Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] La vie quitte un Azur et le Chaos enflamme un autre

Korydwen
27 mars.

Il semblait crisper et peu détendu, elle n'avait encore rien fait pour une fois, elle l'écouta, glissant sa main dans la sienne, le rassurer, cette fois elle ne fera pas de bêtises.

Alerte Rouge ma puce. Y'a plein de Libertads et de Loups qui sont arrivés aujourd'hui. On pense que l'attaque est pour ce soir. Tu es as sûrement rentrés en Anjou. Préviens nous si tu en vois, je connais seulement quelques descriptions et en ai croisé certains à l'occasion.

Un sourire, un long regard, un clin d'oeil en réponse, un sourire qui s'efface bien vite... Surprise et perplexe, situation délicate...

Tu penses à Varades ?! Je... Tu veux que je dénonce des personnes qui ne m'ont pas tué alors que j'avais transpercé Apo, l'une des leurs... Je... Très bien... Je le ferai...

Légèrement tremblante rien qu'à l'idée de reconnaître des personnes de Varades, pourquoi elle avait toujours des problèmes pendant les batailles, pourquoi... Dénoncer les personnes qui l'avait laissé dans sa bulle avec Apo, sans rien faire contre elle, même si elle ne les connaissait pas personnellement, serait certainement difficile, malgré le sang et la cruauté, il y avait quand même une certaine humanité dans cette bataille, cette rencontre... Mais le travail primait avant, elle était aspirante maréchale, elle devait faire son travail.

Je le ferai... Je te dirai... Si j'en reconnais... Mais c'est loin Varades tu sais... Je ne te garantis riens.

Il semblait perturbé par les bruits, mais les regards rassurant, il avait peur, elle le voyait, il avait peur de ses exploits passés. A quoi pensait-il ?! A la fois où il s'était perdu sur un champ de bataille ?! A la fois où elle avait retourné tous les tas de cadavre pensant le découvrir sous chaque tas. Ou alors à cette fois où ils étaient de garde et qu'en reculant, elle avait buté contre une racine d'arbre et s'était retrouvée à terre face à trois bretons, hurlant tout ce qu'elle avait dans les tripes.

Tu ne me perdras pas... Je resterai avec toi, jusqu'au bout...

Les yeux fixés sur Montbrisson, est-ce que le maire sortirait ? Est-ce qu'il aurait ce que les hommes sont censés avoir entre les jambes ?! Se cacherait-il dans son bureau à festoyer ?! Ou dans sa Baronnie ?! Elle verrait... Si le bourgmestre était un bon bourgmestre d'ici quelques courts instants...

Des craquements de brindilles, des bruits de sabots, de pas, tout était prétexte à tourner le regard, porter la main sur le pommeau de l'épée. Le regarder, défendre avec lui, à deux ils sont plus forts.

Anxieuse à l'idée d'en reconnaître, anxieuse et pourtant... Allez savoir pourquoi l'adrénaline des champs de bataille, celle de la guerre de Bretagne remontait petit à petit, laissant apparaître des morceaux de souvenirs, il parait que certaines odeurs, certains endroits, certaines choses réveillent une mémoire, réveillent des choses que l'on croyait oublier et qui finalement n'étaient qu'endormis dans un endroit bien tranquille... Varades revenait doucement, Varades une partie d'elle, un tournant marquant dans une vie, une chose qui n'arrive qu'une seule fois.

_________________

Institut de Médecine du BA
Martymcfly
[Dans l’attente d’une éventuelle attaque montbrissonnaise]

Les heures passaient… La journée paraissait interminable… Assis à son bureau, Marty essayait de comprendre comment monter un dossier de plainte. Cela faisait plusieurs années qu’il n’en avait pas fait et cela relevait maintenant du parcours du combattant pour lui. Il consultait les archives pour mieux appréhender la rédaction de ses dossiers. C’était une valeur sûre… tout comme sa Beths qui lui donnerait très certainement des cours particuliers. D’ailleurs il faudrait qu’il lui en demande pour la douane, car malgré les explications de son autre adjointe, Andolyne, il n’avait rien compris aux nouvelles méthodes pour les rapports de douane…

Soupir alors qu’il déchire un énième parchemin. Compiler les preuves, ça il savait faire. Les mettre dans le bon ordre dans le dossier aussi. Mais faire un dossier potable, c’était autre chose…

Il fut alors déranger par un coursier qui apportait les messages au château. C’était le genre de coursiers qui livraient très régulièrement, toute la journée. Ceux qui lui apportaient les réponses des maréchaux acceptant leur groupe. Fort heureusement, la Baronne de Cournon d’Auvergne avait répondu par l’affirmative à sa proposition. Il fallait à présent faire parvenir des offres d’embauches directement à la mairie. Un sceau posé sur quatre missives et le coursier tourna les talons, détalant déjà dans les dédales du château, en direction de la sortie.

Peu de temps après, un autre messager, porteur d’une missive particulière.


Citation:
à Marty de Titan

pas de problème mon ami, j’ordonne 2 groupes en défense avec toi sur Montbrison et j’arrive dans les meilleurs délais

Titan


Froncement de sourcil. Regard vers le coursier, attendant une réponse, pressé de partir. Deux groupes COBA ? Non ce n’est pas ce qui lui avait transmis au Conseil pourtant. "Mon ami"… Pour peu, il en éclaterait de rire… C’était pas possible, après certaines conversations, que la lettre vienne de lui.

C’est quoi ça ?? Haussement d’épaules du coursier. Ca peut pas venir du Capitaine, alors qui t’envoie ? Le coursier secoue la tête. Remballe moi ce torchon et apprends à faire des copies de missives qui soient justes au moins… Tsss…

Anxiété, agacement, joli mélange qui mettait le Prévost dans une humeur massacrante. Dans quelques heures une mairie du Duché pourrait être prise et lui il restait là, à attendre… Soupir.

Fort heureusement, l’arrivée de sa promise dans son bureau lui ramena le sourire. Elle lui apportait la synthèse des rapports de douanes. Androlyne avait prévenu que sa fille s’était cassé une jambe… sûrement en courant après les garçons, bien que ce ne soit pas de son âge à cette petite. Du coup, c’était Beths qui était chargée de la mission d’Andro ces jours-ci.

_________________
Beths
[27 mars, Pôle de la Prévôté]


Épaule enrubannée et douloureuse à croire que jamais l'os ne se resoudrait, moral en berne depuis la mort de son amie Apo et pourtant pourtant un indicible bonheur qui irradiait son sang. L'adjointe au prévôt alternait son humeur entre larmes et sourires : larmes d'avoir perdu une personne à laquelle elle tenait, une amie, sans laquelle elle ne pourrait d'ailleurs pas connaitre la joie qui était la sienne aujourd'hui, une félicité, celle ... d'aimer.

Il était relativement tard dans la journée et très inhabituellement, elle ne s'était pas encore rendue à Clermont, siège de la prévôté. Force était de constater que sa blessure l'avait quelque peu épuisée et amoindrie pour ne pas dire autre chose. Assumant vaille que vaille ses gardes à Thiers depuis le début de la semaine, la jeune femme avait voulu s'accorder un peu de repos avant de seller Canasson pour le conduire à l'aile ouest du château. Las .... à peine la tête posée au creux de l'oreiller, qu'elle s'était endormie pour de trop longues heures. Elle s'était donc réveillée d'un sommeil sans rêve la bouche pâteuse, se demandant quel jour il pouvait être, regardant la fenêtre et sursautant alors en voyant le soleil si haut dans son zénith. La jeune femme s'était alors immédiatement préparée pour partir afin, comme usuellement, de faire honneur à son serment, son engagement.

Posant à peine le pied en terrain de prévôté, elle ressentit une agitation particulièrement anormale. Aussitôt ses instincts et réflexes en éveil, la jeune femme se précipita dans le bureau de son prévôt, le cœur battant la chamade, priant Aristote que rien de grave ne soit arrivé et qu'aucune alerte ... non, non elle n'osait y penser. La crainte et la peur cumulées eurent pour résultat de voir une Gondole traverser les différents couloirs en courant afin d'atteindre au plus tôt le bureau e bureau que son aimé occupait.

Arrivant à destination, elle ne put que constater que la porte était ouverte et que son Marty était en train d'user toutes les plumes du bureau en diverses missives ... les plumes et les parchemins d'ailleurs


Euh ... Marty ?

Tête qui se leva, sourire adorable sur les traits aimés, mais dans ses yeux, une gravité.
Et le Billy qui informa alors son Chaton du cours des événements, de la menace réelle qui pesait sur la ville de Montbrisson, 52 étrangers, une vingtaine de suspects, des Loups, des Libertad, des meutes ... La menace avait été révélée par son suzerain, aussitôt suivi d'effet via la mise en place exceptionnelle de plusieurs groupes en défense.

Adieu tranquillité. Le Duché était en alerte, Montbrisson était en alerte, et toute la prévôté était sur le pied de guerre. Pas moyen d'être paisible et serein pour qu'elle puisse agréablement profiter du temps du prévôt. Pensées volages qui aussitôt arrivées se mirent à disparaitre en pensant que ses suzerains courraient un réel danger. Une soudaine envie de se rendre dans la ville voisine la prit, mais l'adjointe au prévôt qu'elle était savait que cette idée était déraisonnable, elle devait rester à Thiers et notamment en cas de repli des différentes bandes sur les villages voisins.

Et pourtant elle était tiraillée la Gondole, elle avait peur, peur pour ses amis, peur de les perdre, déjà Apolonie ces derniers jours, et mémoire ravivée il y a peu, mettant sa sensibilité à fleur de peau, douleur d'une lumière sur son passé, lui amenant pourtant une certaine délivrance, une certaine paix par la mort de l'initiateur.
Prunelles émeraudes ourlées de gris qui se tendent vers l'élu de son cœur pour lui demander conseil. Marty perçut son trouble, le comprenant, l'apaisant par le meilleur des moyens possible : le devoir. Le prévôt lui apprit alors qu'Androlyne avait prévenu que sa fille s’était cassé une jambe… et que du coup c'était elle qui était en charge de la synthèse des douanes.
Quittant prestement le bureau de Marty, Beths s'attela avec minutie et attention à la tâche qui lui était demandée. Il lui fallait se rendre dans chacune des salles de garde, au besoin questionner les collègues douaniers, ou sinon prendre état des livres des douanes.

Quelques heures plus tard, parchemin sous le bras, la jeune femme retourna auprès de son promis pour lui faire un bilan, ville après ville. Ce n'était pas triste, la prévôté, la COBA risquaient de passer un certain nombre d'heures à veiller, patrouiller et défendre.


Mon tendre, je dois regagner Thiers et assurer sa défense, mais je m'inquiète pour les Montbrissonnais. Et si l'un d'entre eux recevait un mauvais coup ? Et si mes suzerains ....

Risque associé à leur fonction certes, mais une boule s'était formée dans le fond de sa gorge, la laissant incapable de finir sa phrase. Elle était sure d'une chose. A peine le soleil se lèverait le lendemain matin, elle gagnerait la prévôté au triple galop et Canasson devrait y mettre du sien ... au risque de le pousser jusqu'à la ville au lac.
_________________
Martymcfly
Mon tendre, je dois regagner Thiers et assurer sa défense, mais je m'inquiète pour les Montbrissonnais. Et si l'un d'entre eux recevait un mauvais coup ? Et si mes suzerains ....

Essayer d'être rassurant. Trouver les bons mots. Est-ce qu'un baiser suffirait ? Sûrement pas. Néanmoins, le Prévôt s'attela à cette tâche ci. Un baiser fougueux, comme ils en avaient l'habitude dans les moments d'hystérie ou dans les instants de folie qui suivaient des passages riches en émotion.

Ils savent se battre tu sais, ne t'en fais pas pour eux. Je suis sûr que demain, dès la première heure, ils seront à Clermont pour faire part de leurs rapports. Nous saurons si nous avons bien fait de nous inquiéter. Un sourire béat plus tard. Je te rejoindrai dans la nuit. Le départ de mon coche est prévu au coucher du soleil. Je passerai sur la courtine sud en début de nuit où je pense que tu auras l'oeil rivé, en direction de Montbrisson. Fais attention à ton épaule aussi Chaton...

Dernières recommandations, dernier baiser avant de la voir s'éloigner.
Encore un peu de travail avant de reprendre lui même la route de Thiers la nuit tombée.

Toute la journée s'était passée et il ne restait plus qu'à prier le Très Haut que tout se passerait bien sur les remparts de Montbrisson.

Une longue attente...

_________________
Sauveur
27 mars, dans les couloirs de la COBA

Sauveur, comme à son habitude, sillonait les couloirs de la mairie. Il se promenait dans des couloirs parfaitement décorés, pour aller rejoindre le conseil consultatif. Après avoir pris connaissance, de se qui se tramait, il se dépêcha de rejoindre les bâtiments de la COBA.
Une fois sur place, il pris la direction de sa garnison. On aurait cru un champs de bataille, tout le monde se dépêchait. Il essaya de comprendre ce qui se passait mais en vain, personne ne daignait lui répondre. Il alla voir le tableau d'affichage, il comprit tout de suite le pourquoi de se remu-ménage. A son tour, il courait dans les couloirs, allant de la réserve d'arme aux cantines en passant par les latrines. Une fois qu'il fût prêt, le Sergent-chef de la garnison lui donna l'ordre de rejoindre la lance du sénéchal Favdb.

Pour une fois depuis son arrivé à Montbrisson, il allait ressentir cette sentation de peur mélangé à de la bravoure qu'il avait abandonné en quittant son poste de sergent en lorraine. Sauveur se précipita vers la ville pour d'abord aller embrasser tous ses petits cochons qu'il aimait tant. Puis il alla devant la porte de celle pour qui il ressentait un petit pincement au coeur à chaque fois qu'il la croisait sans pour autant lui dire qu'il allait rejoindre les tranchés ce soir.

Les heures passaient mais sa ne se voyait pas, on aurait dit que le temps stagnait et ne voulait pas de massacre ce soir. Les secondes étaient comme des minutes , les minutes commes des heures, Sauveur n'en pouvait plus de cette attente incessante. Il rentra chez lui avait de rejoindre ses compagnons d'arme avec qui il allait passait une longue et dure nuit. Sur le chevet près de son lit, se trouvait une plume, une plume qui lui tenait à coeur. Elle est le souvenir de sa vie passée, loin d'ici. Il la prit avec lui, la mettant au chaud sous sa chemise.

S'ayez c'était le moment qu'il redoutait, qu'il faisait trainer esperant l'oublier. Il sortit de chez lui se dirigea vers le sénéchal qui était le chef de sa lance. Sauveur savait que cette bataille allait être rude, d'ailleurs dans les étrangers qu'il vait aperçu en ville, il y avait pas mal de costaud. Il se mit place attendant un signal quelqconque. Heureusement que son frère, le maire de Montbrisson était présent. Il regarda dans les yeux. Lui en tant que grand frère regarda Sauveur l'air de lui dire ne t'inquiète pas, on le fait ensemble. Sauveur pris son épée celle qui l'avait accompagné dans les bataille dans les rangs lorrains, cette fois il repensa à toutes les foies ^ù il vait enmenner ses anciens compagnons à la victoire. Il se sentit d'un coup plus fort. C'est bon, Sauveur est prêt à défendre son duché, sa patrie... Montbrisson.

_________________
Sofio51
Armé COBA

dernier cavalier, dernière poussière, il arrive, elle le reconnait de loin il s'agit d'un brigadier de Montlucon, un jeune fougueux impatient comme beaucoup d'en découdre, il saute de sa monture celle ci se cabre, la fatigue, l'anxiété de son cavalier, veille carne fidèle.

Salut de rigueur, un respect d'officier, mais un regard suffirait plus que de grandes marques.


"respect sénéchal, je vous informe des mouvements sur le village, le prévôt m'a remis la liste"

Long parchemin, des noms, des ratures, des noms réécrits par dessus, toute une histoire , ces noms ont des visages pour certains,pour d'autres c'est le grand néant, puis un sourire se dessine, tiens lui est la..lui aussi donc...il ne viendra pas la voir pas ce soir, peut être plus jamais d'ailleurs, il est bien la pour autre chose, autre chose qui n'a rien a voir avec les étoiles, la lune et le lac.....

L'attente a assez duré, l'armée est en marche, lourd convois de fers et de rage, lourds combattants au visage de marbre, le fer a sonné ce soir comme les soirs durant, le temps qu'il faudra l'armée sera la.


"défais ta monture brigadier, prend de quoi boire et manger, remonte sur le meilleur bourrin que tu trouveras et file remettre au prévôt ma réponse.Quoi qu'il arrive rassure le dis lui bien que l'armée de la COBA est prête et plus que jamais forte de son courage"

Temps latent , tu vas passer, enfin briser l'angoisse, rentrer en ville passer aux tavernes, aller voir par elle même, elle ne tient plus, elle donne l'ordre a son sergent de prendre le commandement, un instant, elle va revenir, bientôt....Elle enfourne une monture et se dirige vers les lumières, du feu, des murmures, passant dans le vent, elle pourrait presque les sentir.



arrivées a la taverne


a peine entrée, du monde partout, ce soir c'est fête on fête les arrivées, les verres trinquent, les futs se vident, que du liquide, des cris des murmures, une tablée presque vide enfin une place la au milieu d'inconnus, elle s'assoit commande une pinte, salue les étrangers présents, et écoute.


"alors ptit dame on se promène"

Elle s'invente une vie de bohème, parfois vagabonde, parfois paysanne, de tour en tour des chemins, la ou le vent la pousse, tait mot sur l'armée, silence sur sa vie.

Les verres fusent, les langues se délient, charmant le ptit couple en face, ha non pas un couple l'homme lui fait de l'œil, la fille aussi d'ailleurs, il parle drôle, il gesticule, que de noms d'oiseaux, rire , tenir tête un peu, pas une femme facile non plus, puis le couple boit trinque, les têtes tournent, elle reconnait son sergent de montpensier qui vient d'entrer, elle la regarde insistant, lui lance un message inaudible, le sergent s'approche salue.


"salut soso , je peut me joindre a vous"

la ptit sergent s'assoit, on reboit un coup,et on blague, hommes femmes Duché tout y passe, l'armée bande d'incapables surs ca....mais comment peut t'on en arriver a devenir soldat faut vraiment être désespérée pour cela, la blague est bonne l'histoire plait bien elle en rit, son sergent a compris....

"allez la brunette on t'amènes ce soir avec nous, on s'arrache de la, tu me plait bien et a ma copine aussi, tu veut quoi demande et tu auras"

Elle tente sourire aux lèvres, avant que son sergent ne s'étouffe dans son verre.

"moi je dis un château ça me botterait ca"

"tope la poulette, t'auras ton domaine"

Oui un château, pourquoi pas un château, il commence a faire chaud, faut vraiment qu'elle arrête de picoler sinon elle va se laisser partir et partir aussi avec eux pt'etre bien.....

Rire dans sa tête, elle voit la tête du capitaine qui lirait le rapport du lendemain -sénéchal parti on ne sait ou-

Tiens un soldat entre, il est en uniforme celui ci, aux belles couleurs chatoyantes de la COBA, tous les regards fusent vers lui, des murmures se font entendre, certains crachent au sol a son passage, faites qu'il ne v........


"respects sénéchal"

elle a la tête plongée dans son verre, elle a le cœur qui bat il va peut être s'arrêter aussi, moment de panique,et oui c'est bien a elle qu'il s'adresse, arff le boulet.....

relever la tête le couple ne rit plus en face,fait drôle ils ont l'air défait, il est pas vilain le garçon, ses beaux yeux bleus plongent dans les siens, elle se sent pénétrés par son azur, s'y noyer l'instant d'un soir lui aurait bien plus....


"he ben ma cochonne t'es sénéchal"

cinglant la réponse, elle s'attendait a pire, sa main touche son épée, mais les autres tablées ont repris leurs beuveries, le soldat comprend et s'éclipse, la sergent a coté est tendue, elle voit aussi sa main descendre le long se son épée.

"ouais sénéchal et c'est pas de tout repos croyez moi"

c'est tout ce qu'elle a trouvé a répondre, pas vraiment extravagant comme réponse, banale même, mais la elle a le gosier a nouveau sec, elle commande une tournée, fait chaud.....

La fille lève son verre et rit lance un regard au beau brun


" a ma sénéchale d'amour alors, et pour son deuil du château"

le brun lui répond haut et fort

"sénéchal de mon coeur a toi"

Soudain des soldats entrent en groupe, une arrivée massive, les clients se lévent partent, cela ne trinque plus, cela est précipité, elle voit ses amis du soir se lever, il est temps il est l'heure.

"on se reverra sénéchal d'amour si je te vois par la cor des miracles je t'enlève un de ces quatre"

La taverne est vidée, calme , triste et monotone, elle doit reprendre la route, rejoindre son campement, reprendre son grade, entendre ses claquements de talons dés qu'elle passe , ses mains levés, et défois ses regards, hypocrisie ou inquiétude....

Retour au campement

sa sergent la accompagnée, se fait tard, si tout s'est bien passé oui ...rien a signaler non.....

_________________
Maleus
[Montbrisson son son]

Allongé sur son lit, l'oeil rivé sur le plafond de sa chambre, le borgne revoyait sans cesse dans son ésprit l'apolonie malade et mourrante.
Vision qu'il se serait bien passé de revoir, la vision de sa mere étendue dans son sang lui suffisant largement.
Pour seule présence dans sa chambre à l'auberge, le silence et ses foutues pensées..il décida donc de se vêtir et de sortir prendre l'air.

L'auberge dans lequel son petit groupe (lui, sa soeur et Félina) etait sans grand hasard à quelques pas à peine de la Mairie, l'endroit avait bien été choisi et de ce fait le grognon pouvait sans genes faire des repérages.

La place du village..
Lieu de vie en journée.
Lieu où se retrouvait les villageois de tout genres, nobles, soldats, soldats nobles, roturiers, paysans...
Cela lui rappellait un peu sa vie Sancerroise, lui qui était alors le capitaine de la garnison du village, citoyen presque model qui s'impliquait autant qu'il pouvait à la sécurité vde la ville...amusant.

Leger haussement d'épaules du borgne..tout ça, c'etait loin..très loin.

En soirée parcontre la place etait presque deserte.
Quelques patrouilles de maréchaux, de miliciens..rien de très dangereux.
Suffisait d'être discret..de briser le cou ou égorger les rares isolés..réduire le nombre de geneurs.
Un lieu de vie qui deviendrait lieu de mort pour certains juste le temps d'une nuit..rien de personnel..juste le boulot.

Secouant la tête pour de nouveau en chasser ses pensées il s'installa sur un tonneau et sortit de sa besace plûme, encrier et vélin.
Il se doutait que le colosse etait arrivé en ville..où il se trouvait ça il n'en avait aucune idée.
C'etait d'ailleur pour cela qu'il écrivait une lettre à ce dernier.


Citation:
Crok',

J'ai loué des chambres dans une auberge à deux pas de la mairie.
J'y suis avec la frangine et une donzelle qu'on a ramassé en chemin.
Elle ne posera sans doute pas de problemes, elle n'a pas l'air si differente de nous..je pense qu'on peut lui faire confiance.
Dans tout les cas nous sommes prêts, je t'attend.

Ken tuchant,

Mal'.


Une fois la missive rédigée, il interpella un gamin pouilleux qui passait par là.
Le gamin hesita d'abord puis s'approcha enfin après que le borgne eut grogné d'impatience.

"Oui m'sieur l'borgne?..Voulez quoi?"

Detaillant le gamin il se revit plus jeune..gamin des rues, gagnant des écus de façon honnete..ou pas.

"Tu vas filer cette lettre à un homme ayant une carrure de géant..tu lui diras que c'est de la part d'un borgne..il comprendra."

Le gamin semblait perplexe et Maleus poussant un soupir le chopa brutalement par le col.

"Bon écoute..c'est pas dur de trouver un gars comme ça..cherche dans les rues..les ruelles..les tavernes...et surtout grouille toi sinon je te taille les oreilles...l'homme te filera quelques écus si tu joues bien ton rôle..allez, dégage maintenant..tu me gonfles."

Il aperçut l'espace d'instant la peur dans les yeux du mioche avant qu'il n'ait détalé pour donner la lettre et ne put s'empecher de sourire en coin.
La peur..les menaces..rien de mieux pour que la missive arrive à destination..et dans un temps record.

Fumant sa pipe le borgne fixait la mairie du regard..un peu d'amusement en perspective..quelque soit le résultat.

_________________
Sunburn71
Armée B.A

La nuit est tombée depuis quelques heures déjà .
Assise dans sa tente , elle compulse les dossiers avant de prendre un peu de repos .
Journée tranquille , sans doute que ce soir il en sera tout autre , très certainement même .
Refermant ses dossiers , elle s'étire , souffle sur la bougie puis sort de la tente afin de prendre un peu d'air et sommeiller une ou deux heures .


Taverne ou proposition indécente

Le sommeil la fuyant , elle se dirige d'un pas vif vers le village .
Boire un verre et s'éclipser , juste quelques minutes songea-t-elle .
Elle a délaissé son uniforme pour revêtir chemise , braies et bottes noires .
Idéal comme teinte , surtout pour parcourir les ruelles sombres .
Un rapide coup d'oeil près d'une taverne , elle y aperçoit son Sénéchal .
Sans hésiter , elle entre , s'installe et s'interresse aux conversations .
A vite compris que là nulle idendité n'est demandée .
Elle manque s'étouffer dans son verre quand le brun propose à sa Sénéchale de l'accompagner ce soir .
Retient un rire , s'ils savaient ...
Admire la répartie de Soso qui a le don de les faire languir semble-t-il ou bien n'est-ce que leur jeu habituel ... va savoir ...
Ils allaient presque l'embarquer lorsqu'elle voit un soldat entrer , sans l'once d'une discrétion et qui balance le grade .
Réprime un soupir de voir certains trop bavards .
La soirée s'achève , il est temps de quitter les lieux , curieuse soirée ...
Elle raccompagne son Sénéchal au campement , demain sera un autre jour ...

_________________

Secrétaire Ducale , N° 7 des Bûcherons
Felina
Avant - Dans une auberge de Montbrisson.

Enfin un peu de solitude … Assise sur le rebord de la fenêtre, le regard perdu dans l'immensité du ciel étoilé, la Féline repense aux jours derniers. Ils ont quitté Varennes, cette page là est tournée et elle a continué le voyage avec le Borgne et la Brunette à la langue bien pendue. Finalement, leur compagnie lui est presque agréable, et tous deux semblent l'avoir acceptée au sein de leur groupe, du moins ne se sont ils pas opposé à sa présence.

Quelques soirées en taverne, quelques mots (enfin) échangés, le frère et la sœur ne sont plus désormais des inconnus pour la mercenaire et elle se trouve même de plus en plus de similitudes avec le borgne. Maleus est toujours aussi renfermé, et Amberle parle moins depuis Moulins, tous deux semblent très affectés de la disparition de celle qui était leur amie. La Rastignac ne pose pas de question, pas ses affaires, chacun ses problèmes. Elle ne connait presque rien de leur projet, mais quand lui ont dit devoir rejoindre la ville de Montbrisson parce qu'on allait « avoir besoin d'eux », elle n'a pas hésité un seul instant et les a suivi. Leur confiance, elle sait qu'elle doit la gagner, tout comme elle ne leur accorde la sienne que par petites touches, préférant rester sur ses gardes malgré sa sympathie naissante à l'égard de l' étrange duo qu'ils forment.

De nouveau, le sommeil la fuit en cette sombre soirée, et une excitation qu'elle ne sait expliquer s'est emparée d'elle. Envie d'action, envie de cogner, envie de bouger … L'ennui la ronge, ses dagues la démangent. Une seule chose importe désormais: tourner définitivement le dos au passé, oublier, même cette page "Varennes" qui ne la concerne pas. Oui la Mort a fauché de nouveau, mais elle, elle veut vivre, coûte que coûte, profiter de chaque jour comme s'il devait être le dernier, croquer cette chienne de vie à pleine dent, avancer toujours pour ne jamais rien avoir a regretter, et surtout, ne jamais regarder en arrière. Dans ce combat contre la mort, les armes sont inégales certes, mais elle le livrera jusqu'au bout.

Oublier, si facile en théorie … mais nettement plus difficile à appliquer, lorsqu'à chaque fois qu'elle ferme les yeux, l'image de Devil la hante, sans cesse, ne lui laissant jamais de répit. Elle a beau lutter, tenter de s'occuper l'esprit de banales futilités ou autres futiles banalités ... rien n'y fait.

Soupir, voile de chagrin, fugace, qui vient obscurcir plus encore les iris bruns de la jeune femme. Le regard s'attarde un court instant sur la ruelle en contrebas, presque déserte à cette heure déjà avancée de la soirée. Le calme avant la tempête.

Mouvement de nuque, craquements d'os, elle se relève, grimace … Ses muscles endoloris la rappellent à l'ordre, les longues journées à cheval et les trop courtes nuits de ces derniers temps commencent à avoir raison de sa résistance. Si elle ne se repose pas pour de bon, elle ne sera plus capable de rien, et quand viendra le moment tant attendu de l'action, elle risque d'être plus inutile qu'autre chose.

Dormir et profiter d'une nuit de répit. Ne plus penser à autre chose qu'à dormir.

La sauvageonne se dirige donc presqu'à contrecœur vers le lit, et s'y effondre. Sur le dos, bras et jambes écartés, elle fixe le plafond sans réellement le voir … Ne plus penser à rien, demain est un autre jour. Long soupir, ses yeux se ferment alors que de nouveau son combat contre ses cauchemars recommence.

Maudites ombres, laissez moi tranquille cette nuit. Foutez le camp, laissez moi en paix !!

_________________

RPartage
Amberl
[Quelques jours auparavant ... Attente du Géant, en compagnie de la Féline et du roy des grognons - Maleus, pour ceux qui ont pas pigé - ]

Cloitrée dans un silence, la brune étouffe. Manque d'air, manque de place, manque d'oxygène. Manque un soleil auvergnat. Tourner en rond ne la satisfait pas, pas plus que de se retrouver en taverne. Celles ci sont trop petites, trop bondées des personnes qui vivent, rient, boivent, insouciants. Qui posent la traditionnelle question débile : "Bonjour, vous allez bien ?" J't'en foutrais des "ca va" et autres politesses dont en vérité, personne ne s'intéresse à la réponse. Remuez le couteau dans la plaie, bande d'imbéciles heureux!
Amberle serre les dents et claque la porte. Les portes. Parce que dans toutes les tavernes se répète le même manège. Et que la brune n'a pas envie de balancer des choppes à tire-larigot. Pas l'envie, et encore moins la force de leur expliquer son chagrin. Sa peine ne regarde qu'elle, sa colère n'est que sienne. A elle de faire son deuil.

Montbrisson, ville où la berrichonne se referme dans sa bulle protectrice, esquissant de temps en temps un sourire, en attente que Son Corps arrive, en compagnie du Crok', de l'Ange, et des autres. Recroquevillée sur son lit, en position du fœtus, Amberle ne sort pas de son monde. Pourquoi en sortir ? Elle est si bien dans sa bulle, où rayonne Apolonie, encore vivante... Envoyant bouler tous ceux qui viennent la déranger. Non, non, laissez moi dans mon idéal, ne faites pas ses têtes d'enterrement, ne brisez pas mon illusion .. Foutez moi tous la paix.
Son frangin, roy des grognons, lit en elle. Lui seul s'escrime à tenter d'arracher quelques mots en l'enfumant avec sa satanée pipe. Quelques "crétins des alpes" ou "enflures" sortent difficilement ... mais arrivent à destination. C'est à dire dans les oreilles de Maleus.

La Felina n'est toujours pas partie vers sa Guyenne, et, malgré leurs deux tempéraments fortement opposés, la brune s'habitue peu à peu à sa présence. Silencieuse, compréhensive apparemment ... Réconfortante à sa façon. Même caractère que son frangin, en plus sauvageonne. A apprivoiser avec le temps.


[Vendredi 27, l'arrivée des troupes ... Accueil en taverne]


Montbrisson, pourquoi ce bled plutôt qu'un autre ? Aucune idée, et elle s'en fout. Peu importe la ville, l'endroit, l'heure... L'Crok lui a demandé de l'aide, la berrichonne a rappliqué sans poser de questions. Pour lui, pour Minette, elle aurait déplacé montagnes et marché sur l'astre lunaire si cela été possible.
Leur arrivée en ville se fait plus ou moins discrète, c'est pas courant de voir tant d'étrangers armés entrer dans une même ville. Pour une fois, elle se précipite en tavernes, les cherchant absolument. Les siens. Les quelques amis si souvent perdus de vues, éléments perturbateurs du royaumes, adorés ou détestés, dépend du point de vue auquel on se place. Comme la plupart des choses.

Une Aphélie qui reste dehors, en marge des autres. A chacun sa façon de réagir face à l'Ombre... L'Oiselle... elle la croyait morte au Périgord. Elle aurait aimé sautiller, l'enlacer, lui sauter au cou. Ouep. Elle l'aurait accueilli ainsi en temps normal. Un sourire triste s'ébauche tout d'même en direction de la blonde, faut pas déconner, la berrichonne ne peut décemment pas ignorer cette partie d'elle qui est ravie de la revoir. Une phrase est lâchée, sans qu'elle ne le veuille vraiment, ponctuée d'un regard émeraude amical, avant de poursuivre sa route, à la recherche de monde connu en taverne..


Contente de te voir en vie, blondinette.


Elle les a repéré. Enfin. Crok', Lycia, et ... le chieur. Milo. Second géant dans la même taverne. Elle grimace, la brune, pas franchement emballée de voir 'cia dans les bras de ce dernier. Amberle récupère le bouclier du colosse aux yeux d'azur sombre, trop sombre. Presque noirs.. Un frisson lui parcourt l'échine, l'Eikorc qui se tient devant elle n'est pas celui qu'elle connait. Quoi de plus normal que de sombrer dans la folie, quand son âme sœur rend son dernier soupir dans ses bras ?
Amberle se revoit en lui, quelques mois plus tôt. La berrichonne ne s'est jamais vraiment remise de la mort de Valatar. Sentiment d'impuissance devant la Faucheuse, colère sourde envers tout le monde, envers 'Stote, envers tous ceux qui se mettent sur la route. Une envie de se foutre en l'air aussi, de rejoindre son aimé là où il/elle se trouve.

Quoiqu'il fasse, elle le suivrait. Jusqu'au bout.

_________________
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----
Eikorc
[Quelque part dans les ruelles…]

L’azur ne cesse de flamboyer… Le sang pulse dans son corps pour y déverser toujours plus de rage… Le regard se fait de plus en plus noir sur les gens qui le croisent… Silhouette imposante qui se promène dans les ruelles, bousculant les habitants qui se mettent sur son passage… Discret ? A quoi bon ? Tout le monde doit être au courant de sa présence, de leur présence, ici.

Mince sourire qui vient étirer le coin de ses lèvres, la machine est en marche, peu importe que la mairie soit prise ou non, il ne veut que se battre… Encore et encore… Mains aux doigts fébriles qui viennent tapoter les manches de ses armes, l’une sur le pommeau métallique de son imposante épée et l’autre sur le bois de sa large hache… C’est pour ça que le bouclier doit être cédé, pour qu’il puisse laisser libre court à sa haine avec ses deux lames…

La montagne de muscle se perd dans ses pensées, se laissant bercer par les pointes de douleur que lui transmet sa main gauche… Souffrir, toujours souffrir. Contrairement à d’autres qui vivent éternellement dans le bonheur et qui se plaignent au moindre problème… Un grondement s’échappe alors que le colosse stoppe son avancé pour écouter les bruits d’une course… Sourcil qui se hausse alors qu’un gamin dépenaillé déboule devant lui avec un papier dans les mains…

« M’sieur !! M’sieur !! Parait que j’ai une lettre pour vous ! »

Les sourcils se froncent alors qu’il fusille le marmot du regard… La main en bon état s’envole pour l’attraper par le col et le plaquer contre le mur froid… Etincelle qui pétille au fond de l’azur métallique alors qu’il penche la tête sur le côté, amusé de voir cet air terrifié sur le visage du garnement…

« T’es sûr qu’elle est pour moi cette lettre ? Qui voudrait m’écrire ? »

« Un borgne ! C’est un borgne !! »

Sourire qui se dessine au coin de ses lèvres… Un seul borgne sait qu’il est dans la ville… Pression des doigts sur le vêtement qui se relâche pour que le gosse glisse lourdement au sol… La lettre est arrachée aux petites menottes et un écus est lancé dans sa tête avant qu’un coup de menton lui donne l’ordre de partir…

Lettre parcourue rapidement, très rapidement… Auberge… Mairie… Trois personnes… Au moins il ne sera pas seul à partir à l’assaut… D’autres doivent aussi être dans le coin. Les paupières se ferment alors qu’une douleur fulgurante lui traverse l’échine en provenance de sa nuque… Grondement qui monte dans sa gorge alors qu’il inspire profondément… La souffrance s’apprend à ceux qui ne la connaisse pas… Mais pour le moment, il faut maîtriser la sienne…

[Quelques heures plus tard, là où il faut]

Les heures ont passé, les gens ont défilés… Certains posent les questions qu’il ne faut pas… D’autres semblent vouloir l’éveiller… Maleus le premier, qui semble le croire complètement amorphe… La réponse est cinglante. Les mots se font plus durs à la place des coups qu’il aurait pu porter, il faut sa force pour plus tard, pour ne pas affronter et risquer de tuer des amis… La frangine est là, sur les genoux du borgne… La brunette à qui il a demandé de l’aide et une autre aussi, qu’il ne connait pas, pas encore… Le bouclier change de main, il ne donne pas de raison, pas besoin… Il n’en a plus besoin, c’est tout. Il sait qu’ils ne sont pas dupes mais à quoi bon se cacher ? Au contraire, il assume sa folie, peut-être est-ce qu’il y a de plus effrayant ?

Le temps passe, inlassablement et l’heure approche… Des retrouvailles avec une Blonde… Mince sourire, elle semble le comprendre, elle. Et surtout, elle aussi semble se comporter d’une drôle de manière.

Et avec quelques uns il s’explique, tard dans la nuit, l’alcool déliant la langue, un peu… Non il ne fonce pas tête baisser pour trouver la mort… Non, il se bat pour se venger. Peu lui importe le nombre de défenseurs parce que peu lui importe le résultat… Ils les ont vu, tous, ces gardes prendre position autour de la mairie… Prendre les armes… Mais pourquoi craindre la mort qui n’attire que son entourage ? Pourquoi craindre de perdre son âme ou sa vie alors que l’on en a déjà plus… ?

Le colosse sait qu’ils le suivront, même s’ils courent à leur perte… Et c’est pourquoi, alors que les dernières bougies sont éteintes dans les chaumières, ses bottes et celles de ses compagnons résonnent sur le pavé de Montbrisson… Il avance, ombre parmi les ombre, diable parmi les mercenaires de différents horizons… Cette nuit sera rouge, comme le voile qui se glisse devant lui alors que ses larges mains serrent plus fermement encore les pommeaux de ses armes… Les muscles se tendent alors que le cœur s’affole… Il est l’heure…

_________________
--Dustran



[Dans une ruelle sombre, en queue de peloton.]


Un colosse croisé en taverne, quelques chopes échangées et v'là le Dustran r'cruté. Z'ont besoin de bras, pas d'une tête 'reusement, parc'que réfléchir c'pas vraiment son truc, un accident à la naissance qu'on lui a expliqué, et d'puis toujours, les connexions là haut se font plus qu'difficilement. Mais enfoncer d'portes closes, passer d'gardes par le fil d'son épée ou filer d'coups, ça y sait faire. Y regarde pas vraiment à la dépense quand y cogne, ni vraiment où y frappe mais l'résultat est là, ça déménage à chaqu'fois., enfin t'vois le genre quoi ... pas besoin de faire un dessin
On lui a promis de l'action et p't'et même une récompense s'il fait c'qu'on lui d'mande, alors y suit docilement, persuadé d'la bonne foi de çui qui lui a fait l'proposition.
La capuche relevée, on ne distingue de son visage que son hideux sourire. Il porte l'épée au côté et un poignard à la cheville. Ses vêtements sont crasseux et il se dégage de lui une odeur nauséabonde, relents d'alcool et de transpiration. Ne parlons pas de son haleine, guère plus réjouissante. C'est bon, tu suis toujours ?
Y connaît personne dans le groupe qui se dirige vers la mairie, et y s'en contrefiche. Y f'ra c'qu'on lui d'mande, empochera les écus et r'partira comme il est venu, vivant tant qu'à faire hein, si c'est possible. C'est qu'il y tient encore un peu à sa peau, aussi miteuse soit elle.
Peur de rien, ni de personne, c'est le crédo de la rue, tu piges ?
Raclement de gorge, mollard rapidement éjecté qui vient ricocher sur le pavé de la ruelle où il s'engage …

Action !!
Ayerin
Ici, là ... hop, hop... bouges ton popotin locachica

Hey ouais ça rigole plus hein,... faut qu'ca bouge, qu'ca saute, un coup tvas là, et après t'vas aut'part, un vrai bordel d'diou comme elle aime Locarin,... pi va pas s'plaindre la merdeuse, c'est qu'la sénéchal d'son coeur doit trainer dans les parages, bon c'n'est pas vraiment la sienne mais qué nafoute elle prend l'gauche et même qu'elle partage sans souci, ni ombrage avec l'beau Lel qui semble un poil tout excité, tout comme elle en fait !

En trois lieux et hop là, nous revoilu, nous revoilà... n'sont pas accueillants les blaireaux d'la frontière d'à coté... n'comprennent rien aux enfants d'la route, ceux qui n'sont là que pour rendre vie belle et meilleure à tous malheureux, gueux qu'ils rencontrent !

"Hum, vais-je revoir l'charmant minois d'la Sébéchal d'la cocomachin jsais plus quoi ?
Va t-elle enfin quitter sa fratrie qui s'fiche d'elle ?
La ptiote s'dit qu'ça serait pas plus mal, au moins ils ne seront pas obligés avec son nouveau pote de beuverie et d'connerie, d'enlever la belle et d'aller la planquer dans un miteux bordel d'la cour des miracles ... pi a défaut d'château, pour n'pas vouloir ni d'elle ou de lui ou quitter son armée d'soubrette, elle leur offrira d'la ferraille dorée ou son Duché si jamais y veulent revoir son fort aimable fessier au commandement d'leur troupe au jaune étendard ... jaune quelle idée ça !
Jaune d'oeuf, jaunisse, cocu, bref elle l'aurait pris rouge et noir la môme, comme son tempérament et non pour l'amour fou d'une quelconque fratrie dont elle le redit n'fait plus partie ... elle est libre Locarin, indépendante mais n'veut plus jamais devoir quitter sa carmine !
Elle veillera sur elle corps et âmes ... foi d'Aye ... lui offrira sa vie afin qu'la tite souris soit toujours d'ce monde là ... la gamine n'aime plus trop les autres mais elle c'est indescriptible, y a pas d'mots afin de décrire ce fusionnel et ce serait incompréhensible à comprendre."

Pas de Harpie sous son casque en c'te belle journée d'printemps mais sa cervelle part quand même dans toutes les directions, à tous les vents, l'est frappée et la castagne n'a rien arrangé à son état général ... comme d'hab' la môme ne maitrise que dalle.
Alors elle cavale la ville en tout sens, ruelle droite, ruelle gauche, reconnait rien, ronchonne, grogne, c'est qu'y faisait nuit l'autre fois quand elle est tombée sur la taverne d'la si belle découverte ... mais là, elle en avait marre de tourner en rond alors ralentit la marche Locarin afin d'tenter d'trouver d'l'ami, d'la racaille, d'la trogne connue ou tiens pourquoi pas d'la vieille a dé-zinguer comme dirait l'autre car faut bien trouver d'quoi s'occuper mais sans s'faire prendre et ce même si Soso serait pêtre celle qui surveillerait sa geôle !

_________________

"Je suis la résurrection et la vie" à dit le Très Haut, "celui qui croit en moi, quand même il serait mort, vivra !"
Aphelie
[Vendredi 27 - là où il faut, comme toujours...]

Tic Tac, Tic Tac,
Le temps passe au fil des passages.
Les yeux fixés sur la porte de la taverne depuis des heures,
Elle les voit défilés les uns après les autres.
Vissages connus parfois, d’autres pas, ceux là sont surement des villageois venus glaner des informations.
Elle ne bouge pas d’un centimètre, le dos collé à l’arbre elle compte ceux qui seront présents.
Elle en a raté surement, ses absences passagères ne la laisse pas voir ce qui se passe quant-elles sont là.
Croyant être à l’abri des regards, elle est surprise par une voix bien connue...
Son regard se pose alors sur la berrichonne.
Elle lit sur son visage la tristesse de la perte.
La blonde voudrait sourire, mais le geste semble si difficile, oublié, perdu dans un monde passé.
Elle se contentera d’un signe de tête.


Moi aussi la norf...

Elle la regarde prendre le chemin de la taverne.
Elle sent son cœur qui lui cri de très loin « suis la... ».
Elle ne bouge pourtant pas.
Trop tôt. Trop vite. Trop de monde.
Elle attendra la nuit tombée pour les rejoindre.
Elle entrera dans la taverne quelques temps avant...avant quoi d’ailleurs ?
Elle avait son idée bien sur.
Sa main caresse la garde de son épée alors qu’elle avance pour les rejoindre.
Peu de mots échangés en taverne, on évite LE sujet surtout.
Mais certains autres sont abordés, qui lui crèvent le cœur petit à petit.
Des réponses vaguent, esquive du sujet et petit dérapage...
Un regard au dessus de son épaule.


Rien n’a changé...ou presque.

Mots murmurés pour elle, pour eux.
On la regarde bizarrement, on s’inquiète pour elle.
Mais quoi ? Elle va bien ça se voit non ? Pourtant elle respire...
Difficilement, mais elle respire.
Alors quand on respire c’est que tout va bien...il parait...
Elle a envie de crier « mais foutez moi la paix ! », alors elle cri pour qu’ils la laisse.
Y a pire à s’inquiéter pour le moment, Crok, lui a vraiment du mal à respirer.
S’est pour lui qu’elle s’inquiète en l’instant.
Elle l’observe, comprend sa peine.
S’il suffisait de lui arracher le cœur pour qu’il ne souffre plus, elle le ferait sans hésiter.
Mais voilà, son cœur on l’avait déjà arraché...reste pour le moment que la grande carapace d’un colosse qui a besoin de se défouler pour passer ses nerfs.
Comment se défouler ? C’est tout vu, pas besoin de grands discours.
Du même geste ou presque, la troupe se lève.
Les bougies s’éteignent dans la taverne,
Alors qu’ils se dirigent d’un même pas vers leur destin.
Elle est tombée le soir de son anniversaire, elle a eu une mairie.
Ils l’ont eux à l’usure ces raclures, quel autre cadeau lui offrir ?
Silencieusement elle suit le colosse qui ouvre la marche.
Là sans être là, main sur la garde de son épée.
Un regard au dessus de son épaule et un murmure...


C’est reparti...

Un semblant de vie...
--Kryss_de_norval


[Le 27 mars, quelque part dans les tavernes de Montbrisson]

Montbrisson. Petite ville bien sympathique. Bien sympathique voulant dire possédant suffisamment des grandes gens à dépouiller, selon les critères de Kryss. Et surtout, d'intéressantes rumeurs couraient depuis le matin. Attaque, révolte, mise à sac... Des murmures de taverne, mais qui prenaient consistance au fil de la journée. Kryss avait batifolé, de taverne en taverne. S'éloigner de Moulins avait été la meilleure solution pour l'heure. Elle y retournerait. Elle devait retrouver son bien, ce poignard perdu au cours de l'échauffourée. Mais plus tard. Il lui fallait se faire oublier. En attendant, l'inaction ne lui réussissait pas, et l'occasion était trop belle de se dégourdir les doigts. Alors, toute la journée, elle avait musardé à la recherche de renseignements. Avec ses tresses de guerrière, son regard couleur de glace, et ses airs de petite fille, malgré l'éclair de mort qui traversait parfois ses yeux, elle savait obtenir les renseignements qu'il fallait. Une masse de muscles, qu'on lui avait décrite comme une bête immense ivre de colère, menait la danse. Il réunissait autour de lui des proches, brigands de bas étage ou de haute volée. Des noms murmurés... Libertad. Obscur mouvement dont elle avait déjà entendu parler au gré des routes. Un vague idéal... jamais été pour elle, les idéaux. Le seul qui tenait à ses yeux était celui qui lui remplissait les poches. Et elle comptait bien faire une belle moisson ce soir. Désaltérer ses lames assoiffées de sang et alourdir son baluchon d'écus sonnants et trébuchants.

Alors elle s'était jointe au groupe. Petit à petit, avec d'autres égarés de passage, prêts à tout pour grappiller un peu d'or, et assez désespéré pour se jeter dans une bataille perdue d'avance. Parce que cette attaque était une folie pure et simple, elle en avait vite pris conscience. De ce qu'elle savait de celui qui menait la bande, il agissait par haine, par vengeance contre le destin, la faute à la mort d'une amie. Ou d'une amante. Ou de dieu sait qui au juste, les versions changeaient légèrement suivant les bouches qui les murmuraient. Un amoureux dément, complètement enragé, prêt à tout pour exorciser sa haine de tout ce qui l'entourait. Et, malgré le détachement qu'elle affichait sans cesse, elle devait bien s'avouer que cette histoire l'intriguait. Attaquer les remparts d'une ville bien gardée par amour? Un amour mort, qui plus est? Il fallait être totalement fou, ou totalement désespéré. Ou les deux. Une souffrance qui devait venir de loin, quoiqu'il en soit. Et elle aimait la souffrance, dans la moindre de ses manifestations. Elle avait croisé un borgne, en fin de journée, un type qui semblait connaître le meneur. Elle avait mentalement noté son signalement. Lui pourrait la mener à cet homme qui, par sa seule douleur, arrivait à greffer à lui autant de scélérats, dans un acte qui ressemblait fort à un suicide en règle. Oui, elle voulait le voir. Approcher la furie vengeresse qui l'animait, aux dires des chuchotis de taverne. Voir un homme aux abois, se jeter corps et âme contre un mur qu'il savait impossible à briser, mais s'en moquait éperdument, en murmurant le nom d'une femme entre ses dents serrées.

Apolonie, elle s'appelait.

Enfin, il parait. Avec les rumeurs, on n'est jamais vraiment sûr.
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)