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[RP Fermé] - II . A une Passante.

Maud
Un porc, y a pas d'autres mots..

Rien à voir avec les gentils cochons que Maud saignait pour faire du boudin. Un porc les a rejetées elle et la reyne si fragile si démunie à l'intérieur du carrosse. Prise en sandwich avec une broche qui perce la coque comme un boucher troue la viande pour en exprimer le jus.

Une broche folle, maniée par celui dont elle a perçu le visage un court instant... la furie brune est de nouveau rentrée . Furie que Maud pique de son bâton comme elle le peut.

Un délire de bras et de jambes et la Reyne.;


Touche pas à la Reyne!!!!!!!!!! Pourriture ! Vermine!

Et d'essayer de dégager la reyne de l'étau féminin.. Elle mord au sang.. tire les cheveux mais rien n'y fait. Elle est possédée par le malin .

La sueur lui pique les yeux...elle en pleurerait...

Majestééééééééé! Battez-vouuuuuuus! Battez-vo....

Mais la royauté a baissé les bras, l'esprit, comme résignée. Un mot que la petite paysanne n'a pas appris.
Un cri de rage et d'impuissance coupé par le jugement dernier qui descend du toit. Ne sentant plus rien que la fureur, elle le pique du bout de son bâton cassé:


Je vais te saigner, porc que tu es!

Ca ne servait plus à rien.. un coup habile la chopa au bas de la nuque. La petite Maud ne verrait pas l'infâmie de sa reyne traînée et pendue.
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Amory
Un siècle ou un jour ? C'est la même chose. Atteindre le but, voilà ce qui compte ! [Imre Madàch]


[Quand l’impuissance règne en maitre…]



Il semble que ça bouge et ça se bat là-bas au fond de cette ligne droite. Des bribes de cris, lui semblent venir, mais avec le bruit des sabots martelant le sol, il ne comprend rien. Il jette un regard à Kalimalice et voit autant d’impuissance sur son visage.

Avancer sans savoir si cette course folle va servir à quoi que ce soit. Avoir l’impression que son cœur va se rompre, sentir sa monture défaillir à être trop sollicitée. L’impuissance de ne pas pouvoir aller plus vite. Envie de hurler, hurler pour arrêter le temps. Stopper la scène qui se joue là au fond de cette maudite ligne droite interminable.



Interminable ligne droite qui permet de tout voir mais de n’intervenir que trop tard. Le cœur d’une Reine s’en est allé par une belle journée d’été. Il en fera des cauchemars. Si jamais… Et oui, si ils n’avaient pas trainé dans Paris, si ils avaient eu la chance d’arriver ne serait ce que cinq minutes plus tôt dans cette maudite ligne droite. Si ce gros Serge avait réussit à grimper plus vite sur son cheval…. Si si si….. Avec des si on refaisait le monde. Là, le royaume de France venait de perdre sa Reine, c’est un peuple qui pleure.



Non ils n’avaient pas eu la chance de.
Ils étaient arrivés trop tard, juste le temps de prendre part à une bataille terminée, le drame noué. Toute la rage accumulée qui d’un coup se déverse sur les assassins de sa Majesté.



[Lieu du drame]

Ils approchent montés sur leur monture. Ils déboulent et là, l’horreur. Un homme est en train de pendre la Reine. Amory, se croit dans un cauchemar. Il va se réveiller, c’est sur, il va se réveiller. Qui peut être assez monstrueux pour traiter ainsi la représentante d’Aristote.
Il hurle « Oh mon Dieu, mon dieu!!! » mais son cri se perd dans le brouhaha des sabots martelant le sol.
Ils sont à destination, enfin ils sont sur le lieu du drame. Tout n’est que chaos, cela tient du mauvais scénario.
 
Une odeur de sang, du rouge partout. Le spectacle démontre la violence de l'assaut. Amory descend de son cheval et ne peut que constater les dégâts et le drame qui s'est joué en ce maudit jour de Juillet 1459 qui voit la France Orpheline de sa Reine. La Reine qui se trouve là, pendue devant leur yeux. Avec sa hanche, il ne peut pas monter sur le carrosse et ordonne à Fil la plus leste du lot de s’y coller. Il aurait aimé épargner la jeune femme sachant sa fragilité. Mais l’heure n’est pas à la lamentation ni à la considération, l’heure n’est pas celle du deuil, mais celle de la vengeance.

Il regarde autour de lui. L’homme n’est plus sur le toit, il a du filer. Il fait le tour avec son cheval et voit le spectacle immonde devant ses pieds.

Un garde avec un carreau entre les deux yeux, un avec le nez éclaté jusqu'au cerveau, un autre avec la gorge tranchée. Il ne sait plus où donner de la tête quand son regard se tourne vers le cocher qui est placardé par un carreau par la bouche sur son siège.



"Serge aidez les blessés si il y en a."




Il voit alors la Capitaine de la Garde Royale Stéphandra qui a pris une blessure sanguinolente à l'épaule, elle essaye quand même de ferrailler. Elle a l'air complètement décontenancée. On dirait... Une folle. Son regard parait perdu. On voit qu'elle s'est battue, elle a lutté, elle a du faire tout ce qu'elle pouvait. Il voit dans son regard toute l'impuissance qu'il voit aussi dans ceux du guet. Arrivés trop tard, trop tard.

Il est complètement paumé le second du guet, choqué par l'horreur de la scène. Pourtant il a son épée à la main et là, toute la rage qu'il a éprouvé tout au long de la chevauchée refait surface. Après le désolement voici venu le temps de venger sa Majesté.


Il voit la Sadnezz, il l'a croisée plusieurs fois à la cour des miracles. Il ne l'a jamais appréciée. Elle était dans tous les mauvais coups mais jamais ils n'ont réussit à accumuler les preuves suffisantes pour la faire tomber. Bien trop intelligente cette bougresse. Il s'approche d'elle en courant, et s'acharne à coups de pied. Elle est déjà en sang. Il se calme, il ne veut pas l'achever, il veut la voir brûler, oui bruler ou se pendre au gibet de Mont Faucon.

Il n'a pas le temps de contempler gisant dans son sang cette saleté. Il n'a qu'une envie quand même c'est de l'achever. Il va de nouveau s'acharner sur elle, quand son complice se rue sur lui. S'engage alors une bagarre arbitrée par la haine que les deux hommes peuvent éprouver à cet instant. Il éprouve une rage froide, la même que sur les champs de bataille lorsqu’il est en croisade. Cette rage qui l’a toujours fait revenir entier. Lui si gentil, si posé, n’a plus qu’une idée, trucider cet homme. Cet assassin. Il lui assène plusieurs coups de genoux. Il ne faut pas le tuer, non, il ne faut pas. Il faut qu’il soit jugé, torturé pour ce qu’il a fait.

Il se débarrasse de son épée , puis se jette sur son adversaire dont il enserre le cou.
Il a la vie de cette ordure entre ses mains, il plonge son regard froid dans le sien et y voit de la folie. La même folie meurtrière que cet homme doit voir dans les yeux du Duc de Jouarre. Pourtant , pourtant après lui avoir assainé un coup de genoux magistral dans les parties, il le laisse tomber à terre.
Un dernier coup sec derrière la nuque afin de l’immobiliser pour un moment.
 
Il s'approche de la dépouille de la Reine elle est morte. Il prend sa main dans la sienne. Il espérait encore entendre un faible battement, mais rien. C'est bien un corps sans vie. Sa Majesté s'en est allée.
Le miracle n’aura pas lieu. Ils avaient toujours fait leur devoir, il avait toujours été fier de servir le Guet. Mais là, il éprouvait de la honte. La honte de ne pas être arrivé à temps.

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Fildais
[Ici et maintenant… à l’heure des adieux]


« L'ennemi poursuit mon âme,
Comme il foule la terre où je puise la vie,
Il me fait loger dans les ténèbres de ceux qui ont mécru,
Et qui sont morts depuis longtemps. »*


Dans la tête ouatée de folie, les idées se replacent comme autant de pièces de puzzle disséminés par son assuétude. Avec diligence, reviennent les bribes de souvenir.
Le Serge vantard qui sourire en coin annonçait le retour secret de la Reyne.
Kalimalice qui forme une petite équipée pour l’accueillir comme il se doit.
Le départ…

A présent, la carcasse fine se couche presque sur l’animal au flan brûlant et nerveux, ne faisant qu’une seule entité pour grappiller encore quelques fichues secondes à Chronos qui déroule inexorablement le fil du temps en toute ignorance de ce qui se trame.

Le sang bat les temps, et la toquante dans sa cage explose sous l’impulsion de l’adrénaline.
Cette ligne droite semble interminable et au cours de la cavalcade, les détails se font plus précis, plus macabres aussi.
Des chevaux errent, orphelins de cavaliers, paniqués et hennissants.
Les prunelles s’affolent sur ce décor d’apocalypse, Fildaïs ne peut pas croire à ce qu’elle voit.
Tout ceci est impossible, tout ceci n’est que le résultat d’un cerveau malade détruit par la démence et la thériaque, tout ceci n’est qu’un mirage fou.
Le carrosse est là, éventré, ses viscères de soieries chatoyant sous ce soleil impudique sont mêlés de désordre et de sang insolent.
Qui osent mourir sans elle !

Les pâles azurines se heurtent à un corps par terre, connu d’elle, Anthoyne, l’affolement se lit sur son visage et le regard poursuit sa route, capturant des images au hasard, un jeune homme au crâne éclaté, un chat blanc apeuré dans les fourrées, un cheval agonisant.
Quelque chose cloche, les sourcils d’or se froncent.

Par l’ouverture du carrosse, une étrange silhouette comme flottante, les pieds ne touchant plus terre.
C’est la Reyne.
Sa Reyne
Un bruit sourd tape dans son écoutille, elle n’entend pas les paroles d’Amory, ni aucun autre son n’arrive à pénétrer ce crâne, la nausée lui monte dans la gorge et à grande peine la Compostelle retient son flot de bile qui ne demande qu’à se déverser.
La lippe tremble sous le choc. Aucune parole ne peut en sortir.

Pendue ! Comme une crapule de brigand, comme les bouffons qui ne font plus rire.
Pendue !
Son mode d’exécution par prédilection mais si indigne pour son rang, pour sa qualité… pour une Reyne
Comment ont-ils osé !

Le tas d’os de la Compostelle frissonne tout entier sous cette rage désespérée, l’épée qu’elle a sorti plus tôt est lâchée, tombe au sol dans un bruit mat.
La jeune femme ne prend pas le temps de descendre de son cheval, elle l’approche du coche, s’y agrippe et grimpe comme elle peut… s’y raccroche de toutes ses forces pour enfin se hisser sur ce qui reste de toit qui n’est plus qu’une ouverture béante… comme une sorte d’ultime prière à Dieu…
la vie est peut-être encore là.

Non il est trop tard déjà, l’éclat de Son regard est déjà saisi par la mort, le ciel s’est perdu dans les méandres vitreux et bleutés de ses iris royaux.
La main hyaline de la blonde glisse sur les paupières, les fermant, elle ne peut supporter ces yeux vides de vie, preuve de leur faille.
Lentement, Fildaïs se penche et dépose un dernier baiser sur son front de cette exquise douceur maternelle.


Vous étiez aimé ma Reyne, ne l’oubliez pas maintenant à l’heure de votre départ.
-Pis vous auriez pu nous attendre aussi… avant de partir. On voulait toutes venir avec vous…
-Hééé nan pas moi…


Elle est encore belle, Béatritz, on dirait un ange prêt à l’envol…
Les sanglots invisibles l’achèvent alors que la lame de la dague tranche l’étoffe du rideau, ce qui devait servir à la protéger de la vue des communs l’avait tué.
Pendant que les autres s’attèlent avec les assassins, la Citadelle d’Ivoire ploie à sa tâche, ramenant un bras contre la poitrine de Béatritz pour en ralentir la descente à l’intérieur du coche. En dedans, des mains l’attrapent, escortant la régnante dans sa chute.

Elle, elle reste perchée, prostrée un instant avant de dérouler son corps et de redescendre de ses hauteurs, son épée est récupérée et mise à son flan et d’un pas assuré se dirige vers une âme en détresse.
Elle s’accroupit et glisse ses mains fines sur une fourrure soyeuse et blanche, le chat de la Reyne et le garde blotti contre elle en l’apaisant de douces caresses.


-Ayé chat sauvé !
-Hum c’était pas Anthoyne qu’on devait aller voir ?
-Ah oui mardeuh ! J’me disais bien que j’oubliais un truc


Et de se précipiter vers le garde royal assommé.


*Prière de l’Invincible (dogme de l’aritotélicisme réformée)

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En deuil ! Ouais ça change pas beaucoup de d'habitude...[En rouge : ses voix pensionnaires dans sa tête...]
Kalimalice
[Elle avait dit plus vite mais c'était trop tard]

Pratiquement debout sur sa monture, hurlant à ses guetteurs

PLUS VITE ...PLUS VITE....

Elle se croyait dans ce rêve ou on doit courir vite et que l'on avance au ralenti .Et finalement on se retrouve rattrapée et on tombe dans un immense trou Noir.

Là, lus rien n'était noir mais rouge, rouge sang, celui de Stephandra qui s'écroulait essayant vainement de donner de la lame.
Le carrosse ressemblait à une souricière, les femmes à l'intérieur prises au piège .Une accrochée à l’autre.
La d'Austrasie ne savait plus qui était qui. .

Ce qu'elle savait c'est qu'il était trop tard .Trop tard pour sauver la Reyne .
Elle qui voulait s’en faire connaitre et apprécier, n'aura même pas eu le temps de lui parler .Il était trop tard.


Elle gisait la au beau milieu du bois
Et la ou battait son cœur
Le soleil gentiment dessinait comme une fleur
Comme un gentil coquelicot
Mais, sur le corsage blanc
Juste à la place du coeur
Y'avait trois gouttes de sang
Qui faisaient comme une fleur


La scène est insoutenable. Elle regarde Amory complètement abasourdi devant son impuissance

Oui il était trop tard .Mais pas trop tard pour poursuivre les assassins. Le rouge étincèle a ses yeux mais il lui reste encore un peu de réflexion devant l’horreur alors qu’Amory prend les commandes intimant à Fildais de s’occuper de la Reyne,de la décrocher du toit du carrosse .Au serge d’aider les blessés.Et lui de se démener entre une femme et son complice

La voila qui en voit un qui s’échappe. Alors au lieu de sauter à terre dans la mêlée sanguinaire .La voila qui part à la poursuite, espérant attraper l’infâme pourriture et le mener droit dans les geôles du châtelet. Se faire un plaisir de le torturer et le supplicier en place publique.
Elle a beau chevaucher à toute allure dans le bois .Soudain elle ne le voit plus elle a perdu sa trace.
Les badauds qui avaient assisté à la scène lui montrer le chemin.

Rien à faire , non rien à faire.

C’était l’échec pour la prévôt partie toute pimpante et guillerette voulant rencontrer la Reyne .Pour l’avoir rencontrée, elle l’avait rencontrer dans le plus macabre de son destin


( extrait de comme un petit coquelicot de Mouloudji)
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--L_araignee..


    « J'ai craché ma colère pour emporter
    les vaisseaux des guerriers par- delà les vallées.
    J'ai étouffé ma peine et j'ai hurlé
    dans les voiles déchirées.
    L'âme des guerriers s'est envolée
    dans mes soupir glacés. »

    Thorgal – La mémoire des vivants


Ils pourraient rester là. Par-dessus la chevelure de la Corleone, il voit le corps que Finn hisse. C’est sordide d’en arriver à pendre comme une criminelle, la représentation de la justice dans le Royaume. C’est sordide et jouissif. Il s’en repaît comme certains aiment à voir les prostitués donner leur corps, lui prend du plaisir à voir cette reine donner sa vie. C’est si simple de tuer une reine finalement. Doucement, les bras s’écartent d’elle, l’unique, et il se redresse pour tenter de juger de la scène avant que de constater que l’Irlandais est entrain de se barrer. Un geste de la tête, le verra-t-il ou pas ? Tant pis, il rejoint déjà le corps royal pour le contempler un instant. Est-ce si dur d’être reine ? Est-ce si dur qu’on en oublie les dernières volontés d’une mourante, qu’on les foule aux pieds comme un joli velours. C’est là tout le fondement de sa haine pour cette femme, des promesses bafouées jusqu’aux confins d’un caveau bourguignon, mais n’est-ce pas suffisant ?

Quitter le monde des morts pour les vivants, il voulait retrouver un morceau de tissu pour pouvoir panser la blessure de la Belladone, il voulait.. Mais le galop s’approche qui lui rappelle que maintenant ou plus tard. Maintenant ou plus tard, Roland ? Quand les bottes du lieutenant du guet viennent rencontrer le corps de son unique, la réponse ne fait plus aucun doute. Plus tard.

Plus tard pour qu’elle vive. Pas de cris, pas de hurlement. La haine. Pure, brute, animale qui se déverse contre le Duc de Jouarre. Pourquoi crier ? Pourquoi perdre de l’énergie ? Il n’a jamais été doué au corps à corps, et pourtant, la haine de la voir souffrir plus qu’il n’en faut par la main d’un homme qui n’est pas lui, qui n’est plus lui. Le tuer, voilà tout ce qui compte, mais dans le regard de l’autre, il y a la même envie qui lui arrache un sourire en coin quand les mains viennent se resserrer autour de son cou. Corde sensible, la voix sifflante se tait tandis qu’il halète, et qu’il croit mourir quand une douleur irradiante vient le prendre dans le bas ventre avant de se diffuser dans tout le corps. Lâche..

Et elle, à côté.. Qu’ils les amènent à deux. Qu’elle ne reste pas seule.


    Mais quand viendra enfin la nuit des temps, restera-t-il un seul combattant ?
    Il n'y aura plus que l'eau et le vent pour célébrer la mémoire des vivants..
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--Sadnezz.


Elle, elle se laisse faire. Le corps a dit non. Il est têtu. Elle a entendu les cris se rapprocher, et les sabots claquer sur le chemin. Ils ont de la compagnie, une compagnie qui les prend de court, qui accoure. Elle se laisse faire. Battue, mais pas abattue. Tant qu'il y a de la vie...

Dans la poussière Roland est tombé, tout près d'elle. Et ses paupières mi closes se sont plissées d'empathie. L'empathie, une vertu qu'elle sollicitait peu... Mais pour lui ce n'était pas la même histoire. D'ailleurs l'histoire virait tragique, des uniformes avaient envahi l'endroit et ces tenues presque bigarrées lui rappelèrent les vitraux des grandes églises que l'on regarde avec désespoir lorsque tout parait perdu.

Son rire s'est éteint sous les coups, car ils ont la victoire humble alors que les braves soldats ont l'échec difficile. Finn doit être quelque part, sous le pied vengeur d'un des sbires. Croit-elle. C'est beau la Camarde.

Et maintenant? L'issue est sombre, l'escape s'annonce compliquée. Ce n'est pas la détrousse des grands chemins, c'est l'assassinat de Béatrice première. Aux grands Crimes les grands châtiments... Tant que c'est avec lui. Pour être un ultime coup, il semble que ce soit un véritable ultime coup. Belladone se signe.

____________________
Amory
1861 - (Fin de la Mort) Baudelaire
Sous une lumière blafarde
Court, danse et se tord sans raison
La Vie, impudente et criarde.
Aussi, sitôt qu'à l'horizon

La nuit voluptueuse monte,
Apaisant tout, même la faim,
Effaçant tout, même la honte,
Le Poète se dit: "Enfin!

Mon esprit, comme mes vertèbres,
Invoque ardemment le repos;
Le cœur plein de songes funèbres,

Je vais me coucher sur le dos
Et me rouler dans vos rideaux,
O rafraîchissantes ténèbres!"



Tout semble finit, après la pluie le beau temps. Non le beau temps s’en est allé. Le Royaume est en deuil, en deuil de sa Reyne.

Il faut pourtant prendre les choses en main. Amory regarde Kalimalice qui à l’air tout autant affecté que lui. Le devoir, leur devoir est de ramener maintenant la dépouille de sa Majesté mais aussi les blessés.Ils seront tous marqués à jamais, mais pourtant il faut avancer. Il faut que la dépouille de la Reyne reçoive l'honneur du à son rang.

"Kali, il faudrait organiser le retour sur Paris. Il est temps."

La chef du guet ordonne alors au Serge d’aller au bourg le plus proche chercher une charrette, des cordes et des draps. L’homme qui d’habitue n’est pas vaillant, y met la de la bonne volonté. Le drame semble l’avoir touché lui aussi, au point ou il ne louche sur aucune femme en ce jour funeste.

Il part au plus vite. Pendant ce temps, les trois membres du guet s’actives auprès des blessés.

Amory ferme les yeux des gardes morts. Puis il s’approche de la dépouille de la Reyne. Il se met à genoux et la regarde une dernière fois. Elle a déjà les yeux fermés et ça l'arrange il n'aura pas le souvenir de voir son regard sans vie.


Il leur reste bien quatre petites heures de route pour rentrer. Le serge ne tarde pas pour une fois il a fait dans le rapide. Il est accompagné d’un paysan qui descend de sa chariote et tien son chapeau à la main. L’homme regarde en tout sens la scène du drame, puis il se signe.

Il ne faut pas se laisser aller à la peine ni aux lamentations ni à l'accablement de la situation. Il faut se ressaisir, l'heure d'agir, d'assumer est la. l'heure de la peine et du recueillement viendra plus tard.


"Allez nous devons installer sa majesté dans son carrosse."

Le guet installe un des draps et y dépose avec tout le respect qu’il se doit la dépouille de sa Majesté. Il lui croise les bras sur la poitrine puis la recouvre une nouvelle fois d’un autre drap.


Serge et Amory charge les corps des morts. Ils les recouvrent la aussi d’un drap. Puis tous les deux se charge de ficeler les deux prisonniers qui doucement sont en train de retrouver leur esprit.

Un bon coup de pied à chacun. Le Duc de Jouarre éprouve de plus en plus de haine pour eux. Il se fait violence pour ne pas les tuer.

Les deux femmes du guet, aide maintenant les blessés à monter. Il y a les dames qui accompagnaient la Reine, puis les rescapés des gardes Royaux.

Serge l’aide à charger la Corleone sur le cheval de Kali. Elle est ficelée et se retrouve à plat ventre. Elle ne pourra pas tenter de se sauver.

Amory prendra de la même façon sur son cheval, l’homme dont il ignore le nom.


La le second du guet est inquiet. Un des assaillants s’est sauvé et il a peur qu’il ne revienne avec du renfort pour libérer ses deux acolytes.


"Pressons, pressons, le fuyard peut revenir avec des renforts. Il nous faut rentrer à paris au plus vite. Serge attacher votre monture au carrosse et prenez en les rennes."

Ils font passer Kalimalice en premier, suivit du carrosse et de Fildais derrière celui-ci. La charrette des blessés suivra en dernier.
Lui fera la navette entre les voitures. Il a besoin de bouger, sinon il va devenir fou.

Le convoie prend la route. Ils reprennent cette interminable ligne droite. Il ne la gardera pas dans son cœur. Le silence est le maitre mot du retour. Ils sont sur leur garde on ne sait jamais. Mais ils sont tous très accablés. Ils s’étaient fait une joie d’escorter la Reyne, mais la il n’escorte que sa dépouille.


Funeste cortège que voit passer le peuple de Paris sans savoir que c'est la dépouille de leur Reyne qui se trouve dans le carrosse Royal. Têtes baissées, épaules affaissées,les chevaux aux pas, le guet à piètre figure. Leur état est à l'image du drame qu'ils ont vaicu.


Tous éprouve une grande peine et colère. La route se fait, ils n’ont pas le choix. Les voila maintenant proche du Châtelet, ou ils se rendent directement. Kalimalice quand a elle va prévenir la GMF, du drame qui s’est joué en cette horrible journée de juillet 1459.



L'heure des prières et du recueillement est venue, Paris en deuil, le Royaume unis pour accompagner sa Majesté dans sa dernière demeure.


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--Dotch.


[Dans le bureau du GMF]

Le Grand Maître de France était dans son bureau, entrain de se pencher sur les différents rapports qu'elle avait reçu d'ici et là concernant notamment toute cette affaire qui tournait autour du Berry.

Les journées étaient longues et les nuits courtes, traits du visage tirés, la blonde peinait à rester éveillée en ce milieu d'après midi. Pour se maintenir éveillée, elle faisait les cents pas dans son bureau de Grand Maître de France, buvait des jus de fruits pressés lui redonnant de l'énergie au moins temporairement... Elle n'avait pas encore la solution magique. Une chance encore qu'annonce était parvenue de Sa Majesté la Reine disant qu'une dauphine était nommée. Elle aurait au moins un appuis avec qui elle pourrait partager tout cela.

Assise devant son bureau dans un desordre absolu emplit de parchemin, de carte et autres documents tout aussi importants que les autres, d'Armentières réfléchissait encore et encore... Sa longue méditation fut interrompue lorsqu'on frappa à la porte. C'est sur un ton blasé d'être encore dérangée qu'elle répondit :


Oui ! Entrez !

Un officiel qui se présentait à elle qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve. Littéralement elle le dévisagea, elle qui habituellement était si à l'écoute des personnes venant la solliciter elle n'en avait nullement le temps aujourd'hui. Elle prit les devants

Si c'est pour une plainte, ou pour que je signe ou scelle un document qui n'aurait pas d'importance suprême, je vous invite à revenir plus tard, je n'ai que peu de temps à vous consacrer de suite.

L'homme semblait un peu surpris de la réaction de la Grand Maître de France -il y a de quoi entre nous, mais c'est vrai à la fin toujours dérangée pour rien c'est usant -. Il prit néanmoins la parole.

Mais votre Seigneurie... c'est que le guet royal, Dame Kalimalice m'a fait mender pour que je vienne vous chercher de toute urgence.

Autour de la blonde d'être interloquée et de se demander ce que pouvait bien lui vouloir le guet royal, qu'elle ne connaissait que de nom pour avoir arbitrer quelques joutes où son nom apparaissait.

Qu'y a t'il de si urgent ? Paris aurait-elle brûlée ? Serait-elle assiégée ?

Rien de tout cela votre Seigneurie, elle ne m'a pas dit ce qu'il en était, mais au ton de sa voix je dirai que c'est vraiment important.

Large soupire, elle espérait que le guet royal la faisait déplacer pour une fort bonne raison, sinon elle allait se rappeler de son nom, foi de Cassel. La blonde se leva de son siège abandonnant parchemin et plume sur son bureau.

Bien alors allons-y !

Laissant l'homme passer devant elle, la Duchesse de Saint Florentin referma son bureau avant de ne le suivre jusqu'au guet Royal.

[Arrivée près du guet royal]

Une certaine agitation régnait par ici, elle n'avait pas la moindre idée du pourquoi du comment, cela ne la rassurait pas pour autant.

A l'invitation de suivre le guet Royal, Dotch la suivit. Elle lui montra un corps inerte sans vie recouvert d'un linceul. Et ? Qu'est ce qu'elle faisait là devant ce corps ? Elle fut emparée d'un vent de panique. Etait-ce son mari, ou pire un de ses enfants ? L'impatience la gagnait, l'anxiété également.

L'attente se faisait, de quelques secondes elle était soit, cela lui paru pour autant une éternité. Le Guet royal retira le linge recouvrant le corps. Et là stupeur, la Pair de France resta figée de marbre. Non elle n'en croyait pas ses yeux, ce ne pouvait pas être ça... Elle s'avança d'un pas très lent vers le corps comme pour s'assurer réellement que sa vue ne l'avait pas trompée.

Elle avait bien vu ce qu'elle avait vu, le corps de Sa Majesté la Reine inerte sans vie. Ce n'était pas possible, elle devait revenir au Louvre reprendre petit à petit sa vie après sa convalescence, elle l'avait annoncé d'elle même. Le réflexe qu'eut la Vicomtesse de Cassel fut de se signer.


Par Aristote, ce n'est pas possible !

Elle reposa un instant son regard sur le corps de Sa Majesté, avant de le reposer sur le guet royal.

Mon dieu, que s'est-il passé ? Qui a fait ça ?

Consternée, abasourdie, il n'y avait pas de mot, cette funeste nouvelle était une catastrophe pour le Royaume, la Comtesse s'était mis à espérer le retour du monarque.

Que les vils personnages qui ont fait cela soient exécutés, en place publique dès qu'ils seront attrapés, pendus par les pieds, écartelés peu me chaut !

Impossible de garder son calme, réfléchir bien et vite... Dans l'ordre, courir boire un verre,... non ça ce n'était pas important, donc on reprend... trouver un bureau de scribe pour y préparer un document, officiel signé de sa main, annonçant la triste nouvelle... et après on verra...

Faites prévenir le Grand Chambellan de France, Dame Agnès de Carpadant ou une personne de son officie. Je vais faire parvenir de ce pas annonce.

Quelques heures auparavant la Comtesse avait fait nommer le nouveau chambellan de France. La Comtesse alla rejoindre un bureau de scribe pour écrire l'annonce attestant de la mort de la Reyne.

Citation:
De Nous Dotch de Cassel, Grand Maître de France,
A vous, Icie de Plantagenest, Dauphine & Régente de France,

A tous ceux, qui le présent écrit liront ou se feront lire,

Salut.

En ce funeste jour, nous devons faire parvenir à tous les sujets du Royaume de France, que Sa Majesté la Reine, Béatrice de Castelmaure-Frayner, a péri sous les coups de brigands assassins.

De retour pour le Louvre, son corps a été retrouvé inerte, sans vie sur la route menant de Fontainebleau à la Capitale. Nous avons pu constaté de nos propres yeux à Paris, cette tragique nouvelle.

Son corps sans vie sera ramené au Louvre,

Nous demandons à l'office du Grand Chambellan de France, de s'occuper de l'organisation des funérailles.

Nous demandons à la Grande Prévôté de France, d'interroger au plus vite les deux individus qui ont été arrêtés non loin du déroulement de cette horrible scène.

Faict à Paris, le neuvième jour du septième mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.

Signé et scellé de notre main,




Dotch de Cassel,
Grand Maître de France.

_________
Kalimalice
Bredouille elle revenait de sa poursuite, de sa chasse au tueur .Trempée de sueur du galop, essoufflée .Elle mit pieds à terre prés d’Amory .

"Kali, il faudrait organiser le retour sur Paris. Il est temps."


Oui, oui ……….dit elle mais pas trop là la kali que se passe t il .Ces morts la toucheraient ils plus que ceux d’un champ de bataille à croire que oui.

L’ordre fut donner à Serge, et la prévôt mit espoir que pour une fois celui-ci se surpasse.
L’homme s’exécute et part s’en rechigner à la recherche des matériaux demandés.

Elle regarde autour elle, reconnait au passage quelques garde royaux morts.
Puis tous comme Armory s’approche de la Reyne .
Pourquoi tant de haine .Elle ne se l’explique pas .Elle la regarde puis la salue et lui murmure


Au revoir madame, bon voyage pour l’au-delà, si au-delà il y a.


De sa main, elle caresse la sienne .Une main sans gant que l’homme avait emmené comme un trophée.
Puis s’exécute afin de la remettre dans le carrosse. Une fois le drap déposé .Elle prit délicatement entre ses bras le corps de la souveraine, corps que la maladie avait allégé.


Puis elle regarde les deux hommes du guet chargés les autres corps, les recouvrir de ce drap qui une fois déposer sur les têtes signifie que la mort les a pris.
Puis elle les regarde enchainer les deux infâmes, minables, pourriture ………….elle n’a pas de mots tant sa haine et sa colère gronde.

Lorsqu’il charge la Corleone sur sa monture .Elle ne peut se retenir de prendre la tignasse de la tueuse. , lui tordre un peu la tête afin qu’elle l’entende .S’abaissant sur le dos de sa prisonnière, afin d’avoir la bouche tout contre son oreille .Elle lui murmura


Tu n’en rechaperas pas cette fois .Je te donne ma parole que justice sera faite et ce crime ne restera pas impuni .Je demanderai à ton jugement, sceances de torture .Puis la mort un mort lente qui te fasse souffrir.
Mais le moment n’est pas encore venue rentrons à Paris.


Enfin le convoi arrive au Chatelet .La d’Austrasie s’en va prévenir la Grand Maitre de France..Voulant rapidement se débarrasser de son paquet .Elle laissa ses consignes à un garde de l’entrée.

Et reparti au plus vite au Chatelet, il était temps de coller les assassins dans des geôles .et mettre le corps des gardes royaux et de la Reyne dans une pièce convenable.

La grand maitre de France arriva et kali ne la connaissait pas .Décidément c’était le jour des grand rencontre mais pas au bon moment, pas a la bonne heure et surtout pas aux mondanités.
Elle ne dit rien à la femme se contentant de montrer le corps recouvert d’un drap ,puis elle souleva celui-ci laissant apparaitre le visage livide de Beatrice de Castelmaure .

Kali lu sur le visage de la femme, la consternation, la désolation .Il ne pouvait en être autrement .Senti un moment l’hésitation de la Duchesse de Saint Florentin.............

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Dotch
[Assise au bureau du scribe]

Annonce faite pour annoncer la funeste nouvelle, la De Cassel, avait donné le parchemin à un serviteur pour qu'il fasse faire une copie et aille en donner une à la Dauphine de France et l'autre au Premier Secrétaire d'Etat. La Duchesse réfléchit quelques instants, elle avait une autre lettre à écrire, nullement officielle. Mais elle devait le faire, écrire à la gouvernante des enfants de la Reine.

Peut être n'avait-elle pas le courage d'écrire elle même aux enfants, mais elle jugea n'être pas la personne la plus à même pour la faire. Ainsi elle prit sa plume et commença à composer... chose inhabituelle chez d'Armentières elle écrivit à la première personne du singulier...


Citation:
A vous Cloé, Gouvernante des enfants de Sa Majesté,

C'est le coeur lourd, que je prends ma plume pour vous annoncer bien triste nouvelles.

Je ne connais pas les enfants de Sa Majesté et il serait mal venu pour une étrangère d'annoncer le décès aux deux princes, la mort de leur bien aimée mère.

Je sais à quel point pour des enfants il peut être douloureux d'apprendre la mort de ses parents, ainsi j'espère que vous pourrez trouver les mots justes pour leur annoncer cette funeste nouvelle au combien horrible.

Sa Majesté est morte dans des circonstances affreuses, poignardée puis étranglée. Les vils personnages qui ont fait cela ont été arrêtés et je peux vous assurez que je veillerai que les sanctions les plus sévères seront appliquées.

Je me devais de vous prévenir, ayant moi-même constaté le décès de la Reine, et j'en suis désolée.

Puisse le Très Haut l'accompagner dans l'au-delà,
Puisse le Très Haut protéger ses enfants,

Faict à Paris, le neuvième jour du septième mois de l'An de Grâce Mil Quatre Cent Cinquante Neuf.

Dotch de Cassel,


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--Serge_en_garce


[Dernière ligne droite avant la fin...]


Et dire que ça devait être une journée radieuse où ce brave Serge allait enfin pouvoir briller au devant de celle qui accaparait chaque nuit ses rêves… Kalimalice, sa cheffe, déité incontestée…
Instant de flottement où l’épaisse lippe du gros balourd s’entrouvre dans un air béat et foncièrement très niais.

Et ben non ! Fallait toujours que les Grands de ce monde fassent leurs intéressants.
Non mais quelle idée elle a eu la Reyne de se faire assassiner maintenant. Juste au moment où il touchait au but avec sa cheffe, Sa Majesté n’aurait pas pu attendre qu’ils aient fini de l’escorter, non ?
Elle n’aurait pas pu s’étouffer avec un grain de raisin ? Se faire empoisonner lors de son grand banquet de retour ? Ben non, fallait qu’la Béa, elle empiète sur son temps de séduction à LUI !

Pis c’est qu’elle l’avait fait courir, notre grand dadet du guet, chercher –ci, chercher ça… bon les quelques piécettes que le ventripotent personnage avait discrètement subtilisé dans les poches des gardes morts agiraient pour son dédommagement.
Ben quoi ! Ils sont morts de toute façon, z’en ont plus besoin… lui, oui ! Pour du bon vin gouleyant.



[Au Châtelet]


Sa déesse est repartie avec la dépouille royale -franchement il y en a que pour Elle !- sous son regard de bovidé trépané tandis que lui reste coincé avec le vieux grincheux d’Amory.
Sa trogne se barre d’une petite moue contrariée mais qui s’estompe rapidement à l’arrivée des autres gardes du Châtelet rappliquant en courant pour prêter main forte.

Sans précaution, ils descendent les deux monstres -qui lui ont gâché sa promenade romantique avec la douce prévôt de Paris, on vous le rappelle- des montures et leurs carcasses viennent s’écraser lourdement au sol.
Des bras s’en saisissent et sans ménagement les bousculent, les traînent dans les couloirs étroits et humides.
Une dernière bourrade bien brutale du Serge et des ses acolytes pour faire basculer sans grâce l’arachnide et la belladone dans un cachot sombres dont les murs suintent des souffrances passées.

Bientôt l’heure de poser des questions.
Bientôt l’heure de passer à LA question


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M.
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