--Scopolie
Vous avez gagné un doonuts.
Je l'observe froidement s'agenouiller devant moi, songeant à ce que je vais lui faire subir. Quoi qu'elle ait pu faire, sa pénitence ne se résumera pas à donner aux pauvres et à aller à la messe. Peut-être que je lui demanderais de partir en pèlerinage très loin, ce qui me permettra de loger ici autant de temps qu'il le faudra. Je vais peut-être même l'envoyer cueillir un bouquet de fleur sous l'orage. A moins que je ne lui fasse dépecer un lapin et le cuisiner. Ou alors, je l'empêche de manger durant plusieurs jours. Je passe ma main sur la bosse ouverte de mon front et lui fait signe que ce n'est pas grave, qu'elle peut se confesser. Voir mon sang sur le bout de mes doigts ne fait que me donner envie de faire couler le sien.
Une soupe empoisonnée ?...
Si elle ne s'était pas empressé d'ajouter à qui elle l'avait servi, j'aurais sûrement tourner de lil. J'espère que ma mort, elle, sera imprévue et immédiate, que je n'aurais pas le temps de me rendre compte que je ne suis plus en vie. Pourquoi pas mourir de vieillesse dans un lit confortable ? D'autres veulent mourir dignement, et ce sont souvent eux qui meurent les premiers. Au final, peu importe comment on meurt, ce qui compte, c'est comment on a vécu. Et moi, j'aurais vécu longtemps, et j'aurais fait du tort à plus d'une femme parce que leur simple existence pousse au vice.
Z'êtes entrain de me dire que vous êtes indirectement responsable de la mort de votre mari censé être en Croisade ?
Un autre aurait été choqué, moi je le suis juste un peu. L'habit ne fait pas le curé, je devrais pourtant le savoir. A la Cour des Miracles, il n'est surprenant de voir les orphelins racketter les ivrognes avec un coutelas, alors une femme aux traits si doux qui assassine les gens... Je la revois dans la cuisine, avec son couteau à la main, puis je regarde le chandelier. Elle aurait pu me tuer. J'aurais pu mourir ce soir, un jour d'orage, dans l'anonymat, et Deos seul sait ce qu'elle aurait fait de ma dépouille. La pluie s'écrase avec force sur les vitraux que le vent fait trembler. C'est une belle soirée pour mourir.
Deos n'y est pour rien. Il ne permet à personne de tuer un aristotélicien, seulement les hérétiques et les criminels. Je suis sûr que votre mari était un homme bon, quoi qu'un peu violent après avoir bu, peut-être, mais il est aussi du devoir de la femme de faire passer le bien-être de son mari avant le sien. Il fallait lui pardonner ses coups de colère et les mettre sur le compte de ses problèmes personnels et professionnels, mais maintenant que le mal est fait... Vous allez vous repentir comme il se doit et non Le remercier pour quelque chose qu'Il n'a pas voulu...
Je me lève du banc, j'entends le sang battre contre mes tempes. Je me suis vraiment cogné fort, à moins que ce ne soit l'excitation qui monte à l'idée de lui faire du mal. La nature humaine est noire comme du charbon, aussi fluide que de la poix et sent la mort. S'il n'y avait pas dinstitutions pour préserver une certaine morale publique, alors on en serait encore à assommer les femmes pour abuser d'elles et à tuer le voisin pour lui voler son bout de viande. Et parfois, ces instincts primaires refont surface, même dans une chapelle.
... maintenant.
Je glisse ma main sous son bras et je l'invite à se relever, lui prenant la chandelle des mains pour la poser sur le banc avant de la faire avancer en direction de l'autel surplombé par une grande croix représentant Christos crucifié. Et tandis qu'elle a les yeux levés vers le messie, je reste derrière elle pour ouvrir en silence mes braies et libérer mon outil de punition avant de m'approcher d'elle.
Priez pour votre âme...
Je m'approche encore d'elle ; ma tête au dessus de son épaule, j'arrive à sentir son parfum envoutant, celui d'une agnelle isolée dans une clairière. Elle a peur, je devine sa peau qui frissonne sous mon souffle chaud et aviné. C'est si bon d'avoir le contrôle sur quelqu'un.
... je m'occupe de votre corps.
Un avertissement qui arrive trop tard pour qu'elle puisse m'échapper. Je saisis sa nuque brusquement et je l'oblige à plier l'échine jusqu'à ce que son visage soit écrasé sur l'autel. Plus elle se débat, plus je resserre mon étreinte sur son cou. Impatient de passer à l'acte, je n'attends pas qu'elle se soit calmée pour que de ma main libre, je lui soulève son jupon tel un rideau qui laisse apparaitre un plaisant spectacle : deux jambes blanches surmontées d'un fessier charnu. Je ne m'attarde pas sur la vue, et d'un coup sec, je profane ce lieu étroit où sûrement nul n'a jamais été. Le tonnerre qui gronde couvre mon râle de plaisir malsain. Je vais faire des confessions plus souvent.
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Je l'observe froidement s'agenouiller devant moi, songeant à ce que je vais lui faire subir. Quoi qu'elle ait pu faire, sa pénitence ne se résumera pas à donner aux pauvres et à aller à la messe. Peut-être que je lui demanderais de partir en pèlerinage très loin, ce qui me permettra de loger ici autant de temps qu'il le faudra. Je vais peut-être même l'envoyer cueillir un bouquet de fleur sous l'orage. A moins que je ne lui fasse dépecer un lapin et le cuisiner. Ou alors, je l'empêche de manger durant plusieurs jours. Je passe ma main sur la bosse ouverte de mon front et lui fait signe que ce n'est pas grave, qu'elle peut se confesser. Voir mon sang sur le bout de mes doigts ne fait que me donner envie de faire couler le sien.
Une soupe empoisonnée ?...
Si elle ne s'était pas empressé d'ajouter à qui elle l'avait servi, j'aurais sûrement tourner de lil. J'espère que ma mort, elle, sera imprévue et immédiate, que je n'aurais pas le temps de me rendre compte que je ne suis plus en vie. Pourquoi pas mourir de vieillesse dans un lit confortable ? D'autres veulent mourir dignement, et ce sont souvent eux qui meurent les premiers. Au final, peu importe comment on meurt, ce qui compte, c'est comment on a vécu. Et moi, j'aurais vécu longtemps, et j'aurais fait du tort à plus d'une femme parce que leur simple existence pousse au vice.
Z'êtes entrain de me dire que vous êtes indirectement responsable de la mort de votre mari censé être en Croisade ?
Un autre aurait été choqué, moi je le suis juste un peu. L'habit ne fait pas le curé, je devrais pourtant le savoir. A la Cour des Miracles, il n'est surprenant de voir les orphelins racketter les ivrognes avec un coutelas, alors une femme aux traits si doux qui assassine les gens... Je la revois dans la cuisine, avec son couteau à la main, puis je regarde le chandelier. Elle aurait pu me tuer. J'aurais pu mourir ce soir, un jour d'orage, dans l'anonymat, et Deos seul sait ce qu'elle aurait fait de ma dépouille. La pluie s'écrase avec force sur les vitraux que le vent fait trembler. C'est une belle soirée pour mourir.
Deos n'y est pour rien. Il ne permet à personne de tuer un aristotélicien, seulement les hérétiques et les criminels. Je suis sûr que votre mari était un homme bon, quoi qu'un peu violent après avoir bu, peut-être, mais il est aussi du devoir de la femme de faire passer le bien-être de son mari avant le sien. Il fallait lui pardonner ses coups de colère et les mettre sur le compte de ses problèmes personnels et professionnels, mais maintenant que le mal est fait... Vous allez vous repentir comme il se doit et non Le remercier pour quelque chose qu'Il n'a pas voulu...
Je me lève du banc, j'entends le sang battre contre mes tempes. Je me suis vraiment cogné fort, à moins que ce ne soit l'excitation qui monte à l'idée de lui faire du mal. La nature humaine est noire comme du charbon, aussi fluide que de la poix et sent la mort. S'il n'y avait pas dinstitutions pour préserver une certaine morale publique, alors on en serait encore à assommer les femmes pour abuser d'elles et à tuer le voisin pour lui voler son bout de viande. Et parfois, ces instincts primaires refont surface, même dans une chapelle.
... maintenant.
Je glisse ma main sous son bras et je l'invite à se relever, lui prenant la chandelle des mains pour la poser sur le banc avant de la faire avancer en direction de l'autel surplombé par une grande croix représentant Christos crucifié. Et tandis qu'elle a les yeux levés vers le messie, je reste derrière elle pour ouvrir en silence mes braies et libérer mon outil de punition avant de m'approcher d'elle.
Priez pour votre âme...
Je m'approche encore d'elle ; ma tête au dessus de son épaule, j'arrive à sentir son parfum envoutant, celui d'une agnelle isolée dans une clairière. Elle a peur, je devine sa peau qui frissonne sous mon souffle chaud et aviné. C'est si bon d'avoir le contrôle sur quelqu'un.
... je m'occupe de votre corps.
Un avertissement qui arrive trop tard pour qu'elle puisse m'échapper. Je saisis sa nuque brusquement et je l'oblige à plier l'échine jusqu'à ce que son visage soit écrasé sur l'autel. Plus elle se débat, plus je resserre mon étreinte sur son cou. Impatient de passer à l'acte, je n'attends pas qu'elle se soit calmée pour que de ma main libre, je lui soulève son jupon tel un rideau qui laisse apparaitre un plaisant spectacle : deux jambes blanches surmontées d'un fessier charnu. Je ne m'attarde pas sur la vue, et d'un coup sec, je profane ce lieu étroit où sûrement nul n'a jamais été. Le tonnerre qui gronde couvre mon râle de plaisir malsain. Je vais faire des confessions plus souvent.
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