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[RP] Caducée & medianoche

Maltea
La salle basse.... d'accord, mais où se trouvait elle? C'est que la blonde duchesse n'avait pas pour habitude de fouiller les moindres recoins du Louvre.... peut-être le devrait elle, ça lui éviterait à l'avenir d'arriver quasi en retard. Alors qu'elle se faufilait ni vu ni connu dans la salle dite basse, elle vit avec stupeur que beaucoup de ses frères d'Armes été déjà présent. Son regard passa de « Normanjoie » à Comminges qui se tenait non loin de Bourgogne dont la vision arracha une petite grimace à la blonde duchesse héraut.... elle devait être gentille avec lui, son histoire de rose en soleil n'étant pas encore réglée.... mieux valait donc ne pas trop l'approcher, elle ne pourrait résister à l'envie de le mordiller un peu ainsi que de faire ses griffes. Gascogne signait son retour parmi eux alors que Monsieur le vieux était lui aussi présent... le vieux... quelle abrutie, c'était grand le qualificatif, pas vieux.... ceci dit le vieux lui allait mieux que le grand, c'est qu'il n'avait pas une taille si démesurée que ça... enfin si peut-être un peu, mais... enfin bref... son regard glissa sur la Phylo qui avait l'air de mener d'une main de maitre la cérémonie. Tout en se dirigeant en silence vers un endroit calme, elle vit non loin Minerve, Le Grand Maitre de France et la petite Melani... une chance Koroseth n'était pas dans les parages et puis cette fois, ce n'était pas elle qui présidait l'évènement donc elle s'en serait lavée les mains.... bon d'accord, avait agis de la même façon en Champagne, mais bon... et puis stupeur et damnation.... son bourreau était présent aussi, ça c'était vraiment pas de chance.... où qu'elle aille, elle ne pouvait oublier ne serait ce qu' une petite minute ce fichu procès qui ne rimait à rien.
Et bien voilà, déjà que son humeur n'était pas la plus exquise, cette fois elle passait dans avis de tempête sur son baromètre personnel. Elle se renfrogna et se colla contre un mur, à la recherche d'une tapisserie derrière laquelle, elle pourrait se planquer quelque peu afin de se composer une mine réjouie... après on allait croire qu'elle était fâchée du nouveau Roy d'Armes, manquerait plus que ça...

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.mathilde.
Bien malgré elle, par manque de temps et probablement de personne pour l'y accompagner, la duchesse ne sortait guère souvent au Louvre. Sa dernière fois remontait à son Hommage à sa Majesté Levan III, autant dire que ce n'était plus tout jeune. C'est en chemin qu'elle se rappela la véritable raison de son manque d'assiduité aux mondanités parisiennes. Une nuit entière de calèche avec un fichu cocher pas capable d'éviter les cailloux assez imposant pour trouver les roues de la voitures mais pas assez pour la vue du conducteur ni même celles de montures. Forcement les oeillères plus l'ombre de la nuit.. sans parler de l'âge du cocher qui se devait de connaître à la perfection les routes de montagnes du pays, on ne s'attendait pas à des miracles mais tout de même.. ils pourraient molletonner un peu mieux les sièges !
Tout ce carnage pour arriver le dos en vrac le lendemain matin avec des cernes à faire peur... et des courbatures dans les membres dues à l'étroitesse de la cabine de voyage. Autant dire que chaque arrivée à Paris était une véritable renaissance.

Logeant dans prestigieux un hôtel parisien, c'est après avoir sorti une tenue abordable d'apparat de ses malles que Mathilde relue en diagonale le bout de parchemin gribouillé relatant l'invitation déposée en salle des poursuivants par sa préceptrice héraldique Phylogène. Après une nuit dans un lit douillet elle fut prête à se rendre à la cérémonie.

Une fois au Louvre c'est non sans un sourire qu'elle remarqua qu'au final, elle connaissait un peu de monde.. de vue bien évidemment, elle était bien trop peu friandes des buffets parisiens pour les connaître d'avantage. Non qu'en Auvergne il existait des fêtes plus chatoyantes mais au moins là bas nul besoin d'endurer une route interminable. Une pensée à son époux qu'elle aurait bien aimé avoir à ses côtés.

Saluant d'un hochement de tête les personnes qui croisaient son regard, la brune mystérieuse se faufila dans la foulé, hélas bien moins dissimulatrice que la cohue du dernier bal royal mais bien assez pour demeurer dans l'anonymat au mois quelques temps.
Ses pupilles arpentaient les officiers royaux à la recherche de son bref professeur Languedocien, dont elle avait accusé le coup de l'annonce de sa démission à sa charge héraldique avec étonnement, tout comme celle de sa Grâce de Billy d'ailleurs. Serait ce la mort de la Reyne qui provoquait autant de découragement ou de maux inavoués? aucune idée..
C'est d'un sourire et d'une réverence discrète que la cavalière ès généalogie salua la duchesse d'Auxerre, dont elle avait oublié avant d'entrer dans la pièce qu'elle tenait également la cérémonie.

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Alandrisse
La brune avait reçu une nouvelle invitation et elle avait bien intérêt de ne pas galoper cette fois-ci. D’ailleurs, elle marchait tranquillement autant que possible au vue de son état, son invitation à la main. La PSE se présenta devant l’officier en charge de l’organisation de la cérémonie, saluant comme il se doit. Son esprit vagabondait ailleurs, il faut dire que se faire poutrer ne faisait jamais du bien. Les bleus coloraient encore une partie de son visage, bien que la couleur sombre cédait la place à un jaune passé. Sa main marquée par des coupures, donna l’invitation, affichant un léger sourire. Elle se glissa parmi les convives et resta dans son coin silencieuse pour une fois.
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Poutrée le 03/07 à prendre en consideration pour les RPs.
Althiof
Le regard du Grand Prévôt était en ce jour dénué de cette étincelle et de cette joie de vivre qui émanait de ses yeux au quotidien, quand il pensait à sa femme et ses enfants, ou qu'il évoquait de sa maitresse, cette institution de l'ombre qu'est la maréchaussée et dont il pouvait parler des heures durant.

Peut-être cela tenait-il à la retraite de sa belle Korydwen, mais en vérité non. Les causes étaient bien plus visibles, bien plus physiques. Ses traits étaient tirés, son visage encore très blanc malgré les quelques jours de repos loin de tout. Son corps l'avait lâché... la fatigue accumulée depuis des mois, et la volonté de toujours se donner à fond notamment pour faire avancer les dossiers, n'étaient plus compatibles et son corps le lui avait fait comprendre. Il lui fallait du repos, et dès lors s'organiser différement pour continuer à oeuvrer pour cette institution qui lui avait tout apporté.

Il avait tout de même retrouvé quelques couleurs, même si le violet chatoyant de ses mèches avait le don d'occulter l'aspect de son visage. Il avait reçu deux invitations et avait malheureusement manquer l'intronisation du nouveau GMF. Il voulait à tout prix assister à celle du Roy d'Armes de France qu'il n'avait pas encore le plaisir de connaitre mais cela ne saurait tardé car qui qu'elle soit il avait attendu sa venue. Peut-être pour son plus grand malheur. Il sourit légèrement et s'assit parmi les convives, son médecin lui ayait formellement interdit tout effort inutile. Il lui aurait sans doute d'ailleurs conseillé de ne pas venir, si tant est qu'Althiof n'en fasse qu'à sa tête et sous prétexte de déléguer les affaires courantes pendant sa convalescence, de se mettre en réalité à la page sur les affaires du royaume et rapporter quelques dossiers afin de les déripter les deux pieds dans l'eau devant sa petite maison au 9 rue du lac à Montbrisson.

Vous voyez vous que c'est du repos ! Bein si d'abord pour Althiof ca s'e nrapproche énormement. On se r'fait pas ma p'tite dame ?!

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Jehan_djahen
A la demande de la Grand Maître des Cérémonies, j'indique sa place à la personne concernée. Il ne faudrait pas que je commette un impair. Je m'incline donc et murmure un discret.

Par ici je vous prie.

Avant de poursuivre, indiquant d'un geste du bras, la direction du fauteuil en question, au deuxième rang. Je me place derrière le fauteuil, veillant au confort de Normandie, puis m'en retourne près de la Grand Maître, me tenant, comme à l'accoutumée, à trois pas d'elle. J'incline la tête pour saluer Arutha lorsqu'il entre, mais ne dit mot. L'heure n'est pas aux jeux d'enfants dans les jardins, et son comportement me surprend lorsque je le vois faire un câlin devant tout le monde. J'ouvre de grands yeux et reste interdit. Ainsi donc, c'est comme cela d'avoir une famille ? Détournant le regard, mon coeur se serre, et je reste près d'Ingeburge, faisant mon devoir.

La Grand Maître est fort occupée, et ce n'est point le moment de la déranger. J'incline la tête et esquisse des sourires accueillants vers les personnes qui entrent, tentant d'apprendre qui est qui. Pas si simple, mais après tout, je ne suis qu'une ombre, et personne ne me remarque. Autant que cela continue ainsi. Je reporte donc mon attention sur la cérémonie elle-même.

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Agnes.carpadant
Toujours à courir et pour un fois non. Une cérémonie avait lieu et la demoiselle se voulait y être pour l'intronisation de ce nouveau Roy d'Arme qu'elle ne connaissait pas encore. Peut-être, elle saurait lui donner une réponse quant à son affaire qui trainait depuis trop longtemps faute qu'elle ne puisse trouver le temps de s'en occuper.
Elle s'avançait donc dans les couloir et déboucha devant la salle où elle retrouva le jeune Jehan.


Bonjour Messire.
Tout se passe bien? Vous en sortez vous de votre office ce jour?


Elle aperçue au loin une tête connue et pour cause rien d'autre que l'alouette venue voleter dans les parages. Plus tard sans doute irait t-elle la saluer.

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Jehan_djahen
Je m'incline pour la saluer, un vrai sourire, et les yeux emplis de joie de voir un visage connu, une personne de la Maison Royale que je connais. L'orphelin que je suis, confié aux mains du Grand Chambellan, n'a que peu de personnes à qui il ose se confier ou parler. Je lui réponds en murmurant, afin de ne pas troubler les conversations autour de nous, après avoir incliné la tête pour la saluer.

Bonjour Dame Agnès. Je vous remercie, et oui, pour répondre à votre question, je pense que je m'en sors ce jour. Merci d'être là. Je suis ravi de vous rencontrer icelieu.


Mon visage rayonne. Elle est une personne que j'apprécie beaucoup, et travailler près d'elle est un plaisir que je ne dissimule point. Encore plus bas s'il est possible, je lui murmure :


Son Altesse Ingeburge est dure, mais je l'admire de savoir tant de choses. J'aimerais pouvoir vraiment l'aider et la décharger de certaines taches. Pensez-vous que mon aide puisse lui être utile ? Je ne veux pas non plus la déranger inutilement.

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Alienor_vastel
Elle qui aimait bien les voyages, la pas-encore-officiellement-mais-bientôt-normalement-poursuivante-de-Champagne, elle était servie ! Certes, c'était le plus souvent dans son Duché de résidence ou à proximité, n'empêche qu'elle en parcourait, des routes, en long, en large et en travers. Même qu'à force, elle commençait à savoir se repérer, et ça c'était rien moins qu'un exploit compte tenu de son fabuleux sens de l'orientation.
Aussi, lorsque la blonde duchesse-héraut champenoise lui avait fait part de l'invitation pour l'intronisation du nouveau Roy d'Armes, elle avait sauté sur l'occasion pour se rendre à Paris, et satisfaire son insatiable curiosité. Le Louvre, rien de moins !
Sans compter que la personne du Roy d'Armes en question l'intriguait, se demandant au vu de son nom, si elle était de la famille de cette cousine de Pisan dont elle avait parfois entendu parler à Chelles, ou que sa mère avait évoquée pour l'avoir connue et côtoyée chez les Dames Blanches.

Sauf que là, son sens de l'orientation, toujours lui, avait été mis à rude épreuve. Des couloirs, des coursives, des passages, des portes. Le Castel de Reims faisait figure de petit manoir de campagne à côté...

Et c'est donc pestant contre la signalétique inexistante qui l'avait fait parcourir plus que de raisonnable -quoiqu'au moins ça la maintenait en forme, finalement fallait bien voir le bon côté des choses- que la petite blonde se présenta enfin sur le pas de la porte de la salle basse.
Impressionnée l'adolescente ? Même pas. Enfin si un peu quand même, pas de rencontrer le gratin héraldique et curiesque du Royaume, après tout, quand on a eu comme père un Connétable de France, et qu'une PSE et GPF a présidé entre autres à votre éducation, on relativise, mais plutôt par les toilettes arborées. Songeant in petto qu'il faudrait vraiment qu'elle refasse sa garde robe plus très à la mode.

Pervenches qui balayent, regard curieux vers les personnes déjà présente, peu voire aucune qu'elle ne connaisse, en même temps elle s'en était doutée un peu. Cherche quand même celle qu'elle est censée poursuivre, si l'on suit la logique de la sémantique, elle devrait déjà être présente. Et regard qui s'arrête sur la blonde duchesse-héraut avec un sourire perplexe, la voyant longer le mur comme pour mieux se fondre derrière une tapisserie.
Quelques pas pour se diriger vers elle, sourires saluant ceux qu'elle peut croiser sur son chemin, avant de se coller au mur à son tour aux côtés de sa future cheffe -entre autres choses.


Le bonsoir hésitation sur la façon de la nommer ici, titre nobiliaire ou héraldique ? coupe finalement la poire en deux Votre Grâce-ieuse Champagne... Jolie décoration de salle, n'est-il pas ?
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Lexhor
Peu de temps après la réception de l'invitation à la cérémonie d'intronisation du nouveau Roy d'Armes de France, Orléans avait prit ses dispositions pour s'y rendre, malgré le fait qu'il soit très occupé ces derniers temps. Il ne pouvait manquer l'évènement.
Il se présenta en la salle basse du Louvre, pas vraiment dans les premiers, mais pas dans les derniers non plus. Du moins il l'espérait.
Il fit une discrète entrée et salua d'un signe de tête ses connaissances, progressant lentement dans la salle.
Ingeburge
Pop, pop, pop. Les arrivées successives du Grand Maître de France fraîchement intronisé, du Premier Maître d'Hôtel évadé ses cuisines et du jeune frère de l'héroïne du jour soulagèrent d'un grand poids les épaules tendues de la duchesse d'Auxerre. Ces apparitions étaient en effet le signe tangible que toutes les personnes encore attendues pour la réussite de la manifestation étaient désormais là : Dotch en ce qu'elle introniserait Perrinne, Eilinn en ce qu'elle satisferait palais délicats et estomacs éduquées, Arutha en ce qu'il serait le soutien du nouveau Roi d'Armes. Les trois furent donc dûment salués, si elle l'avait voulu, elle aurait pu débuter la cérémonie maintenant.

Sauf que... sauf que, côté collègues à tabard et caducée, ce n'était pas ça, elle savait exactement qui était potentiellement susceptible de venir et sur cette liste qu'elle s'était mentalement dressée, le compte était loin d'être bon. Côté Grands Officiers de la Couronne... c'était déjà mieux même si le chef manquait à l'appel. Viendrait-il d'ailleurs?

L'esprit reparti dans de troublantes songeries, la duchesse d'Auxerre adressa des signes de tête machinaux Keur, Maltea, Mathilde, Alandrisse, Althiof, Agnès, Lexhor et l'inconnue allée à la rencontre de la duchesse de Brienne.
Une fulgurance, soudain.

— Jehan.
Plus bas, après l'appel impérieux :
— Guidez donc je vous prie Sa Seigneurie Dotch à sa place, le siège là-bas au milieu des stalles réservées aux hérauts.
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Jehan_djahen
Je ne sursaute même plus aux interpellations de la Grand Maître de France, preuve s'il en est que je commence à m'habituer à elle. M'inclinant, pour saluer avec respect l'héroïne du jour, je lui souris.

Si Votre Seigneurie nous l'accorde, votre place est séant.


Courtoisement, je lui désigne d'un geste du bras de façon à ne pas marcher à ses côtés, mes biens derrière, tenant ainsi mon rang. Je ne suis point son égal, et je puis encore moins devancer une Altesse.

Me glissant sur le côté, tourné vers elle, je lui désigne son siège, avançant comme je le peux, piquant limite un sprint final en arrivant derrière le siège, pour l'aider à s'y installer confortablement. Je murmure alors quelques mots.


Si Votre Seigneurie souhaite quoi que ce soit, nous sommes à sa disposition.


J'esquisse un sourire, restant quelques instants, debout derrière le fauteuil de Dotch, pour lui permettre de prendre place et si possible, lui permettre que cet instant soit le plus fastueux possible pour elle. Je m'attache à rester discret, comme le veut mon office, et veille sur le confort de tous, autant que je puisse le faire.

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Linoa
D'autre gratin qui entrait, petit à petit, doucement mais sûrement, un salut à qui lui en faisait car elle connaissait peut être des noms dans le tas mais sans plus et faire des sourires niais à tout le monde n'était pas son genre.
Parmis toutes ces venues, une attira son attention, très très spécialement et y'avait de quoi, Kory n'étant pas présente, c'était à elle de bichonner son Choup... Choupinou oui, le sien à elle seule. En bonne maitresse, la seconde et officieuse, qu'elle était devenue dans des délires à n'en plus pouvoir, ce qui au final, n'était qu'un surnom de plus, n'allez pas chercher quoique ce soit d'autre!

Or donc, quand le Grand Prévost Royal s'assit avec lourdeur accompagné d'une tête mortellement inquiétante, Line s'inquiéta, cet Althiof était l'inverse de celui qu'elle connaissait depuis bien longtemps à présent. Que pouvait il donc bien s'être passé depuis sa dernière venue en Bourbonnais Auvergne pour le mariage de sa cousine?

Décision prise de son propre chef et vallait mieux si elle voulait rester maistresse de son corp, elle rejoignit son Choupinou en s'installant sur la chaise juste à côté, posant caducé au sol, saluant au passage, les personnes croisées puis enroula ses bras autour du sien dextre, avec en prime, un regard de chien battu mais plutôt attendrissant que quémandant de la pitié. Quelques secondes ainsi, elle déposa ensuite une bise sur la première joue à portée et se cala bien ainsi contre lui, au moins, elle avait pu trouver compagnie en ce jour pour le suivre, ce grand jour pour
Normandie/Montjoie, pis si c'était la place de quelqu'un d'autre, dommage pour lui, elle ne bougerait pas!
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Perrinne
Oui, le lieu lui plaisait, de meme que la faible assemblée. La salle était basse, les bougies rajoutaient à l'intimité du lieu.
Phylogène l'accueillit, mais concentrée qu'elle était sur le déroulement de la cérémonie à venir - qui ne le serait pas à moins - cela fut bref.

Le jeune Saggash va vous y conduire...

Tiens, il était bien jeune celui-là... pas bien loin d'Arutha. Pour peu, elle aurait presque été intimidée elle-même... presque ! D'un hochement de tete et d'un "merci" murmuré, elle remercia le jeune garcon pour son aide.

Quant à parler du loup, il finit bien par arriver. C'est un Arutha drolement vêtu qui la rejoignit discretement - un comble venant de lui - et se blotit contre elle. Malgré sa témérité, elle oubliait qu'il n'était justement encore ... qu'un enfant. Bon gré, mal gré, elle accueillit ce calin impromptu et imprévu. Tant pis pour les vetements, ce n'était que du tissus. Puis c'était rassurant également de le sentir ainsi contre soi. Une présence familière, rappelant les scenettes qu'inventait leur père et les patomimes auxquelles ses parents se livraient, imitant tel ou tel Grand qu'ils cotoyaient régulièrement. En outre, cela montrait également que tout ce monde que cotoyait son petit frere n'avait pas encore trop influé sur lui, ne l'avait pas dévoyé, et qu'il conservait son ame de petit garcon normand envers et contre tout.

C'est alors qu'elle remarqua le manteau. Un souvenir encore. Mais... par contre, il n'était pas à sa place celui-là.


Te voilà chenapan ! On ne pouvait pas faire ca sans toi, tu sais bien. Par contre, ton costume romain était mieux. Là tu risques de salir le manteau de papa. Et tu te doutes que Hildegarde t'en voudra si elle ne peut pas récupérer les taches que tu aurais faites sur la relique du paternel. Ces taches d'herbes, elle les vénère. Parait qu'il y a une histoire qui y est liée. Mais les autres.... brrrr, j'préfère éviter de déclencher sa colère.


Elle claqua de la langue et fit semblant de frissonner.

Tu crois que tu arriveras à tenir jusqu'à la fin de la partie protocolaire ? Puis regarde, elle est chouette la salle, tu ne trouves pas ?

Son regard envisagea la salle, l'assemblée qui peu à peu s'agrandissait. Les hérauts, les GO, elle commencait à en connaitre tous les visages. Un autre passa alors dans son champ de vision. Homme ou femme, difficile à dire. La tenue et le port étaient ambigus. Elle plissa des yeux quand l'ébauche d'une migraine sourda en elle. Froncant les sourcils elle regarda à nouveau son frere, non ce n'était pas lui la cause cette fois-ci. Cela se calma même. Redressant la tete, elle dévisagea la fine silhouette, sentant ses tempes battre la cadence à nouveau. Bizarre....

Puis expirant lentement, elle détourna le regard, sentant alors les battements se calmer et reprendre un rythme normal.
Bon, Phylo avait tout bon jusque là. Resteraient à voir pour la derniere partie de sa promesse.
Arutha
Quant à parler du loup, il finit par arriver ? Le petit loup était arrivé, oui. Mais, et vous en conviendrez parfaitement, il s'agit là d'un petit petit loup, bien inoffensif. Un petit petit loup inoffensif est-il un loup malgré tout ? C'est une question fort pertinente ! Alors, mesdames et messieurs, je vous invite à poser la question à votre professeur de biologie ! Le louveteau s'était blotti dans les bras de Perrinne, bras bien agréables, et bien accueillants. Une remarque naquit dans son esprit malicieux, provoquant une illumination sur le visage du Gisors, accompagnée d'un sourire. Dis, Perrinne, tu ne penses pas qu'il faudrait te trouver un mari ? Mais je veux le choisir, et après je te le proposerai. Et s'il te plaît, vous ferez pleins de bébés. Mais je resterai quand même ton frère chéri. Remarque véridique ; Perrinne était bien en âge de se marier, il n'en doutait pas.

Et oui, me voilà ! C'est quoi, un chenapan ?
C'est un yaourt flamby, nan ? Merci encore beaucoup de m'avoir invité. T'as pas invité Gabriel ? Plus une affirmation qu'une question. Le blondinet était particulièrement en colère contre son frère ; ce dernier, par son absence, avait provoqué chez Arutha un sentiment d'abandon. Il était son grand-frère, Duc d'Estouteville et Vicomte de Gisors. Il était le plus grand, il se devait de protéger la fratrie. Et, le petit blond jugeait qu'il n'avait pas fait cela. Et il lui en voulait, vraiment. Je sais que mon costume de romain était mieux. Mais mon costume de romain, c'est pour les grandes occasions. Et de s'empresser d'ajouter : Et ceci, c'est une très très grande occasion ! Et puis tu sais, j'avais peur de te faire honte, moa. Donc, j'ai acheté de nouveaux vêtements, et j'ai mis la cape de Pair de papa. Mais je ne vais pas l’abimer, promis ! D'ailleurs, si je me fais enlever, je demanderai de poser la cape par terre, pour que vous la retrouviez. Oui, la cape du paternel, c'est sacré ! Et je vais essayer d'être sage. Je la trouve chouette la salle. Tu veux un macaron, pour te donner des forces ? Ni une, ni deux qu'il en mettait déjà un dans la bouche de la blonde. Mange, prends des forces, surtout. Oh ! Il est pour toi le siège vide, là-bas, chez les Grands Officiers ? Je pourrai viendre m'assoir avec toi ? Siteplait !

Un balai de personnes. Des messieurs, des dames, des gens qu'il ne connaissait pas, et d'autres qu'il connaissait un peu. Vive, telle une épée qui pénètre dans le crâne, une migraine se fit ressentir dans la tête du garçon. Quelle était cette migraine, non pas insupportable, mais... étrange ? Il regarda la fibule de bronze, attachée sur son torse. Llyr parlait-il de ça, quand il évoquait des "changements" ? Un regard vers Perrinne, et une question, anodine.
T'as pas mal à la tête, toi ? Question anodine, oui. Si elle avait mal à la tête, peut-être pourrait-il, enfin, livrer la seconde fibule d'argent à son digne propriétaire.
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Dotch
Les personnes arrivaient au fur et à mesure, elle reconnaissait quelques têtes, la siège étant ailleurs dans ses pensées. Elle n'en sortit que lorsque le jeune homme se présenta à elle.

Je vous suis bien volontiers oui.

D'un signe de main, elle fut invitée à passer devant pour rejoindre le siège qu'il lui avait indiqué.

Avant de ne s'installer sur son fauteuil, elle s'adressa à voix basse au jeune homme.


Oui, j'aurai une question. Seriez vous me dire quel est le déroulement prévu pour la cérémonie ?
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