Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP] Caducée & medianoche

Maltea
Ainsi donc il était capable de frémir.... c'était bon à savoir! Et voilà qu'il se mettait à bougonner maintenant. Ceci dit elle sourit quand il évoqua sa devise et la sienne... pour sur avec deux têtes de mules comme eux, ce n'était en effet pas très judicieux de les mettre côte à côte. C'est donc d'un ton malicieux que la duchesse reprit la devise du sieur....

Je l'espère bien pour vous que vous tenez... ne serait ce que cinq petites minutes... enfin pour vous non, mais plutôt pour vos maitresses.... les pauvres, quand même...

Elle pouffa en s'imaginant Bourgogne en position clamer je tiens, je tiens, je tiens... je tiens plus... c'était malin ça, voilà que le fou rire n'allait pas tarder à faire son apparition, il ne manquait plus que ça, et de la faute à qui? Comme toujours celle de Bourgogne!
_________________
Theudbald
Ce à quoi le Bregognon rétorqua en un éclair :

Je ne vous laisserai point juger par vous même combien de temps je tiens. J'aurais peur que vous rompiez.
_________________
Maltea
Dardant ses émeraudes sur lui, les laissant l'observer de la tête aux pieds, la duchesse faisait mine de réfléchir... lui la faire rompre? Peu d'espoir, mais autant ne pas lui briser ses rêves, ce serait méchant, et elle était tout sauf méchante... enfin si mais si peu...et puis quelque part.... si lui tenait et elle refusait de plier.... ils allaient être parti pour des heures et des heures et des heures de temps libre, elle n'en avait pas, du moins pour le moment. Elle s'imaginait déjà la scène:

Lui: - Champagne rendez vous en mon alcôve...
Elle: - Hors de question, la décoration laisse à désirer, allons plutôt dans la mienne!
Lui: - Avec tout le bordel que vous y laissez? Même une chatte ne retrouverait pas ses petits!
Elle: - Ce sera là ou nulle part ailleurs!
Lui: - Et moi j'ai dit que ce serait à mon alcôve et un point c'est tout!
Elle: - Et moi....
Lui: - Et j'ai dit que....

Et blablabla... en effet, ils allaient être parti pour des heures et des heures de palabre tout ça pour pouvoir statuer sur cinq misérables minutes qu'il ne tiendrait de toute façon pas et puis son jugement était déjà fait et ce depuis longtemps et donc...


Moi rompre? Allons donc, vous pensez sérieusement ce que vous dites? Non parce que ahum.... sur ce point je suis sure de gagner haut la main, et puis de toute façon mon jugement est fait et déjà déposé, impossible que je ne revienne dessus... et puis vous n'êtes pas mon genre, vous venez de Bourgogne et rien que ça c'est rédhibitoire!

Et hop un petit mensonge au passage, elle avait déjà eu par le passé un bourguignon comme amant, mais ça il n'était pas censé le savoir, d'ailleurs quasi personne ne le savait donc son mensonge ne serait pas découvert! Le plus important était de remettre à sa place l'insolent qui pensait être à la hauteur et la faire plier si ce n'est rompre.... la seule chose qu'il arriverait à faire c'est une destruction massive de la vaisselle, ça oui! Vous m'énervez! Et hop assiette volante tout à fait identifiée venant de face.... il était agile certes, mais ne le serait surement pas pour éviter tous les projectiles qu'elle lui balancerait.... en plus elle visait très mal ce qui était encore plus dangereux. Bon c'était pas tout ça, mais si elle ne voulait pas se faire enfermer dans un placard lorsqu'une prochaine cérémonie se faufilerait à l'horizon, elle devait se calmer un peu....
_________________
Theudbald
Et voilà la répartie que toute bonne dame se croit un devoir de lancer lorsqu'on s'aventure sur ce sujet. "Espériez-vous vraiment ? Ridicule ! Vous n'êtes pas digne."

D'abord le déni, tellement prévisible.
Il me semblait bien que vous pliiez en certaines occasions.

Et ensuite le rejet.
Je ne suis pas votre genre et c'est parfait. Quittons-nous bons amis.

Hmm. Il s'agissait d'un discours qu'il avait déjà prononcé quelques mois auparavant en Chapelle Saint-Antoine-le-Petiot. Il aurait pu en jurer. Champagne et Bourgogne n'étaient pas encore mariés, loin s'en faut, mais sombraient déjà dans la routine.
_________________
Maltea
Petite moue boudeuse bien malgré elle.... bien entendu que parfois elle pliait, enfin dans ces cas là c'était plutôt se courber non encore mieux se cambrer mais bon....

Et ces occasions là, jamais vous ne pourrez vous targuer de les avoir provoquées et pour ce qui est de se quitter, je ne demande guère mieux, par contre bons amis, faut pas exagérer non plus!

Non mais! Quel toupet il avait celui là... et qu'est ce qu'il avait le don de l'horripiler. Et comble de malchance il avait l'air de garder son flegme, ce qui était rare. Il ne s'était pas énervé et c'est ce qui énervait d'autant plus la blonde héraut. Ses manigances n'avaient servi à rien, il n'était pas de couleur aussi rouge que le vin qui recouvrait maintenant le dallage de la salle ou encore la chevelure de Perrine, il ne gesticulait pas tel un pantin... rien de tout ça même... il restait là droit et guindé comme s'il avait revêtu une cuirasse. Bon sang, voilà qu'elle avait perdu la main! Elle n'arrivait plus à énerver cible aussi facile que le héraut de Bourgogne... tout son monde venait de s'écrouler, c'est tout juste si une larme ne perlait pas au coin de l'oeil... petit pas de côté et écrasement sournois d'orteil, voilà pour sa peine à lui! Ça ne se faisait pas de faire du mal à la di Favara, il venait de lui briser son coeur... enfin son coeur, tout de même pas, mais c'est façon de parler.
_________________
Arutha
Elle n'avait pas tort. Si c'était lui qui lui choisissait un mari, il serait... amateur de macarons, et amateur de macarons. Alors, je pourrais chercher avec toi un mari, qui me plaise, et qui te plaise. Et même si Maman c'était pas ta vraie Maman, c'est comme si c'était ta vraie Maman ! Elle t'a élevée comme nous, et en plus, t'es aussi noble que moi, ou que Gabriel. Si, si, il le pensait vraiment, dans son jeune, mais pas moins vif, esprit. Peut-être, pourtant, la chose était-elle plus compliquée. Bien plus compliquée. Même que si tu veux, et si Gabriel il est trop mou pour t'octroyer la terre de Neaufles, et ben moi, je te donnerais une terre qui est sur Falaise ! En plus, tu le mérites. Comme ça, tu habiteras près de chez moi. Oui, Arutha trouvait normal que ses frères et sœurs aient droit, eux aussi, à une terre. Il était son préféré, et cette idée le rendit un peu plus heureux encore. C'est vrai que Gabriel, il est même pas venu ! La cape de Pair, il ne la perdrait pas. Elle avait été à son Pair de Père et, peut-être, un jour, ou peut-être pas, aurait-il sa propre cape. Mais avant ce temps, il gardait celle de son Papa. N'en déplaisait à certains, elle était à lui, et il avait le droit, voire le devoir, de la porter. Et, au dernier hochement de tête de Perrinne, dû à un macaron présent dans la bouche de la sus-nommée, le petit blond afficha un large sourire. Il pourrait aller s'assoir avec la future Reine d'Armes sur son siège de Grand Officier.

Bientôt, Perrinne dût se lever afin d'aller prononcer son serment. Arutha, dans sa jeune naïveté, applaudit avec force. Applaudissement qui... ne fut pas relayé. Tant pis, il l'avait fait pour sa sœur. Une fois le serment prononcé, et une fois ce serment accepté, une personne qu'il ne connaissait pas lui versa du vin sur la tête. Était-ce le protocole ? Peut-être, mais drôle de protocole ! Et, le blond, jusqu'alors au deuxième rang, se leva, et, gambadant, rejoignit sa sœur au centre de la pièce. Ben quoi, il pouvait s'assoir avec elle sur le siège des Grands Officiers, nan ?
T'as tout bien assuré, Pepe, lui murmura-t-il.
_________________

Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
Jehan_djahen
Le regard glacial de la Grand Maître des Cérémonies me fait l'effet d'une douche froide en plein hiver, quand nu sur le drap du baquet, ma servante me verse de l'eau à peine tiède sur la tête. Mais qu'à cela ne tienne, elle n'a pas ouvert la bouche, c'est donc que cela convient. Toujours j'ai la hantise de mal faire, et cela semble l'agacer. Le petit jeu de verser du vin sur la tête auquel les hérauts se livrent, je l'ai raté, occupé par ce coussin à préparer. Je découvre la scène ou du moins les effets de la scène.

Me tenant dignement, droit, et silencieux, de nouveau, je prends la direction du fauteuil de la Grand Maitre de France, et je m'incline, le coussin bien tenu, les instruments de la charge dans l'ordre.

Le listel plié sur le coussin, les bâtons croisés, par dessus, et la couronne par dessus le tout.

Un sourire, et je me tiens à ses cotés, discret pour ne pas la déranger dans ses mouvement lorsqu'elle va les remettre, maintenant que le vin est versé.



_________________
Ingeburge
Eléphant.

C'est la première chose qui vint à l'esprit d'Ingeburge quand elle vit Theudbald et Maltea se lever et se diriger vers Perrinne et Dotch se demandant ce qui avait bien pu se produire pour que ce soit ces deux-là, ensemble, qui avaient été chargés du rituel viticole; ce fut la chose qu'elle pensa ensuite quand elle les vit se chamailler à grands coups de remarques assassines et de vin; ce fut ce qui resta dans son crâne quand elle remarqua la tache écarlate au sol; ce fut ce qui persista quand elle se leva, glaciale, ce fut ce qui ne s'en irait pas quand elle vit Jehan Djahen présenter le coussin.

Eléphant, c'était le nom de code pour signifier que certains prenaient un malin plaisir à compromettre le bon déroulement d'une cérémonie – personnes qui à vrai dire devaient être masochistes pour compromettre le bon déroulement d'une de ses cérémonies –, pour indiquer que le plan était sur le point d'être compromis et saccagé.

Et il le fut, de fait, par le spectacle que donnèrent les hérauts bourguignon et champenois qui, en bons représentants de leurs duchés respectifs, ne pouvaient se supporter comme la Bourgogne et la Champagne avaient du mal à s'entendre. Elle l'avait su en prenant place dans sa stalle, se remémorant que le routier et la duchesse étaient de service. Main se crispant sur son caducée fleuderlysé à en faire blanchir les jointures, elle assista donc à la scène, impuissante et aussi bien consciente que d'intervenir ne ferait qu'ajouter au désordre, le Malhuys ayant le don d'agacer même sans l'ouvrir et la Favara étant de ces individus ayant du mal à se modérer; entretenir les piques de l'un et la surenchère de l'autre était bien trop risqué, il valait mieux donc les laisser à leur querelle de... Noooooooooooooooooooooooon! Le sourcil de la duchesse d'Auxerre se haussa. Celle-ci n'était pas des plus au fait des relations hommes femmes mais elle était tout de même observatrice, sa pudicité native ne l'ayant pas non plus conduite à garder les yeux au sol.

Eléphant.

Eh oui, à nouveau parce que là, c'était encore bien pire qu'un événement perturbé par deux hérauts en grande forme, c'était tout simplement catastrophique, considérant qu'Ingeburge et Theudbald étaient liés par un serment bien évidemment tout à l'avantage du second qui se servait dans ses réserves, ses bois, ses rivières, ses champs, ses caves, bref, partout il pouvait. Après avoir pris la cotte qu'elle devait passer à Perrinne, elle se leva, songeuse, et s'arrêta aux côtés des deux turbulents officiers royaux qu'elle contempla l'un l'autre. Finalement, elle déclara, la mine indifférente et la voix neutre :

— Pensez à me prévenir suffisamment tôt, je suis très souvent prise des semaines à l'avance et je serais vraiment attristée de ne pouvoir assister à vos épousailles.
Petit inclinaison de tête et la duchesse d'Auxerre alla vers le nouveau Roi d'Armes agenouillé.

Eléphant.

Encore car Jehan l'avait doublée. Et parce qu'Arutha avait rejoint sa sœur. Foutus mômes, elle avait été maudite pour en être ainsi cernée de toutes parts! Eléphant puisque le jeune Shaggash s'était avancé trop tôt, éléphant parce qu'Arutha est de nature bien trop folâtre pour que ce ne soit pas suspect. Tant pis, elle avait vaincu l'éléphant, elle vaincrait Bourgogne et Champagne, elle vaincrait le vin, elle vaincrait l'engeance enfantine et elle ferait ce qu'elle avait à faire. Et elle fit. D'abord, en extirpant un mouchoir de sa manche et en essuyant délicatement le visage ruisselant de Perrinne à laquelle elle déclara posément et sans baisser la voix, après tout, c'était déjà parti en vrille :

— Si vous doutiez de la pertinence du collège héraldique, je gage que la scène de ménage jouée pour nous par Bourgogne et Champagne a démontré que les personnes mâtures ne sont pas celles que l'on croit.
Puis, en dépliant le nouveau tabard héraldique destiné à la Gisors-Breuil. Celui-ci consistait en une cotte de velours azur, frappé sur le devant, sur l'arrière et sur le haut des demi-manches d'une fleur de lys d'or. Enfin, en passant le vêtement à la blondinette, avec délicatesse et en ajustant le tombé des manches sur lesquelles étaient brodés d'or, à gauche " Montjoie-Saint-Denis " et à gauche " Roi d'Armes de France ".
— Indubitablement, vous êtes celle qu'il nous faut.

Après s'être inclinée devant Perrinne et Dotch, elle se retira, non sans murmurer au passage au petit Languedocien :
— Maintenant, c'est à vous.
Glacée, elle retourna à sa place.
_________________
Coxynel
Après avoir longuement chevauché, elles étaient finalement arrivées au Louvre. Une fois Attila et la monture d'Hersent confiés à qui de droit, elles avaient montré patte blanche et spécifié aux différents gardes qu'elles étaient les chevaucheuses de "Champagne". C'était la première fois que Coxynel entrait en ce lieu. Elle l'avait déjà vu mais juste d'extérieur! C'était... grand! Le temps qu'Hersent se change, Coxynel avait inspecté les lieux discrètement.

Elles entrèrent ensuite discrètement dans la salle où se déroulait l'intronisation du nouveau roy d'armes. Il y avait déjà du monde et la champenoise ne put s'empêcher de sourire lorsque son acolyte chevaucheuse lui indiqua la tenture où se "cachait" "Champagne". Mais déjà le Grand Maitre des Cérémonies annonçait le début de l'intronisation du RA. Aussi à l'invitation de la Blonde Duchesse, les deux femmes allèrent prendre place près d'Aliénor et la GR les salua d'un sourire.

Puis la scène à laquelle elle assista fut des plus bizarre. La future Montjoye avait fait son serment, et le Grand Maitre de France l'avait accepté. Jusque là tout allait bien. Par contre, le baptême au vin, il lui semblait bien que ça ne se passait pas tout à fait comme ça... Interrogative mais voulant se faire discrète, elle regarda doucement ses consoeurs.

_________________
Althiof
Il était là physiquement mais mentalement son esprit était ailleurs, occupé à rêver de sa belle et tendre retenue dans un couvent et qui fort heureusement ne pouvait pas voir la petite mine qui était la sienne depuis quelques temps.

La cérémonie se poursuivait et il se surprit presque à la suivre avec attention, entre la fatigue qui le caractérisait et son amour inconditionnel de ce genre de représentations qui allaient pourtant de paire avec sa fonction mais qu'il prenait soin d'esquiver dès qu'il le pouvait pour se réfugier dans le calme tout relatif de la tourelle centrale.

Perdu dans ses pensées il ne vit pas arrivée son amie, Choupinette de son petit nom, qui vont s'agripper à son bras. Elle ne dit mot, se contenta de le regarder, de le serrer contre lui et d'un sourire le réconforter et lui donner un peu de baume au coeur. Le principal remède il le connaissait : du repos et beaucoup de repos, mais qui connaissait Althiof savait que ce n'était pas gagné quand le repos signifiait s'éloigner des affaires de la maréchaussée. Aussi la présence et le réconfort de ces êtres qui vous sont si chers et sans qui la vie n'aurait aucune saveur a le don de lui redonner un peu la santé pour retrouver cette joie de vivre qui le caractérisait d'ordinaire. Et Linoa était de ceux là.

Il lui rendit un faible sourire après sa bise sonore sur sa joue et posa sa main sur la sienne, simplement heureux qu'elle soit à ses côtés. Il serait ensuite temps, après la cérémonie de parler de derniers mois et rattraper le temps perdu, de parler de sa fille et de sa future nièce qui ne faisaient dès lors qu'une seule et même personne, mais heureusement qu'il n'y en avait qu'une d'ailleurs. Car comme dirait l'adage, telle mère telle fille et certaines ont dû être bercées un peu trop près du mur dans leur très jeune âge.

_________________
Alienor_vastel
Un léger sourire malicieux sur les lèvres lorsque la blonde duchesse champenoise s’adressa à elle après que l'adolescente l'eut rejointe juste avant que la cérémonie ne débute.

Je vous remercie de votre sollicitude, Champagne, point n’était besoin de vous inquiéter ni de me chercher derrière les tapisseries, j’ai, ainsi que vous pouvez le constater, réussi à arriver jusqu’ici malgré mon sens de l’orientation déplorable.

Pervenches qui balaient la salle, avant de se poser sur les deux jeunes femmes qui viennent de se présenter à l’entrée. Sourire qui s’élargit en reconnaissant ses deux consoeurs champenoises, décidemment le Duché était bien représenté ce jour.
Sans quitter son sourire, elle les salua de la tête lorsqu’elles se joignirent à elles, avant de reporter son attention sur la cérémonie qui commençait. Regard curieux vers la GMF, dont elle avait entendu parler en d’autres lieux par un ami, puis qui s’attarde sur la future Reyne d’Armes -bon, la blondinette ne savait pas si ça se disait ainsi mais tant pis. Elle était jeune, peut-être son âge, à peine davantage en tout cas, lourde responsabilité qui allait lui être confiée.

Et sourcils qui se haussent en signe d’étonnement en voyant la petite scène dont la blonde héraut champenoise était l’une des actrices. Ah bon, la répétition du baptême au vin se faisait en direct ? Pervenches intriguées qui se portent vers les deux jeunes femmes à ses côtés. Et un peu rassurée de constater que Coxynel semble aussi surprise qu’elle. Bon, finalement, soit le programme avait subi quelques changements dans son ordonnancement, soit semblait bien qu’il y ait comme un petit accroc au déroulement de la cérémonie.

Petit sourire malicieux avant de se pencher vers ses consoeurs et de leur murmurer à voix basse pour ne pas troubler la suite
Originale cette initiative de répéter juste avant, au moins c’est encore frais dans la mémoire lorsqu’il s’agit de passer à l’acte.

Hm… par contre, pas sûr que ce soit du goût de tout le monde.
_________________
Linoa
Il avait réagit, pas beaucoup mais assez pour savoir qu'il était encore bien conscient de ce qui l'entourait, donc pas si faible que cela le Choupinou, oups, elle l'avait pensé, se sentant d'un coup démasquée, mais non, y'avait rien à cacher, cela lui faisait bien plus que plaisir de le retrouver après tout ce temps, pis en plus c'était pour une cérémonie joyeuse, enfin pas un enterrement toujours, quoique peut être pour la nouvelle Montjoie héhé mais Phylo le lui avait déjà dit.
Tandis que tout à chacun prenait place, Line ne se sentit même pas en intruse parmis les GO, même pas peur! Pourquoi devait il y avoir une séparation d'abord? N'importe nawak! M'enfin, il ne fallait pas non plus abuser, elle n'irait certainement pas le dire à
Phylo sous peine de perdre la vie.

Enfin, elle ne bougeait plus et écoutait autant que regardait ce qu'il se passait dans la salle, les messbasses entre
Bourgogne et Champagne, se bataillait pour la boisson ou bien autre chose? La remise de la couronne puis du listel et des caducés, pouvait être fière Normanjoie! Mais sa place ne vallait pas celle que Perrinne avait, pas du tout!
_________________
Maltea
Surprenant un fugitif levé de sourcil de la part de la Phylo, la blonde Champagne se demanda ce que celle-ci avait pu oublier.... c'est qu'avec son visage glacial et les deux glaces qui lui servaient de « noeils », il était toujours très difficile de savoir ce qui pouvait se passer dans la tête du héraut es Généalogie. Que dire lorsque celle-ci se planta devant Theudbald et elle.... songer à la prévenir suffisamment tôt pour.... par tous les saints! Non mais qu'allait elle s'imaginer là? Epousailler cet homme.... cet être horripilant, ce bourguignon! Plutôt mourir que de vivre ça! Non mais là elle n'avait qu'une envie, celle de le secouer pour qu'il puisse dire à sa suzeraine qu'elle se trompait lourdement, qu'il n'y aurait jamais mariage , qu'ils se détestaient trop pour ça, que, que, que..... misère voilà que la blonde se sentait mal, et pas qu'un peu! Il fallait faire passer ce malaise et vite.... la champenoise ne fit ni une ni deux et remplit le godet du reste de vin et l'avala cul sec.... son teint devenu livide lors de la tirade de Phylogène reprenait quelque couleur.... il lui fallait plus de vin, c'était primordial! Elle pouvait résister à tout, sauf à ce genre de chose.... déjà le mot épousailles utilisé seul lui donnait des maux de ventre, mais associé à celui de Theudbald.... non ça c'était le meilleur moyen de la faire mourir.... plus jamais ça, non non, ça faisait un mal de chien en plus ce type d'annonce! L'effet fut même pire que lorsqu'elle avait appris que sa suzeraine projetait d'accepter la demande en mariage d'un autre bourguignon... ah ah une idée germait dans sa tête.... oui la précédente n'ayant eu aucun impact sur sa suzeraine, il était temps de passer à l'offensive.... et si elle s'arrangeait avec Bourgogne pour faire croire à une histoire d'amour... elle le présenterait à sa suzeraine, petit diner entre « couple » une tuerie en naitrait surement vu l'amour que se portaient les deux hommes et la Favara n'aurait plus qu'à s'arranger pour mettre de son côté sa suzeraine qui enverrait au diable le Blanc machin truc muche là! Ça pouvait se faire... sauf que la Brienne ne devait absolument pas rater son coup! Bon ceci dit il était facile de mettre celui-ci sur pied en pensée mais dans la réalité.... faudrait déjà décider le héraut de Bourgogne a accepter cette manigance et là.... et bien elle pouvait déjà mettre une croix sur sa sublime idée... petite mine renfrognée et boudeuse, voilà que partie dans ses sombres projets, elle en avait même oublié Phylogène et son erreur...
_________________
Dotch
Le Grand Maître de France suivit la comédie jouée par Bourgogne et Champagne, à ne pas en douter ils pourraient rentrer bien volontiers dans une troupe théâtrale, ils rempliraient certainement une salle entière. La blonde duchesse était désolée pour la jeune Perrinne qui peu contente de se retrouver à cette place, se voyait souillée par deux troublions.

D'Armentières vit le jeune Jehan s'approcher tenant le cousin sur lequel reposait les différents objets qu'elle devait remettre à Perrinne. Par quoi commencer ? aller dans l'ordre ça sera plus simple.

La Duchesse prit la couronne et la déposa délicatement sur la tête de Montjoie "un peu trop grande" pensa-t-elle.

Elle lui remit ensuite ces caducées et pour finir le listel. Voilà tout y était. Elle lui sourit.

Et maintenant, Montjoie devait-elle rester à genoux ? La Comtesse devait-elle l'inviter à se relever ? Certainement oui.


Montjoie relevez-vous, puissiez remplir du mieux que possible votre charge

Au Grand Maître de France de faire un pas en arrière pour regarder la jeune demoiselle ornée de sa couronne.
_________________
Hersent
Hersent, aux côtés de ses consoeurs Aliénor et Coxynel, regardait, médusée, la saynette impromptue jouée par sa Grâce Maltea, Héraut de Champagne, et son homologue bourguignon...ils semblaient s'aimer d'amour si tendre qu'ils répétaient le baptême du vin afin d'être totalement synchronisés au moment M.

Petits regards vers ses deux voisines...soulagement immédiat, elles aussi étaient trèèès surprises du déroulement de la cérémonie. Elle se pencha vers Aliénor et lui répondit tout bas
:

humpf, pour être original, c'est original comme entrée en matière...mais cela aura-t-il l'heur de plaire à tout le monde...rien n'est moins sûr. En tout cas, moi, ça me fait sourire...un peu de piment et d'imprévu dans la solennité du moment rend encore plus inoubliable ce dernier.

Elle reporta son attention sur la suite de la cérémonie, souriant encore aux facéties délicieusement impertinentes du Héraut de Champagne.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)