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[RP] Caducée & medianoche

Ingeburge
Donc... où en sommes-nous?
Serment de Normandie... check.
Réponse du Grand Maître de France... check.
Vin sur la tête... check.
Tabard... check.
Couronne... check.
Caducée... check.
Listel... check.


All right.

Le Grand Maître des Cérémonies, ayant pointé sa liste et pouvant désormais constater que tout était fait, se débarrassa de son tabard, de son caducée fleurdelysé, reprit celui paré de velours noir et s'en revint aux côtés du Grand Maître des Cérémonies de France et du Roi d'Armes assermenté, baptisé, rhabillé et couronné.

Solennellement, Ingeburge déclara :

— Soyez tous remerciés, Vos Excellences, chers frères d'armes et autres membres de la resplendissante Hérauderie de France de votre participation à la cérémonie d'intronisation du nouveau Montjoie. Vous êtes tous conviés, pour achever d'honorer Perrinne de Gisors-Breuil, à la collation préparée et servie par la Bouche du Roi sur ordres et directives de la vicomtesse Eilinn Melani, Premier Maître d'Hôtel de Sa Majesté. Vous pourrez ainsi vous régaler en découvrant nombre de saveurs délicates mais aussi, avoir votre part de grands crus, n'étant pas dit que seul Montjoie serait servi en vin.

Et voilà, à manger et à boire pour tous. Et, avant de quitter l'inondée, Ingeburge murmura à celle-ci :
— J'ai mené votre cérémonie à son terme, je compte bien m'acquitter de ma promesse avec le même succès.
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Eilinn_melani
Comme à son habitude, Eilinn était restée en retrait et silencieuse lors de la cérémonie. De toute façon, elle n'avait pas grand-chose à faire, son rôle lui se trouvait après la mondanité, au moment ou chacun se demandait si il n'y avait pas quelque chose à boire.

Les cuisines du Louvre avaient donc oeuvré une bonne partie de l’après-midi pour élaborer la collation du soir, qui suivait le diner. Il avait donc fallu concocter des choses aériennes et délicates.

Il y avait donc, pour les becs salés, des tranchoirs chargés de champignons sautés et salés, des petits navets nouveaux glacés, des petits oignons blancs à la cannelle, et des soufflés au fromage.

Pour les amateurs de sucré, merveilles encore chaudes, chaussons aux pommes flambées au calva (et oui, la RA étant normande), des parts de flans siennois, chouquettes, madeleines, nougat, pâtes de fruits.

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Vicomtesse d'Avize, Premier Maitre d'Hotel de Sa Majesté.
Luckylachance
Faudra d'la boisson, faudra d'la boisson, qu'on lui avait dit. Ah oui, là c'était son office, sans nul doute. Il en faudrait donc pour toutes les bouches, pour tout les goûts. Il faudrait se montrer raffiné sans en faire trop.
Quelle mission pour la jeune blonde toujours en quête d'adrénaline culinaire. Car oui, aujourd'hui, cette adrénaline se trouvait dans la préparation des boissons qui accompagneraient le buffet préparé par Eilinn.

Lucie avait donc prit note du dict menu afin d'en connaître la composition et ainsi choisir en conséquence.
Pour le sucré, un petit liquoreux passerait plutôt bien. Un vin blanc doux, sucré, venant du Béarn.
Mais pour le salé... Har har har ! Dilemme. Il fallait se montré malin. Pas un vin trop fort qui enlèverait tout goûts aux aliments. Non, il fallait quelque chose de passe partout, d'agréable sans être oppressant. Un rosé lyonnais, puis un rouge Bourguignon. Oui, cela serait parfait, chacun y trouverait son compte.

Les bouteilles furent soigneusement installées sur la table, pendant la fin de la cérémonie. C'était là qu'elle intervenait. Que les petites mains faisaient leur offices, discret, efficace.

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Ravalement de facade en cours.
Ingeburge
Nulle cérémonie royale n'avait de sens sans ce que tout le monde attendait vraiment d'un tel événement : le régal promis au terme de l'épreuve. Car, c'est une chose d'être le héros d'une cérémonie ou de la superviser mais c'en est une autre que d'y assister. Pour les deux premiers, il y a la fébrilité, celle de se tromper quand on est honoré, celle de voir tout aller à vau-l'eau quand on organise; dans les deux cas, on est concentré et on ne voit guère le temps passer. Par contre, quand on y assiste, c'est une autre paire de manches. Cela, le Grand Maître des Cérémonies de France le savait parfaitement bien, il était habitué aux mines plus ou moins allongées des invités, se doutait fort des pensées de certains tant leur visage, en cette occasion, était un livre ouvert et puis, il faut dire ce qui est : lui-même avait déjà péri d'ennui durant des rassemblement distingués et autres raouts mondains. C'est pourquoi, l'expérience et la pratique aidant, Ingeburge ne manquait jamais de prévoir dans le programme d'une quelconque sauterie – qu'elle fût énorme ou bien alors intime – un petit quelque chose qui réconfortera les vedettes du jour et consolera ceux conviés à la fête. C'est ainsi qu'il n'y avait plus une seule cérémonie ne se concluant pas par une collation et par collation, il n'était pas entendu quelque chose de chiche et de mesquin, non, le Premier Maître d'Hôtel de Sa Majesté ne l'aurait de toute façon pas permis.

C'est donc sûre de pouvoir se régaler que la duchesse d'Auxerre se rendit près de la table aux merveilles, jamais elle n'avait été déçue. Et cette soirée ne dérogerait pas à la règle, la collation de medianoche recelait des merveilles. Un soufflé au fromage fut d'abord dégusté, avec délices et pour faire passer le tout, elle se laissa tenter par un rouge de Bourgogne présenté par le Gobelet Lucie-Anne.

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Arutha
La bouche du blond s'était, peu à peu, tout au long de la cérémonie, asséchée. Non pas qu'elle fut d'un ennui mortel ; il n'en était rien, puisque cette cérémonie avait pour vedette principale sa sœur, ce qui contribuait très largement à la rendre moins morne, ou, encore, puisque cette cérémonie avait pour organisatrice la renommée Ingeburge, qui, en tant que Froide, avait su préserver les invités d'un mal de crâne particulièrement imputable à la chaleur -ou pas-. Non, la bouche gisorienne s'était plutôt asséchée à l'idée de l'orgie culinaire qui pourrait suivre.

Et il ne fut en rien déçu.
Chaussons aux pommes flambées au calva, parts de flans siennois, chouquettes, madeleines, nougat, et pâtes de fruits. Il ne manquait plus que les macarons, ce qu'il n'oublia pas de faire remarquer.
Il manque des macarons. Peu en importait. Une main se saisit des chaussons aux pommes, des parts de flans, des madeleines, du nougat, et des pâtes de fruit dans un désordre troublant. Et cette main appartenait évidemment au jeune Gisors-Breuil qui, fort de sa rafle massive, alla s'installer sur le siège qui, au milieu des Grands Officiers, était normalement réservé à sa sœur.

C'est bon
, furent ses dernières paroles, avant de son plonger totalement dans la dégustation, plus ou moins élégante, des mets précédemment attrapés.
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Absent du 30 juillet au 13 ou 15 août... Si besoin, MP ou courrier IG !
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