Brygh_ailean
Le convoi sachemine lentement, subissant les cahots dune route incertaine, les chaos des âmes en peine. Assise à larrière, dos à la route, la grande regarde devant elle. Les paysages défilent sans quelle les retienne. La chaleur écrasante après la douleur oppressante. Des jours de fièvre dans la cité. Des journées de fièvre dans son corps. Des journées de fièvre dans son coeur.
Sourire, soupir, exaspération.
- Vous vous sentez mal, Mame Bryn ?
- Oui, Honorine, je sens en effet quatre jours de chariot sans pouvoir se changer
- Hmmf zêtes dune jolie humeur zavez encore rêvé de vos frères, cest ça ?
- Oui
- Vous voulez en parler ?
- Non
Elle ne se sent pas que sale ou mal, elle se sent seule et veule envahie de ses démons habituels. Et pourtant...
- Fait chaud mame Bryn, ici plus chaud que chez nous. Trouvez pas ?
- Cest où chez nous, Honorine ? Vous venez de Vierzon et moi de Hoy
- Jparlions du Périgord, mame Bryn Dlà où que nous habitons 'fin qu'nous habitions quoi...
- Ah ! Là Il ne fait pas plus chaud nous sommes seulement mal protégées. Cela ira mieux dès que nous serons arrivés
- Arrivés où, mame Bryn ?
- Arrivés. Cest tout. Sinon, ce nest pas à moi quil faut le demander.
Elle se retourne un instant pour regarder vers lavant du convoi Sabandonner sans savoir à quoi. Abandonner sans chercher à savoir. Rien qui ne ressemble vraiment à la McFadyen. Tout recommencer. Une déraison qui ne saurait la toucher. Continuer différemment. Pour des raisons qui auront su la toucher.
Sourire, soupir, transpiration. Résonne une oraison. Patiente une passion. Les lendemains qui chantent comme un joli pinson. Les jours qui commencent à raccourcir pour que leurs nuits s'allongent.
Sourire, soupir et aspiration. A des souvenirs, à un avenir... il n'y a pas de raison.
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Sourire, soupir, exaspération.
- Vous vous sentez mal, Mame Bryn ?
- Oui, Honorine, je sens en effet quatre jours de chariot sans pouvoir se changer
- Hmmf zêtes dune jolie humeur zavez encore rêvé de vos frères, cest ça ?
- Oui
- Vous voulez en parler ?
- Non
Elle ne se sent pas que sale ou mal, elle se sent seule et veule envahie de ses démons habituels. Et pourtant...
- Fait chaud mame Bryn, ici plus chaud que chez nous. Trouvez pas ?
- Cest où chez nous, Honorine ? Vous venez de Vierzon et moi de Hoy
- Jparlions du Périgord, mame Bryn Dlà où que nous habitons 'fin qu'nous habitions quoi...
- Ah ! Là Il ne fait pas plus chaud nous sommes seulement mal protégées. Cela ira mieux dès que nous serons arrivés
- Arrivés où, mame Bryn ?
- Arrivés. Cest tout. Sinon, ce nest pas à moi quil faut le demander.
Elle se retourne un instant pour regarder vers lavant du convoi Sabandonner sans savoir à quoi. Abandonner sans chercher à savoir. Rien qui ne ressemble vraiment à la McFadyen. Tout recommencer. Une déraison qui ne saurait la toucher. Continuer différemment. Pour des raisons qui auront su la toucher.
Sourire, soupir, transpiration. Résonne une oraison. Patiente une passion. Les lendemains qui chantent comme un joli pinson. Les jours qui commencent à raccourcir pour que leurs nuits s'allongent.
Sourire, soupir et aspiration. A des souvenirs, à un avenir... il n'y a pas de raison.
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