[Lieu-RP] A la Lanterne Rouge, ou le bordel Angoumoisin.

Colhomban

Lulu avait œuvré à merveille pour le mettre à l’aise, jouant de sa croupe charnelle pour l’émoustiller. Mais à peine défaisait-elle les liens de sa chemise que le jeune homme savait qu’il faisait plus qu’une bêtise : une grosse bourde ! Chassant les idées qui lui traversaient l’esprit entre deux portraits de Sorianne, il se mit à son tour en tenue d’Adam pour profiter de son dû. Sauf que voilà, décontenançait il n’arrivait pas à… à… à satisfaire la demoiselle. Maintenant assis sur le lit il avait renfilé ses braies et se tenait la tête entre ses mains.

Lulu c’est bon, arrête de sourire comme ça… Tu auras quand même ton argent ne t’inquiète pas… Plus que renfrogné Colhomban ne cessait de soupirer comme un pauvre bougre. Non de non… Mais pourquoi je pense à elle à ce moment là ?! Rha… Il poussa deux-trois jurons et s’affala sur le dos parmi les coussins qui jonchaient le lit.

Lulu…
Je crois que je suis amoureux… Le brun tourna la tête vers la prostituée et lui fit un petit sourire.

Pour… Enfin le fait que je ne… Hum… Bon ça reste entre nous, n’est ce pas… ? Il n’avait pas envi d’être la risée des hommes du village, du moins des bavards qui passaient par là. Il connaissait la langue pendue de Lulu, et une petite rallonge sur sa paie lui rappellerait la nécessité de se taire. Se rallongeant à côté d’elle il entreprit de lui relater les dernières aventures qui concernaient Sorianne. Un air béat au visage, il se sentit bien vite mieux.

Alyzee

Une jeune fille vint frapper à l'huis de la demeure.

"Olah! y a quelqu'un ?
Je cherche la Dame qui tient cette maison..."

Elle se sent observée mais la porte reste close.
Elle hausse les épaules et s'assied sur les marches tenant ses genoux entre ses bras. Elle n'est pas pressée...

Cmyrille

Col lui avait souvent vanté les mérites de la lanterne. Mais accapparé par ses obligations, il n'avait jamais eu le temps de s'y rendre. Et ce n'est pas dans les prochaines semaines qu'il l'aurait. C'est d'ailleurs dans cette optique là qu'il s'y rendait. Il se devait de connaitre ses futurs gens ainsi que leur besoins.

Il flana donc le long de la rivière, remontant le cours jusqu'à la bâtisse.
Là il vit une demoiselle assise, jambes recroquevillés.

Et bien demoiselle, ne restez pas prostrée ici.
Vous voulez entrer?

Il toqua à la porte et, comme le lui avait dit Col, poussa le battant sans attendre, le personnel pouvant être accaparé.
Il tendit la main à la demoiselle.
_________________
Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA

Alyzee

Aly lui tendit la main et le suivit à l'intérieur.

"Merci à vous jeune homme.
Je cherche la tenancière de cette maison et vais l'attendre.
Vaquez à vos occupations en ce lieu..."

Elle lui adressa un sourire amical avant de regarder les gravures ornant les murs et fronça les sourcils.

Cmyrille

Ils entrèrent dans la grande salle.

"Merci à vous jeune homme.
Je cherche la tenancière de cette maison et vais l'attendre.
Vaquez à vos occupations en ce lieu..."

Et bien soit, bonne soirée damoiselle.

Et il vaqua donc à ses occupations, à savoir regarder à droite à gauche si une croupe ne tortillait pas dans sa direction.
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--Ancolie

Elle n'avait même pas commencée à déplacer le plus quelconque des petits pions que Lulu lui embarquait son jeu! Ancolie la regarda partir, complètement stupéfaite... C'est qu'elle avait un soldat en main... Bah elle jouerait avec la couleur noire, elle sera désavantagée et c'est tout! Puis peut-être qu'elle aurait bien besoin du jeu pour les occuper, leur petit Colhomban ne semblait pas dans son assiette. La maquerelle lui avait déjà vu meilleure mine.

Ancolie s'était déjà rabattue sur un verre d'hypocras, alcool qu'elle commandait au monastère. Oui une maquerelle au monastère... Mais à quoi pensiez vous en voyant les filles aller perdre leur temps là bas? Une voix de femme? Qui l'appelle... La maquerelle, repoussant ses jupes derrière elle après un demi-tour un peu brusque rejoignit la demoiselle qui voulait la voir. (Zorita)

Bonjour, je suis bien Ancolie, qu'est-ce que je peux faire pour vous jeune fille?

D'un œil avisé, la blonde, dévisageait sans gène la jeune fille, la regardant de bas en haut, s'arrêtant sur maints détails sans spécialement d'importance. Une jolie brune, sans nul doute. Examen critique en cours, mais terminé quand elle entendit quelqu'un pénétrer la maison. Un sourire en coin jouant sur les lèvres teintées de rouge de la maquerelle, elle fit signe à Zorita de la suivre, lui faisant signe du doigt.

Allons saluer nos invités, et je serai à toi immédiatement après.

Ancolie faillit buter contre un homme qu'elle n'avait jamais vu ici, bien qu'elle l'ait déjà croisé au village, de prés comme de loin. un sourire de circonstance, voulant mettre à l'aise leur nouvel arrivant, oh! Deux! Elle venait d'apercevoir une jeune demoiselle en arrière. Reprise de position, gorge relevée, dévoilée en bonne partie grâce à ce décolleté aguicheur, dos bien droit.

Entrez voyons. Bonsoir Sieur, Demoiselle... Que puis-je pour vous? Sieur? Une jolie brune? Une blonde? Peut-être une rousse? Demoiselle, vous désiriez?

Ancolie fit signe à tous trois, de la suivre au salon richement (du moins en apparence) décorée de lourdes tentures, et de tapis d'un rouge profond. Pièce chaleureuse et intimiste. La maquerelle les invita à s'asseoir sur un des fauteuils tandis qu'elle se plaçait, droite comme un i, sur une des chaises attenantes à la table de jeu. Un sourire accroché aux lèvres fardées, la tenancière de la maison de passe les observa sans gène aucune.

Je vous écoute.

_________________

Alyzee

Aly suivit la Dame au salon en regardant le balancement voluptueux de la croupe. De face sous le visage fardé, c'est l'opulence de la poitrine qui sautait aux yeux.
Elle avait déjà vu l'homme qu'elle cherchait en compagnie de telles créatures.
... aussi elle alla droit au but :

"Dame! je cherche un homme qui a fréquenté votre maison il y a un mois environ.
Est il revenu ? Est il là ?"

Elle fixa la tenancière dans les yeux.

"Il se nomme Mailvador et je suis sa fille.
Sa disparition est une catastrophe et j'ai juré de le retrouver mort ou vif.
pouvez vous m'aider ?"

Cmyrille

Avec les moultes informations que Col lui avait fait passer discrètement, Cmyrille avait reconnu en la Dame aux cheveux de neige la tenancière de la maison.
Elle les acceuillit, la Damoiselle et lui et les enjoignit de la suivre dans un salon. Ce que fit Cmyrille, non sans un certain plaisir à observer le beau derr...décors de la maison.

Installés autour d'une table elle leur demanda ce qu'ils étaient venus chercher et sans détours, ce fut la Demoiselle qui répondit.
Apparemment elle cherchait un dénommé Mailvador. *Alyzée, il est ton père?* se dit-il. Il avait bien croisé l'home en taverne mais celà remontait maintenant à deux semaines, au bas mots, aussi n'intervint-il pas sur le sujet, mais, embarassé, balbutia un:

Euh... Je... En fait euh...
C'est pas très important moi.
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Alyzee

Devant le silence embarrassé de la femme et le l'air gêné du jeune homme, Aly se leva.

*Quelle idiote j'ai été d'avoir cru retrouver un fantôme!*

Prenant ses jambes à son cou elle s'enfuit de la maison le regard noyé de larmes.

Est ce ainsi que les jeunes filles grandissent ?

--Lululanantaise

Lulu c’est bon, arrête de sourire comme ça… Tu auras quand même ton argent ne t’inquiète pas…

Un énorme sourire sur le visage, Lulu se rhabilla tranquillement, jetant un oeil de temps en temps à l'homme nu sous les draps; Elle était un peu vexée quand même, c'était la première fois de sa carrière qu'elle n'arrivait pas à ce qu'un homme ait envie d'elle. Elle se rasséréna vite , pensant qu'après tout ça lui faisait des vacances, après tous les trucs tordus que lui demandaient certains clients, et s'assit tranquillement devant le jeu d'échecs qu'elle avait pris machinalement à Ancolie tout en se demandant à quoi pouvait bien servir ce truc.. Un nouveau jeu sexuel venu d'ailleurs??faudrait qu'elle demande à la macquerelle des précisions. Elle saisit le roi noir, et le cotemplait attentivement quand Colhomban reprit la parole

Lulu…
Je crois que je suis amoureux…

Pour… Enfin le fait que je ne… Hum… Bon ça reste entre nous, n’est ce pas… ?

Elle sourit à la réflexion du brun.; C'est qu'il avait une réputation à tenir le bougre.. Bourreau des coeurs... Et le v'la qui tombait amoureux.. Juste retour des choses ma foi.. La justice immanente surement.. Elle se prépara donc à revétir sa deuxième casquette, celle de confidente.; Un métier à inventer tiens.. soigner les âmes... On pourrait appeler ça psychopathologie.. ou psychologie.... Une idée à creuser... Comme un médicastre en quelque sorte.; Quoi que les curés faisaient pus ou moins ça aussi.. Elle secoua la tête pour sortir de ses pensées et répondit à Col

Naaan j'dirais rien Colichounet.. Tu me prends pour qui?? j'ai de l'éthique moi.. Et le secret professionnel t'en fais quoi?? Enfin bon racontes à tata Lulu.. t'es amoureux? Et qui est donc la pauvre femme sur qui le sort va s'acharner??

Elle s'installa plus confortablement, portant une oreille attentive aux propos de brun. Elle ne l'avait jamais vraiment vu avec un tel air et un tel sourire, à croire que cette fois il était bien attrapé.. Elle avait déjà entendu parler de cette Sorianne et l'avait croisé aux détours du marché.; Elle semblait bien propre sur elle et bien polie la dame.. Elle risqua une question quand même

Nan mais oui c'est bien tout ça.. Mais dis moi.. J'croyais que tu voulais attraper une barone, une dame de la haute quoi.. Et tes ambitions??? Tu les a mises au panier??

Colhomban

Lulu avait œuvré à merveille pour le mettre à l’aise, jouant de sa croupe charnelle pour l’émoustiller. Mais à peine défaisait-elle les liens de sa chemise que le jeune homme savait qu’il faisait plus qu’une bêtise : une grosse bourde ! Chassant les idées qui lui traversaient l’esprit entre deux portraits de Sorianne, il se mit à son tour en tenue d’Adam pour profiter de son dû. Sauf que voilà, décontenançait il n’arrivait pas à… à… à satisfaire la demoiselle. Maintenant assis sur le lit il avait renfilé ses braies et se tenait la tête entre ses mains.

Lulu c’est bon, arrête de sourire comme ça… Tu auras quand même ton argent ne t’inquiète pas… Plus que renfrogné Colhomban ne cessait de soupirer comme un pauvre bougre. Non de non… Mais pourquoi je pense à elle à ce moment là ?! Rha… Il poussa deux-trois jurons et s’affala sur le dos parmi les coussins qui jonchaient le lit.

Lulu…
Je crois que je suis amoureux… Le brun tourna la tête vers la prostituée et lui fit un petit sourire.

Pour… Enfin le fait que je ne… Hum… Bon ça reste entre nous, n’est ce pas… ? Il n’avait pas envi d’être la risée des hommes du village, du moins des bavards qui passaient par là. Il connaissait la langue pendue de Lulu, et une petite rallonge sur sa paie lui rappellerait la nécessité de se taire. Se rallongeant à côté d’elle il entreprit de lui relater les dernières aventures qui concernaient Sorianne. Un air béat au visage, il se sentit bien vite mieux.

Alyzee

Une jeune fille vint frapper à l'huis de la demeure.

"Olah! y a quelqu'un ?
Je cherche la Dame qui tient cette maison..."

Elle se sent observée mais la porte reste close.
Elle hausse les épaules et s'assied sur les marches tenant ses genoux entre ses bras. Elle n'est pas pressée...

Cmyrille

Col lui avait souvent vanté les mérites de la lanterne. Mais accapparé par ses obligations, il n'avait jamais eu le temps de s'y rendre. Et ce n'est pas dans les prochaines semaines qu'il l'aurait. C'est d'ailleurs dans cette optique là qu'il s'y rendait. Il se devait de connaitre ses futurs gens ainsi que leur besoins.

Il flana donc le long de la rivière, remontant le cours jusqu'à la bâtisse.
Là il vit une demoiselle assise, jambes recroquevillés.

Et bien demoiselle, ne restez pas prostrée ici.
Vous voulez entrer?

Il toqua à la porte et, comme le lui avait dit Col, poussa le battant sans attendre, le personnel pouvant être accaparé.
Il tendit la main à la demoiselle.
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Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA

Alyzee

Aly lui tendit la main et le suivit à l'intérieur.

"Merci à vous jeune homme.
Je cherche la tenancière de cette maison et vais l'attendre.
Vaquez à vos occupations en ce lieu..."

Elle lui adressa un sourire amical avant de regarder les gravures ornant les murs et fronça les sourcils.

Cmyrille

Ils entrèrent dans la grande salle.

"Merci à vous jeune homme.
Je cherche la tenancière de cette maison et vais l'attendre.
Vaquez à vos occupations en ce lieu..."

Et bien soit, bonne soirée damoiselle.

Et il vaqua donc à ses occupations, à savoir regarder à droite à gauche si une croupe ne tortillait pas dans sa direction.
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Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA

--Ancolie

Elle n'avait même pas commencée à déplacer le plus quelconque des petits pions que Lulu lui embarquait son jeu! Ancolie la regarda partir, complètement stupéfaite... C'est qu'elle avait un soldat en main... Bah elle jouerait avec la couleur noire, elle sera désavantagée et c'est tout! Puis peut-être qu'elle aurait bien besoin du jeu pour les occuper, leur petit Colhomban ne semblait pas dans son assiette. La maquerelle lui avait déjà vu meilleure mine.

Ancolie s'était déjà rabattue sur un verre d'hypocras, alcool qu'elle commandait au monastère. Oui une maquerelle au monastère... Mais à quoi pensiez vous en voyant les filles aller perdre leur temps là bas? Une voix de femme? Qui l'appelle... La maquerelle, repoussant ses jupes derrière elle après un demi-tour un peu brusque rejoignit la demoiselle qui voulait la voir. (Zorita)

Bonjour, je suis bien Ancolie, qu'est-ce que je peux faire pour vous jeune fille?

D'un œil avisé, la blonde, dévisageait sans gène la jeune fille, la regardant de bas en haut, s'arrêtant sur maints détails sans spécialement d'importance. Une jolie brune, sans nul doute. Examen critique en cours, mais terminé quand elle entendit quelqu'un pénétrer la maison. Un sourire en coin jouant sur les lèvres teintées de rouge de la maquerelle, elle fit signe à Zorita de la suivre, lui faisant signe du doigt.

Allons saluer nos invités, et je serai à toi immédiatement après.

Ancolie faillit buter contre un homme qu'elle n'avait jamais vu ici, bien qu'elle l'ait déjà croisé au village, de prés comme de loin. un sourire de circonstance, voulant mettre à l'aise leur nouvel arrivant, oh! Deux! Elle venait d'apercevoir une jeune demoiselle en arrière. Reprise de position, gorge relevée, dévoilée en bonne partie grâce à ce décolleté aguicheur, dos bien droit.

Entrez voyons. Bonsoir Sieur, Demoiselle... Que puis-je pour vous? Sieur? Une jolie brune? Une blonde? Peut-être une rousse? Demoiselle, vous désiriez?

Ancolie fit signe à tous trois, de la suivre au salon richement (du moins en apparence) décorée de lourdes tentures, et de tapis d'un rouge profond. Pièce chaleureuse et intimiste. La maquerelle les invita à s'asseoir sur un des fauteuils tandis qu'elle se plaçait, droite comme un i, sur une des chaises attenantes à la table de jeu. Un sourire accroché aux lèvres fardées, la tenancière de la maison de passe les observa sans gène aucune.

Je vous écoute.

_________________

Alyzee

Aly suivit la Dame au salon en regardant le balancement voluptueux de la croupe. De face sous le visage fardé, c'est l'opulence de la poitrine qui sautait aux yeux.
Elle avait déjà vu l'homme qu'elle cherchait en compagnie de telles créatures.
... aussi elle alla droit au but :

"Dame! je cherche un homme qui a fréquenté votre maison il y a un mois environ.
Est il revenu ? Est il là ?"

Elle fixa la tenancière dans les yeux.

"Il se nomme Mailvador et je suis sa fille.
Sa disparition est une catastrophe et j'ai juré de le retrouver mort ou vif.
pouvez vous m'aider ?"

Cmyrille

Avec les moultes informations que Col lui avait fait passer discrètement, Cmyrille avait reconnu en la Dame aux cheveux de neige la tenancière de la maison.
Elle les acceuillit, la Damoiselle et lui et les enjoignit de la suivre dans un salon. Ce que fit Cmyrille, non sans un certain plaisir à observer le beau derr...décors de la maison.

Installés autour d'une table elle leur demanda ce qu'ils étaient venus chercher et sans détours, ce fut la Demoiselle qui répondit.
Apparemment elle cherchait un dénommé Mailvador. *Alyzée, il est ton père?* se dit-il. Il avait bien croisé l'home en taverne mais celà remontait maintenant à deux semaines, au bas mots, aussi n'intervint-il pas sur le sujet, mais, embarassé, balbutia un:

Euh... Je... En fait euh...
C'est pas très important moi.
_________________
Qui pisse contre le vent a la chemise mouillée.

Directeur de l'Asile d'Angoulème
Membre de l'EPPA

Alyzee

Devant le silence embarrassé de la femme et le l'air gêné du jeune homme, Aly se leva.

*Quelle idiote j'ai été d'avoir cru retrouver un fantôme!*

Prenant ses jambes à son cou elle s'enfuit de la maison le regard noyé de larmes.

Est ce ainsi que les jeunes filles grandissent ?

--Lululanantaise

Lulu c’est bon, arrête de sourire comme ça… Tu auras quand même ton argent ne t’inquiète pas…

Un énorme sourire sur le visage, Lulu se rhabilla tranquillement, jetant un oeil de temps en temps à l'homme nu sous les draps; Elle était un peu vexée quand même, c'était la première fois de sa carrière qu'elle n'arrivait pas à ce qu'un homme ait envie d'elle. Elle se rasséréna vite , pensant qu'après tout ça lui faisait des vacances, après tous les trucs tordus que lui demandaient certains clients, et s'assit tranquillement devant le jeu d'échecs qu'elle avait pris machinalement à Ancolie tout en se demandant à quoi pouvait bien servir ce truc.. Un nouveau jeu sexuel venu d'ailleurs??faudrait qu'elle demande à la macquerelle des précisions. Elle saisit le roi noir, et le cotemplait attentivement quand Colhomban reprit la parole

Lulu…
Je crois que je suis amoureux…

Pour… Enfin le fait que je ne… Hum… Bon ça reste entre nous, n’est ce pas… ?

Elle sourit à la réflexion du brun.; C'est qu'il avait une réputation à tenir le bougre.. Bourreau des coeurs... Et le v'la qui tombait amoureux.. Juste retour des choses ma foi.. La justice immanente surement.. Elle se prépara donc à revétir sa deuxième casquette, celle de confidente.; Un métier à inventer tiens.. soigner les âmes... On pourrait appeler ça psychopathologie.. ou psychologie.... Une idée à creuser... Comme un médicastre en quelque sorte.; Quoi que les curés faisaient pus ou moins ça aussi.. Elle secoua la tête pour sortir de ses pensées et répondit à Col

Naaan j'dirais rien Colichounet.. Tu me prends pour qui?? j'ai de l'éthique moi.. Et le secret professionnel t'en fais quoi?? Enfin bon racontes à tata Lulu.. t'es amoureux? Et qui est donc la pauvre femme sur qui le sort va s'acharner??

Elle s'installa plus confortablement, portant une oreille attentive aux propos de brun. Elle ne l'avait jamais vraiment vu avec un tel air et un tel sourire, à croire que cette fois il était bien attrapé.. Elle avait déjà entendu parler de cette Sorianne et l'avait croisé aux détours du marché.; Elle semblait bien propre sur elle et bien polie la dame.. Elle risqua une question quand même

Nan mais oui c'est bien tout ça.. Mais dis moi.. J'croyais que tu voulais attraper une barone, une dame de la haute quoi.. Et tes ambitions??? Tu les a mises au panier??

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