Dariusz
[No more pain]
Il étouffait. Moralement et physiquement.
Il étouffait dans une haine grandissante, l'aveuglement bien plus que de raison.
Oui, il aurait voulu l'étrangler.
Oui, il souhaitait sa mort.
La mort d'une femme qui lui causait grande peine, et ce depuis qu'il l'eut rencontré.
Fatalité des grands instants, destin sinistre, vie chamboulée d'une première vue.
L'agréable Bretagne visitée auparavant laissait place à un paysage dévasté, où tout n'est que champs de ruine, ou rien n'est plus beau. Le visage de la princesse n'était plus qu'emprunte d'une infime tristesse. C'est ce qu'il percevait, plus encore que la froideur qu'elle sait si bien maquiller à son regard.
Et l'extase qu'il connu jusqu'à cet instant, extase qui avait été conduit par le désir avant tout de rendre au centuple ce qu'elle lui avait causé, comme maux, celui-ci quitta le corps de l'homme aussi rapidement qu'il n'est parvenu.
Alors que sa chaire bouillait sous les coups donnés, son esprit n'était que banquise.
Sa conscience en était revenu.
Il n'était plus aveuglé par la haine certaine. Il voyait tout, au plus profond, et ce mal lui tiraillait le coeur.
Jusqu'à ce qu'il entende les paroles, enfin prononcées, de la Princesse. Des paroles encore plus meurtrières et sanglantes, mais dévoilant, en quelques sortes, la vraie Marzina.
Comme celle qui se trouve en arrière d'une carapace dorée. Comme celle qui n'est plus Princesse. Comme celle qui n'est qu'une femme, une vraie.
Et à cet instant, il ne pensait qu'à se maudire lui-même, lui jeter le mauvais sort. Qu'il ne puisse plus, à jamais, respirer sur la même terre qu'une merveille ainsi faîtes.
Le corps du polak se décontracta. Ses muscles se débandèrent. Il lâcha tout, se leva, tourna la tête pour ne plus croiser le visage de sa, désormais, victime. Il replaça boutures sur ses braies ainsi que ceinturon, et repartit par là même où il était venu heureux et joyeux de pouvoir aider son prochain. Il quitta cette tente dans l'humeur d'un assassin prit sur le fait et condamné par la justice à une mort certaine.
Et en dehors, il déambulait, assaillit par sa conscience à nouveau présente, s'accrochant à nombreuses reprises sur les arbres pour ne point tomber.
Et parfois, aux cimes de ceux-là, il retirait de son corps toutes ces idées malsaines, toutes ces horreurs.
De nouveau chez lui, dans son habitat de fortune, il reprit sa seule amie, sa protectrice.
Quelques minutes suffirent, plus ou moins longues, pour que Dariusz resurgisse dans la tente de sa victime, la retrouvant à l'intérieur.
Il décida qu'à présent, il était temps pour lui de disparaitre enfin de la vie de Marzina. Il lui offrit donc sa lame, qu'il balança à côté du corps certainement meurtris, et resta à attendre, tout en la fixant, sans émotions.
Il fallait qu'elle le fasse. Qu'elle trouve la force de maintenir cette arme pour rendre sa propre justice et se débarrasser des parasites qui rôdent sur cette terre, à l'image des françoys.
Il ne pouvait être que Françoys à présent, aux yeux des bretons. Traître, vile, irrespectueux, sans honneur.
Plus un homme, qu'un démon faible à abattre.
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Il étouffait. Moralement et physiquement.
Il étouffait dans une haine grandissante, l'aveuglement bien plus que de raison.
Oui, il aurait voulu l'étrangler.
Oui, il souhaitait sa mort.
La mort d'une femme qui lui causait grande peine, et ce depuis qu'il l'eut rencontré.
Fatalité des grands instants, destin sinistre, vie chamboulée d'une première vue.
L'agréable Bretagne visitée auparavant laissait place à un paysage dévasté, où tout n'est que champs de ruine, ou rien n'est plus beau. Le visage de la princesse n'était plus qu'emprunte d'une infime tristesse. C'est ce qu'il percevait, plus encore que la froideur qu'elle sait si bien maquiller à son regard.
Et l'extase qu'il connu jusqu'à cet instant, extase qui avait été conduit par le désir avant tout de rendre au centuple ce qu'elle lui avait causé, comme maux, celui-ci quitta le corps de l'homme aussi rapidement qu'il n'est parvenu.
Alors que sa chaire bouillait sous les coups donnés, son esprit n'était que banquise.
Sa conscience en était revenu.
Il n'était plus aveuglé par la haine certaine. Il voyait tout, au plus profond, et ce mal lui tiraillait le coeur.
Jusqu'à ce qu'il entende les paroles, enfin prononcées, de la Princesse. Des paroles encore plus meurtrières et sanglantes, mais dévoilant, en quelques sortes, la vraie Marzina.
Comme celle qui se trouve en arrière d'une carapace dorée. Comme celle qui n'est plus Princesse. Comme celle qui n'est qu'une femme, une vraie.
Et à cet instant, il ne pensait qu'à se maudire lui-même, lui jeter le mauvais sort. Qu'il ne puisse plus, à jamais, respirer sur la même terre qu'une merveille ainsi faîtes.
Le corps du polak se décontracta. Ses muscles se débandèrent. Il lâcha tout, se leva, tourna la tête pour ne plus croiser le visage de sa, désormais, victime. Il replaça boutures sur ses braies ainsi que ceinturon, et repartit par là même où il était venu heureux et joyeux de pouvoir aider son prochain. Il quitta cette tente dans l'humeur d'un assassin prit sur le fait et condamné par la justice à une mort certaine.
Et en dehors, il déambulait, assaillit par sa conscience à nouveau présente, s'accrochant à nombreuses reprises sur les arbres pour ne point tomber.
Et parfois, aux cimes de ceux-là, il retirait de son corps toutes ces idées malsaines, toutes ces horreurs.
De nouveau chez lui, dans son habitat de fortune, il reprit sa seule amie, sa protectrice.
Quelques minutes suffirent, plus ou moins longues, pour que Dariusz resurgisse dans la tente de sa victime, la retrouvant à l'intérieur.
Il décida qu'à présent, il était temps pour lui de disparaitre enfin de la vie de Marzina. Il lui offrit donc sa lame, qu'il balança à côté du corps certainement meurtris, et resta à attendre, tout en la fixant, sans émotions.
Il fallait qu'elle le fasse. Qu'elle trouve la force de maintenir cette arme pour rendre sa propre justice et se débarrasser des parasites qui rôdent sur cette terre, à l'image des françoys.
Il ne pouvait être que Françoys à présent, aux yeux des bretons. Traître, vile, irrespectueux, sans honneur.
Plus un homme, qu'un démon faible à abattre.
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