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Info:
Quand Alycianne disparait.

[RP] De la disparition d’une Petite Rouge.

Alycianne
Sémur, le samedi 9 juillet 1459.


Elle sourit, encore, toujours, cette mioche à la robe rouge. La raison ? Il fait beau, elle est à Sémur, elle porte du rouge, elle a encore au palais le goût sucré d’une pâte de fruit à la framboise, le boulanger lui renvoie un sourire effr… charmant, toutes ces petites choses qui la mettent en joie… C’est Alycianne, voilà tout.

Elle clopine donc dans les rues de la petite cité, s’apprête à rendre visite à Marie-Alice. La canne pour l’aider frappe les pierres qui pavent les rues. Il lui faudra traverser la ville. Elle avance d’un pas déterminé, sait où elle va, promène son regard clair sur les bâtiments qui l’entourent sans paraître en quoi que ce soit étonnée. Elle n’a pas à s’aventurer sur les routes de campagne où, elle est bien placée pour le savoir, tout peut arriver. Non, son cheminement dans les ruelles calmes se fait serein.
Pourtant, figurez-vous qu’au détour d’une ruelle…
    *SChPOF !*
- Mordiable !


... Et la Bourgogne ne reverra plus jamais la frimousse de la petite Blanc-Combaz.

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Alycianne
Quelque part, X heures après le fameux *SChPOF*.


Que s'est-il donc passé ?
L'est mourue, l'Cianne ?
Lui a-t-on fait (encore) du mal ?
Qui, quoi, comment, que ?
Chut.

    Que s'est-il passé ?

    Je suis mourue ?
    J'ai mal ?
    Qui, quoi, comment, que ?
    Chut.

« Chut, les voix dans ma tête. »

« Oh ! Je suis. »

« Je suis pas morte. »

    J'ai mal ?
    Chut.
    Je suis pas mourue !
    Qui, quoi, comment, que ?
    Que s'est-il passé ?

Elle ouvre un oeil, puis l'autre.
Il fait noir. Très noir.
Elle se souvient très nettement marcher dans Sémur. Pourtant, elle est là assise dans le noir. Des sortes de murs autour d'elle.
Et il fait noir. Très noir.


« Zut. Je suis peut-être mourue en fin du compte. »


«... Et la Bourgogne ne reverra plus jamais ma frimousse de petite Blanc-Combaz ! »
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Alycianne
Retour en arrière, peu avant le SChPOF, autre point de vue.

Deux hommes, une soixantaine d'années à eux deux, magouillent. L'un enroule soigneusement une longue corde, tandis que l'autre lorgne d'un air appréciateur la grosse massue qu'il tient d'une main. De temps en temps, ils se glissent quelques mots, tout bas.
Ils sont cachés dans un petit baraquement, au coin d'une ruelle. Sémuroise, bien entendu.

Voilà qu'ils se figent, soudain. La matraque à la main, l'un se glisse lentement contre le mur, son nez dépassant d'un cheveu le coin du mur de l'intersection.
Puis voilà qu'il bondit, et assène à sa victime un coup colossal de massue sur le crâne. Son acolyte déboule, prêt à saucissonner leur proie de sa corde.


- Mordiable !
- Quoi ?
- R'garde la trogne.
- Par l'trou du Sans-Nom !
- Qu'est-ce qu'elle fout là, c'te gamine ?
- On s'est plantés... Et notre homme, l'vrai c'lui là, qui va s'pointer d'un moment à l'aut'...


Celui à la massue se baisse, tourne le visage de la victime vers lui.

- Mord'able...
- Quoi encore ?
- C'la fille du Balbuzard. Si on apprend qu'on a fait ça... J'donne pas cher de la peau d'notre cul.
- Tudieu. Et l'est morte ?
- J'pense pas.
- Si elle se souvient, si elle raconte, si on nous r'trouve, et si notre homme arrive...
- Oh ta gueule !
- ...
- On la bouge, et on s'casse.


Il soulèvent l'enfant évanouie, passent dans la rue à leur droite. Un passant passe, ils se cachent derrière une charrette. Chuchotent, s'énervent. Puis à rester derrière cette charrette de tonneaux de vin, l'idée germe.
Quelques minutent plus tard, ces deux hommes sortent de Sémur, et filent vers le Nord. On ne les reverra pas non plus en Bourgogne, ces deux-là.



Quelque part, X+1 heures après le fameux *SChPOF*.


Elle tâtonne autour d'elle, cherche à savoir où peut-elle donc bien se trouver. Sa tête est lourde, elle est assise dans une position inconfortable, et a faim. Autour d'elle, les murs sont ressérés, fermés en haut, en bas. De bois.

- Han ! Je suis dans un tonneau de vin.


Et ça tangue.
Dans un tonneau de vin, sur un bateau.
Sémur ? Bien loin déjà.
Et la Bourgogne ne reverra plus jamais la frimousse de la petite Blanc-Combaz.


Fin du jeu pour moi et l'Alycianne.
Je tiens à remercier tous les joueurs avec qui j'ai pu jouer sur la durée ou qu'un bref instant, je crois avoir apprécié chaque moment passé sur ce jeu. Merci pour ces lectures, merci pour ces rires, merci pour la bonne humeur. Que ce soit en taverne ou bien dans un RP sur le forum, j'ai vraiment toujours aimé écrire avec vous. Je laisserai bien un petit mot perso sur chacun des joueurs avec qui j'ai pu jouer (et un mot pour ceux que j'ai oubliés mais que j'ai quand même appréciés), mais j'ai vraiment pas le temps.
Merci pour toutes ces opportunités !
Et désolée pour ces RPs que je ne pourrais finir...
Ca me fait un peu mal de laisser là ma Ciannette, j'ai le coeur gros (et je sais pas m'exprimer) d'amour pour vous les gens !
Et (qui sait ?) p't'être à une prochaine sur le jeu !

Boooonne continuation dans la vie, amusez vous sur le jeu, bye !

Ljd'Cianne.

Edit : Le RP est ouvert, d'ailleurs. Si ça vous dit.

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Mariealice
Marie Alice l'attendait la brunette, la petite gamine toujours habillée de rouge, celle qui boitait désormais après avoir longtemps couru, parce qu'une armée de sa propre province avait cru bon de la prendre pour cible. Forcément, pour eux elle n'avait pas les bons accompagnateurs.

Un long soupir, elle devait se calmer la grande brune qui attendait la petite, la petite rouge qui voulait voir son fils Merlin, celui de la grande, celle qu'elle avait invitée à venir passer un peu de temps chez elle parce que Cassian, le frère de la brune - oui la petite pas la grande -, ne pointait guère son nez de blond hors de sa chambre. Parce qu'elle avait besoin de parler sans doute, de s'amuser aussi, de se trouver en compagnie de gens en sachant qu'elle serait à l'abri. Marie l'admirait cette gamine qui gardait le sourire, qui, à chaque fois qu'elle tombait se relevait avec le sourire. Quand on la connaissait comment pouvait-on avoir envie de faire autre chose que la protéger?

La licorneuse attendait donc, observant la cour de la demeure depuis une fenêtre du rez-de-chaussée. Elle attendait mais rien ne venait et elle commençait à se demander si celle-ci ne l'avait pas oubliée. Froncement de nez, pourquoi ce sentiment que quelque chose clochait. Après tout, Cassian avait pu se décider à lui tenir compagnie et ce soir elle verrait la fillette en ville s'excuser de ne pas être venue mais que c'était trop bien parce que si ou ça.... Oui mais non. Son instinct de mère, puisqu'elle l'était toujours même si elle l'enfouissait au fond d'elle, lui criait que ce n'était pas normal.

Alors sans attendre plus, elle indiqua à ses gens qu'elle allait en ville, que si Alycianne arrivait de l'amener voir Merlin et d'aller la chercher elle.

Sauf que personne ne vint lui annoncer cela, non personne ne lui dirait non plus que la fillette avait passé sa journée avec son frère ou chercher des cailloux. Non, plus personne ne la reverrait à Sémur.

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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
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