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[RP] Le Chateau de ma mère.

Cl0e
Elle fourragea dans la malle, attrapa une cape sans forme mais dont la capuche était ample, et rapiécée, pour en revêtir Charlemagne.
Elle chercha d'autres capes pour elle-même et les autres femmes qui allaient encadrer la fuite, des capes moins riches que les leurs.


- Il nous faut cacher nos capes dans des baluchons de fortune. La fourrure ferait tâche. Ah, puis aussi, nous salir, nous barbouiller de boue. C'est bon pour la peau en plus ...

Une touche d'humour ne ferait pas de mal, ou c'était mal placé. Elle ne préféra pas le vérifier sur les visages des autres, et appela plutôt la première servante qui passait par là.

- Allez nous chercher de la boue. Allez, faîtes pas cette tête, vous avez bien entendu, de la boue. Pressez vous bon sang !!

Elle avisa à nouveau Georgia.

- Donnes-moi Chiara, il faut aussi qu'elle se camoufle.
Mais alors par contre, ne me séparez pas de ma fille. Ma concentration s'en ressentirait ... Je suis plus efficace et je réfléchis mieux si je sais où elle est, que je la vois. Je sais, ça complique les choses.
Quant à faire passer Ségur pour un mignon petit chien ... Et pourquoi pas un gros minet ?


Perplexe la blonde Grandeur ? Si peu !
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Charlemagne_vf
    L'on parlait de Charlemagne, l'on le toisait, l'on faisait cas de son avenir. Mais qui était-on pour se permettre tout cela. L'Altesse Royale se mordait la joue qu'il avait charnue. Ces femmes, cette Yolanda, qui ne lui avaient pas même fait révérence. Cette autre qui l'avait appelé "jeune homme".
    Le Prince les méprisait, et pourtant, il n'avait d'autre choix que de s'en remettre à elles toutes, pour l'instant.

    Viendrait alors le jour de la revanche, celui où il se permettrait des choses pour elles, avec elles. Il sera grand, et il sera tout puissant. Comme son père.
    Les dentelles volaient, et l'esprit volage de l'enfant quitta brièvement leurs discussions de déguisement, de fuite.
    Toujours à l'entrée de sa chambrée, qui lui avait été ravie, il eut une pensée attendrie pour son frère. Son sang. Son alter ego. Franc Claude Volpone.

    Lui aussi était un prince après tout, et observant la gouvernante, il décida qu'au moment venu, il prendrait tout seul en charge l'éducation du Fils de France bis. Il ne serait pas dit qu'un Von Frayner serait élevé par une...rien du tout.
    Oui il fuirait. Il allait se laisser faire, pour mieux les fuir, elles aussi, après.
    Un pas d'abord, il approcha de la Demoiselle de la Chambre, un autre ensuite, et il offrit son regard azur au Premier Maître d'Hotel, et enfin, la seule personne digne de ses Royaux mots fut interpelée.


    Yolanda. Je vous suis.

    Il s'en remettait à autrui. Son Implacable pater ne l'aurait guère apprécié, sans doute, mais c'était ainsi se laisser protéger, garder un entourage, garder un pouvoir. En ne quittant pas son microcosmique royaume, Charlemagne pensait gagner aval sur icelui.
    Ses bras se tendirent, une manière de demander un costume.
    Il partait, mais il reviendrait.


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Yolanda_isabel
En attendant, il est petit.

Tout petit ce Prince qu’elle voit d’en haut parce que même si elle est grosse, elle est grande pour son âge, et plus âgée que lui. Mais il est grand par son nom, par ses parents, elle qui l’est plus que d’autres, le devient moins que lui. Et quand tout s’effondre, ne reste que les élémentaires, que ce qu’elle connaît depuis l’enfance parce qu’on lui a appris, parce qu’Elle lui a appris. Marraine, la Reine, leur Reine à tous, au de-là de la mort.

Une révérence quand il lui donne un ordre, puisque c’est un ordre qu’il lui intime par ses quelques mots. Une révérence qui la plie en deux. Servile infante à qui on a toujours tout cédé et qui cède devant ce petit bout d’homme.


-« Allons, Votre Altesse. »

Aux bras qui se tendent, elle répond par le sien qui vient se poser sur l’un de ceux de l’Infant comme le feraient deux adultes, car c’est pour cela qu’ils sont nés, qu’ils ont été formés, à cette cour des grands, ils ne sont pas enfants, ils ne sont après tout que de petits adultes en puissance. Le petit léopard toujours à sa suite, ils gagnent les appartements du Pair-ternel. Et enfin, elle abandonne l’Infant et Ségur pour gagner les garde-robes, ces grandes malles regorgeant de tenues, pour extirper d’une des plus vieilles, quelques robes – roses – dans lesquelles elle ne rentre plus.

-« Il vous faudra faire avec le rose, laquelle .. préférez-vous ? »

Laquelle, oui ? Dans laquelle, te plairait-il le plus d’être ridiculement féminisé, assurément sécurisé ?
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« Les envieux, les haineux, tous ceux-là n'auront pas de cadeaux à la Saint-Noël. C'est tout. »
Cl0e
Le temps passait, et ils n'étaient toujours pas opérationnels. Un regard vers les précieux enfants, à Charlemagne qui chipotait sur les robes.
La Comtesse Armagnacaise regarda le Premier Maître d'Hotel d'un air anxieux, tapota inconsciemment du pied avec une cadence agaçantes, mais ne s'en rendait nullement compte. La servante ne revenait pas avec la boue, mauvais signe. Ils feraient sans. Elle s'approcha de Charlemagne, sa cape de fortune attachée et dissimulant sa riche robe.


- Votre Altesse, il est temps d'y aller. Je vous prie de m'excuser de cet empressement, mais il en va de votre sécurité. Peut-on partir ?

L'Infant allait très probablement la fusiller du regard, elle n'en avait cure, elle y était accoutumée. La Comtesse porta ses mains à sa capuche pour lui faire comprendre que, punaise, on se bouge maintenant !
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Charlemagne_vf
Une robe. Et rose. Charlemagne serait humilié, et secrètement, il pria pour que son père ne voie pas cela, d'où il était, s'il y était.
Quant à savoir laquelle il préférait, il n'en avait cure. Son bras se tendit vers la plus proche, la première.
On lui enfila le vêtement bien large de Yolanda par dessus les vêtements, l'on détacha ses cheveux qui par chance, étaient longs. Le Prince devenu Princesse évita les miroirs, et se contenta de détruire de son oeil assassin chacune des présentes.

Elles mourraient pendues si par malheur cela était raconté, un jour, plus tard, il y veillerait.

La Jegun vint le tirer à ses envies de meurtres.
Il ne lui offrit en réalité aucun regard, de peur de se voir dans le sien ; et puisqu'il avait décidé de se soumettre ce soir là, et uniquement celui là, il lui tendit sa main potelée.
Rare privilège qu'avait la gouvernante, mais l'Infant n'a que six ans, et si dur soit-il, il manque d'une présence douce, il a besoin d'une mère, et celle-ci peut bien faire l'affaire encore une heure.

Cependant, c'est lui qui guide, et il tire la blonde hors des lieux, avant de se retourner vers la Demoiselle de la Chambre.


Il faudra emmener nos affaires où était partie maman.

Chastellux, là où le Prince avait fait ses premiers pas, là où ses souvenirs le ramenaient. Des souvenirs qui avec l'âge s'estomperaient vite, ils commençaient déjà à disparaître.
Enfin, et puisqu'il pensait à la Bourgogne aimée par sa mère, et trop peu connue par lui, ainsi qu'aux choses qu'il désirait garder en sa possession, lui, dépossédé de sa maison, il pensa à une petite blonde, dans la pièce voisine, qui devait dormir.


Madame de Jegun, faut pas oublier Catherine, hein.

Car même s'il ne l'aimait pas, en elle coulait le sang de Chlodwig Von Frayner.
Il était temps.

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Ayena
Elle les suit, de pièces en pièces. Elle n'a pas forcément tout compris, mais poupette fait ce qu'on lui dit, toujours. Aide ceux qui t'aident. Et la Reyne l'a employée en tant que Dame de Chambre, alors Ayena s'empoiera à servir aussi ce qui reste de la Reyne. Ses enfants, donc.

Le pauvre prince est revêtu d'une robe rose. Chacun retient son soufle, craignant un nouvel excès de rage, mais rien ne vint et Ayena en soupira de soulagement. Enfin, le départ fut annoncé. La Demoiselle resta là, comme un au revoir muet. L'Orphelin se tourne alors vers elle. Lui demande une dernière chose, ou lui donne un dernier ordre. Peut importe. Elle s'incline.


- Il sera fait aisi, votre Altesse Royale. Bon vent, et Dieu veille sur le reste de votre famille.

C'est sincère. Elle s'acquittera de sa tâche et restera fidèle à ce petiot pour qui elle ressent tant de compassion. Oh, il l'oubliera. Mais qu'importe. La fidélité va au delàdes souvenirs.
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>DECO pour bannières et tenues !
- Héraldique -
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