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[RP] Un de toi..

Attia.
[ Allez tous vous faire voir d'abord!]

C'est la phrase qu'elle avait lancée en quittant la taverne.
Sur les nerfs depuis que le blond et la rousse avaient décidé de deterrer a hache de guerre et se disputer.
Mais non ils ne se disputent pas, il argumentent!
Elle est belle l'argumentation quand ça y va a coups de jurons, de cris et tout cela surle même sujet, l'accouchement!
A force il allaient effrayer le bébé qui déciderait de ne pas pointer le bout du nez.

Ce soir la, la gitane qui pourtant prenait de façon philosophe les altercations de ses comparses , ne le voyait pas de cet oeil.
Elle était fatiguée, ses reins la lancaient, ses jambes étaient enflées et la dernière des choses dont elle avait besoin c'était des cris et des meuglements.

Alors elle s'était levée, péniblement, dans un soupir énervé, leur avait tourné le dos et avait claqué la porte, direction l'auberge ou elle pourrait enfin se reposer.
Elle fulminait, marmonnait, et sans qu'elle puisse arreter d'y penser, comme un match de ping pong les répliques de la rousse et du blond défilaient dans sa tete.

Non tu n'y assisteras pas! Si je serai la! Non! si! Non! Si!

La tete en tambour, elle arriva enfin aux portes de l'auberge qui se trouvait non loin, mais dont le chemin lui avait semblé une eternité.
C'est alors qu'elle sentit couler entre ses cuisses un liquide chaud qui lui souilla la robe.


- Eh marde... Si meme toi tu previens plus avant de m'laisser m'pisser dessus...

Plus que de la colère c'était du dépit.
Honteuse, rouge, et larmoyante, elle tenta de se faire toute petite pour pouvoir regagner la chambre.
Foutue grossesse!

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Azkaban
Ouais le blond était obnubilé par sa présence à cet accouchement, la rousse avait beau dire que c'était hors de question qu'il y ait un homme qui pourrait assister à un événement de femmes,
que ça portait malheur...Lui répondait avec insistance qu'il y serai...
Elle disait enfin beuglait la Breiz avec tous les mots doux de son magnifique vocabulaire que sa place était en taverne à picoler pour choisir un nom d’héritier...
Elles seraient seules face à la douleur.

Mais ce qu'ils ignoraient tous c'est que le prénom avait été déjà évoqué entre les deux amoureux, il ou elle pouvait venir tranquille...
Ils étaient d'accord.

La douleur il voulait la vivre avec sa brune, lui tenir la main, la rassurer et bien d'autres choses encore.
Même si le scenario était encore flou sous ses cheveux blonds, les acteurs de cette scène avaient déjà accepté le casting, lui ne voulait pas être un simple figurant...
Jusque là, il avait été présent, il voulait l'être encore.


Bien sur que j'y serai...

M'enfin, il n'avait pas attendu si longtemps pour manquer ça ! il n'avait pas ressenti ses coups pour ne pas assister à son arrivée...
Il le voulait si fort que rien au monde ne pourrait l'en empêcher,
même pas une rousse aussi mauvaise soit elle sur le sujet.
Des stratagèmes il en avait.

Le passé le hantait toujours, il ne voulait pas revivre ça.
Quoi ?
Et bien, la mort d'un enfant, son enfant, fruit d'un premier amour.
Dieu, qu'ils avaient été heureux de découvrir les émois de l'amour, le plaisir partagé de jeunes gens qui se découvrent mais n'imaginent pas ce que cet acte charnel peut engendrer...
Quelques semaines plus tard, ils avaient compris...Un enfant allait arriver.
Ils étaient jeunes, trop jeunes mais avaient accepté l'idée.

Quelques mois plus tard, l'enfant était né, mort, une arrivée au monde bien trop prématurée...
Le blond n’était pas présent, il avait culpabilisé.
De ce douloureux moment, ce premier amour ne pu survivre, trop de reproches les avaient séparés, trop de rancœurs s'étaient installées entre eux deux.

Cette fois, il ne referait pas l'histoire,
Déjà les mois étaient plus avancés, le terme était proche, l'enfant était désiré comme aucun autre enfant du royaume...De bons signes ?

Il avait donc ses raisons aussi absurdes et profondes soit elles...

Dans cette taverne, autour de plusieurs verres, la dispute Blond VS rousse continuait sur ce sujet qui décidément semblait inépuisable...


T'façon tu la fermes Breiz...j'suis le père ! je ferai bien ce que je veux ! c'est ma graine que tu vas aider à sortir de ma gitane, je veux voir ça !
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Breiz24
Non, t’y seras pas, et non, tu ne veux pas voir ça. Crois moi.

Les pères, ils ont pas idée. Même ceux qui savent que leur épouse a failli trépasser, comme Milo. Ils n’ont pas idée. Ils n’arrivent dans la chambre que quand leur épouse est lavée et entre des draps blancs. Ils ne savent rien de la quantité de sang, de sueurs, et de tas d’autres humeurs qu’il faut à une femme pour expulser un enfant hors de leur corps. Ils ne savent rien.

La rouquine se leva, fatiguée par la discussion. Celle-ci allait s’éterniser et tourner en rond, comme à peu près chaque soir.
Le mieux était donc de regagner ses pénates. De toutes façons le moment venu, elle saurait bien fermer la porte au nez du curieux.

Elle le salua donc avec raideur et entreprit de s’en retourner vers l’auberge où ils logeaient. Au moins, là, elle pourrait se reposer… croyait-elle !

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Azkaban
La voyant décamper de là, il se retourna vers la place où quelques minutes plus tôt se tenait sa belle engrossée, celle qu'il n'avait pas vu partir bien trop absorbé par la conversation...
Un regard d’étonnement suivi d'une grimace.

Puis il se dit qu'il ne laissera pas la rousse partir ainsi, le chemin pouvait être l'occasion d'une nouvelle négociation.
A l'usure qu'il l'aurait...
Ne lui laissant pas le choix, il imposa sa présence sur le chemin du retour, qui a dit que les pots de colle n'existaient pas à l"'époque ??!!

Une fois de plus il tailla une bonne bavette pour une histoire maintes fois tournée et retournée...
Monologue ou pas ? Lui ne se tarissait pas de mots...

l'arrivée devant l'auberge ne sonna pas tout à fait le glas salvateur pour les oreilles de la Breiz qui "devait" réellement en avoir plus qu'assez
heureusement, les réclamations du blond se turent vraiment lorsque les mèches rousses disparurent derrière la porte de sa chambre qui se ferma sur son nez.

le blond souriait pas mécontent de son bourrage de crâne.
Il l'avait trouvé moins combative, peut être aurait il gain de cause, Bientôt.

A pas feutrés, il s''aventura dans leur chambre espérant que sa belle ne serait pas encore endormie afin peut être de clore la soirée d'une douce étreinte.
Un sourire s'afficha doucement sur son visage...
Et ouais, elle était même bien éveillée...pour sur...c'est qu'elle en faisait une tête. Son sourire s'effaça.

Au premier abord il cru que c'était en réaction à son instance auprès de Breiz mais de la voir se recroqueviller sur elle même,
il se dit qu'il y avait autre chose, en s'asseyant près d'elle une main sur sa hanche de demander même si c'était évident :


Attia ? ça ne va pas ?

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Attia.
Non ça n'allait pas.
Deja elle avait du essuyer des moqueries quand larmoyante elle avait enfin pu regagner la chambre.
Le liquide coulait doucement entre ses cuisses et elle avait un moment senti une légère tension dans le ventre.
Elle avait maudit le bébé et son ascendance paternelle.

Se débarrassant de la robe elle fit une brève toilette puis enfila une robe de lin ample qui lui procurerait suffisamment de confort pour trouver le sommeil.

Oui la gitane n'aspirait qu'a un peu de repos. Ses muscles endoloris, son dos, ses chevilles, tout lui semblait exacerbé.
Le temps lui avait semblé long et elle n'en pouvait plus de cette déformation sur son corps.

Certes ça avait son charme, mais cela commençait a être vraiment pesant, lourd a porter au sens propre comme figuré.
Relevant ses cheveux au dessus de sa nuque elle caressa doucement le ventre ou le bébé semblait calme.
Tu m’étonnes après le sale coup qu'il lui avait fait, il faisait profil bas.

Elle se glissa dans le lit tiède.
Combien de temps était passé jusqu’à l'arrivée du blond ?
Elle ne le savait.

La gitane se tournait et se retournait dans son lit sans pouvoir trouver le sommeil, sans pouvoir trouver une position qui convienne a son gros ventre, sans pouvoir trouver suffisamment de confort.
Elle avait chaud, transpirait et en plus de tout, un mal de ventre insidueux allait et venait, derangeant le moindre effort vers la tranquilité.

Ce mal de ventre était etrange, un peu comme celui qu'elle ressentait lorsqu'elle avait ses menstrues. Comme une contraction... qui allait et venait à grandes intervalles, si grande intervalles que la gitane ne s'en formalisa pas. Cela devait etre un truc de femmes enceinte.
Elle grimaçait d'inconfort et d'agacement.
Aussi quand le blond lui demanda si cela allait, elle répondit...


- Nan! j'voudrais dormir!!! J'voudrait pouvoir m'allonger sur le ventre, jvoudrais ne plus me pisser dessus! jvoudrais pouvoir te faire l'amour, j'voudrais pouvoir être débarrassée de cette chose qui me bouffe le corps et m’empêche de... arghhhhhhh

Enfant jusqu'au bout, entre caprice et agacement, avant qu'une contraction un peu plus ferme ne vienne lui arracher un soupir endolori.

- J'aimerai ne plus souffrir!!!

Agacée et en colère, elle se retourna, laissant le blond pantois avant de se lover contre lui cherchant un peu de réconfort.

La douleur s'en était allée, mais rien n'avait changé.

De longues heures plus tard dans la nuit, elles se rapprocheraient, faisant de plus en plus souffrir la gitane qui n'eut d'autre solution que de bousculer un blond qui ne semblait pas completement endormi...

- Az... Je crois qu'il ya un probleme... j'ai mal...


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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Azkaban
Une réponse plutôt claire…Elle semblait vouloir tout sauf être enceinte, mais ses locutions étaient toutes relatives face à cette fin de grossesse qui commençait fortement à lui peser.
Le blond était impuissant face à ses réclamations, face à sa souffrance,
il ne pouvait qu’avoir de la compassion pour sa belle et lui faire comprendre qu’il y a des choses qu’ils pouvaient faire même si elle était enceinte jusqu’aux oreilles…


Il aurait pu être choqué par ses paroles mais savait qu’elle ne pensait pas les mots qui venaient le heurter, elle était fatiguée, il n’ajouta rien à sa colère déversée.
Elle avait mal, il n’était pas rassuré car dans un coin de son esprit, il angoissait en imaginant que l’instant se rapprochait fatidiquement...
Tout de même, le sommeil vint le prendre alors que ses bras entourèrent doucement sa belle brune, un petit moment de douceur au milieu de cette nuit qui allait être définie tout autrement...


Un grognement en passant sa main doucement sur son visage…faisait il jour ???


- Az... Je crois qu'il y a un problème... j'ai mal...

Mal ? Mais mal comment ? Ses yeux s’ouvrirent en grand, l’éveil se fit si rapide qu’il baillait en même temps que de la questionner :

Comment ça ? Mal ? Mal ? Breiz ??

Ce n’était pas un nom de code, mais presque…Sans attendre une réponse, il dansait d’un pied sur l’autre pour enfiler de quoi ne pas choquer la rousse lorsqu’il irait la réveiller en trombe.
Il mit moins de temps qu’il en faut pour effectuer le trajet qui le séparait de leur « sage femme », en frappant à la porte, enfin, plutôt en tambourinant,
il hurlait, la panique dans la voix, les jambes pleines d'impatience :


Breiiiiiiiiiiiiz !!!!!!!!!!! Je crois que c’est le moment ! Debout !!!!!
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Breiz24
Elle, elle dormait. Elle était biiiiiiiiiiieeeeeeeeen. Il faisait beau et chaud, elle était collée mais pas trop au blond – ça, ça veut dire qu’elle s’est endormie vautrée sur lui, et qu’il a adroitement réussi à gagner sa part de fraicheur dans le lit – et la fenêtre de leur chambre était ouverte.
Autant dire que quand ça a tambouriné, elle a pensé que c’était des ivrognes dehors. Il fallut donc que le tambourinage se prolonge un peu pour qu’elle émerge. Et encore un peu pour réaliser que c’était Az qui réveillait tout le canton.

Le temps qu’elle peste dans le noir, tâtonnant à la recherche de sa chainse – on ne devrait jamais dormir à poil, pourtant, elle le sait bien ! Mais il faisait chaud et Milo étant dans son lit, comme toutes les nuits, elle avait fini par opter pour la solution la plus pratique : rien. Elle se perd donc un peu dans les manches, finit par en venir à bout et à passer une cape légère par-dessus le tout. Avant d’ouvrir la porte à la volée


T’as fini oui ? Tu vas réveiller mes enfants !

Encore une seconde le temps de connecter les synapses… et voilà !

Ah, le bébé arrive ? Bin panique pas ! Va chercher la matrone, elle habite à quelques minutes d’ici à la sortie de la ville. Je vais m’habiller et je rejoins Attia.

Sur ses entrefaites elle lui claqua la porte au nez, pour la rouvrir moins d’une minute plus tard. Vu l’ambiance sanglante des accouchements, sa vêture était fort simple. Une cotte brune lacée aux cotés, enfilée à la va vite sur sa chainse. Et dans son panier, un grand tablier blanc qu’elle avait prévu depuis longtemps.
Elle prit le bras du presque papa et l’entraina jusque sur la route, lui bourrant le crâne d’explications sur le chemin à prendre pour se rendre chez la matrone locale. Et sur un péremptoire :


MOI, j’ai déjà accouché deux fois, je peux l’aider pendant que tu vas chercher la vieille ! Elle coupa court à toute récrimination. Elle savait que le bon sens d’Az le convaincrait au moins d’aller chercher l’accoucheuse avant d’essayer d’entrer voir sa belle en plein travail (mais quelle idée saugrenue, par tous les saints !) . Elle tourna les talons et l’abandonna pour se rendre auprès d’Attia. Vu l’angoisse du futur père, nul doute que la matrone serait là en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
La porte fut poussée avec délicatesse, refermée avec soin, et la rouquine sourit, déposant son panier au sol.


Alors la belle, on a décidé d’empêcher tout le monde de dormir ?

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Attia.
[ ça s'en va et ça revient... ]

La gitane n'y comprenait rien, et deja le Az courrait chercher Breiz.
Ainsi le moment était arrivé ?
Elle allait enfin etre débarassée de cette chose qui se plaisait a lui vriller les entrailles ?
Il faisait chaud et deja une fine sueur lui collait les cheveux a la peau.
Oubliée l'envie de dormir, elle ne dormirait sans doute pas avant un bon bout de temps.
Foutu bébé!
Quand la rousse entra, Attia se tenait le ventre le visage deformé par une nouvelle douleur .
Cérébralement elle tentait de comprendre ce qui lui arrivait.
Elle se rendit compte que la douleur ne venait pas de commencer.
Toute la journée elle était déjà la. Sourde, presque normale quand on sait que depuis quelques jours la gitane souffrait d'un mal de dos constant.

On lui avait raconté qu'il n'y avait rien de plus douloureux qu'un accouchement et pourtant pour le moment ça allait encore. Mais pour combien de temps ?


Alors la belle, on a décidé d’empêcher tout le monde de dormir ?

Elle aurait pu sourire si son visage n'était pas crispé.

- Breiz! Qu'est ce qui se passe ? Qu'est ce qui m'arrive ?

La question peut paraître bête, mais rappellons nous qu'elle n'a jamais mis au monde la gitane. Que si elle comprend a peu pres la situation elle a besoin d'en savoir plus, d'etre rassurée.

- Qu'est ce qu'il faut faire ? Arghhhh

Et elle s'agite la gitane.
ça lance, ça tire et le creux formé dans la paillasse molle accentue le mal de dos.

- Il faut que je me lève...

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Breiz24
Bin ça, c’est à toi de me dire ! D’après Az, tu accouches. Je l’ai même envoyé chercher la matrone.

Se lever, oui, c’était le mieux. La rouquine tendit les bras à son amie, et l’aida à se mettre debout.

Veux tu marcher un peu. Monter et descendre les escaliers active parfois un peu les choses. As-tu déjà perdu les eaux ?

Et la rouquine, pas vraiment inquiète, parce que la voluptueuse gitane semblait avoir un corps beaucoup plus adapté à la naissance d’enfants que sa filiforme carcasse, sourit. Le premier enfant, ça fout toujours la trouille à tout le monde de toutes façons.

Et comme il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire qu’attendre que le futur père se radine avec l’accoucheuse, la rouquine prit son mal en patience. Les minutes sont longues dans ces cas là. Très. Trop. Mais que faire d’autre, sinon rester et soutenir son amie ?

Patience. La vieille finirait bien par arriver. Et avec elle, les emmerdes sous forme de blond énervé, elle en était certaine. Le mettre dehors ne serait pas une mince affaire.

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Attia.
- Comment ça j'accouche ! haaaa aide moi!

Oui bon elle s'en doutait un peu, mais se l'entendre dire comme ça ça la fait tomber des nues alors qu'elle tend la main a la rousse pour enfin extirper avec peine sa carcasse arrondie du lit creux en lachant un soupir de soulagement alors qu'elle peut étirer son dos.

Elle fait quelques pas, ça fait du bien jusqu'a ce qu'un autre tiraillement utérin lui arrache une grimace et un gémissement.
Alors elle marche encore plus vite dans la pièce, comme si cela ferait partir la douleur.
Elle ne se voit pas monter et descendre les escaliers, comme si la rousse ne savait pas ce que c'était de se trainer une charge comme ce ventre tendu.


- Les eaux quelles eaux de quoi tu parles ?

Non elle ne sait pas on vous dit, c'est la première fois de sa vie qu'elle vit ça. Alors elle refléchit.

- ça fait comment les eaux ? ça sort par ou ?

Non elle n'es pas blonde, pas encore.

- ça fait comme faire pipi ?

Elle rougit tout d'un coup détournant le regard en se souvenant que plus tot dans la soirée elle s'était fait dessus...

- Plus tot dans la soirée j'me suis pissée dessus mais c'etait bizarre tu crois que c'est ça ? ça va durer encore longtemps ? Est ce que ça va faire plus mal ? Quand est ce que Az sera la ? et s'il ne trouve pas la matrone ? Tu sauras faire ça toute seule ? Oh mon Dieu il faut quelqu'un en plus. Il faut quelqu'un de ma famille!!! Est ce que Sadnezz est en ville ? Je lui ai écrit, elle devait venir! Breiiiiiiiz est ce que je vais mourir ?

Special combo de question, 10000 points, Breiz KO... Et la gitane ? Plus angoissée que jamais alors que ses jambes commencent a fatiguer et qu'entre les cuisses se prépare une délivrance dans la douleur.

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Azkaban
Breiiiiiiiiiiiiz !!!!!!!!!!! Je crois que c’est le moment ! Debout !!!!!

T’as fini oui ? Tu vas réveiller mes enfants !

là il aurait voulu dire : et toi tu vas aider le mien à venir au monde...alors magnes toi sans faire de chichis.
mais, la panique le rendait muet...rien ne sortait d'sa bouche


Ah, le bébé arrive ? Bin panique pas ! Va chercher la matrone, elle habite à quelques minutes d’ici à la sortie de la ville.
Je vais m’habiller et je rejoins Attia.


Tout tremblant qu’il était le blond, écoutant à moitié le chemin pour aller chercher l’accoucheuse…
la sortie de la ville qu’il répétait, la matrone, à quelques minutes…Humm…


MOI, j’ai déjà accouché deux fois, je peux l’aider pendant que tu vas chercher la vieille !

La vieille ? Humpfff en plus il fallait se trainer un crouton…
une légère grimace de dégout vint discrètement l’orner. Pi compte sur moi pour la ramener et me pointer avec ! pensées mêlées d'un léger rictus en coin...
Ça c’était bien décidé. A cet instant il fallait s’exécuter et ne pas discuter, le temps était compté, un seul objectif en vue : la vioque !


J’y cours, j’y vole, je reviens vite !!!!

Mais…Il fréquentait Dijon depuis peu et ses ruelles lui étaient encore méconnues, la sortie de la ville qu’elle avait dit la Breiz ! C’est bien beau…
Mais dans quelle direction ???!!!
Bordel ! Quel merdier…à gauche, non à droite, la prochaine…ah le lavoir, plus loin…
Humm recommençons, l’église derrière, l’auberge sur la place…à gauche puis…Il marmonnait le blond, énervé, excité agacé même…
Ah les bonnes femmes et leurs instructions ! pfff…elles sont épuisantes.
Et lui n’était il pas distrait ? Bah, lui il avait une circonstance atténuante !!!!!!! il allait devenir Père ! Père ? Oh !nonnn...C’est vrai viiite !
C’est qu’elle accouchait sa gitane !

Il se mit à marcher de plus en plus vite, en se disant que s’il faisait le tour de la ville en longeant ses murs d’enceintes, cette saloperie de sortie il la trouverait…Hmm notons l'esprit très cartésien du bonhomme, enfin cartésien...à chacun sa vision des choses.

Ce que l'histoire démontrera c'est qu'il avait une bonne étoile le blond, au détour d’une ruelle (peut être que sa brune aussi d’ailleurs ?), une présence amie venait d’arriver en ville, juste à point, comme la future mère…


Sad ? Sad !!! aaaahhh Sad !!! *Comme un grand soulagement*…t’sais pas ou on trouve une vieille accoucheuse ici ?

Ah oui, pour le bonjour comment ça va ? Elle repassera ! Pas plus que le : qu’est ce que tu fais là ? ou encore un : tu tombes à pic, remarquez, ça elle a du le comprendre déjà mais il est vrai que pour les mondanités ça n’était pas le moment, y’avait urgence là ! Il sautillait d’un pied sur l’autre, sacrée mission que d’aller cueillir une vieille…N’est il pas ?

Les yeux pleins de détresse il avait déjà placé tous ses espoirs sur la réponse de la brigande de cousine espérant qu’elle saurait dénicher la planque de la plus convoitée des femmes à cet instant.

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--Sadnezz.


Oui, c'était bien sa veine. Croiser le mari d'Attia, tout affolé, c'était un coup à se faire embarquer dans d'obscures aventures.

Hum, une accoucheuse...non... ( mais une vieille.... si!) C'est pour Attia, ça y est elle va enfanter? Bon pas de panique j'arrive.

Tu parles charles... Pas de panique... Sad avait les jambes molles à l'idée de voir sa cugina hurler à la mort. C'est qu'un enfantement ça vous fait voir la douleur sous un autre angle et ça change tout de suite votre échelle de sensibilité... Mais trop tard, elle avait parlé et dejà elle filait avec Az vers la maisonnée d'où il n'était pas compliquer de deviner qu'un évènement de taille se préparait... Suivez les cris. Elle ne lui avait pas laissé le choix, et qui oserait discuter les dires de l'ainée? Chez les Corleone on lavait son linge sale en famille, et on se refilait du cuir à mordre au moment de donner naissance.

comme un gout de réminiscences, faites des gosses qu'on vous dit... Apres trois marmots pondus, Corleone avait vu du pays et gouté de la souffrance. Pauvre attia... Un premier en plus. Dieu que ça allait être long. Rien ne servait de courir... Quoi que. Ne souhaitant pas faire une rencontre qui l'immobiliserait entre quatre murs et barreaux pour quelques temps, elle pressa le pas, mine de rien.

Coup d'oeil au futur père... Force était de constater que malgré leur première rencontre vaguement inquisitrice, il s'était approché d'elle sans s'enfuir. Elle ne lui dirait pas qu'elle ne s'était jamais retrouvée de l'autre coté de la... du... enfin bref. N'affolons pas le mâle inquiet. Oeuvrer dans le sang, n'était-ce pas son domaine de prédilection après tout?

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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.[/quote]
Breiz24
Vous voyez l’air blasé de celle qui se passe la main sur le visage en se disant que purée, la nuit va être encore plus longue que prévu ? Bon, bah voila, vous voyez Breiz.

Oui oui, voilà, c’est ça.

Parce qu’on ne va pas non plus épiloguer trois heures dessus. Tout ce qu’elle sait du coup la rousse, c’est que le mouflet devrait pas tarder trop à débarquer, si ça remonte à « plus tôt dans la soirée »

Bon bah si ça fait longtemps, le bébé devrait pas trop tarder à arriver.

Ainsi que Az, qui était prié de se presser le fondement pour ramener l’accoucheuse locale, sans quoi la rouquine allait le maudire sur à peu près vingt huit mille générations. Parce qu’elle n’avait aucune, mais alors aucune envie de se retrouver seule face à ça. D’autant qu’elle ne l’avait jamais fait. Et que même à ses accouchements, à la fin elle était tellement évaporée qu’elle n’avait pas la moindre idée de ce qu’il fallait faire de l’immonde truc qui sortirait après le bébé. Ni même de comment sortir le bébé s’il se coinçait. Ou de comment agir s’il sortait mais sans crier.
En gros ? C’est la chienlit, les mecs. Enfin les filles, surtout. Parce que chacun sait que les hommes fuyaient ce genre de situation en picolant à la taverne, et que bordel, ils avaient bien de la chance !
Grimaçant, puis cachant sa grimace, elle regarda son amie.


Tu te sens comment ?

Grosse et souffrante ? Bah profites en, après, ça sera pire !

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Attia.
Tu t'sens comment...

Mieux vaut pas laisser a la narratrice que je suis le soin de retranscrire les pensée de la Des Juli a cet instant.
Je vous laisserai simplement visualiser le regard noir dont elle avait foudroyé Breiz.
Mais ce serait injuste pour la Gitane de se défouler sur une breiz qui n'etait la que pour l'aider au final.
Heureux événement qu'ils disaient ! Tu parles Charles ça depend pour qui.
Alors que la Gitane fait quelques pas, elle sent un soulagement léger dans ses reins, mais ça lance, ça tire comme si l'intérieur de son être la tirait vers le sol et c'est désagréable et...


- Arghhhhh Oh Bon sang !

Visage Crispé, elle cherche un mur pour s'appuyer.

- ça va durer encore ? Qu'est ce qui va se passer ? Breiz!?

Vas y Briefe moi la rousse toi qui a enfanté deux fois, dis moi ce qui m'attend pense la gitane les yeux hagards cherchant ceux de la rousse alors qu'elle se traine vers la fenetre profitant du léger répit qui lui est donné.
Azkaban reviendrait il ? Serait il la comme il l'avait promis ou se laisserait il convaincre par Breiz ?
Elle n'avait jamais pris position sur sa presence ou non. Elle ne savait tout simplement pas.
Allait ce etre horrible au point que la honte la couvrirait de savoir Azkaban témoin de cela ?
Aurait besoin de partager avec lui jusqu'au traumatisme que cela représentait de mettre au monde ?


- Azkaban trouvera t'il la matrone ?

La main sur le creux du dos, elle n'en finit pas de questions.
Les yeux se posent dans le lit défait... Est ce la que ça allait se passer ? ne fallait il rien préparer ?


- t'as pas une tisane ? On ne peut rien faire en attendant ?

Si souffrir, mais ça ça compte pas.

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
--Sadnezz.


En attendant tu peux t'allonger, et écarter les cuisses! Cesse de gesticuler comme ça, garde tes forces, elle te seront précieuses.

Geste autoritaire, entrée fracassante de la vioque. Tiens Breiz! Breiz? Oui, Breiz. Drôle de moment pour des retrouvailles.


Bonjour Breiz, comment va la famille? Langes, eau chaude, lanière de cuir? Patience, surtout.


Fausse décontraction pour dédramatiser les contractions... La vieille italienne se penche sur le front moite de sa jeune Attia pour y déposer un chaste baiser. Patience oui, car le premier enfantement est une épreuve qui vous l'apprend, une façon d'apprécier la délivrance plus preste des suivants. La parturiente a défaut de se voir accompagner d'une meyre se voit assister d'une Cousine.


Qu'on nous apporte à boire , et qu'on chasse les hommes
. Sourire à la douce souffrante. C'est une affaire de femmes.

Les ou le, car a priori le pauvre Azkaban se retrouvera seul à la porte. Invectiver des valets imaginaires, pourquoi pas? Quant à être femme, c'est le grand jour! Car c'est bien en faisant sortir un marmot qu'on le devient, et non en y laissant entrer la vie.


Souris Bella! C'est bien mieux que l'hostel dieu, nous sommes entre nous... Avez vous délié tous les noeuds de la maison? On ne voudrait tout de même pas qu'il s'étouffe ce petit...


Superstitieuse Sadnezz...
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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.[/quote]
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