Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] Un de toi..

Azkaban
C'est pour Attia, ça y est elle va enfanter? Bon pas de panique j'arrive qu’elle avait dit la cousine, ben tant mieux, après tout Attia sera certainement ravie de revoir une représentante de sa famille venir la soutenir dans cette épreuve qu’il savait douloureuse déjà,
car oui , les sons provenant de l’auberge donnaient un avant gout de ce que pourrait être la suite…

En avançant avec Sad, le blond se dit brusquement qu’il allait une fois de plus subir les foudres de la rousse, une accoucheuse qu’elle avait réclamé…
la matrone de la ville…et lui ? il ramenait quoi ?
Une cousine…punaise ce n’’etait pas une cousinade mais un accouchement qui allait avoir lieu…

Bha après tout, si elle n’était pas contente, elle irait la chercher elle-même sa vioque, bondidiou ce n’était pas l’jour pour lui courir sur le haricot…
Et puis avec Breiz, il avait l’impression que tout ce qu’il pouvait faire ne serait jamais suffisant, jamais assez bien, jamais parfait.
Quel blond voyait-elle en lui ? Certainement un bien loin de ce qu’il était en réalité mais il n’avait pas l’intention de faire plus d’efforts qu’il n’en faisait jusqu'alors c'est-à-dire peu ou pas…
On ne domine pas un âne entêté si facilement qu'il pensait, il en avait possédé un, ça ! Il le savait.

Enfin arrivé près de sa belle gitane, il expliqua à mots entrecoupés par les paroles de Sad qui prenait déjà le commandement des choses le pourquoi de l’absence de l’accoucheuse


Blablabla…J’me suis perdu…Blablabla…il devrait y avoir un panneau indicateur franchememnt ! Blablabla…j’ai trouvé…ça…enfin, Sad

…et qu'on chasse les hommes

Un temps suspendu, avait il bien entendu ?
Ces bonnes femmes seraient elles toutes contre lui ?
Il s’approcha de sa belle, trouva sa place près d’elle, la pauvre était défigurée par la souffrance constante…
Il lui saisit la main, se sentant bien impuissant face à ce mal dont ils avaient tous deux tant attendu la venue…Etrange revers, d’un drôle de jeu.


...pas qu'il s'etouffe le p'tit...

En regardant les deux femmes, serrant sa main dans celle d’Attia.

Si vous voulez, chassez les hommes mais pas le futur père !
J’ai promis à Attia d’être là, dans la souffrance comme dans la joie, elle peut compter sur moi, je reste quoique vous en pensiez !
Ceci n’est pas une proposition mais une obligation !
Et focalisez vous plutôt sur la mère et l'enfant ! c'est une meilleure idée Non ??!


Il regarda Attia espérant avoir à cet instant son soutien face aux deux furies qu’il venait de provoquer.

_________________
Breiz24
Pourquoi, t’es pas un homme ?

Maugréant, la rouquine lâcha la main de son amie, et regarda mémé Sad, qui visiblement savait de quoi elle causait. Comment avait-elle pu oublier les nœuds ! Vérole !
La voila partie faire tout le tour des lieux, dénouant tout ce qu’elle trouvait. Liens de rideaux, franges des tapis, corde du puits, licou des chevaux à l’étable, tout y passa. Elle finirait bien entendu par les vêtements et les cheveux de son amie. Hésitant un instant, elle défit finalement le lien de sa lourde natte, et défit les cheveux.
Voila qui ne serait pas très pratique. Mais si ça pouvait éviter que l’enfant ne naisse avec son cordon noué autour du cou…

Retournant enfin à la chambre de la parturiente, elle ne jeta pas un regard autour d’elle, et revint vers son amie. Qu’il reste donc, le futur, il s’évanouirait à la première goutte de sang de toutes façons. Il est bien connu qu’aucun homme n’est préparé à la vue conjuguée de larmes, de sueur, de sang, et de toutes les autres humeurs d’un corps féminin torturé par un enfant. Qu’il reste donc. Il serait évacué dès les premiers pleurs de l’italienne.

Tapotant la main de son amie, elle murmura :


Voila les nœuds sont défaits maintenant, ça va aller.

Ouais, genre si on défait les nœuds c’est juste pour le cordon, ça n’en rend pas moins la naissance l’acte le sanglant de la vie d’une femme.
Petit sourire d’encouragements, et tentative de tirer sur le bras pour la faire marcher encore. Plus tu marches, moins tu penses. Et plus le mouflet descend vite. Normalement.

_________________
--Sadnezz.


Grincement de dents.

Ha non hein, qu'il sorte! Il va tourner de l'oeil ou s'endormir , puis depuis quand les hommes restent aux enfantements?


ça s'évanouit, ça sers a rien, ça grimace et ça se croit indispensable. Non vraiment, sait-il au moins qu'il ne regardera plus sa femme de la même façon s'il s'amuse a regarder? Agacée, Sad prépare les langes et se tourne vers l'homme de la maison. Sourcils froncés, doigt accusateur.


Compter sur toi compter sur toi... Mais tu n'y penses pas! Tu vas être complètement inutile, impuissant et gênant. Puis ça ne se fait pas! Az, tu sors! Ou je te fais sortir, moi.


Et ça sera pas joli joli... Regard complice à Breiz. Mais retour à Attia, à laquelle elle fait un appui tête .

Allez allonges-toi, que je regarde où ça en est! C'est peut être plus le moment de faire une promenade.

_______________

La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.[/quote]
Attia.
Attia passe d'un interlocuteur à l'autre, ecoutant plus absente qu'autre chose les consignes de chacun.
C'etait un match de ping pong a trois.
Elle était soulagée de la présence de Sad, mais l'absence de la matrone la laissa un peu perplexe.
Elle se rassura quelque peu, apres tout, Breiz avait mis au monde deux enfants, et Sad, elle en avait bien trois au compteur, a défaut de savoir comment ça se fait, elle sauraient comment ça se passe...
Les premieres instructions de la Corleone la laissèrent un peu inquiete.


- Comment ça s'etouffer !?

Les yeux inquietes scrutent, questionnent, plongent dans ceux du blond... Az... Le grand doute.
Devait il rester ?
En sentant sa main dans la sienne elle aurait pu dire oui, mille fois oui. Apres tout il était aussi a 50% "responsable" et actionnaire de cette folle entreprise qui allait voir le jour dans le sang, il était prevenu!
Mais de l'autre, elle ne voulait pas qu'en la regardant il n'imagine plus qu'un orifice béant et sanguinolant...

Prise d'un léger haut le coeur, accentué par une contraction douloureuse elle lacha un nouveau gémissement camouflé dans un juron.
L'enfant avait intéret a naitre les oreilles bouchées...

Aidée de Breiz elle fit quelques pas alors que ça la tiraillait toujours au creux des entrailles. Comme si la loi de l'attraction s'appliquait encore plus pour elle. Ses cheveux collaient deja sur son front suant, et elle avait chaud en cette nuit d'été.

En regardant le lit, elle en eut comme une envie de fuire ce qui serait le siège de son supplice...


- A boire! Az s'il te plait...

Voila. Des mois qu'elle se privait de vinasse, cette fois elle en aurait besoin . Pas beaucoup, juste une gorgée, pas de quoi la mettre out, elle aurait besoin de toute sa présence non, juste de quoi lui redonner un peu de courage. Cela ne risquait pas de faire du mal au bébé vu qu'il avait pris son ticket de sortie.
Soufflant un grand coup, les yeux cherchant a nouveau un soupçon de courage dans ceux de la rousse, elle se dirigea a pas hésitants vers la couche.
La des Juli s'allonge, le creux du lit lui tiraille le dos, et en regardant Sadnezz elle imagine ce qu'elle doit faire... écarter les cuisses... Et après?

_________________

[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
--Sadnezz.


Mais non mais non, tout ira bien maintenant la Breiz a fait le nécessaire.

Se voulant rassurante, elle aida Attia a s'allonger et à trouver une posture confortable, dans les limites du possible. Piochant dans une pile de draps qui attendait là d'être souillés de vie elle déploya la blanche étoffe au dessus de la parturiente.


Là, de quoi couvrir tes cuisses, tu te sentiras mieux ainsi.


Oui, car si elle se souvenait bien d'une chose , c'est qu'avoir les attributs à l'air pendant le long chemin de croix qu'est l'accouchement est détestable. Pas parce qu'on a besoin d'aide qu'on perd toute dignité. Pudiquement, elle fronça le tissus sur les pieds de la jeune femme. Avec la chaleur de la nuit et de l'effort, Sad sait que Attia finira naturellement nue, à un moment ou un autre. Autant ne pas lui forcer la main.

Sa dextre s'attarda sur le ventre tendu, d'abord en une caresse étrange. Mine de rien, la gitane avait un ventre de fille. Mais l'heure n'étant pas aux pronostics... Elle palpa de l'index la panse maternelle. Regard à Breiz.


Je sens que cet enfantement sera une affaire rondement menée... Regarde moi Attia.


Elle revint donc à la souffrante, la fixant avec aplomb. La main passa sous le lange, posant doucement les phalanges a l'origine du monde. Furtivement, chastement, elle compta avant de remettre le drap en place l'avancement de l'épreuve.


Quatre. Tu peux prendre un bain pour te détendre si tu le désire, Breiz t'accompagnera... A Cinq il te faudra rester paisible, à dix les choses sérieuses commenceront. Tu as quelques bonnes heures devant toi.


Dix quoi? Nous n'en saurons pas plus. Elle vint murmurer dans l'oreille de la rouquine.

Je n'ai aucune idée de ce qu'on peut lui donner pour les douleurs, moi c'était plutot lannière de cuir, alors je te laisse gérer... Je vais boire un verre moi.

pfiou... Un verre bien mérité, car soudainement elle eut l'impression de réaliser le sérieux de la situation...


La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.[/quote]
Attia.
Le linge sur les cuisses soulage le malaise qui la saisit d'etre ainsi le centre des attentions.
Le regard ne quitte par le visage de la Corleone qui palpe le ventre puis dont soudain la main disparais.
La sensation est étrange, l'endroit ou elle se situe encore plus.
Et la gitane rougit violemment luttant contre le réflexe de serrer les cuisses.
A t'elle vraiment mis ses doigts la ? Et quatre en plus...
Du coin des yeux la gitane scrute Azkaban. Allait il devoir etre témoin de tout ça ?
Elle aurait tout donné a cet instant pour pouvoir se planquer sous le linge qui lui recouvrait heureusement l'intimité.
Une nouvelle contraction vient lui arracher une grimace.
Les sens alertes de la gitane sont agressés par l'odeur de sa propre sueur qui glisse sur sa peau, son front et la douleur lancinante dans le bas du dos.
Et les heures d'attente, en perspective... encore... la douleur en sursis.


- J'veux bien d'un bain oui ...

Qu'est ce qui pouvait etre simple dans la situation?
Et comment pouvait elle rester paisible ? Rien que l'idée que la Corleone vérifierait régulièrement l'avancée de "l'ouverture" suffisait a lui oter toute sérénité. Comment l'enfant pourrait il sortir par la ? ça serait beaucoup trop étroit... Dix... Dix bah c'est quand meme trop étroit pour le monstre qui ne demande qu'a sortir...
Deja elle se redresse. Si elle peut le moins possible rester dans ce lit alors il lui faut se lever.

_________________

[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Breiz24
Et il reste là, il regarde. Il doit avoir l’impression d’une gentille petite sauterie entre bonnes femmes.
Indignée, la rousse ?
Pire.
Blasée.
Blasée par la stupidité de cet homme, et par son incapacité à comprendre que non, les femmes ne désirent absolument pas qu’on les voie ainsi, rouges, souffrantes, sanglantes, hideuses et hurlant des insultes à leur compagnon pour ce qu’il leur fait subir.
Blasée parce qu’il ne comprend pas que s’il reste, la presque mère sera encore moins à son aise. Parce que la seule façon de subir la souffrance – les noms d’oiseaux au géniteur absent – lui sera refusée. Parce qu’Attia sera obligée de tenir bon en silence. Parce qu’à aucun moment elle n’aura le droit de craquer et de sangloter comme une enfant si l’envie lui prend.
Il ne se rend pas compte à quel point sa présence est injuste et violente. Et ça, ça la désole. Parce que son amie va devoir passer le reste de sa vie avec un homme qui n’a aucune considération pour son bien être à elle. Et qu’en plus, elle l’a choisi.
Blasée.

Elle comprend la sollicitude de Sadnezz qui tend un morceau de drap sur les jambes de la gitane. Elle s’arrange même pour se placer devant aussi, pour boucher la vue. Elle n’ose imaginer la bobine qui tirerait Milo s’il savait où l’accoucheuse glissait sa main. Entière.

Aussi l’idée du bain, acceptée sitôt proposée, l’enchante. Elle sort enfin de là. Elle descend, elle réclame. Ca prend du temps. Il est tard, il faut chauffer l’eau. C’est long. Qu’importe. Dans l’arrière cuisine, près de l’âtre, un baquet tendu de linge est empli petit à petit.
Les aides des cuisines chassés vers leur lit, elle remonte, pousse la porte et plie du linge sur son bras, sans un regard autour d’elle, avant de le lever vers son amie.


Le bain est prêt, tu viens ?

Elle lui tend son bras, pour qu’elle puisse s’appuyer le long du lent chemin qui les mènera vers l’eau fumant près de l’âtre.

_________________
Attia.
Si la Gitane avait pu lire les pensées de la rousse a cet instant elle en aurait peut être ressenti une certaine déception.
Cependant, elle avait appris au fil des années a accepter Azkaban tel qu'il était. Il n'y avait jamais eu que lui.
Elle même ne savait pas pourquoi elle l'avait choisi, mais au fond d'elle, elle l'avait su des les premières étreintes.
Le chemin avait été long et Azkaban avait su être vraiment odieux par moments, mais elle avait toujours pardonné, elle avait toujours tendu une main vers lui, n'attendant que de partager sa vie a égalité enfin...
Et il y avait eu l'enfant.
Ne posez jamais la question pourquoi, il n'y a pas de réponse, c'est comme ça et puis c'est tout.

Dans un soupir alors qu'elle s'étirait doucement le dos douloureux, faisant quelques pas en attendant que Breiz fasse tout préparer.
Si elle avait su qu'acccoucher demandait une logistique pareille ! On était loin des paysannes qui disait on accouchaient en plein champs...
C'est donc avec un léger sourire de soulagement, profitant du répit apres une enième contraction qu'elle accepta le bras de son amie pour descendre doucement.


- Pour toi ça a duré longtemps la première fois ?

Question qui est lancée doucement, presque timidement alors qu'elle souffle doucement.

- Je crois que c'est bien si je souffle comme ça non ? Fff fff... fff fff non ?

Et alors que la distance se fait raisonnable et l'intimité plus palpable elle se penche pour poser la question qui est au centre de son inquiétude.

- Ahem... La ou Sad en a mis quatre... tu sais... ahem... Rassure moi tout revient a sa place apres hein ?

Ne ris pas lecteur.
Elle s'inquiete la gitane, parcequ'il faut toujours une note superficielle dans le sérieux de ce monde.
Un regard furtif est passé par dessus l'épaule des fois que Azkaban pourrait entendre et enfin elles atteignent le bain.

_________________

[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Breiz24
La porte de l’arrière cuisine est sèchement fermée, et la barre tirée.
Si elle n’a rien dit de ses pensées, c’est pour ne pas froisser son amie. Ce n’est pas le moment. Il y a un temps pour tout. Maintenant n’est pas celui de dire du mal des fiancés. Mais elle est soulagée de la relative intimité que leur offre la cuisine vide. Peut être que Sadnezz mettra ce temps à profit pour virer le blond, ou trouver l’accoucheuse. Ou pour glander. Allez savoir avec elle.
Un sourire nait sur le visage de la rouquine.


Bien sur que oui espèce de dinde !

Amusée malgré elle, elle claque une bise sur la tempe de l’angoissée, et l’aide à se dévêtir pour entrer dans l’eau chaude, la soutenant toujours.

Mais il faut laisser les chairs se reposer au moins quarante jours.

Nouveau sourire, alors qu’elle dénichait un tabouret et le tirait vers le baquet pour s’assoir dans le dos de la gitane.

Et crois moi, de toutes façons il te faut au moins ça pour avoir envie de recommencer.

Bon, d’accord, elle mentait un peu. Rien qu’un tout petit peu. L’absence de relations charnelles et la fragilité de leur nouveau né avait failli tuer son couple, et elle enrageait tant de ne pouvoir assouvir son mari qu’elle avait été jusqu’à lui proposer de se tourner vers des professionnelles. Provocant une dispute plus violente que jamais.
Mais elle se garderait bien de dire tout ça à son amie, comme elle se garderait de lui raconter ses accouchements. L’effrayer était la dernière chose à faire.


Tu sais, pour le premier, c’est toujours un peu long. Les autres viennent souvent plus vite.

Sauf pour elle, parce que si le premier avait été difficile du fait de son beau volume dès la naissance, la seconde avait failli la tuer du fait de sa prématurité. Mais ça aussi, elle se gardera bien de le dire, du moins tant qu’Attia ne tiendra pas son enfant dans ses bras, tous deux sains et saufs.
Du bout des doigts, elle masse les tempes brunes, se voulant apaisante.


Essaie de te détendre. Profite du bain. Laisse la chaleur s’occuper de tes muscles et repose toi.

Prend des forces. Parce que tout le monde le sait : tu vas en chi*r.

_________________
Azkaban
Oui, il était bel et bien là, près d’elle à lui tenir la main, impuissant certes, inutile peut être moins qu’il n’y paraissait, une présence même inhabituelle dans ce rite féminin n’était pas forcement inappropriée, il avait déjà vu sa gitane souffrir, pleurer, il voulait une nouvelle fois être près d’elle quand tout cela arriverait et cette fois ci il n’en serait pas le responsable principal, seulement un des bâtisseurs d’origine.
Dans cette nouvelle aventure, les amoureux voyageaient ensemble accompagnés de quelques passagers « clandestins » vers un avenir à trois, vers une perspective de famille…

Bien sûr qu'il était un homme mais non moins qu’il n’était pas fier,
qu’il avait ses craintes mais sa peur la plus profonde était le risque de la perdre, Elle, celle avec qui il voulait continuer le chemin, celle qu’il avait décidé d’épouser.
Il n’était pas prêt à imaginer vivre de nouveau sans elle.

Oui, il était effrayé par ça.

Si cette nuit, elle lui offrait ce qu’il désirait le plus, lui…allait poser une seconde pierre à leur histoire en s’engageant auprès d’elle sur un chemin plus qu’improbable mais tellement voulu par sa gitane.
Idée et avenir qui aujourd’hui tombait sous le sens…Il aurait été fou de ne pas y céder.

Il avait voulu le faire il y a quelques mois, le ciel déchiré par un grondement à la fashion week lui avait fait perdre son élan…
[cf RP aux jardins du Louvres, forum secondaire].

Il était l’heure de se rattraper, offrir la bague achetée dans une ruelle parisienne, le long des quais qu’il avait parcourus.
Elle trônait dans un écrin, cette fine alliance surmontée d’une magnifique pierre ciselée d’un rouge écarlate, un rubis selon le marchand, une preuve de son amour pour elle d’après le blond…
Rien n’était trop beau pour Elle.

Les femmes et non moins amies d’Attia n’étaient pas enchantées de sa présence imposée, il l’entendait, le ressentait.
Pour le moment, rien n’avait donné matière à le choquer, il avait par le passé assisté à une fin d’accouchement, l’enfant, son enfant, il avait du le couvrir d’un lange, l’emmitoufler avant de l’offrir à la Dordogne dans un fleuve de larmes, la souffrance il l’avait vu et lu dans le regard de la mère…il avait aidé à une délivrance.
Retour du passé par bouffées étouffantes, qu’il aurait voulu oublier, saloperie d’amnésie !
Quels souvenirs avait elle choisi de lui voler ? Pas ceux là…D’autres, plus heureux.

Pris entre les angoisses passées, la peur du malheur, l’envie de cette annonce…l’excitation de pouvoir tenir leur enfant bel et bien en vie…
Vagues troublantes venant le submerger sans cesse, il n’écoutait qu’à peine les remontrances des futures accoucheuses, laissant Attia seule maitre du choix de sa présence, le moment venu, elle saurait s’il devait ou non être à ses côtés.

Il obéirait tout comme il le fit lorsqu’elle réclama à boire, de suite, il s’exécuta. Et quand la cousine l’installait pour voir si le travail avançait, il eu l’envie d’aller y jeter un œil, peut être pour y apercevoir leur future merveille. Curiosité, sans gêne…
Mais il resta immobile, silencieux, sa main dans la sienne, là où il pouvait atteindre ses lèvres et lui déposer par moments de tendres baisers suivis de murmures :
je sais que tu es forte, je suis avec toi, fais nous un beau bébé, je t’aime…
Lors de torsion de douleur, les chuchotis étaient un temps soit peu différents :
promis, un seul…courage, pardonnes moi pour ça, merci…

Puis Attia réclama un bain, souvenir venant lui accrocher un nouveau sourire, enfin un moment de détente où ils pourraient peut être avoir un peu d’intimité avec sa brune, au fond de sa poche, le poing serré sur l’écrin, un sourire léger et naturel ne le quittait plus.
Un instant de plaisir, voir même de rire partagé pouvait alléger une souffrance, et si cette demande avait au final le bénéfice de lui procurer même quelques minutes de bonheur où la douleur pouvait non pas disparaître mais être soulagée, l’un dans l’autre le gain serait énorme pour eux.
En la suivant vers l’eau fumante, c’est tout ce qui l’intéressait, apaiser les minutes. Hélas, une fois de plus le geste de la rousse lui indiqua qu'il n'était pas le bienvenu dans cette affaire, qui pourtant était sienne malgré tout.
Il se pinçait les lèvres voulant hurler à la rousse combien elle était détestable, il colla son front contre la porte close dans un long soupir. Décidément, sa demande s'en voyait de nouveau retardée...

_________________
Attia.
Apres s'etre faite gentiment moquer par Breiz la gitane avait ri doucement.
Heureusement qu'Az n'avait pas les oreilles dans les parages, elle en aurait rougi de deja penser a leur vie intime.

Doucement elle se laisse couler dans le bain. Un doux frisson lui remonta le mollet alors qu'elle se glissait dans le baquet.
La sensation de l'eau sur un corps aux sens exacerbés lui arrachat un soupir de plaisir.
Meme les contractions semblaient s'etre arretées. Semblaient seulement car une nouvelle vint lui faire serrer les cuisses de douleur.
L'eau qui s'infiltrait en elle lui faisait un drôle d'effet et un instant une idée saugrenue lui vint a l'esprit.


- Tu crois qu'il pourrait etre possible de mettre au monde dans l'eau ? Tu sais comme les poissons...

Avant gardiste la gitane ? Non sotte a ses heures. Les poissons ça pond, ça n'accouche pas!
Et puis l'idée lui semblait trop délurée pour etre possible.
Et déja elle la laissait s'envoler sous l'effet du massage de la rousse sur ses tempes.
Sa respiration se faisait régulière et elle ferma doucement les yeux.
A ses oreilles revenaient les mot d'Azkaban. Il était si prevenant, si attentionné et si angoissé car oui elle pouvait lire derriere ses mots qu'il n'était pas tranquille.
Et il usait et abusait de 3 petits mots qu'autrefois il avait banni de son vocabulaire, trop plein de sens, trop plein de peurs.
Elle était heureuse de porter son enfant, de lui offrir ce dont il révait apres des années a fuire cet avenir. Et meme si dans les heures qui allaient suivre elle aurait l'occasion de renier toutes ces pensées a l'eau de rose, sur le moment c'est a cela qu'elle pensait, un sourire aux levres jusqu'a la contraction suivante qui plus rapprochée que la precédente lui arracha un petit gémissement effarouché.


- Az ? ou est Az ?

Croisant le regard de la rousse qu'elle savait contre la présence de l'homme lors de cet événement o combien féminin, elle lui offrit un regard de chien battu.

- S'il te plait , je veux le voir, un tout petit peu avant que...

Interrompue par une nouvelle contraction plus longue et douloureuse elle grimaça doucement.

- ... avant de lui gueuler des insanités a la figure... s'il te plait...

Oui s'offrir un petit moment, comme pour se donner du courage.
La partie était loin de s'annoncer facile. Et même si elle avait le bassin solide, elle n'ignorait pas que les premières fois se révélaient toujours spéciales.

_________________

[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Breiz24
Elle grimaça légèrement. Elle, elle aurait tout subi plutôt que de laisser son mari la voir ainsi. Grosse, souffrante, baignant dans de l’eau odorante.
Mais qui était-elle pour juger son amie ?

Aussi, après avoir déposé un baiser sur la tempe brune s’était-elle relevée. Elle s’était assurée que d’amples linges étaient près du bassin pour sécher la future mère au sortir du bain, et elle avait été ouvrir la porte. Après avoir sourit a Attia et murmuré : Certaines femmes accouchent bien aux champs, pourquoi pas au bain ?

Pourquoi pas, mais certainement pas toi. La rousse au fond d’elle parlait surtout des femmes gérant les bains publics. De fait, elles avaient des bassins de bonne taille pour jouer aux baleines le jour de leur accouchement.

Enfin, le verrou fut tiré, et elle resta bien campée en travers de la porte pour murmurer des « conseils » fort avisés et tout à fait autoritaires au futur père.


Elle te réclame je cite « avant de lui gueuler des insanités à la figure ». Va près d’elle. Ne la fatigue pas. Ne l’effraye pas avec des phrases à la con. Ne fais rien. D’une manière générale abstiens toi de dire autre chose que « je t’aime » « tout va bien se passer » et « ne t’inquiète pas, je vais chercher Breiz et Sad, ça va aller ».
Vous avez encore un petit peu de temps avant que ça ne commence réellement et qu’il devienne urgent que tu ailles faire un tour voir ailleurs si on y est. Profites en.


Avec un sourire en coin, la rouquine le laissa passer et referma la porte sur eux. Après tout, ils avaient peut être encore des choses à se dire avant de passer aux trucs sérieux comme accoucher.
Prenant son temps pour remonter l’escalier, la rouquine était songeuse. Au final, elle n’avait jamais assisté à un autre accouchement que les siens, et dans les deux cas, cela avait été pénible , voire presque mortel pour le second. Elle avait donné vie à un bébé bleu et malingre, qui s’avérait être devenu une adorable blondinette. Sourde. Sa joie et sa honte. L’enfant de l’homme qu’elle aimait le plus au monde, avec un handicap.
Elle se demandait souvent si le Très Haut la mettait à l’épreuve, et concluait que si oui, elle ne pouvait pas faire plus que ce qu’elle faisait déjà : aimer sa fille aussi fort que son fils, et tout mettre en œuvre pour qu’elle s’épanouisse malgré le handicap majeur dont elle souffrait. La jeune femme réalisait que ne pas entendre faisait que l’on ne parlait pas non plus, et il devenait difficile d’entrer en contact avec Elin. A l’heure des premiers apprentissages, la petite famille ainsi que nourrice et gouvernante, développaient des trésors d’imagination pour éveiller le bébé au monde qu’il n’entendait pas.

Secouant la tête, elle poussa la porte de la chambre. Elle ne souhaitait pas cela pour son amie, non, vraiment pas.
Avisant Sad, elle murmura :


Elle a réclamé Az, je les ai laissés. On ne va pas le laisser venir jusqu’ici hein Sad ? Il va apporter le malheur sur elle sinon !

On a beau être aristotélicienne, les vieilles croyances resurgissent toujours quand vient l’heure d’affronter l’adversité.

_________________
Azkaban
Non il n’avait pas voulu aller se perdre en taverne, accroché à son espoir d’assister à l’arrivée prochaine de son enfant.

Après avoir attendu de longues minutes, le corps fatigué par cette nuit d’insomnie qui n’en finissait plus, il s’était adossé au mur puis laissé glisser le long de celui-ci pour finir les jambes recroquevillées contre son torse, la tête enfouit entre ses genoux.
Blasé qu’il était ayant bien compris que les femmes avaient pouvoir dans cette affaire, qu’il était à leur merci.

S’était il assoupi ? La sortie de la rousse le fit sortir de sa position fœtale, là, debout, face à elle, un léger rictus ironique pour seule réponse, une douce expression finement exécutée manifestant sa pensée avec justesse.
Ouais, il lui disait sans peine : parle toujours cocotte, je suis certainement aussi têtu que tu es bornée…

Il s’empressa de refermer la porte derrière lui, lança un regard ravi sur sa douce sirène, si belle avec son ventre encore rond, celui-ci dépassait même à fleur d’eau…
Ils étaient enfin coupés du monde, loin des blablas fatalistes et autres comparaisons à des histoires et expériences vécues.
Savaient elles que chaque histoire est différente ? Que lui aimait l’individualité au travers des événements, la folie du moment…

A la vue d’un visage tendu, il s’approcha lentement, sa main venait à caresser le bidon arrondi qui se durcissait sous les contractions intermittentes.
Avant qu’ils ne soient interrompus ou bien que bébé ne se pointe, il inspira un grand coup, s’agenouilla près du baquet, la voix un tantinet tremblante, il plongea sa main dans sa poche, tripatouillant l’objet.

Attia, j’ai une chose à te demander !

Sans lui laisser le temps de dire : « Oui ? » Ou « je t’écoute ? » Il présenta l’alliance ornée du fameux rubis toujours bien calé dans son petit coffret ouvert.

Veux-tu devenir mienne pour toujours ?

La mélodie de son cœur imitait un intense tambourinement malgré ça, il souriait le blond, il lui fallait de la contenance sachant qu’ils posaient une autre pièce au puzzle de leur vie à deux…
Quelle serait sa réponse ?
Il soupira doucement pour se détendre, aussi incroyable que cela puisse paraitre, il l’avait enfin fait, il l’avait enfin dit.
Cette fois rien ni personne ne pourrait lui voler cet instant (ou pas) la balle était dans le camp de sa belle même s'il avait une légère idée de la réplique à venir.

_________________
--Sadnezz.


Elle s'était trouvé à boire la vieille carne, et pas d'la pisse de vache! Une gnole plutôt pas dégueue, qui dormait dans un placard et se bonifiait lentement... A attendre qu'une Corleone viennent la débouchonner. Sad renifla dans sa manche, amusée à l'idée de voir Azkaban tomber dans les pommes à la vue d'une sanguinolente progéniture tenue à bout de bras, tel l'enfant prodigue né après des heures de cris et d'insultes. Finalement, elle posa son verre, soif coupée. Breiz sortit, Az entra, Sad bailla. Elle en avait presque oublié combien c'etait long, c't'affaire...

Retour une minute sur sa propre expérience de mère. Un premier accouchement difficile, un second seule, ou presque. Un rouquin Berrichon arrivé apres la guerre, pour voir l'enfant chétif mis sous peu au couvent. Des premières années bancales, à tenter de se sentir mère, pour une finalité incisive: l'abandon pur et simple de son rôle et de ses responsabilité, au petit bonheur la chance. Trois gosses dans la nature, un pendu, deux oubliés. Qu'étaient-ils devenus...?

Son regard se tourna vers la rousse, qu'elle connût juste après cette période obscure d'une Sadnezz solitaire mais pas encore complètement amorale, époque même ou la Rusée portait le noir comme on porte sa croix. Quoi que, entrainée par Theognis sa moralité prit un tournant définitif, dieu que le temps avait passé, depuis cette époque de jouvence... Ses yeux se posèrent sur le bois de la porte qui venait de claquer, enfermant Attia son mari et leur secrets pour quelques temps.

Dieu que le chemin sera long, Attila. Que les choix seront difficiles et les heures interminables parfois. L'ainée, ressentit un étau de compassion lui vriller les tripes. Puisse-t-elle faire de meilleurs choix qu'elle... Et avoir les épaules assez larges pour.

Pensivement, elle hocha la tête, sans vraiment écouter Breiz, un index paresseux poussant un peu de gnole de son coté. Certainement qu'elle était du même avis qu'elle, surtout s'il était question d'hommes. Le tête à tête lui rappela celui des nuits d'hivers, a Joinville, et ses demi mots sur le passé difficile de nos deux héroïnes.

Il viendra bien assez tôt, ce gosse... Et la famille s'agrandira, au plaisir dissimulé de Sad, car certaines choses ne changent pas....



La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Attia.
Lorsqu'il entra un large sourire éclaira le visage quelque peu fatigué.
Juste avant une nouvelle contraction lui avait fait se mordre la lèvre, mais elle ne voulait pas montrer de signes de douleur, du moins pas la tout de suite alors qu'ils partageait un moment tranquille, intime.

Sans pudeur aucune devant celui qui connaissait son corps suffisamment pour qu'elle n'ait pas a s'en cacher, elle le laissa caresser le ventre qui bientôt ne serait plus. Ce ventre qu'elle avait tellement de fois maudit et avec lequel pourtant elle avait appris a vivre quotidiennement, le caressant doucement comme pour établir un contact avec son petit habitant.

Les yeux dans ceux d'Azkaban elle était loin de se douter de la teneur de ses propos. Et si elle avait bien remarqué sa légère hésitations, son soupçon de gêne, elle l'avait attribué a la situation quelque peu nouvelle et angoissante dans laquelle il se trouvaient.
Pourtant l'anneau de rubis qui brillait devant ses yeux ne lui permirent plus de douter des intentions du blond.
Rouge, il avait choisi une pierre rouge, rouge comme la couleur de la passion qui était la leur, rouge comme les nuits a s'aimer, et les nuits a souffrir aussi, rouge comme le coeur qui bat a tout rompre, rouge comme elle.
Cet instant qu'elle n'osait même pas rêver, cette demande qu'elle avait bannie de son esprit connaissant l'amour du blond pour la liberté, sa première maîtresse...

Et la c'est le drame car a cet instant la gitane perd la parole.
Lui revient en mémoire une après midi dans un verger à se tourner autour quand il était encore l'homme de sa soeur... Un bain tiède ou quelques mots avaient été soufflés... Une cueillette de fraises pour un adieu parmi tant d'autres, des départs et des retrouvailles, des rires et des larmes, la mort et à présent la vie... Et seules les étoiles qui naissent dans les yeux qui s'embuent de larmes de surprise témoignent de l’émotion de la jeune italienne.
Sienne elle l'avait été depuis qu'il avait touché son coeur, et sienne elle voulait demeurer...


- hannnnmmmhhhhhgnnnnnnn

Etait ce un Oui ? Un non ? des mots en une langue non humaine ?
C'était un geignement. Le bébé qui se mêlait d'une conversation d'adultes, qui imposait sa présence poussant un peu plus dans le bassin maternel.
Un long moment s'écoula ainsi.
Se doutait elle du stress qui étreignait le blond ? Sans doute pas.
Lorsque la longue contraction se calma enfin elle le regarda, le visage tendu.


- Oui... Oui je veux... Je veux, je veux, je veux!

Elle tenta un sourire en demi teinte, Accrochant ses fines mains aux bords du baquet se redressant pour mieux s'approcher de lui effleurant ses lèvres d'un léger baiser..

- Mais avant il faut que j'expulse cette chose ...

Oui l'humour a des vertus destressantes.

_________________

[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)