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[RP] Un de toi..

Azkaban
- hannnnmmmhhhhhgnnnnnnn

C’t’une réponse ça ? Qui veut dire ? L’attente de traduction lui sembla interminable mais ce fut un grand soulagement après le :

- Oui... Oui je veux... Je veux, je veux, je veux!

Leurs lèvres scellèrent ce moment avant qu’elle n’ajoute :

- Mais avant il faut que j'expulse cette chose ...


Chose ? chooose ? choOOOOse ? Mais…c’est qu’elle divague la brune ?! Hein oui ?
Un brin agacé par ce petit sobriquet déjà donné au fruit de leurs amours il ne put s’empêcher d’ajouter un petit rectificatif à cette tendre dénomination.


Si tu l’appelles ainsi, la p’tite chose risque de ne pas apprécier du tout…à moins que tu ne la fasses sourde comme celle de Breiz…
Oui, mais nan…je sais, la prochaine étape est que tu donnes naissance à notre bel enfant et surtout que tu ne m’abandonnes pas ! Tu as bien compris ?
Et sinon, (question plus futile) Tu veux l’essayer ?


Azkaban se fichait bien des usages dans de telles circonstances ayant pour habitude de n’écouter que son instinct de ne suivre que ses envies.
Alors ouais, cette anneau, elle pouvait l'essayer, le garder même...


Il était heureux le beau blond, mais à l'instant où il visualisa les conséquences que la demande venait d’engendrer…y'avait de quoi en avoir le tournis…
Trouver un curé, des témoins, afficher les bans, envoyer les invitations...commander un buffet, se dégotter une salle et quelle sera la place de l’enfant ???
Et…les costumes…Pfiiiou…Une goutte de sueur venait à se pointer sur son front...

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Attia.
Masquant une nouvelle grimace la gitane abandonna un rire léger.
Elle le connaissait bien son blond, elle savait qu'il aurait réagi au doux sobriquet de chose et elle en riait bien intérieurement.


- Rassure toi il me le fait bien payer déjà et j’espère pour lui que ses oreilles ne soient pas totalement ouvertes encore parce qu’il risque d'en entendre des vertes et pas mures ce bel enfant ! hmmmgnnnnnnnnnnnnnneuuuh

Nouvelle phrase en langage de baleine.

- Oui oui ! Passe moi la bague au doigt !

Lui répondit t'elle en tendant le doigt plus préoccupée par ce qui se tramait a présent entre ses cuisses, les tiraillements se faisant plus insistants et plus douloureux.
Pourtant ses yeux hypnotisés par la pierre rouge, finalement bien trouvée par le blond, elle suivit du regard le glissement de l'anneau sur son doigts fin.
Si cela était le début d'un engagement, pour elle c’était déjà beaucoup plus. Elle allait être la mère de leur enfant et elle partageait sa vie depuis suffisamment longtemps pour que ceci soit pour elle un aboutissement plutôt qu'un commencement.
Même si elle gardait dans un coin refoulé de son esprit jaloux qu'elle n'avait pas été la première a lui inspirer ces idées constructives, elle s'enorgueillissait d’être celle qu'il avait choisie finalement envers et contre tout.
Elle lui accorda un tendre sourire macérant encore un peu dans l'eau qui refroidissait.

Si lui il suait froid a cause des conséquences de sa demande toute fraîche, elle n'y pensait pas encore, elle avait du plus brûlant sur le feu et il fallait vraiment activer.


- Par contre amour, je crois qu'ils faut vraiment que je sorte de ce bain maintenant... Ton enfant manifeste un peu trop son envie de sortir...

S'appuyant sur le rebord du Bac elle s'extirpa lourdement de l'eau refroidie.

- Aide moi, il faut qu'on remonte...


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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Azkaban
Il lui glissa l’anneau au doigt, qui plus est, il était fait pour elle alors qu’il souriait sans discontinuer, sa vision venait à se troubler,
c’était la première fois qu’il offrait un tel présent qui représentait de surcroit un tel engagement mais surtout, il était convaincu que ça serait l’unique et dernier de sa vie.
Un jour, il lui raconterait tout son passé, un jour…



- Par contre amour, je crois qu’il faut vraiment que je sorte de ce bain maintenant... Ton enfant manifeste un peu trop son envie de sortir...Aide moi, il faut qu'on remonte...


Oula, il était temps de retrouver les empêcheuses d’assister à une naissance mais les seules aptes à garder en vie sa belle au cas où…Et m****e…

On y va alors ! Mais, dis moi ? Tu voudras que je reste jusqu'au bout ?

Car oui, lui voulait y assister mais elle ? le voulait elle ?
Sans attendre une confirmation ou non, il déploya un immense linge sur les épaules d’Attia, l’aida à s’envelopper dedans laissant sa nudité devenue obligatoire pour la suite.
Enfin il lui proposa son bras qu’elle puisse se caler le long de son torse, il lui serrait la main pour la soutenir lors des douleurs qu’il avait presque oubliées…Mais pas elle.
Comment ne pas fermer son expression de joie au fur et à mesure des marches qu’ils gravissaient ?

Il n’avait que peu de choix, il fallait emmener sa promise vers ces femmes là, celles qui le voyaient comme une erreur dans l’équation, pourtant, sans lui, le résultat n’y serait pas.

Hélas il n’était plus temps d’y penser ! L’enfant comme la pomme de Newton, n’avait qu’une envie se laisser porter par la loi de la gravité et pointer sa tête plus vite que prévu…

Une douleur certainement plus forte avait provoqué un écrasement sympathique de ses petits doigts musclés…et…des cheveux étaient visibles entre les pans entrouverts du linge....
Bouche bée, les yeux comme deux ronds de flanc qu’il était le blond, il n’arrivait même pas à appeler au secours, il n’eut comme réaction primaire que de retenir la minuscule tête voir même tenter qu’elle re disparaisse pour retourner là où elle avait passée les neufs mois précédants.


Bhabeuhbuh…
Nan ce n’était pas l’mioche mais le père qui balbutiait.
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Attia.
Qu'il reste ?
Elle ne savait pas.
Ce qu'elle savait c'est qu'elle avait mal et qu'il fallait immédiatement que ses accoucheuses s'occupent d'elle.
Le bain avait peut etre eu l'effet escompté, lui permettant de se detendre assez pour que le travail s'engage.


- Je ne sais pas... Emmene moi... Non si je sais... si je m'en prend a toi... promets moi de sortir... je ne veux pas que... aaaaaaarghhhmmmmmm ... que tu m'en veuilles de...

Nouvelle douleur, nouveau gémissement.
Cette fois les choses sérieuses débutaient.
Accrochée au blond elle faisait des pas de canard au fur et a mesure des marches.
Les douleurs se faisaient rapprochées, beaucoup trop, beaucoup trop vite et la gitana commença a panniquer, encore plus lorsqu'elle sentit la main d'Az a un endroit elle ne devrait pas se trouver...

- Mais que fais tu ?haaaaa me dit pas que c'est le bébé !

Hallucinait il ou etait elle en train d'accoucher la dans l'escalier ?
C'était hors de question et par pur reflexe elle serra les cuisses aussi fort qu'elle put se calant contre la rembarde de l'escalier.


- Breiiiiiiiiiiiz !!! Saaaaaaad !!! Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaa le bé... le bébé...

Parcequ'une femme a ce moment la, a besoin de ses semblables et que le blond semblait aussi pale qu'un linge qu'elle n'osait imaginer ce qu'il se tramait au niveau de sa matrice.
Osef les clients de l'auberge qui crieraient au scandale.
La gitane avait besoin d'être prise en main et accouchée au plus vite.

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
--Sadnezz.


Et d'un cri, elle sort de sa rêverie mélancolique. Ha! c'est un retour vers ses obligations! D'un bond la vieille Sad rejoint la porte, qui claque, pour mieux accourir au chevet de la jeune accouchée. Le geste appelle la rousse, ça rigole plus.

Ho funérailles!


Tout ce qu'elle avait pu dire en avisant le tableau sous son nez. Pas vraiment le terme approprié, mais il est des moment ou l'on garde sa concentration sur les choses essentielles.


Le petit, c'est le petit!!


Oui ben oui.. le petit... Maintenant il fallait passer aux choses sérieuses.

Mais couche-toi donc! laisse moi faire!


Geste accompagnant la parole, la gitane n'a plus vraiment le choix, une main ferme d'ainée la plaquant avec fermeté au sol. Pas bouger, Tila. défection, y'a des ch'veux.


Il est temps de ... de... Va falloir pousser.

Et de souffrir encore plus, accessoirement.

Le drap a volé, couvrant les cuisses et la panse en exercice de son voile immaculé. Sad balbutie, un peu penaude.

Quand tu sens ton ventre se contracter, tu pousses de toute tes forces, le plus longtemps possible hein, ramène tes genoux vers toi au pire, tiens tes cuisses, ça te fera un appui, et pousse! fort!


Les mains parlent, miment, la comédie d'une ainée en pleine démonstration factice est presque comique.

Ensuite, tu relâche, tu souffle bien, tu attends que ton ventre se contracte de nouveau et on recommence. Plus tu pousseras avec conviction, plus ça ira vite! Tu veux qu'il sorte ce môme oui ou merde?!


Telle un entraineur d'équipe de soule, Corleone Vocifère, histoire de marquer l'importance de tout ce blabla. Une tape sur le grand blond, qui finalement aura gagné sa place au soleil...


Fais lui de l'air Az, mais fais lui de l'air tudieu!


Main qui évente, les dix doigts ne sont plus bons qu'à ça désormais... Accoucher dans des escaliers, comme c'est... Attiléen!

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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Breiz24
Le verre est avalé lentement, la rousse est songeuse. C’est la première fois qu’elle participe à un accouchement dont elle n’est pas la star. Elle se demande donc un peu ce qu’elle va devoir faire, ou dire, ou taire. C’est toujours compliqué ces choses là.

L’attente s’étire lentement, jusqu’à un cri. Un cri à réveiller toute l’auberge, et pas qu’un peu. Un cri de cochon égorgé, ou de bonne femme paniquée, au choix. Et à dire vrai, la voix ressemble plus à celle d’Attia qu’à celle d’un porc.

L’Italienne semble penser de même, parce qu’elle se précipite dans l’escalier.


Taaaaaain Attia, tu fais chier ! De tous les endroits tordus, il a fallu que tu choisisses les escaliers, hein ?

Breiz, l’élégance même.
Puis bon, comme Mamie Sad a l’air de bien gérer, et que l’accouchement en soi risque de fort bien se passer, vu que au niveau sonore de la matrone italienne et de sa cousine engrossée, on est déjà proche de la fin, la rouquine retourne à la chambre. Histoire de mettre à chauffer l’eau pour le premier bain du bébé, et de quoi tiédir le lit qui accueillera la presque mère. Et de s’en jeter un petit coup derrière la cravate aussi, directement au goulot. Raflant la bouteille, parce que vu la tronche du blond, lui aussi il en aurait b’soin.

Linges supplémentaires sur le bras, bien pliés, blanc, et tout, traditionnel quoi, elle s’en retourna dans l’escalier, où ventre et cuisses étaient couverts et où le coach accouchement était genre in da place.
Elle fourra la bouteille dans les mains du pater familias en devenir.


Bois, ça t’fras du bien. Pis fais lui d’l’air aussi. Ca calmera Sadnezz j’pense.

Sourire en coin, la rouquine s’accroupit près de son amie parturiente.

Alors, comment ça va ? Ca fait mal hein ? Mais t’en fais pas, c’presque fini d’jà ! On voit des cheveux, y’en a plus que pour… euh… pas longtemps !

Sourire se voulant rassurant, et regard qui se lève vers l’accoucheuse désignée. Bon, et maintenant, on fait quoi ?

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Attia.
- Aaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!

Voila la réponse de la Des Juli aux instructions données par ses accoucheuses, essayant de hocher la tête et de respirer tout en poussant parce qu’a ce qui parait, fallait pousser.

Une marche dans le dos, l'autre sur le rebord des fesses, on peut pas dire que c’était tout confort et sur ce coup la cousine Corleone marquait un point quand elle pensait qu'il était très attiléen de se foutre dans des situations a la con comme accoucher dans un escalier.


- Aaaaarghhhhhhhhhhhhhh ! t'crois ptete que j'ai choisiiiiiii gniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii...

Oui ça faisait mal. Et non Attia ne croyait pas une seconde que ça finirait vite. Elle accouchait pour la première fois mais elle avait quand meme une petite idée de la chose et c’était bien ça qui la terrifiait le plus.
Les mains crispées sur le bois, l'italienne soufflait, le rouge aux joues, la sueur au front, et entre ses cuisses, l’écartèlement, le supplice.
Et même si la des Juli avait survécu au passage des armées, a des douleurs toutes plus traumatisantes les une que les autres, cette douleur ci ne lui était en rien familière et son siège semblait si improbable qu'il lui était impossible d'y trouver une équivalence.


- Fffff ffff il en ou c'satané gosse il vient ou... Arghhhhhhhhhhhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaah bordel de Dieu !!! J'ai maaaaal !

Oui la belle langue fusait et ce n'était la qu'un commencement.

- Faites le sortir! Mais Faites le sortiiiiiiiiiiir putaiiin !!!!!

La lèvre est mordue presque au sang. Et si elle éleve la voix entre deux gémissements, elle se refuse de crier comme une vache qui met bas, il y a le blond qui la regarde et il y a la clientèle qui dort.
Alors elle souffle fort, contracte le visage, et sa main cherche un appui solide. Elle accroche le bras mince de Breiz qu'elle serre de toutes ses forces.
A chaque poussée elle croit laisser le souffle, et la fatigue doucement s'installe dans les membres fatigués, le dos meurtris, le siege au bord d'une marche.


- haaaaaaan c'est bien ton enfant Azkaban ! Il prend son temps ! humpffff

Attaque injuste de la brune qui ne sait a quel saint se vouer pour que ça aille plus vite. Elle veut poser la tete, se reposer un peu, mais elle ne peut, la position ne lui permet pas.

- On fait une pause... on peut faire une pause dites...

La voix est larmoyante avant d'etre interrompue par un nouveau gémissement, et elle pousse encore, des forces qui doucement s'amenuisent...

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Azkaban
Sa main fut écrasée entre les jambes de sa belle il l’extirpa tout aussi vite qu’il l’avait mise en pensant empêcher une chute du petit paquet, mais ça ne tombait pas si vite ces choses là…Resterait, resterait pas…certainement pas, l'enfant viendrait.
Nan, il ne sera pas perturbé par les paroles de sa belle, dans tous les cas jamais il ne lui en voudrait, les mots d’une douleur n’était que chants au vent.
Il fallait avouer qu’il était soulagé par l’arrivée rapide de Sad, et oui, les appels de la future mère avaient été d’une efficacité à toute épreuve, lui, restait toujours sans voix.


De l’air…qu’on lui disait encore…Il monta donc de quelques marches à reculons, se postant alors sur le palier supérieur de la scène qui se jouait.
Sa vision venait à se troubler, la rambarde bien serrée dans sa paume, oui, il devait être livide et Breiz l’avait certainement remarqué.
Il saisit lentement la bouteille tendue, un petit sourire entendu en hochant légèrement de la tête et d’ajouter enfin un à peine audible merci
.

L’alcool eut ce pouvoir de le ramener sur terre, les cris de sa bella lui foutaient des sueurs froides venant lui tracer un chemin le long de l’échine,
mal, il était mal, la seule chose pour laquelle il luttait c’était de ne pas sombrer devant elles. Elle se tordait sa gitane, c’était devenu insupportable de la regarder sans rien faire.
Alors que le bras de la rousse venait de subir la rage d’Attia, lui décidait de soulager les douleurs de sa future épouse en venant s’intercaler lentement entre elle et l’escalier.
Il se trouvait à bonne hauteur pour ne pas gêner dans le travail qui avançait et pouvoir susurrer doucement des mots d’encouragements, elle pouvait hurler et déverser son mal, lui avait le menton posé sur son épaule sa peau contre la sienne,
il était si fier d’elle, il en était tellement amoureux...


Je suis là, appuies toi contre moi, libères toi, nous sommes tous là…

Le blond, visage tendu passa en revue les accoucheuses, qu’elles captent ou pas son regard, il avait trouvé sa place, elles devraient faire avec lui, avant de reprendre sa position calé dans le cou d’Attia,
il affichait un petit sourire, elle venait de dire :


C’est bien ton enfant Azkaban, il prend son temps.

Elle ne l’appelait jamais Azkaban, c’est qu’à cet instant, elle devait vraiment douiller…Et puis c'te référence, ouais s'il s'était nommé La Fontaine il aurait pu écrire la fable du lièvre et de la tortue, pour sur, l'était pas des plus vifs le blond...Cette réflexion l'amusa.
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--Sadnezz.


Pousse attia, pouuuusseuuuuh bordel!

Sans rien dire, concentrée, la Corleone se rassura que ce soit le fin duvet du rejeton et non sa paire de fesse qui s'engageait. Ainsi donc, sous le drap, elle fut tout de même ébranlée du spectacle. C'était une vie, là, et elle n'avait jamais vu l'envers du décor. Pas écoeurée pour autant, ses gestes se firent naturels, tellement... évidents. Bien sûr, tout ne se passa pas en un claquement de doigt. Il y eut encore des cris, quelques larmes, des insultes, des grognements agacés, des ordres scandés... Mais petit à petit, le petit arrivait et l'ainée sentit le coup de fatigue étreindre la jeune mère. Il ne fallait pas, non, c'était le moment fatidique ou les plus fortes donnaient tout et où les plus faibles laissaient tomber. Sauf que ce dernier cas de figure n'était pas autorisé à Attia, non, car Ni sad ni certainement Breiz ne sauraient alors comment procéder pour achever l'enfantement de façon bienheureuse... Alors elle hurla, plus fort que sa cugina, de toute sa rage et de tout son émoi aussi. Elle hurla pour appuyer l'importance de l'instant, pour faire taire les doutes de la parturiente.

Allez, c'est presque fini, si tu fais bien comme je te l'ai dit , il sera là rapidement! Ne te laisse pas dépasser, tu auras tout le temps de te reposer apres Attila, pousse! Oublie ta douleur, si tu cesse de pousser tu souffriras mille morts!


La tête s'engageait bien, le contour du petit crane avait fait surface, les yeux de la Corleone s'allumèrent. Elle soutint la nuque frêle qui lui fit trembler les mains. Une épaule, une autre, voilà, tout s'accélérait. Le corps de l'enfant était menu, bien que le ventre d'Attia paru en héberger deux. Le dos, les fesses et le reste ne fut qu'un détail, un éclat de lumière, fugace et d'une rare intensité. C'était la Délivrance bien nommée, l'aboutissement de projets, de désirs, de souffrances, c'était la vie, là entre ses mains. L'enfant pleura, Sad se figea, stupéfaite, et l'enfant glissa. Il glissa de ses mains à celles de la rousse, poisseux et bleui, tremblant , s'époumonant. Sa voix était miaulement, pourtant à le regarder on pouvait être certain qu'il donnait tout. Chose fragile et chaude, qui lui brûla les mains. Le cordon la surpris par sa grosseur, elle qui l'imaginait fin filin de vie reliant les deux êtres...

C'était beaucoup pour Sad, qui se mit immédiatement en retrait, se signant d'une paume frémissante. Elle chercha le regard d'Attia, qui avait du ressentir le monde tomber à ses pieds, Attia qui était désormais meyre, et toujours envie. Le seigneur était généreux ce jour, Corleone tâcherait de s'en souvenir... Breiz s'occuperait du reste, car le reste elle, ne savait pas. Il y aurait la secondine oui, mais toute cette émotion palpable, toute cette angoisse mêlée de joie la dépassaient. La rousse saurait... Encore plus en retrait, encore plus fébrile.


C'est une fille...


Tu es une femme.
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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Breiz24
Le temps passe, la brune ahane et pleure. La rouquine voit son bras blanchir et rougir, elle remue les doigts de temps en temps, pour les garder en vie malgré le manque d’afflux sanguin. Le père en devenir venait de se glisser à la place de l’accoucheuse assistante. Il faudrait le faire assistant médecin sur les champs de bataille, cet homme là avait surement raté une vocation médicale.

Et quand, finalement, le mouflet se libère, c’est la mamie qui manque de défaillir ! Mais quelle famille, quelle famille !
La Breiz prend donc les choses en mains, nourrisson enveloppé d’un linge blanc et emporté sitôt tranché la masse spongieuse fort peu ragoutante. Sad retrouverait bien ses esprits assez tôt pour gérer l’expulsion de la secondine, et consoler la mère au ventre écartelé. Le petit être vagissant est emporté bien vite, la brune n’aura pas eu le temps de le voir vraiment. La rousse regagne la chambre, où elle l’espère Attia sera transportée dès la secondine enterrée.

Pointant l’infirmier volontaire, elle murmura avant de tourner les talons :


Toi, là, laisse les finir et rejoins moi !

Dans la chambre, elle verse l’eau bouillante dans une bassine, complète avec celle, fraiche, du broc, et démaillotte le nouveau né. Premier bain de ta vie ma petite, profites en bien !
La mère² sait y faire. Elle ne peut s’empêcher de penser que sa fille à elle faisait la même taille, âgée d’un mois. Elle ne craint pas de manipuler le bébé, elle sait y faire. Elin était bien plus fragile, même si celle dont elle ne connait pas encore le nom semble elle aussi si facile à casser.
Lavée de toute souillure de la naissance, de la pointe des orteils jusqu’au fin duvet de son crâne, elle n’est plus si bleue, cette petite fille, elle est rose, rose et blanche de langes.

Du père qui l’a rejoint, elle exige qu’il ouvre sa chemise en le poussant dans un fauteuil. Non, messieurs dames, n’y voyez pas d’arrière pensées, un seul blond lui suffit très bien, surtout quand on voit comme celui là est chiant à gérer !
Lorsqu’elle se voit obéie, elle plie délicatement un bras du mâle, et dépose dessus le bébé, peau contre peau. Elle recouvre avec soin le tout, laissant juste dépasser des langes soyeux le minuscule visage.
Et elle abandonne là le pauvre homme avec toutes ses émotions.


Bouge pas de là. Rends toi utile, et ne fais rien, s’il te plait !

Sourire en coin – elle agit vite, parce que si ce blond là est aussi manche que le sien, il n’osera pas porter son propre bébé de peur de le casser – elle l’observe à la dérobée tandis qu’elle s’active à refaire le lit, bien net pour accueillir la pauvre gitane, à faire disparaitre les eaux du premier bain enfantin, et finit par sortir, rassurée. Linge sur le bras, bassin et broc d’eau tiède à la main.
Après la fille, au tour de la mère, en espérant que tout ce qu’il y avait à sortir le soit.

La rouquine pose son petit matériel sur une marche et s’assoit à nouveau près de la tête de son amie, caressant son front.


Ta fille va très bien. Son père veille sur elle.

Sens, sens comme de femme, de fiancée, d’amoureuse tu deviens mère. Sens comme ton homme n’est plus à tien, mais sien. Sens comme d’unique joyau de ses yeux, tu deviens mère de sa prunelle.
Bienvenue, Attia. Tu es mère.

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Attia.
[ Et mes acclamations ? Et mon enthousiasme ? *]

Combien de temps s'était écoulé ?
A cet instant la Des Juli n'aurait certainement pas pu le dire.
Apres la tempête, le calme, et la tempête avait été longue et douloureuse.

La pause implorée lui avait été refusée, et les encouragements de ses accoucheuses se perdaient malheureusement dans les cris et les gémissements qu'elle expulsait bien malgré elle tout en broyant contre elle le bras de la pauvre rouquine.
Quand le blond était venu se caler dans son dos, elle avait senti un regain de force, un appui supplémentaire, une douleur en moins. Il était la, comme il l'avait promis, malgré les croyances populaires qui voulaient que le père se tienne a l'écart, malgré l'opposition farouche de Breiz, de Sadnezz, malgré les noms d'oiseaux, les jurons et les reproches que dans la douleur elle lui crachait. C''est la main dans la sienne qu'elle trouvait le courage. Et c'est en poussant contre lui qu'elle avait trouvé la force d'aller au bout du travail.

Le visage crispé, haletant et gémissant, elle avait cru que le souffle ne lui suffirait pas quand la tête suivie des épaules était passée.
Dans un ultime soupir elle sentit son corps se relâcher, la douleur doucement s'estomper en une délicieuse vague, et il lui sembla être tirée, plombée par la matrice alors que le ventre soudainement vide s’aplatit.

Le soulagement soudain , la légèreté et le vide qui l'envahissent, lui font quasiment perdre conscience, et c'est absente qu'elle laisse se faire le reste.
Seul le cri de l'enfançon sembla lui parvenir alors qu'elle abandonne un soupir extatique, corps épuisé par l'effort.

Qu'avait elle mis au monde ? allait il bien ? souffrait il d'une quelconque anomalie, d'un quelconque handicap ?
Elle n'en avait aucune idée, aucune forme de volonté , et quand bien même l'incertitude subsistait, elle avait une confiance absolue a l'egart de cet entourage, témoin et acteur de la naissance de son enfant.

Oui la gitane n'etait plus une jeune fille, elle était mère.
Et si ce qualificatif sacro saint n'était encore pour elle qu'une vague idée, elle avait une conscience accrue du fondement dont elle venait d'expulser la vie.

Elle reste la, inconfortablement gisante dans l'escalier, ou brusquement elle est abandonnée. La présence dans son dos fuit en meme temps que la rousse, en meme temps que la vieille cugina. Elle est seule. Et plus que l'émotion d'avoir donné la vie, c'est l'angoisse de l'abandon qui la mord et la frappe, mais déja elle fuit.
Entre ses cuisses la secondine succède a l'enfant, accompagné d'un filet de sang, fil de vie qui s'échappe d'une gitane qui lève le pied et se laisse couler doucement.

Les mots de Breiz a son oreille murmurés lui arrachent un mince sourire.
Une fille... c'est une fille, et déjà le blond est conquis, et déjà il ne lui appartient plus...



* Quand on joue une gitane mégalo on est forcement fan de "La folie des grandeurs". Petit délire passager!

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Azkaban
Ses bras aimants l’avaient entourée alors qu’elle expulsait lentement leur enfant, ses mains posées sur le ventre, cocon douillet pour le petit être mais plus pour si longtemps compte tenu de l’avancée du travail.
Le blond retenait sa respiration à chaque poussée, quand le corps en plein travail venait le plaquer contre les marches saillantes de cette salle d’accouchement plutôt inhabituelle,
il serrait les mâchoires et encourageait la gitane entre ses dents, d’une voix marquée par ses douleurs lombaires.


Vas-y pousses, de toutes tes forces…Il arrive…Sad l’a dit…

Le cœur rythmait les efforts donnés, il soufflait aussi, voulant montrer à sa belle comment ne pas s’asphyxier,
mais n’était ce pas lui qui manquait d‘air réellement, lui, écrasé contre l’escalier à bloquer ses poumons, le corps crispé,
ah il l’avait voulu, bha voilà, il y était ! Au lieu de siroter une bonne mousse tranquille au comptoir d'une taverne en compagnie de joyeux lurons, de potes de beuverie…
bha nan, il devenait rouge le Az, ça changeait du teint livide qu’il avait plus tôt, c’était aussi bien finalement.
Il avait chaud, ses mains se faisaient moites, il était impatient que tout ça termine, qu’elles vivent..
Quand la p’tite chose enfin poussa le premier son, une larme roula sur sa joue pour venir mourir dans le creux du cou d’Attia, elle était en vie, ils étaient parents, il était père…
Et le verdict tomba dans un murmure, leur demoiselle venait d’entrer dans ce monde, une fille…
Le blond laissa échapper un léger rire, sa façon à lui de garder ses émotions, dieu qu’il avait le sourire le jeune papa.
Il grandissait son corps pour tenter de l’apercevoir, curieux et impatient de la dévisager.


Elle est là ! Merci mon amour, tu as été formidable…
Hey ??!! Tu entends comme elle crie ?
Elle n’a pas encore les poumons de sa mère…Notre Fille.


C’est sans se faire prier qu’il accepta la proposition de Breiz mais avant de quitter la jeune mère, il lui souffla à nouveau en se détachant d’elle :

Dès que je peux je te l’emmène, je vais voir si tout va bien…à tout de suite.

Quand il pointa sa curiosité dans la chambre, il n’osait pas s’approcher de trop près comme pour ne pas perturber celle qui savait faire.
Pas à pas, en penchant la tête sur le côté, il pouvait entrevoir des morceaux du petit bout, comme des pièces d’un puzzle, discret et immobile, il écoutait le moindre son, captait la moindre image.
Puis il sursauta de surprise quand Breiz lui fit face, comme un enfant que l’on prend l’œil collé au trou d’une serrure, non ça n’était nullement de l’indiscrétion mais de l’envie, celle de découvrir enfin son bébé.
Son corps fatigué est poussé sur un fauteuil, sans un mot, il se laisse faire.
Il dégrafe sa chemise pour y accueillir sa petite, sa peau frissonne contre le corps de son enfant, son cœur s’envole, il est aux anges. Il jette un regard sur Breiz qui s’affaire encore :


Elle va bien ? Elle a tout en place ?...Ce qu’elle est belle…Ma fille.

Il n’attendait pas vraiment de réponse…Et là, ses yeux bleus vinrent à se poser sur le visage de la môme et ne s’en dévieront plus pendant de longues minutes, peut être plus…
Son cœur venait de s’ouvrir en deux, il était amoureux, d’un amour nouveau…paternel mais de celui qui vous fait peur, peur de l’avenir, des autres, du regard des hommes, de leur cruauté…
Enfin, il se pencha sur le front de sa petite pour y déposer un tendre baiser puis avec un sourire malicieux glissa tout contre son oreille afin de lui offrir quelques secrets, de ceux qui resteront entre eux deux.
Il la dévorait des yeux, laissant couler quelques larmes aussitôt essuyées sur sa chemise, une père, ça ne pleure pas.
Un peu plus en confiance, il démaillota les minuscules pieds pour en faire l’inventaire, deux avec dix doigts …
ufffffff
Puis vint l’inspection de ses toutes petites mains fines, pareil, le compte était bon. En souriant légèrement, il vérifia aussi le genre de son enfant, ouais c’était bien une pisseuse…
Mais à force de manipulation, l’éveil se faisait sentir…
Accompagnant l’ouverture des petits yeux se mêlait la recherche innée du sein maternel, et là bha à force de se rendre compte qu’il n’y pouvait rien.
La pitchoune se tortillait contre lui, voulant dévorer sa peau de ses lèvres riquiqui…
Comment était ce possible d’être aussi morfale ? et c’te succion, wowww elle venait de lui choper un morceau de peau…Il l’écarta un peu.


Ah nan pas pleurer toi ! Attends un peu maman va arriver…Attiiiiiia ?!! Au s’cours !!!!!!!!! Venez m’aider !!!

Pas bouger qu’elle avait dit…Mouais…Dans un long soupire, il obéît et resta bien calé dans le fauteuil alors que la môme démarrait une joliiiie chansonnette !!!!!!!!!
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--Sadnezz.


Echappée, échappée l'effervescence de la naissance. L'enfant est emporté dans sa corolle opaline, la Corleone respire un bon coup. Loin de ses yeux l'émotion trop pure, loin de ses mains la vie palpitante. Alors à pas de loup, elle revient, serpentant dans les escaliers, oeuvrant comme la matrone aux abonnés absents. Exit la secondine, on l'enterrera tôt. Regard à la jeune mère, l'expression se fige. Jusqu'au sourcil qui tique et au mouvement qui la redresse.

Ha non, tu reviens.


BAF!

Une gifle. Magistrale, majestueuse, comme celle d'un soir Memento Mori sur une colline de Provence, celle des grandes décisions. Les gifles sont autant d'actes d'amours dans la paume de Belladone. Une baffe , ce n'est rien qui ébranle l'âme, ça secoue un peu le corps , ça fait trembler le coeur au bout de cinq doigts, une baffe ça se partage, et dieu savait qu'elles en avaient partagé des choses et des hommes.

Elle l'a sentit glisser l'Attila, dans des limbes de circonstances mais auxquelles elle ne devait pas s'offrir. Elle ne tournera pas de l'oeil, seulement un peu de la tête apres le percutant de cette gifle. ça remet les idées en place, ça pique et c'est bon. Reviens! Je n'ai même pas besoin de recoudre, c'est de la belle petite mort qu'il te faut , ne va pas virer molle maintenant. Tu n'as pas cillé avant, tu n'as donc plus le droit de ciller apres. On remet Attia dans une couche digne de ce nom, une couche avec une paillasse épaisse pour apaiser ses reins malmenés.

Sad passe à l'eau le sang, avant qu'il ne sèche de trop, essuie précautionneusement les chairs en tamponnant avec douceur. Quelques épaisseurs de tissus viennent mettre la Des Juli au sec pour quelques heures, Sad lui explique qu'elle saignera longtemps, bien qu'elle ne sache pas pourquoi. Une grande connaisseuse, cette vieille italienne... Puisqu'on vous le dit. Un verre de vin, il faut fêter ça, Corleone n'aura pas même à user de ses talents insoupçonnés - car inexistants - de couturière suturière. On est pas comme ces barbares qui éventrent leur femmes... Si ce n'est pas beau la vie...


Bois-donc , maintenant il te faut te remettre. Il faut manger, garder le lit. Trinquons. Mais que le petit soit vite mis au sein, il doit avoir faim.


Entre femmes, maintenant que tout est ser(e)in, même celui qui chante non loin.

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La tolérance n'existait PAS au M.A / Je ne débats pas, je ne tergiverse pas; je joue.
Attia.
Elle était loin la gitane, dans les vapes.
Elle ne pensait pas a grand chose, dans une bulle qu'elle était, comme après un orgasme particulièrement explosif, sans se douter qu'elle s'abandonnait dangereusement.

Heureusement quoi de mieux qu'une cousine italienne, brigande, Corleone en somme pour vous ramener sur terre ? C'est qu'elle sait s'entourer la gitane.
Elle aurait pu s'attendre a la voix tonitruante de Breiz capable de la ramener d'entre les morts.
C'est donc la magistrale baffe qu'elle reçut qui la ramena a ses esprits. Y avait pas a dire, la Corleone savait y faire. Elle n'avait souvenance que d'une autre baffe toute aussi refraichissante. Quelques années auparavant, plus dans le sud, quand tiraillée de doutes elle s'oubliait a l'angoisse.

La baffe donc disons nous, véritable geste d'amour il ne faut pas croire, ramena notre gitane a ses esprits. Reprenant conscience de son corps posé dans un lit pouvant enfin reposer son dos meurtri, de l'ouverture béante entre ses cuisses qui était nettoyée, couverte d'un voile de pudeur, de son ventre qui dégonflé la conduisait par une subtile équation a l'enfant, fruit de ses entrailles, qu'elle n'avait pas encore pu visualiser... Ce qui jusqu’à présent n'était qu'une chose, une petite créature qui s'amusait a lui vriller les reins...

Elle n'avait ni envie de manger, ni envie de boire, juste la voir, sa fille...
Elle fit honneur au verre que lui offrait Sad, trempant ses lèvres pour célébrer l’évènement, n'ayant qu'une hâte, serrer contre elle l'enfant, son enfant. Les yeux brillants elle regarda vers Breiz, la meyre par excellence, du moins parmi ses connaissances, car si sadnezz avait enfanté, Attia n'avait pas l'image d'elle d'une mere veillant sur ses petits.
Elle aurait sans doute beaucoup à apprendre.
Leçon n° 1 a apprendre d'urgence : Comment calmer une gosse et son père paniqué qui vous cassent les oreilles ?
Humour!

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Azkaban
Comme dans un naufrage où l’on crie les femmes et les enfants d’abord !!!!!!!! Il voulait volontiers refiler l’enfant à la femme, d’abord !
La toute petite chose s’ébrouait dans ses bras, donnant des coups de poing à un adversaire invisible,
pour tenter de la calmer il voulu lui retenir ses minuscules menotte en posant la sienne dessus.


Tchuuut arrêtes un peu…Elle arrive.

Mais l’enfant affamée, avec ses minis bras musclés enfin plus que ceux de Breiz…recroquevilla contre son visage les doigts de son père.
Les gencives étaient bien agrippées à son auriculaire qu’elle téta de toutes ses forces, elle ferma ses yeux en réprimant un léger pleur.


Oula ! J’en connais qui vont pas faire les fiers…Hey t’abimes pas maman ! Sinon Hmm il y aura des représailles…et à ton adolescence, une culotte de fer !

Combien de temps durerait ce stratagème, certainement juste celui que miss gloutonne se rende compte qu’au menu on devait certainement proposer autre chose…
bha oui c’est qu’elle était déjà futée la p’tiote…Le répit fut court, très court…était ce l’effervescence de la remontée ou bien l’odeur de sa mère…
la « calas » reprit son répertoire avec un enthousiasme certain.

Une fois la jeune mère allongée, le blond se leva enfin, alla présenter la diva à sa mère …A quelques mètres d’elle, les bras étaient déjà tendus, le soulagement fut entier,
il avait pris soin de dégager le museau de leur merveille, qu’elle puisse l’admirer.


Attia, voici Livia…Bon elle est calme hein quand elle ne pleure pas…je crois qu’elle a faim, très faim même !

Alors qu’elle l’installait contre sa peau, lui, découvrait pudiquement une partie de son terrain de jeu habituel, la demoiselle avait droit au plat du chef ! Humpfff…

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