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[RP] Un de toi..

Breiz24
La rouquine fait du mieux qu’elle peut pour aider la Corleone. C'est-à-dire pas se foutre dans son passage, et pas interférer avec ses conseils. Surtout depuis qu’elle a vu la baffe. Elle ne voudrait pas qu’un acte d’amour de même puissance lui soit porté. On sait jamais.

Elle ne sourit qu’une fois Attia installée dans son lit. Le repos du guerrier, t’as entendu parler ? Bin pas d’bol, toi t’es pas guerrière, t’es mère. Tu vas en chier. Bienvenue dans le monde de la maternité.
Elle se veut rassurante, rassurée, mais elle observe avec attention l’évolution du père avec son oisillon. Elle approuve finalement du regard. Elle aide la jeune mère à s’assoir. Murmure à son oreille, avec un air visiblement enthousiaste :


Tu verras, c’est comme être assise sur des dizaines de dagues effilées, au début.

Sourire amusé, et voix haussée d’un ton :

Mais après, ça passe.

Ca passe même tellement que tu finis par te retrouver enceinte à nouveau, c’est le grand principe de reproduction des humains : oublier la douleur et recommencer.

Elle aida donc la gitane à s’installer, lui offrant le sourire compatissant de celles qui savent la douleur endurée. Les oreillers sont placés au mieux, l’enfant calée contre sa mère. Et les tout premiers gestes sont esquissés, explicités dans un murmure. La rouquine, une fois le nouveau né installé face à son premier repas, s’assure que la leçon est comprise, et que l’infante tète avec vigueur.

Il est maintenant temps de restaurer sa mère, et la jeune femme s’en va quérir, malgré l’heure nocturne encore, le commis des cuisines de l’auberge. Bientôt, un bouillon de volaille, un gruau de céréale et du vin coupé d’eau sont montés dans la chambre.
Le plateau est déposé sur une table auprès du chevet, il n’aura qu’à peine le temps de refroidir avant que l’enfant ne soit rassasiée.

Et l(on touche au merveilleux, car tout le monde semble en pleine santé.

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Attia.
Fébriles et possessives les mains s'avancent pour attraper l'enfant, sa chose, sa creature, sa plus belle création, celle qu'elle dévore à présent des yeux, détaillant la moindre parcelle de ce qu'elle voit.
Alors que le blond et Breiz la poussent a force de gestes et de conseils a accomplir son premier devoir maternel, elle n'est que contemplation.
Son regard noir plonge dans les grands yeux bleus de la petite fille et a cet instant son amour est aussi profond que cet océan bleu qui l'absorbe.

Le sourire béat fera place a une grimace lorsque le sein est happé.
Et alors qu'elle tete avec vigueur, la mere et la fille font reconnaissance.
Le doigt attiléen se glisse dans la petite main, dont les cinq doigts sont rassurants. Le nez est fier et droit et le fin duvet brun, laisse présager que l'enfant a échappé a la blondeur paternelle.

Et la gitane est a cet instant faite de sensations. Celle de la chaleur de cette chair contre la sienne, la chair de sa chair, celle de son regard qui se nourrit de chaque parcelle du frele corps, celle de son doigt qui caresse la peau fine et douce , et c'est un flot d'emotions qui monte, comme un fleuve qui gonfle et déborde.

Elle frissonne la gitane, elle pleure aussi, elle rit a la fois, elle n'a aucun mot qui lui vient qui soit assez beau, assez fort pour exprimer ce qu'elle ressent quand elle réalise.
Et ce doux prénom qui résonne en elle, mélodieux, ce prénom qui n'était quelques mois plus tot qu'une hypothèse et qui a présent trouve toute son essence car il la représente, elle, sa fille, leur fille...


- Livia...

Et elle lutte, lutte contre l'envie de la serrer fort, luttant car elle pourrait la serrer plus qu'il ne faut, trop fort, mais comment s'exprimer , comment exprimer a quel point elle est pleine d'amour et de reconnaissance ?

- Je t'aime...

C'est ce qu'elle lui murmurera en se penchant un peu plus contre le nourrisson, ses lèvres charnues s’écrasant avec douceur sur la délicate peau.

Enfin elle leve les yeux, cherche le blond d'un regard qui lui parle, lui envoi le même message d'amour, alors qu'elle tend la main pour attraper la sienne, créant un contact qui les fait communier a trois, seuls au monde, heureux, ignorant encore les epreuvres qui les attendent.

Breiz revient avec le repas dont elle aurait grand besoin et la brune lui sourit. Elle se redresse, cherchant la cugina des yeux. Celle qui sait si bien prendre la vie et qui aujourd'hui l'a aidée a éclore... Celle qui ce jour par sa présence remplace père et mère, témoigne du passage a la génération d'après...
Elle leur est reconnaissante a ces deux femmes, ces deux mères, qui de leur expérience la couvent, la guident, la rassurent. et l'accueillent, marraines de son arrivée dans le monde merveilleux des mères.


- Merci... Merci pour tout...

Épuisée la gitane regarde le nourrisson se désintéresser du sein, repue sans doute, et sans doute tout autant épuisée de l'effort que c'est de naître, de la douleur que c'est de quitter son cocon protecteur pour affronter la vie.
Elle regarde d'un oeil distrait le plateau repas, sans pourtant pouvoir se résoudre a se séparer de l'enfant, encore habituée sans doute a ne faire qu'un avec.

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[ Nota Bene - Ma nenette porte le surnom de "gitane", cela ne fait pas d'elle une romanichel pouilleuse]
Breiz24
La rouquine sourit. Elle se souvient vaguement de cet état d’épuisement et d’abandon total, mêlé à ce refus de quitter son enfant.
Alors, avec mille précautions, elle retire le nouveau né des bras de sa mère, pour le déposer dans ceux de son père. Confiance ? Pas vraiment. Mais qu’importe. Il était là, il avait tenu bon tout du long, il saurait bien s’accommoder d’un bébé et d’une femme épuisée. Ou pas. Dans l’instant, ce n’était pas le plus important.

Elle déposa le plateau sur les genoux de son amie, força presque la cuillère dans sa main.


Mange. Tu as besoin de forces.

Et de produire du lait pour ton mouflet, mais ça elle se retint de le dire. Il est des choses trop intimes à dire près d’oreilles masculines. L’allaitement en faisait partie, surtout pour la rouquine.
Elle sourit, puis claqua une bise sur le front de son amie.


Mange, et dors. Az s’occupe de votre fille.

Et il a pas intérêt à foirer son coup, en plus, non mais !
Regard entendu vers l’intéressé, et la rouquine, finalement, de sortir de la chambrée, entrainant son ainée. Il est temps de laisser la famille se rencontrer.
Et accessoirement, d’aller pioncer !

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Azkaban
Son rêve devenait sous ses yeux réalité, leur famille venait d’être révélée comme on pose la première pierre d'un édifice qui s'étayera au fil des mois.
Il était venu s’assoir juste à côté de sa brune pour ne pas manquer la rencontre, on ne peut mieux calé contre sa belle.
Tous semblaient fatigués d’une nuit blanche, de cette soirée agitée à la teneur exceptionnelle.
Ses doigts visitaient la longue chevelure sombre, glissant parfois le long de sa nuque, il n’était que contemplation de ce spectacle unique, l’amour de sa vie avait porté son fruit
et il allait l’épouser bientôt.


S’il y avait un instant qu’il n’oublierait jamais, ça serait celui-ci, ces premiers instants à trois, un bonheur presque palpable entre eux,
joie qui sera par la suite estompé par de nombreux doutes, mais ça, ils ne le savaient pas encore…


Je crois que je peux te soulager le temps que tu te restaures, Breiz a raison, il te faut reprendre des forces, je reste là, tout près de toi.

En lui offrant un baiser passionné le nouveau père enleva momentanément sa fille des bras maternels.
Il admirait cette petite personne avec un regard tendre, ses gestes n’étaient pas très assurés mais d’une douceur inégalable.


Il semblerait qu’elle ait les traits de sa mère, on dirait bien qu’elle veut plaire à son père cette coquine...
Si elle savait combien je vous aime déjà…
Merci pour ce cadeau mon amour.

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