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[RP/IG] Chantier des remparts: A votre bon coeur!

Staron
[Un terrain vague, quelques bâtisses, un morceau de herse, des talus élevés à la hâte ... quoi d'autre ?]

Regard jeté à l'empailleur, se murmure : on dirait qu'il fait des plans sur la comète lui ...

Moi, c'que j'en dis, c'est qu'avec le peu de monde qu'y'a ici, on arrivera jamais à monter même un mur.

Le pèlerin réfléchit quelques instants.

Froncement de sourcils, regard vers le fleuve circulant non loin, retour au chantier qui n'en a que le nom ...
Estimation des distances, des hauteurs.


Un pèlerin, ça marche ...
Alors il marche, chemine entre les buttes, monte dessus.


FALCOOOO !
Vu qu't'es grand, tu voudrais pas m'aider à faire la pige ?
En plus, avec tes charnières, ça donne des repères.


Endurant aussi, le pèlerin.
Contourne les quelques bâtisses, le regard toujours tourné vers l'empailleur.


Au passage, regard se posant sur une silhouette s'acharnant sur une brouette.
Grandelf ... tu sais quoi ? ... Je s'rais toi, j'irai en hauteur
Cérénia aussi d'ailleurs ...


Sourire en coin.
Si on peut pas élever ... on creuse.

Sont tellement c... ces bordelais ...
Z'ont fait des buttes ... et pour faire les buttes ... z'ont creusé.
Z'ont même pas pensé à relier leurs trous au fleuve.
Le pèlerin se marre tout seul.

Le pèlerin gueule à qui veut l'entendre :
DES DOUVES ... C'EST DES DOUVES QU'IL FAUT A BORDEAUX !

Et pour lui murmure : ça tombe bien, sont déjà faites.
Faut pas la protéger vot'ville ... faut l'inonder.

Prend sa pelle, son seau et s'attaque à la mince bande de terre qui sépare la Gironde du Gruyère que constituent les alentours de Bordeaux.

EN HAUTEUR ! ! !
_________________
Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir.
Falco.
En hauteur? Gné?

Demander ça alors qu'il est jusqu'aux rotules dans l'argile trempée, s'acharnant à enfoncer un pieux de fondation.
Ce squelette s'est mis torse nu, pamez vous mesdames!
Somptueux tableau qui mérite d'orner une salle universitaire de Médecine.
Articulations saillantes, chaque nerf visible, muscles comme familles de vipéres contraintes et liées ensembles pour le meilleur et le pire.
Chair d'une paleur de catacombes colorée aux dorsaux de zébrures sans équivoques. Ronds ou ovales de brulures, sinueuses cicatrices.
A chaque fois qu'il se redresse, brandissant une masse au bout de ses bras de calmar osseux, se révéle même un creux dans les cotes droites. Genre héritage d'un coup d'arme d'Hast ou autre joyeuseté.
La tête chauve au cuir tiré depuis les rides et les plis du visage au sourire toujours inquiétant.
L'Empailleur..Le Croque Mort est d'une laideur d'écorché pour école de chirurgie militaire.

La détente est assurée par Grandelf qui pousse , en sueur, une brouette d'âge canonique dans la pente du remblais vers les murs plus ou moins achevés.
Le voir patiner dans la glaise est fort sympathique.
Ne comprenant pas ce que veut Staron, desséché, il stoppe son martelage de forcené pour beugler.

Fais soif! Staron, Envois la flotte!

Ca sent le quiproquo terrible...

_________________
Tableau de chasse de Guyenne:

Aelyce_h
Et elle "brouette" la petite silhouette frêle de la brune d'un point à l'autre tout ce que les Guyennois ne savent pas aller chercher. Elle grommelle quelques mots pestant contre leur faignantise. Ils aiment bien le tout cuit, et ne bougent pas tant qu'on ne leur ramène pas les pierres déjà taillées, marques lapidaires dessus, dépoussiérées. Les verres déjà remplis, même les remparts ils les rêvaient construits du jour au lendemain, sans mettre la main au mortier.

Et mis à part Narvath et Grandelf qui mettaient le coeur à l'ouvrage qu'elle servait en boissons et moellons sans rechigner, elle passait la brune réveiller les autres avec une claque au derrière, comme elle faisait bouger ses petits nouveaux quand elle était tribun à Dax et qui lui a valu le surnom de tortionnaire, claque que même un âne aurait rendu par une ruade. Pas eux.


Elle remplit la brouette à ras bord de moellons cette fois, et la pousse tant bien que mal essayant de garder un équilibre, découvrant qu'en prenant de l'élan, la brouette allait plus droit et tanguait moins, elle s'élance jusqu'à eux oubliant qu'il y'avait une pente. La pente elle, ne l'a pas oubliée, et la happe irrémédiablement vers le bas :

ECARTEZ VOUUUUUUS!!!
crie-t-elle d'une voix chevrotante par les tumultes de la descente. L'avaient ils seulement entendues tandis que la roue avant visait comme une boule quelques quilles vivantes.
L'inévitable ne put être évité et ils se retrouvèrent entassés tel un paquet de chair au dessus des rares moellons qui restaient, quoique les autres par terre étaient finalement arrivés à destination. Elle leur tend son outre d'Hypocras, offerte par un noble nanti de passage dans la ville.


En Hauteur!
crie la voix de son filleul un peu plus loin

Elle lâche la brouette et tourne la tête essuyant sur son visage une sueur salée pour regarder intriguée Staron cherchant à comprendre ce qu'il voulait. Leur arrachant à nouveau l'outre elle humecta ses lèvres craquelées, brûlées par un soleil hivernal impitoyable lorsqu'on le sous-estime.
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--Soeur_za
Elle avait tout vu la petite béguine cachée derrière son arbre, TOUT!!

Son béguinage avait déménagé dans la nouvelle capitale que l'inquisition n'avait pas encore atteint de ses tentacules.
Elle avait dévoué toute sa vie à Aristote sans appartenir à aucun monastère.
Quelques femmes qui avaient pris pour modèle La Porrette, brûlée en 1310 pour hérésie, s'étaient regroupées en communauté pour s’entraider et échanger leurs expériences et leur pratiques.

De temps à autres, et sans se l'avouer les unes aux autres, elles aimaient contempler les hommes particulièrement sur les chantiers quand ils dénudaient leur torse luisant de sueur, bronzé au soleil,croustillant sous la dent..hum non, c'était ainsi qu'elle se l'imaginait mais elle se défendait d'y goûter.

Et là il y'avait également deux femmes qui remuaient du popotin, l'une d'elle caressaient même les fesses de ces sieurs.

Elle savait, elle en était sûre, c'est un lieu de débauche qu'ils étaient tous en train de construire en se déshabillant ainsi, et puis elle était un peu sourde mais l'accent Gascon elle le reconnaissait facilement.

Elle sort de derrière les buissons tel le diable sorti de sa boîte et saute à pieds joints, elle prend dans ses mains quelques cailloux et vise la tête du maigre noueux au crâne luisant, d'autres projectiles hasardeux atterrissent ça et là dont l'un sur les fesses d'un brun qui réclamait de la hauteur en gesticulant


Haha! je vous ai démasqué bande de Gascons Hérétiques!


Elle braillait de toutes ses forces, ce qui fit se retourner tout le monde

-Ainsi donc vous construisez une auberge à lanterne rouge?? Avouez!!


Soeur Za dite la Terrée, s'était approchée d'eux brandissant sa canne d'une main tremblante, mais l'oeil rivé fixement sur les torses appétents des ouvriers.



Muriperle
Arrivée dans la nuit...
Une chambre pas trop miteuse enfin à minuit faut pas voir à être trop difficile...le hamac du parrain fera l'affaire après tout,
Bordeaux n'en est qu'à ses balbutiements en matière de civilisation et d'après les monceaux de terre glaise, qu’elle croit deviner dans la pénombre,
disséminés dans ce qui doit constituer les futurs remparts, y'a encore du pain sur la planche...

Triomphent par ci par là, éclairés dans la nuit, des feux des postes de garde, quelques hôtels sortis de terre on ne sait comment, l’argent achète tout dit-on…

Le matin, tour de la ville, à pied…c’est plus simple, la population locale ne progresse qu’à la force de leurs jambes qu’ils ont maigres;
elle les regarde ces pauvres hères, crassouillards pour la plupart, cherchant les détritus du marché qui finit déjà…
il est tôt pourtant, 10 heures à peine. Le tour se finit rapidement, les mains dans le dos, la maire de la Teste ne peut s’empêcher de comparer la ville à peine éclose avec la sienne.

L' ébauche des remparts qu’elle a deviné la veille apparaissent enfin au devant ; un sac d’os semble mener bon train les ouvriers,
tandis qu’elle recherche déjà quelqu’un du regard…

Elle l’aperçoit enfin, à la hauteur de ses meilleurs souvenirs…Ael !!



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Aelyce_h
-Bandes de Gascons hérétiques

Une folle, il ne manquait plus que ça! grommela la brune de Dax. Un coup d'oeil rapide au corps rabougri de la vieille femme et il fut évident qu'elle n'allait apporter aucune aide si ce n'est les occuper et leur faire perdre du temps.
Quelques cailloux pleuvent mais bizarrement ils semblaient ne viser que les hommes torse nu. Elle se cache la Gasconne derrière le couvercle d'un tonneau tout en se déplaçant à pas de crabe jusqu'à son filleul connu pour mater les religieuses avec son charme légendaire.


-Staron laisse tomber cette idée de hauteur je t'en conjure, et viens nous débarrasser d'elle!


Un petit regard de biais lui fit apercevoir de l'autre côté une silhouette féminine mais familière qui observait les va et viens en silence..Il lui fallut quelques instants, se frottant les yeux, balançant le couvercle du tonneau sur la tête de Casse_bonbons qui somnolait derrière une brouette et court jusqu'à celle qu'elle devinait être son amie Testerine Muriperle qui lui avait écrit quelques jours auparavant lui promettant de venir les aider, mais parmi toutes les promesses d'aide, seul quelques uns étaient venus réellement, mais peu importait à Aelyce. Muri elle était on ne peut plus fiable comme personne et sa présence valait mieux que celle de dix hommes, elle sait que le chantier va avancer grâce à elle plus rapidement, même si elle se doute au vu de toutes les responsabilités elle repartira hélas rapidement.


-Muriiiiiiii! Tu l'as fait! quel plaisir de te voir ici parmi nous, ça faisait un moment ma belle! comment s'est passé ton voyage?


Elle regarde la belle brune, et ses beaux habits à peine froissés par le voyage.

-Dis tu es sûr que tu veux salir ta main avec de la glaise? Nous manquons cruellement de moellons!
petit sourire taquin avant de penser quand même à l'accueillir Fais comme chez toi hein! et si besoin d'un lit la taverne là bas t'accueillera avec plaisir!
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Muriperle
[…et le couvercle chût]

Le rayon de soleil se confondit avec la poussière qui remontait du chantier, se collant sur les ouvriers au torse nu, transpirant, dégoulinant de sueur sous les efforts de la construction…

Muri, mettant la main au dessus de ses yeux tentait de discerner des visages reconnaissables, puis jeta un œil sur les premiers murs qui prenaient forme.
Les fondations quasi inexistantes…
les murs de moellons commençaient à être montés, les boutisses parpaignes, immenses morceaux nées de la roche des carrières du coin,
s’imbriquaient les unes aux autres dans un enchevêtrement, une composition des plus cartésiennes.

La faune, œuvrant pour les remparts de la futures bastide ne ménage guère ses efforts,
seul un personnage folklorique se détachait de ces êtres de poussière,
restant en bas des murs en zieutant sur toute la masse de muscles étalée sous ses yeux.
Les pierres, de petits débris , pleuvent autour d’elle, se mêlant à l’atmosphère poussiéreuse et chargée.

Ici, un couvercle de tonneau qui s’envole et passe près de la silhouette de la religieuse,
toujours plongée dans sa contemplation,
et là apparaît une brune gasconne près d’elle, tellement irréelle dans ce paysage.



-Dis tu es sûr que tu veux salir ta main avec de la glaise? Nous manquons cruellement de moellons!

-mais comment ça…. !! Bien sûr, et même si je n’ai pu entraîner des charpentiers et des forgerons avec moi pour compléter l’expérience…je peux vous aider.

Saisissant sa sacoche, elle plonge le bras, triant au toucher les éléments qui viennent au fur et à mesure au contact de ses doigts,
recherchant le doux contact des vélins, où figurent les plans d’une bastide.
Elle finit par extirper du sac les plans, puis suivent les vêtements,
sa « tenue de combat », une chemise dont les manches, sacrifiées depuis longtemps,
ne doit son salut qu’au fait des travaux salissants qu’elle fait encore parfois dans ses propriétés
et une paire de vieilles braies, souvenir d’un passé lointain où elle vivait à la rue,
errant de la halle à la mine pour survivre dans son village.

Il y a bien un endroit…hum...discret... à l’abri des regards, ici, non ? demande t elle à Aelyce qui lui propose déjà l’hospitalité pour la nuit prochaine…

Avant de se diriger vers un coin à l’écart, un amas de planches, parfait pour y opérer le changement d’identité…
la Vice chambellan disparaît derrière les planches, en ressort un maître d’œuvre les muscles saillants,
les plans de l’édifice futur sous le bras, alpaguant déjà un ouvrier à demi esclave, pour qu’il lui apporte deux madriers afin de dérouler les plans dessus.



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--Casse_bonbons



[tant va la cruche à l'eau...]

Harassé par le remplissage d'une cruche à ras bord, il avait fait ses adieux à sa beauté en miel de puceron comme il se doit : baisers baveux à souhait et tripotage de fesses avant d'agiter un bras mou et pendant en direction de sa fureur Gasconne, bientôt maman de 6 cruchetons, car une Cruche c'est très fort ça pond après 9 jours seulement!

Il avait rejoint le chantier, non pas pour aider, il n'était plus que loque humaine, mais uniquement pour y somnoler à l'abri de quelque chose et ça tombait bien, une brouette cassée avait déjà pris sa retraite et promettait d'être un refuge juste juste pour une masse corporelle des plus massives en chair et en gras.

Le Casse_burnes se serait bien accommodé des bruits communs à un chantier pour piquer sa sieste, mais pas de la vieille nonne qui les harcèle, encore moins du couvercle de fût qui atterit sur sa tête faisant faire la ronde à des nonettes coquinettes au dessus de sa tête.

Et voilà qu'une brune arrive et lui donne des ordres! C'était le pompom.
Il lui ramène deux madrier qu'il dépose bruyamment devant elle en grommelant dans sa barbe
"Comme si les femmes savaient faire quelque chose de leurs dix doigts"
Aelyce_h

Organisée la Vice Chambellan! sitôt arrivée qu'elle a pris ses marques. Aelyce la vit avec stupeur sortir des plans et des vêtements adaptés et tandis qu'elle s'éloignait se changer à l'abri des regards, elle se dirigea vers le bureau improvisé du Gypaète où les comptes étaient tenus en attendant qu'un conseiller daigne s'en charger.

Elle prend une plume et un vélin et écrit une lettre au seul forgeron qu'elle connaisse, mais la dernière fois qu'elle l'ait vu il était Cac de la ville et elle avait hésité jusque là de lui demander de se déplacer lui le casanier, le MacDes de son Ellyl. Or son travail de forgeron était connu et reconnu au moins au sein des remparts Bazadais. Qui ne tente rien, n'a rien. Ellyl avait bien sûr toute sa place, et si les remparts devaient être une oeuvre marquée par le sceau des femmes Guyennoises, elles n'en seraient que plus solides.


Citation:

Salut toi Ô grand lion blond de Bazas

Moi avoir besoin de toi et de ta belle Ellyl et ses jolies mimines, sa bonne humeur également et sa présence indéniable. Stop
Moi à Bordeaux blessée, moi m'amuser à construire des remparts pour cette ville. Stop.
Toi accepter aider moi en venant un jour ou deux forger le pont levis? Stop.
Au cas où toi pas pouvoir, si charpentier et forgerons intéressés, ils seront rémunérés avec des baisers et leur nom gravé sur le rempart. Stop.

J'attends avec grande impatience ta réponse. Stop.


Ton amie Aelyce


Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple et entre eux deux, le formalisme n'avait pas sa place.
Elle enroule la missive et l'envoie avec un gamin, lui refilant deux pièces dans la main. Connaissant Mac, dès ce soir elle aura une réponse, c'est certain.


Elle lève la tête sur une Muriperle accoutrée tel un maître d'oeuvre aguerri qui lui arracha un sifflement digne de vrais ouvriers de chantier.
Intriguée Aelyce s'en rapproche tandis que son amie étale devant elle des plans, sachant que les plans des remparts étaient déjà faits par Falco, elle écarquillait des yeux on ne peut plus ébahis, peut être était ce le plan d'une barbacane?

Pour le moment, Ils avaient déjà érigés deux murs de soutien et entre les deux le vide, il fallait disposer des moellons et si elle a tout compris la brune Dacquoise au jargon de son patron, ils allaient couler sur les moellons du mortier.
Elle jette un oeil scrutant les plans, mais cela ne l'avançait hélas pas à grand chose.


-Tu sais que tu m'intrigues avec tous ces plans? Qu'est ce que c'est?
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Loulianne
La chaleur qui régnait depuis quelques jours sur la ville de Bordeaux avait eu raison de la jeune femme, l’obligeant à défaire les quelques premiers boutons de sa chemise, à remonter ses braies à la mi-cuisse et à enlever ses bas qui lui cuisaient les jambes. Les cheveux encore humides par la fraîche baignade qu’elle venait de prendre au lac, elle marchait à travers le chantier, un plateau à la main portant quelques verres de bières fraîches qu’elle proposait à tous les ouvriers qu’elle pouvait croiser. Un sourire à untel, un regard sur un autre, Lou discutait avec les hommes qui avaient déjà abandonnés truelle et autres outils pour s'adonner à regarder de haut en bas la belle brune qui s'intéressait à eux même si cela ne durait que quelques minutes … Plus elles rencontraient de personnes, plus les verres partaient et bientôt il ne lui en restait plus qu’un…

En Hauteur!

Lou n’eut pas besoin de tourner la tête pour reconnaître la voix de son pèlerin : décidément, il faisait toujours tout pour se faire remarquer !
Passant à côté d’une petite table où reposaient les plans des remparts, elle prit le dernier verre dans une main et abandonna son plateau. Elle observa Staron au loin, sur sa butte, qui donnait des coups de pelle, dans un geste répétitif et d’une sensualité étonnante aux yeux de la belle brune. D’un coup de main passée dans ses cheveux, elle arrangea légèrement sa coiffure, prit soin de s’emparer d’un plan et s’avança en direction de son pèlerin.
Malgré sa blessure à la cuisse, cela ne l’empêchait pas d’avancer d’un pas décidé et plein de vitalité vers la butte. La plupart des ouvriers détournaient les yeux de leur travail, et cessaient leur activité pour regarder passer Lou qui marchait gracieusement entre les pierres et les machines servant à élever les « quelques cailloux » pour bâtir les remparts.
Ne lâchant pas son regard de Staron, les yeux cependant éblouis par le soleil, elle avançait fièrement vers lui d’une démarche légèrement provocante, en se demandant s’il était en train de la regarder s’approcher. Grande, svelte et d‘une sensualité brute, elle se plaisait à repérer les quelques regards qui se posaient sur elle, ceux des hommes qui observaient ses jambes musclées et bronzées, sa longue chevelure noire que les tourbillons du vent faisaient danser autour d‘elle et les courants d’air qui plaquaient ses vêtements sur son corps faisant ressortir la finesse de son buste et ses formes propres à la gent féminine.
Elle surprit une confidence d’un homme à un autre en passant non loin d’eux.


«  T’as vu les gasconnes ? Elles sont belles hein ?… »
«  Oui… mais un peu dures à dompter… elles se laissent pas faire… »


Elle lança un regard de braise aux deux hommes qui chuchotaient et leur adressa un sourire amusé ce qui les déstabilisa immédiatement.

Arrivée au pied de la butte, elle la gravit prudemment, en veillant à ne pas renverser le verre remplit de bière. Staron s’était arrêté dans son travail et contemplait le fleuve au loin. De sa voix douce et onctueuse, il souffla à son oreille quelques mots doux afin qu’il se retourne vers elle ce qu’il fit aussitôt.


Par cette chaleur, tu dois être assoiffé…

Elle lui tendit le verre de bière qu’il saisit immédiatement en ne tardant pas à le boire. Sourire aux lèvres, elle observait les gouttes de sueur qui perlaient sur le visage de Staron ainsi que son habit collé au corps, laissant deviner sa musculature.
Sans décrocher son regard du pèlerin et voulant tester sa concentration, elle déplia le plan sous ses yeux en prenant soin de bomber légèrement sa poitrine. Elle se pencha sur le parchemin, laissant à Staron le choix de regarder les murs dessinés sur le plan ou bien la généreuse anatomie de Lou.


Dis-moi Staron…je n’ai pas très bien compris ce que tu es en train de faire là…

Elle pointa son doigt sur le plan.

Tu as parlé de douves…mais je ne les vois pas pourtant sur le plan…

Elle écarta du revers de la main le col de sa chemise, faisant mine d’avoir très chaud…
Et de cette manière, elle savait bien que la concentration de son pèlerin serait mise à dure épreuve….

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Muriperle
[de la barbacane aux... madriers]


Eh vous deux, là, venez ici !!!!!!!!

Hurlant sur deux hommes inoccupés pour l'instant et qui la regardait ébaudis, se frottant les yeux ,
la blonde testerine, leur avait fait amener des moellons brut pour y poser les madriers dessus.
La table de chantier serait ainsi au vu et au su de tous.

En allant se changer dans la cabane branlante du Gypaète, elle avait découvert les plans de l'édifice, conçus par un maître des prises des remparts.
Avec les détails qu'elle avait ramené, sortis de la mairie de Cadillac, où elle avait joint l'utile à l'agréable en chemin (ramener quelques bonnes bouteilles à l'auberge du val qui rit était aussi une priorité), ils pourraient édifier la future bastide qui entourerait la ville intérieure et protéger ainsi durablement les populations.
Elle sortit un détail, qu'elle avait trouvé, pour expliquer à son amie qui avait encore des doutes à la vue de son visage, la composition des murs des remparts...
ils avaient mis les moellons sur les deux murs...restait à combler l'interstice.

Elle déroula donc les parchemins en plus de celui de Falco pour lui expliquer ce qui restait à prévoir:





Puis délaissant les plans maintenant que le point était fait...
il fallait rassembler des brouettes et des charrettes entières de gravas pour combler les deux murs béants qu'ils avaient édifié et commencer de monter les murs de la première porte qui accueillerait la première herse de Bordeaux.

La maire de la Teste, toujours aussi impliquée, la maçonnerie elle adorait ça...;

Bref, agitant les bras, quelques hommes arrivèrent et se chargèrent de la tâche qu'elle leur expliqua.
Le mélange de gravas serait scellé avec un mélange de terre glaise et de paille ce qui le rendrait plus solide et consoliderait les murs de l'intérieur.

Elle se recula un instant, prit son souffle puis prenant un marteau et un burin, alla prêter main forte à quelques uns qui s'usaient depuis quelques jours sur les roches brutes.
Un seau d'eau trainait par là, elle y plongea les mains, recouvertes de bandelettes, pour les rafraichir....



_________________
Staron
Voilà plusieurs heures que le pèlerin travaille le sol. Accompagné de quelques ouvriers, il pénètre à rythme régulier la terre de la hampe de sa pioche. A plusieurs reprises, ils changent de lieu, apparemment aléatoirement. Pourtant, il semble que bientôt ils auront criblé une vaste zone de coups de pelles et de pioches.

Un peu plus près de ce qui sera peut-être les remparts de Bordeaux, d'autres s'affairent à diverses opérations, souvent d'ailleurs distraits par des dames légèrement vêtues.

Il y a aussi cette jeune nonne qui essaie de se cacher. Il l'a bien remarquée et se lance à lui même un sourire entendu. Tout à coup un léger choc vient heurter sa fesse. Rapide regard en direction de la nonne. Elle le regarde. Il ne peut déterminer si c'est de la confusion ou de la surprise qui apparait sur son visage, mais il n'en reste pas moins que les regards se croisent. Petit sourire en coin, il ferme sensuellement les yeux, puis les rouvre, sachant pertinemment qu'elle se sera éclipsée entretemps. Quelques secondes plus tard il l'entend brailler, au loin, bien loin de ses préoccupations ...

La petite troupe d'hommes dont il fait partie n'a qu'une idée, très claire, et s'y attelle avec méthode. Les muscles travaillent avec régularité, et les coups portés à la terre se succèdent sans relâche, tirant du sol un léger brouillard de poussière qui vient se mélanger aux gouttes de sueurs qui perlent à leur front. Les tissus se collent à leurs peaux humides, dessinant parfois des formes géométriques faites de courbes et d'arrondis sensuels.

Alors qu'il s'arrête quelques instants, regardant en direction du fleuve pour estimer la distance restant à travailler, le pèlerin entend à son oreille une suave voix qu'il reconnaîtrait entre mille autres :

Par cette chaleur, tu dois être assoiffé ...

Sourire en coin, il se retourne vers sa belle, et sans hésiter, sans même le regarder, saisit le verre qu'elle lui tend et le porte à ses lèvres. Il s'immobilise, plonge son regard dans celui de Lou, puis bascule lentement le récipient, inondant son gosier du contenu, tenant plus de la tisane brûlante de ceux qui refusent de se laisser aller à l'alcool que de la bière fraiche des habitués des tavernes.

A peine laisse-t-il redescendre son coude que Lou lui étale sous le nez un parchemin.

Dis-moi Staron ... je n’ai pas très bien compris ce que tu es en train de faire là ...
Tu as parlé de douves ... mais je ne les vois pas pourtant sur le plan ...


Le regard de Staron descend des yeux de Lou et s'arrête en chemin avant d'avoir atteint le plan.

Ma douce ...
Sur ce plan, il y a des maison, des rues, des remparts, des ponts et des tours.
Mais moi, je ne vois que des collines et une vallée qui va me permettre de faire s'épandre le fleuve.
Et l'humidité de la région est bien la seule chose qui m'intéresse en ce moment.


Sourire accompagné d'un plissement des paupière ...

Bientôt la boisson fait naître à la surface de sa peau de nouvelles gouttes de sueur, plus fines et plus denses que celles du travail de force. Il quitte le tissus qui recouvre ses épaules, invitant le soleil à venir frapper sa peau mate de ses chaudes ondes dignes de fournaise d'été et laisse apparaitre sa peau nue sur laquelle se dessine le contour de ses muscles noueux.

Le pèlerin vient déposer un baiser sur les lèvres de sa belle, puis se retourne vers les autres et leur fait un grand signe en direction du fleuve. Leur démarche lourde de travailleurs de force se met en branle et les mène bientôt à la berge.

Ils s'attaquent alors en cadence à forcer cette dernière barrière qui, une fois tombée, leur laissera toute latitude de jouir des débordements du cours d'eau. Les empreintes laissées par les assauts des bêches s'humidifient petit à petit, se remplissent lentement d'écoulements rougeâtres, des rigoles se forment entre chacune d'elles, comme un présage des minutes à venir.

EN HAUTEUR ! s'écrie-t-il

De petits ruisseaux se forment, se rejoignent et se collent les uns aux autres, emportant dans leur sillage la terre fragilisée par les coups de pioche. Bientôt, les écoulements prennent tournure de déversement. Chaque débris emporté creuse un nouveau sillon.

Quelques voies font machine arrière et viennent à revers s'attaquer aux rives du fleuve. De nouvelles liaisons se forment, faisant de la berge un réseau de ravines. Les étendues d'eau déjà formées viennent grignoter lentement les appuis de la rive du fleuve. Bientôt de nouvelles entrées se créent.

Les tranchées laissées par les gens d'armes se remplissent rapidement, agissant comme diffuseur de l'inondation naissante. Bientôt de toutes parts se créent de nouvelles voies, gonflant rapidement en de véritables torrents.

Les écoulements comme éclaireurs experts progressent furtivement vers la ville, traçant la route à la cavalerie furieuse.

Bientôt les labyrinthe s'organise en un faisceau d'écume, comme un bras armé s'écartant du corps de la Garonne pour venir frapper de plein fouet la pauvre petite capitale de Guyenne.

Mais chance donnée lors de la guerre sera à nouveau octroyée à petite ville au grand destin.
Bordeaux ne sera pas prise pas les eaux, tout juste entourée d'un écharpe d'eau turbulente.


Ben voilà, c'tait pas si compliqué, maintenant, y'a des douves ^^.
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir.
Eleonoreh
Le soleil dardait ses rayons et la chaleur en était à son maximum lorsque Eleonoreh arriva sur le chantier. Des hommes suant sang et eau s'esquintaient à transporter des roches à bras-le corps ou à casser des cailloux.

Elle mit sa main comme éventail au-dessus de sa vue et en observa d'autres faire avancer le fleuve en les terres. Une charpente de bois s'élevait ici, un mur là bas... Trop peu pour trop peu d'hommes également.

La jeune bazanaise se demandait si elle devait plaindre Bordeaux ou se réjouir que les plans dudit Falco ne fonctionne pas comme prévu. Cet individu, elle ne l'appréciait guère. Son franc parler et ses manières rustres lui faisait perdre son calme parfois.

Se rappellant le pourquoi de sa visite, elle repéra une petite butte où elle pouvait s'installer pour tout voir. Puis, sortant de son sac de voyage ses fusains et son carnet de dessin, elle entreprit de mettre en images cette aventure colossale, à tous les points de vue. La tâche s'avéra plus ardue qu'elle n'y paraissait car avec ce soleil de plomb, on ne tenait pas longtemps sans se mettre à l'abri.

Après quelques esquisses satisfaisantes, Ele se mit à couvert d'un petit arbre, et souffla un peu à l'ombre relative de son feuillage diffus. Il aurait mieux valu qu'elle apportâsse une gourde d'eau avec elle. Cela, elle n'y avait pas pensé. L'eau boueuse du fleuve l'accueillerait bien, mais avec tous ces hommes en chaleur...

À défaut d'eau, Eleonoreh approcha de ce qui sembalit une table avec des plans dessus et demanda à la volée, ses dessins sous le bras, aux personnes qui s'étaient penchées dessus. Elle ne remarqua pas Aelyce qu'elle connaissait tres bien.

-Vous avez à boire pas loin?
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--Soeur_za
Le temps s'arrête : Un échange de regard et elle oublie qui elle est la soeur Za. Un brun lui lance une oeillade à vous faire faire rompre un voeu de chasteté.

Depuis combien de temps un homme ne l'avait pas regardée de la sorte? elle ne saurait le dire, il lui semblait une éternité. Le fait est qu'il a réussi à détourner ses yeux des torses dénudés et musclés de ses hommes qui s'affairaient pierre après pierre, brouette après brouette à monter les remparts. Les femmes n'étaient pas en reste, bien au contraire, mais soeur Za ne les voyait pas...enfin jusqu'à ce qu'une sulfureuse brune approche de son brun au regard de braise.

la Terrée crache par terre enfonçant son crachat dans le sable, et tapotant dessus pour mieux l'enfoncer du bout de sa canne; elle rêve en même temps que sa canne s'enfonce plutôt dans le crâne de cette peste qui minaude et joue de ses charmes pour attirer son attention, privant le Béguine de ce regard langoureux.

Ni une, ni deux, elle se lance en écartant tout sur son passage à coup de canne, et donc de aie, de ouille, et de grognements mêlés.
Elle arrive à hauteur de Loulianne et de Staron en grommelant des phrases incompréhensibles, les bras levés au ciel, comme si elle allait avoir une attaque cardiaque, les yeux sortant de leur orbite puis lance à Loulianne un
"Poussez vous d'ici petite garce, Il est à Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa" Tout en la poussant de toutes ses forces dans l'eau boueuse des douves.



Grandelf
Avec la force de se soleil, Grandelf finit par avoir de quoi a boire. Il sent son crâne lui brûler. Il a attraper un bon coup de soleil sur le dessus du crâne.

Humm, je crois avoir ce qu'il faut pour me protéger.

Cet homme au crâne brûlé sort de sa poche un tissu carré avec des noeuds dans chaque pointes que Eleanoreh lui a donnée. Il le met sur son crâne pour en faire un chapeau.

Le chauve retourne travailler. Après que quelques minutes, un léger vent souffle. Le tissu se met a s'envoler.


Arf, ça n'a pas durer longtemps.

Grandelf court chercher le tissu et le remet dans sa poche. Il sort ensuite un mouchoir imbibé d'huile de phoque que Eleanoreh, encore une fois, lui a donnée pour protéger son crâne. Il huile son crâne et devient tout graisseux.

Il retourne travailler au chantier avec ca brouette qui roule un peu de travers. Après 2 heures de travaille, son crâne avait pris de la couleur. Il y avait de la poussière qui lui avait collé sur cette huile. Voulant aller se nettoyer le crâne dans le lac, il se regarde par le mirroitement de l'eau. Grandelf se mit à rire.


Ha ha, pour une fois que j'ai l'air d'avoir des cheveux bruns. Mais enfin, il parait que les femmes aiment les chauves.

Le chauve se rince le crâne. Il frotte de plus en plus fort, puisque la graisse ne veut pas s'enlever. Aussitôt que le crâne redevient tout net, il sort un linge propre et de la cire d'abeille et ce cire le crâne.

Ha, rien de mieux que ma bonne vieille méthode, la cire d'abeille.

Ceci fait, Grandelf retourne travailler avec sa foutu brouette.
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