La graphiteuse reb'ele, incarné par Eleonoreh
[Sur des remparts près de chez-vous, n'importe quand dans le temps...présent, passé ou futur!!]
Une surface plane, assez grande pour accueillir les mots. Un endroit un peu en retrait, à labri des regards, de préférence le soir, à la brunante. Mais en plein jour aussi... les gens sont si affairés ! Une main sûre . Un peu dencre noire, un large pinceau .attirail rêvé du parfait graphiteux moyenâgeux. Surtout !!! Surtout un message, une cause, une tirade assassine. Nimporte quoi qui fasse frémir !
Tous les ingrédients en poche, vous avez la phrase qui tue ! Pour un peu quon sache lire . Le bonheur des dames si elles veulent bien se donner la peine Enfin bref vous me comprenez, non ?
Donc, en avançant de crainte dêtre vue, notre filou, dont ce nétait pas la première offense - daucun se souviendront de Tulle - (sifflotement) approche du bout de mur convoité, glisse sa tendre main artistique le long des pierres enchâssées, évaluant son potentiel graphitique. Une pierre lisse, une encavure là tel mot, là une pause. Le dessin même du message simprime dans lesprit de la gredine, comme un portrait ou un paysage. Encore un coup dil aux alentours et elle commettra son méfait sous lil du soleil couchant. Personne !!
Sortant pinceau et encre, elle trace prestement les lignes qui forment les lettres : courbes et droites, espaces et points. Toujours personne pour lobserver allons ! Le texte prend forme sous ses doigts. Annonce provocatrice en ces lieux.
Une surface plane, assez grande pour accueillir les mots. Un endroit un peu en retrait, à labri des regards, de préférence le soir, à la brunante. Mais en plein jour aussi... les gens sont si affairés ! Une main sûre . Un peu dencre noire, un large pinceau .attirail rêvé du parfait graphiteux moyenâgeux. Surtout !!! Surtout un message, une cause, une tirade assassine. Nimporte quoi qui fasse frémir !
Tous les ingrédients en poche, vous avez la phrase qui tue ! Pour un peu quon sache lire . Le bonheur des dames si elles veulent bien se donner la peine Enfin bref vous me comprenez, non ?
Donc, en avançant de crainte dêtre vue, notre filou, dont ce nétait pas la première offense - daucun se souviendront de Tulle - (sifflotement) approche du bout de mur convoité, glisse sa tendre main artistique le long des pierres enchâssées, évaluant son potentiel graphitique. Une pierre lisse, une encavure là tel mot, là une pause. Le dessin même du message simprime dans lesprit de la gredine, comme un portrait ou un paysage. Encore un coup dil aux alentours et elle commettra son méfait sous lil du soleil couchant. Personne !!
Sortant pinceau et encre, elle trace prestement les lignes qui forment les lettres : courbes et droites, espaces et points. Toujours personne pour lobserver allons ! Le texte prend forme sous ses doigts. Annonce provocatrice en ces lieux.
Citation:
OYEZ gens de Guyenne ! Former milice de village !! Coordonner nos forces ! Agir contre les brigands !! Rejoignez la milice, emboîtez le pas au H.A.R.E.M. !!
Satisfaite du résultat, lintrigante remballe vite fait son attirail et déguerpit, son larcin terminé. Mission accomplie !!!