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[RP/IG] Chantier des remparts: A votre bon coeur!

La graphiteuse reb'ele, incarné par Eleonoreh
[Sur des remparts près de chez-vous, n'importe quand dans le temps...présent, passé ou futur!!]

Une surface plane, assez grande pour accueillir les mots. Un endroit un peu en retrait, à l’abri des regards, de préférence le soir, à la brunante. Mais en plein jour aussi... les gens sont si affairés ! Une main sûre…. Un peu d’encre noire, un large pinceau….attirail rêvé du parfait graphiteux moyenâgeux. Surtout !!! Surtout…un message, une cause, une tirade assassine. N’importe quoi qui fasse frémir !

Tous les ingrédients en poche, vous avez la phrase qui tue ! Pour un peu qu’on sache lire…. Le bonheur des dames…si elles veulent bien se donner la peine… Enfin bref…vous me comprenez, non ?

Donc, en avançant de crainte d’être vue, notre filou, dont ce n’était pas la première offense - d’aucun se souviendront de Tulle - (sifflotement) approche du bout de mur convoité, glisse sa tendre main artistique le long des pierres enchâssées, évaluant son potentiel graphitique. Une pierre lisse, une encavure…là tel mot, là une pause. Le dessin même du message s’imprime dans l’esprit de la gredine, comme un portrait ou un paysage. Encore un coup d’œil aux alentours et elle commettra son méfait sous l’œil du soleil couchant. Personne !!

Sortant pinceau et encre, elle trace prestement les lignes qui forment les lettres : courbes et droites, espaces et points. Toujours personne pour l’observer…allons ! Le texte prend forme sous ses doigts. Annonce provocatrice en ces lieux.

Citation:
OYEZ gens de Guyenne ! Former milice de village !! Coordonner nos forces ! Agir contre les brigands !! Rejoignez la milice, emboîtez le pas au H.A.R.E.M. !!


Satisfaite du résultat, l’intrigante remballe vite fait son attirail et déguerpit, son larcin terminé. Mission accomplie !!!
Betoval
Passé hier du lac au fleuve Betoval poursuit sa pêche sous marine longeant la berge entre deux eaux.
Là le beau morceaux qui passe. quelques battement de pieds le voila en poursuite, le poisson n'est pas craintif, le harpon suffira.

Il s'approche de sa proie, celle ci soudain s'enfuit, un bruit étrange de choc se propage à l'onde.
Peste qu'est ce donc se demande notre apprenti pécheur.
Un courant soudain le tire vers la berge, celle ci semble disparaitre dans une trouée de lumière.
La suite est sans souvenir, les chocs, douleurs, son corps secoué tel fétu de paille par un courant furieux. La chute semble ne pas finir.

Le calme enfin arrive. Meurtri , moulu Betoval se relève, éphèbe d'argile suintant.
Il titube,tousse, crache, retrouve difficilement son équilibre.
Il ôte d'un geste tremblant la glaise couvrant ses yeux.
Ces derniers s'ouvrent sur un environnement étrange, bien loin du calme sous marin.
Une troupe affairée à sa tache le regarde éberluée, en plein milieu du chantier il se dresse.

Un réflexe de pudeur le fait ramasser une algue qui l'a suivi dans sa débâcle.
Elle est bien pauvre écran. L'avantage de la glaise c'est qu'elle cache sa rougeur.


Mais que diable se passe t-il? Va t-il se réveiller?
Aelyce_h
Une fiente loupe de justesse son épaule, et un vélin roulé tenu par deux petites pattes frêle d'un pigeon voyageur se déroule devant ses yeux ambrés :

Écriture soignée du Lion de Bazas se dévoile devant les yeux de la brune, couchée sur un parchemin parfumé aux effluves de fer chauffé.


Citation:
Ael, Chère Amie,

J'ai bien reçu votre appel et je pars dés ce soir, espérant être à pied d'oeuvre dés demain à vos côtés.

Si je n'ai pas d'ennuis en chemin, et si l'enclume et les divers outils dont j'ai besoin ne traversent pas le fond de la pauvre charrette que j'ai déniché, je m'attèle à la tâche pendant quelques jours.

Vous le savez, je ne suis rien sans Ellyl et elle ne peut m'accompagner, souffrant d'une méchante douleur à la cheville. C'est donc seul que je viens, torturé de la quitter mais ravi de vous revoir. Je repartirai au plus vite, une fois mon travail achevé. Peut être pourrais je être rejoint par quelques forgerons de mes amis.

Je vais préparer cette courte expédition de ce pas et j'arrive au plus vite.

Bien à vous,

Mac


Sourire satisfait, reconnaissant. la Guyenne va mal, mais la Guyenne est peuplée de gens fiables, travailleurs, aimant leur terre: Macdes, Muriperle, Betoval, Narvath, Sancte pour ne citer que ceux qu'elle a croisé récemment, en étaient le parfait exemple. Elle ne manquera pas de souhaiter à sa tendre moitié depuis toujours un bon rétablissement, et la remerciera d'avoir accepté qu'il vienne aider au chantier. Elle sait depuis qu'elle s'est séparée de son fiancé combien cela pouvait être insupportable même pour un bref délai.

Elle range le parchemin dans la pile de courrier divers et variés, lorsqu'une voix l'interpelle, une voix qu'elle sait appartenir à une jeune brunette épicée, assez rebelle, douce et généreuse, entière, appartenant au Harem de Reb.
Autant lui, lui était antipathique avec une langue pendue et des bras courts, autant il savait s'entourer de délicieuses jeunes femmes qu'il appelait affectueusement ses cruches, comme Elisa et Ele. Et le courant passait depuis le premier jour où elles se sont croisées toutes les deux.

Elle réclamait à boire et justement personne ne s'était occupé à servir la bière aux têtards

-Ravie de te voir sur le chantier! Si j'avais su que placarder les croquis de jeunes hommes torses nus à la porte de la taverne te mènerait jusqu'à nous je l'aurais fait plus tôt
Elle escalade agilement le tas de gravats et fait tinter un triangle afin d'attirer l'attention de tout le monde. Au loin quelques silhouettes s'agitent, la nonne, et ses deux filleuls, y prêtant à peine attention, à tort. Mais l'esprit avait précédé le palais dans la dégustation d'une bière dont le fût plongé dans l'eau du lac lui avait gardé toute la fraicheur.


-PAUUUUUSEEEEE! Ceux qui ont soif, bière ici à volonté!


Casse_bonbons avait déjà couru jusqu'à une brouette et revenait trimballant le fût comme s'il fut léger. Sa paresse était des plus sélectives. Aelyce lève les yeux ciel un sourire amusé jouant sur ses lèvres, puis s'apprêtant à sauter jusqu'au sol, son regard se perdit un instant dans la direction opposée, où une forme mouvante à la couleur de la glaise gisait sur le sol sous le regard ahuri de quelques ouvriers, retint toute son attention

En quelques pas, elle les rejoint, ils s'étaient attroupés tout autour de ce qui semblait être, une baleine naine et maigrichonne? une sirène androgyne? un..Une bassine en bois pleine d'eau! voilà ce qu'il lui fallait! Elle demande à un ouvrier d'en chercher une et de la verser uniquement sur le visage, la vase préservant fragilement les parties intimes des regards.

Quelques glouglou et crachats d'eau après le visage était pâle, contrastant avec la couleur foncée du corps. C'était un homme, loin d'être un inconnu pour Aelyce.
L'avocat de Marmande était même un grand ami, qu'elle estimait et respectait au plus haut point : Personne ne l'avait reconnu, et il sembait bel et bien vivant quoiqu'un peu étourdi, elle dispersa vite fait les ouvriers les invitant d'un ton quine souffrait aucune contrariété de vaquer à leur occupations, et se mit à tirer Betoval sur le sable jusqu'à un endroit sec. La feuille de Varech qui couvrait ses parties génitales menaçait de sécher ou de tomber par inadvertance. Elle le couvre de sable chaud, jusqu'à former une motte dessus qu'elle arrose avec un arrosoir, l'eau le lavera certainement sans qu'elle n'aura à le toucher traversant le sable-couverture pour se perdre dans le sable-lit.

Elle ramena une gourde en peau de chèvre pleine d'eau et lui donne à boire quelques gorgées, ses yeux mi-clos luttaient contre un éreintement évident.


Elle croisa les jambes à ses côtés, légèrement inquiète mais surtout amusée de voir l'avocat autrement vêtu qu'avec sa belle et imposante robe du métier. Un fourreau de sable chaud pour le réchauffer, le couvrir des regards indiscrets et lui permettre à elle de s'adresser à lui sans gêne aucune.

Soudain il avait ouvert les yeux, quelques grimaces déformant son visage, perdu:

Bonjour maître! Je t'ai connu plus discret, posé, sage..quelle folie t'a pris de venir nous exposer ainsi les solides arguments de la défense?
_________________
Betoval
Pas de réponse à sa question, ou peut être ses oreilles bouchées ne lui permettent pas d'entendre.

De sa main libre il tente de les dégager.

Quelqu'un lui lance de l'eau sur le visage, le cauchemar s'arrêtera t-il?
L'eau fraiche à au moins l'avantage de le sortir de sa torpeur. Avantage?
Pas sur, sa situation lui apparait maintenant clairement.

Aelyce s'approche, l'entraine à l'écart, il tient son algue comme si c'était le dernier lien vers un monde rationnel. Elle le couvre de sable et verse de l'eau sur lui.

Elle s'assoit tranquillement.


Bonjour maître! Je t'ai connu plus discret, posé, sage..quelle folie t'a pris de venir nous exposer les solides arguments de la défense?

Le bon mot le fait sourire...
Après tout ne vaut il pas mieux s'accommoder de ce rêve absurde.


Si je le savais... Je te remercie de ta gentillesse, tu m'a planté comme un pin dans le sable et tu m'arrose, mais tu sais, cela ne servira à rien, je ne grandirais plus maintenant...

Un drap et je m'enfuis comme un fantôme.


Il tente de saisir sa chemise pour appuyer ce souhait qui sonne comme une supplication.
Une douleur lui vrille le poignet
. Aie. La chute n'est pas sans conséquences.
Staron
Alors qu'il contemple le résultat de plusieurs heures de labeur, debout au côté de sa belle, le pèlerin voit rappliquer en courant la nonne qu'il avait entrevue tout à l'heure.

Mais à mesure qu'elle s'approche, criant des mots qu'il est encore trop loin pour comprendre, le visage de Staron passe du sourire à la surprise. La silhouette blanche qui, tapie derrière les buissons paraissait de jouvencelle, se révèle être naturellement courbée par le poids des années.

Puis alors que le visage de la nonne devient plus net à ses yeux, l'étonnement laisse place à la crainte. Les yeux pétillants qui brillaient tout à l'heure à l'abri sous le béguin se révèlent entourés d'une multitude de rides profondes, signe d'une vieillesse avancée.

Malgré cela, c'est avec une vitalité étonnante que la nonne court comme un diable de Tasmanie en sa direction, criant avec une vigueur surprenante, à l'adresse de Lou :

Poussez-vous d'ici petite garce, il est à Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

A la fois figé par ce qu'il vient de comprendre, et surpris par la vigueur de la béguine, le pèlerin met trop de temps à réagir, et celle-ci est bientôt à sa hauteur, poussant vigoureusement sa belle dans les eaux boueuses.

Essayant malgré tout de la protéger de l'assaut, il tente de repousser la furie. Celle-ci vient alors buter contre son corps, et rebondit contre la masse de ses muscles, se retrouvant l'instant d'après les quatre fers en l'air, dans la boue, à quelques pas de sa belle.
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir.
Macdes
Aidée de son Ellyl et du jeune BAREMIS, dont il était le Maître depuis peu, Mac essaye de faire entrer à tout prix le matériel et les matériaux dont il pensait ne pas pouvoir se passer pour mener à bien la tache qui l’attendait à Bordeaux dans une carriole emprunté à un de ses voisins.

Au gré de l’entassement, le bois du pauvre véhicule craque, inquiétant. Enclume, Marteau, pinces, son précieux soufflet de forge….

Le minerai qui pourrait lui faire défaut … Une lourde Chaine déjà montée, des maillons restant à assembler , quelques charnières, des clous de toutes formes et de toutes tailles. Afin de gagner le maximum de temps, il a sollicité des compagnons de sa corporation tout ce qu’il pouvait leur prendre. Tout se fatras s’entasse peu à peu tant bien que mal… Le reste sera forgé sur place, sur mesure et avec son équipement de fortune.

Apres un dernier baiser, une dernière étreinte, il grimpe sur la mince et incommode planche de la charrette et lance le fidele Frimas au trot. La pauvre bête souffre un instant sous le poids de la charge, puis prend peu à peu une allure prudente.
La nuit tombe déjà, mais le temps presse et l’équipage s’enfonce lentement dans la pénombre, laissant derrière lui les faibles éclairages de Bazas qui s’endort. Une douleur lui enserre la poitrine … Son Ellyl, seule, loin de lui …
Se reprenant pour rassurer le jeune apprenti, Mac commence déjà à discuter avec lui du défi qui les attend…

Crayonnant malgré les cahots du chemin, il entreprend à la lueur d’une lanterne de tracer l’ébauche de leur ouvrage




Un pont levis, une porte pour protéger l’entrée de la Ville sans doute … Mac tout à son ouvrage en oubli la pression qui accompagne son départ et celle du résultat qu’il espère obtenir.
Puis ses pensées s’égarent vers son Amie Ael,

« Vat-elle bien ? Que se passe-t-il là bas … Tant de mystères soulevés par le pigeon qu’elle lui a transmit. Qui œuvre aux remparts, les Guyennois sont ils mobilisés, comment sera-t-il accueilli … »

Les questions se succèdent alors qu’il se laisse bercer par le pas de l’attelage, lancinant et gagné par une nuit déjà passée à forger en prévision de se départ nocturne vers Bordeaux, qui s’approche lentement, avant de dessiner ses contours dans l'Aube du matin naissant...
Aelyce_h
La chaleur aidant il avait désormais retrouvé quelques couleurs et sur ses lèvres légèrement bleuies par le froid se dessinait même un sourire. Celles de la brune esquissaient un sourire des plus badins.

-Petit avocat deviendra grand et puis rien de tel que de l'envelopper d'un peu de chaleur pour en faire mûrir un!

Il s'était saisi de sa chemise implorant son amie de le sortir de là, mais un aïe de douleur la lui avait fait retirer aussitôt.

-Un drap?...

Une idée avait germé subitement dans sa tête, elle savait Betoval l'ami aussi du cétacé, son élève même. Et elle aurait aimé taquiner le cureton sans jamais faire mal ou abuser de son amitié pour l'avocat de marmande bien sûr.
Pour le moment, elle gagne du temps en attendant de mûrir son idée


-Je doute maître que ce soit l'endroit d'en trouver un qui traîne, Je te trouverai toute une tenue adéquate pour que tu passes enfin discrètement mais pour l'heure, rien ne nous dit que tu ne caches pas d'autres écorchures et contusions!

Leurs regards se croisent un instant, celui de la brune était gagné par l'amusement. Maintenant qu'elle est rassurée que son ami n'avait rien, elle jubilait presque de la position de l'avocat, son accoutrement de sable, le fait même qu'il se retrouve là alors qu'il ne voulait pas venir participer à la construction sauf pour inspecter la présence de poternes secrètes.


-Il y'a une pause là les ouvriers sont sûrement en train de se réunir autour d'une bière un peu plus loin, j'en profite pour t'écouter me raconter comment tu t'es retrouvé ici!

Elle approche l'outre d'Hyprocras de ses lèvres, lui soutient la tête d'une main la calant contre sa poitrine, et lui fait boire quelques gorgées de cet alcool épicé, de ce feu liquide,qui ne pouvait que le réchauffer et lui humecter les lèvres collées par le sable.

Ses doigts se saisissent délicatement en même temps de son poignet douloureux et le tâte délicatement à la recherche de quelque brisure, heureusement sa douleur ne venait pas de là.
Tout en l'écoutant elle lui frictionne le poignet avec un peu de ce même alcool, Le fait qu'il soit fabriqué à partir de plantes médicinales et d'épices rares; fait qu'on lui attribue plusieurs vertus, même celle s'être un aphrodisiaque des plus puissants! mais cet effet ci était pour l'heure on ne peut plus indésirable au risque de se faire violer avec une nonne gouailleuse et extravagante.

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--Baremis
Le jeune Baremis avait baissé la tête lors des adieux de Maître Mac à sa Belle. Puis, ravi de sortir enfin du village qu’il n’avait jamais quitté, il regardait partout à la fois, excité comme une puce devant un chien grassouillet à souhait.
Mais son excitation retombe bien vite lorsque la nuit les entoure et que seul le sabot de Frimas et les grincements anormaux de la charrette résonnent dans la nuit.

Regardant inquiet autour de lui, un brin tenté de vivre une telle aventure pourtant, mais craignant une attaque de quelque brigands, il écoute distrait les consigne et les explications de Maître Mac.
« Rooo ! Je vais encore me faire enguirlandé de pas avoir tout compris moi … » pense-t-il sans pourtant parvenir à se concentrer.

Puis, peu à peu, gagné par la fatigue de la nuit précédente passée à forger déjà pour les remparts, il s’assoupi sur l’épaule de son cher Maître, grimaçant à chaque bruit qu’il entend alors qu’il progresse lentement vers Bordeaux ...

Lorsqu’il ouvre enfin les yeux, allongé de tout son long dans le chariot, le jour s’est levé et ils stationnent devant une taverne à l’enseigne annonçant « Le Val qui Rit ». Le maître y est entré et lui attend son retour, allant se passer de l’eau sur le visage et impatient de filer se mettre à l’ouvrage.
Loulianne
L’eau s’écoulait tellement lentement dans les douves, que le liquide se trouvait automatiquement asperger par la terre. Sous les yeux observateurs de Lou, celle-ci se transformait progressivement en une boue monstrueuse et opaque. Elle tourna la tête pour regarder Staron qui semblait attiré par autre chose que par son propre travail. Le visage crispé, les yeux fixés sur une unique et même chose, Lou suivit le regard de Staron. Une nonne, canne en main, usant de sa voix criarde pour pousser les ouvriers sur son passage, marchait droit sur eux. La peur ? L’étonnement ? La crainte ? Lou ne savait quoi penser de l’expression de Staron lorsqu’elle avait retourné la tête vers lui pour lui demander qui était cette religieuse.

Staron…tu connais cette….

En un rien de temps, elle était arrivé à leur niveau …

Poussez-vous d'ici petite garce, il est à Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

Le choc. L’attaque. L’assaut brutal.

Mains tendues vers la belle brune, Sœur Za les posa violemment sur Lou et dans une force étonnante, la poussa en arrière dans les douves.
Déséquilibrée, et ne pouvant compter sur la vitalité de sa jambe encore faible, Lou n’eut le temps de réagir, et tenta de se rattraper à Staron dans un geste précipité. En vain, la belle brune bascula définitivement en arrière et atterrit dans l’eau boueuse dans un « splaaaash » infernal.
La matière opaque et crasseuse avait déjà enveloppé le corps de Lou en entier et comptait bien la garder. Se débattant de toutes ses forces avec la boue, la belle brune parvint à sortir la tête à la surface du monstre mou qui la retenait prisonnière. Essayant de se lever, elle retomba plusieurs fois et lorsqu’elle réussit à se stabiliser, elle repoussa rageusement la boue qui lui collait à la peau et dégagea celle qui se trouvait sur son visage. Le voile boueux levé de ses yeux, Lou aperçut la nonne qui se débattait comme un diable à ses côtés. Visiblement, elle était tombé aussi.
La cause ?
Lou n’en avait rien à faire. La nonne venait de la traiter de petite garce et en plus elle s’était permise de crier que Staron était à elle, Lou n’en resterait pas là.
Oh que non.
D’un bond semblable à celui d’une féline sautant sur sa proie, Loulianne s’abattit précipitamment sur Sœur Za et lui saisit un poignet pour l’aider à faire surface. Tirée par le bras, la nonne sortit la tête de la boue en braillant de tous côtés et gesticulant à en faire retomber Lou dans la bouillasse opaque et sale. La belle brune lâcha le bras de la nonne et attrapa vivement le col de sa robe de religieuse.


Alors comme ça on me traite de petite garce ? On veut le pèlerin ? J’vais vous apprendre les bonnes manières moi…A la Lou …Tsss….religieuse ou pas, fallait pas commencer !

Réaction immédiate, Lou fit replonger successivement la tête de la nonne sous la boue en prenant soin de la faire sortir de temps en temps pour la laisser brailler et crier des mots que Lou avait du mal à comprendre. C’est alors que Sœur Za lui échappa des mains et disparut. La belle brune pleine de boue fit volte face et aperçut la nonne qui était déjà en train d’essayer de sortir des douves. Peinant à se déplacer dans la boue qui lui arrivait aux genoux, Lou marcha le plus rapidement possible vers la sœur, lui agrippa les cheveux à temps et tira d’un seul coup dessus. Un cri strident de la nonne, et celle-ci tomba en arrière.

Non non …c’est pas terminé soeurette…

Lou n’était pas prête à se laisser faire…
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Hristok
Hristok , venait d'entrer à Bordeaux dans l'osbcurité d'une nuit sans lune , de fait il n'avait pas pris la mesure du titanesque chantier en cours .

Il s'approchat , reconnu Liou l'âne s'apprêtait à la saluer mais net stoppat abasourdit par un hurlement harppiesque presque sorti d'outre tombe d'une bonne (cela reste à prouver ) soeur :

Citation:
Poussez-vous d'ici petite garce, il est à Mouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa


Pas eu le temps de faire le moindre geste , plouf , enfin schplock, les deux femmes étaient dans la gadoue (comme au mois d'août) se retenant d'exploser de rire , effrayé aussi un peu , Hristok se tint au bord du tintamare et tâtat du bâton les têtes têtues des mutines entêtées enbourbées .

Allons gentes Dames , un peu de civilité !! La boue est bonne aux teints mais de grace n'en venaient pas aux mains .

Puis proposant son bâton à l'une ou l'autre , elles étaient méconnaissables :

Hristok , pour vous servir

Méfiant qu'il était il se préparat à hisser les belliqueuses mais n'hésiterait pas à lacher le bout de bois plutôt que d'être lui aussi enlisé....
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"Je manque de temps pour tout faire et plus encore pour ne rien faire ."
Bond ....Vaga...bond .
Betoval

-Il y'a une pause là les ouvriers sont sûrement en train de se réunir autour d'une bière un peu plus loin, j'en profite pour t'écouter me raconter comment tu t'es retrouvé ici!


La boisson épicée le rassérène, le réchauffe. Son esprit sort un peu des conséquences du choc, le chantier lui apparait plus clairement, avec pas mal de monde.

Pour ce qui est de la bière il voit surtout que les ouvriers se rassemblent autour d'un combat de femme dans la boue, mais peut être est ce une coutume gasconne?

Sa position est confortable assurément.Sa situation lui apparaitrait presque moins ridicule.
Il jette un regard reconnaissant à sa sauveuse
.

Et bien si je comprends bien vous avez ouvert un brèche dans la digue, je nageais de l'autre coté, l'eau m'a emportée jusqu'à la douve. Un malheureux concours de circonstances.
Grandelf
Aelyce_h a écrit:
PAUUUUUSEEEEE! Ceux qui ont soif, bière ici à volonté!

--Soeur_za
Ainsi donc l'enfer était ici bas, et le sans nom était une femme! Deux révélations qui lui ont coûté un peu de dignité, l'accès au paradis, une poignée d'amour propre, sa propreté immaculée, un soupçon de foi, et enfin un brun au regard de braise! et c'était de loin sa plus grande perte.

Le corps collant d'une gadoue des plus épaisses, dégoulinant de la racine des cheveux jusqu'aux pieds, soeur Za ouvrait ses lèvres tel un poisson rouge sans qu'aucun son ne s'en échappe. Elle était sur le cul, et ce n'est hélas guère qu'une façon de parler, devant la brune.


Non non …c’est pas terminé soeurette…

-Aaaaaahhhhhh Non la sauvage éloignes toi de moiiiii!


Elle pousse un cri de terreur en tentant à nouveau de se relever en battant des mains et des jambes, mais elle se vautre de plus belle sur son ventre en gémissant, et chaque gémissement lui faisant avaler une autre louchée de vase, buvant la tasse..jusqu'à la lie.

Et puis Aristote apparait sur la berge dans toute sa splendeur, annonçant peut être le paradis? Il était là que pour la sauver, elle le savait, et il lui tendait un bâton pour qu'elle l'attrape.
Du peu qu'il lui restait comme dignité elle se relève et se jette sur cette main divine quelque peu rigide.

-Au secours! sauvez moi de cette furie! elle veut me tuer! elle divague!
Soeur Za se laissa tirer jusqu'à la terre ferme puis choir de tout son poids dans les bras de son sauveur, la vase le collant à lui. Elle en oublia soudain ses malheurs, elle voulait être dans les bras d'un homme, la voilà au paradis. Elle ne manqua pas d'ailleurs de les lui tâter, en feignant de pleurnicher d'injustice. Mais elle voulait aussi le voir, alors elle se saisit vite de sa chemise et essuie son visage plein de gadoue, qui séchait déjà dessus formant sur sa lèvre supérieure une moustache.
Elle recule sa tête un instant, cherchant son regard mais bizarrement il était quelque peu embarassé, un peu dégoûté peut être par la boue qui dégoulinait de la béguine.
Que cela ne tienne, elle le contourne et telle une puce lui saute sur le dos, s'accroche boueusement à son cou de toute ses forces pour ne pas glisser. Tire la langue à Loulianne, avant de reprendre ses gémissement en glissant à l'oreille de son sauveur :

"-S'il te plait pourrais tu nous emmener dans un endroit où l'eau est plus claire..pour te remercier je te frotterai le dos!"




--Narvi


L’enfant s’était plaqué la main sur la bouche pour étouffer son rire, craignant soudainement d’attiser la fureur des coïteurs interrompus. Mais ceux-ci ne le remarquèrent même pas, occupés qu’ils l’étaient. Ils finirent par se décoller dans un bruit de ventouse, et se séparèrent enfin avec force bavouillage. Narvi étouffa un nouveau rire. Les adultes sont des bêtes décidément très distrayantes à observer.

La montagne de graisse en rut, qui semblait à présent totalement vidée de son énergie, s’éloigna à pas lents tandis que sa cruchonne sautillait primesautièrement en direction inverse. L’enfant hésita un instant sur la conduite et la personne à suivre, puis se décida en voyant que l’écervelée quittait vraisemblablement la ville. Il emboîta donc le pas du ventripotent, qui lui semblait à la fois assez ridicule pour être intéressant à espionner, et assez gras pour avoir des victuailles plein les fouilles.

Il l’entraîna jusqu’à un curieux rassemblement d’hommes en sueur près des portes de la ville. Le môme plissa les yeux. Qu’était-ce donc que cette nouvelle animation ? Il tourna de nouveau la tête vers l’obèse qu’il avait perdu de vue, et qui s’était réfugié sous une brouette. Cette fois-ci l’enfant laissa libre cours à son fou rire. Même s’il n’avait toujours pas mangé, il avait gagné sa journée ! Il avait déjà vu des ivrognes se réveiller sous des barques, mais une brouette, c’était une nouveauté. Seulement ça l’empêchait de lui poser des questions. Il allait donc devoir demander aux autres. Il s’avança un peu au milieu des ouvriers qui allaient et venaient en portant des outils ou poussant des brouettées de caillasses.

Après une profonde inspiration, sa petite voix fluette s’éleva comme un trille au milieu des rires gras et des voix rauques de fatigue.


C’qui s’passe ici ?
Elianor_de_vergy
[Dans la cité, hostel d'Harlegnan]

Après ma semaine passée au monastère pour préparer pieusement mon baptême, me voici de retour l'hostel familial. Il a du s'en passer des choses, en une semaine... Quoi de mieux pour s'en informer que d'écouter caqueter Guillemette? Bon bec et langue agile, la drolesse pouvait vous servir prestement les derniers ragots bordelais. Je l'écoutais d'une oreille distraite pendant qu'elle me coiffait, quand l'une de ses nouvelles me fit dresser l'oreille. Un chantier? Des remparts? Aaaaaaah mais voilà qui allait me distraire! Il fallait que j'aille faire un tour là-bas pour satisfaire ma curiosité... Le temps d'enfiler vêtements adéquats et me voil me glissant hors de ma chambre et me faufilant en direction de la sortie de la demeure. J'y suis presque... Encore quelques pas.... J'aperçois déjà la porte....

- Damoiselle !!!!!

Erf! Ce mugissement de bovin paniqué ne peut avoir qu'une seule provenance... Pivotant sur mes talons, je me retrouve face à mon dragon de gouvernante. Eudeline me regarde d'un oeil peu amène, un air qui pour tout dire m'aurait fait trembler quelques semaines auparavant encore. Oui-da, mais je ne suis plus une petite fille qu'elle peut sermonner à sa guise, non mais!

- Damoiselle, avez-vous perdu l'esprit? Vous ne songiez tout de même pas à sortir seule, ainsi vêtue? En braies?? Mais enfin vous déraisonnez! Une damoiselle de votre rang, en braies? C'est... C'est indécent! C'est inconvenant! C'est...

- C'est pratique. Je ne vais pas aller muser sur un chantier en dentelles et falbalas voyons ! Eudeline ma bonne, c'est toi qui déraisonne.... Allons, sois gentille laisse-moi y aller maintenant...D'ailleurs, tu sais bien que tu ne peux plus m'en empêcher...

Ca, c'est fourbe. Mais vrai, et le vieux dragon le sait bien. Seuls ma tutrice et mon frère aîné, chef de famille, peuvent encore me dicter ma conduite. Pas elle. Elle, elle n'a plus d'autorité sur moi. Car je ne suis plus simplement une petite héritière confiée à sa garde. Je suis désormais duchesse, et baronne. En tutelle, certes, mais cela suffit à réduire à néant la capacité d'embêtement de mon dragon qui s'incline en grommelant en me recommande d'être prudente. Contente de ma petite victoire, je la rassure en riant et m'enfuit comme un piaf en direction des abords de la ville.

[Sur le chantier]

Parvenue sur la zone d'édification des remparts, j'écarquille grand mes mirettes. Fichtre, fichtre, voilà qui me laissait muette! Des... Des douves? Ils avaient creusé des douves? Et s'élève doucement autour un mur, rempli de... de quoi d'ailleurs? Curieuse, je m'approche à pas menus pour jeter un oeil sur une section assez basse pour que je puisse en voir l'intérieur. Des gravats? Quelle curieuse technique... Je n'y connais certes rien en maçonnerie et ouvrage de fortification, mais je pensais _ naïvement? _ qu'un mur était fait d'un assemblage de pierres et non garni de gravats et graviers. Décidément, j'ai beaucoup à apprendre! Tournant la tête à droite et à gauche pour observer le reste du chantier, je vais de surprise en ébahissement. D'un côté des... des femmes? Qui se battent dans la boue? Ailleurs des ouvriers fort occupés à descendre des bières, et encore un peu plus loin, quelques personnes réunies discutant autour. Autour de quoi d'ailleurs? Des plans, sans doute.

Un peu perdue au milieu de tout ce mouvement, je reste un long moment sur les abords du chantier, indécise.

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