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[RP/IG] Chantier des remparts: A votre bon coeur!

Aelyce_h
-C'qui se passe ici?

Une petite voix d'un petit angelot fessu qui se tenait devant elle, les yeux écarquillés absorbant avidement du regard toute cette animation se fit entendre. Elle s'appuya sur sa main avant de se retrouver debout, derrière lui, posant une main légère sur son épaule pour ne pas le faire sursauter.

Pas plus haut que trois pommes, il posa sur elle un regard grand débordant d'innocence et de vie. Attendrie, Aelyce posa un genoux sur le sol afin de plonger son regard ambré dans le sien, un sourire engageant illuminant son visage.


-Bonjour toi! Ici c'est un chantier pour construire des remparts, tu sais les grooooosses murailles qui servent à défendre une ville contre les attaques ..Ton papa plus tard, en cas d'attaque, pourra monter tout en haut et jeter des flèches sur les méchants!


Il buvait ses paroles jusqu'à ce que ses grands yeux s'écarquillent d'avantage devant la tête de Betoval dégagée et son corps invisible comme par magie.
Précédant la question de l'angelot, elle montra l'avocat du doigt


-Et ça c'est monsieur qui s'est pris pour un poisson, puis il s'est retrouvé nu ici, et on lui cache le zizi sous le sable..ça te dirait de gagner quelques piécettes d'argent en allant jusqu'à la taverne là bas..tu la vois? derrière il y'a des vêtements de soldats gascons étendus, tu ramènes des braies, une chemise d'uniforme et des bottes de soldat, choisis les plus grandes, on sera sûrs qu'elles lui iront..mais dis moi tu t'appelles comment?

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Staron
Alors qu'il reprenait son équilibre et s'apprêtait à lancer la main vers sa belle pour l'extraire de la boue, celle-ci se releva lentement, le visage et le corps maculés de boue. Il coupa net l'élan de sa main, subjugué par la beauté sculpturale de sa belle. La voir ainsi couverte de boue, les habits collés à la peau, dessinant si sensuellement ces formes généreuse qu'il connaissait si bien, mais qu'il découvrait ici sous un nouveau jour, le figea dans une attitude de contemplation béate.

Mais bientôt l'image figée imprimée dans son regard commença à s'animer. Le pèlerin se trouvait là, témoin interpelé d'une scène aussi surprenante que délectable. Par une lente et irrésistible accélération, sa belle se jeta sur la béguine, toutes griffes dehors. Elle commença de la malmener, la faisant plonger dans la boue, la noyant presque, mais lui ressortant parfois la tête pour prolonger la correction qu'elle lui infligeait sans ménagement.

Il ramena sa main à lui, tandis qu'un sourire presque lubrique lui venait irrésistiblement au coin des lèvres. La furie de sa belle lui rappelait la violence parfois de leur ébats et fit naitre chez lui une sensation nouvelle pour lui, mêlant la gêne de l'excitation qu'elle produisait en lui à l'envie de voir se prolonger la chose.

Mais un inopportun personnage vint arrêter la scène. Ayant tendu son bâton vers la nonne, il la ramena à lui, lui permettant d'échapper à un bien funeste destin.

Et Lou se retrouva seule, sa furie sans plus d'objet, plantée là, à chercher du regard quelque chose à quoi se rattacher.

Et leurs regards se croisèrent.

Le pèlerin descendit lentement dans la boue et vint se coller au corps humide de Lou. Il la prit dans ses bras, l'enlaçant doucement, venant partager avec elle la sensualité de ce liquide visqueux qui faisait maintenant glisser les corps l'un contre l'autre. Il la fit basculer sur lui, la prenant dans ses bras comme on prend la mariée, et d'un pas lent la mena hors du champ de bataille.

Il l'emmena loin, loin de tout regard. Où il pût la dévêtir, la plonger dans une eau claire et fraîche, laver lentement chaque parcelle de sa peau, masser doucement chaque partie de son corps. Où il put la faire allonger sur un plat rocher, caresser sa peau réchauffée par ce soleil presqu'estival.

Et l'embrasser.


[La décence m'interdit de raconter la suite.]
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir.
--Narvi


Une main sur son épaule le fait tressaillir. Lui revient en mémoire le souvenir de la dame qui avait tenté de l’enlever au clan des célibataires. Il se retourne pour faire face à une jeune femme qui n’a pour l’heure pas l’air décidée à le kidnapper, mais reste sur ses gardes.

Bonjour…

La brune lui explique le but du chantier. Il lui lance un regard incrédule. D’après ce qu’il avait entendu dire, et qui l’avait poussé à venir, la ville avait déjà été attaquée. Alors les remparts en question arrivaient peut-être un peu tard. La tête haute, il bomba le torseen levant le menton.

J’ai pas d’papa. C’est moi qui monterai en haut des remparts pour lancer des flèches sur les méchants.

C’est tout de même dingue que personne ne semble jamais remarquer son potentiel de preux chevalier. Légèrement vexé, il penche la tête sur le côté et en remarque une qui émerge d’un tas de sable. Reconnaissant l’un des célibataires qui lui avait parlé chez dame Biche, il hausse les sourcils.

Bonjour.

Sur ce la demoiselle se lance dans des explications embrouillées où il est question de poissons et de zizi. Ce chantier semble comporter un peu trop d’hommes nus pour être honnête. L’enfant sourit largement en réponse, la fossette moqueuse et le ton gouailleur.

Vous n’auriez pas plutôt croisé une princesse un peu trop dangereuse, m’sire ?

Son rire clair lui renverse la tête en arrière. Mais il apparaît au moins qu’il pourrait se faire quelques deniers, et il cesse de rire pour prendre l’air sérieux, se fendant même d’un semblant de révérence.

À vot’service… C’est toujours un honneur de secourir les d’moiselles en détresse.

...

Les poissons aussi.

...

Et… M’appelez pas, sifflez-moi donc, plutôt.


Et il s’en fut, les jambes à son cou, vers la taverne désignée.
Loulianne
Doux mouvements de leurs membres... Deux corps qui se fondent...
Merveille et mystère de la chair. Tous leurs instants partagés semblaient converger. Le temps leur avait été arraché, plus rien ne leur paraissait impossible tellement leur présence était totale et irrésistible.
A elle, sa voix douce et suave dans son oreille.
A lui, ses mains expertes.
L’ardeur du soleil, le grattement rêche de ce rocher, l’incompréhensible don de leur corps…
Leur amour l’un pour l’autre…

Elle laissait son esprit dériver. Les bras et le dos lui cuisaient un peu. Elle n’avait pas senti les éraflures sur le moment. Leur étreinte avait été si douce et si rapide à la fois. Si soudaine... Si complète...
Ils étaient retournés vers le chantier des remparts, main dans la main, s’arrêtant une fois pour s’embrasser et se regarder les yeux dans les yeux, avec la même stupeur, où elle lui avait susurré du bout des lèvres un…


…Je t’aime…

L’enveloppant de ses bras, il lui déposa un doux baiser dans le cou avant de lui demander si elle voulait rejoindre les autres. Elle avait acquiescé d’un signe de tête, désireuse de ne pas se séparer de lui.

Les autres, assis sur des pierres installées au sol, réunis en rond, bière à la main, s’exprimaient par d’amples gestes, regards fixés vers les bâtisses de la ville laissant deviner qu’ils discutaient des remparts et des douves qui s’étaient considérablement remplies.
Tandis qu’elle observait les ouvriers, Staron était revenu auprès d’elle avec deux verres de bière. Elle le remercia dans un tendre sourire en saisissant l'un d'eux, et s’empressa de le porter à ses lèvres sans quitter des yeux son pèlerin.

Un regard échangé, une caresse sur le bras, un sourire.
Elle l'aimait tellement qu'elle ferait tout pour lui...

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Falco.
Pause? Presque

Staron..Le Maitre des marées..J'adore le concept du moindre effort pour un effet maximum..


A grands pas et quelques patinages peu gracieux il a atteint le sommet du chantier. Pour plus de sureté, s'est même juché sur le rempart tout frais.
Sur la nouvelle rive gadouilleuse tous le monde semble s'amuser jusqu'à la proclamation de la pause bibine.

Lui regarde les plans apportés par Macdes et commente pendant que le soleil tente en vain de lui hâler les omoplates.
Bon plan..Mais nous doublerons les murs et n'éléverons pas si haut le rempart. Vous avez déjà vu l'oeuvre des bombardes modernes? Ou de mangoneaux ? Lorsque nous avons assiegé la ville, cela n'avait rien à voir avec ce que peut déployer un Ost décidé.
Porte plus basse, murs dominant de peu le contre talus de l'autre coté de l'eau..Et Bordeaux sera étanche au moins par ici.
Au pire si le reste tombe, ce lieu servira de citadelle...
Avez déjà gouté la biére que nous fabriquons au Val qui Rit?
Oui?
Avez l'air ne forme pourtant!Ah!Ah!

L'air se fait frisquet, il est temps de songer à boire et manger un morceau.
De faire le point aussi.
Car toujours pas de nouvelle des autorités de Guyenne.

Sans parler de sa belle qui doit déjà le chercher partout, craignant qu'il ne se soit encore volatilisé!

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Tableau de chasse de Guyenne:

Tailleur de pierre, incarné par Aelyce_h


Sous ma loge de fortune, Je suis à l'abri des intempéries et de tout ce qui pourrait me distraire.
L'on a beau considérer mon métier comme manuel mais il n'en demeure pas loin un art qui demande une certaine sensibilité artistique et une sensibilité artistique certaine; en même temps qu' une science qui exige elle, une maitrise de la géométrie et des diverses unités de mesure :
Ainsi donc la toise est formée de 72 pouces, ce qui fait 6 pieds, 1 paume et une palme donnent 1 empan qui, augmenté d'une palme donne un pied, lequel, augmenté d'un empan donne une coudée..

Les écus amassés étaient rares, les pierres ramenées des carrières étaient plus un don de quelques nantis qu'acquis par la ville ou le duché.
Je me devais donc de tailler chaque pierre sans aucun gaspillage, après en avoir vérifié les défauts et mesuré les dimensions.

A côté de moi ma corde à 13 noeuds, ma laie, mon maillet et mes ciseaux.
Pour chaque pierre, selon le fini de surface désiré, je découpe les arêtes et les taille, je dégrossis la surface la dresse et la boucharde.

Je porte mon bras à mon front et enlève la poussière qui s'est accumulée sur mes sourcils et mes cils. Une regard vers l'horizon, le soleil qui s'y noie sans crier gare baigne les hommes d'une lumière douçâtre, dsarmant les ouvriers de leurs outils. Une journée de travail éreintante est en train de finir. D'autres suivront et pierre après pierre, se dresseront les remparts de Bordeaux, hauts et fiers.

En attendant quelqu'un allume un feu au milieu du chantier. Une odeur de tambouille vient lécher mes narines, réveillant la faim qui me rend inapte à travailler. Demain à l'aube, je retrouverai mes outils comme si je ne les ai jamais quittés, ils sont devenus l'extension de ma main avec le temps. Demain à l'aube je ferai courber l'échine de la pierre qui me dévoilera ses secrets, qui deviendra poussière pour mieux m'épouser.
Hristok
Stupéfait de cette nonnesque accolade , le vagabond ne put se dépétrer de la gluante soeur , un haut le coeur le pris soudain , il se retint pusi se repris et répondit :

Je ne puis vous emmener aux bains douches , mais de l'eau de là ily'en a !!


Souriant il cherchat un seau d'eau et le mit toutprés de la boueuse soeur .

Servez vous ma nonne amie

Ayant odit l'appel de la pause , bien qu'il n'ait encore rien accomplit, Hristok s'approchat du maitre des cervoises , levat une main encore terreuse pour signifier sa demande
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"Je manque de temps pour tout faire et plus encore pour ne rien faire ."
Bond ....Vaga...bond .
Laudanum
Lauda s’était décidée à bouger, après moult heures passées à contempler l’éclat du soleil sur les anneaux aqueux d’un lac. Elle se demandait si au fond de la vase, entre les grains de sable agglomérés, il n’y avait pas plus de vie qu’en surface. Perdue dans ses réflexions, elle hésitait à rejoindre la fourmilière qui s’activait aux portes de la ville dans un esprit de reconstruction.

Reconstruire…

Cela semblait surréaliste. Elle qui avait le cœur brisé. Le poison avait aimé, elle avait dévoilé ses failles, à lui, son atome, sa fission nucléaire…Et il avait payé le prix d’avoir voulu la suivre. A quoi bon ?

Et puis la rumeur, et l’espoir de le revoir. Mais pouvait-elle y croire ? Hormis Lucie, pas un signe, un mot, le frémissement dans la brise d’un soupir couché dans l’encre. Les jours avaient péri, l’on comptait en mois à présent. Et toujours ce silence assourdissant. Le vide que sa brugeoise n’avait pas comblé, emportée par le chant d’un éphémère.

L’poison vint se poser sur le chantier avec toute la bonne volonté qui l’animait, c'est à dire comme un poids sur un estomac plein d'avoir fait ripailles. Mais une promesse était chose indéfectible, et elle se mis en devoir de l’honorer, malgré la tourmente qui se jouait en d’autres territoires. En revanche sa décision était prise. Elle rejoindrait la panthère, en souvenir d’une autre vie, ou parce qu’elles avaient plus en commun qu’elles ne sauraient dire. Ce soir, elle s’en irait, et dirait au revoir à Aelyce, la plus attachante des tavernières. Elle avait quelque chose qui lui rappelait la brune des trois cochons et son guignol. Elle lui rappelait Kat et son sourire pétillant d'intelligence, aussi fine que ses boutades. Ailleurs se révèle à nous souvent comme la mélancolie d'ici. Nostalgie de ce qui nous est connu, apprivoisé, et aimé...

Juste un au revoir, ça aussi c’était une promesse...

La truelle à la main en guise de poil, elle s’installa près d’un tonneau encore plein de bière, et se saisit d’une chope de l’autre, qu’elle remplit avec un sourire las.
La fourmilière comblait certains trous, en créait d’autres…devaient-ils le rester ?

Le destin tardait parfois à se manifester, mais l'appel avait été lancé. La course du pigeon pour retrouver son destinataire battait son plein. Mais l'homme avait devancé la bête, et elle devait le découvrir sans plus tarder...

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Que sera...sera
Macdes
La charrette renversée offrait après tout un abri parfait pour passer quelques heures à sommeiller afin de ne pas laisser la Forge de Fortune sans surveillance.
Les pierres, Moellons et autres gros cailloux, quelque soit la noblesse de leur extraction, avait permis de construire une forge tout à fait suffisante pour les besoins de la causes. Complétée par une épaisse couche de briques réfractaires, le foyer devait suffire au travail du Fer.

Ainsi, toute la nuit, alternant les phases de sommeil et de surveillance, Baremis et son Maître avaient entretenu de feu et la couche de braise était désormais suffisante, à rendre jaloux les feux de l’enfer.
D’après les plans, attendant le renfort de charpentiers de confiance, ou à défaut de bonnes volontés, Mac et son apprenti commencèrent leur ouvrage, après l’envoi de pigeons à quelques amis.

Un système de levage ! Voilà qui était essentiel !

Se fiant aux proportions probables de l’entrée, il commence à marteler sans relâche, vérifiant point par point le respect des cotes initiales. Une roue crantée … Beau défi de savoir faire pour le modeste forgeron. Mais le fer le connaissait aussi bien qu’il connaissait le fer. Et la chaleur du foyer faisait peu à peu ressortir le parfum du ruban qu’il portait contre son cœur, à même la peau.
Ellyl…
Une inspiration qui lui donnait des ailes, qui le transcendait à un point que rien n’était impossible.

Du coin de l’œil, il apercevait le jeune apprenti qui se démenait comme un beau diable pour alimenter le foyer, et levait souvent le nez pour regarder naitre, ébloui, ce qu’il considérait comme les plus beaux remparts que le terre eut portés !

Sachant les renforts arriver, Baremis accumulait à foison tout le bois qu’il pouvait dénicher. Bientôt, il verrait naitre la première porte digne de ce nom ! Celle qui ne s’ouvrirait plus que pour la paix et se fermerait protectrice pour ses concitoyens …

Et Maître en forgerait avec son aide les ferrures qui la feront si solide !

Aelyce_h
Elle avait ramené de quoi écrire auprès de Betoval qui se reposait, paupières mi closes, perdu dans ses pensées.
Dans sa tête à elle, une idée germait : faire baptiser Apolliine, la promise de Falco, pour qu'ils puissent enfin convoler en justes noces!
Son ami, le lui pardonnera certainement, d'avoir profité d'apparences trompeuses pour la bonne cause : de loin, il semblait réellement être un prisonnier, et ses desseins s'ils aboutissaient n'allaient que rendre deux personnes heureuses sans en léser aucune autre.
Il tourne la tête vers elle tandis qu'elle lève un regard timide sur lui comme s'il allait déchiffrer à distance la lettre. Fuit son regard et signe sa missive à la hâte. Le plan marchera si Lorca tient à son élève. Autrement ce sera un flop. Qui ne tente rien n'a rien.
L'important c'est de jouer.


Citation:

Avé Lorca

Si vous cherchez votre ami Betoval, il est retenu prisonnier au chantier des remparts à Bordeaux.
Il n'y a qu'un seul moyen de le récupérer vivant : Baptiser Apolliine et la faire entrer au sein de la communauté Aristotélicienne pour qu'elle puisse épouser son promis.
Je précise qu'elle est Bordelaise, que malgré ses affinités avec les Gascons, surtout un Gascon, elle n'a participé à aucune guerre.
Je vous conseille de ne pas venir sans elle son certificat de baptême à la main, autrement vous le verriez uniquement pour célébrer ses funérailles.

Une Gasconne





Sitôt le pigeon voyageur envolé, qu'elle vit la Laudanum déposer sa truelle et chercher quelqu'un du regard tout en se penchant pour ramasser ses affaires.
Mauvais pressentiment qui lui étreint le coeur, et lui noue la gorge. En quelques pas, elle la rejoint posant une main sur son bras. Dans ses yeux, la route sinueuse virait déjà. Elle était décidée à partir, avait promis et avait tenu parole. le coeur lourd, Aelyce s'est retenue pour ne pas tenter de la retenir. Elle avait deviné combien l'appel des routes pour la beauté empoisonnée était irrésistible. Aimer une personne est aussi respecter ses choix qu'ils nous arrangent ou pas, et puis elle savait au fond d'elle qu'elles se reverront, quoi qu'il advienne. Sur des chemins qui se croisent ou sur le même chemin qui les aurait réunies à nouveau, mais elle la reverra.

Elle dépose une bise tendre sur son front, lui remet la truelle cadeau dans la main, faisant serrer ses doigts autour du manche puis court soudain sans se retourner après avoir grommelé un "prends soin de toi" vers le groupe de buveurs qui sirotaient en silence la bière du soir autour d'un feu.
Elle boit sa chope d'une traite et la bière fut une larme plus salée. Elle ose décoller la chope de ses lèvres et suivre d'un regard tendre cette silhouette magnifiée par la lumière crépusculaire se fondre dans la semi-pénombre.

Un peu plus loin une jeune fille se tenait à distance, surplombant le chantier, observant avec un intérêt évident tout ce qui s'y déroulait.
La brune de Dax la rejoignit pour la détailler du regard et déduire à la peau claire; et aux atours et coiffure soignés, qu'elle était certainement noble de sang.
Le chantier depuis son ouverture, attirait outre les ouvriers, une population hétéroclite des plus curieuses : enfants, nobles, religieuse, avocat..


-Bonjour jeune fille! je m'appelle Aelyce. Seriez vous perdue? ou venue nous aider à construire les remparts?
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Macdes
Mac repli le précieux parchemin et le range dans son vieux sac sous la charrette afin de ne pas le perdre. Les mots d’Ellyl résonnent précieux, rares, fort dans sa tête.
Comment fait-elle pour lui donner tant d’Amour, tant de bonheur en si peu de mots ? Qu’a-t-il donc pu faire de si bien dans sa vie pour être récompensé ainsi de tant d’amour …

Partagé en le plaisir de la rendre si proche en la lisant et la douleur de n’en savoir que plus qu’elle n’est pas là et qu’elle l’attend, le forgeron reprend son ouvrage, martèle sans fléchir un instant, comme pour décharger le manque d’Elle qui lui tenaille les entrailles.

Son jeune mais débrouillard apprenti tient la grande pièce de métal chauffée à blanc du bout d’un longue pince marquée par les années et les coups maladroits, vibrant à chaque coup assené par son Maître en même temps que l’objet qui prend forme, les dents serrées mais ne faiblissant pas lui non plus. Et le Maitre frappe, frappe et frappe encore…

Enfin les coups s’arrêtent, lui donnant le signal de l trempe. Il pivote et plonge son fardeau dans l’eau fraîche en libérant un bain de vapeur qui lui brule presque le visage, puis dépose l’ouvrage sur le tas de sable où il refroidira lentement attendant son prochain traitement.

Enfin une pause.


« Baremis, va donc prendre des nouvelles de l’arrivée d’alma et de nos amis qui l’accompagnent je l’espère »

Souriant malicieux au sourire de soulagement qui se dessine sur le visage fatigué du jeune homme, il ne peut s’empêcher de tempérer de suite ses paroles :

« Et profites en pour nous trouver du bois, du bois et encore du bois Baremis. Ou mieux ! renseignes toi sur le charbon de bois en grande quantité. Ce foyer ne doit pas faiblir ! Nous devons aller vite mon Garçon ! »

Mac lui jette une petite bourse destinée à se fournir en combustible et des piécettes contre lesquelles il trouvera d’autant plus facilement des bras pour l’aider...
--Baremis
Alors que le Baremis détale au plus vite de peur de voir son Maître changer d’avis et lui confier tâche plus ingrate qu’une ballade. Mais la voix forte de Mac le stoppe tout net à peine après quelques mètres …

Retenant son souffle, retenant aussi mais plus fort un juron, il se retourne avec la tête du puni.
Mais Maître Macdes sourit, ce sourire malicieux qu’il arbore souvent pour faire sa voir qu’il se moque gentiment.


« Et s’il te plait Baremis, salue courtoisement Alma si tu la croises et guides là jusqu'à notre modeste forge à ciel ouvert ! Ne nous fait pas passer pour des sauvages une fois encore…
Et empêche donc Gustave et Almeric de se ruer en taverne arroser le voyage ! Tu seras bien gentil ! J’ai besoin d’eux au plus vite ! Allez ! Vas ! Files Garnement ! »


« Oh oui !!! Bien sur Maître Mac ! «

Laissant avec soulagement Macdes rire de sa blague, mais fort soulagé de ne pas être privé de son évasion, il repart en courant, laissant le vent refroidir son corps rougit par la Forge…
Lorca
Lorca avait reçu une lettre lui imposant un odieux chantage : la vie de son élève chéri contre un mariage. Le prêtre prit son nouveau bâton de pélerin, et se rendit au chantier des remparts, où il finit par tomber sur l'infâme aelyce_h.

Aelyce, je refuse ton chantage dans ses termes actuels. Le baptème d'apolliine contre la libération de betoval, c'est d'accord. Pour le mariage, je veux votre aide pour l'érection de ma chapelle. Matériaux, outils, ouvriers, voilà ce que je réclame.

Que le Seigneur vous bénisse.


Puis il repartit prier.
Almarita
Almarita arriva enfin à Bordeaux... Aprés une harrassante journée de marche...
Car non seulement, en plus de la fatigue, il avait fallut qu'elle supporte les sempiternelles disputes de ses compagnons de route...

Elle avait fait le chemin depuis Bazas en compagnie de Gustave et Alméric...
Ils étaient bien gentils tous les deux... Mais ils se chamaillaient continuellement... et c'était bien fatigant...

Quelle ne fut pas sa surprise, quand, à peine entré dans la ville, ils furent jetés tous les trois en prison...
Accusés de vagabondage ! Il ne manquait plus que cela ! Le bouquet...

Aprés avoir passé la nuit dans une geole froide et humide, ils furent relachés et purent enfin se rendre sur le chantier des remparts...

Arrivés sur les lieux, Alma s'arreta... Comment allaient-ils retrouver Mac dans tout ce monde ?

Ca grouillait de partout... Des hommes avec des truelles batissaient les épais murs, d'autres poussaient des charettes pleines de materiaux...
Des femmes s'interpellaient, elle en vit même deux se battre... Qu'elle ne fut pas sa surprise quand elle se rendit compte que l'une d'entre
elle était une soeur en habit... Elle en eut presque envie de rire !!

Je vous propose de ne pas nous séparer, une fois que nous serons avec Mac Dés, on nous distribuera trés certainement des taches à accomplir...

N'entendant pas de réponse dans son dos, Alma se retourna et s'apperçut qu'elle était seule...

Les sacrés lascars, ils m'ont faussé compagnie... Je ne vais quand même pas faire la tournées des tavernes pour les retrouver, pensa - t - elle... Tant pis on vera cela plus tard...

Première chose, trouver Mac...


Elle se sentait un peu perdue et ne savait par ou commencer ses recherches...
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Conseillère Municipale à l' Animation de Bazas
Elianor_de_vergy
Je n'avais pas songé que mes observations me retiendraient quasiment toute la journée. Mais il y avait tant à voir! D'autant que le spectacle était à mes yeux fort inhabituels. Les visites de chantier ne font guère partie de l'éducation noble... L'étude des plans de fortifications, à la limite, mais même à celle-là, je n'avais pas eu droit. Eudeline avait poussé des cris d'orfraie quand j'avais voulu assister aux cours de mon frère, et mère était déjà trop démente alors pour prendre ma défense...

Je secouai vigoureusement mes boucles pour chasser ces souvenirs. Bordeaux m'offrait la possibilité de m'instruire sur le tas après tout, point de regret à avoir!

J'en étais là de mes songeries lorsqu'une voix me tira de mes pensées. Tournant les yeux vers la propriétaire de ladite voix, je découvris une jeune brune au visage ouvert. Elle me parut sympathique, aussi lui souris-je aimablement en répondant.


Bonjorn dona! Je m'appelle Elianor, Elianor de Vergy. Je ne suis pas perdue, j'étais simplement fort curieuse de découvrir ce chantier: on en parle tant, dans la ville!

Ecarquillant les yeux, je la regardais d'un air incrédule en oyant ses dernières paroles. Aider au chantier? Haute comme trois pommes avec des menottes qui auraient peiné à faire le tour du manche d'un outil? Se moquait-elle de moi? Pourtant, il n'y avait nulle trace de raillerie dans sa voix, pas plus que sur ses traits.

Vous aider? Ma foi... Pourquoi pas, j'aimerais être ainsi utile à la ville, mais je ne vois pas trop ce que je pourrais faire pour vous aider? A part si vous avez des écritures à tenir !

Je laissai filer un petit éclat de rire. Manier la plume, ça je savais faire. Le reste en revanche.... Maladroite comme j'étais, en plus d'être novice, mieux valait me tenir loin des outils!
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