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[RP/IG] Chantier des remparts: A votre bon coeur!

Staron
[Une nuit a passé ... ou plusieurs]

Le pèlerin avait le sentiment d'avoir apporté quelque chose au projet. Pourtant, il était clair que le plus important restait à faire, et bien qu'il ne soit pas du genre à rechigner à la tâche, celle qui consistait en l'empilage de pierres le rebutait un peu.

Malgré cela, il s'était pointé ce matin au chantier avec la ferme intention de participer, au moins une fois, à l'édification du rempart proprement dit. La première chose qu'il remarqua en arrivant était un chantier ... un peu vide.

Il y avait pourtant beaucoup de monde ... des spécialistes de divers métiers, un empailleur, des serveuses ... et même une fillette. Mais les mains dans les pierres, il ne voyait guère que Grandelf et une paire d'ouvriers qu'il ne connaissait point. Peut-être d'autres se cachaient-ils dans les fondations ...

Toujours est-il qu'il se dit que les têtes étaient bien suffisamment nombreuses, et que la sienne ne ferait que perturber les réflexions des autres. Aussi se mit-il en besogne de faire la chose qui lui paraissait la plus simple : commencer à monter le mur qui devrait sûrement s'étendre entre les deux ébauches de tours qui se trouvaient dans son champ de vision.

Des pierres, des pierres, encore de pierres ... et de la sueur.

_________________
Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir.
--Baremis
Le jeune apprenti, tout d’abord fort concerné par les consignes de son Maître, marchait d’un pas vif et décidé.
Mais peu à peu, son esprit innocent, avide de découvertes et d’aventure le force à s’attarder de plus en plus longuement de ci de là, s’imprégnant de l’agitation multicolore et bruyante des lieux.

Bientôt le bois ou tous autres combustibles semblent bien moins pressés à trouver !!

Pourtant par le plus grand des hasards, alors qu’il suit des yeux une belle Dame à la grande allure les yeux écarquillés, il remarque un tas de bois énorme qui semble lui tendre les bras !
Il s’approche ….
Tend l’oreille ….
Et sourit en entendant les voix d’une discussion animée !


« Il y a quelqu’un ! Je vais pouvoir me renseigner et acheter peut être ! Maître Mac sera content !!!! »

Mais alors qu’il contourne le tas de bois il tombe nez à nez avec Gustave et Almeric entrain de se partager une bouteille …

« Ohhhhhhhh ! L’Gustave !!!! rends là moué donc !! satané canaille ! j’y ai à peine gouttée moué à c’te fiole ! Maudit bandit, c’est mon tour j’te dis !!!!!!»

Mais voyant un visage connu en Baremis, la conversation d’ivrogne cesse aussitôt ….
--Almeric_le_gueux
« Ohhhhhhhh ! L’Gustave !!!! Rends là moué donc !! Satané canaille ! J’y ai à peine gouttée moué à c’te fiole ! Maudit bandit, c’est mon tour j’te dis !!!!!!»

L’apparition de l’apprenti coupe tout net l’élan du brave mais facétieux paysan alors qu’il s’apprête à sauter sur la bouteille pour s’en saisir.
Il jette un regard inquiet alentour de peur de voir Macdes le suivre ou pire….. Dame Alma !!

Personne … Ouffffffffffffffff !


« Oh ! Eh ! P’tit ! Tu veux gouter ? T’es un homme toi maintenant non ? Et pis ….. Ben …. Tu gardes ça pour toi maintenant hein ? »
Plein de confiance, Almeric tend la bouteille au jeune homme…

« Allez va ! On dira rien à personne ! Et pis fait soif après cette route !! On sort des geôles nous P’tit !! Nous on pris pour des bandits ! Faut dire qu’avec cette goule qu’y la l’aut ‘ Gustave ! On a d’la chance de pas êt’pendu à c’t’heure ! »

Mais le jeune homme sous son air nigaud, n’en est pas moins plus filou que les deux hommes…
Il saisit mine de rien sa bourse remplie d’écus, regarde le tas de bois puis tour à tour les deux Braves qui semblent avoir besoin de se dégriser par l’effort. Souriant, il sait déjà qu’il va remplir deux missions en une … Du combustible et des retrouvailles. Reste à trouver Almarita !
Mais à trois et un chargement de bois ! Ils ne devraient pas passer inaperçus tout de même !
--Narvi


De retour de la taverne, empêtré dans les vêtements qu’il en a rapportés, il chantonne une chanson gasconne qu’il y a entendue. Les petons perdus dans les immenses bottes de soldat, il les traîne dans la poussière du chemin, ayant estimé que ce mode de transport des chaussures était à la fois plus pratique et surtout bien plus amusant. C’est donc une petite silhouette titubante qui revient au chantier, où il laisse tomber au pied de la statue de sable les habits quémandés.

Mission accomplie !

Avec son sourire le plus craquant, celui qui lui creuse une fossette au menton, il se tourne vers la jeune femme brune, sachant pertinemment que tout le pouvoir de son charme n’est pleinement efficace que sur les dames. Les hommes eux ne sont que de gros jaloux. La menotte tendue, il sourit donc de toutes ses dents dans l’attente de la récompense promise. Mais un léger rire cristallin sur sa gauche le fait se retourner vers l’interlocutrice de la brune, à laquelle il n’avait pas encore prêté attention.

Mal lui en a pris.

Face à la blonde enfant, il perd aussitôt tous ses moyens, et surtout tous ses talents de séducteur. Brusquement honteux d’être vu presque en train de mendier, il abaisse la main, qui pend au bout de son bras ballant. Ne sachant qu’en faire, il le balance mollement dans l’air, puis se passe la main sur le visage, puis se gratte la tête, puis secoue sa chemise comme s’il avait trop chaud, puis se passe la main dans les cheveux.

Enfin, prenant une grande inspiration, et comme sur un coup de tête, il met un genou à terre, se jetant presque aux pied de la petite. Sa bouche s’ouvre, se referme. Il baisse confusément la tête. Se tripote les doigts. Se sent cramoisi. À nouveau sa bouche s’entrouvre, sur un filet de voix.


Jour moiselle.

Les yeux fermés, les mâchoires crispées, il attend la mort.


La mort plutôt que le déshonneur.
Almarita
Aprés une bonne nuit de repos, Almarita se rendit au chantier...

Une fois sur place elle déambula, découragée de ne trouver Mac parmis tout ce monde...

Tout d'un coup, elle entendit le bruit caractéristique des forges. D'un pas preste elle se dirigeavers le lieu qui avait été aménagé pour les forgerons, persuadée d'y trouver son ami.

Quand elle arriva, elle le vit, travaillant dur, rouge sous l'effort combiné à la chaleur que dégageait le foyer... Elle attendit qu'il finisse son mouvement pour l'interpeller...

Hé Mac !!! Enfin je te trouve !! Je pensais te croise en taverne, mais je ne t'y ai point vu, tu te caches ? plaisanta-t-elle

Mac n'eut pas le loisir de lui répondre, Alma blémit en se frappant le front...

Mon Dieu, j'avais complétèment oublié, je dois retourner vite fait à Bazas, la loterie prends fin ce soir... Je dois aller annoncer le grand gagnant... Ne t'inquiète pas, je reviens dés que je peux pour contribuer à la construction des remparts...

Elle l'embrassa et fila en direction du chemin de Bazas... Elle lui jeta par dessus son épaule...

Et essaie de retrouver ces cochons de Gus et Alméric, ils doivent être en train de cuver leur vin dans un coin, je ne les ai point vus depuis hier !!
_________________
Conseillère Municipale à l' Animation de Bazas
Aelyce_h
Mortier d'hiver, mortier de fer..lance un maitre de chantier qui avait remarqué que les larmes de la brune arrosaient goutte après le mortier tout frais. Elle lui tire la langue taquine répondant à son ton badin par ce qui ressemblait à un sourire, tandis que sa main étire le filet salin qui coule en silence scindant chaque joue en deux.

Bouger, suer, pour réaliser à travers a douleur des muscles que l'on est encore vivant. Permettant à l'esprit de s'échapper ailleurs qu'auprès de lui, se réfugier dans l'interstice qui sépare deux moellons, se diluer dans le mortier qui soude deux pierres ou s'envoler du haut des rempart ailleurs, survolant le chantier par la nuit étoilée.
Se rendre compte que tout le monde est parti somnoler, que l'on est seule..ou presque.

Elle regarde les tréteaux qui servent de support à un bureau et pense à cette petite nobliaute qui est venu les rejoindre les aider, sourit au souvenir du petit chérubin orphelin qui n'a pas de nom, de sa fierté aussi démesurée que la sienne et de ses regards attendris envers la fillette.
Tant d'innocence pour se ressourcer.
Ses yeux balaient du haut des remparts, le chantier apaisé qui dort par la nuit étoilée, puis s'arrêtent à un feu un peu plus loin, auprès d'une petite butte de sable.


-Betoval!!!

Même si le feu le réchauffait, il devait avoir froid et puis Lorca avait répondu succintement mais clairement. Baptiser Apolliine oui mais uniquement si elle construit avec lui son église.
Pour voir le Gypaète et sa promise se marier, pour les voir heureux et unis, elle était prête à bien plus, mais elle ne le dira pas.
Elle se dirigeait à présent d'un pas pressé vers lui, à ses côtés une pile de vêtements d'homme propres et pliés.
Elle lisse sa robe d'un geste de la main, essuie ses yeux pour ne pas lui faire peur si jamais il ouvrait les siens, ramasse ses cheveux délurés et s'assoit à ses côtés attisant les flammes en les remuant avec une branche verte.
Se laisse captiver par les reflets doré des flammes dansantes sur le visage du brun.

Il semblait dormir paisiblement, abandonné tel un ange emmailloté..elle se défend pendant un instant de le regarder comme elle a souvent fait d'instinct étant engagée envers un autre, puis se souvient soudain qu'elle était libre à présent, libre comme l'air. Un coeur lézardé, mais pas encore en miettes, et laisse à nouveau ses yeux ambrés caresser les traits fins de l'avocat.
Elle se surprend à admirer ses yeux profonds, bavards en silence, l'élégance de ses gestes, et la noblesse qui s'en dégage.

Sa main se tend instinctivement pour lui caresser la joue, la frôler.
Ses paupières à lui, s'ouvrent, leurs yeux se cherchent, elle laisse ton regard étreindre le sien.
Elle était faible et ne pouvait le croire qu'elle l'aimait, mais son coeur qui cesse soudain de battre, son souffle court, la chaleur que sa présence dégage et qui fait oublier celle du feu, chaque battement de son coeur crie à tue tête son amour pour lui.
Elle se penche lentement sur son visage prisonnier à sa merci, écarte ses cheveux en silence, frôle ses lèvres des siennes, savoure ce sentiment nouveau qui l'étreint, revient balayer son visage de son souffle, melêr leurs souffles pourtant courts, mettre de côté les mots si dérisoires soudain. Frôlement semi-réels, feulements étouffés, petits grognements sourds d'un désir naissant mais qui s'empare de leurs reins sans pitié aucune, elle ferme ses paupières et s'allonge près de lui. remet de l'ordre dans ses désordonnées, du moins essaye.


-Je te pose une question, et si la réponse me satisfait tu gagnes des vêtements chauds, propres et doux pour rentrer chez toi...

Elle plonge son regard dans le sien, le noie dans ses pupille, y cherche une réponse qu'elle connaît au fond d'elle mais qu'elle a envie d'entendre, encore et encore et encore...elle lui glisse dans un souffle contre son oreille :

-Tu m'aimes?
--Baremis
C’est tout fier que le jeune apprenti revint auprès de son Maître. Deux ivrognes dégrisés et une charrette remplie à ras bord du précieux combustible nécessaire à la Forge.
Maître Mac était là, frappant le métal sans relâche, suivant les plans qu’il avait ébauché durant le voyage de Bazas à Bordeaux.


« Maître ? Nous voilà ! Gustave et Alméric sont arrivés ! Et j’ai croisée Dame Almarita ! Elle repartait d’urgence à Bazas m’a-t-elle dit !
A quoi devons nous œuvrer maintenant ? »


D’un geste le Forgeron désigne le soufflet. D’un geste Baremis acquiesce et, accompagné de Gustave, met en place le lourd instrument prés du foyer déjà si chaud.

« À fond cette fois Baremis ! Il faut que notre ouvrage dure ! J’ai besoin des feux de l’enfer !




Alimentez au fur et à mesure ! Alternez tout les deux ! Le bois ! Le Soufflet ! Allez zou ! »


Fier de cette confiance, le jeune homme, aidé par le brave Gustave s’atèle à la tâche.
De son côté, invité par mac, Alméric se voit confié un tout autre travail lié à sa connaissance du bois.


« Alméric ! Regardes ce plan ! Et visualises !
Je forge les ferrures qui vont faire l’axe sur lequel s’enroulera la chaine qui relève le pont levis.





Mac lui désigne l’un des chainons qui composera la chaine.



Il me faut un bois solide, résistant ! Et que le fer rougit ne brulera pas quand il l’enserrera de ses mâchoires brulantes et qui l'aidera à résister aux tortures du maniement. A toi de jouer mon ami ! »
Elianor_de_vergy
Mission accomplie !

La jolie brune n'eut pas le loisir de me répondre avant que ne retentissent ces deux mots clamés sur un ton bravache. Tournant la tête sur ma dextre, je découvris l'origine de cette exclamation, que je détaillai aussitôt avec curiosité.

Et il y avait de quoi être curieuse face à ce drôle de bonhomme, à peine plus grand que moi, juché dans des bottes de soldat et arborant, fier comme Artaban, un sourire hâbleur.

Le gamin se tourna à son tour vers moi et, à ma grande stupéfaction, perdit soudain sa gouaille et finit par s'agenouiller devant moi. Me faisant aussitît piquer un fard digne d'un coquelicot à la belle saison.


Jour moiselle.

Le voilà qui semble maintenant tendu comme une corde d'arc. Confuse, je me rends bien compte qu'il me faut faire quelque chose. Car enfin, on ne laisse pas les gens indéfiniment à genoux ainsi, même si au demeurant le spectacle ne m'était pas déplaisant. Pour tout dire, marmousette à la tête farcie de romans que j'étais, la scène finissait presque par prendre la tournure de l'imagerie courtoise que j'affectionnais tant, le preux chevalier à genoux devant sa dame. Certes, mon chevalier à moi n'évoquait que fort lointainement le sire Lancelot ou le noble Tristan. Mias bon, j'avais moi-même assez peu à voir encore avec la reine Guenièvre ou la blonde Iseut.

Secouant mes boucles, je m'arrachai à ces rêveries qui ne m'aidaient guère en l'occurence. Un rapide coup d'oeil m'apprit que la jeune brune s'en est allée vaquer à d'autres occupations. Restée seule face à mon muet compagnon, je fus soudain prise d'une lubie subite. Souriant, je l'invitai d'un signe à se relever.


Bonjour! Dis, tu veux bien me faire visiter le chantier?

La question m'a jailli des lèvres avant même que j'y réfléchisse vraiment. Réflexion désagréable d'ailleurs, car en y songeant, je n'ai guère de peine à imaginer les cris d'orfraie que pousserait le Dragon en me voyant déambuler en compagnie d'un gamin à l'apparence douteuse. Seulement voilà, livrée à moi-même depuis le décès de mère, j'en étais venue àme moquer éperdument des leçons de convenances de ma gouvernante. Après tout, quel mal y avait-il à cette visite? Pour une fois que je trouvai un peu de compagnie de mon âge, je n'avais certes nulle envie d'y renoncer sous prétexte que ça n'était pas "convenable".
_________________
--Narvi


Bonjour !

Elle parle !

Toujours agenouillée, la tête baissée il attend la suite comme on attend le dégel.


Dis, tu veux bien me faire visiter le chantier?

Ses yeux s’écarquillèrent. Il releva la tête pour la regarder. Si jolie demoiselle lui offrait sa compagnie ! Seul hic : le chantier en question, il ne le connaissait pas. Mais baste, s’il lui fallait improviser, il improviserait. Soudain tout ragaillardi, il sauta sur ses pieds pour présenter son bras à la petite, qu’il entraina à sa suite, oubliant momentanément les bottes de sept lieues qu’il arborait. Les petits pinceaux s’emmêlèrent, l’enfant mordit la poussière et, ce faisant, sa langue. Les paupières fermées et les poings serrés sur son humiliation, il se redressa lentement, l’air détaché, malgré le goût de sang qui emplissait sa bouche.

Je n’vous ai pas fait d’mal, damoiselle ? Vous vous êtes point salie au moins ?

D’un œil critique il inspecta rapidement les jolis atours tout en retirant ses immenses chausses, qu’il balança rageusement en direction de la statue de sable. Puis, satisfait, ayant retrouvé de sa superbe, il se dirigea vers les embryons de remparts en espérant que la gamine ne se sentait pas assez échaudée pour ne le pas suivre. Campé sur une jambe, les mains dans les poches, il tâchait de parler d’une voix posée et assurée.

Alors ça c’est les remparts ! Fin, leur genèse, dira-t-on.

Un temps.

Donc voilà on les fait avec des pierres.

Grandiose, y a pas à dire.

Il plissa les yeux pour observer les ouvriers.


Et donc on les fait avec des grosses pierres et ensuite on comble les trous avec des caillasses plus p’tites.

Admirez l’emploi du pronom indéfini, qui semble l’englober alors qu’il n’a pour l’instant pas fichu une rame.

Et après ça on recomble encore plus avec un genre de pâte, qui durcit par la suite.

Que dire de plus…

Hem voilà donc sious avez des questions faut pas hésiter, hein, je m’f’rai un plaisir d’y répondre…

Et de broder…

Le silence qui se fait le rend nerveux, lui qui a l’habitude de le combler à sa guise par des plaisanteries de son cru se sent gauche en la présence de la petite damoiselle. Il sait que cette engeance a des précepteurs, des serviteurs à la pelle prêts à satisfaire le moindre caprice, des dames de compagnie, des femmes de chambre et des nourrices… Sans doute ses paroles paraissent-elles bien plates, ses défroques bien sales, et ses manières vulgaires.

Il lève le menton, sur le visage une expression de fierté farouche. La petite princesse peut bien penser ce qu’elle veut. Si elle le repousse, le jour où elle sera prisonnière d’un dragon, eh ben elle s’en mordra les doigts.
Elianor_de_vergy
Apparement oui, il voulait bien! Sitôt ma question posée, je vis mon désormais guide bondir sur ses pieds et s'exécuter. Sans même que j'aie le temps de m'en rendre compte, je me retrouvai tirée vers la sortie, puis inexplicablement vers le bas tandis que mon cicerone finissait le nez dans la poussière, m'entraînant dangereusement à sa suite. Le Très Haut soit loué, il eut néanmoins la bonne idée de lâcher in extremis ma main. Au prix d'un _ élégant? _ battement de bras, j'évitai de m'étaler de tout mon long, mais cela ne me dispensa pas de me retrouver déséquilibrée. J'atteris donc les fesses par terre au milieu d'un nuage de poussière. Et d'un grand éclat de rire, ravie que j'étais de l'aventure!

Me remettant tant bien que mal sur pattes, et tâchant de négliger le tiraillement de ma mauvaise jambe, je rassurai mon nouveau compagnon.


Non, non, pas de mal! Et pour la robe... Bah, tant pis !

Un nouvel éclat de rire me secoua. Merveilleuse insouciance de la jeunesse et de la richesse... Des robes, j'en avais des tas, que m'importait de salir ou de déchirer celle-ci! Alors que des occasions de m'amuser ainsi, je n'en avais pas tous les jours! Bien décidée à en profiter, je repris donc la suite de mon mentor et le rejoignis près des murailles qui s'élevaient doucement, attentive à ses explications. Qu'au fond je trouvais fort logiques: des murailles, ça se construit avec des pierres. Rien à redire.

M'approchant en boitillant un peu desdites murailles en devenir, je me haussai sur la pointe des pieds et parvins à grand peine à faire dépasser le haut de ma caboche et deux yeux curieux par dessus les remparts. Inspectant d'un regard circonspect l'espacement entre les deux parements, comblé de pierrailles, je lâchai, un brin inquiète.


Et ça sera vraiment solide? Le jour où une armée nous attaquera à nouveau, on sera en sûreté?

Je retournai ma frimousse vers mon compagnon. Et réalisai que je ne m'étais même pas présentée. Ca devenait d'ailleurs une habitude chez moi ces temps-ci. Une mauvaise habitude. Comme disait mère, "Etre noble ne te dispense pas d'être courtoise", et j'avais tendance à l'oublier. Pour peu que mon guide s'en aille penser que c'était orgueil de ma part et qu'il me plante là, j'aurais l'air fine tiens!

Au fait, je m'appelle Elianor. Elianor de Vergy. Et toi?
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Cerenia
En cette belle journée ,je m’avance tirant une petite charrette avec l’aide de mon ânesse ,sourire aux lèvres me dandinant d’un pas léger et chaleureux…Les ouvriers à la peau brune et luisante de sueur s’activent…les femmes aident .. laissant leurs cheveux coller à leur front et s’essuyant d’un revers de la main ,la chemise à peine ouverte découvrant un décoltè brillant de gouttelettes,.. sous le soleil du zénith encourageant et réconfortant tous ces hommes aux muscles dessinés..

J’ai honte d’arriver que maintenant ,mais j’ai retrouver mon amour, mon étoile ,et j’ai pris retraite amoureuse au fond de ma roulotte…Je ne peux m’empêcher avec malice et délice de repenser à ces derniers jours de tendresse et de douceur ,se souffle chaud me parcourant et m’effleurant ,ces mots pleins de désir , ce toucher passionnel, l’enivrement et ces cris de plaisir …nos retrouvailles


Mais me voilà enfin…

Raclant ma gorge ,secouant ma tête de gauche à droite pour remettre mes idées en place , je m’approche , la chaleur du soleil me brûle…

ou serait ce mes pensées ?

D’un petit air satisfait et comblée j’arrête ma charrette où quelques victuailles trônent…fruits ,quelques légumes cuisinès ,eau et bière de la taverne de notre Aelyce…et un ragoût de viandes trouvé à l’arrière boutique…une viande dont je ne connais pas l’origine…mais macèrè dans le vin avec farigoule et laurier ,oignon , carotte ,sel , poivre cuisson lente sur le feu de bois…un vrai bonheur…du pain fait avec ma propre farine que star m’ a ramené…ramenant ma chevelure et prenant mon air de gitane exhubèrante ,je lance d’une voix chantante ….


« ALLEZ !!!tout le monde à la bouffe !!!! La Cere s’est donner la peine de nourrir tout ce beaux mONde !!!!Alors on pose les truelles !! on pose les pierres !les plans !les mortiers !les outils !et tout le monde autour du feu pour partager ce repas de l’amitié….et par la même occasion je vous annonce que la vilaine gitane charmeuse va se marier !!! et que chez les gitans…le mariage c’est les amis qui donnent la bénédiction !! alors que tous ceux qui veulent bénir mon union avec star…que ceux qui aime faire la fête !chanter ! danser ! soit les bienvenue !!! »

Je dépose tranquille les mets sur une table de fortune me tenant cambré et chantonnant un air pleins de joie et d’amour…
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Betoval
Betoval est réveillé par une douce sensation
Aelyce le regarde:


-Je te pose une question, et si la réponse me satisfait tu gagnes des vêtements chauds, propres et doux pour rentrer chez toi...

-Tu m'aimes?

Un sourire apparait a ces mots, ses yeux brillent
Hmm , si mes yeux pouvaient te mentir je dirais bien non, car je n'ai envie ni de vêtements, ni de rentrer chez moi lorsque je suis a tes cotés.
Les réponse a ta question étant absolument , entièrement et définitivement je te propose quand même une autre alternative.
Je viens du fleuve, retournons y nous débarrasser de ce sable, puis nous trouverons bien un moyen de nous réchauffer ensuite
Souriant il la prend par la main et l'emmène dans l'obscurité. Non sans avoir quand même récupéré les frusques au passage.
Lorca
N'ayant pas eu de réponse claire et intelligible à sa question, le prêtre bossu erre toujours sur le chantier, à la recherche d'un pécheur à traquer. Et là, honte suprême, atteinte inqualifiable à son honneur, il vit son disciple partir en riant vers la plage avec une gasconne, une paienne ! Claudiquant, il se lança à leur poursuite.

Reviens ici traitre, reviens ingrat, je vais t'apprendre la foi et la haite des apostats !

Et d'agiter son bâton de prêche vers le couple.
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Kit.
Kit alla faire un tour histoire de se détendre quand il vit des gens s ' affairer autour d ' un chantier , visiblement c ' était pour faire un rempart afin de protéger la ville il se décida à aller les aider mais une fois parmi les personnes qui travaillaient il réalisa qu ' il devait se présent à l ' architecte qui organise les travaux alors il se mit à le chercher parmi la foule de personnes qui travaillaient .Au bout d 'une demi-heure il décida de ne plus marcher , s ' assit et se mit à regarder les travaux tout en cherchant du regard.
Grandelf
Grandelf continu a charger des moellons dans sa brouette et les déchargent entre les deux murs de soutien. La sueur lui coule au front. Épuisé, il lâche la brouette et se laisse tomber au sol.

Pfiou, un peu plus de monde ici pourrait très bien être utile. Ce serait beaucoup mieux si je pourrai avoir un compagnon pour m'aider à charger et à promener la brouette chacun son tour.

Le chauve regarde autour de lui et voit un homme assit et regarde les travailleurs.

Hé, jeune homme, ça ne te fait rien de me donner un coup de main? Je t'en serai très reconnaissant.

Grandelf le voit qui se tourne vers lui et écoute ce qu'il dit.
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