Staron
[Une nuit a passé ... ou plusieurs]
Le pèlerin avait le sentiment d'avoir apporté quelque chose au projet. Pourtant, il était clair que le plus important restait à faire, et bien qu'il ne soit pas du genre à rechigner à la tâche, celle qui consistait en l'empilage de pierres le rebutait un peu.
Malgré cela, il s'était pointé ce matin au chantier avec la ferme intention de participer, au moins une fois, à l'édification du rempart proprement dit. La première chose qu'il remarqua en arrivant était un chantier ... un peu vide.
Il y avait pourtant beaucoup de monde ... des spécialistes de divers métiers, un empailleur, des serveuses ... et même une fillette. Mais les mains dans les pierres, il ne voyait guère que Grandelf et une paire d'ouvriers qu'il ne connaissait point. Peut-être d'autres se cachaient-ils dans les fondations ...
Toujours est-il qu'il se dit que les têtes étaient bien suffisamment nombreuses, et que la sienne ne ferait que perturber les réflexions des autres. Aussi se mit-il en besogne de faire la chose qui lui paraissait la plus simple : commencer à monter le mur qui devrait sûrement s'étendre entre les deux ébauches de tours qui se trouvaient dans son champ de vision.
Des pierres, des pierres, encore de pierres ... et de la sueur.
_________________
Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir.
Le pèlerin avait le sentiment d'avoir apporté quelque chose au projet. Pourtant, il était clair que le plus important restait à faire, et bien qu'il ne soit pas du genre à rechigner à la tâche, celle qui consistait en l'empilage de pierres le rebutait un peu.
Malgré cela, il s'était pointé ce matin au chantier avec la ferme intention de participer, au moins une fois, à l'édification du rempart proprement dit. La première chose qu'il remarqua en arrivant était un chantier ... un peu vide.
Il y avait pourtant beaucoup de monde ... des spécialistes de divers métiers, un empailleur, des serveuses ... et même une fillette. Mais les mains dans les pierres, il ne voyait guère que Grandelf et une paire d'ouvriers qu'il ne connaissait point. Peut-être d'autres se cachaient-ils dans les fondations ...
Toujours est-il qu'il se dit que les têtes étaient bien suffisamment nombreuses, et que la sienne ne ferait que perturber les réflexions des autres. Aussi se mit-il en besogne de faire la chose qui lui paraissait la plus simple : commencer à monter le mur qui devrait sûrement s'étendre entre les deux ébauches de tours qui se trouvaient dans son champ de vision.
Des pierres, des pierres, encore de pierres ... et de la sueur.
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Quand tout est effacé, il ne reste plus que le chemin à parcourir.