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[RP]Procès opposant Apolonie au Duché du Bourbonnais-Auvergn

Jazon
Jazon n'avait pas mis les pieds à Clermont depuis l'appel au secours du duc... et pourquoi au juste ? contre qui ?
Il se le demandait toujours.

Là, par contre, il savait pourquoi il mettait les pieds dans la capitale. Pour assister à un soi-disant procès contre son amie et sentinelle Apo qui avait voulu défendre sa ville et ses habitants à tout prix et avait manqué en perdre la vie. Ca aurait pu être burlesque et digne d'une belle pièce de théatre ! Mais c'était malheureusement bien réel et il n'y avait pas de quoi en rire.

Il venait pour être auprès d'une amie, d'une sentinelle ! L'amitié n'était pas un vain mot et il tenait à la soutenir et à suivre ce procès de très
près !

Il entra dans le palais de justice, déposa ses armes et entra dans la salle. Peu de monde était présent.
Il s'avança et prit place alors que le......
*Tiens un nouveau procureur ! Eternelle danse des postes ducaux ! il faut prendre des notes pour arriver à suivre !* .... le procureur s'apprétait à énoncer l'acte d'accusation.

Jazon accrocha le regard d'Apo, lui fit un sourire et clin d'oeil de soutien.
Modsognir
Modsognir se rassied. Apolonie s'était levé présente. Elle s'était retournée lui adressant un signe de la main en signe de reconnaissance. Il lui esquissa un sourire pour montrer qu'il était normal qu'il soit là.

Apolonie était devenue une amie. Une femme ambassadrice, quelques discussions puis une amitié naissante. Tant de bons moments passés ensemble, à rire, à se chamailler, à se connaître qu'il en voulait pas laisser ce moment de dispute gâchée tous les autres bons moments.

L'amitié était pour lui important, être là dans les bons moments comme dans les moins bons. Ce moment en faisait partie des mauvais et il se devait d'être là, la soutenir à sa manière. La dernière discussion n'a pas été des plus gais, une discussion sur ton de reproche. Un départ énervé de chaque part, une réflexion mais sans mots.

Etre là était une nécessité pour lui, comme témoignage de....rire passé ensemble.

Il s'assied donc attendant le début du procès avec impatience

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Althiof
Althiof avait suivi l'affaire si tant est qu'on pouvait résumer ça à une simple affaire étant donné que Jardin était en cours martiale, qu'Apolonie en procès civil pour Haute Trahison et qu'il doutait que le duc passe au travers des mailles du filet.

En tout cas il avait essayé de bien comprendre ce qui s'était passé mais d'une version à l'autre il était difficile d'avoir le vrai mot de l'histoire. Qui avait fait quoi, manipulé qui, consciemment ou non, trahis ou non, autorisation ou pas, loi martiale mais laisser-passer aux Libertads. Que de contradictions. Il avait déjà son avis mais cela ne se reglerait pas dans ce procès ci. Apolonie n'avait été qu'une victime même si ses relations dans le royaume étaient loins d'être blanches comme neige elle avait toujours oeuvré pour le BA.

Il ne connaissait Apolonie que de réputation même s'il aurait bien aimé la rencontrer enfin en chair et en os autrement qu'en de trop rapides échanges à la Chancellerie. Kory s'en chargerait lorsqu'ils iraient à Moulins. Il faut remédier à ça quand même. Non mais c'est vrai c'est dingue quand même Al n'avait jamais rencontré Apo enfin pas dans ce monde en tout cas ^^. Il pénétra donc dans la salle du tribunal et vint s'assoir à côté de son amie Beths.

Le procès venait de commencer il y avait moins de monde qu'il ne l'aurait pensé. Apolonie venait d'être appelée à la barre.

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Adieu Alice
Korydwen
Le procès d'Apolonie, l'évènement tant attendu par certain... A croire qu'ils pensaient qu'un procès pourrait leur permettre de comprendre mieux l'affaire, la Baronne n'en était pas si sure. Un vent de folie soufflait sur le duché depuis plusieurs semaines, le début du mandat même, les bourdes du Duc s'enchaînaient et pourtant aucune fois, il ne fut démi de ses fonctions, il devait être heureux dans son fauteuil doré.

Elle ne voulait pas rater l'évènement, pas par curiosité, mais juste pour être présente pour Apolonie, elle se doutait que bon nombre de ses amis seraient déjà là, au fil des rencontres, elle avait appris à apprécier cette femme pour sa personnalité et son engagement envers son duché... Enfin le duché du Bourbonnais-Auvergne, elle devait se sentir trahi... Le procès de Jardin83 avait eu lieu où était en cours... Elle espérait bientôt entendre parler de celui du Duc... Après tout il était responsable des actes de ses conseillers...

Si il avait eu envie de diviser pour mieux régner durant l'affaire Moulins, en montant ceux qui seraient du côté d'Apolonie contre ceux qui seraient du côté de Jardin et ceux qui essayaient de rester objectif face à cette situation... Il s'était bien planté... Et puis tout était si illogique, un jour les libertad son dangereux, un jour non, un jour ils vont attaquer et puis non finalement trois jours après il n'y a plus rien... S'en était devenu tellement risible cette situation... Le Duc perdait encore de sa crédibilité... En avait il encore ? Mais bon, il ne faut rien dire et éviter de penser trop fort, sinon comme Bettym l'on gagne un procès...

Il courait après un titre... Dommage le seul qui lui aurait vraiment été aurait été celui d'Androlyne... Dommage qu'il soit rattaché à Riom... Vicomte du Chier... Ca lui aurait été comme un gant, mais c'était la maréchale de Bourbon Androlyne qui l'avait et le méritait bien plus que lui... Seigneurie au nom étonnant mais elle ne doutait pas de la valeur de la dame... Le nom et la personne n'allaient pas ensemble... Tandis que dans le cas Asturion... Ca aurait été beau... Elle passa sa main devant sa bouche suite à cette pensée assez comique.

Elle entra dans la salle où aurait lieu le procès, elle avança doucement, un léger sourire à Apolonie, rien de plus, juste un je suis là, tu vois. Elle sourit et trouva son époux, elle s'installa à côté de lui et lui prit sa main, légèrement tremblante, se demandant comment cela finirait, si l'on aurait quelques éclaircissements...

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Institut de Médecine du BA
Lap
La silence se fût, tout le monde attendait avec impatience l'acte d'accusation. Lap ouvrit son dossier, prit la première page, la reposa, pris la deuxième page et sourit. Elle avait cru un instant qu'elle allait pas la trouver, cela aurait bien commencé... Elle leva les yeux vers Apolonie. Elle se rendit compte qu'elle l'a connaissait bien mal et qu'elles se rencontraient en drôle de circonstances, en taverne devant une choppe aurait été mieux.


- Aujourd’hui, le 13ème jour de l’an de grâce 1456, Dame Apolonie comparait devant le Juge Ninjaturtel présidant la Cour du Bourbonnais-Auvergne, et est mis en accusation par le Procureur Lap, requérant pour le duché Bourbonnais-Auvergne.

L’accusée, Dame Apolonie, résidant à Moulins, maire de Moulins, Boulangère, éleveuse de cochon et moutons, vous êtes mise en accusation ce jour, pour Haute Trahison, envers le Duché, selon l'article 6, Titre A du Livre I et l’article 4 Titre B du Livre III du Codex du Bourbonnais Auvergne

La victime étant le Duché.



Lap fit une pause avant de reprendre

Voici les faits maintenant :


Dame Apolonie, au moment des faits, occupe le poste de Maire de Moulins.

Messire Jardin83, alors connétable et chef d’armée arrive le 8 septembre 1456 à Moulins. Le connétable contacte Dame Apolonie, demandant à ce que celle ci considère l’armée comme amie (Preuve 1).
Dame Apolonie lui répond en confirmant qu’elle l’a fait et demande en contrepartie qu’une liste de personnes lui rendant visite soit considérée aussi en amie. (Preuve 2 et 3). Elle dit aussi à Jardin83 qu’elle ne permet pas le voir entrer à l’intérieur de l’enceinte défensive de Moulins. (Preuve 3).

Après concertation avec le duc, Jardin83 considère la liste donnée par la maire de Moulins comme amie de son armée. En contrepartie, Jardin83 reçoit l’ordre du duc de ne pas pénétrer à l’intérieur de la ville.
Le soir du 11 septembre, le connétable Jardin83 ordonne à son armée d’entrer dans Moulins.
L’ayant appris, Dame Apolonie considère alors l’armée de Jardin83 comme ennemi. Ce qu’elle confirmera ensuite par missive scellée (preuve 4, 5 et 6).

Malgré une demande du duc et du prévôt de reconsidérer l’armée comme amie, Dame Apolonie refuse. Jardin83 étant à ce moment là dans une situation trouble qui est actuellement éclaircie en Cour Martiale (et qui ne concerne donc pas ce dossier), le duc décide de faire retirer l’agrément ducal de l’armée de Jardin83 afin de minimiser les combats qui auront lieu dans la nuit.
Le prévôt Messire Azdrine demande à Dame Apolonie de défendre son village, ce qu’elle fit en prenant la direction d’une lance. Suite au combat, elle se retrouvera grièvement blessée, aux portes de la mort.
Après s’être rétablit, c’est à ce moment qu’Apolonie rédige la missive publique (preuve 4, 5 et 6).

Le prévôt assigne Apolonie à résidence (preuve 7).


Une procédure a donc été mise en place :

Le 21 septembre, Messire Azdrine crée le dossier de plainte au nom du duché du Bourbonnais-Auvergne pour non respect d'une demande émanant du conseil ducal et assigne Dame Apolonie à résidence.



Lap se tourna vers le juge et tendit plusieurs parchemins

- Voici Monsieur le Juge les pièces à conviction

preuve 1 : http://img128.imageshack.us/my.php?image=jardin1cj5.jpg
preuve 2 : http://img146.imageshack.us/my.php?image=apoloniecourrieravantmosl5.jpg
preuve 3 : http://img146.imageshack.us/my.php?image=apoloniecourrieravantmoaj5.jpg
preuve 4 : http://img253.imageshack.us/my.php?image=lettreapo1pl7.jpg
preuve 5 : http://img253.imageshack.us/my.php?image=lettreapo2hq8.jpg
preuve 6 : http://img362.imageshack.us/my.php?image=lettreapo3qu2.jpg
preuve 7 : http://img119.imageshack.us/my.php?image=assignationapoaa8.jpg



Puis Lap tendit deux parchemins avec le texte de loi au juge

Voici Monsieur le Juge les lois qui ont été enfreint par Dame Aplonie

Citation:
Livre I, A,

Article 6 : des droits et devoirs des maires

alinéa a : des droits
Un Maire peut prendre des décrets municipaux avec obligations de transmission au conseil préalable pour un contrôle formel et obligation de publication sur le forum.
Un maire est habilité à ouvrir des procès hormis dans les cas de brigandage, Trahison et Haute Trahison, ces affaires restant une prérogative du procureur.

alinéa b : des devoirs
Le Maire est responsable de la gestion et du développement économique, social et commercial de son village. Assisté d'un ou plusieurs maréchaux d'investigation, il est chargé de vérifier la bonne application des lois ducales et royales.
Le maire doit se soumettre à toute décision ou demande du conseil ducal.


Citation:
Livre III, B,

Article 4 : de la trahison
Est appelée trahison tout agissement portant atteinte à la stabilité ou à l'intégrité du Duché ou de ses institutions.
La trahison est punie par des peines allant de l'amende jusqu'à la peine de mort.

Alinéa a :
Toute atteinte à l'unicité du duché, tout acte de franchise illégitime, tout refus de soumission à l'autorité du duché sont passibles d'une inculpation pour trahison.

Alinéa b :
Tout complot et préparatif en vue de nuire à une personne ou une institution,toute révolte menée contre une mairie sans l'aval du conseil ducal ou contre le Château sans appui royal seront considérés comme trahison.

Alinéa c :
Toute infraction d'un habitant du Bourbonnais-Auvergne à la loi sur les formations de lances ou corps d'armée est passible de trahison.

Alinéa d :
Toute transaction d'une denrée stratégique par une personne non autorisée est passible de trahison.

Article 5 : de la haute trahison
Tout acte de trahison (tel que défini dans l'article III, B, 4) commis par un agent ducal, un élu (maire, conseiller ducal) dans l'exercice de ses fonctions, un noble, sera considéré comme haute trahison.
La haute trahison est punie par des peines allant de l'amende jusqu'à la peine de mort.

alinéa a :
Un Conseiller qui ne respecte pas ses devoirs et obligations fixés par la charte du conseiller ducal est passible de haute trahison.

Alinéa c :
Tout agent ducal assermenté ne respectant pas les termes de son serment est passible de haute trahison.





Lap se tourna ensuite vers Dame Apolonie.

- Vous avez le droit de vous faire représenter, à titre gracieux, par un avocat du Duché , dont voici l'adresse :

Lap tend un parchemin à l'accusée

http://forum.lesroyaumes.com/viewforum.php?f=556&sid=dT5uece04xAKPmoUe4fC3Zegv

et voici un document vous expliquant le Corpus Juris Civilis (code en vigueur sur le territoire du comté du Bourbonnais Auvergne) et ses procédures:

Lap tend un second parchemin à l'accusée

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=15412&sid=dT5uece04xAKPmoUe4fC3Zegv

voilà, elle pensait avoir rien oublié, elle avait jamais autant parlé d'un seul coup, elle prit le verre d'eau qui était devant elle pour le boire. Puis attendit que l'accusée parle.
Apolonie
Apolonie est prête. La présence du couple de Cournon, le sourire encourageant de Kory... Le clin d'oeil de sa sentinelle d'ami qu'elle rend immédiatement à Jazon. Elle est droite, et amusée, la bourgmestre. Quand Lap termine de lire l'acte d'accusation, c'est à son tour de prendre la parole. Ninja, qui fait de son mieux pour que le procès se déroule normalement malgré les sottises répétées... Sourcil haussé en signe d'étonnement. Bien, Lap énonce les faits. Puis les lois. Mais où est l'accusation ? Un instant elle manque le souligner... Et puis se rappelle que c'est Perturabo qui la défend. Suivant ses conseils, elle prend donc posément la parole.

Perturabo a écrit:
A la cour de justice du Bourbonnais-Auvergne,

saluçandas.

Par la présente, je, Maximilien de Louvelle, en qualité d'avocat de l'accusé répondant au nom féminin d'Apolonie, apporte mes propres réflexions au sujet de l'affaire intentée par le procureur Zoutzout.


Apolonie retient un rire, reprend... Pardon, le procureur Lap... Faut dire que ça change tellement vite aussi... Lors du montage du dossier, et de la préparation de la défense c'était encore Zout le procureur, paix à son âme. Et de reprendre la lecture... Espérant qu'ils auraient fini ce procès avant que ce pauvre Nin qui devait s'arracher les cheveux de tant de lenteur ne soit plus juge.

Perturabo a écrit:
Venons-en directement à l'acte d'accusation et à l'ensemble des charges dont est accusée dame Apolonie :

- Livre I, titre A, article 6
- Livre III, titre B, article 4
& tous les alinéas qui découlent de ces deux articles ainsi que le confirme le procureur en citant les articles complets du codex du Bourbonnais-Auvergne.

Messieurs et dames de la cour de justice, la mise en accusation implicite de monsieur le procureur reste une énigme : qu'est-ce qui est exactement reproché à ma cliente ? Un étal de textes de lois et de preuves certes liées mais sans argumentation plausible permettant à un quidam extérieur de se faire un avis sur la question le forcera à raisonner de manière subjective pour imbriquer ces éléments : c'est là contraire au principe de justice, qui doit être rendue en toute impartialité et rigueur. En effet, l'on est contraint de réfléchir puis déduire que ce dont est accusée dame Apolonie est : de ne pas avoir considéré comme "amie" l'armée du sénéchal Jardin, avec les conséquences dramatiques que l'on connait -. S'ensuit un raisonnement logique relatant des procédures juridiques, auxquelles je vais accorder pleines attentions dans un ordre précis.

Du livre I, titre A, article 6.

~ alinéa a : en l'absence de preuves formelles incriminant dame Apolonie des délits "décrets municipaux sans l'accord du conseil (?) ni et/ou publication publique" et "ouverture de procès pour trahison et/ou haute-trahison", cette accusation se révèle infondée.

~ alinéa b : en l'absence de preuves formelles incriminant dame Apolonie des délits "non vérification de la bonne application des lois ducales et royales" et "non soumission à toute décision ou demande du conseil ducal" - parole du duc ne vaut pas décision du conseil ducal dans son ensemble car l'article 4 tu titre A du livre I spécifie les seuls pouvoirs particuliers du duc, à laquelle une parole simple et rendue privée émanant du duc ne vaut pas force de loi selon ce point de loi -, cette accusation se révèle infondée.

Du livre III, titre B, article 4.

~ alinéa a : car "l'unicité du duché" n'a point été affectée par le drame qui se déroula à Moulins - en le sens où le duché ne fit toujours qu'un et ne fut jamais menacé de faire plus que ce nombre par la bévue martiale ayant opposé l'armée du sénéchal Jardin aux défenseurs de Moulins -, car "l'acte de franchise illégitime" n'est point l'objet de nos attentions et qu'aucune preuve ne démontre que Moulins fut rendue ville franche, car "l'autorité du duché" est le Bourbonnais-Auvergne souverain et par déduction logique, son conseil ducal qui seul possède le pouvoir législatif d'après le livre I, titre B article 1, et que ce même conseil ducal n'a rendu aucune décision conjointe qui aurait entrainé un refus de soumission de dame Apolonie à ladite décision ; cette accusation se révèle infondée.

~ alinéa b : car présentément nul complot ni préparatif en vue de nuire à une personne quelconque ou à une institution, ni révolte contre la mairie de Moulins ou une autre du duché du Bourbonnais-Auvergne, ni révolte contre le château sans appui royal ne sont à signaler dans les charges qui pèsent à l'égard de dame Apolonie d'après les éléments et preuves apportées par le procureur, cette accusation se révèle infondée.

~ alinéa c : car nulle infraction à la loi sur les formations de lances ou corps d'armées n'est à signaler dans les charges qui pèsent contre dame Apolonie d'après les éléments et preuves apportées par le procureur, cette accusation se révèle infondée.

~ alinéa d : car nulle transaction d'une denrée stratégique par une personne non autorisée n'est à signaler dans les charges qui pèsent contre dame Apolonie d'après les éléments et preuves apportées par le procureur, cette accusation se révèle infondée.

Du livre III, titre B, article 5 - qui n'est aucunement mentionné par le procureur comme étant un objet d'accusation auquel peut répondre dame Apolonie selon l'énoncé des charges qu'il a pu faire dans le cadre de cette audience -.

~ alinéa a : car dame Apolonie ne répond pas aux critères de conseiller ducal et ne peut donc être concernée par cette loi, cette accusation se révèle infondée.

~ alinéa b : car dame Apolonie ne répond pas aux critères de conseiller ducal et ne peut donc être concernée par cette loi, cette accusation se révèle infondée.

~ alinéa c : car le statut de maire ne correspond pas à celui d'agent ducal assermenté mais à celui d'élu, et qu'adoncques le statut de maire ne peut être concerné par cette loi, cette accusation se révèle infondée.

En conséquence de quoi, la grande majorité des charges qui pèsent contre dame Apolonie se révèlent pour la plupart ... infondées, nul et non avenues ! Je cite les dires du procureur, avant l'énonciation de TOUTES les lois qui ont suivi : "Je rappelle ici à la Cour les lois qui ont été enfreintes ". Il y a là vice de procédure pour deux formes : in primier car aucune mention explicite sur ce dont est accusé dame Apolonie ne fut faite ni corrélation établie avec le codex des lois du Bourbonnais-Auvergne ; in segond pour le déballage de tous les textes de lois récapitulant toutes les lois desquelles dame Apolonie est accusée sans qu'argumentation ou preuve ne soit apportée dans le cadre de la mise en accusation.

A votre disposition, le 13 octobre 1456.
Louvellement, Maximilien.


L'argumentation du périgourdin est simple, précise, sans appel. Juste et juridique. Elle est fière d'être représentée par si bon juriste, même s'il n'a pas pu se présenter devant eux ce jour, pour cause de blessures aggravées. Cependant ils ont suffisamment travaillé le dossier tous les deux pour que sa défense soit pertinente. Replaçant le parchemin dans sa poche, elle lance un regard compatissant au Juge, puis à Lap. Et adresse un sourire radieux à ses amis dans la salle. Au moins un procès qui ne fait pas se déplacer la foule bruyante des jours les plus risibles du Bourbonnas-Auvergne. Et elle attend la suite.
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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Ninjaturtel
La mise en accusation été lancé, il fallait être sérieux et écouter.

Ah le métier de procureur... Bien que long et fastidieux, rien n'était mieux que se trouver au tribunal et de guerroyé dans la cour de justice.
Il se rappelle encore les procès qu'il a fait, ses débuts dans le procès Guiguilee et sa magnifique prestation permettant une très lourde peine pour l'accusé reconnu coupable. Première grosse victoire, en plus contre Maxfan, dont il se souviendra surement toute sa vie.
S'en suivra alors d'autre procès dont il fut procureur et dont les victoires fut magnifique.

Aujourd'hui il était Juge, il n'allait pas pouvoir faire la bataille, mais allait devoir avoir la lourde responsabilité de trancher. C'est pourquoi il écoutait attentivement, Lap venait de finir et c'était au tour de l'accusée. Ninja remercia donc la procureur.

Elle s'avança et fit sa première plaidoirie, Ninja écoutait attentivement également, normal quoi, c'est son boulot. Elle finit de parler et il fallait maintenant continuer le procès.

Ninja remercia alors Apolonie et fit signe a Lap de venir pour qu'elle puisse interroger l'accusé. Une fois qu'elle aura finit il autorisa alors l'avocat d'Apolonie a venir poser ses questions.

Le procès était bien en marche, espérons qu'il est une bonne cadence se dit Ninja.

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Legowen

Elle est enfin sortie de sa retraite où elle se morfondait , retraite qui s’éternisait , à son grand dam . Mais que pouvait –elle faire quand tout semblait se liguer contre elle
De contre temps en contre temps, les jours s’étaient écoulés , étirés , devenant des semaines ......En premier, une chute lorsqu’elle était partie cueillir des fruits , mais aussi quelle idée d’utiliser cette échelle brinqueballante, juste bonne à faire du petit bois …. Je vous le demande un peu
Résultat : une bonne immobilisation et, Illuin qui , sans doute n’avait pas voulu être en reste . Et oui , tiens pourquoi ne pas imiter sa maitresse , non rassurez vous , un cheval grimper dans un arbre , on ne voit ça que dans les contes d’enfants et encore
Tout simplement une inflammation du tendon et voilà un étalon au repos forcé pour un bon bout de temps
Bref , monture et maitresse, de fort belle humeur, rongeant leur frein chacun de leur côté , d’ailleurs valait mieux ne pas être trop proche d’eux , les mêmes regards incendiaires vous paralysant à coup sur.
Donc , les deux enfin sur leurs talons , pour être plus exact , on dira talons et sabots , se précipitèrent dehors lorsqu’enfin …enfin ….. l’apothicaire décida que les deux étaient guéris et que pour le repos des nonnes , il valait mieux les libérer de suite

Un long cri résonna mêlé à un hennissement puissant, et la jeune femme , montée sur l’étalon jaillit sur le chemin à un train d’enfer
Durant son repos forcé, des nouvelles lui étaient parvenues , l’une d’elle l’avait mise hors d’elle et n’avait pas amélioré son humeur , loin de là

Sa marraine en procès ? Sa marraine accusée de haute trahison ? cette jeune femme qui avait tant fait pour le BA, qui n’avait pas ménagé sa peine à la chancellerie , ambassadrice puis consul, cette jeune femme trainée devant la justice ? mais on n’en était pas à un non-sens près
Pauvre duché , que devenait –il ? qui ne savait pas reconnaitre ceux qui oeuvraient pour lui

Leg savait combien le duché comptait pour son amie, combien il imprégnait chaque fibre de son être, comme pour elle d’ailleurs
Les deux amies se connaissaient depuis longtemps, bribes de souvenirs qui remontent à la surface , accueil si chaleureux d’une jeune femme. Et cette amitié qui les avait rapprochées et qui ne s’était jamais démentie même si quelques fois de longs mois s’écoulaient avant leurs retrouvailles , toutes deux travaillant pour leur duché , une à l’armée , l’autre à la prévôté , les deux à la chancellerie puis une sur les routes pour faire connaitre le BA et l’autre au conseil pour travailler pour lui
combien devait être cinglante sa désillusion

Leg voulait être près d’ Apolonie en ce dur moment , aussi l’étalon avalait-il les lieux qui les séparaient de la capitale du duché
Elle avait appris que son amie avait été blessée aussi , qu’ elle avait failli mourir , s’inquiétait .et rageait …..Une victime en procès ?

Cavalière et monture aussi poussiéreuses l’une que l’autre débouchèrent sur la place. l’Ex- connétable écarta sans ménagement quelques badauds , conduisit le grand étalon devant le tribunal , sauta d’illuin, laissa les rennes dans les mains d’un garde qui se retrouva face à un étalon écumant et de mauvais poil …
Couloir vite enfilés , une porte , elle entra …

Le procès venait de commencer, sa marraine appelée à la barre . Leg nota sa pâleur, son amie avait minci aussi, sans doute résultat de la blessure , au fait combien en avait –elle eu de blessures dues au Bourbonnais – Auvergne ?
Elle nota aussi la tête bien droite de son amie faisant front, son calme et l’admira, deux regards se croisèrent
Les deux jeunes femmes n’avaient jamais eu besoin de trop parler pour se comprendre et là encore tout fut dit sans un mot
Puis Leg alla s’assoir près de Beths , beaucoup de leurs amis étaient là et elle fut émue de ce soutien pour Apo, elle n' en avait jamais douté



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Ex-Connétable du Bourbonnais-Auvergne
Lap
Maintenant elle pouvait plus reculer, fallait qu'elle se lance. Elle avait bien vu que dans la salle des personnes était venu pour voir si ce qu'elle faisait irait où pas, pour bien rire dans son dos. Elle en était consciente. Mais pour elle s'était pas ce qu'il y avait de plus constructif, car les moqueries était bien facile en ce monde. Elle savait qu'elle aurait du mal avec ce procès aussi.

Elle prit sa respiration avant de dire d'une voix posé :

Monsieur le Juge,

Dame Apolonie,

D'abord est ce que Messire Perturabo est membre du Dragon. Sinon je ne pense pas qu'il soit habilité à vous défendre en BA ?

Vous dites dans la preuve 4 et 5 que vous faites partie des Libertads, est ce vrai ?

Vous dites ensuite que des amis libertad à vous sont venu vous voir au moment des faits, est ce vrai aussi ?

Vous avez donné une liste de plusieurs noms à mettre en ami par l'armée de Jardin et par le prévôté, est ce vrai ?

Enfin vous reconnaissez avoir mis l’armée jardin en ennemi, est ce toujours vrai ?

Pourquoi l’avez vous mis en ennemi, alors que le Duc et plusieurs personne du Conseil vous on demander de le mettre en ami ?

Pourquoi avoir demandé au conseil que vos amis soient accepté en terre du BA alors que vous, vous n'acceptez pas l'armée du BA sur vos terre ?

Reconnaissez-vous que si le Duc, si plusieurs personnes du Conseil sont venu vous voir pour que vous mettiez Jardin en ami, c’est justement parce que c’est une décision du conseil ?


Dernière question, avez-vous des témoins à faire venir à la barre ?
Apolonie
Le juge lui fait signe qu'elle doit répondre. Dans la salle elle a vu entrer Legowen. Un sentiment de plénitude, sa meilleure amie, sa première filleule. Dont elle n'avait plus de nouvelles depuis des semaines, et qui enfin s'est échappée du couvent. Leg' et son soutien indéfectible, Leg' et son sourire qui fait du bien. Nul besoin de parler pour elles deux. Elles se sont, depuis le premier jour, toujours comprises. Arrivées à 15 jours d'écart à Bourbon, et une relation qui s'est renforcée au fil des jours, des deuils, des absences aussi... L'azur balaie le reste de la salle également, remerciant d'une caresse de l'iris ceux qui sont présents.

Elle se tourne vers Lap. Les questions que cette dernière vient de poser n'ont à vrai dire pas vraiment de rapport avec ce qui est jugé ici. Mais après tout, la clermontoise est débutante dans le métier de procureur, et comme Apolonie n'a rien fait d'illégal ou de mal, ça doit pas être facile pour elle. C'est limite si la moulinoise l'encourage pas d'un sourire pour qu'elle garde contenance, mais faut pas pousser quand même. Dans d'autres circonstances peut-être. Droite dans ses bottes, l'azur en oscillation maitrisée entre la Proc' et le Juge, elle répond d'une voix calme et claire aux questions posées.


D'abord est ce que Messire Perturabo est membre du Dragon. Sinon je ne pense pas qu'il soit habilité à vous défendre en BA ?

Bonjour Lap. Alors je suis ravie que vous soyez si bien renseignée, je ne pensais pas avoir encore dit qui me représentait... En effet, c'est bien le comte Maximilien de Louvelle, dict Perturabo, qui assure ma défense. Et il est inscrit à l'ordre du Dragon, notre juge possède même une lettre du bâtonnier de l'ordre qui l'atteste.

Un instant elle se demande si Lap peut lire dans les pensées... Et du coup imagine, en souvenir de son idole, son maître es promenades farfelues, Constant Corteis, une course effrénée d'icelui, juché sur une barbe à papa géante, poursuivant un flan aux quetsches... Histoire de voir si ça attirera un sourire sur les lèvres de la Proc', preuve qu'elle peut deviner ce qui traverse l'esprit de la bourgmestre. Mais non... Arf, elle est juste super forte alors...

Vous dites dans la preuve 4 et 5 que vous faites partie des Libertads, est ce vrai ?

Les preuves 4 et 5... oui... bien sur... Euh...

Un regard vers le juge. Sont où ces preuves ? Bon, on lui tend la lettre qu'elle écrite, guidée par la déception, le dépit et l'impuissance. Et repère quelques phrases... Rhaaa la la... Un jour, dans le monde, tout le monde aura droit à une éducation et apprendra les lettres. Un jour tout le monde saura lire correctement... Un jour... Mais pas encore, alors elle explique ses propres mots.

Non. Je dis, dans cette lettre, que je n'en fais pas partie même si je les considère comme une famille. Et je dis dans cette lettre que je leur demande de m'accepter en leur sein. Je ne dis absolument pas que j'en fais partie, puisque tel n'était assurément pas le cas à l'époque.

Vous dites ensuite que des amis libertad à vous sont venu vous voir au moment des faits, est ce vrai aussi ?

Evitez de dire "aussi" je vous en prie, comme si vous aviez la réponse à la première question. C'est vexant. Cela donne à penser que vous n'écouterez pas mes réponses. Ce qui avouez serait quand même dommage.

Je dis qu'au moment des faits - et encore j'vais pas vous faire un cours sur la date, les faits et vous répondre sur n'importe quel autre fait de ma vie, et considérer que vous parlez de l'attaque du 11 septembre 1456- que des amis, dont certains sont membres de la confrérie Libertad, étaient censés arriver à Moulins le vendredi 12 septembre au matin pour en repartir le vendredi 12 septembre au soir. Mais alors je ne vois pas en quoi cela a un quelconque rapport avec l'accusation. On a encore les amis que l'on veut non ? Et à ce que je sache il n'existait aucun édit officiel condamnant la Confrérie Libertad en Bourbonnais-Auvergne.


Vous avez donné une liste de plusieurs noms à mettre en ami par l'armée de Jardin et par le prévôté, est ce vrai ?


De même, cette question n'a aucun intérêt... Mais je suis d'humeur magnanime, et plutôt sympa au final, alors je vais répondre. La loi martiale, qui a couru du dimanche 7 septembre au mercredi 10 septembre au soir, empêchait les étrangers d'entrer en BA. Comme toujours dans ces cas-là, ici ou dans d'autres duchés, lorsque des amis non auvergnats veulent passer rapidement sur les terres, on demande des laissez-passer, que j'ai obtenu dès le lundi 8 septembre, auprès du Prévot- alors remplacé par notre vénérable Doyen- et le Duc. Ils ont ainsi eu effectivement une liste des gens qui passaient furtivement me voir avant de filer vers d'autres horizons. Liste dont ils se sont servis pour les poutrer, d'ailleurs, ne respectant aucunement la parole donnée, alors que Libertad avait respecté la sienne en ne commettant aucun délit en BA. Ni dans le passé, ni au moment des faits.

Enfin vous reconnaissez avoir mis l’armée jardin en ennemi, est ce toujours vrai ?

Encore une fois, arrêtez avec vos "encore", "toujours" et "aussi" ça m'agace là. Vous posez des questions en connaissant la réponse vous ? ça sert à quelque chose que je réponde ou vous avez déjà une idée toute faite ?

Alors non, je n'ai pas "mis" l'armée Jardin en ennemi. Vous avez été bourgmestre si je ne m'abuse. Vous devez donc connaitre le fonctionnement d'une mairie ? On va dire que non, comme ça je vous l'explique : une mairie ne dispose pas d'une liste d'ennemis. Mais d'une liste d'amis. Elle peut y mettre le nom des armées acceptées, mais ne peut pas déclarer une armée "ennemie". De même, une mairie, des maréchaux ou une lance en "défense du pouvoir" ne peuvent absolument pas attaquer une armée, fusse-t-elle aux portes de la ville. Si cette dernière ne force pas les portes, alors les défenseurs ne bougent pas. Dans les preuves que vous donnez... C'est la fièvre de l'infection, et le faible état dans lequel je me trouvais, blessée quasi mortellement, qui ont fait fourcher ma plume.


Pourquoi l’avez vous mis en ennemi, alors que le Duc et plusieurs personne du Conseil vous on demander de le mettre en ami ?

Je répète que je ne l'ai pas mis en "ennemi", puisque vous n'écoutez pas mes réponses... Ensuite, avez-vous une quelconque preuve que le Duc ou des membres du conseil m'ont demandé de le mettre en ami ? Jardin l'a fait. Le lundi 8 septembre. J'ai obéi, contre la promesse qu'il n'entrerait pas dans ma ville. Puis les rumeurs enflant sur le caractère impulsif du chef de l'armée, j'ai retiré ce caractère "ami" le mardi 9 septembre.

Je ne refuse pas l'armée du BA en nos terres, mais l'ingérence politique sans édit officiel du Conseil oui. Il n'y avait à l'époque aucune liste officielle des armées à accepter, ni aucun ordre officiel du Conseil Ducal concernant cela. De plus le Duc, apeuré lui aussi par l'armée Jardin dont il souhaitait la dissolution, avait proposé de m'envoyer une autre armée que "COBA Jardin" et j'avais accepté.


Pourquoi avoir demandé au conseil que vos amis soient accepté en terre du BA alors que vous, vous n'acceptez pas l'armée du BA sur vos terre ?

Ils n'étaient pas obligés de m'accorder cette faveur, ils l'ont fait parce que je jouis d'une certaine réputation de droiture, de loyauté et de confiance. Parce que j'ai toujours oeuvré pour le BA et que je n'ai jamais menti, contrairement à d'autres dont l'ambition étouffe l'intégrité jusqu'à la rendre inexistante. Mes amis ont été acceptés parce qu'ils ont promis de ne rien faire : et n'ont effectivement rien fait d'illégal ou de répréhensible sur nos terres.
Et moi, je ne refuse pas une armée du BA, mais l'ingérence politique dans une ville où j'ai été légitimement élue par des villageois connaissant mon parcours et mes amitiés sans édit officiel du Conseil Ducal. Et les discussions officieuses sur mésange, excusez moi, ne peuvent pas être considérées comme "annonce officielle d'une décision ducale".


Reconnaissez-vous que si le Duc, si plusieurs personnes du Conseil sont venu vous voir pour que vous mettiez Jardin en ami, c’est justement parce que c’est une décision du conseil ?

Comme je viens de le dire, Lap, les discussions sur mésange ne m'apparaissent pas revêtir le caractère officiel réclamé par une décision ducale. Je n'ai reçu nul courrier, ni vu aucune annonce sur le Bureau du Porte-Parole. Aucune missive ne m'est parvenue. Alors non, je ne reconnais pas qu'il s'agit d'une décision du Conseil. D'autant plus quand la Loi martiale est supprimée le 10 septembre au soir, donc que mes amis ont tout à fait le droit légal de se promener en Auvergne, et quand l'agrément de l'armée Jardin lui est retiré le soir même. Ni même quand le Prévot donne ordre aux maréchaux de défendre, avant même que je ne forme ma propre lance pour défendre le pouvoir.

J'en profite pour ajouter que dans ces "discussions", la demande pour que je le mette en "ami" n'a pas été des plus insistantes, et s'est au contraire achevée par un "ça nous arrange que tu le poutres", dont je ne me sers pourtant pas comme d'un postulat de départ, comme vous semblez le faire avec des faits que vous considérez comme évidences, avant même d'avoir entendu ma version.


Dernière question, avez-vous des témoins à faire venir à la barre ?

Oui.

La gorge est sèche... Au fur et à mesure des questions et des réponses, les traits d'Apolonie se durcissent... Elle avait pris le parti de vivre tranquillement cette trahison, préparant son départ, se détachant des évènements auvergnats, tentant désespérément de rompre ce lien envers cette terre qui juge sans savoir,menée par des hommes et femmes plus intéressés par les honneurs et les titres que par le bien être des habitants... N'y réussissant pas vraiment, auvergnate jusqu'au bout des cheveux, c'est difficile de renier ce que l'ont est. Et de sentir dans le ton de Lap ce que pourraient penser une partie des auvergnats retourne encore une fois le poignard planté entre ses omoplates saillantes, faute d'une convalescence houleuse. Une grande inspiration plus tard, elle desserre les poings, laissent les paumes libérées des ongles qui y tracent de petits sillons rouges. Et plaque un sourire léger sur ses lèvres. Digne, rester digne dans cette mascarade. Et attendre les questions de l'envoyé de Pert'.
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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Sofio51
sofio assise dans la salle, attendait encore des éclaircissements sur cette sale affaire qui avait profondément endeuillé la COBA et salit sa réputation , elle avait été touchée par dame Apolonie et sa franchise lors de sa venue a la caserne, ce procés allait surement apporter des informations nécessaires et supplémentaires.

elle sursauta et ne put s'empêcher d'étouffer un cri lorsque dame apolonie déclara dans une tirade que si l'armée jardin était poutrée cela arrangerait certaine s personnes du conseil, elle se leva d'un élan incontrôlable et s'écria


"honte au duc qu'il soit pendu, ces hommes ont œuvré de mois sans relâche pour en être ainsi remercié, c'est un scandale"
Estebanez
Estebanez se leva aussitôt, dès qu'il vit Sofio bondir, pour éviter tout débordement, il retenu Sofio

Excusez- nous messieurs... Cependant, si je puis donner aussi mon avis, elle n'a pas franchement tort...

Il tira Sofio par le bras... Puis glissa à Sofio...

Sergent- chef, ne vous énervez pas, ça n'arrangera pas les choses...patientez encore un peu, nous aurons notre vengeance...
Yvain.
Personne ne l'avait vu entrer dans la salle d'audience. Faut dire qu'il savait se faire discret l'mioche. ça lui avait souvent servit, même que des fois ça lui a sauvé la vie.

Ni vu ni connu, il s'était glissé dans un coin derrière un pilier. Il avait juste espéré qu'il ne serait pas trop loin d'elle. Elle ... ça faisait de longues semaines qu'il avait dû la quitter. Histoires de familles à régler. Perte de temps inutile, éloignement qui renvoie à de mauvais souvenirs, cheminements solitaires où l'on appelle à chaque pas l'Hirondelle et ses amis. Et pour couronner le tout une attaque qui plusieurs jours vous laisse agonisant et hagard sur le bord de la sente.

Mais il lui en faut plus que ça au mioche pour abandonner. Deux ou trois taloches qu' il s'tait mis tout seul à la manière du Bireli, et il était reparti avec rage et courage.

C'est dans un village qu'il avait entendu parler du procès. Tour de sang, cœur qui s'écorche, poings qui se serrent, rapide passage au lavoir et au bord de l'eau pour être présentable et il avait repris la route. Vers Elle.
On voulait plumer son Hirondelle ! L'mioche ça le rend fou. Le procès de l'Hirondelle, ça lui avait donné des ailles au moineau.

L'est donc là. Pour Elle, avec Elle.
Le ballet des perruqués poudrés l'avait laissé de marbre. Mais quand elle s'était approché..... il avait eu envie de se jeter dans ses bras. Morbleu c'est pas le moment d'lui causer du tort et l' mioche se retient.
Serrant plus fort qu'il ne le voudrait la pomme qu'il a au creux de sa main, il murmure malgré lui
Hirondelle... Apo... j'suis là !
Ninjaturtel
La procureur pose ses questions, l'accusée y répond...
Long débat, longue réponse, la dame finit et une autre commence...


"honte au duc qu'il soit pendu, ces hommes ont œuvré de mois sans relâche pour en être ainsi remercié, c'est un scandale"

Ah quel galère... Il fallait bien qu'il y ai une personne pour la ramené, ça aurait pas été amusant sinon...
Ninja pensait que tout se passerez bien... Utopiste n'est ce pas... La femme criait au scandale, un homme venait la faire se rasseoir mais le mal était déjà fait.

C'est ainsi que Ninja interomp également le proc et l'accusée et dit :


Que cela vous plaise ou non, vous êtes dans la cour de justice du duché.
Ces propos sont inadmissible et ne peuvent être toléré.

Si vous avez quoi que ce soit a redire, adressez vous au Prévôt pour toute plainte, ici nous sommes présent pour écouté et jugez le cas de Dame Apolonie, veuillez s'il vous plait respecté ce procès.

Je vous demanderez donc de suivre ces charmants jeunes gens pour qu'ils vous conduisent en dehors de ces murs. Vous n'avez pas votre place ici.

Il avait assez parler, et il fallait maintenant agir.
Il appelle alors un groupe de cinq gardes qui iront directement voir Sofio et Estebanez, leur demandant de sortir gentiment. Ils avaient ordre d'employé la force si nécessaire.

L'attention était maintenant pour ce nouveau spectacle, qui une fois finit permettrait la suite du procès...



hrp : courrier envoyé aux deux joueurs, regardez vos messages ^^
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Estebanez
Estebanez vit les 5 soldats arrivé en sa direction, il se leva et fit barrage devant Sofio...

messieurs, vous ne toucherez pas au Sergent- Chef Sofio, où alors il faudra me passer sur le corps.

Maintenant, si vous le voulez bien, nous allons nous retirer de nous même, nous sommes encore assez agile pour faire ceci.

Puis il regarda Sofio, de façon à savoir ce qu'il devait faire...
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