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[RP]Procès opposant Apolonie au Duché du Bourbonnais-Auvergn

Apolonie
Apolonie regarde Magakrav, un air un peu gêné sur le visage. C'est qu'on croirait pas à avoir vécu cette longue journée, mais elle s'est vraiment étirée, et il s'est passé des tas de choses pendant qu'ici on discourait sur les actions ou non actions du mois de septembre... Et euh.. La jeune femme se lève, semblant danser d'un pied sur l'autre...

C'est que... Depuis... 'fin...
Mon avocat est un petit peu mort en fait... Tué par une armée bretonne assez loin d'ici...
Donc je crois qu'il... ne posera pas de question...


Elle toussote légèrement et rajoute rapidement.

Euh Paix à l'âme du Comte Maximilien de Louvelle dict Perturabo.

Sourire contrit, plissement de nez.

Donc je pense qu'on peut passer au réquisitoire, ma dernière plaidoirie... Et votre verdict M'sieur le Juge.
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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Modsognir
Modsognir ecoutait chaque discours, chaque longue tirade, chaque phrase, chaque mot, chaque lettre.....il ne manquait rien du procès. Il haussait un soucils de temps à autre puis les deux à d'autres instants. Elle semblait bien se défendre. Le sourire se fit de plus en plus large au fil que le procès s'avancait.

Comme tout procès il était long mais il resta, là jusqu'au bout....comme il le sera toujours pour son amie.

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Favdb
Le procureur se lève, il paraît un peu embarrassé mais fermement déterminé.

Messire Juge,

Cette affaire est bien délicate. En effet, alors que les principaux protagonistes repondent de leurs actes devant les juridiction du Duché, l'accusé principal, du moins de ce qui ressort des débats et témoignages recueillis par ailleurs, est absent. Il n'est même pas mis en procès pour ces événements.

Malgré tout, il m'appartient de réclamer un jugement de culpabilité à l'encontre de Dame Apolonie.

En effet, les faits sont irréfutables, mais comme je dis souvent, les faits sans leurs causes ne peuvent se justifier ni s'expliquer sereinement.

En l'espèce, Dame Apolonie, maire en exercice par l'enchainement de ses actions à provoqué mort d'hommes, ou en tout cas blessures profondes. Peut-on accepter qu'un maire de notre Duché combatte une armée de la COBA? Evidemment Dame Apolonie n'a pas mis ladite armée en ennemie, mais l'absence en amie revient bien au même.

Si effectivement elle a été manipulée il n'en demeure pas moins qu'elle n'a pas tenté de prendre confirmation auprès de l'État-Major.

Il s'agit donc pour moi d'une double faute et la culpabilité est donc certaine. Toutefois il convient de tenir compte du contexte et de l'historique réel de cette affaire.

C'est pourquoi j'en appelle à votre clémence, messire Juge. Une condamnation pour Haute Trahison est déjà lourde en elle-même, compte tenu des circonstances que j'ai déjà évoqué et les très lourdes responsabilités de l'ex-Duc Asturion, communément appelé le ducaillon, je ne demande ni peine de prison ni amende.

Messire Juge, je m'en remets à votre sagesse et me conformerai à votre jugement. Permettez moi toutefois de vous rappeler que messire Jardin, l'autre protagoniste des événements, a été condamné, certes pas à la Haute Trahison, mais il a été dégradé et condamné à la geôle.

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Bettym
Le procès se déroulait à sa vitesse... Le changement de procureur par deux fois et celui du juge ne faisaient qu'augmenter cette longueur de temps. Bettym était restée dans son coin avec Grid et sa soeur, Lilou. Elle attendait avec impatience le réquisitoire qui ne tarderait pas de tomber.

Et en effet, il tomba. Elle écouta attentivement et s'insurgeait sur les dires du Procureur.

Comment pouvait-il avoir l'audace de parler de l'Etat Major qui se targuait de tout mettre sous le secret défense afin d'expliquer leur silence. N'appelait-on pas la Coba la "grande muette" ?

Et puis vint le moment où il parla de Jardin, elle se remémora le verdict de la fameuse Cour Martiale.

A ben voilà ! Jardin a été condamné a quelques galons en moins... et un petit jour ou deux de prison... Une mascarade de procès oui ! Non préméditation... n'importe quoi ! J'avais prévenu mon Prévôt pour qu'il renforce la sécurité de Moulins qu'un coup foireux allait arriver et ça, deux jours avant l'invasion de l'armée de Jardin ! Il était coupable d'avoir donné blesser mortellement et ce, involontairement Apolonie. Si elle n'avait du se retenir, elle en aurait ri aux éclats... Ce n'était même pas Jardin qui avait donné le coup d'épée. Par contre pour avoir désobéi à un ordre de l'Etat Major, alors là, ..., il est innocent ! Elle leva les yeux au plafond comme pour invoquer Aristote.... Quand est-ce qu'ils vont arrêter de prendre prendre les Bourbonnais-Auvergnats pour des idiots ! A croire que personne n'a de cervelles dans ce duché !

Puis le procureur n'eut même pas honte de comparer les accusations militaires contre Jardin à celles de Haute Trahison d'Apolonie. Elle en était outrée, une soudaine envie de vômir monta. Elle respira à longues bouffées avant de poursuivre sa réflexion sur les paroles de Favdb.

Franchement, comment osait-il comparer Apolonie à Jardin, lui qui n'avait fait que se moquer du conseil à chaque fois qu'il en a était membre et sans être puni ? Pourquoi la plainte pour Haute Trahison avait-elle disparu du jour au lendemain ? Quel chantage Jardin avait fait au conseil ou à Asturion pour que Jardin ne soit pas démis immédiatement de la Coba et du conseil ?

Trop de choses non dites et après on parlait de justice ? Comme elle n'aimerait pas être à la place de ce nouveau juge. Elle le plaignait fortement. Quoi qu'il choisisse, il se fera lyncher, Elle en était sûre.

Pour l'heure, la seule chose qui l'importait était son amie. Apolonie était le bouc-émissaire du conseil et de l'Etat Major et ça, Bettym en était certaine. Puis elle pensa à la venue du Roy et toutes ses fanfaronnades et courbettes. Elle les imaginait tous en train de lêcher le sol pour ne pas que Son Altesse Royale ne se salisse les pieds sur les terres du BA. Elle ne put s'empêcher de penser que, devant notre suzerain à tous, cela ferait tellement bien de montrer que le BA avait un semblant de justice devant la Cour Royale !

Bettym les aurait manger tout cru si elle avait pu. Mais tout le monde savait, surtout elle, que dans une Cour de Justice, il valait mieux éviter de donner son avis haut et fort sous peine de représailles. Alors à défaut de parler, elle pensait... Certes pas trop fort pour ne pas déranger ceux qui dorment ou ceux qui se moquent de l'injustice. Mais comme elle aurait aimé crier tout ce qu'elle savait, toutes les conversations officieuses qu'elle avait eu à ce sujet.

Il ne restait plus que la dernière plaidoirie mais malheureusement, elle ne pourrait pas y assister. Agacée par tant d'hypocrisie, elle regarda Apolonie, lui posa la main sur l'épaule et y fit une petite pression comme pour dire "Quoi qu'ils décident, nous savons la vérité et rien ne changera ça !"
Beths
Depuis le début Beths avait écouté le déroulement du procès. Elle s'était montrée silencieuse étrangement. Elle s'était faite discrète, mais ses poings qui écrasaient rageusement ses genoux en disaient long sur son état d'esprit.
Ainsi que la ligne que faisait sa bouche.

La colère doucement commençait à couler dans les veines de la jeune femme.

Elle était en retraite au moment des faits exacts et elle en était revenue le lendemain, à Moulins justement. La ville était en émoi, Apo avait été laissée pour morte, gravement blessée, tout était trouble. Elle n'avait pas compris ce qui s'était passée, mais elle avait aidé autant que faire ce peu.

En écoutant le témoignage d'Apolonie, elle sentit que l'agitation commençait à la gagner. Elle n'avait fait qu'obéir à un ordre. L'armée qui était entrée l'avait pas recueilli l'approbation du Conseil Ducal. Or Beths se rappelait parfaitement de quoi était capable le cher ex-sénéchal ... il avait déjà laissée pour morte l'une de ses aspirante maréchale de Polignac lorsqu'elle était Prévôt. Ooooooh oui, ce n'était pas de sa faute au pauvre Jardin. Toutefois, cela recommençait et l'on avait la mémoire courte il semblait. D'autant plus que le procès COBA ne serait jamais public, jamais eux, simples habitants ne sauraient ce qui avait été dit. C'était une autre abbération. Mais après, évidement bien sûr, c'était au pauvre quidam d'aller quérir information auprès de la COBA.

Beths imagina une seule seconde être à la place d'Apolonie, être publiquement humiliée et accusée de trahison alors qu'elle n'aurait fait que défendre sa ville, son Duché. Etre soupçonnée de traitrise alors qu'il n'y avait pas.
La jeune femme était écoeurée, tout simplement. Et pourtant, naïvement elle espérait encore la Beths, pauvre oie bruyante qu'elle était, elle espérait qu'un nom lieu serait prononcé ...

Ses mains tremblaient de rage sur ses genoux. Mais elle resterait ... jusqu'à la fin.

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Elegie2
Elegie s'etait faite toute petite dans un coin de la salle. Elle était impressionnée par tout ce decorum inconnu pour elle. La jeune Balsac avait écouté tout ce qui s'était dit. Elle était venue pour sa marraine et entendre ce que celle ci avait à dire. Plusieurs mots avaient arraché son sourire, Apolonie se défendait bien et justement.

Bien que la jeune fille n'entendent rien en matière de justice ou de règlements, une question trottait dans sa tête : si un général à la tête d'une armée devenu subitement fou ou subitement hostile à son état major, décidait de prende une ville et se l'octroyer, quelle serait la responsabilité du maire qui laisserait entrer telle armée comme amie dans sa ville ? Ne serait il pas mis en accusation pour Haute Trahison pour avoir laissé prendre sa ville ?

Machouillant un brin de paille, Elégie ne trouvait pas de réponse à cette question. Et quid de la bonne foi ? murmura t elle.
Gérer une ville en "bon père de famille" n'est ce pas un minimum ? Quel père de famille prendrait le risque de laisser entrer le loup dans la bergerie où se trouvent ses douze filles ?

Elle attendit la suite du procès avec impatience.
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Apolonie
Après un signe du juge, elle sait qu'il est maintenant l'heure de sa dernière plaidoirie. D'un mouvement souple, elle regarde derrière elle, les voit présents. Ceux qui sont venus la soutenir, calmes, attentifs. Modso, toujours là, Bettym, Beths... Tous ou presque sont là, ceux sur lesquels elle sait désormais qu'elle peut compter, même si elle n'en doutait pas vraiment. Sous la caboche ça se bouscule. C'est sa dernière chance. Elle a accueilli le réquisitoire de Favdb, comme une sentence, déjà. Clément... Oui et non. Elle sait que c'est sa dernière chance, de s'expliquer, de convaincre. De donner la version des faits et pas une version...

Doucement elle se lève, et se place face au juge. L'azur franc de son regard contraste avec l'allure embarrassée de Favdb. Les épaules droites, une grande inspiration. Sentir en elle l'agacement laisser faire place à la Vérité. Se rappeler les conseils. Se rappeler les faits. Le droit. Le codex. Des tas de choses défilent dans sa tête et elle ferme un instant les yeux histoire de se concentrer. Puis repose le bleu dans le regard de Magakrav. Prête. Si elle se fait détester en taverne pour "trop de franchise" pourquoi cela ne servirait-il pas un peu dans ce tribunal ?


Merci Favdb. (un jour on m'expliquera comment ça se prononce^^)
Pour votre... clémence.

Elle tique sur le mot... Mais se reprend rapidement. Et enchaine.

Voici donc le moment de vérité. Celui où tout est dit n'est ce pas ?
Alors pour commencer, je vais reprendre le réquisitoire point par point...


En l'espèce, Dame Apolonie, maire en exercice par l'enchainement de ses actions à provoqué mort d'hommes, ou en tout cas blessures profondes.


Provoqué des blessures graves ? Comme la mienne par exemple ? Déboutonne les premiers boutons de sa chemise, et dévoile entre sa gorge et son coeur une cicatrice immonde, rose et mal recousue, aux bords boursouflés. Comme celle-là ? Une blessure occasionnant un mois et demi de convalescence ? Marrant, mais dans ma lance, et parmi les miliciens, personne d'autre n'a été blessé. Ni en face. Seuls les MARECHAUX.. Elle insiste bien sur ce mot... Ont tué des soldats de l'armée Jardin. Et si on veut être précis : depuis QUAND un maire donne-t-il l'ordre de défendre aux MARECHAUX ? La réponse est facile, simple et limpide : DEPUIS JAMAIS. L'ordre de défendre est donné aux maréchaux par le PREVOT. Prévôt qui si je ne m'abuse fait partie du Conseil ducal... Je N'ai donc PAS occasionné de blessures. Ne vous en déplaise.

Marque une pause, le temps que tout le monde assimile ce qu'elle vient de dire... Vraiment... Qu'elle n'a pas défendu seule. Qu'elle n'était pas seule à prendre la décision...

Peut-on accepter qu'un maire de notre Duché combatte une armée de la COBA? Evidemment Dame Apolonie n'a pas mis ladite armée en ennemie, mais l'absence en amie revient bien au même.


Comme vous le dites Fav... Comme vous le dites. Je NE l'ai PAS mis en ennemi. Je N'ai PAS attaqué l'armée Jardin. Et comme vous l'avez dit plus tôt : rien dans le CODEX oblige un maire à permettre l'entrée d'une armée dans la ville. RIEN. Donc je n'ai pas enfreint de loi, je n'ai pas fait d'erreur. J'ai obéi à un ordre du Prévot. Et une demande non officielle du Duc.

Si effectivement elle a été manipulée il n'en demeure pas moins qu'elle n'a pas tenté de prendre confirmation auprès de l'État-Major.

Il s'agit donc pour moi d'une double faute et la culpabilité est donc certaine.


La confirmation auprès de l'Etat Major ? J'en ai parlé, rapidement, avec certains. Mais beaucoup pourraient confirmer que rien ne transparait de la COBA. C'est très dur d'obtenir quoi que ce soit de l'EM. De plus, la confirmation visuelle que j'ai eue ce jour-là, c'est l'intégration dans l'armée de Jardin d'une lance moulinoise, dont le meneur était celui qui m'a ensuite blessée, le sergent chef Yal, sous les ordres duquel j'ai servi quand j'étais moi-même sergent. S'il n'envisageait pas de prendre la ville, s'il pensait qu'il avait le droit légitime d'entrer, pourquoi avoir intégré 6 hommes de plus ?

Tout comme il n'y avait pas de première faute, il n'y en a donc pas de deuxième : ce n'est pas une erreur que de n'avoir pas le temps en une journée de pourchasser dans toute la caserne les responsables de l'EM.

Sans erreur que reste-t-il donc de cette culpabilité ? Rien. Nada. Néant. Juridiquement, je n'ai pas failli. Or, c'est bien dans un tribunal et non une taverne que nous nous trouvons.


Toutefois il convient de tenir compte du contexte et de l'historique réel de cette affaire.C'est pourquoi j'en appelle à votre clémence, messire Juge. Une condamnation pour Haute Trahison est déjà lourde en elle-même

Je suis ravie que vous soyez d'accord avec moi. Non seulement dans les faits, je n'ai rien fait de mal. Je n'ai enfreint aucune règle. Aucune loi. Mais en plus comme vous le rappelez, le contexte était difficile. Et malgré ce contexte difficile, j'ai fait au mieux pour protéger mes villageois, prenant moi même les coups, en première ligne, et empêchant un homme qui n'avait plus d'agrément ducal de prendre une ville de force.

Une condamnation serait déjà infamante, terriblement difficile à assumer pour quelque chose qui était juste, et qui respectait la loi. Une condamnation pour Haute Trahison ? Autant me condamner à mort. Pour quelqu'un qui comme moi a toujours servi son duché, qui a toujours oeuvré pour le Bourbonnais Auvergne, qui a servi loyalement Moulins pendant ses deux mandats de bourgmestre et a plutot bien réussi, pour une noble, responsable d'un domaine et vassale d'une baronne sur laquelle la condamnation peut retomber, c'est la fin de tout ce en quoi j'ai cru jusqu'ici.

Jardin récupèrera ses galons dans quelques semaines. Et n'aura rien d'autre. N'a rien perdu au final. Une tape sur les mains de la part d'un Etat-Major qui ne peut rien contre les soldats. Asturion est en Haute-Cour de Justice, pas seulement pour cette affaire, mais pour sa gestion pitoyable du duché, son attitude méprisante et magouilleuse. Pour le fait qu'il se soit servi de moi comme prétexte à une guéguerre politique dont je n'ai franchement rien à carrer.

Ces deux hommes ne s'entendaient pas. Ils se sont faits la guerre : Jardin en trahissant le précédent conseil, Asturion en essayant de le poutrer par mon intermédiaire. Tout cela ne me concerne pas. Et je suis déjà la plus punie : 45 jours de convalescence, 726 écus pour ma guérison, le sentiment terrible de trahison que je ressens de la part de ceux que j'ai toujours servi, et que je sers encore... Et en plus, vous voulez m'ôter toute chance de le servir à l'avenir ? Vous voulez absolument que je choisisse le clan de l'ombre ? Vous voulez vraiment que je rejoigne les groupuscules qui sévissent un peu partout ? J'aurais du il y a peu recevoir des seigneuries, pour loyauté et confiance que m'accordent des nobles du Royaume. Le veto du Roy d'armes, apposé alors qu'il n'a pour l'instant pas lieu d'être, sera validé par une quelconque condamnation de ce tribunal. Condamnation qui serait inique et profondément injuste...


Des larmes dans la voix, qui méritent le temps d'une respiration pour retrouver sa dignité. Apolonie n'est pas du genre à chougner, droite dans ses bottes, comme toujours, un doigt en caresse inconsciente sur les armoiries d'Orval sur sa dague. Pensant un instant à sa terre auvergnate pour laquelle elle se battrait même contre ses amis. Pour laquelle elle s'est battue, prise pour une buse par des dirigeants qui pensaient pouvoir tout lui fiche sur le dos... Et par laquelle elle est aujourd'hui jugée... Elle relève les yeux vers le juge.

Monsieur le Juge, ce procès n'a pas de raison d'être. Juridiquement, je n'ai rien fait de contraire au Codex. Ni à la coutume. Et dans les faits, j'ai défendu ma terre, mon village, comme tout maire se doit de le faire. J'ai servi d'instrument politique bien contre mon gré. Et je suis la première désolée de ce qu'il s'est passé. Mais si vous jugez en votre âme et conscience. Si vous jugez mon cas et pas celui des autres, mes actes et pas ce qu'il s'est passé autour, alors vous saurez qu'il n'y a qu'un verdict possible. Le non-lieu. Je ne suis pas ni une traitresse ni une haute traitresse à mon Duché. J'ai encore des tas de choses à faire, à vivre, pour l'Auvergne. Ne réduisez pas mes croyances en ma terre et en la Justice à néant.

Elle se tait. D'un mouvement un peu las, fatiguée par toutes ces histoires, elle va se rasseoir. D'un regard elle salue ses amis derrière elle. Puis elle attend la décision de Magakrav. Elle sait combien il sera difficile pour lui de juger, parce que même si c'est un tribunal, on ne verra jamais que le droit, mais le verdict. Elle le plaint, mais espère qu'il aura la force de prendre la bonne décision, malgré les pressions qui doivent subsister. Et puis, sur sa hanche, un "on verra" tracé au couteau qui reprend toute sa place...
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Co-fondatrice avec Amberle du fan club de Constant Corteis.
Magakrav
Magakrav écouta la réquisition du procureur favb et la dernière plaidoirie de Dame Apolonie.

Magakrav devait prendre une décision il prit la parole.

Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs,

Je sais que vous attendez se verdict avec impatience

Dame Apolonie, levez vous.

Je remarque dans se dossier que vous avez été manipuler et j’estime que vous avez assez payer pour cette erreur mais sachez que la prochaine fois je serai moins clément par conséquent

De part votre plaidoirie,
De part les preuves apportées lors du procès,
De part Article 5 alinéa b Titre B du Livre III du Codex du Bourbonnais Auvergne

Par les pouvoirs qui me sont conférés, moi Magakrav , Juge du Bourbonnais-Auvergne, déclare le non-lieu

Jugement rendu par le Juge Magakrav le 5ème jours du mois de novembre 1456.

La séance est levée.


Puis Magakrav s'approcha de Messir Favdb et lui demanda

Messire Favdb j'aimerai que vous ouvriez une enquête à l'encontre de messire Asturion pour Haute trahison

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Juge du comté
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