[RP] Une décision importante : 34 rue des Roses

Yvondelaroulette

Yvon en avait assez de cette grande bâtisse sans vie. Elle en avait pris conscience la veille au soir, lorsqu'un ami lui avait parlé de chez elle. Chez elle... elle considérait le domaine familial comme étant sa maison, pas le manoir...
Cela ne voulait donc dire qu'une chose : elle devait déménager, se trouver un chez elle rien qu'à elle.

Elle s'était rendu au bureau du cadastre et avait longuement regardé la carte. Où allait-elle emménager?
En ville, ça c'était certain. Marre du silence oppressant de la lisière de forêt!
Pas trop loin de sa taverne, peut être?
Ne sachant quoi choisir, elle ferma les yeux et pointa au hasard son doigt sur la carte. Elle rouvrit les yeux et vit : 34 rue des Roses.

- Parfait! En plein centre et pas trop loin de la Mésange... Et puis, les roses... ça tombait bien, tiens!

Elle rit doucement et partit au manoir charger ses affaires et prévenir Mariotte.
C'est donc avec une chariotte pleine qu'elle fit un premier voyage vers son nouveau chez elle.
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Lylou

Lylou avait vu Enora la veille au soir à la Mésange et lui avait proposé son aide pour le rappatriement de ses affaires dans sa nouvelle demeure
Elle se rendit donc de bon matin chez son amie afin de l'aider
Celle ci frappa donc à la porte

Toc Toc.... , il y a quelqu'un ? Enora ? c'est Lylou !

Yvondelaroulette

La veille au soir, Enora était rentrée totalement imbibée avec l'aide d'un ami afin de ne pas se perdre, bien qu'elle ai dû le guider, vu qu'il ne savait pas encore où elle habitait à présent. cela ne fut pas une mince affaire et ils avaient dû faire trois fois le tour du quartier au moins.
Elle s'était alors affalée encore habillée sur une paillasse improvisée pour cette première nuit chez elle.

La matinée était bien avancée quand elle fut réveillée.

Toc Toc.... , il y a quelqu'un ? Enora ? c'est Lylou !

C'est donc la goule enfarinée et avec un pic vert qui cherchait des vers ... ou des termites... dans sa tête qu'elle ouvrit à celle lui toquait à sa porte.

- Oh Lylou! Mais entre donc! Désolée pour le bazar, j'ai pas eu le temps de commencer à ranger.

Puis voyant le soleil haut dans le ciel :

- Mais, il est quel heure?
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Evangelus

se vers son amour et Yvon
bonjour moi et enzo ont et là pour t'aider
pose le panier avec enzo dedans
c'est bon on est pret

Schtroumpf

Schtroumpf s'approcha des deux femmes et les salua
Bonjour mes dames, et si tu veux de moi pour transporter les meubles, je suis à ta disposition.

Schtroumpf

Ah et bonjour messire Evangelus, vous m'avez coiffé au poteau^^

Yvondelaroulette

Elle n'eut pas le temps d'avoir de réponse ni de fermer la porte qu'Evan accompagnée d'Enzo puis Schtroumpf arrivaient.
Elle leur sourit, elle avait vraiment des amis formidables!

Pour le coup, le pic vert était parti et la journée, du moins ce qu'il en restait, s'annonçait bonne et laborieuse.

- J'accepte votre aide avec plaisir! J'ai apporté hier l'essentiel pour une première nuit, mais il reste encore beaucoup à faire.

Elle s'excusa auprès d'eux, le temps de se rafraichir le visage et de s'habiller convenablement puis ils se mirent au travail.

En les conduisant au manoir, elle leur expliqua :

- Je ne vais tout emporter. Pour le moment je ne prendrais que le mobilier de la cuisine : table et chaises ainsi que le lit de la chambre des invités. Et encore, cela n'est-il qu'un emprunt, le temps que le menuisier m'en fabrique des nouveaux. Après tout, cela n'est pas à moi.
Par contre, du côté de la buanderie... là va y avoir plus de choses à emporter!

Elle se mit à rigoler.
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Bezuto

Bezuto arriva chez Enora , intrigué par ce qu'elle lui avait raconté en taverne.

Il frappa a la porte ; Enora c'est Bezuto tu es la ?

Yvondelaroulette

Enora était en train de ranger un peu le bazar dans sa maison, suite au déménagement, quand elle entendit frapper à la porte.
Elle alla ouvrir et sourit :

- Zuto! Tu viens voir l'âne?

Bezuto

Ha Enora ,oui je viens voir Gib !

Bezuto glisse sa tête dans la maison et regarde partout

Alors ou est t'il ?

Yvondelaroulette

Le regarde faire et éclate de rire.

- Ben pour commencer, il n'est pas dans la maison mais dans le jardin, derrière.

Elle l'emmène à l'arrière et lui désigne le clandestin en train de grignoter sa haie de buis.

- Tu vois...

Bezuto

Bezuto regarda l'animal qui le regarda également s'en suit alors une joute mental acharné.

c'est un sacré spécimen celui la!
Tu sais le saucisson d'âne c'est sacrement bon .

il regarde yvon et rit .
je crois qu'il est pas prêt de bougé

Yvondelaroulette

Elle eut un léger haut le coeur quand il évoqua le saucisson.

- Ah non hein, pas touche à mon âne!!!

Puis avec le sourire tout en caressant les naseaux de l'animal :

- Bon ben je crois que je vais le garder alors... Après tout, il tiendra compagnie à ma jument. Enfin si j'arrive à le mettre dans le champ...

Bezuto

Toc Toc Toc..

Eno c'est moi !

Yvondelaroulette

Comme d'habitude, elle n'était pas chez elle mais pas loin et elle l'avait vu arriver frapper à sa porte. Taquine elle arriva derrière lui à pas de loup et mis ses mains sur ces yeux. Elle travesti sa voix, la rendant rauque et dit :

- C'est qui?
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Une décision importante : 34 rue des Roses

Yvondelaroulette

Lylou

Yvondelaroulette

Evangelus

se vers son amour et Yvon
bonjour moi et enzo ont et là pour t'aider
pose le panier avec enzo dedans
c'est bon on est pret

Schtroumpf

Schtroumpf s'approcha des deux femmes et les salua
Bonjour mes dames, et si tu veux de moi pour transporter les meubles, je suis à ta disposition.

Schtroumpf

Ah et bonjour messire Evangelus, vous m'avez coiffé au poteau^^

Yvondelaroulette

Bezuto

Bezuto arriva chez Enora , intrigué par ce qu'elle lui avait raconté en taverne.

Il frappa a la porte ; Enora c'est Bezuto tu es la ?

Yvondelaroulette

Enora était en train de ranger un peu le bazar dans sa maison, suite au déménagement, quand elle entendit frapper à la porte.
Elle alla ouvrir et sourit :

- Zuto! Tu viens voir l'âne?

Bezuto

Ha Enora ,oui je viens voir Gib !

Bezuto glisse sa tête dans la maison et regarde partout

Alors ou est t'il ?

Yvondelaroulette

Bezuto

Yvondelaroulette

Bezuto

Toc Toc Toc..

Eno c'est moi !

Yvondelaroulette

Bezuto

Bezuto commençait a se dire que elle n’était pas la, il aurait du s'en douter.

Quand il sentit des mains douces qu'il connaissait ceux poser sur son visage.

Citation:

- C'est qui?

il s’apprêtait a dire Eno ! quand il entendit la voix . Il hésita et enfaîte finis par dire

baah je t'ai reconnu ! mon coeur !

puis il se retourne content d'avoir eu raison et l'embrasse .

Yvondelaroulette

- Rhoooo pfff, t'es pas drôle.

Elle répond à son baiser puis lui dit :

- Tiens au faite, fallait que je te montre ça...

Elle l'entraine vers une petite rocaille de son jardin, s'accroupit et lui montre de tout petits insectes courant assez rapidement.

- Tu vois, ça se sont des Bembidions. C'est assez étonnant d'en voir à cette époque, mais il fait plus doux. Il aiment généralement la chaleur et le soleil. Ce sont des prédateurs des pucerons.

Puis elle l'entraine dans la maison et prend un livre illustré. Elle le feuillette un peu, puis lui montre une gravure :

- Ça c'est un scarabée. Généralement ils sont frugivores ou coprophages. Pas pareil quand même!
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Bezuto

Bezuto suit Enora et regarde bien attentivement le bembidion
et le scarabée illustré !

Erf bon d'accord je suis convaincu un bembidion n'est pas un scarabée

Tu marque un point .

lui sourit
Et dépose au sol une chaîne ainsi q'un solide piquet

Voila pour toi ,besoin d'aide ?

Yvondelaroulette

Elle sourit, contente d'avoir gagné!

- Ohhh merci mon coeur. De l'aide? Oh non, je pense être assez forte pour planter le piquet moi-même. Par contre... si tu veux bien aller chercher Gib... Je sais que vous vous entendez à merveille...
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Bezuto

la regarde faire l'éloge de ses muscles .

Oui je sais bien ! je vais le chercher alors .

Bezuto s’enfonçât dans le jardin a la recherche de l'âne ,

il entendit des bruit de pas sur les coter

c’était Gib qui accourait vers lui demandant des caresse qu'il fit , avant de le ramener à Enora.

Voila l'animal .

Yvondelaroulette

Enora était allé chercher un maillet, puis étudia la longueur de la chaine et la distance qu'elle devrait laisser pour ne pas que Gib atteigne sa haie ou ses parterres de fleurs.
Ayant trouvé l'endroit idéal, elle entreprit de taper sur le piquet pour l'enfoncer dans le sol. Plus facile qu'elle ne l'aurait imaginé, le voilà enfoncé totalement en deux coups. Sauf que...

- Pff! La chaine...

Elle ne l'avait pas attachée au piquet. Et si l'enfoncer avait été facile, l'extraire du sol s'avéra plus compliqué. Elle fini le derrière au sol, sans avoir réussi à l'enlever.

- ZUUUUTOOOOO!!!
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Bezuto

il regarde la scène ne peut s’empêcher d'éclater de rire .

rooh pas besoin d'aide ?

sourit a Eno l'embrasse et vas tirer le piquet qui ne bouge presque pas

ar...ça va être plus dur et prévue ..

il prend le marteau et une planche de bois qu'il trouve aux alentour et fait un levier ce qui permet de retirer le piquet un peu afin de pourvoir l'extraire a la main

Il entreprend alors de mettre la chaîne et replante le piquet juste a coter

Pfffiou, voila !

Yvondelaroulette

Elle le regarde faire, toujours assise dans l'herbe et lui sourit :

- Merci mon coeur...
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Bezuto

il s'assit coter d'elle l'embrasse tendrement avant de lui prendre la main et de s'allonger pour regarder le ciel

Je suis bien avec toi..

Yvondelaroulette

Elle le regarde s'allonger dans l'herbe. Drôle d'idée, vu qu'il fait froid et qu'elle est trempée de la pluie de la journée, mais bon... Tant pis, elle s'allonge aussi, se demandant de quoi ils avaient l'air allongés main dans la main à regarder les nuages passer.

Je suis bien avec toi..

Elle reste un moment silencieuse, un brin d'herbe lui chatouillant le bras. Un peu de silence, le temps de décompter deux ou trois formes amusantes dans les nuages, puis elle roule sur le ventre, le regarde et dit :

- Moi aussi...

Elle se penche sur lui et l'embrasse.
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Yvondelaroulette

Voilà qu'en plein baiser dans l'herbe mouillée, quelque chose d'encore plus mouiller vient lui caresser le dos. Surprise, elle se retourne et reçois un coup de langue bien baveuse de la part de Gib.

- AAarggghh!!!

Mine dégoutée, elle s'essuie d'un revers de manche.
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Bezuto

surpris du sursaut de Enora , il relevât la tête et vit Gib en train de lui piquer son baiser .

Rooh Gib je crois que toi aussi tu veux un câlin .

Bezuto caressa la bête qui finit par s'allonger a côter d'eux
ils passeront la soirée a trois .

Yvondelaroulette

Elle voit l'âne s'allonger à côté d'eux en ouvrant de grands yeux.

- Mais... mais... mais il est amoureux ma parole!!!

Elle rit un instant et se rallonge, la tête sur le torse de son amoureux. Le bruit de ses battements de cœur faisaient écho à celui du ruminement de l'âne. La brise faisait frémir les feuilles des arbres autours.
Enora fini par somnoler, ainsi allongée dans l'herbe mouillée.
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Bezuto

il se sentait reposé et caressa les cheveux de son amour.
La légère brise qui se levait le fit frissonnait , il prit deux grande inspiration de cette air frais .

Et murmura a l'oreille des sa bien aimé

On va se mettre au chaud chez toi? on commence a prendre l'eau.

Il sourit et la regarda lui déposant un baiser sur le haut du crâne

Yvondelaroulette

Un doux murmure à son oreille la sort de sa torpeur :

On va se mettre au chaud chez toi? on commence a prendre l'eau.

Elle reste encore un peu la tête sur son torse, goûtant alors aux dernières secondes de ce moment de calme, souriant au contact du baiser sur sa tête.
Puis les premières gouttes d'une averse lui font reprendre conscience de la situation et elle relève la tête vers celui qu'elle aime.

- Oui tu as raison. Ce n'est pas très raisonnable de rester ici.

Elle se relève doucement et lui tend la main en souriant, se proposant de l'aider à se mettre debout.
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Bezuto

Il lui sourit les goûtes s’écrasant sur lui en pleine face .
lui prend la main , et il se relève non pas difficilement, manquant de la faire tomber.

Ils se précipitent alors tout les deux a l’intérieur dégoulinant d'eau

Erf, on n'est tremper .

Il passe la main dans ses cheveux pour enlever l'eau qui s'y est infiltré et regarde son amour.

Il vaudrait mieux se sécher avant d'attraper froid.

Yvondelaroulette

Elle le regarde dégoulinant, et rit doucement. L'averse les avaient pris par surprise.
Enora enlève ses bottes, puis elle lui prend la main et l'emmène dans le salon.

- Oui, viens donc près de la cheminée, la flambée est belle. Je vais chercher des serviettes.

Elle le laisse devant l'âtre et monte à l'étage avant de se rendre à la cuisine pour mettre de la soupe à chauffer et prendre deux verres de Jasnière.
La brunette revient vers son homme dégoulinant avec les deux verres de vin, qu'elle pose sur une tablette, et deux grandes serviettes.
Elle lui en tend une et entreprend de s'éponger les cheveux avant de s'assoir dans un fauteuil devant la cheminée.
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Bezuto

Beuto enlève également ses bottes et fait tout pour ne pas salir .
Il s'installe confortablement laissant la chaleur de la cheminée l'atteindre.

Une odeur de soupe lui envahit les narines .

Son visage s'illumine quand il voit Enora lui amenait un verre et une serviette
Il entreprend de se sécher le plus possible .

Pfffiouu, on est rentrer au bon moment .

Il trinque alors avec elle et l'embrasse tendrement avant de savourer son vin

Yvondelaroulette

Regardant par la fenêtre la pluie tomber en rideaux sur la campagne, elle dit :

- Oui, on est mieux ici! Mais il faudra que je construise un abri pour Gib. Le grand chêne n'est pas suffisant par un temps pareil.

La soupe commençait à embaumer la pièce. Ses cheveux commençaient à sécher et le vin à lui tourner un peu la tête. Mais sa chemise, elle, était toujours aussi trempée, et elle constata que celle de Zuto aussi.

- Je vais changer de chemise avant d'apporter la soupe. Tu veux aussi en changer? Je dois en avoir une qui traine...

Elle lui sourit.
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Bezuto

oui pauvre Gib , je t'aiderais a le faire je me débrouille pas mal.

la bonne odeur qui se faisait sentir était agréable
le doux feu lui caresser le visage .

Oh oui si tu en a une!

Il lui sourit avant d'enlever sa chemise trempé

Yvondelaroulette

Elle court se changer et lui ramène une chemise bien sèche. Elle le regarde la revêtir sans le quitter des yeux. Rholala! ce qu'elle avait comme chance...
Puis, constatant qu'elle lui allait bien, elle va chercher la soupière, deux assiettes creuses et cuillères ainsi qu'une bonne miche de pain frais.

Une fois la table mise tout prêt de la cheminée, elle lui sert une belle assiette garnie d'un bon morceau de lard avant de se servir elle même.

- Viens manger tant que c'est bien chaud.
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Bezuto

Bezuto bien au sec , la vît mettre la table .
et s’avançât pour se mettre devant son assiette.

ça sent très bon , en tout cas !
Bonne appétit !

Il goûte une fois , deux fois , trois fois
relève la tête de son assiette regarde son amour

c'est délicieux !

Et Il se remet a se régaler

Yvondelaroulette

Elle sourit au compliment de son invité. Évidement qu'elle était bonne sa soupe, c'était la meilleure du Mans...
En pensant ces mots elle jeta un furtif regard à ses chevilles. Non, ça allait!

- Bon appétit à toi aussi.

Elle rompit le pain et en englouti une tartine avant d'entamer la soupe. Le pain, elle adorait, même nature. S'était son péché mignon. Pas boulangère pour rien!

Ils discutèrent de tout et de rien durant le repas, rigolant encore à son oubli de la chaine de l'après midi et du baiser volé par Gib. Ils firent même les plans les plus fous pour l'abri de l'âne, qui devrait, au final, avoir une extension pour au moins deux chevaux.
Bref, une petite soirée tranquille, seulement ponctuée par quelques éternuements...

La soupe avait réchauffé les estomacs, la cheminée s'était occupée de sécher les corps, et sa présence même lui réchauffait le cœur.
Après avoir débarrassé vite fait, bien fait la table, elle s'installa dans un fauteuil, face au sien et se mit à observer les flammes tout en écoutant la pluie tomber au dehors. Qu'il était bon d'être à l'abri d'un toit et au chaud près d'un feu quand le temps était si triste.

Elle laissa son esprit vagabonder au rythme des flammes de l'âtre et prendre les chemins les plus inattendus. Elle se remémorait tout ce qui s'était passé depuis on arrivée au Mans. Du chemin avait été parcouru depuis ce jour...
Pas un chemin toujours simple, mais elle ne regrettait rien, absolument rien...
Elle avait eu la chance d'avoir des amis qui lui avaient accordé leur confiance, elle s'était vu attribuer des responsabilités, elle avait eu la chance de connaitre l'amour plus d'une fois, d'avoir un enfant, de retrouver sa famille. Bref, une vie déjà bien remplie. Pas finie, loin de là, mais déjà bien remplie.

Elle glissa son regard vers celui que son cœur avait choisi et sourit. Oui, elle avait fait un choix, et elle en était heureuse.

- Je suis contente que tu sois là...
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Bezuto

Apres avoir passer un merveilleux repas , qui fût agréable et ponctuer de diverse conversation plus étrange interresante et inventive les une que les autres,

Bezuto s'assit a coter d'elle prêt du feu , il plongeait dans le regard d'enora en ayant l'impression a chaque fois de redecouvir quelque chose qui faisait monter en lui une force qui le hisser dans un pays merveilleux , ou il était libérer de tout soucis de tout stress ou il y avait que elle et que sa présence prés de lui qui compté il était heureux, heureux de l'avoir elle, heureux de partager tout ce qu'il partageait avec elle.

ça n'avais pas toujours été facile pour lui , il avait toujours été seul ,et puis elle l'avait pris , pris son coeur qu'il lui donnait avec plaisir sans aucune résistance,

Alors en ce moment ou tout aller pour le mieux il n’était pas fou et savait profiter des moment qui devait l'être,

Je suis content d'être avec toi aussi , Je t'aime Enora et je veux passer ma vie avec toi .

Il l'embrasse alors passionné par elle , elle qui était devenue le centre de son monde.

Bezuto

Il avait tout préparer , valise était faite ,
il avait pris le minimum laissant
le reste a la forge .

Il s’arrêta devant la porte ou il prit une profonde inspiration,
C''était un grand pas pour lui .

Il pensa a ce qui l'attendais , ceci le fit sourire et il fût rassurer.

Alors il frappa à la porte.

Yvondelaroulette

La brunette avait fini le boulot au bureau, enfin... aux bureaux et elle s'était attaquée au ménage chez elle.
C'est une fois tout bien aéré, lessivé, drapé de frais et le feu crépitant dans la cheminée, qu'elle entendit frapper à la porte. La nuit tombait et elle se demandait qui venait la voir à cette heure-ci. Une urgence en caserne, peut être...

Inquiète elle ouvrit la porte. Elle le vit et l'inquiétude s'envola, pour revenir aussitôt. Y aurait-il un soucis?

- Zuto?

Puis elle vit la valise et sourit franchement.

- Oooh! Je vois...

Elle l'embrassa et l'invita à entrer.
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Bezuto

Il la vit ouvrir , et afficha son plus beau sourire , avant de lui rendre son baiser et d'entrer .
il vit la maison propre et bien entretenue , ça le changeait de chez lui mal ordonné comme il était ;
Il posa sa valise dans un coin .

Il eut un frisson d’appréhension

Eno ..

Et puis .. un regard vaut mille mot , il la regarda alors , si heureux
il la prit dans ses bras , l'enlaça , et l'embrassa passionnément .

Yvondelaroulette

Un regard, un baiser et tout chavire. Le monde s'efface, ses yeux se ferment et ses bras entourent le cou de son amour.
Elle sentit son cœur battre à tout rompre et un frisson la parcourir, simplement heureuse de le voir là avec sa valise...

Elle lui murmure doucement :

- Tu es ici chez toi, mon homme...
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Yvondelaroulette

Cette nuit était une nuit de garde sur les remparts. Mais avant de s'y rendre, elle ramena Enzo à Mariotte. Pas question d'emmener le petit sur les remparts froids et humides, tout autant que peu sûrs, et pas question non plus de le laisser seul.

Elle rentra chez elle juste le temps de le déposer.

- Mariotte? C'est moi, je te laisse Enzo. Et désolée pour l'heure tardive, on a trainer un peu...

Petit sourire.

- Il a bu son dernier biberon il y a une demi heure environs, et il a été changé dans la foulée. Il dors depuis.

Un petit sourire au petiot avant de filer rejoindre sa lance sur les remparts.
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--La_mariotte

La Mariotte était v'nue du domaine à la d'mande de Dame Enora. L'avait un bout d'chou à garder pour deux nuits.
L'avait donc préparer une petite chambrée pour le petiot, qu'elle n'avait pas encore vu, d'ailleurs... Et c'est qui s'faisait tard...

- Mariotte? C'est moi, je te laisse Enzo. Et désolée pour l'heure tardive, on a trainer un peu...

- Pas grave M'Dame, toute façon, lui il dort! Dit-elle en regardant le bout d'chou dans son panier.

Elle le prend en écoutant les consignes de Dame Enora et lui dit :

- Vous inquiétez pas M'Dame, j'vais en prendre soin. Vous pouvez aller veiller tranquille.

Bezuto

Bezuto se dépêcha avant que la Mariotte parte , il arriva a la maison entra a l’intérieur,
et l’aperçu attendant qu'on vienne chercher le petit.

Bonjour je viens chercher Enzo.

Il se pencha voir la petite tête de Enzo et lui sourit

--La_mariotte

- Bonsoir m'sire le Maire. J'vous attendais justement. Le petiot va bien, il vient de manger et il est changé de frais!

Elle reposa le petiot dans son petit panier de voyage et le tendit au M'sire.

- Pourrez dire à Dame Enora que la soupe de c'soir est prête.

Elle fit un p'tit sourire, sortit en compagnie du Maire et lui remis la clef de la maison.

- V'là, j'vous dit à bientôt p'têt.

Bezuto

Il sourit a la Mariotte , et prit le panier de Enzo ,lui fit un petit bisou sur le front pour lui dire bonjour,

Merci je lui dirais , à bientôt.

et se dirigea vers la taverne.

Bezuto

Il rentra à la maison après enfin avoir terminé ,
son cadeau pour Enora.
Il était pressé de lui offrir vraiment pressé ,
il y avait mis tout son coeur et tout son savoir.

Il attendit alors qu'elle rentre .
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Yvondelaroulette

Une longue journée d'attente avait eu raison de la forme d'ordinaire olympique de la brune. Elle rentra de bonne heure, accueillie par un braiment de Gib, auquel elle alla donner une carotte en plus d'un bisou sur les naseaux.

Elle pensa que vu les beaux jours, il faudrait qu'elle pense à le construire, son abri.
Elle profita d'être dans le jardin pour déterrer quelques carottes et pomme de terre ainsi qu'un poireau pas encore gelé pour la soupe, puis rentra au chaud.
En enlevant ses bottes et sa cape, elle vit Zuto qui était déjà là. Elle lui sourit et alla lui déposer un tendre baiser.

- Bonsoir mon coeur, tu m'as manqué tu sais...
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Bezuto

Il l’accueillit comme il se doit doit , et se laissa embrasser

Bonjour mon coeur ,
j'ai une surprise pour toi ! ne bouge pas .
Il se recula et dégainât l'épée attacher a son fourreau

C’était une magnifique épée affiné d'une belle forme, elle etait d'une longueur adéquate pour une petite taille.
Le tranchant était affûté a souhait
La garde était faite de torsade toute en finesse ,d'une belle harmonie
Au niveau de la poignée la fusée était enrouler dans du cuir noir
le pommeau quand a lui ornée d'un saphir resplendissement d'un bleu intense .
Elle était d'un équilibre parfait ;
sueur avait était versé pour la réaliser.

Il lui tend

Essaye la c'est la tienne maintenant

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Yvondelaroulette

Elle haussa un sourcil quand il lui dit avoir une surprise pour elle. Mais c'est sans voix qu'elle resta en voyant l'épée. L'arme était un véritable chef d'oeuvre, elle n'en avait jamais vu d'aussi belle, si bien qu'elle n'osait pas la toucher.

Elle regarda tour à tour Zuto et l'épée puis frôla la lame de ses doigts, les faisant glisser jusque vers la garde dont les torsades s'enfuyaient à l'infini. Elle finit par empoigner doucement mais fermement l'épée et s'essaie à quelques mouvements.
La lame tranchait l'air dans un doux bruissement tandis que le pommeau scintillait d'un éclat bleu. Enora sourit

- Zuto... elle est... merveilleuse! Non, plus que merveilleuse... je n'ai pas de mots.

Elle observe à nouveau chaque détail puis déclare :

- Tu es fou! Que suis-je pour avoir une telle épée?!
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Bezuto

Il se réjouit de la voir émerveille devant sa réalisation .
Cela lui faisait tellement plaisir ce cadeaux , il lui avait dit qu'il lui ferait .

- Tu es fou! Que suis-je pour avoir une telle épée?!

Il la regarda et sourit

Je vais te dire qui tu es ..Enora tu es la femme qui me rend heureux ,
la femme que j'aime .
Celle qui a bien voulut de moi chez elle il lève les bras pour montrer la pièce
Celle avec qui j'ai des projets plein la tête ,
Celle qui à mais yeux mérite tout ce que je peux lui offrir
Alors si je sais faire quelque chose qui peux te faire plaisir autant que je me donne du mal.

Je t'avais promis une épée la voila,
c'est un présent pour te remercier de m'apporter autant de bonheur.

Sur ses mots il sourit et embrassa tendrement sa bien aimé , il détacha le fourreau et lui donna , il avait mis la table et la soupe était prête.
Il aimait cette vie ,celle de vivre avec elle , il se sentait bien, et s'habituait a ce nouveau rythme
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Yvondelaroulette

La journée était calme. Enora avait vite expédié ses quelques tâches quotidiennes et après un moment à rêvasser au moulin, elle se décida à entamer les travaux pour la construction de l'abri de Gib et de sa jument.

Après avoir dessiné un plan sommaire :

Enora alla prendre les mesures sur le terrain et traça le pourtour du futur bâtiment à l'aide d'une bêche. Elle entreprit ensuite de désherber totalement la surface.
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Bezuto

Bezuto prévenue du commencement des travaux avait réussi à se procurer du bois, il le ramena a bord d'une charrette jusque ici ,

Avant de constater la belle avancé de son amour,il jeta un coup d'oeil au plan.

Et bien , plus qu'a s'atteler a la tâche
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Yvondelaroulette

Une fois le terrain débarrassé de sa verdure, elle vit Zuto arriver avec une chariotte pleine de bois : planches, poutres et autres chevilles. Tout ce qu'il fallait était là.

- Formidable! Tu es un amour Zuto!

Elle l'embrassa avant de l'aider à descendre le bois.
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Bezuto

Une fois le bois descendu , pelle en main ,il creusa des trous d'un peu prés 16 pouces ,afin de pourvoir planter les poteaux qui formeraient les fondations .

Mon coeur tu peux les scier à la bonne hauteur ?
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Yvondelaroulette

Mon coeur tu peux les scier à la bonne hauteur ?

Ni une, ni deux, la brunette prend les mesures et trace des traits aux charbon sur le bois. Puis, scie en main, elle taille les poteaux de la longueur voulue. Elle y allait de bon coeur et mouilla rapidement sa chemise. Elle se dit :

Heureusement que j'ai l'habitude de travailler de mes mains, sinon j'aurais vite des ampoules!

Une fois fait, elle se retourna et vit les trous.

- Bon, ben plus qu'à les mettre en place ces poteaux!

Elle empoigne un côté d'un poteau, attendant que Zuto prenne l'autre.
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Bezuto

Il avait finit de creuser et vit Eno qui l'attendais , il sourit et alla prendre l'autre coté .
Une fois tout les poteaux en place et bien enterré , il s’accorda un peu de repos par terre .

C'est pas tout léger ça !
J'aime bien voir comme ça avance presque finit

Il sourit avant de se donner du courage
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Yvondelaroulette

J'aime bien voir comme ça avance presque finit

La brune manque de s'étouffer :

- Presque fini????

Elle regarde le chantier en levant un sourcil : les murs n'étaient pas montés, la toiture inexistante, même la charpente n'était pas encore faite...
Puis reporte son regard sur Zuto :

- Heu...
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Bezuto

il rit de bon coeur, la regardant

C'est pour que sa paresse moins.

Il se releva la tête droite le torse en avant releva ses manches

Tu veux faire quoi maintenant les murs non ?
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Yvondelaroulette

- Heu oui, ça parait logique.

Elle rapprocha les planches une par une, puis les soutint tandis que Zuto jouait du marteau en véritable professionnel.

Elle rit un instant en voyant Gib les regarder à l'aire de se demander ce qu'ils faisaient encore.
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Bezuto

ça avançait bien les murs se formé et s’élever , Il s’arrêta pour contempler le boulot.

Je vais chercher une échelle

Il revint l’échelle en main déjà grimpé dessus attendant de fixer le toit ,
souriant à Eno
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Yvondelaroulette

Une fois les murs de bois montés, ils s'attaquèrent à la charpente. Étape autrement plus complexe! Mais la brunette avait vu tant et tant de fois les hommes faire sur les chantiers de son père, qu'elle était en terrain connu.

Ils posèrent d'abord les entraits et les sablières avant de monter les arbalétriers et les poinçons. Puis vint le tour des pannes ventrières et du faitage.
Mettre les chevrons et liteaux était plus simple, mais plus long aussi.
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Bezuto

après un bon moment , ils finirent ce qu'ils avaient a faire ,
Tout s'assemblé devant ses yeux , il se sentait fier de travaillé avec elle ,
Il trouvait qu'il construisait un peu plus leur avenir chaque jour.

Il alla déposer une caresse sur le museau de Gib qui avait l'air perdu de cette construction .
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Yvondelaroulette

L'abri étant fini, ils y menèrent Gib et sa jument, Shazam.

- Peut être qu'il va falloir te trouver un cheval, à toi aussi.

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Bezuto

Il mit ses mains dans celle d 'Enora contemplant le travail d'artiste

Ils ont l'air de s'y plaire !
Bah oui il faudrait tu sais ou non ? jamais vraiment posé la question
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Yvondelaroulette

- Si je sais? Savoir quoi? comment choisir un cheval?

Elle le regarde d'un air interrogateur.
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Bezuto

il la regarde avec une moue perplexe

rooh bah oui je voudrais que tu viennes avec moi le choisir je suis pas trés doué pour ça
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Yvondelaroulette

- Oh ben pas de problème pour ça. Je pense savoir le principal sur les chevaux. Si tu veux, on ira demain. J'en ai vu l'autre jour à la foire.

Elle s'approche de lui et l'embrasse tendrement.

- Tu as une préférence de robe?
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Bezuto

Il se gratta la tête tentant d'imaginer les différentes couleur du poil ,quand il restât accroché par un noeud qui lui arracha quelque cheveux
Il regardât c'est main et eu une idée

robe d'automne?

Il sourit et attendu de voir si cela existé
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Yvondelaroulette

robe d'automne?

Elle sourit.

- Alezan donc! Allons voir ça de suite.

Elle l'entraina vers la ville, en direction de la foire.

[Quelques pas et bisouilles plus tard, sur le marché aux bestiaux]

Un brouhaha s'élevait du marché. Les vendeurs hélaient les badauds, à qui avait les vaches les plus productives, les agneaux les plus doux, les chevaux les plus fougueux. L'un se targuait d'avoir les poules faisant les plus gros œufs du royaume, tandis qu'un autre ventait les mérites de ses bœufs dans les champs.
Et les acheteurs n'étaient pas en reste non plus. Les négociations allaient bon train partout. Un véritable concours de la meilleure affaire!

Enora, main dans celle du maire, suivait les cris des marchands de chevaux et ils se retrouvèrent au pied d'un manège de fortune. Là les marchands faisaient défiler juments et étalons.

Mais elle s'intéressa plus avant aux chevaux alezans :

- Regarde par là, je pense que tu vas trouver ton bonheur.

Elle lui montra quelques chevaux qui lui semblaient être intéressants :

Puis elle demanda au marchand à les voir marcher au pas. Il ne fallait pas que leur choix se porte sur un animal boiteux. Elle s'approcha ensuite de chacun d'eux, passant la main sur les pattes, le ventre, les flancs, l'encolure vérifiant qu'ils n'étaient pas blessés ou atteints de la pelade. Puis elle souleva les sabots, tous étaient ferrés et ne présentaient visiblement pas de problèmes.
Elle fini son inspection par la tête : yeux et les dents.

Satisfaite, elle se tourna vers Zuto :

- En as tu vu un qui te plaisait?
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Bezuto

Il la suivit la laissant faire son petit tour d'inspection, contemplant les chevaux , amusé par cette petite promenade

je crois que celui ci me plait bien !me demande pas pourquoi

Il sourit tel un enfant à Enora
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Yvondelaroulette

Elle répond à son sourire puis se tourne vers le marchand. S'engage alors des négociations acharnées dont elle sort victorieuse. Depuis qu'elle avait dû trouver un nouveau domaine pour la famille, elle avait comprit comment parler aux marchands.
Après avoir néanmoins donné une bourse pleine, ils purent emporter l'alezan.

Sur le chemin, elle demanda :

- On a oublié de demander son nom. Tu vas l'appeler comment?
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Bezuto

Regardant le cheval et le caressant dans l'espoir de sympathisé
Il réfléchit à la question d'Eno avant de répondre.

Hmm bah euh c'est un mâle ou une femelle ?

Il alla voir le dessous du cheval avant de se redresser

Je pense que c'est un mâle il rit doucement

Alors je vais l'appeler , automne !
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Bezuto

Il ne s’était pas attendu au retour si rapide d'Eno, elle avait l'air reposé et détendu il était content, il profita qu'elle ale poser ses affaires pour dresser une magnifique table posant un chandelier.
au milieu une belle nappe rouge orné la table les couvert brillant comme jamais , il était content de lui enfin il avait prévu soupe alors se serait soupe

Soupe qu'il avait lui même fait à force de la regarder faire.
Puis il l’appela.

Eno , tu as faim ?
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Yvondelaroulette

Enora était rentrée un peu plut tôt que prévu et avait retrouvé avec bonheur son homme aux cheveux d'automne. Après quelques embrassades, elle était montée poser son baluchon dans la chambre et se changer.

En redescendant, elle eu la surprise de voir une table magnifiquement mise avec un beau chandelier en son milieu.

Eno , tu as faim ?

Elle lui sourit et répondit :

- Une faim de loup! si on se repose bien au couvent, on peu pas dire qu'on mange si bien que ça.
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Bezuto

Il lui présenta un chaise et alla chercher la soupe qu'il versa dans leur assiette respective . l'odeur qui s'en dégagé était appétissante et riche , il découpa également deux bouts de pain et lui en donna un , dernière chose il ramena la bouteille de jasnière lui servant un verre ainsi qu'a lui

Alors comment c'est passé raconte moi tout !
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Yvondelaroulette

Elle se laissa servir, une fois n'était pas coutume et c'était très agréable. Elle tiqua cependant lorsqu'il lui servit un verre de vin. Qu'allait-elle faire? Refuser était le plus raisonnable, mais tout ceci était tellement... adorable.

Alors comment c'est passé raconte moi tout !

Elle laissa le verre et regarda Zuto.

- Hmm eh bien, les soeurs m'ont bien accueillies. Ma chambre était modeste, certes, mais fort agréable tout de même.
Je me suis beaucoup reposée et aussi beaucoup prier.
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Bezuto

Il se tapa la tête en la voyant refuser le verre , et rangea la bouteille
pour la troquer contre de l'eau bien fraîche , il s'en servit également après son verre.

Ha oui pas très amusant tout ça mais au moins ça ta reposé , et puis tu en sais plus ..

enfin je suis content que tu sois rentré , je me sentais seul dans cette maison sans toi , tu sais j'ai plus l'habitude maintenant !

ils commencèrent à déguster la soupe il la regardait du coin de l'oeuil savoir si elle aimerait.

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Yvondelaroulette

La brunette sourit quand il se tapa le front et remplaça la bouteille de vin par un pichet d'eau. Décidément, il était fantastique, un simple geste ou absence de geste de sa part, et il en comprenait de suite la signification.
Elle sourit d'avantage quand il lui dit ne plus avoir l'habitude d'être seul dans leur maison. Comme elle avait pu se sentir vide au couvent, sans lui à ses côtés... Ce qui ne l'avait pas empêchée de dormir, d'un sommeil sans rêves, juste réparateur, tant la fatigue était intense!

Elle plongea sa cuillère dans son bol et gouta à la soupe qui dégageait un fumet des plus agréable. Elle ferma les yeux et préleva un seconde cuillère qu'elle porta à sa bouche avant de dire :

- Hmmm!!! Elle est délicieuse!

Elle sourit malicieuse avant de continuer :

- Je vais te mettre plus souvent aux fourneaux moi! Mais dis moi, qu'as-tu mis dedans? Je me doute qu'il y a carottes, navets, panais, oignons et poireaux, tout comme je sens bien évidement le choux, mais il y a autre chose d'un peu moins habituel, non?

Elle croqua dans son morceau de pain en attendant la réponse.
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Bezuto

Il la regardait mangé avec plaisir et fut flatté quelle aime ce qu'il avait fait , ce n'était q'un test .

- Je vais te mettre plus souvent aux fourneaux moi! Mais dis moi, qu'as-tu mis dedans? Je me doute qu'il y a carottes, navets, panais, oignons et poireaux, tout comme je sens bien évidement le choux, mais il y a autre chose d'un peu moins habituel, non?

Il sourit il savait qu'elle connaissait la réponse

tu en as toujours sur toi .
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Yvondelaroulette

- Quelque chose que j'ai toujours sur moi?

Elle ouvre de grands yeux et se regarde minutieusement. Mains, vêtements, cheveux, rose dans les cheveux... Non elle ne voyait vraiment pas.

- Un petit indice?
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Bezuto

Il se mit à rire en la voyant faire,
puis lui indiqua sa besace du bout du doigt

La dedans
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Yvondelaroulette

Il désigna sa besace en guise d'indice. Elle leva un sourcil et se leva pour aller la chercher.
Elle la pris et pris la direction d'un fauteuil pour la vider. Elle sortit d'abord une chemise et quelques mouchoirs, un petit couteau, quelques dossiers et rapports, le registre de son auberge qu'elle devait mettre à jour.

- pour l'instant il n'y a rien qui se mette dans une soupe!

Elle continua et sortit deux petites miches de pain, un petit sachet d'herbes médicinales, un autre d'épices qu'elle mit de côté.
Puis elle sortit un petit pot d'huile de nigelle qu'elle s'applique régulièrement sur ses mains pour les protéger et les adoucir.

Pas terrible dans la soupe ça... se dit-elle.

Puis suivit une bouteille de lait, une plume et deux ou trois parchemins vierges, un exemplaire du Livre des Vertus et un très joli portrait d'elle.

Elle regarde le tout et dit :

- Bon, à part le pain, le lait et le sachet d'épices... je vois pas!
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Bezuto

Amusé part ce déballage , il se dit qu'il voulait le même portrait de son amour,
Il la laissa faire son petit manège.
En profitant pour regarder son contenue il fouillait jamais dans ses affaires mais aimé découvrir les petite chose qui faisait sa vie cela lui plaisait beaucoup.
assis sur sa chaise la soupe froide il contemplait la femme avec qui il vivait , elle était tellement , tellement ... il n'avait pas les mots , il savait juste qu'il l'aimait passionnément et qu'avec elle il se sentait si bien ..

je crois que tu as mal regardé tu es sur d'avoir regardé partout ?
ya vraiment rien à quoi tu pense ?

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Yvondelaroulette

Je crois que tu as mal regardé tu es sur d'avoir regardé partout ?
Ya vraiment rien à quoi tu penses ?

La brune lève un sourcil. Cette histoire d'ingrédient l'intrigue, mais ça commence à être long et la soupe refroidit.

Mince, pense-t-elle, une si bonne soupe et j'avais une faim de loup... hmm attend une seconde toi, je vais trouver...

Elle repasse à table le temps de déguster sa soupe, tout en cherchant l'ingrédient mystère. Une première cuillère, le goût des légumes de saison. Une seconde, le goût légèrement sucré du navet. Troisième cuillère, celui des herbes aromatiques.

Du thym et du laurier, se dit-elle.

Quatrième cuillère, un goût plus épicé et à la fois assez sucré, plus que le navet... était-ce ce qui rendait la soupe si particulière? Où y avait-il encore autre chose? Elle n'arrivait pas à le définir.

- Elle est vraiment bonne... froide, mais excellente!

Elle regarde de nouveau sa besace. La pochette ventrale! Voilà ce qu'elle avait oublié et pour cause, elle ne l'utilisait jamais... en principe.
Elle l'ouvrit et... rien!

Elle fit la moue.
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Bezuto

C’était bon il l'avait fait assez chercher , cela l'avais bien amusé.
Mais il avait faim et la faire cogiter plus serait mauvais pour sa pomme

Bah Normal que tu n'est rien C'est y mettre de l'amour en la faisant héhé ,
la besace c’était pour que cherche un peu

IL sourit tout content de lui
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Yvondelaroulette

Elle le regarda en levant un sourcil :

- L'amour... Comment n'y ai-je pas pensé...

Puis elle lui lance un regard qui se voulait noir, mais ne pu empêcher un sourire taquin l'accompagner.

- Et tu m'a fais chercher dans ma besace hein???

Elle se jette sur lui, lui chatouillant les côtes.
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Bezuto

il la surpris et s'attaqua à ses cotes , la déferlante de chatouille était trop intense il n'arriva pas à s'en de faire se tordant dans tout le sens , la suppliant d' arrêter , s’étouffant presque .

La soupe ....va ... être froide

Il réussit a lui attrapé une main avant de reprendre l'avantage la chatouillant à son tour comme il le pouvait esquivant les siennes
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Yvondelaroulette

La voilà prise à son propre jeu, la brune et à son tour d'invoquer ladite soupe refroidissant en riant :

- Hey!!! Arrêtes, c'est de la triche ça... Et puis tu as raison la soupe refroidit, je vais la faire réchauffer un peu.
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Bezuto

Il arrêta se reposant à coter d'elle, lui décocha un magnifique sourire, puis l'embrassa

Oui bon tu a raison l'appel de l'estomac , à la soupe alors !

Il ne put s’empêcher de faire semblant de la chatouillé avant de l'aider à se relever
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Yvondelaroulette

Un matin de mai - cinquième mois de grossesse

Enora se sentait bien fatiguée ce matin là, elle eu du mal à quitter son lit. Il le fallait pourtant. Elle tendit la main vers le côté du lit qu'elle n'occupait pas et eut la déception de sentir que la place était vide. Vide et froide. Son roux devait être levé depuis un moment.
Quelle heure pouvait-il être? Le rayon de jour qui filtrait entre les lattes des volets ne lui laissait pas la possibilité de le définir. Il fallait donc se lever.
Elle resta néanmoins quelques minutes supplémentaires à l'écoute de son ventre? Ou plus exactement à l'écoute de sa crevette. Elle bougeait... chose assez rare pour un matin. Elle sourit en voyant une petite bosse se former à la surface de son ventre, un coup de pied sans doute.

- Aller ma crevette, il est temps de se lever!

Et d'accompagner ses paroles du mouvement. Sauf que... voilà que la tête lui tourne violemment, que ses oreilles se mettent à bourdonner méchamment et que des mouches noires volent devant ses yeux. La brune retombe sur le matelas.
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Bezuto

le matin était déjà bien avancé , il avait travaillé tout la mâtiné
et l'heure était venue pour lui de rentrer manger .
Il se demandait bien à qu'elle heure Eno s’était levé d'habitude elle était toujours avant lui mais ce matin là elle avait l'air fatigué et il n'avais pas voulu la réveiller s’était donc discrètement qu'il était partit
Le roux rentra dans la maison essuyant ses bottes pour épargner le sol

Mon coeur tu es là ?

pas de réponse...

Eno ?

toujours aucune réponse , elle ne devait pas être rentré
il alla dans la cuisine mettre la table au moins cela serait fait !
même faire à manger tient ,elle serait contente , fouillant quelque peu dans la cuisine il ouvra un placard ou un pot de confiture mal fermé tomba sur lui la chemise à présent recouverte .

ha ! le c....

après avoir jurer comme il se doit , c'est à l'aide de ses doigts qui enleva le plus gros , fallait t'il encore se changer maintenant .
il monta dans la chambre fouilla pour trouver une chemise propre
un oreiller par terre , il le prend sur le lit et reste perplexe à se qu'il voit

Mais .. rooh dort encore ! pas possible

il sourit pour lui même fallait bien la réveiller quand même
il posa une main sur l’épaule de la brune et la secoua doucement

Mon amour il est tard déjà il faudrait peut être te lever ..
Eno debout aller
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Yvondelaroulette

La brume...
J’ouvre les yeux sur un monde inconnu, un désert. Un monde de brumes.
Je me trouvais allongée, en position fœtale, dans une sorte d’herbe visqueuse.
Je crois que c’est l’humidité et le froid qui m’ont réveillé. Lorsque j’ouvre les yeux, je ne peux voir au-delà d’un mètre environs tant le brouillard qui m’entoure est épais. Je m’assied puis me lève, ce qui a pour effet de faire jaillir un bruit d’aspiration tandis que je tente de me désengluer du sol.
J’ai beau tourner le regard dans tous les sens, je ne vois que brumes épaisses, presque tangibles, partout, sauf au-dessus de moi. En effet, lorsque je lève la tête pour regarder le ciel, c'est le ciel que je vois, tout bonnement. Un ciel parsemé d’étoiles. C’est la nuit, du moins c’est ce que j’en déduis.

Que faire ? Où me trouve-je ? Et si j’appelle à l’aide ? S’il y a quelqu’un, il m’entendra forcément, à défaut de me voir. Oui, mais… Qui sais ce qu’il y a derrière le brouillard. Si je crie, peut-être vais-je éveiller l’appétit de quelques bêtes affamées. Peut-être un monstre est-il déjà là-derrière à me guetter et mes cris ne feraient que l’exciter d’avantage. Oui, mais… S’il y a vraiment quelqu’un dans les parages tout près à me porter secours…

Je tente un pas dans chaque direction, mais le résultat est le même : du brouillard, rien que du brouillard. Et je ne souhaite pas m’aventurer plus loin. Je fini donc par me rasseoir et attend. Combien de temps s’est-il écoulé ainsi ? Une heure, plusieurs ? Aucune idée.
Je fini même par m’endormir.

Dans la brume, la brune se sent secouée. Elle entend comme au lointain :

Mon amour il est tard déjà il faudrait peut être te lever ..

Elle tente d'ouvrir les yeux à nouveau. Le décors à changé. Plus de brume, plus de boue, plus de silence. Une chambre, des draps, un roux.
C'est à présent distinctement qu'elle entend:

Eno debout aller

Et c'est ce qu'elle tente de faire, tout en se disant : encore ce rêve...
Mais le mouvement lui arrache une grimace. Elle se souvient alors de ce qui est arrivé : un malaise!
Elle porte une main à son ventre qui la tiraille.

- Zuto? Mais... quelle heure est-il?
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Bezuto

Le roux regarde sa brune émerger
doucement , il lui sourit
Qu'elle est belle endormi pourtant son visage semblait légèrement crispé
elle lui ouvre ses grand yeux et le regarde

Zuto? Mais... quelle heure est-il?

portant son regard dans le sien il lui prend doucement ses lèvres

Il est l'heure de manger tu as dormi longtemps , fatigué ?

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Yvondelaroulette

Enora accueille avec bonheur le baiser de son homme qui lui fait oublier les dernières bribes de son rêve étrange. Elle ferme les yeux pour profiter de l'instant et les rouvre sur les yeux bleus-gris de son roux.

- L'heure de manger? Déjà?

Elle regarde les volets un peu incrédule et va les ouvrir. La lumière du soleil lui brule les yeux et elle se tourne vers l'intérieure de la chambre.

- Mince... j'ai eu un malaise en me levant ce matin... je me suis écroulée sur le lit...

Elle grimace un peu et porte la main à son ventre. Des aigreurs d'estomac maintenant... décidément...
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Bezuto

le roux un grand sourire au lèvre la regarde , mais il se dit que lui aussi aurais du faire cette grasse matinée avec elle , il aurait été tellement mieux .

Bah oui c'est l"heure de manger , j'allais préparer quelque chose je croyait que tu n’était pas rentrer

elle plisse les yeux du au soleil , il lui prend sa main

- Mince... j'ai eu un malaise en me levant ce matin... je me suis écroulée sur le lit...

il lui fait de grand yeux ,le sourire amusé disparaît , un malaise ... mais mais mais...
le voilà très inquiet il serre la main de la brune

Quoi un malaise ! mais ça va bien Enora , tu vas bien ?
écroulé tu dis ! tu as mal au ventre ?
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Yvondelaroulette

En sentant sa main serrer la sienne, elle comprend qu'elle vient de l'inquiéter. Elle le regarde en souriant, soustrayant doucement sa main de son étreinte.

- Oui mon coeur, ça va. Ce n'est pas anormal d'avoir des malaises à ce stade de la grossesse. J'ai juste dû me rendormir au passage. Mais j'ai eu de la chance d'être retombée sur le lit...

Elle grimace à nouveau en se frottant le ventre.

- Et ça aussi, c'est normal! J'ai eu aussi des aigreurs d'estomac lorsque j'étais enceinte de Danton. Ça va passer!

Elle dépose un tendre baiser sur ses lèvres, avant de se rhabiller, sous l’œil toujours inquiet de l'homme de sa vie. Une fois prête à affronter la journée, elle se retourna vers lui, tout sourire, comme si rien ne s'était passé :

- On mange quoi?
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Yvondelaroulette

Enora avait passé une soirée dont on ne pouvait pas dire qu'elle soit belle. Du moins pas totalement.
Oh oui, elle avait été heureuse de voir quelques amis. Avait sourit à un petit bout de chou adorable. Avait même rit en se voyant coller un poulpe sur la figure, et pourtant, c'est pas franchement ce que l'on peut appeler un soins du visage agréable!!!
Mais encore une fois, elle avait vu le mal que pouvait faire la haine et l'ignorance. Cela la peinait. Voir son ami aussi mal en point l'avait bouleversée. Elle s'était sentie impuissante à le convaincre de se battre encore un peu. Heureusement qu'une certaine petite fantôme était venue à la rescousse...

Elle s'était finalement retrouvée seule, en taverne, un bon moment. Quelques personnes étaient passées la voir, mais aucun n'avait réussi à détourner ses pensées de la peine qui lui tournait autour depuis plusieurs jours.
Trop de personne s'en étaient allées, trop d'autres suivaient le même chemin. Et elle était là, impuissante face à cette contagion étrange. Elle tentait souvent de faire bonne figure, de dire que tout allait bien, de sourire ou même de rire. Mais bien souvent, le cœur ne suivait pas. Sauf quand il était là... Avec lui, dans ses bras, sous son regard, tout semblait aller toujours mieux. Les peines s’apaisaient, la haine disparaissait, le mal ne lui survivait pas.
Mais ce soir, il n'était pas là et tout l'étouffait.

Elle fini par quitter la taverne, après avoir arroser la rose en espérant qu'elle ne flétrisse pas. Direction, les remparts. De son pas lent de femme enceinte jusqu'aux oreilles, la brune gravit les marches qui menaient au chemin de ronde, puis s'accouda aux créneaux faisant face à la Sarthe.
Elle regarda un instant le paysage nocturne puis baissa son regard vers le pied des remparts. Serait-il là, le seul autre qui savait l'apaiser?
Elle observa. Elle attendit. Mais non, rien, personne.
Enora soupira, une main sur son ventre :

- On dirait qu'il ne veut plus me voir... Il est partit, lui aussi...

Une contraction la fit grimacer.

- Attend encore un peu, ma Crevette, tu veux bien? ce n'est pas encore le moment. Allons nous coucher, plutôt.

Toutes deux, pas le choix de toute façon, redescendirent des remparts et prirent lentement le chemin de la maison. Elle sourit au braiment de Gib qui l'accueillait. Il faudrait qu'elle aille les voir demain, son âne et ses chevaux. Elle demanderait à Mariotte de l'aider à nettoyer l’abri.

Elle rentra au chaud et se glissa sous les draps froids, se sentant toute petite dans ce grand lit. Elle n'avait plus l'habitude de dormir seule. Même quand il était de garde, elle avait la satisfaction de savoir qu'il l'a rejoindrait au petit matin pour finir sa nuit avec elle. Cette pensée la réconfortait et elle pouvait s'endormir tranquille.
Mais là... il ne l'a rejoindrait pas.
Recroquevillée sous les couvertures, l'oreiller du roux serré dans ses bras pour tenter de percevoir un peu de sa présence, Enora se demandait ce qu'il faisait, là bas, chez les moines.

C'est en pensant ainsi à son homme aux cheveux d'automne que la brune s'endormit.
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Yvondelaroulette

Enora était rentrée furieuse et seule la veille au soir. Elle avait même été tentée par prendre une chambre à sa propre auberge, mais le confort de sa chambre à elle, en cette nuit là, elle en avait besoin!
Après l'avoir attendu toute une semaine, le voilà qui la délaissait, préférant aller voir ailleurs d'autres personnes...

" Charmant!", avait-elle pensé en le voyant quitter la taverne où elle était avec ses amis pour prendre la direction d'une autre.

Mais que se passait-il donc? Il refusait de lui en parler, disant simplement qu'il était fâché à cause d'une histoire au Conseil, histoire dont elle, Enora, n'avait rien à voir! Et puis, son étrange distance ne datait pas de la veille, mais bien du jour de son retour.
Vraiment étrange!

Toujours est-il que c'est dans une colère froide qu'elle rentra chez elle pour se coucher.
Seulement voilà, quand la brune est en colère, elle ne dort pas! Pas moyen de fermer l’œil, ressassant sans arrêt les évènements des derniers jours. Et pourtant, elle était fatiguée, elle avait besoin de dormir, elle devait se reposer!

"Ma pauvre crevette, je t'en fais voir de toutes les couleurs, hein!", pensa-telle une main sur son ventre à la suite d'une contraction. Plus que quelques semaines. Trois, quatre tout au plus.
Cette pensée supplémentaire acheva de faire monter l'angoisse de la brune. Elle s'assit dans son lit, ne trouvant pas de position confortable, et soupira. Elle se souvint alors des conseils de l'étranger : se détendre, prendre un bain, lire. Un bain... tiens, pourquoi pas! Mais elle ne pouvait pas aller chercher la Mariotte à une heure pareille!!!

Tant pis, l'idée du bain prenait à présent toute sa place dans son esprit et elle se décida à le préparer elle-même. Elle descendit allumer un feu dans l'âtre pour faire chauffer de l'eau et alla préparer la baignoire. Revenant devant le feu, elle s'assit aussi confortablement que possible dans un large fauteuil et attendit patiemment, roman d'amour courtois en main.
L'eau commençait à frémir. La brune peina à monter les seaux d'eau chaude jusqu'à la baignoire, mais fut largement récompensée lorsqu'elle y entra, se laissant glisser avec délectation dans l'eau chaude.

- Hmmmm!!! Que c'est bon! Souffla-t-elle d'aise, fermant les yeux un moment pour savourer l'instant.

La brune, enveloppée par les vapeurs chaudes et odorantes du bain, finit par s'endormir quelque temps. Elle ne fut réveillée que par l'eau qui avait refroidit. Quittant le baquet, elle s'enveloppa dans une serviette pour se sécher et retourna se glisser entre les draps, cette fois ci bien accueillants. Elle ne mis pas bien longtemps à s'endormir après ce moment de détente.
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Yvondelaroulette

Encore une soirée seule après une journée bien morose. Elle avait dû dire au revoir à son Zuto de bonne heure dans la journée, à son grand regret. Il lui manquerait tant!!!
Mais elle ne s'était pas franchement attendu à ce qui avait suivi, mais alors, pas du tout! Si on lui avait dit qu'elle s'en prendrait plein la tronche à peine son tendre parti travailler, elle ne l'aurait pas crû. Cela ne pouvait qu'être une journée tranquille, ce samedi. Mais non!

Elle avait été outrée de ce qu'on l'accusait. Et encore plus des sourires voulant en dire long qui avaient suivis.
Tout ceci l'avait minée, les courriers qui s'en étaient suivi aussi et c'est le cœur lourd qu'elle avait fait ses bagages en prévision de son séjour au couvent.

Entre deux chemises fourrées dans son coffre, dont une visiblement beaucoup trop grande pour elle, et pour cause, elle appartient au grand roux qui partage sa vie, elle se demandait ce qui allait se passer cette semaine. Elle était inquiète. Très inquiète.
Elle avait si peur de le perdre qu'elle s'en rendrait malade, c'était certain. Pour une semaine de repos loin des tracas... c'était fichu!

Elle ferme le coffre, passe son bracelet autour de son poignet et vérifie que le pendentif qu'il lui a offert est toujours à son cou et demande à Mariotte de descendre ses affaires dans la carriole tirée par Shazam pour l'occasion.
Avant de refermer la porte de la maison et de s'installer à côté de la Mariotte qui doit l'emmener avec sa crevette au couvent, Enora a pris soin de laisser un petit mot sur la table...
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Bezuto

La journée se finissait et il était temps pour lui de rentrer , il savait bien ce qui l'attendais à la maison une maison vide ..
il rentre dans la maison se baladant à l’intérieur comme pour chercher quelqu'un ou quelque chose , après une petite ronde qui ne rime à rien il ouvre une fenêtre , Gib viens l’accueillir il sourit lui rend une caresse , il n'est pas si seul tout compte fais , il laisse l’âne pour se chercher un verre histoire de le remettre en forme , quelque chose le tracassait vraiment .. cartographie était passé ..
sur la table il vit un mot , il se pencha le voir de plus près il sourit largement prenant le petit mot qu'il garda soigneusement avec lui

- moi aussi ...

bon le fer peut être reviendrais t'il , un passage au marché s'impose voilà bien longtemps que la forge était au repos
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Yvondelaroulette

Enora était passée directement du couvent à ses bureaux en début d'après midi.
Il y avait du travail à rattraper. Une semaine! Juste une semaine, mais elle avait l'impression d'être partie un mois tant il y avait à faire!!!
Après avoir passé sa fin de journée à survoler toute sa paperasse, à prendre en route toutes les conversations et débats plus ou moins intéressants, elle était allé voir l'état de sa taverne.
Là encore il y avait à faire. Mais heureusement, elle avait croisé Kazel qui l'aida à faire un brin de ménage dans tout ça et elle put s'atteler à la rédaction des réponses aux divers courriers qui s'étaient amassés.
Faut dire qu'à peine franchit la porte du couvent, les pigeons l'avaient assailli de toutes parts, si bien qu'elle avait crû à une attaque angevine, la brune!!!

Tout ceci l'amena, à la nuit tombante, sur le chemin de la maison. Enfin de retour chez elle, chez eux!!!
Enfin de retour... certaines missives lui avaient presque fait regretté d'être sortie de chez les nonnes, mais là, ce soir... elle n'avait qu'une idée en tête : le retrouver.
Elle ne l'avait pas croisé dans la journée. Ni au Château, ni en caserne, ni en ville. Et cela avait eu le don de refaire jaillir ses peurs. Elle n'y pouvait rien, la brune, l'angoisse l'assaillait à tout instant ses dernières semaines. Il s'en fallait d'un rien pour que son calme s'envole comme les graines de pissenlits dans le vent. 1459 ressemblait par trop à 1458...

Elle descendit de carriole et confia attelage et bagages à la Mariotte avant d'aller flatter l'encolure de Gib visiblement heureux de la revoir. Elle aida tout de même la petite rousse à rentrer les chevaux à l'écurie, et resta dans le jardin le temps que la jeune fille monte les bagage à l'étage. Elle la congédia et se décida enfin à entrer.
Un pas dans l'entrée, puis deux dans la salle. Petit coup d’œil au salon et en cuisine. Personne. Elle se posta au pied de l'escalier et écouta. Pas un bruit. Il ne dormait tout de même pas déjà?

- Zuto? appela-t-elle doucement.
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Bezuto

cherchant son uniforme quelque part dans le fatras qu'il avait fait c’est que sans elle l'organisation à la maison et bien c’était pas terrible il se revoyait déjà comme quand il était seule et ce dit qu'il était bien content qu'elle soit là d'ailleurs aujourd'hui c’était le jour elle devait renter il l'attendait avec impatience près à lui sauter au coup .
ouvrant une à une les armoires il finis par mettre la main dessus soupire de soulagement un uniforme propre qui changerait de celui boueux qu'il garde depuis un moment , se deshabillant afin de l'enfiler pour preparer la garde de se soir il n'eu le temps d'enlever ça chemise que déjà en bas de l'escalier en entendait un Zuto , une voix reconaissable entre mille le rouc bondit pas le temps d'enfiler à nouveau la chemise il se precipite dans l'escalier torse nu ,et le descend quatre à quatre

Eno !!

arriva en bas il voit sa brune , avec son gros bidon ouf le petit était toujours là ! il lui saute au coup l'embrasse , la câline

Oh mon coeur tu m'as manqué comment c'est passé se séjour ?

Les yeux dans les siens il accroche son regard , un regard comme si des mois les avais séparé après cette semaine écoulé
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Yvondelaroulette

Son tout petit appel reçoit immédiatement réponse : un énorme bruit sourd, comme une grondement de tonnerre, comme une roulement de tambour. Elle en sursaute tellement elle ne s'attendait pas à entendre un tel bruit, mais que se passe-t-il? Le bruit vient des escaliers et elle s'attend à voir débouler un troupeau de vaches quand elle aperçoit... son roux, dévalant les escaliers à moitié à poil!

La brune lève un sourcil, le voit s'arrêter une seconde les yeux accrochés à son ventre comme s'il s'était attendu à ce qu'elle ai perdu du poids, puis il lui saute au cou pour l'embrasser. Le manège la fait rire :

- Eh ben! Doucement, je suis pas en sucre mais presque maintenant!

Puis, les yeux plongés dans ses océans de tempête à lui, elle dépose un tendre baiser sur ses lèvres.

- Tu m'as manqué aussi mon Zuto. Une semaine à me demander ce que tu fais, si tu vas bien, c'est une torture!
Ceci mis à part, mon séjour s'est bien passé oui.

Elle s'écarte juste pour s'assoir, rester debout aussi est presque une torture pour la très bientôt future maman.

- Les nonnes m'ont véritablement chouchoutées. J'ai eu le droit à tous : repas simples mais délicieux et en accord avec mes besoin de femme enceinte, aucun travaux ne m'étaient imposés, soins quotidiens pour moi et le bébé, bref, que du bonheur!

Et elle dit sur un ton de fausse confidence :

- Je soupçonne même P'pa de les avoir soudoyé!

Petit rire le temps de prendre sa main pour le ramener à elle avant de demander :

- Et toi, cette semaine? Dis moi tout!
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Bezuto

Pas plus heureux de lui que la revoir elle , il sentait que tout aller redevenir comme avant que qu'il allait pouvoir profiter de la naissance qui approché .

tout c’était pour le moins arrangé enfin il le voulait dur comme fer
Il rit remerciant l'miche de sa bonne action possible
Puis se collant de près à elle avant de se reculer tenant toujours ses mains

Et bien une semaine normal hein , sauf que tu n’étais pas là alors bon pas si normal que ça .
J'ai était pris pour le cabinet des finances ! je suis content mais ya du boulot , pour m'occuper .

il triture ses mains
Sinon je n'ai pas encore eu le temps pour ouvrir la bibliothèque , sinon rien de bien passionnent dirons nous ...
Sinon te suffit d'aller faire un tour pour te rendre compte des nouveauté huhu je viens avec toi si tu veux ça me ferais du bien de prendre l'air

se dirigeant vers la porte il cherche du regard ce qu'il ne trouve pas
il se retourne la regarde .

tu n'as pas de valise ?
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Yvondelaroulette

- Oh mais félicitations mon cœur!!! Je suis vraiment contente qu'ils aient fini par te prendre, ils ne vont pas le regretter, j'en suis certaine!

Un baiser puis un grand sourire accroché aux lèvres, fière de ce roux qui se tenait devant elle, elle ajoute :

- Je te sentais tellement déçu quand ils t'avaient écarté la première fois... Mais oui, tu vas avoir du travail! Tu trouveras une petite place dans ton bureau pour que je te voie tout de même encore un peu?

Petit rire avant d'enchainer :

- T'en fais pas pour la bibliothèque, tu la fera quand tu auras un peu de temps, ce n'est pas une urgence. Et pis, si tu as besoin, je t'aiderais.

Puis il lui propose de l'accompagner voir les "nouveautés" sans bien comprendre de quoi il s'agissait, dans la journée elle avait parcouru la ville sans avoir rien remarqué d'extraordinaire comme changement.
Le voyant se diriger vers la porte, elle s'apprêtait à lui dire qu'elle avait surtout envie de se reposer, quand il lui demanda d'un air étonné si elle n'avait pas de valises.

- Mariotte les a monté dans la petite chambre, à côté de la nôtre. Je suis restée un moment au jardin avant de rentrer, histoire d'aller voir Gib.
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Yvondelaroulette

Une nuit de début de juillet... de retour des remparts

Après une journée tranquille en taverne et un passage sur les remparts, passage obligatoire pour la brune, - allez savoir pourquoi, dès qu'il y avait quelque chose, elle y était poussée par une main invisible! - La brune rentra chez elle.
Et cette soirée était particulière. Ce serait sa dernière soirée en tant que future mère, la dernière avec sa crevette bien au chaud dans son giron, elle en était sûre!

- Mariotte? Je suis rentrée!

Elle vit la roussote se précipiter depuis la cuisine pour l'aider à marcher jusqu'à l'un des fauteuils du salon, tout en la grondant doucement de l'avoir fait ainsi attendre. Un peu plus et elle allait chercher messire Kazel! Elle s'inquiétait la rousse!
Enora sourit.

- Allons, tout va bien, j'ai juste été faire un tour aux remparts. J'avais besoin de prendre l'air, j'ai comme l'impression que je ne le reprendrais pas de sitôt!

La Mariotte lui apporta une tisane avant de lui faire chauffer de l'eau pour prendre un bain histoire de se détendre un peu. La brune enlève ses chausses, pose son épée à côté du fauteuil et étend ses jambe en sirotant sa tisane. Elle ne savait pas ce qu'avait mis la jeune fille dedans, mais elle se sentit beaucoup plus détendue après l'avoir bue.
C'est donc l'esprit un peu ailleurs qu'elle monta à l'étage se déshabiller et se glisser dans l'eau chaude du bain. L'odeur des herbes aromatiques aidèrent d'avantage à l'oubli et elle failli s'endormir dans le bain quand une contraction un peu plus vive que les précédentes la ramena à la réalité.

- Marioooooootte!

La jolie rousse accourut pour l'aider à sortir du baquet tout en lui demandant si elle voulait qu'elle appelle quelqu'un.

- Non, non, pas besoin. Pas la peine d'alerter qui que ce soit. J'ai juste besoin de dormir. Du repos! Et tout ira bien...

C'est ce dont elle voulait se convaincre car elle ne voulait rien faire tant qu'il ne serait pas rentré. Mais elle n'en menait pas large tout de même, la brune! Elle n'avait pas encore perdu les eaux, les contractions étaient encore assez espacées, mais elle savait que cela ne durerait pas et que cette nuit ne serait pas des plus agréables à vivre, tout comme la journée qui suivra.
Enora se coucha avec un nœud au ventre ce soir là...
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Bezuto

à la sortie du monastère

Comme à l'habitude lors de ce genre de voyage une avalanche de pigeon , qui lui fond dessus , un reconnaissable le très fier cartographie qui lui apporte surement des nouvelle de sa brune , il garderait pour la fin , lisant les autres peut d'importance , il en prenait compte puis une autre qui le fit sourire , vient enfin celui de la futur maman .

La lecture terminé , affolement du grand roux qui grimpe sur l'alezan et chevauche aussi vite qu'il peut retour brutal à la réalité , le vent qui lui gifle les joues il faut qu'il rentree le plus vite possible , il n'a pas le droit de ne pas être présent ..
ne pas imaginer le pire , une chose de très dur à faire comment faire d'ailleurs , il l'imagine dans son fauteuil assise devant la cheminée attendant qu'il revienne souriante , et puis l’inquiétude reprend le dessus il la voit avec un petit dans les bras ! non ! il doit être là , il veut être présent , il ne pourra pas se pardonner de ne pas être là .

Allez automne fonce !

34 rue des roses

Légèrement calmé toujours inquiet le roux saute de sa monture ouvre la porte reprend sa respiration calmement ,
scrutant la maison à la recherche de quoi que se soit , mais quoi ? un berceau non non , il est arrivé avant il en est sur il rentre dans la maison , dépose son mantel avant d'appeler

Eno ?? Eno tu es là ?
C'est moi je suis rentrer tout vas bien ?

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Michelmichel

Toujours un oeil, de près ou d'loin, l'Miche n'oubliait jamais qu'avant d'être quoique c'soit d'officiel, il était un père. Tombé sur des lignes qui sonèrent justes aux oreilles du patriarche Villefort, il l'envoya donc au domicile de s'fille, qui traduirait facilement, le "fils" par "fille".

SI...
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.

Bien conscient dès lors que des "si" pouvaient changer les choses, il savait que s'fille n'avait au final, au vue de ses qualités, que peu d'choses à apprendre de ces lignes.

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"Et si" R. Kipling
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Yvondelaroulette

Matin du 04 juillet 1459

Enora n'avait que peu dormi. Les contractions se rapprochaient de plus en plus tandis que l'angoisse montait dans sa gorge, l'empêchant de respirer normalement. Elle ne se souvenait pas d'avoir été aussi angoissée, l'année précédente.
Au petit matin, le soleil à peine levé, elle ne tenait plus en place et se leva pour tituber en grimaçant jusqu'à la cuisine. Elle mit de l'eau à chauffer afin de se préparer une tisane et entendit une pigeon taper du bec contre la fenêtre. Lui ouvrant, elle décrocha une petite missive de sa patte qu'elle lut attentivement.
La brune sourit aux lignes soigneusement choisies par son père. C'est à cet instant précis qu'elle se rendit compte à quel point il était important pour elle qu'il soit fière de sa fille. Elle ne l'avait connu qu'il y a peu et depuis, elle s'efforçait d'être proche de lui. Elle voyait en lui un modèle qu'elle n'avait jamais eu jusque là.

Elle était plantée là, dans la cuisine, l'eau frémissante derrière elle dans l'âtre, la table de la cuisine devant elle et la lettre à la main quand elle pâlit d'un coup.
Ce fut cet instant que choisit sa Mariotte pour faire son apparition criant qu'il était scandaleux qu'elle se soit levée dans son état!

- Mariotte... calme-toi et aide-moi!

Baissant les yeux vers la flaque à ses pieds, elle ajouta :

- Va prévenir Kazel, vite!!!

Un bruit de porte se fit entendre. Kazel? Comment avait-il deviné?

Eno ?? Eno tu es là ?
C'est moi je suis rentrer tout vas bien ?

- Zuto??? Zuto!

Sans trop savoir pourquoi, elle paniqua!

- Je suis là dans la cuisine, au secours!!! Mariotte!!! Va chercher Aalys. Et Kazel. Et aussi Irys... et mon père... et...
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Bezuto

- Je suis là dans la cuisine, au secours!!! Mariotte!!! Va chercher Aalys. Et Kazel. Et aussi Irys... et mon père... et...

Les mots le transperce ses yeux s'ouvre en grand , la panique jaillit, il ne réfléchit plus alors c’était maintenant, quand il rentrait , vraiment toute suite ?
il était pris de court à peine son souffle repris, ses cheveux arrangé à la va vite histoire de l’accueillir dignement et là, l'appel au secours, celui qu'il attendait autant qu'il redoutais .
A ce moment son coeur s'emballe il peut le ressentir à travers tout son être , il accours dans la cuisine déboulant sans même faire attention à mariotte , ses yeux se pose directement sur la brune qui le visage paniqué elle aussi , il baisse les yeux aperçoit la flaque c’est bien ça c’est maintenant.

Eno , je suis là ! ça va aller

Il lui prend la main la serre sans s'en rendre compte .

faut pas rester là Eno , tu crois que tu peux monter jusqu’à la chambre ?
je te porte s'il faut dis moi !

il se rend compte que la mariotte est là la regardant avec une légère étincelle de détresse dans les yeux .

Dépêche toi d'aller chercher surtout Aalys , elle doit être à l'auberge je t'en pris

Ceci fait il se re concentre sur sa brune , il se rend compte que quelque heures plus tard il n'aurais pas était là il était soulagé , mais le moment pour lui était crucial , cela faisait longtemps qu'elle est lui l'attendé le jour ou leur crevette verrai le jour ..
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--La_mariotte

Mariotte se sentait un peu désemparée. L'pensait retrouver s'Dame dans son lit, pas dans la cuisine! Et donc l'pensait pas à la voir perdre les eaux au pied des fourneaux mais plutôt dans s'lit. L'avait même prévu le coup en sortant des draps de r'change à portée d'main.
Mais non, l'avait fallut que s'Dame aille faire un tour! Tss et si elle avait perdu les eaux dans les escaliers, hein? L'aurait eu l'air fine tiens!

'Fin bref... S't'avec soulagement qu'elle vit l'Messire Bezuto arriver. Il tombait bien lui, il pourrait prendre le relais l'temps qu'elle aille chercher... heu qui ça?
Messire Kazel, elle connait, l'Dame Irys aussi. Mais... l'père de Dame Enora??? L'pouvait tout de même pas déranger l'Comte en personne! Et qui d'autre aussi?

Dépêche toi d'aller chercher surtout Aalys , elle doit être à l'auberge je t'en pris

Heu... c'qui celle-là? La roussotte sort d'la maison en cherchant qui peut bien être cette Aalys quand la lumière se fait soudain dans son esprit de p'tite gueuse.

Yvondelaroulette

Enora vit avec soulagement son homme entrer dans la cuisine et lui porter secours. Bien qu'il semble aussi paniqué qu'elle, sa présence l'apaise aussitôt : il est là donc tout va bien! Et sa main serrant la sienne la réconforte, elle dont l'angoisse se joue.

- Ohhh mon coeur! Tu es là!!

Et voilà la brune qui ne contient plus ses émotions et qui lâche une volée de larmes. Ce ne seraient pas les dernières de la journée, loin de là! La douleur, la rage et la joie auraient leur part.
Se forçant à se calmer un peu, elle répondit à sa dernière question :

- Oui, je peux encore marcher. Doucement, mais je peux.

Et elle accompagna ses paroles par quelques pas en direction des escaliers, se tenant à son bras. Un regard extérieur l'aurait sans doute prise pour une grand mère, ou encore une infirme vu l'allure d'escargot/canard à laquelle elle avançait.

Une fois dans la chambre, elle regarde le lit, pas vraiment décidée à y prendre place.
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Michelmichel

C'est efflanqué de sa Garde qu'le Comte arriva aux abords d'la demeure d'sa fille, la Mariote, domestique d'icelle semblait chercher quelqu'un, visiblement pas dans un grand jour.
On avait envoyé une note au Comte, lui signifiant qu'le temps était v'nu, ceci expliquant probablement cela.
L'dernier accouchement auquel il avait assisté, c'était c'lui d'feu sa femme. Un accouche qui avait vu la naissance de triplé, ses enfants, et parmi ceux-ci, sa pépite brune, sa chouchoute mais fallait pas l'dire, Enora. Aussi, il voulait être là, il n'voulait pas qu'un malheur arrive une seconde fois, par certains aspects l'homme était costaud, mais il était des choses qu'il n'supporterait pas.

Avec tact et politesse, il salua la domestique.

-"B'soir Mariote, comment qu't'allez-vous?
Pourriez-vous m'mener auprès d'ma fille?"
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Kazel

C'est un Kazel tout essouflé d'une course à travers la ville qui arrivait à la demeure d'Eno et Zuto.

Une missive envoyée par Mariotte l'avait prévenu de l'imminence de l'accouchement. Le Mainois avait conscience qu'il ne pourrait être d'un grand secours, mais il se sentait le devoir d'être près de ses amis Eno et Zuto.
Après tout, ils lui avait fait honneur de le demander comme parrain du futur enfant, Kazel s'en montrerait digne.

A l'entrée, quelques gardes donnaient au lieu un aspect très important et l'un d'eux, s'adressant à Kazel, lui intimait l'ordre de s'arrêter.

Halte ! on ne passe pas !

Le jeune breton est surpris, mais ne se laisse pas déborder

Euh, d'abord...bonjour ! Je suis Kazel, un ami de la famille...
Et puis comment çà...ne passe pas !?
C'est que je suis attendu moi...hein !? non pas moi l'accoucheur...vous n'y pensez pas...!?

Je suis Kazel, je suis un ami des futurs heureux parents, et accéssoirement le futur...PA R RAIN !!!

En levant la voix, il espèrait attirer l'attention depuis la maison.
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Bezuto

il la guida jusque dans la chambre , faisant au mieux pour garder son calme
avançant à son rythme accompagnant chacun de ses pas avec attention ,
arrivé dans la chambre , préparant au mieux le lit pour l'accueillir

Eno allonge toi

il l'a fit s'allonger , se postant à coter d'elle sa main dans la sienne , caressant doucement la paume de celle ci il se voulait rassurant

ça va aller mon coeur , détend toi, respire
je suis là ..

ça commencé à s'agiter en bas le roux reconnu la voix de Michel
un peu rassuré que le paternel de sa brune soit là
une autre voix se fit entendre celle de Kazel , il était là lui aussi ,
non pas content il ne voulait pas d’attroupement chez lui pas à ce moment, il attendrait en bas que le travail se finisse
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Aalys

Main sous son ventre, gardant un semblant de dignité dans sa marche penaude qui se voulait surtout efficace quant à la rapidité, la jeune femme se rendit jusqu'à la maison tenante de son frère, non loin.

La porte de la maisonnée était ouverte, un vrai courant d'air, où entraient les gens pour l'heureux évènement. Plissant le nez, elle espérait que cet accouchement ne se passe pas comme celui de Pelo, qui s'était confondu presque en Zoo où cacahuète et homme saoul se côtoient, ou encore comme celui de Nashia où certains ne lui avaient laissés que peu d'air.

Bonjour Michel, bonjour Kazel.

Au diable coutumes et diverses règles, elle n'était en cet instant ni noble ni guerrière mais tout juste une femme qui aiderait une autre à donner la vie, orchestrant chacun icelieu.

Si vous pouviez attendre la fin de l'accouchement pour monter, je vous en serait grée.

Un sourire avant de filer à l'étage. L'air vibrant de panique était quasiment palpable mais c'est sereine que Lys entra dans la chambre. L'expérience lui avait montré qu'il fallait d'abord paraître calme avant de pouvoir apaiser les autres. Il faut dire que l'accouchement pouvait se montrer être d'une rare violence au niveau de la nature.

Bonjour vous. Je suppose que vous avez dû monter les marches, c'est une bonne chose !

Une bise à son frère tandis que sa main se pose délicatement sur le ventre de sa belle soeur par réflexe, oubliant le sien puisque celui ci n'était pas encore à l'ordre du jour.

Où en êtes vous Enora au niveau des contractions ? Sont-elles déjà régulières et proches ?

Un coup d'oeil rapide pour jauger la robe qui ne laisse aucun doute sur la perte des eaux. Cependant, elle passa son autre main dans le dos de la parturiente afin de la redresser un peu, calant quelques coussins sous elle. La jeune rousse en profita alors rabattre ses jupons afin d'en libérer son bas ventre.

Elle doit rester semi assise Zuto, je compte sur toi pour l'aider. Et garde ton calme mon frère.

Il tenait tant que cela à rester, chose qui était fort compréhensible malgré les superstitions quant à la présence d'un homme en accouchement, alors autant qu'il se mette à la tâche également. D'ailleurs elle lui fit un sourire qui se voulait rassurant à son encontre, se doutant de ses sentiments, avant de prendre dans sa besace sa fiole d'huile de violette et de laurier afin de s'en enduire les mains.
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Yvondelaroulette

Enora avait céder devant la gentillesse et l'inquiétude de son homme, elle s'était donc allongée et plongeait ses yeux dans les siens pour y puiser la force qui lui serait nécessaire. Car ses yeux regorgeaient d'amour et cet amour la rendait plus forte.

Elle commençait à être plus calme quand elle entendit tout un remue-ménage au rez-de-chaussée. La pensée de ce mot lui fit d’ailleurs se demander où était son chat du même nom. Mais cette question ne traversa son esprit qu'à la vitesse de l'éclair et elle l'oublia aussitôt pour se concentrer sur les voix qu'elle entendait. Son père demandait à Mariotte de le mener jusqu'à elle. Si la Mariotte était revenue, c'est qu'elle avait trouvé Aalys et les autres.
Chose confirmée quand Kazel fit son entrée à grands cris. Quoi? On lui refusait le passage? Mais qui osait? Et pourquoi? Il y avait bien quelques voix masculines autres que celles de son ami, mais elle ne les reconnaissaient pas. Si bien qu'elle était sur le point de s'insurger à grands cris à son tour quand elle entendit une nouvelle voix, féminine celle-ci demander à tous ces gaillards d'attendre en bas.
Elle se dit que c'était sans doute mieux ainsi.

Elle serra d'avantage la main de Zuto comme une contraction la fit grimacer.

- Ouch!

Grande inspiration, puis expiration de la brune tandis qu'une rousse fait son apparition. Petit sourire et :

- Bonjour et merci d'être là, chère belle sœur!!!

Et c'était sincère, elle se demandait s'il y avait meilleur occasion pour se rencontrer...
Puis une idée en chassant une autre :

- Ah? C'est bien de monter les escaliers? Je peux recommencer hein...

Une main se pose sur son ventre, elle sourit en regardant celui de Aalys. la famille s’agrandissait!

- Les contractions? Ou bien régulières et à peine espacées de quelques minutes.

Puis on la place en position demi assise, Zuto toujours à ses côtés. Bon, ben non, elle ne redescendrait pas les escaliers... Du moins pas avant un moment.
Malgré les regards rassurants des deux roux, elle ne se sentait pas très fière en cet instant. Tss, où était son courage de Dragon, hein?

Nouvelle contraction, nouvelle respiration profonde.

- Doucement ma crevette, doucement!
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Bezuto

Le roux commençait a reprendre son calme , sa soeur était arrivé et avait pris les choses avec poigne .

Un soulagement pour lui c’était le deuxième accouchement qu'il voyait et celui ci , c’était comme le siens , même s'il se contentait d'être là comme un grand nigaud à prononcer des paroles rassurante a coter de celle qui ferait tout le travail

Elle doit rester semi assise Zuto, je compte sur toi pour l'aider. Et garde ton calme mon frère.

Regardant tout à tour les deux femmes , il s’exécute et aide à maintenir sa brune , sa main toujours dans la sienne .

la pression commençait à monter plus que quelque instant du moins il l’espérait et il serait tout les trois leur amis et leur proche pour les féliciter

D'accord Lys , merci d'être venue si vite .

tout allé bien se passer il priait au fond de lui pour .
Chaque contraction de sa femme il l'est ressentait sur sa main qu'elle serrait comme quelque chose qui aide à faire passer la douleur , comme un déstressant il en avait conscience et il prit un air sérieux pour faire bonne figure , malgrès un léger sourire , sourire d’excitation , un garçon ? une fille ? brun ? roux ? blond ?, qu'elle couleur pour ses yeux ? de sa mère ou de son père ?

Déjà une foule de question lui occupé l'esprit mais ce n’était pas le moment de se perdre à rêvasser on l'attendais dans le vrai monde, c’était bien là , ici dans leur chambre au deux amoureux.

Courage Enora ..

Pour lui ce moment était l’élément déclencheur de leur vie de famille comme pour un texte celui qui changé le reste d'une histoire qui l'orienté ensuite viendrait les péripétie ....
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Aalys

Petite grimace de la part de la jeune rousse qui voyait bien que les contractions étaient bien avancées. Pas de bain...Le travail était déjà bien entamé et Lys savait que trop bien la nuit qu'avait du passer la jeune femme.

De manière peu aristotélicienne mais nécessaire, elle vint se placer devant celle qui s’apprêtait à donner la vie, glissant doucement sa main dans le col dilaté afin de voir si bébé était dans le bon sens ainsi que pour aider le ce même col à bien se dilater, facilitant la sortie de bébé. La rousse eut un sourire à cette scène très...Familiale...avant de se redresser.
Un petit hochement de tête à Zuto et sa femme pour leur faire comprendre que cela allait à ce niveau. Aussi elle ajouta la parole à son geste :

Le bébé est tête la première.

Toujours rassurer, tout devait se passer correctement. Et là ce ne fut qu'une question de temps où Lys guettait tant la mère que le petit bout à venir.

Tu sais ce que tu dois faire Enora ! Régules ta respiration en fonction de tes contractions. N'oublie pas de souffler et de respirer entre chacune. Lorsque ta contraction vient, bloque ta respiration et pousse autant que tu peux.
Et ne casse pas les doigts de Zuto..

Pourvu que le nouveau né ne fasse pas des siennes et décide par là de rester au chaud, sachant pertinemment, contrairement aux hommes, la foudroyante douleur causée par l'accouchement. Et dire que bientôt ce serait son tour...Elle grimaçait d'avance, espérant ressortir indemne de cette quatrième grossesse. Au moins, de ce côté là, sa belle soeur avait plus de chance.
Un linge humide vint légèrement rafraîchir le visage d'Enora avant que celle ci entame le plus dur.
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Maripou

Arrivant près de la maison d'Eno, elle vit Kazel faire les cent pas.

Kazeeel ??!!

Elle couru vers lui, tirant son violon qui se faisait lourd, puis regarda la maison.

Ça y est ? Il arrive ?
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Kazel

Kazel c'était décidé à se montrer raisonnable. Malgré son enthousiasme, il ne pouvait évidement être d'aucune aide face à la situation...juste être là.

Alors, suivant le conseil d'Aalys, il se calmait, souriant, songeant à son amie qui allait offrir une nouvelle vie au monde. Une respiration posée... il attendrait donc à l'extérieur de la demeure.
Le beau temps était de la partie

Il entendit crier son nom par une voix devenue familière.

Mariiiii ! Oh tu arrivent bien avec ton violon... il serait bien temps pour entamer un petit air...sûr que cela détendrait tout le monde. Aller que saurais tu nous jouer...même s'il me faut inventer des paroles, je suis preneur hein !
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Maripou

Lâchant du regard la maison, elle regarda Kazel

Mon violon ? Tu crois que ça pourrais aider ? Oui peut-être...
Tu veux y aller ? Tu me semble un peu hum... énervé ? Tu as hâte hen..

Elle lui sourit et commença à ce diriger vers la porte de la maison

Tu viens ?
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Kazel

Enervé MoaaaAA !? Meuh non, où tu va chercher çà...naoon...çà va j'te dis...

Hmmm, entrer...tu crois vraiment ? Aalys, l'accoucheuse a expressément demandé à ce que l'on reste là...pour pas gêner.

On se fait un petit air ? Indiquant le violon du regard.

Je crois que le jour est à la fête...ne sent tu pas...
Attend...chuttt...n'entend tu pas ? C'est le vent qui murmure...

Fait silence et tend l'oreille

Il me dit qu'ici les anges se sont donné rendez-vous

Grand sourire

Joue mon amie, s'il te plait joue !

Il me viens des paroles...attend..

Kazel cherchant inspiration.

Hmmm... Nous étions au mois de Juillet... oui un début hein... au Mans !

De prendre une profonde respiration, levant les yeux vers le ciel.

Nous étions au mois de Juillet au Mans
A la rosée du matin, une fleur c'est ouverte
Instant divin, souffle premier d'un petit être
Illuminant le monde pareil au soleil levant

Le monde n'attend que toi alors crie !
Ouvres les yeux, viens et n'ai pas peur
Tu connaitras ici milles et une douceurs
Avec nous entre dans la ronde de la vie...

Se mordillant les lèvres...cherchant une suite...ha si l'on pouvait l'aider un peu...
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Maripou

Oui tes paroles me donne une air en tête...
Mais comment ça rester là ! tss....

Sort son violon de son sac, hausse les épaules.

Bon d'accord, je jouerai fort, comme ça, elle entendra !

Appuie son menton à l'extrémité du violon, prend son archet et commence une douce mélodie suivant les paroles de Kazel
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Yvondelaroulette

Enora tentait de se concentrer sur sa respiration. Elle écouta une dernière fois les paroles de sa belle-sœur. Son bébé se présentait bien, tant mieux, cela la rassurait, autant pour elle que pour lui. Cela faciliterait les choses. Un bref instant de panique la surprit quand elle pensa à sa mère, qu'elle n'avait jamais connu, ayant perdu la vie en les mettant au monde, sa sœur, son frère et elle.

Non!!! ne pas y penser! De toute façon, là je ne mets pas au monde des triplés!!!

Puis fit le vide dans son esprit : la respiration, inspiration, expiration, contraction, blocage et poussage... poussage? Bref, on aura compris le principe!
La théorie c'est bien, mais une fois qu'il faut pratiquer, c'est autre chose. Car au moment où la contraction suivante arriva, elle eut plus envie de crier et de souffler longuement pour soulager la douleur que de bloquer sa respiration!
Néanmoins, elle ne pouvais faire autrement que de pousser, alors elle poussa, de toute ses forces, à en devenir rouge et à en avoir les larmes au bord des yeux. Elle agrippa les draps d'une main et serra fortement celle de Zuto de l'autre, comme pour prendre appui.

- Hmmmrrpfff... Hmmmmrrrrraaaaaaaaaa!!!!!

La contraction passa et elle repris son souffle tandis qu'une larme coula sur sa joue sans même qu'elle s'en rendre compte. C'est à cet instant qu'elle entendit un chant monté de dehors, une voix qu'elle connaissait bien, accompagnée par un violon. Elle sourit brièvement avant qu'une autre contraction lui fasse rebloquer sa respiration et pousser encore et encore, dans un cri de douleur.

- Rrrhhhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!!
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Maripou

Sortant d'une fenêtre ouverte, les cris d'Enora se font entendre.
Elle grimaça, jouant plus fort en espérant que ça l'aidera
à penser à autre chose que sa douleur...

La pauvre... Aller Kazel ! Pour Eno et le petit !!

Continu de jouer de son violon en écoutant Kazel chanter.
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--La_mariotte

La Mariotte n'savait plus où donner d'la tête. Elle avait ramener l'accoucheuse et avait vu arriver l'Comte en personne avec sa garde personnelle, d'beaux hommes d'ailleurs..., et aussi Kazel et aussi une autre jeune dame.
L'accoucheuse ordonna que tout le monde reste en bas. La roussotte pris un air offusqué :

On va tout d'même pas laisser l'Comte debout comme ça?!

Elle prit donc les choses en main au rez de chaussée, tandis qu'au premier, l'maman, l'papa et l'accoucheuse.

- V'nez votre... heu... Grandeur. restez pas d'bout, prenez un fauteuil au salon. Voulez-vous quequ'chose à boire?

Elle allait aussi proposer à Kazel et la damoiselle, mais ils s'mirent à chanter et jouer de la viole sous la f'nêtre d'la chambre.

Kazel

Kazel, qui avait entendu le cri de son amie, marqua un temps d'arrêt dans ses paroles.

Lui l'homme ne savait rien de ce que femme endure pour un enfantement, il ne pouvait qu'imaginer le courage qu'il fallait pour donner une nouvelle vie au monde. Ainsi étaient les choses, décidées par le Très Haut, du moins à ce que lui avait appris.

Pour Enora, il ne pouvait pas faire grand chose, juste être là, et la soutenir...et il n'avait rien trouvé de mieux à faire, que de chanter. Alors, accompagné par Mari et de son violon, il reprenait, imprimant ses intonations sur les plaintes de la courageuse maman.
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Aalys

Courageuse comme toute femme se devait de l'être à se moment de sa vie plus qu'à un autre, sa belle soeur poussait sans relâche au rythme des contractions et du violon peut être. Lys ne pouvait désormais plus être surprise compte tenue des différents accouchements des plus marginales qu'elle avait connue ou vécue cependant celui ci se révélait plutôt agréable...sauf pour Enora bien sur.

Vient un moment où le travail paye par l'apparition d'une tête, passage des plus difficile oblige, qui fini par entendre raison et sortir rejoindre un monde encore inconnu. Le rouquine est là pour réceptionner avec délicatesse cette nouvelle vie, aidant la mère dans ses derniers efforts pour que le reste vienne également bien que ce soit tout de même plus facile.

La musique et le chant laissent vite place aux cris du bébé qui n'a rien rien à envié à sa mère niveau corde vocale, saluant chacun par ce son qui peut paraître bien souvent pénible. Pas le temps de dire ouf que la sage femme coupe le cordon ombilical à quatre doigts pour les quatre saisons ou les quatre stades de la vie, au choix, ne laissant pas au paternel ce "plaisir". L'enfançon pleure pour la première fois et surement pas la dernière tandis que la jeune femme réitère ses mouvements, le nettoyant rapidement mais soigneusement avec un onguent de rose pilée, de miel et de sel.

Les voilà parents, son frère pour la première fois et l'on peut lire l'émotion sur son visage. La crainte a laissé place au bonheur peut être trop pesant pour Lys qui a du mal avec celui ci, manque d'habitude surement.
Tandis qu'elle dépose doucement le bébé dans les bras de sa mère, au dessus de son ventre, pour que celle ci puisse admirer son oeuvre ou plutôt celle de leur Amour, la rousse en profite pour récupérer la secondine, dernier vestige de l'accouchement qu'elle ira brûler pour les superstitions.

Un tendre baiser à Zuto en guise de félicitations avant de s'eclipser en silence, le coeur serré par cet excès mêlé à la joie fraternelle. Elle saura le nom de la petite un autre jour. Leur sort n'est désormais plus entre les mains d'Aalys qui s'en va s'apprêter à partir de nouveau de la ville, accoucher dans son propre coin.
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Bezuto

le temps passe le roux à l'impression que tout ceci ne s’arrêtera jamais , trop long trop d’excitation , quand enfin après des effort énorme de sa femme , sa brune , la crevette pointe le bout de sa tête , il se concentre pour rester calme pour ne pas tourner de l'oeil différent l'effet quand on sait que ce petit là c’est le siens .

moment intense quand le il voit le bébé sortit petite chose rabougris , petite chose magnifique au yeux d'un père , sa soeur coupe le cordon nettoie le petit , le papa reste coi enfin le voilà , après tant d'attente , il ne pense plus à rien ce contente de fixer la petite goule qui à l'air perdu , sourire de joie , il regarde sa brune en sueur , avec de grand yeux plein d'admiration , il ne l'aime jamais autant qu'a cette instant , instant magique pour lui .

La rousse le pose sur le ventre de sa maman , ils 'empresse de se rapprocher regarder de plus près son enfant , visage détendu à présent , il approche ses grand doigts que le petit attrape instinctivement , il serait près à sautiller de joie le roux , il regarde la rousse qui l'embrasse et se sauve il veux lui dire merci mais c'est trop tard la voilà déjà qui eclipse c'est son choix il ne la retiendra pas , elle sait que ses pensés l'accompagne .

regarde mon coeur ... c'est notre enfant

il embrasse la maman avec douceur pour la féliciter de son boulot , regarde une nouvelle fois son enfant , sa ..

notre petite fille
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Yvondelaroulette

Encore une contraction douloureuse qui passe et trépasse. La brune entend de nouveau la voix de son ami et le violon qui l'accompagne, juste le temps de reprendre son souffle. Puis une autre contraction. Toujours le même scénario depuis quelques heures. Longues et intenses respirations, puis arrivée de la contraction, blocage du souffle et poussage de toute ses forces!
Sans doute pas plus de deux se sont écoulées depuis l'arrivée d'Aalys, mais pour Enora, après sa nuit déjà fort agitée, cela lui parait une éternité.

Une douleur fulgurante lui arrache un cris presque inaudible tant le souffle lui en est coupé, seule sa grimace, sa bouche grande ouverte, la transpiration qui suinte sur son front font comprendre qu'elle aimerait faire entendre sa voix. Dans ses moments là, crier était comme une libération. Cela donnait l'impression de faire sortir la douleur de soi.
Sa main écrase celle du futur très bientôt papa. Enora comprend bien vite que le passage le plus délicat vient de passer, la tête de l'enfant est sortie. Elle se sent à bout de force, mais puise encore dans ses ressources, comme toute mère le fait à chaque fois qu'elle s'apprête à donner la vie, pour pousser encore jusqu'à ce que sa belle sœur puisse récupérer l'enfançon dans ses mains.

Quelques secondes de silence empruntes d'angoisse s'écoulent, trop lentement à son gout. Elle pense bien vite :

Pleure, s'il te plait, pleure!

Et comme pour répondre à son vœux :

- Ouiiiiiiiiiiin!!!!!!!! ouuuuuuuuuuinnnnnn!!!

Pleurant à chaudes larmes, sans bien comprendre pourquoi d'ailleurs, la brune regarde l'accoucheuse couper le cordon, faire la première toilette du bébé, ne laissant pas une miette du spectacle, une main toujours dans celle de son roux.
Puis, Aalys lui présente sa fille, car oui, c'est bien une fille! Elle la prend dans ses bras, et caresse doucement la tête de sa crevette :

- Bonjour mon bébé...

Nouvelles larmes, de bonheur, de soulagement, d'admiration devant ce petit être qui bouleverse déjà leur vie à tous les deux. Elle ne s'occupe pas vraiment de la suite, ayant totalement confiance en sa belle-sœur, même si elle ne la connaissait pas vraiment. Elle ne se rend même pas compte que cette dernière est sortie de la pièce, les laissant seuls, concentrée qu'elle est sur la petite recroquevillée sur son sein.
Elle regarde Zuto et :

- Regarde mon cœur... ta fille! comme elle est belle, n'est-ce pas?
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Kazel

Air de violon...

Nous étions au mois de Juillet au Mans
A la rosée du matin, une fleur c'est ouverte
Instant divin, souffle premier d'un petit être
Illuminant le monde pareil au soleil levant

Le monde n'attend que toi alors crie !
Ouvres les yeux, viens et n'ai pas peur
Tu connaitras ici milles et une douceurs
Avec nous entre dans la ronde de la vie......

- Ouiiiiiiiiiiin!!!!!!!! ouuuuuuuuuuinnnnnn!!!

Semblant s'appuyer sur une note plus haute du violon, un cri vint annoncer au monde l'arrivée de cette nouvelle vie...C'était comme si le monde s'était soudain arrêté de respirer et réservant l'air pour le premier souffle de l'enfant.
Kazel dans l'émotion fit taire sa voix, et écoutait celle de l'enfant.

- Ouiiiiiiiiiiin!!!!!!!! ouuuuuuuuuuinnnnnn!!!

L'âme envahie de joie, le jeune homme ne pouvait réprimer un sourire, il etait heureux pour l'enfant, pour Eno, pour Zuto...et pour lui même. Un de ces instants si fabuleux qui font le bonheur de la vie

Mariiii ! çà y est...elle est née ! Il ne savait pourquoi, mais il etait persuadé qu'il allait etre le parrain d'une petite fille...aller quelques minutes de patience, et il le saurait vraiment.

On y va Mari...je veux la voir, si c'est possible.

Et Kazel, n'y tenant plus, d'entrer dans la maison, croisant Aalys au passage...

Dame Aalys...comment va l'enfant !? et Eno !? merci pour ce que vous avez fait...on peut la voir...les voir !?

La femme semble fatiguée du travail fournit, mais les sourires de l'accoucheuse rassurent le jeune homme.

Dans le hall, il rencontre aussi le Comte Michel, père d'Enora...

Votre grandeur, mes hommages...et félicitation, je suis heureux pour votre famille.

Et de lui laisser l'honneur de passer le premier par l'escalier menant à la chambre de l'heureux évenement. Après tout, il etait normal que Monsieur Michel ait la primeur, en sa qualité d'heureux grand père, mais Kazel lui emboitait le pas vers l'étage, impatient de cette rencontre avec le petit être qu'il aimait déjà.
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Roselucie

Rose venait d'apprendre qu'Eno était enfin délivrée et avait donné naissance à une petite fille. Elle se rendit chez elle et toqua à la porte discrétement. Elle entra doucement tenant dans les mains un panier dans lequel elle avait disposé diverses choses : un bonnet pour la petite qu'elle avait confectionné pour l'hiver, un jouet dont les quelques pièces remuaient quand on l'agitait fabriqué par Joaqim, des fruits frais qu'elle avait cueillis le matin même pour la maman et des félicitations pour le Papa.
Elle fit quelques pas dans l'entrée et ayant peur de déranger comme toujours, elle s'avançat en murmurant :

Y'a quelqu'un ? je peux entrer ?

Maripou

Voyant Kazel entrer,elle laissa tomber son violon et lui prit rapidement la main pour être certaine de bien le suivre à l'intérieur.
Croisant Roselucie au passage, elle lui attrappa de son autre main, la sienne.

Vient Rose !
KAZEL ! Moins vite ! La crevette ne va pas s'envoler !
Eno a besoin de repos ! Calme toi avant d'entrrrrrr.....

Sachant que Kazel n'arriverait pas à se calmer rapidement, elle se tourna vers Roselucie et haussa les épaules,
toujours en suivant Kazel, le tenant par la main pour ne pas le perdre dans la maison.
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Yvondelaroulette

La douleur du travail était déjà oublié. Enora était aux anges avec sa crevette dans ses bras et le papa figé à ses côtés à observer leur merveille avec de grands yeux. Voir tant d'amour et de douceur dans les yeux de son grand roux lui était toujours d'un grand étonnement.
Bien que n'ayant pas vraiment envie de déjà laisser sa fille à d'autres bras que les siens, elle la tendit délicatement à l'heureux papa :

- Tu veux la prendre?

Cette scène, la crevette dans les bras de Zuto, elle se l'était imaginée tant de fois! Mais là, les voir tous les deux pour de vrai... elle ne put retenir ses larmes une fois encore. L'émotion était trop forte, et les nerfs se relâchaient peu à peu.

Au même moment, elle vit entrer son père et Kazel suivis de près par Mari et Rose, sans oublier sa fidèle Mariotte. Elle leur sourit à tous :

- Tout va bien. Tout le monde est là en un seul morceau.

Elle regarda son roux et sa crevette, puis revint sur ceux qui venaient d'entrer, un sourire empreint d'émotion :

- Nous vous présentons Maëline...

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Bezuto

qu'il était heureux de voir la maman avec sa fille , plaisir sans fin d'un instant magique . doucement sa brune lui tend la petite , c'est avec un bon paquet d'émotion que celui ci la prend dans ses bras , soutenant la petite tête bien calé dans le creux de ses bras , il la regarde . second instant magique , un sensation nouvelle , un regard de promesse à sa brune , il lui sourit .

-elle est magnifique

d'autre personne entre dans la salle , le grand père , kazel , mari et rose
il leur sourit leur présentant la petite , l'émotion et forte et il laisse parlé sa brune qui s'empresse de faire les nouvelle présentation.
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Maelia...

Maelia avait eu vent de la naissance.
Encore en ville elle voulait profiter d'être encore là pour aller féliciter les parents de vives voix.
Elle chercha en ville là où ils pouvaient être.
Elle demanda et on lui indiqua le chemin.

Arrivée devant la maison des voix en sortaient, quelques pleurs aussi, pleurs d'un enfant qui vient de naître.
Elle sourit se souvenant de l'accouchement de ses jumeaux.

Devant la porte, elle frappe doucement mais surement afin d'être entendu :

Bonjour c'est Mae! Puis-je entrer?

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--La_mariotte

La Roussotte avait suivi l'mouv'ment et était montée à l'étage pour voir comment allaient le bébé et la maman. Elle n'pensait même pas au papa, pasqu'au final, l'avait pas fait grand chose dans l'histoire. Lui, son rôle allait commencer maint'nant : il d'vait désormais veiller sur sa famille!
Alors quand elle vit le m'ssire avec la petite chose fragile dans ses grandes paluches, elle n'put qu'sourire. C'tait trop mignon!

Elle r'garda s'Dame et lui d'manda :

- Z'allez bien m'Dame Enora? Elle est vraiment très jolie vot' puce! Voulez quelque chose? A boire? A Manger? Qu'tout l'monde s'en aille?

L'avait évidemment pas envie d'chasser tout l'monde, hein, l'savait bien qu'dans ces moments là, les parents étaient fiers d'montrer à tous leurs amis et leur famille la nouvelle vie qui v'nait de commencer.

Elle entendit d'ailleurs quelqu'un d'autre appeler en bas. Elle se planta en haut d'l'escalier pour dire à la Dame :

- V'pouvez monter, m'Dame.

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[RP] Une décision importante : 34 rue des Roses