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[RP] Une décision importante : 34 rue des Roses

Yvondelaroulette
Son tout petit appel reçoit immédiatement réponse : un énorme bruit sourd, comme une grondement de tonnerre, comme une roulement de tambour. Elle en sursaute tellement elle ne s'attendait pas à entendre un tel bruit, mais que se passe-t-il? Le bruit vient des escaliers et elle s'attend à voir débouler un troupeau de vaches quand elle aperçoit... son roux, dévalant les escaliers à moitié à poil!

La brune lève un sourcil, le voit s'arrêter une seconde les yeux accrochés à son ventre comme s'il s'était attendu à ce qu'elle ai perdu du poids, puis il lui saute au cou pour l'embrasser. Le manège la fait rire :

- Eh ben! Doucement, je suis pas en sucre mais presque maintenant!

Puis, les yeux plongés dans ses océans de tempête à lui, elle dépose un tendre baiser sur ses lèvres.

- Tu m'as manqué aussi mon Zuto. Une semaine à me demander ce que tu fais, si tu vas bien, c'est une torture!
Ceci mis à part, mon séjour s'est bien passé oui.


Elle s'écarte juste pour s'assoir, rester debout aussi est presque une torture pour la très bientôt future maman.

- Les nonnes m'ont véritablement chouchoutées. J'ai eu le droit à tous : repas simples mais délicieux et en accord avec mes besoin de femme enceinte, aucun travaux ne m'étaient imposés, soins quotidiens pour moi et le bébé, bref, que du bonheur!

Et elle dit sur un ton de fausse confidence :

- Je soupçonne même P'pa de les avoir soudoyé!

Petit rire le temps de prendre sa main pour le ramener à elle avant de demander :

- Et toi, cette semaine? Dis moi tout!
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Bezuto
Pas plus heureux de lui que la revoir elle , il sentait que tout aller redevenir comme avant que qu'il allait pouvoir profiter de la naissance qui approché .

tout c’était pour le moins arrangé enfin il le voulait dur comme fer
Il rit remerciant l'miche de sa bonne action possible
Puis se collant de près à elle avant de se reculer tenant toujours ses mains


Et bien une semaine normal hein , sauf que tu n’étais pas là alors bon pas si normal que ça .
J'ai était pris pour le cabinet des finances ! je suis content mais ya du boulot , pour m'occuper .

il triture ses mains
Sinon je n'ai pas encore eu le temps pour ouvrir la bibliothèque , sinon rien de bien passionnent dirons nous ...
Sinon te suffit d'aller faire un tour pour te rendre compte des nouveauté huhu je viens avec toi si tu veux ça me ferais du bien de prendre l'air


se dirigeant vers la porte il cherche du regard ce qu'il ne trouve pas
il se retourne la regarde .

tu n'as pas de valise ?
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Yvondelaroulette
- Oh mais félicitations mon cœur!!! Je suis vraiment contente qu'ils aient fini par te prendre, ils ne vont pas le regretter, j'en suis certaine!

Un baiser puis un grand sourire accroché aux lèvres, fière de ce roux qui se tenait devant elle, elle ajoute :

- Je te sentais tellement déçu quand ils t'avaient écarté la première fois... Mais oui, tu vas avoir du travail! Tu trouveras une petite place dans ton bureau pour que je te voie tout de même encore un peu?

Petit rire avant d'enchainer :

- T'en fais pas pour la bibliothèque, tu la fera quand tu auras un peu de temps, ce n'est pas une urgence. Et pis, si tu as besoin, je t'aiderais.


Puis il lui propose de l'accompagner voir les "nouveautés" sans bien comprendre de quoi il s'agissait, dans la journée elle avait parcouru la ville sans avoir rien remarqué d'extraordinaire comme changement.
Le voyant se diriger vers la porte, elle s'apprêtait à lui dire qu'elle avait surtout envie de se reposer, quand il lui demanda d'un air étonné si elle n'avait pas de valises.

- Mariotte les a monté dans la petite chambre, à côté de la nôtre. Je suis restée un moment au jardin avant de rentrer, histoire d'aller voir Gib.
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Yvondelaroulette


Une nuit de début de juillet... de retour des remparts



Après une journée tranquille en taverne et un passage sur les remparts, passage obligatoire pour la brune, - allez savoir pourquoi, dès qu'il y avait quelque chose, elle y était poussée par une main invisible! - La brune rentra chez elle.
Et cette soirée était particulière. Ce serait sa dernière soirée en tant que future mère, la dernière avec sa crevette bien au chaud dans son giron, elle en était sûre!

- Mariotte? Je suis rentrée!

Elle vit la roussote se précipiter depuis la cuisine pour l'aider à marcher jusqu'à l'un des fauteuils du salon, tout en la grondant doucement de l'avoir fait ainsi attendre. Un peu plus et elle allait chercher messire Kazel! Elle s'inquiétait la rousse!
Enora sourit.

- Allons, tout va bien, j'ai juste été faire un tour aux remparts. J'avais besoin de prendre l'air, j'ai comme l'impression que je ne le reprendrais pas de sitôt!

La Mariotte lui apporta une tisane avant de lui faire chauffer de l'eau pour prendre un bain histoire de se détendre un peu. La brune enlève ses chausses, pose son épée à côté du fauteuil et étend ses jambe en sirotant sa tisane. Elle ne savait pas ce qu'avait mis la jeune fille dedans, mais elle se sentit beaucoup plus détendue après l'avoir bue.
C'est donc l'esprit un peu ailleurs qu'elle monta à l'étage se déshabiller et se glisser dans l'eau chaude du bain. L'odeur des herbes aromatiques aidèrent d'avantage à l'oubli et elle failli s'endormir dans le bain quand une contraction un peu plus vive que les précédentes la ramena à la réalité.

- Marioooooootte!

La jolie rousse accourut pour l'aider à sortir du baquet tout en lui demandant si elle voulait qu'elle appelle quelqu'un.

- Non, non, pas besoin. Pas la peine d'alerter qui que ce soit. J'ai juste besoin de dormir. Du repos! Et tout ira bien...


C'est ce dont elle voulait se convaincre car elle ne voulait rien faire tant qu'il ne serait pas rentré. Mais elle n'en menait pas large tout de même, la brune! Elle n'avait pas encore perdu les eaux, les contractions étaient encore assez espacées, mais elle savait que cela ne durerait pas et que cette nuit ne serait pas des plus agréables à vivre, tout comme la journée qui suivra.
Enora se coucha avec un nœud au ventre ce soir là...
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Bezuto
à la sortie du monastère

Comme à l'habitude lors de ce genre de voyage une avalanche de pigeon , qui lui fond dessus , un reconnaissable le très fier cartographie qui lui apporte surement des nouvelle de sa brune , il garderait pour la fin , lisant les autres peut d'importance , il en prenait compte puis une autre qui le fit sourire , vient enfin celui de la futur maman .

La lecture terminé , affolement du grand roux qui grimpe sur l'alezan et chevauche aussi vite qu'il peut retour brutal à la réalité , le vent qui lui gifle les joues il faut qu'il rentree le plus vite possible , il n'a pas le droit de ne pas être présent ..
ne pas imaginer le pire , une chose de très dur à faire comment faire d'ailleurs , il l'imagine dans son fauteuil assise devant la cheminée attendant qu'il revienne souriante , et puis l’inquiétude reprend le dessus il la voit avec un petit dans les bras ! non ! il doit être là , il veut être présent , il ne pourra pas se pardonner de ne pas être là .

Allez automne fonce !

34 rue des roses

Légèrement calmé toujours inquiet le roux saute de sa monture ouvre la porte reprend sa respiration calmement ,
scrutant la maison à la recherche de quoi que se soit , mais quoi ? un berceau non non , il est arrivé avant il en est sur il rentre dans la maison , dépose son mantel avant d'appeler

Eno ?? Eno tu es là ?
C'est moi je suis rentrer tout vas bien ?

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Michelmichel
Toujours un oeil, de près ou d'loin, l'Miche n'oubliait jamais qu'avant d'être quoique c'soit d'officiel, il était un père. Tombé sur des lignes qui sonèrent justes aux oreilles du patriarche Villefort, il l'envoya donc au domicile de s'fille, qui traduirait facilement, le "fils" par "fille".



SI...
Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te remettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir ;

Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot ;

Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur ;
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;

Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,

Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.


Bien conscient dès lors que des "si" pouvaient changer les choses, il savait que s'fille n'avait au final, au vue de ses qualités, que peu d'choses à apprendre de ces lignes.

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"Et si" R. Kipling
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Yvondelaroulette


Matin du 04 juillet 1459



Enora n'avait que peu dormi. Les contractions se rapprochaient de plus en plus tandis que l'angoisse montait dans sa gorge, l'empêchant de respirer normalement. Elle ne se souvenait pas d'avoir été aussi angoissée, l'année précédente.
Au petit matin, le soleil à peine levé, elle ne tenait plus en place et se leva pour tituber en grimaçant jusqu'à la cuisine. Elle mit de l'eau à chauffer afin de se préparer une tisane et entendit une pigeon taper du bec contre la fenêtre. Lui ouvrant, elle décrocha une petite missive de sa patte qu'elle lut attentivement.
La brune sourit aux lignes soigneusement choisies par son père. C'est à cet instant précis qu'elle se rendit compte à quel point il était important pour elle qu'il soit fière de sa fille. Elle ne l'avait connu qu'il y a peu et depuis, elle s'efforçait d'être proche de lui. Elle voyait en lui un modèle qu'elle n'avait jamais eu jusque là.

Elle était plantée là, dans la cuisine, l'eau frémissante derrière elle dans l'âtre, la table de la cuisine devant elle et la lettre à la main quand elle pâlit d'un coup.
Ce fut cet instant que choisit sa Mariotte pour faire son apparition criant qu'il était scandaleux qu'elle se soit levée dans son état!

- Mariotte... calme-toi et aide-moi!

Baissant les yeux vers la flaque à ses pieds, elle ajouta :

- Va prévenir Kazel, vite!!!

Un bruit de porte se fit entendre. Kazel? Comment avait-il deviné?

Eno ?? Eno tu es là ?
C'est moi je suis rentrer tout vas bien ?


- Zuto??? Zuto!


Sans trop savoir pourquoi, elle paniqua!

- Je suis là dans la cuisine, au secours!!! Mariotte!!! Va chercher Aalys. Et Kazel. Et aussi Irys... et mon père... et...

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Bezuto
- Je suis là dans la cuisine, au secours!!! Mariotte!!! Va chercher Aalys. Et Kazel. Et aussi Irys... et mon père... et...

Les mots le transperce ses yeux s'ouvre en grand , la panique jaillit, il ne réfléchit plus alors c’était maintenant, quand il rentrait , vraiment toute suite ?
il était pris de court à peine son souffle repris, ses cheveux arrangé à la va vite histoire de l’accueillir dignement et là, l'appel au secours, celui qu'il attendait autant qu'il redoutais .
A ce moment son coeur s'emballe il peut le ressentir à travers tout son être , il accours dans la cuisine déboulant sans même faire attention à mariotte , ses yeux se pose directement sur la brune qui le visage paniqué elle aussi , il baisse les yeux aperçoit la flaque c’est bien ça c’est maintenant.

Eno , je suis là ! ça va aller

Il lui prend la main la serre sans s'en rendre compte .

faut pas rester là Eno , tu crois que tu peux monter jusqu’à la chambre ?
je te porte s'il faut dis moi !


il se rend compte que la mariotte est là la regardant avec une légère étincelle de détresse dans les yeux .

Dépêche toi d'aller chercher surtout Aalys , elle doit être à l'auberge je t'en pris


Ceci fait il se re concentre sur sa brune , il se rend compte que quelque heures plus tard il n'aurais pas était là il était soulagé , mais le moment pour lui était crucial , cela faisait longtemps qu'elle est lui l'attendé le jour ou leur crevette verrai le jour ..
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--La_mariotte



Mariotte se sentait un peu désemparée. L'pensait retrouver s'Dame dans son lit, pas dans la cuisine! Et donc l'pensait pas à la voir perdre les eaux au pied des fourneaux mais plutôt dans s'lit. L'avait même prévu le coup en sortant des draps de r'change à portée d'main.
Mais non, l'avait fallut que s'Dame aille faire un tour! Tss et si elle avait perdu les eaux dans les escaliers, hein? L'aurait eu l'air fine tiens!

'Fin bref... S't'avec soulagement qu'elle vit l'Messire Bezuto arriver. Il tombait bien lui, il pourrait prendre le relais l'temps qu'elle aille chercher... heu qui ça?
Messire Kazel, elle connait, l'Dame Irys aussi. Mais... l'père de Dame Enora??? L'pouvait tout de même pas déranger l'Comte en personne! Et qui d'autre aussi?

Dépêche toi d'aller chercher surtout Aalys , elle doit être à l'auberge je t'en pris

Heu... c'qui celle-là? La roussotte sort d'la maison en cherchant qui peut bien être cette Aalys quand la lumière se fait soudain dans son esprit de p'tite gueuse.



Yvondelaroulette
Enora vit avec soulagement son homme entrer dans la cuisine et lui porter secours. Bien qu'il semble aussi paniqué qu'elle, sa présence l'apaise aussitôt : il est là donc tout va bien! Et sa main serrant la sienne la réconforte, elle dont l'angoisse se joue.

- Ohhh mon coeur! Tu es là!!

Et voilà la brune qui ne contient plus ses émotions et qui lâche une volée de larmes. Ce ne seraient pas les dernières de la journée, loin de là! La douleur, la rage et la joie auraient leur part.
Se forçant à se calmer un peu, elle répondit à sa dernière question :

- Oui, je peux encore marcher. Doucement, mais je peux.

Et elle accompagna ses paroles par quelques pas en direction des escaliers, se tenant à son bras. Un regard extérieur l'aurait sans doute prise pour une grand mère, ou encore une infirme vu l'allure d'escargot/canard à laquelle elle avançait.

Une fois dans la chambre, elle regarde le lit, pas vraiment décidée à y prendre place.
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Michelmichel
C'est efflanqué de sa Garde qu'le Comte arriva aux abords d'la demeure d'sa fille, la Mariote, domestique d'icelle semblait chercher quelqu'un, visiblement pas dans un grand jour.
On avait envoyé une note au Comte, lui signifiant qu'le temps était v'nu, ceci expliquant probablement cela.
L'dernier accouchement auquel il avait assisté, c'était c'lui d'feu sa femme. Un accouche qui avait vu la naissance de triplé, ses enfants, et parmi ceux-ci, sa pépite brune, sa chouchoute mais fallait pas l'dire, Enora. Aussi, il voulait être là, il n'voulait pas qu'un malheur arrive une seconde fois, par certains aspects l'homme était costaud, mais il était des choses qu'il n'supporterait pas.

Avec tact et politesse, il salua la domestique.


-"B'soir Mariote, comment qu't'allez-vous?
Pourriez-vous m'mener auprès d'ma fille?"

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Kazel
C'est un Kazel tout essouflé d'une course à travers la ville qui arrivait à la demeure d'Eno et Zuto.

Une missive envoyée par Mariotte l'avait prévenu de l'imminence de l'accouchement. Le Mainois avait conscience qu'il ne pourrait être d'un grand secours, mais il se sentait le devoir d'être près de ses amis Eno et Zuto.
Après tout, ils lui avait fait honneur de le demander comme parrain du futur enfant, Kazel s'en montrerait digne.

A l'entrée, quelques gardes donnaient au lieu un aspect très important et l'un d'eux, s'adressant à Kazel, lui intimait l'ordre de s'arrêter.


Halte ! on ne passe pas !

Le jeune breton est surpris, mais ne se laisse pas déborder

Euh, d'abord...bonjour ! Je suis Kazel, un ami de la famille...
Et puis comment çà...ne passe pas !?
C'est que je suis attendu moi...hein !? non pas moi l'accoucheur...vous n'y pensez pas...!?

Je suis Kazel, je suis un ami des futurs heureux parents, et accéssoirement le futur...PA R RAIN !!!


En levant la voix, il espèrait attirer l'attention depuis la maison.
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Bezuto
il la guida jusque dans la chambre , faisant au mieux pour garder son calme
avançant à son rythme accompagnant chacun de ses pas avec attention ,
arrivé dans la chambre , préparant au mieux le lit pour l'accueillir

Eno allonge toi

il l'a fit s'allonger , se postant à coter d'elle sa main dans la sienne , caressant doucement la paume de celle ci il se voulait rassurant

ça va aller mon coeur , détend toi, respire
je suis là ..


ça commencé à s'agiter en bas le roux reconnu la voix de Michel
un peu rassuré que le paternel de sa brune soit là
une autre voix se fit entendre celle de Kazel , il était là lui aussi ,
non pas content il ne voulait pas d’attroupement chez lui pas à ce moment, il attendrait en bas que le travail se finisse
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Aalys
Main sous son ventre, gardant un semblant de dignité dans sa marche penaude qui se voulait surtout efficace quant à la rapidité, la jeune femme se rendit jusqu'à la maison tenante de son frère, non loin.

La porte de la maisonnée était ouverte, un vrai courant d'air, où entraient les gens pour l'heureux évènement. Plissant le nez, elle espérait que cet accouchement ne se passe pas comme celui de Pelo, qui s'était confondu presque en Zoo où cacahuète et homme saoul se côtoient, ou encore comme celui de Nashia où certains ne lui avaient laissés que peu d'air.


Bonjour Michel, bonjour Kazel.

Au diable coutumes et diverses règles, elle n'était en cet instant ni noble ni guerrière mais tout juste une femme qui aiderait une autre à donner la vie, orchestrant chacun icelieu.

Si vous pouviez attendre la fin de l'accouchement pour monter, je vous en serait grée.

Un sourire avant de filer à l'étage. L'air vibrant de panique était quasiment palpable mais c'est sereine que Lys entra dans la chambre. L'expérience lui avait montré qu'il fallait d'abord paraître calme avant de pouvoir apaiser les autres. Il faut dire que l'accouchement pouvait se montrer être d'une rare violence au niveau de la nature.

Bonjour vous. Je suppose que vous avez dû monter les marches, c'est une bonne chose !

Une bise à son frère tandis que sa main se pose délicatement sur le ventre de sa belle soeur par réflexe, oubliant le sien puisque celui ci n'était pas encore à l'ordre du jour.

Où en êtes vous Enora au niveau des contractions ? Sont-elles déjà régulières et proches ?

Un coup d'oeil rapide pour jauger la robe qui ne laisse aucun doute sur la perte des eaux. Cependant, elle passa son autre main dans le dos de la parturiente afin de la redresser un peu, calant quelques coussins sous elle. La jeune rousse en profita alors rabattre ses jupons afin d'en libérer son bas ventre.

Elle doit rester semi assise Zuto, je compte sur toi pour l'aider. Et garde ton calme mon frère.

Il tenait tant que cela à rester, chose qui était fort compréhensible malgré les superstitions quant à la présence d'un homme en accouchement, alors autant qu'il se mette à la tâche également. D'ailleurs elle lui fit un sourire qui se voulait rassurant à son encontre, se doutant de ses sentiments, avant de prendre dans sa besace sa fiole d'huile de violette et de laurier afin de s'en enduire les mains.
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Yvondelaroulette
Enora avait céder devant la gentillesse et l'inquiétude de son homme, elle s'était donc allongée et plongeait ses yeux dans les siens pour y puiser la force qui lui serait nécessaire. Car ses yeux regorgeaient d'amour et cet amour la rendait plus forte.

Elle commençait à être plus calme quand elle entendit tout un remue-ménage au rez-de-chaussée. La pensée de ce mot lui fit d’ailleurs se demander où était son chat du même nom. Mais cette question ne traversa son esprit qu'à la vitesse de l'éclair et elle l'oublia aussitôt pour se concentrer sur les voix qu'elle entendait. Son père demandait à Mariotte de le mener jusqu'à elle. Si la Mariotte était revenue, c'est qu'elle avait trouvé Aalys et les autres.
Chose confirmée quand Kazel fit son entrée à grands cris. Quoi? On lui refusait le passage? Mais qui osait? Et pourquoi? Il y avait bien quelques voix masculines autres que celles de son ami, mais elle ne les reconnaissaient pas. Si bien qu'elle était sur le point de s'insurger à grands cris à son tour quand elle entendit une nouvelle voix, féminine celle-ci demander à tous ces gaillards d'attendre en bas.
Elle se dit que c'était sans doute mieux ainsi.

Elle serra d'avantage la main de Zuto comme une contraction la fit grimacer.

- Ouch!

Grande inspiration, puis expiration de la brune tandis qu'une rousse fait son apparition. Petit sourire et :

- Bonjour et merci d'être là, chère belle sœur!!!

Et c'était sincère, elle se demandait s'il y avait meilleur occasion pour se rencontrer...
Puis une idée en chassant une autre :

- Ah? C'est bien de monter les escaliers? Je peux recommencer hein...

Une main se pose sur son ventre, elle sourit en regardant celui de Aalys. la famille s’agrandissait!

- Les contractions? Ou bien régulières et à peine espacées de quelques minutes.

Puis on la place en position demi assise, Zuto toujours à ses côtés. Bon, ben non, elle ne redescendrait pas les escaliers... Du moins pas avant un moment.
Malgré les regards rassurants des deux roux, elle ne se sentait pas très fière en cet instant. Tss, où était son courage de Dragon, hein?

Nouvelle contraction, nouvelle respiration profonde.

- Doucement ma crevette, doucement!
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