[RP] à la croisée des chemins..

Angers, intra muros, bastion des révoltés

Le vent se levait, Thoros revint au triple galop dans la ville, éole lui insufflait de l'élan comme si lui même avait compris qu'un évenement important était en train de ce decider.

Que de vie au sein de la ville..Ils n'avaient pas besoin de tentes, ils crechaient dans les tavernes, avaient investis les rues, les places..Des torches scintillaient de partout..
Et dire qu'il était là, tout seul à s'ennuyer dans son coin il y'a encore quelque jours..à la tête de son armée vide..Alors forcement, on complote on complote et on perd tout sens commun..ça semble logique en fin de compte..
Il freina comme un hargneux, parvenu au centre de la grande place, faisant crisser le cheval..sabots lisses, faudrait qu'il songe à les faire changer bientôt.

Ecouteez moi bande de feignaaasses !

J'vais faire un discours serieux pour une fois, alors concentrez vous !
Rassemblez tout le fourbi que vous avez laissé trainer, faites votre paquetage, on va decarrer de ce trou à rats !
Que ceux qui sont suffisament sobres soutiennent ceux qui ne sont plus en état de marcher!
Ne piquez pas d'objets plus que de raison, enfin..du moment que la fauche n'est pas visible faites c'que vous voulez !
Nous allons donc sortir de la ville, sans haine ni violence..et croiser l'armée de Coldtracker..qui comporte un nombre assez interessant de notables angevins..nous nous contenterons d'echanges de regards impassibles..un moment d'une grande tension cela ne fait aucun doute,la marche glaciale main au fourreau, l'apocalypse au moindre eternuement, zentendrez les orgues resonnez dans vos pauvres têtes, ahahahaah !!
hum.. il faudra rester sur ses gardes..
J'invite tout ceux qui sont desireux de poursuivre l'aventure à nos cotés de se preparer et de me le signaler, nous avons encore de beaux jours devant nous !
Le pied de nez réalisé..euh..ou l'infame doigt élevé pour certains, aujourd'hui face à l'Anjou n'est que le premier d'une longue série, je l'espère, qui toucheront toutes institutions au seul gré de nos envies !
Yeux ronds des assiegés qui se preparaient à tenir la nuit..
Hum ouais bon je sais..mais ça reste une nouvelle relativement heureuse, alors il est de bon ton en général, surtout après ma derniere phrase, de pousser des exclamations de contentement..enfin vous faites comme vous le sentez hein !

Thoros se gratta la joue.geste d'une importance capitale,

J'ai quelques trucs à regler dans la mairie..Des hideux revoltés que nous sommes, je sortirai le dernier de la ville..
Kunfry ! Je te charge d'organiser un peu tout ce foutoir qu'on oublie personne dans un tonneau et que personne n'essaye d'eventrer un breton en douce sur le chemin..même si c'est tentant..
Verifie qu'tout le monde a bien des provisions également..tu s'ras un brave.
J'te donne la tête de la fringuante armée que nous formons le temps que nous ayons vidés les lieux

Thoros mit pied à terre et couru vers la mairie, directement dans la reserve, voir ce qui restait en stock..boarf pas grand chose, il n'avait de toute façon pas envie de faire le tri entre le moisi et le comestible..
Il remonta les marches 4 à 4 vers la salle des coffres et entrepris de rassembler l'or dans un grand sac de toile..
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..

Angers, dans les murs, autrement dit IN ZE WALL (not another brick)

A s’asseoir sur un banc 5 minutes avec la brune et regarder les gens tant qu’y en a…
Bah des gens oui y en avait encore pas mal malgré la pluie torentielle qui ne semblait cesser que pour mieux reprendre.
Arrivée depuis quelques jours dans le foutoir notoire qu’était devenue Angers, la Baronne en fait ne faisait pas grand-chose, d’aucun dirait : « comme d’habitude ». Ce qui est vrai n’est pas faux, non, non, non.
Alors évidemment on pourrait revenir sur le pourquoi du comment elle s’était retrouvée dans l’armée du blond, mais en fait c’est long, fastidieux, et là, la narratrice elle n’a franchement pas envie de vous saouler avec des flashbacks.
Bref elle est là sous la pluie, attendant que Gaudevin lui ramène son canasson, ce qui n’aurait pas dû lui prendre plus de 5 minutes selon elle, mais les minutes einigrivienne sont souvent à l’interprétation de l’humeur de la brune.

Enfin le pauvre aide arriva.
Ah bah quand même. C’est pourtant pas compliqué de seller un cheval et de me l’amener.
Bah si la chieuse n’est pas contente elle n’a qu’à le faire…
De quoi quoi ?
Non je disais que si madame si radieuse n’était pas contente, elle devait évidemment m’en faire part.
Ah oui ! et bien sachez que contente je ne le suis pas.

A ce moment précis, le blond prit la parole, elle n’écouta que d’une oreille, fourrant dans ses sacoches, ce qu’il y avait à fourrer, Gaudevin ébahi par le manque d’intérêt de la Baronne.

La Baronne n’est pas intéressée ?
Oh si si… Mais vous savez Gaudevin Thoros c’est le roi du blabla hein et moi j’ai autre chose à faire que de l’écouter.
Mais il me semble qu’il a dit Bande de feignasse…
Et bien, si cela vous choque provoquez le donc pour moi en combat singulier.
Madame ne se fâche pas ?
Non Madame est blasée…
Et pourquoi cela ?
Parce que… parce que… ah et puis marde vous commencez à m’emmerdez vous.
On fait quoi alors on rentre ?
Qui vous a dit qu’on ne suivait pas Thoros, évidemment qu’on le suit.
Je ne suis pas Madame.
Ah si vous suivez !
Non je veux dire que je ne comprends pas.
Mais bon dieu mais c’est pourtant clair. On suit.
Bien on suit. Mais qui ? Thoros ou votre ami Kunfry ?
Bah les deux !
Ca va être compliqué ils vont dans des directions opposées…

La baronne roula alors des yeux, avant de monter à cheval.

Pour ce qui est de supporter les autres par contre on laisse tomber, vous avez déjà à me supporter moi et moi, …hum vous en fait.

Léger coup de talon sur le flanc du cheval, la brune qui aurait bien aimé quand même voir ses envies se réaliser, donc un peu déçue, vous l’aurez compris, regagna la troupe placée sous les ordres de Kun, avant de sortir une connerie évidemment :

Bon Ma cracotte d'amour on fait quoi on prend à gauche à droite au milieu on passe sous terre pit être??? Nan mais faut nous expliquer à nous hein!

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[Un petit retour en arrière…]

Angers, ville que Line ne portait pas forcément en estime… Bien trop calme à son goût. Et pourtant, elle était revenue, avec sa belle fille, Hénora… Pourquoi ? Simple… Héno voulait voir un dénommé Thoros, que la blonde n’avait encore jamais rencontré, mais ça ne tardera pas… Pourquoi vouloir le voir ? La blonde ne savait pas trop… Peut être voulait-elle encore se venger de la mort de sa défunte mère.

Quoi qu’il en soit, Line avait mis les pieds à Angers… Pour le meilleur mais surtout pour le pire. Si seulement elle avait eu idées de ce qui allait se passer… Elle avait perdu l’homme qu’elle aimait. C’est donc le cœur en peine, que la blonde errait dans la ville.

Puis le château fut pris… Ce qui mis, il faut bien le dire, de l’ambiance en la capitale. Sa belle fille faisait partie du coup, et lui proposait de s’intégrer aux rangs… Il avait fallu à la blonde, une longue réflexion pour prendre sa décision… Oui car, elle était certaine que ces amis allaient être déçus, en colère… Surtout un… Killi.

Mais à force de réflexion… Et comme, elle s’ennuyait drôlement…à en devenir folle, elle avait acceptée de rejoindre les rangs de l’armée. Au départ, assez compliqué à vivre… Tiraillée entre le fait de rester ou de partir. Puis, quand les menaces ont commencé à fuser dans le camps adversaire… La blonde n’hésitait plus… Elle savait ce qu’elle devait faire. Après tout, jamais elle n’avait fait partie des « bons »… Jamais elle ne s’était promis, ou avait promis à qui que ce soit, une loyauté envers un duché ou comté…

De jour en jour, la blonde puisait sa force dans les menaces reçues de la part de Fanta, compagne de Killijo… De jour en jour, la blonde trouvait sa place… De jour en jour, elle était convaincue, qu’elle avait besoin de faire tout cela pour son bien.
Mais les choses n’avançaient pas… Pour Line, trop de paroles dans le camps adversaires… Mais aucune menaces mise à exécution… Rien ne bouger, les nuits étaient calme… Trop calme, presque à l’ennuyer…

[Angers… Dans les murs de la ville, plusieurs jours après le commencement…]

Le grand chef était parti parlementer… Et la blonde le sentait pas trop. Elle se doutait que combat, il n’allait pas avoir… Et quand ce dernier fit son apparition… Le couperet tombe. Ils allaient tous quitté la ville.

La déception peut se lire sur le minois de la blonde… Pour une fois qu’elle pouvait s’amuser, ça allait en être autrement. Bon faut prendre le bon côté de la chose… Elle n’allait pas devoir se battre contre un soit disant ami, qui lui était prêt à l’embrocher… à lui mettre la corde au cou une fois tout cela terminé.

La blonde écoute… La blonde observe les réactions. Puis son regard se pose sur sa belle fille… Puis sur Kunfry, son brun, ou plutôt son ex brun… Ainsi c’était lui qui allait mener les troupes hors de la ville… En espérant, qu’il ne picolerait pas trop… Sinon bah, ils étaient dans de beaux draps hein.

Et de préparer les maigres affaires emportés… De se rallier aux autres pour sortir de cette foutue ville… Et de partir à l’aventure avec toute la troupe… Enfin avant cela, suivre le beau brun qui fait tant envie à la blonde…
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Il fallu bien une bonne minute pour que le discours du corbac, étonnamment cohérent pour une fois, ne parvienne en entier jusqu’à son cerveau endormi par plusieurs jours d’inactivité. Le pire c’est qu’il était déjà parti au moment où elle compris le message et qu’elle ne pu que prendre en 4ème vitesse la direction de la mairie pour haranguer le premier venu concernant la position du général.

Il est où le blond ?

- Heu, ch’ais pas mamzelle j’crois qu’il s’en est allé vers la réserve….

Elle le rejoint donc, visiblement bien énervée et se poste fièrement face à lui, pas impressionnée pour un sous la gamine.

On part ??? Comment ça on part ??? Et je la récupère comment la tête de haume vide moi ? Et celle de la Duchesse absolue ? J’suis pas calmée ! En plus ça fait trois jours que je m’acharne après tout le monde ! Il me faut une tête moi ! Puis j’suis pas certaine qu’à mon petit niveau personnel le message que j’ai voulu transmettre soit passé moi ! Oui moi moi et encore moi !

Quelques secondes de silence, la donzelle est comme calmée…

Et puis t’avais dit… Bon d’accord j’arrête de me plaindre, t’as rien promis… Et puis tout à fait entre nous, j’pense que ta décision tu la prends aussi pour nous, mais j’le dirai à personne !

Donc j’en suis…. Enfin je veux dire que je te suis… De toutes façon mon cher prétendant n’a pas pris le temps d’essayer de me comprendre… J'ai toujours su qu’il tenait plus à son Anjou qu’à moi…

Air passablement triste mais blasée, halala les hommes….

Changement de sujet soudain, la brunette veut pas aggraver son cas…

T’as besoin d’aide pour transporter des choses ?
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Demi-sang et fière de l'être...

[la veille, ou le p"tit matin.]


Elle a quitter sa couche de rage, se rhabillant maladroitement, ronchonnant en manquant de tomber, sautillant sur une jambe en enfilant ses braies et le tout sous son regard. L'a pas l'air folichonne la Fleur. C'est bien la première fois que ça lui arrive, mais bon comme on dit faut toujours une première fois. Elle fini d'attacher ses cheveux avec son ruban noir qui d'un zip ressert ses cheveux blond en queue de cheval. Elle Se retourne sur lui, Elle voudrait lui dire des méchansetés, le blessé au plus profond, mais non... Pas a lui. Pis a quoi bon. Ca changerait rien. Le mal est fait. D'un pas décidée, elle quitte la chambre en claquant la porte le plus violament possible. ça calme !! Si si.
La blonde est furieuse et décide de se ballader avant de regagner sa tente et son fils, ainsi que son ami Benji qui a élu domicile.
Elle arrache nerveusement un brin d'herbe et le porte a sa bouche, a défaut d'avoir le brun sur sa couche.. Aheum... Fleur ça regarde personne tout ça, tsss.
Elle rumine donc, le brin de paille allant d'un coin de sa bouche a l'autre.. Elle se retrouve sur les hauts remparts, elle avise le contrebas dans la nuit noir et voit que dalle, le bruit de quelques sabot des chevaux entrant et sortant brise le semblant de calme de la nuit. regardant les arrivants nottant quelques départ. Pis son regarde se porte aussi loin que l'horizon le veut, elle s'imagine la horde sauvage et se fend d'un sourire. La seule chose qui lui tient a coeur.


[Dans la tente]


M'man, m'man vient voir!! mais leve toi et vient voir..

une petite mains la tire du sommeil a défaut de la sortir de la paillasse, et c'est sur la bouille de son fils surexiter qu'elle ouvre les yeux.. l'a mal dormit la Fleur, mais se hisse un peu pour lui faire le baiser du matin, baiser calin a son ptit homme.

Mais qu'est ce qu'il y a a voir ARthur? laisse m'man dormir

Fleurinne referme les yeux et la ptite bouille le regarde avec des yeux ronds comme des bocaux

M'mannnnnnnnnn mais reveille toi ?

Son fils la secoue vivment et elle se leve par dépit. Jette un oeil sur la paillasse de Benji qui est vide, elle prépare son fils, se prépare et fait une visite au marché, passe par la place et écoute le chef faire son discoure, elle grince des dents quand elle entend qu'ils ne vont pas combattre mais juste se croiser. Pas de provoque verbales, pas de gestes qui annonceraient une menace. POurtant il faudrait ça a la fleur pour la remettre du désastre de sa nuit.

Bon ben si faut lever l'camp...souffla-t-elle entre ses dents.

La Fleur regagne sa Toile de tente et la replie en vitesse.

Benjiiiiiiiii on doit lever l'camp t'a entendu ?

Sans attendre la réponse elle range en fourant les fringues en boules dans les sacs, mais emballe précieusement quelques tableaux dénicher au chateau. fin prête pour le départ.

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[La salle des coffres. Que y'a même pas besoin de clés ! ]



PAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUL !!!

V'là bien le seul mot qui franchissait les lèvres de la Jarretière quand ordre avait été donné de quitter les lieux.
L'avait retrouvé, risquait pas d'le laisser se sauver. En plus y lui avait poser des questions étranges la veille du genre :" Vivre sans attache, ça vous tente ? " ou encore " Vous pourriez vous contenter de campements et pas grand choses d'autres ? ".
Quelles questions ! Genre l'était pas foutue de vivre à la dure la brune... Pffffffff!
Lui avait donc prouvé qu'elle avait l'habitude, en emportant à peine de quoi tenir un petit mois... Seulement quelques sacs... Trois fois rien quoi...
Problème, l'avait pas eu l'air très emballé par le fait qu'il devait porter tout ça. Ni Adèle d'ailleurs... L'avait donc fallu recourir à l'offre très à propos d'un brun, Jazel, Mazel, Lemzel... Arf savait plus son nom à lui. M'enfin pas grave, l'avait dit qu'il était là pour les servir, alors l'blond comme la brune avaient sauté sur l'occaz', c'est si rare d'nos jours les gens serviables.
Sauf que d'puis ce moment, et nous passerons sous silence les circonstances qui amenèrent la Jarretière à proposer un pot de graisse au grand chef Thoros, de même que l'épisode du liquide jaunâtre qui s'écoulait de la fleur cousue.... Bref depuis ce moment, plus de Paul...

Siyouplait !! Hey oh ! Hey toi l'chef là bas ! Thoros !!
J'ai perdu Paul, y'a moyen d'faire une tite annonce pour le r'trouver ?
Pis faut qu'on porte mes effets, l'est hors de question que j'bouge d'ici si on porte pas mes nippes !!

L'cul est posé sur le tas de malles et les jambes sont croisées en même temps que les bras. Naaaaaaaaaaaaaan elle bougera pas d'là qu'elle a dit !!
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Installé nonchalamment sur le rebord de la fenêtre d’une taverne, position stratégique si il en est, occupé pour l’heure à fourbir une arme qui n’avait pas encore servi, en tous cas depuis son arrivée il y avait deux jours de cela, après une cavalcade effrénée pour rejoindre le plus rapidement possible deux membres éminents de sa famille, Kunfry et Henora, dans l’armée de Thoros.

L’arrivée remarquable de ce dernier sur la grand place et le discours qui suivit le tirèrent de cette occupation monotone … quelques secondes de déception à l’annonce de leur retrait puis un léger sourire qui apparait au coin des lèvres en l’entendant évoquer les projets d’avenir, assurément il le suivait.

Il vit partir sa belle furie de cousine à la suite de Thoros vers la mairie et remettant son épée au fourreau, descendit de son piédestal et se dirigea vers Kunfry. Croiser l’armée adverse cette nuit risquait d’être intéressant, la façon dont l’avait dépeinte Thoros ne cessait de l’ébaudir … et ensuite l’aventure les attendait.
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Un courrier destinée à sa belle s’envola et fini en place publique :

Paul a la belle vie.
Hier il trottait dans les bois de la Princesse à la recherche de glands (des qui tombent de l'arbre) à bouffer, de faisans (des qui ont des plumes) à débusquer, ou de truites (des à écailles) à pécher.
Aujourd'hui les tavernes sont pleines de tanches , gardons, truites, les angevins s'avèrent aussi bon faisans que s'ils avaient des plumes, et le nombre de glands défie l'imagination.
Le tout sans effort et pour 16 écus par jour.
Après tant d'années de crevure à petit feu, Paul Gerbert goûte à la vie de château.

PAAAAAAAAAUUUUUL!

La Dame du bois où il a si longtemps végété et amassé de la mousse s'est même prise d'affection pour lui. A condition qu'il porte les valbondes.
La Dame est noble, a une classe folle, est complètement cintrée et accessoirement fait partie de la bande de malandrins qui occupe le château d'Angers.

- QUOI!

Il n'attend pas la réponse, il s'en doute. On réclame un petit massage de la narine gauche, ou il faut lui rappeler ce qu'on fout là, ou lui trouver un chat pas trop gâté...
...ou porter les valbondes.

J'ARRIVE PRINCESSE!

Il crache les 22 noyaux de cerise qu'il suçotait avec délice et se lève en grinçant comme une porte de geôle, puis se met en route en contemplant le magnifique bordel qu'est devenu Angers.

Tandis qu’elle attendait, impatiente, la réponse de Thoros, un gamin débarqua et tira la manche de sa robe afin de lui murmurer à l’oreille le contenu de la lettre affichée publiquement. Écoutant avec attention chacune des paroles du Blond elle consacra l’autre moitié de son cerveau à la rédaction de la réponse. Oui les femmes sont capables de faire deux activités en même temps et de donner à chacune l’attention qui convient, parfaitement !
C’est vrai qu’une scène de ménage en temps de guerre, même si la trêve à sonné, ça détend l’atmosphère. De là à afficher leur linge sale en public…. Il tenait visiblement à obtenir une réponse… Soit… Il faut dire qu’elle en avait écrit déjà trois de lettres, mais aucune n’avait été envoyée, espérant que le temps suffirait à lui apporter des réponses. Il n’en était rien.




Elle donna la lettre au gamin qui fila la porter à son destinataire.
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Demi-sang et fière de l'être...

Marik se prit quelques miches de pain ce qui devrait l'aider à survivre au cours des prochains jours. Elle avait espérer pouvoir éventrer ou égorger quelqu'un durant cette mésaventure. Malheureusement, pas de sang, pas de sexe.. Juste du scandale..

Une dizaines angevins pleurnichant, se sentant trahis par cette jolie blonde.. Non peut-être que j'exagère, mais y'en a au moins deux ou trois qui pleur parce que Marik est une traitresse.. Une pas gentille.. Une grosse torche méchante.. Un lieutenant traite. D'ailleurs même pas une heure après être entrée dans ce magnifique château, était licenciée de l'armée angevine. Elle sourit en pensant à la liberté qui l'attends. Après tout, elle savait que sans un homme, un vrai comme Kunfry, l'armée n'était plus la même. Et que sans lui, elle n'aurait jamais eu de grade. Elle lui était reconnaissante... Plus que d'autres, qui semblait l'oublier. Bon, des hommes comme Brennus et Thoros ont fait un passage comme capitaine, ce qui a remis un peu de testostérones dans ces rangs.. Malheureusement, ils n'y sont pas rester longtemps. Bon, j'en oublis sans doute des soldats mâles qui était de vrais hommes..

Après avoir eu une pensée pour l'armée, elle pensa à la maréchaussée. Et oui... lieutenant de police. Grade que Sassa lui avait laissé. Sassa, la meilleure.. La grande duchesse.. Elle ne pourrait l'oublier elle. Mais bon, l'Anjou de nos jours n'est plus la place d'un lieutenant ripoux.

Quoiqu'il en soit le passé doit rester derrière et c'est l'avenir qui importe!! Un grand chef du nom de Thoros peut lui promettre un avenir avec du sang, de l'aventure. Ce que l'armée angevine ne lui donnera jamais.

Elle se rend donc rejoindre Kunfry et ses camarades...

Kun j'ai une question à te poser... Tu sais si je peux en poutrer juste un... juste UN au passage?? En levant l'index sur le UN.

L'envie d'en éventrer, défoncer, égorger ou dépecer juste un gars lui titillait l'esprit et tous les muscles.

Elle se mirent à écrire des lettres de remerciement pour quelques personnes qui avaient croiser son chemin en Anjou.

Ecurey vit un gamin apporter une lettre. Tu peut patienté un instant je vais te donner une lettre pour Hénora.

Enfin une réponse, il la lue. et écrit aussi tôt une lettre. Il rester quelque baie sauvage ici est la. Il les pris et s'en serva comme encre.

Il se dit que lettre ne s'envolera pas comme la précédente foi.

La voici, tiens prend ceci c'est pour le service. Ecurey lui remis quelque écus.

Il se dit : Ah dommage pour Marikam j'aurai temps aimée comprendre mais s'en explication. Le dossier est clos hélas. Elle était très compétente et surtout très sympa.

Soupira une dernière foi

L'accord avait été passé. Ainsi les troubles en Anjou seraient presque terminés ?
Le jeune Duc était déjà heureux d'avance, ces derniers jours n'ont pas été des plus facile. Une guerre qui se dessine, une prise de château 2 jours après avoir été reconnu Duc, battant ainsi le record de Thibauld ! La honte.

Il prit la parole :

- Angevins, angevines !

Cette nuit, nous allons reprendre possession de nos bâtiments ! Attention, je ne veux aucunes effusions de sang pendant ce croisement ! Oui, un accord a été passé, pour ne pas rompre l'accord, aucuns combats de doivent avoir lieu. En contre partie, ils s'engagent à ne rien piller et à quitter l'Anjou au plus vite !
Vive l'Anjou, prenez vos affaires, on lève le camp... Cap sur le château !

Fourreau bien accroché, moral également, le Blond avançait... Et si ça dégénérait ?

Du côté Breton, cela ne pouvait dégénérer...

Il en allait ainsi avec des troupes délites, des soldats professionnels vétérans de nombreuses campagnes...

Les hommes et femmes en harnois et à cheval évoluaient en colonne et par corps de spécialité allant de l'homme d'armes aux sapeurs ....

Avant garde, colonne et arrière garde....

Le Maréchal De Bretagne évoluait en tête, serein....

La force de l'habitude sûrement.....

A vingt huit ans, le colosse combattait depuis l'âge de quinze ans...
Rare était ceux qui le savaient aussi jeune...
Son visage balafré portait le stigmates de la guerre et de treize ans d'office dans le métier des armes...

La discipline régnait mais les ordres étaient clairs, un seul mouvement d'agression et les bretons avaient ordre d'agir....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...

Kunfry tranquillement en train de parler d’alcool ou d’argent avec quelques êtres malfaisant qui avaient suivis thoros jusqu'à la capitale Angevine quand ce dernier arriva au grand galop sur la place.
Il écoutait le discours du blond jusqu'à ce qui l’apprenne que c’était a lui de gérer la sortie de la ville avec l’armée, une armée sans discipline et ou alcoolique et fous se côtoient sans aucunes lucidité a n’importe qu’elle moment de la journée.

Tout le monde attendaient et se préparaient au départ quant a lui il se tourna avec les deux bandits qui lui servaient d’hommes de mains quand il était noble.

Bon vous deux vous me savater les retardataires, les lents et les roux. Et une fois en route vous essayer de leur faire comprendre de former une sorte de colonne, je m’attends pas au miracle mais peut être qu’on ne paumera pas la totalité de la troupe.
Quand a moi j’ai un truc à faire !

Lui aussi partie en courant. Il revint un bon quart d’heure plus tard complètement changé, Un plastron et des jambière identique a l’ancestrale armée de l’antiquité qu’il avais passé par-dessus ses vêtements. D’où sortait-il ça ? Aucune idée mais surement l’vais t’il depuis un moment, trophée de ses pillages et autre larcins, difficile à savoir, quoiqu’il en soit la folie de thoros est contagieuse. Il était coiffé d’un casque de centurion et portait une cape rouge. Monté sur son cheval blanc, épée au flanc il marcha au pas devant la troupe fin prête à partir.
Tête haute, sa nomination lui avait monté a la tête il gagnât l’avant du groupe.

Bien, Il s’agit de ne pas faire de bourde ! Légionnaire… enfin heu… Vous tous en Avant marche !

La troupe se mit en marche dans un brouhaha et martelèrent le pavé des rues. Comme prévu au niveau des portes de la ville l’armée Bretonne elle en rang parfait, marchant au pas dans un silence parfait ou presque marchait en direction du château.

La Kunfry se retourna sur son cheval

Soyez hautain et détestables !

C’était le seul ordre qu’il balancera, les armées passèrent chacune d’elles a l’extrémité de la voie s’affrontent du regard.
Dans la foule le romain… enfin le polonais reconnut Kike qu’il fixa un moment avant de détourner son regard vers les portes qu’ils commencèrent à franchir.

Mission accomplit, il n’y aurait pas de mort aujourd’hui.
Veni Vidi Vici comme dirais l’autre.