[RP] Une matinée normale

Ploc...Ploc...Ploc..............Ploc.....Et Ploc,encore une de ces foutues gouttelettes d'eau qui s'écrase au sol!Il semblait bien y avoir un problème de toiture.Lavania avait parlé de payer des gens qui travaillaient un minimum dans le domaine pour faire les réparations...Mais pour Zeiss,il était hors de question de payer pour un truc qu'on pouvait faire sois même.

Ainsi,ce matin,ce fut le ploc de trop,la goutte d'eau qui fit déborder le vase -ou le plancher ici- et le jeune homme se leva quelque peu agacé.Son épouse était partie avec les enfants plus tôt dans la matinée,c'était donc le moment parfait.Sauf que...Comment on répare un toit?P'tet que des professionnels finalement...Nan,nan,pas besoin d'eux.Des morceaux de bois,quelques clous et un marteau,ça irait...

Et quelques minutes plus tard,il était accroupis sur le toit,observant le petit trou qui causait tant de désagrément.

Bon...Euh...

Zeiss prit un morceau de bois et le plaça sur le petit trou.Il prépara un clou et saisit le marteau.Il frappa plusieurs fois,et le premier clou était planté.

Ca va en fait,pas si dur...Enfin,si ça marche...

Il prépara le deuxième clou,et alors qu'il allait frapper avec le marteau,il laissa s'échapper celui-ci.Il tenta de le rattraper,mais en vain.Il perdit l'équilibre et bascula en arrière.

Ah...Bordel de...AAAH!!

Tout était noir.Et ce fut ainsi durant un moment,jusqu'à ce que l'obscurité s'estompe peu à peu,laissant la clarté s'imposer violemment aux yeux du jeune homme.Il commença à bouger,étalé au sol.Heureusement,son dos n'avait pas subit la chute trop lourdement.C'est avec difficulté qu'il se retourna pour être sûr le ventre,et péniblement,il se redressa sur ses jambes.

Il tituba,et s'appuya contre le mur de sa maison.Ce mal de crâne était tout bonnement insupportable.Impossible de faire quoi que ce soit avant que ça passe.D'ailleurs,faire quoi?Bonne question,lui même ne savait pas.Il était désorienté.

Il finit par poser sa tête entre ses mains.
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Par une matinée normal, ce qu'il y a de plus normale, Lavania et son gros bedon avait habillé les enfants pour une sortie au marché. Et oui, les temps frisquets étaient terminé et il était temps de sortir des vêtements un peu moins chaud. Seul soucis... Les enfants avaient grandit pendant l'hiver... mais pas les vêtements...

Bon étant de famille plutôt modeste, les vêtements d'Elendra passait à la petite Prunille et ceux de Prunille précédemment à Elendra passait à Marie-Erika et le pauvre Ike lui? Et bien... Il était vêtu de braies lui arrivant mi-mollet et d'une chemise lui arrivant à la moitié de l'avant bras. Mais si les filles semblaient relativement bien habillé, quoiqu'Elendra avait la robe un peu plus courte que ce qui était convenable pour une jeune fille, pourquoi amener les 4 enfants au marché?

Réponse: Les chausses ne survivait pas d'un enfant à l'autre... Et nos trois jolis enfants avait un orteil à l'air parfois deux en ce magnifique jour de pluie.

La jeune femme c'était donc décidé à faire une bonne mère d'elle-même et avait vêtu ses enfants du mieux qu'elle pu avant de tous les trainer de force au marché se choisir, minimum une paire de chausse et peut-être des vêtements, apportant une petite bourse qui rassemblait une bonne partie de ses économies.

Avant de partir, elle posa bien entendu un baiser sur les lèvres de son cher mari qui avait refusé de participer à la séance de magasinage et avait pris la route, marchant lentement pour que les enfants puissent suivre bien entendu, mais aussi parce que son gros bedon devenait de plus en plus proéminent.

[Quelques heures et crises plus tard...]

Je sais Ike que papa a des bottes... Mais... Regarde tes chausses elles sont noirs comme les bottes de papa.... répétait la jeune femme pour la troisième fois afin de tenter de faire comprendre à son jeune homme déçu que les bottes étaient trop cher et que maman n'avait plus d'écus pour les lui acheter. Sans compter que dans quelques mois, il se plaindrait de la chaleur et dans encore quelques mois de la petitesse des bottes.

Donc, pendant que le petit Ike trainait des pieds et que sa maire le trainait par la main, les trois petites filles sautillaient devant dans leur nouvelle robe, fort simple mais pas de crise chez la gente féminine. Pourquoi? Ben leur maman les avaient tenus éloignées des plus jolies robes, des plus jolies robes, plus cher aussi...

Pourtant le petit Ike il était si mignon avec sa nouvelle chemise un peu grande, blanche, les manches roulées quelques tours et la chemise dans les brais roulées elle aussi. (Bah oui, si on achète plus grand ça fait plus longtemps) Sans oublier les jolies chausses noires. Il était à croquer son Zeiss junior! Encore plus avec sa petite mine boudeuse et ses cheveux un peu long, comme son papa bien entendu.

La jeune femme s'arrêta donc un moment, s'accroupissant devant son mini-Zeiss en le prenant doucement par les deux bras.

T'es beau comme un coeur mon amour... Maman va t'acheter des bottes quand tu seras grand d'accord? dit-elle en finissant par poser un doux baiser sur son front, le prenant dans ses bras. Tentant de l'appuyer sur sa hanche du mieux qu'elle pouvait pour les quelques mètres qu'il restait à franchir jusqu'à la maison.

C'est alors que le petit, ainsi perché, pointa en direction de la maison en s'écriant:

C'est papa!

Il se mit alors à gigoter et à donner des coups de pieds pour aller rejoindre son papa et le plancher des vaches, se mettant à courir dans sa direction dès que sa maman l'eut posé sur le sol.

Bien évidemment, la jeune femme le suivit, son mari avait l'air... de se tenir la tête entre les mains... La jeune femme s'approcha donc doucement, posant une main sur l'épaule de son fils qui tirait sur les mains de son papa en répétant:

Coucou papa!

Papa!

Coucou!

'Garde! disait-il en pointant ses chausses, finalement fier de les avoir. (Soupire de soulagement du côté maternel.)

Cependant la jeune femme voyait bien dans le regard de son époux que quelque chose n'allait pas, elle éloigna donc doucement son fils lui murmurant:

Papa trouve tes chausses très très belle mon coeur, va voir dans la cuisine, maman a préparé des petits pains ils sont sur la table...

Et bien oui, l'estomac règne chez les d'Acoma. Du moins, la branche que Zeiss avait engendré de par son mariage avec Lavania...

Mais bon trêves de généalogie, la jeune femme se pencha près de son mari.

Zeiss... Ça va...? Qu'est-ce qui s'est pass....

Elle s'arrêta soudainement en remarquant du coin de l'oeil un objet qui avait drôlement la forme d'un marteau. Mais quest-ce qu'un marteau pouvais bien faire là? La maison n'avait pas besoin de réparation...

Sauf...

LE TOIT?! S'exclama la jeune femme en se relevant brusquement, posant une main sur sa tête avant de se re-retourner vers son mari.

Zeiss! Dit moi que t'as pas fait ça! T'es monté sur le toit! Oh bon sang!

Zeiss! Dit moi que t'as pas fait ça! répéta-t-elle en se retournant vers son mari dans l'attente d'une réponse.

Elle n'avait pas l'habitude de s'énerver comme ça sur son mari, mais s'il lui était arrivé quelque chose, elle s'en serait vraiment voulu! Et puis hein, il ne l'avait pas écouté! Elle avait dit qu'elle demanderait à quelqu'un de qualifié de la faire et voilà qu'il s'était lancé lui même la dedans!

Bon elle ne savait pas ce qui c'était passé... Mais elle n'allait sans doute pas tarder à le savoir... Non?
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Cette lumière,c'était insupportable.La fine pluie qui tombait s'était arrêtée et les rayons du soleil avaient redoublé d'intensité.

Il restait donc là,les yeux fermés,se tenant fermement la tête.Jusqu'à ce que l'on vienne tirer sur ses mains,laissant de nouveau son visage à la lumière.
Il ouvrit lentement les yeux pour voir qui c'était,et vit un enfant devant lui.Son enfant.Mais perturbé,le jeune homme eut besoin de quelques secondes pour se rendre compte que c'était Ike qui lui demandait de regarder ses chaussures.Et il insistait le petit...Cette voix fluette commençait à sérieusement lui taper sur les nerfs.Mais il fut éloigné de lui,et c'est maintenant une voix douce qui lui parlait...Mais il n'écouta même pas ce que cette voix lui dit.

Puis elle se mit à crier...Mon dieu ce qu'elle parlait vite et fort!C'était dérangeant...Vraiment...

La ferme!

Ses mots furent fermes,implacables,ils ne prenaient pas en compte la personne à qui ils étaient dis.Zeiss n'en avait que faire.
Il s'avança,écartant Lavania de son chemin,et s'habitua doucement à la lumière.Il passa sa main derrière sa tête et vit du sang sur sa main.Les quelques tâches d'hémoglobine au sol devaient lui appartenir,alors.

Puis il resta là un instant,la tête baissée,dans une profonde réflexion.Il finit par laisser apparaitre sur son visage un sourire joyeux...Joyeusement sadique.Son regard azuré habituellement doux était emprunt de haine.On pouvait y apercevoir un reflet peu rassurant.

Il se mit à marché d'un pas vif,bousculant nerveusement les villageois se trouvant sur son passage.Il avait un but bien particulier...L'Ost.
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Lavania parlait, parlait, parlait, comme elle avait l'habitude de le faire parfois lorsqu'elle se lançait dans ses monologues à n'en plus finir, parlant parfois pour rien dire il fallait bien l'avouer.

Mais un "La ferme!" ferme et implacable lui cloua le bec, «net, frette, sec» comme on dit par chez nous. La jeune femme regarda donc son mari, bouche bée, étonnée, «flabergaster», complètement figée en fixant son mari qui venait de lui dire de la fermer sans aucune délicatesse...

Elle aurait aimé murmurer un : Zeiss...? Mais aucun son ne parvint à sortir de sa bouche alors qu'elle regardait son mari, le suivant du regard lorsqu'il qu'il se leva. Bousculant par la suite son épouse pour l'écarter de son chemin, tandis que celle-ci restait là planté, sans rien dire à le regarder alors que son petit coeur se serrait.

Qu'est-ce qui c'était passé? On lui avait donné un coup de marteau sur la tête? On avait subtilisé son mari pour le remplacer par son jumeau diabolique? Elle aurait bien aimé lui lancer: «Hey! Où tu vas comme ça?!» En le voyant partir sans dire un mot, mais n'en eut pas le courage.

Elle resta donc là à le regarder s'éloigner, remarquant qu'il semblait s'être blessé à la tête, il allait sans doute au village consulter un médecin ou quelque chose comme ça se dit-elle en se penchant difficilement pour ramasser le marteau qui trainait par terre afin que les enfants ne le prennent pas et qu'elle se retrouve avec des blessés supplémentaires.

La jeune épouse pris ensuite la direction de la porte, se retournant une dernière fois avant d'entrer histoire de voir si elle voyait toujours son mari, mais rien... Elle referma donc la porte derrière elle, posant le marteau sur la table de la cuisine avant de s'y assoir plongé dans une grande réflexion.

Ce n'était pas Zeiss... Qu'est-ce qui avait bien pu lui arriver? Elle avait croisé son regard... Il y avait quelque chose qui n'allait pas! Et le bébé qui arrivait dans quelques semaines, voire jour...

C'est alors que soudain un tableau qui n'était pas des plus plaisant lui vint en tête. Il ne l'aimait plus... Elle avait été trop désagréable pendant la grossesse et il avait décidé de partir... Elle serait donc seule pour la naissance du petit dernier... Seule pour élever les cinq enfant toute seule...

Elle avait les larmes aux yeux lorsqu'elle se remémora sa promesse d'être avec elle tout au long de sa grossesse et d'élever le petit avec elle... Il n'en voulait pas... se disait-elle en caressant son ventre, tentant de le rassurer.

Il allait revenir... se disait-elle, restant assise à la table sans bouger, sans dire un mot, sans pleurer.
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Par une matinée normale, une matinée comme toutes les autres, un jour qui aurait pu être beau si ce n’était ce vilain nuage qui avait décidé de venir pleurer juste au dessus de la ville ! Petite averse des beaux jours, elle finit avant même que la jeune fille eut le temps de s'ennuyer et elle enfila ses bottes les dernières gouttes à peine échouées au sol pour se jeter à l’extérieur.

Pas envie de travailler aujourd'hui ! Le bastion n'avait pas besoin de ses services, elle était libre comme l'oiseau ! Et elle en profita pour s'envoler dans le centre ville où tout le monde avait l'air d'avoir fait comme elle !

Soudain quelqu'un bouscula dans la foule, quelques personnes râlèrent et le mouvement passa près d'elle. D'un regard rapide, elle reconnu son frère et, levant la main au dessus de sa tête, tenta de l'interpeller mais en vain. Zeiss semblait terriblement pressé, l'air extrêmement concentré, Elektra aurait presque pu le croire en colère. Mais elle n'avait jamais vu encore son frère en colère, elle ne pouvait être certaine de ce jugement.

Elle dirigea alors ses pas vers la maison de son frère, où Lavania et les enfants devaient se trouver. Elle frappa deux petits coups puis entra sans plus de cérémonie.

Lavania !! Les enfants ! Vous êtes là ?

Quelques cris se firent entendre et une ribambelle de petits pieds vinrent se jeter sur elle. Son rire glissa sur les petits accompagnant une caresse ici, un baiser là. Puis son regard se reporta sur sa belle-sœur mais son sourire se figea en voyant son air bouleverse.

Lavania ? Est ce que ça va ?

Ses yeux se portèrent sur le ventre de la future maman.

Le bébé ??? Tu sais, j'ai croisé Zeiss il y a quelques instants en ville, il avait l'air pressé mais je peux aller le chercher si besoin ....
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La jeune femme n'avait pas bougé depuis un bon moment et elle ne bougea pas non plus lorsque sa belle soeur entra dans la maison ou que ses enfants se précipitèrent vers elle contents de la voir comme toujours.

Il venait à peine de la rencontrer et c'était comme s'ils l'avaient toujours connu quant à leur maman, elle adorait sa nouvelle belle soeur! Elle n'avait pour sa part pas eu de soeur et savoir que son mari en avait une la remplissait de bonheur. Mais il ne fallait pas négliger que la jeune femme jouait son rôle de tante à merveille, car ça ne devait pas être facile de découvrir qu'on a 4 neveux et nièce du jour au lendemain et que d'un moment à l'autre un autre allait s'ajouter!

C'est donc en pensant à tout cela que la jeune femme avait tournée la tête vers Elektra, lui souriant faiblement, mais sans plus, n'osant pas trop se lever.

Lavania ? Est ce que ça va ? lui avait-elle demandé la soeur de son mari, sans que la principale concernée ne réponde vraiment quoi que ce soit. Un haussement d'épaules, c'est tout ce qu'elle eut comme réponse, mais le regard sur son ventre et la question qui s'en suivit la força à sortir de son mutisme.

Le bébé ??? Tu sais, j'ai croisé Zeiss il y a quelques instants en ville, il avait l'air pressé mais je peux aller le chercher si besoin ....

Non... Non... C'est pas le bébé.... Dit-elle en s'appuyant sur le dossier de la chaise pour se lever difficilement, c'est que Zeiss avait choisis le moment de faire sa crise d'on ne savait quoi, alors que la jeune femme était plus que sur le point d'accoucher.

Il va rester là encore un moment... Du moins jusqu'à ce que j'ai réglé la situation avec Zeiss... Il est pas dans son assiette je crois... Je sais pas ce que j'ai fait...

En fait, je crois qu'il est monté sur le toit... et il doit être tombé ou je sais pas... Mais je lui avait dit pourtant de pas le réparer lui même! Mais il m'a pas écouté... Et je l'ai un peu engueuler... Mais pas beaucoup quand même.... dit-elle en posant nerveusement ses mains sur son ventre avant de relever les yeux vers sa belle soeur.

Tu crois qu'il va rentrer....? Enfin... Il... Il rentre toujours habituellement... Mais là... Il m'a dit de la fermer et il m'a bousculer pour passer comme j'étais dans son chemin... Je.... Il a jamais fait ça... dit-elle confuse, le visage triste.

C'est que dans la tête de la jeune femme de un c'était tout mélangé, de deux c'était l'état de panique alors qu'elle tentait de garder le calme et le contrôle pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas du tout envie que le travail comment maintenant!
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Elektra fut rassurée lorsque sa belle-sœur lui assura que le bébé n'arriverait pas avant quelques jours. C'est pas que .....Mais la jeune femme n’était pas accoucheuse ! L'avait pas trop envie de se retrouver tout de suite dans cette situation !

Pourtant ses yeux se froncèrent lorsqu'elle entendit la suite. Lavania semblait nerveuse, inquiète, ses mots étaient un peu confus, sa voix fébrile laissait transparaitre combien elle était bouleversée.

Zeiss ....Avait-il voulu se prendre pour un charpentier ? Était-il tombé ? Pourtant sa sœur l'avait croisé en ville, il marchait d'un pas rapide et ne semblait pas souffrir de quoi que ce soit.

Il m'a dit de la fermer et il m'a bousculée pour passer comme j'étais dans son chemin... Je.... Il n'a jamais fait ça...

Elektra ouvrit la bouche de stupeur ! Elle savait combien son frère aimait sa femme et ses enfants, qu'il ferait tout pour les protéger. C’était un soldat dans l’âme, il ne ferait jamais de mal à un innocent. Elle tenta de rassurer Lavania.

Il n'a surement pas voulu te blesser. C’était sous le coup d'une colère quelconque, peut-être de n'avoir pu réparer le toit .... Ou il a reçu un ordre urgent de la garnison....

Elle s'approcha de la future mère et la prit dans ses bras.

Ne t’inquiètes pas ! Il reviendra, bien sur, tu connais les hommes, ils sont impulsifs, mais ils savent où sont leurs intérêts. Et pour Zeiss c'est toi et les enfants qui êtes les plus importants.

Elle ajouta en riant doucement.

Et puis si il ne revient pas, j'irais le chercher par la peau des fesses si il faut ! Je suis soldat moi aussi, non mais !!!!
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Elektra avait raison, il devait être fâché de ne pas avoir pu réparer le toit! C'était sans doute ça! La jeune femme sourit en entendant ses paroles et serra sa belle soeur dans ses bras, alors que celle-ci lui disait de ne pas s'en faire.

Elle avait encore une fois raison, Zeiss les aimait plus que tout, elle le savait! Comment avait-elle pu en douter? Il y avait forcément une explication, elle ne savait pas laquelle, mais il y en avait une, voire plusieurs aux dires d'Elektra et elle n'allait sans doute pas tarder à l'apprendre!

La jeune femme sourit à sa belle soeur en riant lorsqu'elle lui dit qu'elle irait le chercher par la peau des fesses. Elle se revoyait bien là, un nombre incalculable de fois elle avait menacé de le faire, mais ne l'avait jamais vraiment fait. Or, en sa condition, elle pourrait compter sur Elektra pour le faire à sa place. Quelle chance!

D'accord... Tu as raison, je n'ai pas en m'en faire, il m'aime et il aime les enfants! Il va rentrer sous peu et s'expliquer, dit-elle en souriant avant de gagner la cuisine en entrainant sa belle soeur avec elle.

T'es douée en cuisine? lui demanda-t-elle en sortant un bol d'une armoire ainsi qu'un sac de farine.

Au début, j'étais vraiment pas très bonne... Mais au fil des années, je me suis améliorée et en plus avec la boulangerie! dit-elle en souriant, tendant un peu d'eau à Elektra. C'est qu'elle avait prévu de faire du pain cet après midi tout était donc déjà préparé pour une bonne fournée.

L'odeur du pain frais ferait sans doute plaisir à son mari se disait le jeune femme, en mettant les ingrédients dans le grand bol. Faire du pain la détendait, elle pouvait penser à plein d'autres chose et aujourd'hui elle pensait à tout ce qui avait changé depuis que Zeiss était à ses côtés....
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[Quelques jours plus tard]

Lavania était de nouveau assise à la table, regardant cette fois la petite assiette de pain qu'elle avait fait il y avait quelque jours déjà. Plusieurs avait été mangé, mais elle en avait gardé un pour son mari.

Mari qui n'était pas rentrée depuis sa crise de l'autre jour, ce qui inquiétait beaucoup son épouse qui n'avait pas vraiment de nouvelles. Elle caressait son ventre, pas trop confortable puisqu'il y avait déjà quelque jours que le bébé aurait dû voir le jour.

Elle était de plus en plus de mauvaise humeur, ne dormait presque plus à cause de l'absence de son mari et tentait tant bien que mal de s'occuper des autres enfants et de la mairie avec beaucoup de difficulté il fallait l'avouer.

Pour la troisième fois depuis le début de la journée, la jeune femme se leva de sa chaise, alla voir à la fenêtre si elle ne verrait pas son mari, puis à la porte, sortant sur le perron, mais rien...

Elle rentra à l'intérieur, fermant la porte et se mis à faire les 100 pas en frottant son ventre un peu plus vigoureusement, se figeant un moment en sentant une douleur qui lui fit retenir son souffle un moment.

Une fois la douleur passée, la jeune femme se précipita vers la porte afin de voir si son mari n'était pas en vue, mais encore une fois rien, elle laissa donc la porte ouverte pour entendre les enfants et s'assit sur l'une des marches, caressant doucement son ventre dans l'attente du retour de son mari, si jamais il venait à pointer le bout de son nez.

Allez mon amour... S'il te plait... Reviens, dit-elle en caressant son ventre pour se rassurer, c'est qu'elle avait entendu tellement d'histoires d'horreur de femme qui accouchait seule et qui perdait la vie...
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Enragé...C'est enragé qu'il traversait Epinal.Ces lâches!Ils avaient osé!Zeiss se sentait humilié.Pourtant,c'était bien ces prétendus soldats qui avaient préféré se terrer dans leur peur plutôt que de l'affronter.C'était eux qui avaient fait preuve de lâcheté.Ce n'est que quand il s'était retrouvé au sol suite à un coup dans le dos qu'ils ont daigné bouger.Et là encore,ils ont préféré l'attacher,terrorisés qu'ils étaient!

Heureusement,le jeune homme avait la clé sur lui,et s'était libéré.Et là,ils étaient tous à sa merci.Il aurait pu tous les assassiner,un à un...Mais il avait choisit de leur montrer ce qu'était l'honneur,et les avaient laissé dans leur humiliation.Mais il y retournerai.Et ils les affronterait,qu'ils le veuillent ou non.Ca sera combattre ou mourir,aucune autre solution ne leur serait laissé.Et si ils avaient de nouveau l'audace de tenter une traitrise,il chargerait tel une bête enragée,et tuerais tout ceux qui seraient présents sans distinction.

Mais pour l'instant,il fallait qu'il retourne dans sa demeure d'Epinal.Il y récupérerai un couteau,au cas où leur lâcheté serait assez grande pour lui tendre un piège,qu'il puisse encore en assassiner quelques uns sans son épée.Il pensait encore au discours de la femme...Elle semblait croire qu'elle savait tout.Et bien entendu,elle refusa d'admettre que son colonel adoré était dénué de fierté.Elle le pensait tout puissant.Pour sûr,Zeiss rirait bien une fois qu'il lui aura arracher le coeur.Et il ne manquerait pas de lui offrir l'organe encore pleins du sang de son amour.Un rictus sadique se dessina sur son visage à cette pensée.

Et la duchesse...Oh la duchesse!Elle était si effrayée qu'elle n'avait rien dis,elle était restée immobile!Elle qui se montrait toujours dure et impitoyable,elle avait montré son vrai visage de petite fille terrorisée.Et le pire,c'est que c'était de loin celle qui avait été la moins lâche.

Le jeune homme finit par arriver devant sa maison.Les enfants jouaient plus loin,et Lavania était assise au bord d'une marche.
Il passa à côté d'elle sans se préoccuper de sa présence.Il cacha un couteau dans ses braies puis ressortit,et passa de nouveau à côté de son épouse,toujours en l'ignorant.
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Elle était toujours assise sur sa marche à prendre de grandes respirations alors que les contractions se faisaient de plus en plus régulières. Ses enfants avaient décidé de venir jouer dehors et c'est en jetant un oeil sur eux qu'elle surveillait le retour de son mari.

Pourvu qu'il ne soit plus en colère, se dit elle, ayant finit par se dire qu'il était simplement en colère et qu'il reviendrait, s'excuserait et que tout rentrerait dans l'ordre. Cependant, la jeune femme commençait à trouver qu'il en mettait du temps à revenir!

Elle serait bien allé le chercher par la peau des fesses, comme le disait si bien sa belle soeur, mais dans sa condition, elle avait préféré attendre passivement le retour de son mari, et il fallait avouer que ce n'était pas du tout dans ses habitudes!

Mais, il fallait dire aussi que le bébé, contrairement à ses frères et soeurs qui s'était montré pressé, celui-ci semblait être bien dans le ventre de sa mère et mettait un peu plus de temps à venir au monde, ce qui mettait sa mère dans une situation fort inconfortable.

Voilà des jours qu'elle l'attendait! Se disant «bon ça y est! C'est aujourd'hui! C'est une jolie date aujourd'hui!» Mais visiblement, ce n'était pas une assez belle date pour le futur d'Acoma, qui se faisait toujours attendre.

Lavania en était même venue à la conclusion que c'était une fille et qu'elle avait déjà appris à se faire désirer. Mais plus le temps passait, plus elle commençait à trouver qu'il y a des limites à se faire désirer! Elle allait devoir lui apprendre ça, car à trop faire attendre son prétendant, on finit par le perdre.

Cependant la jeune femme était patiente, elle avait appris ça depuis quelques années, ce qui n'était pas du tout une de ses qualités à son arrivé à verdun plusieurs années auparavant.

C'est donc en pensant à tout cela, se demandant si elle aurait un petit garçon ou une petite fille qu'une nouvelle contraction lui stria le ventre, mais tandis qu'elle leva les yeux elle aperçu son mari qui approchait et s,en fut assez pour la faire sourire et lui faire oublier, un tout petit peu, au moins quelques secondes sa douleur.

Elle s'empressa donc de se lever, s'appuyant sur la rampe de l'escalier, se courbant un peu sous une nouvelle douleur alors que son mari passait à côté d'elle sans même la regarder.

Abasourdie, la jeune femme resta sur place, s'appuyant un peu plus contre la-dite rampe se disant qu'il allait revenir. Et elle avait raison, quelques temps après, Zeiss passa une nouvelle fois près d'elle, mais ne lui accorda pas la moindre attention une nouvelle fois.

Ce total manque de considération eut pour effet un léger pincement au coeur de la pauvre femme qui le regardait sans rien comprendre. Lavania fit donc un effort pour descendre les marches tranquillement, en appuyant une de ses mains sur ses reins alors que l'autre tenait fermement la rampe, afin de rattraper son mari. Mais le jeune homme n'était pas sur le point d'accoucher lui et semblait parfaitement en forme, elle ne pourrait jamais rivaliser avec ça.

Zeiss! se résout-elle à crier, espérant de tout coeur qu'il se retourne.

Habituellement, elle l'aurait engueuler et se serait énervée, mais notre Lavette avait changé... Elle était épuisée, vieille aussi, du moins plus vieille que lors des grossesses précédentes et elle devait avouer qu'elle en ressentait les effets. On la connaissait beaucoup plus calme que par le passé, bien qu'elle ne l'était pas encore tout à fait, mais au moins elle était plus raisonnable.

Elle laissa donc échapper une plainte en sentant une nouvelle douleur.

Zeiss... Si tu veux pas être là, va au moins me chercher quelqu'un, dit-elle en gardant son regard sur son mari qui lui faisait dos. Elle n'avait certainement pas la force de se battre si son mari ne l'aimait plus, elle le ferait mais pas maintenant. Dans quelques jours, quand elle irait mieux, mais en attendant elle n'allait pas donner naissance à son enfant toute seule, c'était hors de question!

Et tandis que son mari faisait toujours la sourde oreille, ce qui devait arriver arriva bien évidemment, elle perdit ses eaux, signe que mari pas mari, elle ne pouvait plus reculer, mais elle essaya tout de même une dernière fois de le ramener à la raison, si c'était ce qu'il avait perdu.

ZEISS! s'exclama-t-elle avant de reculer de quelques pas pour s'appuyer de nouveau sur la rampe.
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Maintenant,il n'avait plus qu'à aller voir dans quel état étaient ses futures victimes...Mais une voix l'interpella.Il s'arrêta,mais ne daigna pas se retourner.Il l'écouta à moitié,et lui répondit toujours en lui tournant le dos.

Je n'ai que faire de ton sort!Débrouille toi!

Et alors qu'il allait reprendre sa route,elle cria de nouveau après lui.Ce cri,il n'y avait pas que de la colère dedans.Non,il y avait autre chose.Un violent mal de crâne secoua brièvement le crâne du jeune homme.
Elle l'affaiblissait...Sa présence n'était qu'une gêne émotionnel qui arrivait encore à le faire hésiter.Il fallait éliminer cette faiblesse au plus vite.

Zeiss dégaina son épée et se retourna pour faire face à la jeune femme appuyée sur la rampe.Il devait la tuer,il le savait.Mais le corps refusait d'obéir à l'esprit,comme un dernier réflexe l'empêchant de commettre l'irréparable.Il ne pouvait pas.Tout simplement.C'était impossible pour lui,même si en ce moment il le désirait fortement,une conscience lointaine le retenait encore.

Et là,il se retrouvait face à un choix.Son regard se posa sur Lavania puis sur son arme.Sa femme ou sa vengeance.Pour lui c'était tout vu,il devait en finir avec cette faiblesse.Puis il l'entendit pousser un cri de douleur...Qui provoqua de nouveau une grosse douleur dans sa tête.Une douleur étourdissante qui l'empêchait de réfléchir.Il se tint la tête d'une main,fermant les yeux.Mais il avait toujours mal.Puis un second cri de douleur vint lui fracasser la tête.Il ouvrit les yeux,et vit Lavania,seule,en train de souffrir.Cette vision,plutôt que de s'attaquer à sa tête,lui déchira le coeur.Il ne savait plus où il se trouvait,ce qu'il voulait,ce qu'il faisait,la vision de ceux qu'il voulait tuer peu de temps auparavant avait disparue de son esprit.
Un bruit sourd se fit entendre.
Son épée était au sol,et lui se précipitait vers son épouse.Oh sa douce épouse!Il avait voulu la tuer!Mais il n'avait pu s'y résoudre.Et là il se retrouvait à genoux devant elle,qui avait déjà commencer à accoucher.Et il n'y avait plus personne...Elle était à Nancy,et Isis étaient occupée à l'Ost.De plus,comment aurait il pu aller réclamer son aide maintenant?

Les souvenirs de la naissance de Ike revenait peu à peu à la surface,accompagnée de sa conscience,de sa raison.Mais cette fois,plus le temps de faire chauffer de l'eau.Il retira donc sa chemise et la posa au sol devant Lava,puis commença à faire accoucher sa femme,pour la seconde fois dans sa vie.De temps en temps,quand il le pouvait,il s'avançait vers elle et posait un baiser sur ses lèvres.Il gardait cependant le silence,incapable de dire un mot pour l'instant.

Enfin,après un moment et pas mal de cris,Zeiss posait l'enfant enroulé dans la chemise dans les bras de sa mère.
Il s'approcha d'elle et prononça pour la première fois depuis le début de l'accouchement quelques mots à sa douce.

C'est un beau garçon...
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- Je n'ai que faire de ton sort!Débrouille toi!

Tels avaient été les paroles de son tendre époux.

Lavania avait faillit tomber sur le derrière en entendant ces mots sortir de la bouche de l'homme qu'elle aimait, du père de cet enfant aussi quand même! Lui qui était habituellement si doux, si attentionné. Que lui était-il arrivé?

Mais la jeune femme ne laissa pas tomber, elle continua de l'appeler, de le supplier de l'aider, mais lorsqu'elle le vit dégainer son épée, elle se tut sur le champs, tentant de se relever rapidement, regardant son mari avec un visage à la fois surpris et apeuré. Elle savait qu'elle ne pourrait pas s'enfuir et puis... Son mari ne pouvait pas lever son épée contre elle...

Elle resta donc immobile à regarder son mari, convaincue qu'il ne pourrait lui faire de mal, alors qu'elle avait décidé de garder le silence pour ne pas l'énerver davantage, une nouvelle douleur la fit pousser un cri la forçant à fermer les yeux.

C'est alors que tout se passa très vite, elle entendit un bruit sourd, ouvrit les yeux et vit son mari se précipiter sur elle. Lavania était alors convaincue que c'en était finit d'elle, mais alors qu'elle ouvrit les yeux, la douleur ne venant pas, enfin... La douleur de la mort, elle remarqua son mari à genoux devant elle, un léger sourire se dessina alors sur ses lèvres.

Il pouvait alors lui arriver n'importe quoi maintenant, donner naissance à des triplets ou même des jumeaux, elle l'aurait fait! Elle qui pourtant avait une peur bleue des jumeaux... C'est qu'elle avait peur de les confondre ou alors d'en perdre un des deux, ce qui serait troublant et surtout que passer de quatre enfants à six enfants...

Elle laissa donc faire la nature, soulagée de la présence de son mari. Bien évidemment, plus tard elle se dirait que ce n'était ni le moment ni la place pour donner naissance à un enfant, mais on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a n'est-ce pas? Et c'était l'un des désagrément d'habiter si loin de la ville...

Après un moment ses douleurs s'arrêtèrent et son mari posa un petit bébé tout neuf dans ses bras, lui murmurant qu'il s'agissaient d'un petit garçon. Un magnifique sourire se dessina alors sur les lèvres de la jeune/plus si jeune mère alors qu'elle regardait tendrement son fils pleurer de sa puissante voix.

Si petit et pourtant... Il savait se faire entendre le nouveau petit d'Acoma. C'est donc avec l'aide de son mari que la jeune femme rejoignit son lit, c'est que les escaliers avait une limite de "confortabilité", afin d'apaiser les pleurs de leur petit affamé.

Lavania souriait, si longtemps elle l'avait attendu, visiblement c'était un garçon qui savait se faire désirer, un beau petit garçon à la tignasse blondinette comme sa soeur Prunille.

La jeune femme regardait donc son bébé tout propre, emmitouflé dans la couverture que son mari avait ramené expressément pour lui, une petit couverture bleue, aussi bleue que le prénom du jeune garçon.

Azur... murmura-t-elle alors en caressant délicatement le front du petit avant de lever les yeux vers son mari retrouvé.

Il faudrait prévenir le parrain et la marraine... tu crois pas? chuchota-t-elle sans vraiment quitter des yeux sont petit trésor.
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Le mal de tête était définitivement passé,et même le petit et sa voix bien portante ne le réveillèrent pas.
Zeiss aida sa femme à se relever et l'emmena dans leur lit.Il posa de nouveau un baiser sur ses lèvres quand elle fut installée,puis lui apporta la couverture bleue ramenée de Nancy.

Azur...On aurait dit qu'il avait attendu le bon moment pour venir au monde.Si ce n'était pas arrivé,peut-être que Zeiss n'aurait pas réaliser ce qu'il était en train de faire.C'était un peu comme Ike...Décidément,ces deux accouchements se ressemblaient beaucoup.

Enfin,il fallait maintenant prévenir le parrain et la marraine,comme le disait si bien Lavania.Il prépara donc quelques parchemins une plume et un encrier,et sa femme se mit à dicter...Décidément,elle aimait faire les choses à sa manière.

-Chère Elektra...

Nous t'écrivons aujourd'hui pour t'annoncer un évènement heureux.Point....Non non,virgule,la naissance de ton neveu.

Donc,Chère Elektra,Il nous fait plaisir de t'écrire pour t'annoncer l'arrivé de ton neveux tant attendu.

Le jeune homme lui jeta un regard genre "..." puis chiffonna le parchemin et en prit un autre pour réécrire la lettre.

Puis,après pas mal de changement de dernière minute...

Bien,Nico maintenant.

Mais Lava voulait une lettre officielle,puisque Nico était baron...

Voyons,c'est notre famille,pas besoin!

-Mais c'est un baron Zeiss!Je veux pas qu'on passe pour des brutes!

Bah non,on passera pas pour des brutes,mais pas besoin d'utiliser des beaux mots pour la famille.

-T'as de la chance que je le tutoie, allez écris mon coeur.

Mais ça fais comme si on parle à un étranger!

-Eille! *fronce les sourcils* quand t'auras accouché de cinq enfants tu me dicteras, mais là en attendant t'écris ce que je veux. Point! *sourit au petit Azur en posant un baiser sur son front*

Ah ouai?Ok,comme tu veux.

Après une écriture assez longue...

Et voilà,deux pigeons furent envoyés pour amener les lettres à bon port.

Zeiss s'approcha de sa femme qui tenait le nouveau né et l'enlaça tendrement.

Excuse moi ma belle...Pour ce que j'ai fais...Je sais pas ce qui m'a prit...

Il l'embrassa avec amour et sortit une nouvelle chemise qu'il enfila.

J'ai un truc urgent à faire,je reviens dans une petite demi heure.

Le jeune homme sortit de la maison,laissant sa belle seule avec l'enfant un moment.Une fois dehors,il récupéra son épée au sol et se dirigea vers l'Ost lorrain.
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Plusieurs jours sur les remparts de la ville ! Des jours et des nuits ! Elle commençait à en sentir la fatigue mais continuait tant bien que mal. Et puis, elle avait besoin d’être seule, de réfléchir, de se parler à elle même ou à Dieu si il voulait bien entendre ses prières. Avec ce qui était arrivé à Dukat au bastion, Elektra se sentait démunie, vulnérable, perdue.....

Ce jour là, elle prit quelques heures de repos, remplacée par un autre milicien. Tout était calme dans la ville et on l'avait relevée pour un temps. Elle décida de retourner auprès de Lavania, l'enfant tardait et la pauvre en souffrait de plus en plus. Et puis Zeiss semblait avoir un problème, des complications à l'Ost pensait-elle, et il avait délaissé sa femme ces derniers temps.

Alors qu'elle arrivait, elle entendit les cris exaspérés d'un nourrisson et sourit. Enfin il était arrivé ! Puis elle se ravisa, cessa de sourire : et si Lavania était seule ? Et si quelque chose lui était arrivé ? Et si, et si .... Elle se mit à courir en direction de la maison et s’arrêta net en les voyant tous sains et saufs.

Oh ! Lavania, j'ai eu si peur ! Je t'ai cru seule un instant !

Elle se retourna vers son frère et lui sourit.

Je vois que ton époux est rentré ! Je te l'avais bien dit !

Elle se dirigea vers lui et l'embrassa sur la joue.

Félicitation Papa !!

Puis elle s'approcha de Lavania et du nouveau-né.

Alors ? Fille ou garçon ? Comment l'appelez vous ? Je peux le prendre ?

La jeune mère souriait mais ses traits étaient tirés et elle semblait extrêmement fatiguée.

Je vais rester ici quelques temps avec toi et les enfants, pour que tu te reposes, d'accord ?

Zeiss en profita pour s’éclipser, prétextant quelque chose d'urgent a faire.
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