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[RP/IG] Bericons, brecons, potons, TOURANGEAUX

ellesya
Vallée du Cher

Voilà qui n'était pas coutume. La Valkyrie de Tyr laissant une gamine enfoncer la porte entrouverte de son affection. Depuis Grimoald, elle s'était gardée de laisser la moindre brèche pour tout autre personne qu'un membre de sa famille. Mais à force de côtoyer Marine, elle s'était prise d'affection pour celle-ci même si elle n'en avait rien montré.

L'attitude de l'enfant la détendit. Elle profita que celle-ci fut en train de se dévêtir pour aller chercher son reste de savon. Elle le faisait livrer régulièrement à Amboise, en droite ligne de Toulon. Mais là il ne lui en restait plus guère. Ce n'était toutefois pas un problème, elle savait également se servir de la saponaire et montrerait à Marine comment extraire le nécessaire de ce que Drunk lui avait donné.
Au sujet de ce dernier, elle ne cessait de s'étonner de son côté attentionné sous ses airs un peu bourrus. Même si elle n'en disait rien, cela avait participé à la mettre à l'aise alors qu'elle avait toutes les raisons de ne pas apprécier son affectation sous les ordres d'un Cartel.

Marine était contre elle maintenant. Faisant fondre un peu de savon, elle lui en répartissait sur les bras, les épaules.


Alors, tu dois frotter cette matière sur ta peau. Elle décrochera les crasses et les fera glisser dans l'eau. Ainsi ... bien... Je m'attaque à tes cheveux. Tu pourras faire de même ensuite chez moi.
Tout à l'heure, je te les natterais.


Avec plaisir, Sya prit soin de la petite guerrière. A son âge, elle-même était élevée l'épée dans une main et le Livre des Vertus dans l'autre, par les Fléaux, les hommes de l'ancien Cardinal Connétable et Grand Maître de l'Ordre du Temple... avant sa chute. Il lui semblait que c'était une autre vie ou l'enfance d'une autre. Qu'elle même n'avait pas eu d'enfance, s'était éveillée un beau jour, adulte et le coeur irrémédiablement brisé. C'est peut-être ce qui la motivait inconsciemment à faire profiter à Marine d'un moment d'attention un peu maternelle. Et puis, même si certaines des manières de la toute jeune cavalière étaient déplorables, elle avait de l'estime et de l'admiration pour elle.

Ses mains accompagnaient celles de Marine. Là elle lui frottait le dos consciencieusement. Et lâcha sur un ton paisible mais craignant tout de même sa réaction.


Ma mère aussi avait beaucoup de cicatrices. Elle disait que c'était une autre manière de lire l'histoire de quelqu'un, sans artifices ou faux-semblants.
Celui qui m'a élevée aussi, en travers du visage, sur tout le corps, et il n'avait plus qu'un moignon en guise de bras et un oeil vitreux. Je l'appelais Tyr, le dieu manchot dans la mythologie scandinave.
Il y a aussi mon bon vieux maître d'armes, Hans. Mais lui, je ne les ai pas toutes vues sinon sa femme m'arracherait les yeux !
On a encore de la marge avant d'en être à leur point !

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Drunk
Vallée du Cher

Ellesya, qui les avait rejoints, s’occupait de donner le bain à Marine.
Le soleil irradiait le visage de Drunk
L’œil aux aguets pour ne pas se faire surprendre par une patrouille berrichonne, le breton écoutait la Duchesse de Mirandole.

J'aimerai beaucoup qu'à l'issue de cette guerre vous rejoignez ma mesnie au domaine du Charolais.
J'ai besoin de personnes aussi dévouées que vous.
Vous seriez ainsi sous ma protection et je serai sous votre bonne garde.


Le chef de section fut surpris par la proposition et son émoi fut marqué par un bref arrêt du massage.
Il se racla la gorge.

Hum, pardon … Comment dire ?

Visiblement il ne voulait pas froisser la Dame du Charolais.
Je ne crois pas que cela soit ma destinée.
Touraine vous montre mon meilleur côté et à Touraine je dois beaucoup.
Je suis en quête de pardon et de sagesse.
Je pensais plutôt m’installer à Chinon à l’issue de la guerre et entamer mes études.


Il pesa ses mots.
Ceci dit, je m’engage à répondre à vos sollicitations, si vous avez quelques ennuis.
La Bourgogne n’est point loin et y a du bon vin !


Puis il tenta de changer de sujet.
Concernant Ser Falco, j’pense point pouvoir lui faire entendre raison, il s’est isolé dans sa tente et ne veut point être dérangé.
Nous le verrons à la bataille mais en attendant il est indisponible, peut-être a-t-il mal à la tête.
Ménagez-vous, si vous ne voulez pas perdre le bébé.


Drunk finit tranquillement le massage et profita des derniers moments de plaisirs avant les combats.
Ensuite il sortit de l’eau et aida la Duchesse à enfiler une tenue sèche.
Tandis qu’il lui tenait un drap autour d’elle, il tourna la tête pour ne pas la gêner dans son intimité.
Par la suite, il invita les autres compagnons de cette escapade à en faire autant et ils reprirent prestement le chemin du retour.
Esta ne les avait pas rejoints, il devait lui parler.

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Marineblanche
Vallée du Cher

Pourtant Marine Blanche s'est jurée de ne plus se prendre en affection pour des adultes sauf exception et voila la petite sensation qu'est l'affection, une chaleur qui se place dans son coeur mais aussi une certaine admiration vers la femme mais apparemment, elle a beau être une vaurienne, une mini brigande, une guerrière...Elle reste une enfant qui s'attache facilement .
Avec curiosité, elle apprend l'art de comment se laver et ce n'est pas si désagréable que ça. Le peu d'eau atténue sa peur et elle se rend compte que ce liquide ne fait pas que étouffer mais ça soulage un peu les douleurs, la chaleur et ça détend. Un regard vers le chien qui se défoule dans l'eau. Non finalement, ce n'est pas si terrible que ça. Un grand sourire se dessine quand la femme lui dit qu'elle natterait ses cheveux. Bah oui, hein ! Rien de plus ne lui ferait plaisir.

Une drôle de sensation fait son apparition quand Ellesya parle de cicatrices, elle se conctracte bièvrement avant de se détendre de nouveau. Après tout, ça ne fait pas si longtemps que ça qu'elle s'est enfuie de ceux qui l'ont mis au monde. Bientôt 8 mois. Que le temps passe vite et en Novembre, elle aura 9 ans. C'est vrai que les cicatrices est une manière de lire l'histoire de quelqu'un. Elle mord les lèvres. Oui, beaucoup de personnes ont des cicatrices. Combien de borgnes elle a aussi croisé dans sa courte vie? Si elles sont là, autant les accepter...


Tu as raison, enfaite. * un sourire éclaire doucement le visage la petite * Les cicatrices font parties de l'histoire d'une personne et oui, j'crois qu'on a de la marge par rapport à certaines personnes.

Après que la femme lui ai lavé les cheveux, Marine Blanche vient lui mousser doucement les cheveux en prenant soin de ne pas trop lui faire mal. Finalement, c'est assez facile à faire puis ensuite, elle se rince tout en remerciant Ellessya car Drunk annonce qu'il est temps de prendre le chemin du retour. Tout de même avant, elle lava vite fait ses vêtements et les mis sur elle. Elle les ferait sécher au camps près du soleil.
Elle attrape son chiot pour le remettre dans son panier et hop, direction le camps.
Lucterios
Chateauroux - Berry

Toujours en position a Châteauroux, nos deux compères, de plus en plus imbibé se retrouvaient encore pour de charmantes brèves de comptoir, sauf que de comptoir, il n'y en avait pas … enfin, pas encore …

Alors trou duc, une alliance commerciale le Ponant ? T'as vu la dernière dépêche du Poitou ? Il lui bien resserré les jambons notre Comte a la catin Limousine !

Mouai … t'enflamme pas …

T'enflamme pas, t'enflamme pas ! Tu te rend pas bien compte du truc toi ! On reste, du con !

Oui on reste, tu serais resté de toute façon non ? Alors … et les Bretons, z'en pensent quoi ?

Bordel t'es un vrai rabat joie toi ! Un p'tit sourire pour l'occasion. Déboucher une des bouteilles que tu planque en ta cantine, ca serait trop demander ?

Et pourquoi toujours les miennes ?

La bouteille fut finalement ouverte et nos deux compagnons purent enfin trinquer.

Y viens d'où ce pinard ?

De Bourgogne …

Espèce de salle bourrique de traitre ! Comment peux tu nous servir ce breuvage … et sans rougir de honte !

Quoi … il est pas bon ?

Heu … si … très bon même … mais c'est pas problème !

Tu nous fais toujours ta fixette sur les Bourguignons ?

C'est pas une fixette ! Comment te dire … découper finement un noble Bourguignon c'est ..

Pas facile.

Nan … faut …

S'y mettre a plusieurs ?

Tu me fatigue. C'est rendre service a notre bonne terre … voilà. Faire œuvre de bienfaisance envers dame nature …

Et ben … moi vois tu, lors d'un combat, j'ai pas vraiment le temps de demander son pédigrée au gus qui se pointe l'épée en main. Je tape, et si possible en premier. Alors oui … s'il le futur macchabé est noble, oui, ca fait toujours plaisir. Mais bon …

Pourquoi je continue a discuter avec toi en fait ?

Mon vin est bon peut être …

Mouai … je vais prendre l'air !
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Estainoise
Bataille de St Aignan…

Les cinq armées avançaient toutes ensembles. Les soldats parlaient peu, ils traversaient le paysage en silence.
Cependant, la terre semblait trembler sous leur pas ! Le mouvement silencieux se faisaient respiration, respiration des hommes casqués qui avancent déterminés, respiration des montures retenues aux pas….

Parfois, quelques murmures sont échangés, une outre passe de main en main de cavalier à cavalier et la tension devenait plus intense.
Et le silence semble orage menaçant, rumeur qui gronde…

Les seigneurs de guerre sont là….


Rien ne résisterait à leur passage ce jour là…..

Les ordres de dispersions à l’enece morticinus avait été donnés depuis un moment maintenant.
L’artillerie devait accélérer le pas légèrement vers le sud.
Contours et détours pour mieux se retrouver ensuite, tels avaient été les mots d’ordre. Discrétion de mise….
Tous étaient concentrés à leur but.

Esta se positionna devant sa section.
Elle se redressa sur ses étriers, tourna la tête vers ses compagnons et d’un signe, elle leur demanda de suivre son allure. Son cheval Cabochard, accéléra alors sensiblement le pas, piaffant par moment comme s’il voulait aller plus vite encore.

Elle salua la cavalerie légère….La môme avait aussi fière allure, puce sur cette haute monture et son chiot sortait la tête de son panier accroché à la selle. Ellesya, la Miss et tous les autres étaient à l’affut. Pour eux aussi, c’était le moment de faire ce qu’ils se devraient de faire.
Esta fit un signe de tête à Drunk…comme pour dire…maintenant..

Une pression des jambes à peine perceptible et Cabochard partit au galop entrainant les artilleurs.
Il ne leur avait pas fallu bien longtemps pour gagner de l’avance.
Déjà ils voyaient les murs de St Aignan….
L’allure fut ralentit. L’attention était de rigueur.
Les artilleurs positionnaient les deux couleuvrines….
Silencieux....

L’armée ennemie était là…..à quelques centaines de mêtres…


Pourvoyeurs de munition…Furette, Sturn, chacun à vos couleuvres et nourrissez les de boite à mitraille…
Ils paraissent si calme ces soldats, ça va les réveiller.


Esta observe les opérations. Ils sont rapides, silencieux…

Amorceurs… Jérémi, Beowolf…Amorcez !

Esta fait ensuite les dernier réglage….

Boutefeu…Angelyque, Alpha….feu…..

Et les canons grondèrent….
annonçant la bataille...

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Drunk
Bataille de St Aignan…

Les couleuvrines avaient annoncé la bataille.
Au premier coup de semonce, Drunk donna l’ordre de charger.

La mission était simple, la cavalerie légère devait fondre sur l’ennemi et profiter de la panique des soldats.
Ne pas s’attarder avait-il dit à ses compagnons de chevauchée.
Les boulets éclatèrent les rangs ennemis.
Au grand galop, la section s’enfonça dans l’armée qui semblait déjà en débandade.
La surprise était de taille, le vacarme des armés de Touraine devait faire froid dans le dos de l’ennemi Berrichon.

Le Chef de section constata qu’ils étaient en très nette supériorité numérique.
Mais que faisaient ces soldats esseulés en pleine campagne ?
A vrai dire ce n’était pas le moment de se poser ce genre de questions.

Les cavaliers visaient de leur lance les têtes des pauvres bougres d’en face et faisaient bien souvent mouche.
Un chaos indescriptible régnait dans le camp opposé.
Drunk devait se coordonner avec Estainoise et ne pas rester sur place car la prochaine salve n’allait pas tarder.
Il ordonna le repli afin de relancer un assaut plus tard.

Mais la bataille allait se terminer plus rapidement que prévu, tant le rapport de force était disproportionné.
La déroute en face était tragique.
Le Breton n’eut pas besoin de lancer une deuxième offensive, il se rendit compte qu’il avait participé à un massacre.

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Furette
Bataille de St Aignan

Suivant le rythme des armées, Furette surveillait tous ses compagnons écoutant les moindres bruits.
Il fallait être discret et efficace. Au signal d’Esta, la cavalerie se mit au galop. Arrivée à l’endroit propice, la section descendit de cheval. Silencieusement les couleuvrines furent positionnées.
Ce n’était plus un entrainement et chacun le savait.


Citation:
Pourvoyeurs de munition…Furette, Sturn, chacun à vos couleuvres et nourrissez les de boite à mitraille…
Ils paraissent si calme ces soldats, ça va les réveiller.


Furette enfourna le tube de boite à mitraille et s’écarta au plus vite laissant la place à Jeremy qui lestement remplit les culasses de foin et de poudre et s’éloigna rapidement aussi permettant ainsi à Alpha d’y mettre le feu. Cette fois tout le monde savait ce qui allait se passer et s’y préparait en se bouchant les oreilles et en gardant la bouche ouverte.
Comme prévu une explosion du tonnerre se produisit.

Profitant de cette diversion, ils remontèrent à cheval et foncèrent vers l’ennemi.
Au grand galop et brandissant son épée, Furette ne pensait qu’une chose…où c’est moi, où c’est eux !
Avec une grande détermination, elle se lança sur l’ennemi donnant des coups dans tous les sens.
Elle était surprise de voir comme son épée répondait à ses moindres ordres, comme quoi la volonté est une arme à elle seule. Elle frappa avec force et précision un homme qui tomba au sol sans même avoir le temps de la toucher.
Les cris et gémissements bourdonnaient dans sa tête. Elle regarda autour d’elle et remarqua que l’armée ennemie avait été complètement anéantie, armée qui à vrai dire était bien moins nombreuses qu’eux.
Elle fit un tour du champ de bataille pour s’assurer qu’aucun de ses compagnons n’était blessé et reparti au campement suite à l’ordre de repli.

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Marineblanche
La gamine suivait les autres, dans la même allure, elle se faisait discrète car pour le coup, elle avait la trouille donc autant rester les chefs car ils savent, eux. Du moins, elle l'espère. Parce que sa peur la force en quelque sorte à avoir une confiance quasi aveugle. Après tout, n'est-ce pas Drunk qui donne l'ordre de mouvement?

L'homme donna l'ordre de charger, la petite fille caressa son chiot, peut-être la dernière fois et elle fondit sur l'ennemi, lance à la main. Se souvenir de ce qu'il lui a appris Drunk. Ne pas se focaliser sur son objectif, faire diversion et en profiter. Au grand galop, elle s'enfonça dans l'armée qui semble désorientée. Ne s'attendaient-ils pas à une offensive? Ou alors l'artillerie a bien fais son boulot. Oui, ils ont été fin stratège sur ce coup-là. Bref. Elle n'est pas là pour faire du sentiment. Sa lance à la main, elle se dirigea vers une forme masculine et elle le pique avec toute la force qu'elle peut. Le plus dur est d'enlever la lance du corps. Les cris sont déchirants.
Elle a juste l'impression d'être à l'Enfer Lunaire, les tourments... Sa respiration s'accélère mais une petite voix lui dit qu'elle ne doit pas rester où elle est. Pas le temps d'avoir peur sinon la mort.

Elle continue sa chevauchée pour destabiliser l'ennemi quand une forme féminine est devant elle. La lance vient se planter de nouveau dans un corps. La gamine regarde Drunk mais comprend pourquoi ils ne lancent pas une deuxième offensive. Un massacre. L'odeur du sang lui donne envie de vomir. La gamine vient pour la troisième fois de tuer ou de blesser grièvement quelqu'un.
Après cette attaque règne un silence pensant, un silence de mort malgrè les quelques gémissements qu'elle peut entendre.

Durant toute cette bataille, le chiot s'est caché dans le panier en tremblant de peur et d'angoisse. Même s'il ne peut comprendre ce que motivent les humains à se battre, mettre la terreur. Il comprend que c'est terrible, que ce n'est pas un jeu. Que les ombres, démons du sans nom rôdent. Sans un son, il reste là, à observer sa maitresse, ça le rassure d'être avec elle.

Marine Blanche regarde Marc. Elle est rassurée, il n'est pas blessé.

Sans un regard pour les victimes de l'autre camps, elle retourne au campement pour nettoyer sa lance pleine de sang.
Angelyque
Ils étaient rentrés tout de suite après le bain improvisé, se hâtant afin d'être prêts pour la bataille qui ne manquerait pas de faire rage.

La Mirandole avait troqué son armure pour une tenue plus légère, ainsi elle serait bien plus réactive quand il faudrait mettre le feu à la couleuvre
.



Une fois arrivée au camp, elle se rendit compte qu'il y avait un branle bas de combat terrible. Tout le monde s'activait pour transporter les boulets et charger la couleuvrine. Elle fit un signe à la cavalerie légère qui était non loin et se préparait aussi à l'attaque.

Une armée était au loin, il fallait la désintégrer.

Sans prendre le temps de réfléchir Angelyque courut jusqu'à son poste et écouta les ordres d'Estainoise, attendant que le monstre soit prêt à cracher.

Elle surveillait les mouvements de Jérémi qui nourrissait la boite de mitrailles, et se tenait prête à répondre au signal de la chef de section

Quand elle entendit crier Esta, elle vérifia d'un coup d'oeil que personne ne se trouvait devant la bête et prit sa respiration, elle et Alpha étaient parfaitement synchronisés grâce aux ordres précis d'Estainoise et des autres soldats dont les gestes étaient méthodiques et mesurés, le but étaient que tous attaquent d'un même corps
.

Attention!!! Feuuuuu

Elle mit le feu à la couleuvrine et fit un saut de côté, alors que dans une explosion infernale la bête crachait toute la mitraille qu'elle avait dans son ventre.

Une épaisse fumée envahit le camp et la duchesse, dont le visage était à nouveau noir de poudre et qui avait à nouveau le chignon de travers attendit qu'elle se dissipe quelque peu afin de vérifier que tous ses compagnons d'armes étaient bien en vie et se tourna vers l'ennemi

Un petit sourire étira ses lèvres


Plus d'armée à l'horizon.
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http://img148.imageshack.us/img148/9315/19690614.png[/img]
Falco.
Premier galop-SA

C'était écrit et déjà joué et seul l'ennemi l'ignorait.
Les armées vassales de la Couronne se sont ébranlées en ordre impeccable et une fois en vue de la cité la tactique prévue fut employée avec froideur.

Quand une armée se fait culbuter en désordre, déchiquetée, acculée contre les murs et exterminée..Dans un silence tonitruant de fer et de hennissements.

Il a tué.
Ou plutot veillé à ce que ceux qu'il frappe aillent devant Dieu plutot que prétendre à une écorchure et un évanouissement passager..Son épée a donc visée les ventres et son regard caché derriére la visiére jugé que ses victimes pouvaient être laissées pour mortes.

Le ton était donné.
Berry allait piailler, Ponant hurler à la forfaiture.
Soudain piller, tuer et voler devenait plus dangereux pour eux!
Quelle horreur!
Honte sur la Couronne qui a enfin lachée la bride aux chiens de guerre!

Pour un peu on les plaindrait.
Déjà SA est loin...Que l'ennemi galope et s'effraye.


La Guerre se fait sur ton sol..Tu ne retiens donc aucune leçon..Berry?


Quelques jours de chevauchées pour disperser l'ennemi...
Puis vint la Mine!


La Mine de Pierre -Position de la Crève Charogne

Fortifiez la zone!
Dégagez les abords!
Nos couleuvrines seront notre sauvegarde!
Et aprés..Allez donc à la Sapeuse Sèche..Nous y boirons et rirons..En attendant l'enfer..


Ordre net, les premiers depuis des jours.
Pas le choix.
Le capitaine Pervert est au plus mal, impossible à déplacer.
Alors de muet bras gauche ayant veillé à souder la troupe avant la chevauchée, il l'ouvre pour donner un sens à une cavalerie soudainement perdue en terre hostile.

La Mine a été prise sans coups férir.
Les lourdes armées ont filées assiéger Bourges.
Eux sont resté la.

Toute la journée des pieux sont taillés, dressés, palissés.
La terre creusée, les moellons de mine entassés.
Cavalerie s'enterrant au dessus de sombres galeries minérales...


Leftenante Estainoise..Bourrez la mine de Sapes..Si nous y sommes contraints, nous ferons crouler la mine..Passez le mot à Drunk et Jason ainsi que Pika..Chaque Officier..


Sur son palefroi sinistre il regarde vers Chateauroux, humant le vent frisquet de la fin d'Août.

Jadis Cartel avait une devise..
Ni les coups, ni la justice ni les morts, nous gardons la position.
Que Touraine s'enrichisse de pierrailles..Et que Berry et tout le Ponant vienne nous déloger s'ils osent..
Hum..Et le premier que je vois se recoiffer ou faire mine de sortir un savon avant que toute la zone soit hérissée de piquants..Recevra un javelot entre les épaules!


Il dit cela en souriant, mais allez savoir s'il plaisante ou rit d'avance d'autre chose..Foutu Manchot!
La troupe est en proie aux doutes, alors il explique.
Des mots simples.
Un cap.
Ils sont vassaux de la Couronne, soit.
Mais si Berry est brulé et ses armées en cendres, alors la Reyne devra entendre ses vassaux et non juste leur ordonner..
On peut peut être museler le Domaine Royal, mais pas Touraine ou BA, Bourgogne..Qui sont le fer qui manque à la souveraine.

Et d'autres choses encores..Autours de bières glacées dans une galerie de sape changée en taverne.
Citation:

A la Sapeuse Séche
Propriétaire : Falco.
Tavernier(e) : Estainoise
Bière à 1,00 écu, menus à partir de 7,50 écus
Ici il ya une Mine.
Souvent elle est berrichonne.
Des fois elle est Tourangelle..

Cette mine fut conquise déjà par trois fois, sinon plus.
Autant dire que les combattants de Touraine et leurs amis s'y sentent comme chez eux!

Un fortin, des galeries, des tas de pierre..Quel décor idéal pour de belles batailles, non?
Approvisionnement incertain, bière servie sur fond de stalagtites.
Sol glissant.
Casque conseillé.



Ils ne sont pas 30! Mais leurs ennemis devront y réfléchir en tout sens avant de tenter de reprendre sa mine..Sa précieuse mine..
Une missive part , le messager file à Bourges.
Citation:


Au Duc Félon Alleaume,

C'est avec plaisir que je vous informe de la perte de votre mine.
Pour combler les brêches qui vont se multiplier à Bourges, vous devrez employer un materiaux de moindre qualité.
Ceci dit, ce materiaux , Berry aime en abuser sans vergogne, puisqu'il s'agit de ses propres sujets.
Bon courage avec vos pietailles payée à prix d'or pour boucher les trous!

Et si du haut de votre capitale vous avez l'oeil perçant, dardez vos yeux vers nous.
Nous vous ferons honneur de vous offrir une variante en matiére d'architecture de chair.
Car vous serez ébloui d'un coup par nos fesses pâles de cavaliers alignées dans un ordre parfait!

Vous aimez parler et prendre sans risques.
A vaincre sans péril..On ne triomphe guère.

Votre blason ornera la salle ducale de Touraine.
Ceux de vos amis et proches de même.

Vous avez fait montre de bestialité en Bourbonnais et ailleur.
Acceptez donc que nous nous comportions en bouchers à votre encontre.


Salutations

Falco de Cartel
Seigneur d'Oserez
Cavalerie de Touraine dicte "Crève Charogne"


Y avait plus qu'à...

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Rico6231
Rico avait du mal à s'en remettre.
Il y a trois jours, il était parmi les rares à défendre Saint-Aignan à la tête d'une section de l'armée.

Il n'avait eu le temps de rien voir. Les renforts étaient arrivés trop tard. Erreur de logistique à ce qu'on lui a dit ensuite.

Il s'était retrouvé étendu, inerte sur le champ de bataille.
Combien de personnes l'avaient battu ? Il ne s'en souvenait pas, 4 ou 5.

Maintenant, il était bloqué là, alors que sa place était à Bourges.
Mais pourquoi donc n'a t'on pas pris l'offensive sur Loches quand les tourangeaux étaient occupés à Chinon et Saumur !

Et la mine qui n'est plus accessible, un jour, qui le redevient le lendemain.
Encore 12 jours, et vengeance.

Le nouveau Duché Libre du Berry, avec ses alliés, allaient renverser la vapeur, il n'en doutait pas. Djéà les tourangeaux étaient encerclés à Bourges, il ne leur restait qu'à partir à Bourbon pour éviter un choc dont ils ne se remettraient pas.
Chacun son tour.

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Alleaume
[ Dans son campement le 28 Août de l'an de Pâques 1459 ]

* Le Jeune homme avec les troupes du Ponant avait mené un assaut contre les forces ennemis présentent devant Bourges, la bataille avait été sanglante, une légère avance pour les forces du Ponant, mais pas suffisante pour récupérer la place.

Pourtant cette attaque était fort de symbolique, les armées Berrichonnes avaient arrachés les ornements Tourangeaux sur quatre étendard d'armées ennemis, ce qui leur avait permit de leur infliger de lourde perte, et ils n'étaient pas au bout de leur surprise..

Trois de leurs capitaines d'armées étaient tombés cette nuit, une victoire incontestable pour le Ponant !

Alors qu'ils avaient installés un campement à un noeud de Bourges, le jeune homme se fit apporter une lettre, dont-il n'avait pas eu la connaissance avant, il déposa ses armes et décacheta la lettre.

Petit sourire en lisant la lettre du brigand multi-récidiviste Falco, il ne fallait pas avoir honte de lire autant d'injure et de mensonges dans les propos d'un hommes virant les Comtes et Ducs qui ne lui plaisaient pas, n'importe où dans la France.. Il se souvenait d'Estalabou.. le Cartel.. La Guerre de Bordeaux... Il était pas blanche hermine le Falco, aussi le jeune homme prit sa plume afin de lui répondre *


Citation:
De Nous, Sa Grâce Alleaume de Niraco, Duc de Berry, élu par les urnes, reconnu par une coalition représentant 80 % des électeurs du Berry, reconnu Digne Vassal par la Régente de France,

A vous, Falco de Cartel, vil brigand,

Nous avons plaisir d'avoir de vos nouvelles, et de nous faire savoir l'acquisition d'une de nos mines. Cependant, sachant que tôt ou tard, vous aurez à payer de vos forfaits.

Cependant, nous ne voyons toujours aucune brèche à Bourges, auriez vous peur de monter les remparts, auriez vous peur d'affronter les dignes Sujets du Berry Libre ? Fier et prêt à se battre contre l'envahisseur.
Nous nous interrogeons donc, qui espère vaincre sans péril.

Nous restons Duc de Berry, là où la Reyne que vous chérissez simplement afin de voir se concrétiser vos noirs dessins, c'est fait parjure et à trahie son vassal de Berry.

En attaquant la ville de Saint Aignan, alors que nous n'étions point reconnu félon de la Couronne, la Reyne a trahie son serment d'allégeance.

Duc de Berry nous sommes, et nous mourrons comme tel s'il le faut.

Nous constatons cependant, que nos étendard et blason trône toujours au dessus de Bourges, la où quatre de vos armées viennent de perdre le Blason de leur Duché, arraché par nos forces.

Vous pouvez être sur que nous en ferons bon usage, et qu'ils se verront en ornement de nos latrines au Château.

Comportez vous comme bon vous semble, je ne me faisais déjà guère d'illusion sur vous.
Cependant sachez que moi vivant, vous n'aurez de cesse d'être tourmenté, pourchassé. Je ne vous laisserai pas vivre en paix, pour le malheur que vous avez fait vivre à mon peuple.

Mais sachez que le vent finit par tourner, comme vous pouvez le voir ce matin.
Il semble que vous ne l'ayez plus trop en poupe.

Nous mènerons offensive contre vos forces jusqu'à voir le derniers de vos hommes souiller les remparts de Bourges, ou jusqu'à ce que vous vous repliez, ce qui selon moi est la meilleure des choses à faire, vu la perte de vos effectifs cette nuit. Vous ne tiendrez pas deux jours ainsi.

Vous souhaitons bon courage pour la suite.

Fait à Chenonceau, le vingt-huit août de l'an de Pâques 1459.

Alleaume de Niraco,
Duc de Berry Libre.


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Saint Louis... Pardonne lui !
Lily-es
Depuis deux jours, ils étaient coincés dans cette mine. Le temps semblait s'etre immobilisé, comme eux d'ailleurs depuis que les ordres étaient " On bouge plus"

Les colonnes des soldats ne savaient pas trop pourquoi ils avaient vus les autres armées filer au combat l'air revanchard, la rage au ventre à vouloir faire rendre gorge aux félons commandants berrichons

En atttendant de pouvoir les rejoindre, les braves soldats de l'armée de Pierre de Val occupaient la mine .

Tout en bougonnant ferme, Lily était sur les remparts à surveiller les alentours et discutait avec les autres de son groupe.


Tudieu, les soudards de Berrichons, j'aurais bien aimé leur faire des boutonnières avec ma belle épée toute neuve.
Arf je ne suis pas stratège mais là c'est rageant tout de meme


Au loin elle voyait la poussière soulevée par les centaines de soldats et de chevaux partis au contact des ennemis.

En tous cas, s'il le faut on mourra sur cette mine, mais foi de Lily tant qu'on ne nous l'aura pas dit...on en déloge pas !!!
Sont pas près d'y envoyer des mineurs j'te le dis moi et tant pis pour eux , ca leur fera des écus en moins pour payer leurs félons.


Trois quatre tours de rondes plus tard, la jeune soldate revint rapidement vers ses compagnons.


Dites vous avez vu ce petit chantier en bas... Il parait que c'est une taverne, c'est le Falco qui la commandité parait-il ....
Pour une fois... qu'il en soit remercié
allez zou on s'y rejoint à la relève


Et main en visière, elle regardait alternativement, le petit chantier et l'étendue vide au dela des remparts érigés pour défendre la mine.

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Estainoise
Dans le Berry….L’enece Morticinus tient la mine…..

Après avoir fait un bout de chemin avec les quatre autres armées, puis avoir hissé le drapeau tourangeau en pleine campagne sur cette mine de pierre….L’enece Morticinus s’était vu confier la mission de garder la mine, envers et contre tous.
Les quatre autres armées, elles, devaient se rapprocher de Bourges et Advienne que pourra….
Ce n’est pas vraiment de gaité de cœur que les compagnons de l’Enece Morticinus étaient restés à garder les cailloux en regardant les autres s’en aller.
Mais ils avaient pris leur mission à cœur, comme chaque fois.

Une taverne fut improvisée à l’entrée de la mine de pierre….Et tous aimaient si retrouver…. "A la Sapeuse Sèche "…..nom de code qu’il fallait prononcer très vite au moins dix fois pour y entrer.
Lyli fut une des premières à s'y rendre en ameutant les autres.....et tous s'amusaient à répéter le nom de code en coeur....Esta adorait d'ailleurs entendre la môme Marine le répeter. Elle ne s'en lassait pas...

Les compagnons y tutoyaient la boulasse en se marrant comme souvent. Esta, était ravie d’être tavernière, c’était bien la première fois qu’elle tenait une place pareille….et elle était reconnaissante à Falco de l’avoir dépucelé du comptoir.
Chaque nouvelle expérience la ravissait.

Cependant, il faut bien avouer que la tension se faisait chaque jour un peu plus grande.
Même si le pavillon tourangeau flottait dans le ciel obscurci de nuages, les nouvelles du front n’étaient pas très brillantes et nos compagnons se sentaient comme sur un ilot en mer hostile.
Le capitaine ne quittait pas sa tente…..ça en devenait même inquiétant….

Pour ne pas commencer à avoir quelques idées noires, il fallait trouver à s’occuper….entretien du campement, des chevaux, ration à préparer, entretien des lames et des pics….entretien des couleuvrines.
Tout était briqué et la place fortifiée....
Miss commençait à déprimer en pensant à ses enfants qu'elle avait laissé en Anjou....Il fallait trouver un dérivatif...

La mine tenait bon….mais…..là….le travail devait commencer….
Il s’agissait de s’enfoncer dans les boyaux de la terre afin de saper la mine, doucement….tranquillement…..

Ca ferait un bon entrainement pour les compagnons, qu’ils soient de la cavalerie ou de l’artillerie….
Tous, munis de poudre et de mèche, disposeraient leur charge et courraient jusqu’à la sortie avant que les éboulements ne commencent. Ils iraient par petite charge, afin d’apprendre justement à bien doser la poudre et de façon à faire durer le plaisir le plus longtemps possible.

Compagnons…appela alors Esta au devant de la mine, caisse de poudre et mèche dans les mains….
….la Mission Miner la Mine va commencer……
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Falco.
Berry- La Crève Charogne: Mine de pavasse.

T'inquiète Pervert..Chui sur que tu causes aux anges et te tartifle des succubes..Ou l'inverse..T'es le Roi de la Mine et nous sommes la tribue de ptit nains teigneux..T'inquiète..


Dans le donjon de bois et pavés qui protége l'entrée de la mine ça sent la résine fraîche et la poussiére neuve.
Ils choment pas à la Crève Charogne!
Ca bucheronne et fortifie a tout va.
Falco est au chevet du Capitaine Pervert, tombé en coma depuis deux jours..Deux trés longs jours.

Dans la piéce vide, loin des cavaliers il peut crisper sa machoire de rage glacée.
Plus tard il arborera à nouveau son sourire cynique et sa balafre béante, encourageant chacun, chacune.

Les choses vont mal.
Les coursiers rapportent de sales nouvelles..Bourges et Chinon attaqués férocement, la trahison du Capitaine de Touraine..Des pertes terribles.

Il laisse le Capitaine sur sa couche pour s'installer dehors.
La cavalerie a besoin de le voir comme les voir s'affairer est vital pour lui.

Sans troupes soudées personne ne remporte de guerres ou de batailles..

Le jours est nuageux, ça sent le sueur et le bois coupé.
Les couleuvrines sont en cours d'installations et les galeries de mine sont..Minées.
Il regrette que leur troupe ne comporte pas d'arbaletriers.
Une cavalerie démontée est coincée dans un fortin de fortune est en situation délicate.

Il écrit d'abord au Duc..
Citation:

Au Porte Parole quel qu'il soit à cette heure,
Demandons de porter cette missive au Duc sans délais.

Nous avons été trahis par notre propre Conseil Ducal, mon Duc.
Abriter des vipéres ne les rend pas dociles.
Cette nuit le Capitaine ducal Phoenix a retiré les agréments de toutes nos armées de touraine ou alliées.
Trahison prémédité car dans les mêmes heures un assaut massif a été perpétué sur Chinon et Bourges contre nos troupes.

Les pertes sont importantes.
Mais le courage aura sans doute remplacé l'oriflamme car les pertes adverses quasi égales et ni à Chinon ni à Bourges, l'ennemi n'a réussi à prendre pied.
Mieux, il a été repoussé!

Mon Duc, notre ennemi se sert de la justice comme arme de guerre.
Il effondre les mines prises, saccage les cités au dela de toute mesure.
Il s'adonne à la sorcellerie parfois, nous le savons d'expérience.
Il vient d'ajouter la perfidie de la trahison.

Traquez et pendez par les boyaux le Capitaine Phoenix et tout ses proches et amis, parents, cousins ou camarades politiques. Tous! Que le dernier nourrisson soit jeté en loire dans un sac de cuir!

Falco de Cartel
Seigneur d'Oserez

Ps:
Votre cavalerie tient toujours la mine et la gardera le temps qu'il le faudra.
(Copie de courrier envoyé en gargote de touraine )


Ses corneilles ont été sorties de leur cage d'osier, elles claquent des ailes et craillent à tout va.
Il décide d'en utiliser une pour répondre au Duc de Berry.
Tête nue, son crâne tonsuré suite à l'horrible trépanation faite à Chinon aprés la bataille de la Buse Clouée, est en train de choper un coup de soleil.
Sauf à l"endroit ou on lui a callé une piéce d'os inconnu..Pas à dire, aux prochains bals il fera fureur auprés des courtisanes..


Au Duc Félon Alleaume,

Vous usez d'arguments pour légitimer votre felonnie, mais il est vain de les ressasser vers moi.
Je ne suis que Falco de Cartel, Seigneur d'Oserez, outil de guerre du Duc Llyr et rien d'autre.
A la différence, il est vrai, que Touraine préfére que ses guerriers soient dotés de cervelles contrairement aux votres enrolés pour l'enfer bouche et yeux baillonnés.

Vous avez usé de forfanterie lors de vos assauts contre Chinon et Bourges.
Mais je crains que cette précieuse charge de poudre ne fut employée mal à propos..
Nos pertes sont cruelles mais les votres tout autant.
Priez donc pour le Poilu, qui doit encore une fois rencontrer Dieu.
Priez donc pour ces gueux ou ces soldats fiers de vous suivre morts pour bien peu.
Je prierai, quat à moi, pour que les traitres en notre duché conservent encore un souffle de vie quand je pourrai les toucher de ma main.

Vous me dites brigand.
Vous êtes félon à la Couronne.
Je sers mon duché et le Royaume
Vous ne servez que pour conserver votre titre sur un lambeau de terre.

Dieu est mon seul Juge.
Qui sera le votre?

Falco de Cartel
Seigneur d'Oserez


Comme d'habitude, les soldats vont et viennent. Ils lisent sans gêne sa correspondance voire la commente. Il en profite pour s'assurer que les travaux avancent bien, ou si untel pioche plus qu'il ne lorgne la croupe d'untelle...
Une autre missive l'attend.
Il l'ouvre et la lit avec plaisir.
Citation:

Monsieur d'Oserez,

Si vous en avez le temps, je serais ravi de suivre le déroulement des batailles, sièges et mouvements de troupes dans les affaires de chez vous et vos voisins. La moutarde semble monter et j'aime la précision en ce genre de cuisine.

A défaut, pourriez-vous m'indiquer un lieu ou une personne qui saurait m'instruire. On dit trop de choses en l'air et j'aime ne pas me faire embrumer.

Armées, capitaines, batailles, sièges, dates...

Respectueusement,

I


Izaac..Comme de Genève blessée tu dois te demander ce qu'il ressortira de tout cela..Dommage que les Réformés en grande majorité soient plus attirés ..Logique..Par des frondeurs que par une Reyne qui a perdue la Guyenne en refusant à Sancte et au Royaume un peu de tolérance..


Comment résumer au mieux le conflit?
Une tache qu'il fait volontier et réguliérement auprés des Sages de Genève.
Pour lui la guerre est un metier dépassionné. Il ne peine guère à en mettre à plat les écheveaux.
Citation:


Cher Izaac,
Puisse notre Foi ensemencer ailleur que sur des cendres.

A ce jours la nouvelle Reyne de France, Nebisa de Malemort, dicte "La Vieille jamais ridée", entreprend une tâche que nul souverain ne fit auparavant.
La Reyne entend faire cesser la félonnie partout et en tout lieu et que cesse le laxisme qui régnait autrefois.
Elle entend soumettre certaines provinces trop habituée à l'impunité pour leurs crimes.
En cela elle suit les dernieres volontés de Feue la Reyne Béatriz.

Mais que de maladresse dans sa façon de faire!

Ainsi, en refusant à Sancte le Trône de Guyenne, elle a plu aux sectaires de Rome mais a perdue une province et un bel espoir de tolérance entre gens de Rome et Huguenots.
Faire cela alors que Berry saignait le Bourbonnais, que Poitou et Anjou, armées bretonnes, font et défond les régnant d'Anjou et multiplie les exactions aux alentours fut d'une maladresse néfaste.

Touraine et ses vieilles alliées , toutes provinces vassales de la couronne, Bourgogne et BA, ainsi qu'Orléannias d'ailleur et même un grand nombre d'Ordres Royaux se sont retrouvés en spectateurs impuissants d'une grotesque pantomime au Louvres.
La Reyne soufflant le froid en appellant au dialogue alors que Ponant et Berry ravageait et menacaient leurs abords.
Nous obligeant à rester l'arme au pied à attendre que les palabres finissent.
A subir des assauts sans répliquer.

La Reyne soufflant le chaud en déclenchant enfin la guerre.
Mais de telle façon qu'elle fit le lit de ses détracteurs tant ceux ci aiment chipoter sur les procédures et le droit quand ils doivent en subir les foudres.

A ce jours Berry, Anjou et Artois ont déclaré ne plus se soumettre à la Couronne.
Poitou fait profil bas mais continue à alimenter en vivres et soldats le Ponant.
Bretagne observe, lachant la bride à ses mercenaires et soudards allant en guerre.

Pour le moment, le conflit se déroule en Berry et aux portes de Chinon.
Et nulle part ailleur si l'on excepte les crimes d'une armée mercenaire battant pavillon du Ponant qui morcelle le Limousin, ridiculisant le duché même d'où vient la Souveraine.

De rudes batailles eurent lieues.
Entre Chinon et Saumur et devant Chinon ou par trois fois Ponant fut repoussé sévérement.
Devant Limoges ou les armées ducales furent laminées par le passage des armées du Ponant ralliant le Berry.
Devant Saint aignant enfin..Quand nous avons pu enfin entrer en guerre.

Aux derniéres nouvelles, une infame trahison faillie nous mener à l'extermination de nos armées.
Mais le Divin et la solidité de nos épées changea devant Bourges et Chinon(encore) un carnage en victoires couteuses.Beaucoup de morts de part d'autres..

Voila ou en est la Guerre.
Il parait que Maine s'arme, que la Reyne léve le Ban.
Il serait temps, alors que depuis deux mois ses trop rares provinces vassales fidéles bataillent seules.

Nous entrons dans une ére d'entropie et de flammes, cher Izaac.
Ceux qui étaient puissant juste sur la base d'un titre vivront de méchants lendemains.
Un titre ne gagne pas de guerre et ne prend pas de villes.

Puisse Genève flambloyer tandis qu'ici les loups dévorent les loups.
Je porte notre Foi, ainsi que d'autres, au nom de la Couronne . Nous avons face à nous des amis ou d'excellents ennemis qui suivent les bannières du Ponant.

Prend soin de toi, l'automne sera froid.
Et la voie de la tolérance aura bien du mal à se frayer un chemin dans ces ruines.

Falco de Cartel
Seigneur d'Oserez


[i]

Il regarde le messager partir.
Il est temps d'affuter son épée et de retourner au chevet du Pitaine..Aprés il ira voir le travail de Sape..
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