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[RP/IG] Bericons, brecons, potons, TOURANGEAUX

Miss.
[Perdue entre les pierres avec la Crève Charogne.]


L'armée n'a pas bougé, elle ne bougera jamais... un jour, deux jours, trois jours …

Accoudée sur une pierre, à l'entrée de la mine, la brune pestait d'être coincée ici. Elle s'ennuyait à mourir dans ce trou à rat, perdu au milieu de nulle part ! Il faut dire qu'elle s'attendait à taper sur tout ce qui bouge en rejoignant la Touraine, pas à garder un tas de pierres...
Miss rêvait de voir une armée leur arriver dessus, non pas pour s'en prendre plein la trogne, mais pour se défouler, elle tournait comme une lionne en cage autour de cette mine qu'elle maudissait de tout son être.

Saleté de cailloux. Elle lança un grand coup de botte dans une pierre qui osait se mettre devant elle.

En plus d'être énervée, la brune était déprimée. L'absence de ses enfants commençait à être pesante, trop pesante. Les missives -pleine d'amour- échangées avec le borgne la rendait encore plus nostalgique, elle avait même fondu en larme en apprenant que sa fille avait vu un hérisson pour la première fois, parce qu'elle n'était pas là... Guerrière, oui, mais Maman avant toute chose …
Les premiers jours avaient été très animés, pas le temps de se morfondre, mais dans ce trou, les minutes passaient tellement lentement qu'elle ne pouvait faire que ça, se morfondre, râler .. et pleurer.
Elle aurait aimé recevoir une missive chaque heure pour savoir comment ces enfants s'occupaient, ce qu'ils faisaient … Mais elle écouta les conseils d'Angélyque : Faire semblant que tout va bien pour ne pas qu'Il se réjouisse de son mal être et son contenta d'imaginer …

Direction la taverne pour se changer les idées avec ses compagnons d'arme, qui avaient, en très peu de temps prit une grande place dans le coeur abîmé de la brune.

Sapeuse sèche, sapeuse sèche, sapeuse chèche. Merde, on recommence.
Sapeuse sèche, sapeuse sèche, sapeuse sèche ...

Boire pour oublier. Oublier cet endroit pourri, entre autre.
Chopine après chopine, verre de vin après verre de vin, tout était bon à avaler pourvu que ça fasse tourner la tête.
Le temps passait plus vite quand elle n'était pas seule, et, c'est souvent au coté de Jérémie qu'elle passait le plus de temps. Il était gentil et très compréhensif sur la situation actuelle de Miss, il lui remontait le moral chaque soir pour qu'elle garde sa motivation et la force de continuer. Bref, un homme charmant.

Alors qu'elle enchainait les chopes, pensive, la voix d'Estanoise résonna comme une douce mélodie dans ses oreilles.

Chouette, une mission qui pète … Ca va passer le temps.

Elle rejoignit Esta dehors et monta sur un tas de pierre, impatiente de tout faire péter.
La Bourguignonne n'avait encore jamais touché à la poudre, aux mèches, tout ça. Sa spécialité à elle c'était les armes, les chevaux .. Mais elle était toujours partante pour apprendre de nouvelles choses, surtout quand c'était un peu dangereux, faut le dire.

La brunette attendit l'arrivée des autres compagnons, regardant avec curiosité la poudre qu'Esta avait préparé.

_________________
Zoyah
posté également en gargote Berry


[Valençay - Châteauroux - Un petit courrier ça manquait dans cette guerre :p]


Qui ne craint point la mort ne craint point les menaces.


Le vingt-huit août mil quatre cent cinquante-neuf, un soleil de plomb alourdissait l'atmosphère déjà fort tendue.

la Baronne de Valençay galopait en direction de Châteauroux et parviendrait peut-être à tuer la bête qu'elle venait de lancer au galop.

La dame venait de donner les dernières consignes à ses gens. Aussi, des colonnes de chariots, escortées par de rudes gaillards se dispersaient dans la campagne pour disparaître vers une ou des destinations inconnues. Une bonne partie du personnel avait été congédié avec des étrennes suffisamment confortables pour leur laisser le temps de se placer ailleurs. Seuls ses plus fidèles serviteurs la suivraient dans son périple. Elle avait un projet, un gros projet qui était sur le point d'éclore, mais que la guerre avait ralenti. La Baronne avait fait vider l'intégralité de son château afin de protéger tout ses biens mobiliers du pillage. Les domestiques se contentèrent alors de poser les volets sur les hautes fenêtres moulurées. Seule l'aile leur étant réservée était encore en service. Zoyah avait confié les rênes à son intendant, Eugénius...
« Retenez bien l'adresse du notaire que je vous ai donnée, je lui ai remis de fortes sommes d'argent afin que vous puissiez continuer à entretenir le domaine. Allez le trouver, dès que le besoin s'en fera sentir. Vous serez secondé par mon vassal, Guy de Mauve et je vous laisse également assez de soldats pour protéger Valençay... ». Suite à cela, la Baronne avait éperonné son coursier... un dernier regard vers les hautes tourelles blanches de son château qui se découpaient sur l'azur du ciel berrichon... le reverra-t-elle un jour ?

Le projet qu'elle avait en tête la forçait à quitter le Berry dont les ingrates prairies ne lui permettaient pas de développer ce qu'elle souhaitait. Sauf qu'entretemps, la guerre s'était immiscée entre elle et son but. S'était sans compter sur Alleaume qui s'était empressé de suivre la trace de son mentor et de céder à la tradition familiale fiériste en devenant félon à la couronne. Il avait déclaré l'Indépendance du Berry... à croire qu'on attendait que lui pour le faire. Cette nouvelle avait frappé Zoyah comme la foudre et elle demeura sonné un moment avant de reprendre ses esprits.

Au prix d'une rude chevauchée et d'un trajet haché, la brune avait rejoint son logis de ville. Elle avait les idées claires et savait obstinément ce qu'elle ne souhaitait pas pour son Berry. D'un geste du menton, il chassa la lassitude qui la gagnait et se mit à noircir le vélin. Hors de question pour elle de rejoindre l'Assemblée de la Noblesse, elle n'était ni d'humeur, ni disposée à supporter la faconde de l'ancien duc et les grossièretés de Berruyer.


Elle coucha donc quelques mots à l'attention du Chef de l'Indépendance Berrichonne qui faisait pression sur les nobles pour qu'ils prennent parti pour la reine ou lui. Si certains ne défendaient que leur cause, naviguant au gré d'intérêts variables, penchant hier pour l'un, et négociant ensuite leur retour dans le giron de l'autre, Zoyah ne prendrait qu'un seul parti, celui du Berry.

C'est pourquoi, tard dans la journée, un valet déposa un pli privé à l'attention d'Alleaume de Niracco.



Citation:
De, Nous, Zoyah Aurel Novotny, Baronne de Valençay, Dame d'Arpheuilles
A Vous, Alleaume de Niraco, Élu à la tête du Berry




Sachez avant-toute chose que nous ne craignons pas la mort,

Nous ne craignions pas la mort, pourtant la mort nous menace tous et à chaque heure du jour,

Nous ne craignons pas la mort et la menace qu'elle laisse planer sur nos existences, auquel cas nous aurions cessé de vivre.

Une telle affirmation courtise l'arrogance et vous flairez déjà la bravade destinée à exciter votre curiosité afin de vous inciter à lire la suite.

Et puisque nous ne cédons pas à la menace de la mort, pourquoi céderions-nous aux vôtres et à ce groupuscule indépendantiste... ou du moins à la pression que vous exercez sur la Noblesse.


Adonc, par la présente, nous vous certifions :

Nôtre volonté de nous battre pour un Berry honnête et droit,
pour un Berry respectueux de ses engagements,
pour un Berry mettant en avant les valeurs aristotéliciennes,
pour un Berry heureux de partager sa culture et d'entretenir ses différences,
pour un Berry qui conserve ses coutumes mais sans devenir une forme imbécile du ségrégationnisme,
pour un Berry qui cesse de tendre la main aux pilleurs de châteaux.


Nous vous certifions également :

Notre refus de vous abandonner nos sceaux afin que vous les apposiez sur votre déclaration publique, déclaration soit dit en passant, que vous nous demandez de ratifier sans nous la présenter. Et pourtant, vous savez comme les mots sont importants puisque en lisant une phrase, vous et nous, parvenons à comprendre des choses parfois radicalement différentes,
Notre refus de nous rallier à votre cause... à vous,
Notre refus de nous rallier à votre « vision » du Berry.

Car c'est bien de cela qu'il s'agit... il n'est nullement question de prendre parti pour ou contre le Berry. Il s'agit en fait de souscrire ou non à l'image que vous et quelques autres avez rêvé pour le Berry. Un Berry Indépendant...

Sur le papier cela laisse rêveur, nous l'admettons... mais dans les faits, vous savez pertinemment que cette vision sera vite déformée par l'irrespect, l'avanie et l'outrage auxquels nous ont habitué certains membres de cette même noblesse qui ne jurent que par l'Indépendance. Cette même noblesse qui tire à boulet rouge et qui insulte lorsqu'on émet un avis contraire au leur. Pour preuve, ce qui se passe à l'Assemblée de la Noblesse. Et vous pensez encore nous convaincre de votre volonté d'unir tous les Berrichons ?

Nous sommes fermement convaincus que cette Indépendance est le début d'une longue liste d'injustices envers ceux qui feront montre de trop d'hostilités aux idées du pouvoir en place. Et nous tenons trop à notre liberté d'expression pour la mettre au rebut.

De plus, nous ne partageons pas tout à fait votre opinion sur quelques points.

Vous dites que la reine a rompu le lien vassalique la première en attaquant le Berry.
Hors, nous considérons que c'est vous qui l'avait renié le premier en n'obéissant pas à son ultimatum. Que ce dernier était injuste, nous le concevons et vous croyons.


Cependant, c'est bien le Berry qui a provoqué la couronne en donnant asile encore une fois, et en autorisant...encore une fois, des armées de pilleurs bretons ou angevins sur nos terres. Albatrus, Nilas et récemment Thoros qui a pu traverser le Berry sans encombre. Effectivement, le Ponant.. quelle alliance de Grands Hommes. Et dire que nous y avons cru... et nous aurions pu encore si le Limousin n'avait pas été pillé par ce même Ponant. Certainement pour leur montrer qu'il était périlleux pour eux de ne pas rejoindre l'alliance. Qu'on ne vienne pas nous parler d'honneur lorsqu'on agit comme les derniers des vandales.

Aussi, on ne s'étonnera guère que la reine de France ne puisse faire preuve de clémence ou d'impartialité dès qu'il est question du Berry. Les dirigeants fiéristes ont presque tous cultivé cette inimitié entre la Royauté et notre Duché.

Le conflit Royauté/ Berryfier existe depuis longtemps et cela fait des années que Le Poilu et ses acolytes multiplient les injures et les provocations à la Couronne. D'un côté, on va prêter allégeance au régnant et de l'autre, on fanfaronne en donnant du « Armoria la Catin » et autres subtilités de ce genre. Jusqu'à présent, ils ont bénéficié de la passivité du Roy Levan et de l'immobilisme de la reine Béatrice. Voilà qu'une tête couronnée, dotée d'une volonté de fer et décidée à ne pas se laisser outrager fait son apparition. Et qui voit-on réclamer l'Indépendance ? Les mêmes que ceux qui ont craché sur la Royauté sans avoir le courage de leurs opinions jusqu'à présent. Aujourd'hui le Berry en paye le prix... malheureusement... car il a suffit d'une reine qui mette des actions sur ses paroles.

On nous dit que la Royauté intervenait dans les affaires du Berry ?

Depuis des années que je suis la politique, nous avons rarement vu la Couronne s'immiscer dans la gestion du Duché si ce n'est dernièrement pour George Poilu. Le Berry s'est souvent mis tout seul dans les difficultés en accumulant les provocations dont le Duc d'Aigurande s'est fait la spécialité. En y réfléchissant bien, lui qui demande aux nobles ne souhaitant pas l'Indépendance de céder leur terre, a-t-il abandonné son trône lorsqu'on lui a demandé de le faire afin d'éviter la guerre ? A-t-il rendu ses titres au Berry après avoir provoqué deux guerres et les avoir perdues ? Voyez, votre Indépendance est déjà entachée par les incohérences et l'infamie de certains de ces futurs dirigeants.

Cependant,
Nous ne prendrons pas les armes contre la Reine pour défendre un félon,
Nous ne prendrons pas les armes pour combattre les indépendantistes,

Car si c'est ce que désire ardemment la majorité des Berrichons, nous ne saurions nous y opposer, auquel cas nous ne vaudrions pas mieux que ceux qui nous ont diffamés et insultés.

Mais, nous disons non à votre Berry,
un Berry qui va devenir un asile pour pilleurs,
un Berry qui servira de tremplin aux Bretons pour attaquer les provinces royales,
un Berry où le seul fait d'appartenir à un groupe non-fiériste déchainera la haine des mignons de George Poilu,
un Berry où le seul fait d'exprimer une opinion contraire sera considéré comme de la traitrise... on a vu le cas avec Vroqu et tant d'autres avant.
Un Berry où des êtres fourbes et inutiles pourront à loisir agonir d'insulte et ruer de coups ceux qui ne leur plaisent pas.
Et tout cela, ils pourront le faire en toute légitimité...

C'est une bien terne image qui vous donnerez là de notre beau Berry qui a pourtant tout pour briller devant les autres provinces royales.
Un Berry où l'entraide n'est pas un vain mot,
un Berry où la jaspinade existe mais courtise le respect,
un Berry où on aime rire tous ensemble,
un Berry qui sait accueillir les étrangers,
un Berry qui sait se rassembler pour ne former qu'un,
un Berry qui sait se battre,
un Berry avec une personnalité forte et qui accepte que ses propres villages se dotent de leur propre identité culturelle.

Quel dommage que ce Berry là n'ait pas su se faire aimer de vous et toute la smala fiériste. Vous l'avez tué à petit feu et votre Indépendance lui donne le coup de grâce.

Pourtant c'est de ce Berry dont nous sommes vassale,
C'est pour ce Berry que nous nous sommes battue,
C'est pour ce Berry que nous avons œuvré,
C'est pour ce Berry que nous avons obéi à vos ordres,
C'est pour ce Berry que nous avons passé une semaine seule dans la campagne tourangelle à espionner,
C'est pour ce Berry que nous avons rejoint une armée pour nous battre afin de repousser les Auvergnats,
C'est ce Berry qui nous a récompensé,
Et c'est à ce Berry uniquement que nous rendrons nos terres. Pas à cette mascarade de liberté que vous offrez aux yeux affamés d'émancipation.
Aussi, ne comptez pas recevoir de nous une lettre de renonciation, il n'y en aura pas .. du moins pas dans l'immédiat.
Si vraiment cela vous est insupportable, alors je vous invite à écrire au collège héraldique royal afin que la noble assemblée des hérauts soit consultée pour ma destitution.

Vous remarquerez que les Noble qui désapprouvent votre action sont tout de suite honnis et considérés comme plus attachés à leur titre qu'à leur terre.

Hors, seul vous et le Duc d' Aigurande avaient menacé ces nobles de destitutions.. pas la reine.
La reine qui d'ailleurs n'a pas le pouvoir de nous destituer puisque selon le codex Levan : « Un vassal ne saurait être condamné pour avoir obéi scrupuleusement à son seigneur félon : le seigneur portera seul la responsabilité des consignes données »

Seul ceux qui vous suivent le font de peur de se voir destituer... ou tout simplement parce qu'ils sont aveuglés et pensent sincèrement le faire pour le bien du Berry.

Je vous souhaite tout de même bon courage pour les jours à venir.
Peu importe ce qu'il adviendra, je ne serai pas là pour construire votre Indépendance, ni pour reconstruire les ruines que celle-ci aura laissé.


Et ne vous inquiétez pas pour mes terres, elles sont gérées et n'importe quel Berrichon qui se sentira menacé y trouvera asile, soins et couverts. Vous trouverez ci-joint à ce pli, la clé me permettant d'accéder à l 'Assemblée Indépendantiste, anciennement Assemblée de la Noblesse . Nul besoin d'essayer de me convaincre, vous useriez pour rien de votre encre ou de votre salive, d'autant plus que vous risquer d'en avoir besoin dans les jours à venir.

Sincères Salutations

Faict à Châteauroux,
Le vingt-huitième jour du mois d'août mil quatre-cent cinquante-neuf








Edit pour ortho
_________________
Marineblanche
[ Enece Morticinus, la mine ]
 
A la Chapeuse Chèche...
 
Marine Blanche soupire.
Jamais, elle n'arrivera à le répeter correctement et au bout de quelques minutes, la gamine décide de laisser tomber. Si d'habitude, elle peut se montrer persévérante dans ce qu'elle entreprend, ce jours est l'exception a la règle. Son moral est au plus bas, elle n'a pas envie de jouer avec ses jouets en bois, ni sa poupée de chiffon. Roxy dort dans un coin bien tranquillement et elle n'ose pas aller déranger les autres pour leur réclamer de l'affection parce qu'elle voit bien qu'ils ont aussi un coup dans le moral.
Elle est inquiète. Son père combat aux côtés du Ponant, du Berry plus précisèment. Dans une lettre qu'elle a reçu de lui, il dit que le duc du Berry lui propose des vivres et un bon paquet d'écu. Ben voyons. Le Duc du Berry se ferait-il dans ses braies qu'il engage des brigands? Et des brigands ayant vécu en Bourgogne, qui puis est.
 
Préoccupée la petite, certes mais elle tient le coup. Elle pense à Erin qui, en échange d'une information, va lui apprendre un peu mieux le combat à l'épée. A la taverne qu'elle va ouvrir à Honfleurs, au nom qu'elle pourrait lui donner, à Marc, même qu'elle a une petite pensée pour Elouan. Elle pense au projet de Canibal. Tout est bon pour ne plus penser au quotidien.
 
Marine Blanche craint que le Ponant envoie des troupes pour les entourer et les massacrer même si elle sait que la Enece Morticinus donnera tout ce qu'elle peut pour infliger le plus de dégât possible à l'ennemi. Elle chasse son ennui, en pensant mais aussi en s'entrainant à la dague. Une dague qu'elle a volé à l'ennemi. Elle s'entraine plus précisèment au lancer. Son père, sa tante sont doués et elle veut l'être tout autant. La gamine attrape la pointe de la lame et vise un point par terre. Raté. En même temps, le sol, ce n'est pas trop fait pour et les murs de la mine, vaut mieux éviter, hein. Elle a réussi quelques fois à planter la dague dans un mur mais jamais à l'endroit qu'elle vise et surtout, la chance du débutant. Elle attrape la dague et commence à mettre en pratique, ce que lui a dis, Tridant. Faire qu'un avec elle. Bon ça tombe mal car elle ne sait pas comment on fait.
Elle s'imagine un ennemi invisible, essayant de toucher des points vitaux invisibles. Une fois qu'elle juge son entrainement terminé, elle s'occupe des chevaux, les brossant pour leur enlever la poussière de la chevauchée, leur curant les sabots pour enlever la terre et les chairs des ennemis, elle démèle la crinière tout doucement, elle vérifie s'ils ne manquent pas d'eau ni de nourriture.

En parlans de ripaille, la petite fille a faim et regarde ce que l'armée lui a donné du pain et du mais. Depuis bien des jours, c'est ce qu'elle doit manger. Normalement, comme tout autre enfant, elle aurait boudé la nourriture mais elle a connu la rue et même si elle ne peut plus voir cette ripaille, elle doit faire avec. Elle mange du mais, retenant une mine de dégoût. Elle se met à rêver de fruits, de légumes. A l'Orphelinat, elle avait tout ça, même parfois du fromage. Un brin de nostalgie apparait dans ses yeux bleus mais elle ne regrette rien.


A la Zapeuse chèche...

Une grimace se dessine une nouvelle fois sur le visage de la môme. C'est pas pour aujourd'hui qu'elle maitrisera parfaitement la langue française et surtout les sons. Elle se demande combien de temps, ils vont rester ici et surtout quand le Ponant va les retrouver et leur sauter dessus. Surveiller la mine...Et dire qu'elle s'attendait à taper dans la gueule de l'ennemi.

Elle se dirigea donc dans la taverne où voir ses compagnons d'armes lui redonnent un peu le sourire, un peu la joie de vivre et surtout revoir Falco lui redonne un peu de courage et de vaillance. Même si, c'est difficile, elle est fière d'appartenir à la Enece Morticinus. Elle bût donc quelques verres de la bonne cervoise, sentant une légère ivresse l'envahir et elle sortit heureuse, rejoindre Roxy son chiot.

La voix d'Esta raisonne dans ses oreilles, la mission miner la mine va commencer? Chouette ! Ils vont tout faire péter ! Voila une mission qui va chasser la mélancolie du camps. Sifflant son chiot, elle se dirige vers Esta, Roxy s'assit à ses côtés.
La gamine est curieuse de voir comment marche l'artillerie. Une bonne expérience qu'elle peut avoir donc curieuse, elle regarde ce qu'il se passe.


La chapeuse cheche...

Un nouveau soupir discrèt...
ellesya
Berry-Mine, Armée Enece Morticinus


La baignade paisible était loin. Il lui semblait que cela remontait déjà à plusieurs semaines. Les journées étaient longues à surveiller des cailloux. Ne manquait plus qu'on leur fasse enfiler des tenues rayées jaunes et noires...

Entre temps, elle s'était délestée de sa médaille aristotélicienne et l'avait glissée au cou de Marine dans un élan de tendresse. Et c'était loin d'être une babiole aux yeux de la très pieuse Amboise. D'ailleurs, si elle avait écouté ses profondes aspirations, elle donnerait sa jeunesse aux Saintes Armées. Et si le Très Haut lui assurait une longue vie, sa maturité et sa vieillesse seraient consacrées au service paisible de l'Eglise. Mais voilà, l'Indécise... nageait en pleine indécision quant à la voie à prendre pour de bon. Et ce n'était pas près de changer.

Juste après s'être plongés dans l'eau, c'est d'un bain de sang dont ils avaient profité. A la droite de Drunk, un oeil sur ses compagnes d'armes, elle avait fondu sur l'ennemi, accompagnés qu'ils étaient d'explosions menées par les couleuvriniers. Mais le peu d'ennemis à combattre lui valut une lance exempte de sang, alors que le carnage se déroulait sous les pas des cavaliers.

Et maintenant, ils s'étaient enracinés devant une mine de pierre. Elle ne savait pas trop le pourquoi et ne demanda pas. Elle se contenta de creuser avec la piétaille, de monter les protections et de bougonner comme la plupart d'entre eux.
Et puis, ces fichus impôts ! Même en rase campagne, ils débusquaient leurs victimes. Sya secoua sa bourse, en sortit les derniers écus s'y trouvant et renvoya le lourd volatile vers Tours, tout en maugréant de plus belle.
Ceci dit, d'autres nouvelles arrivèrent de la capitale tourangelle... La trahison du Capitaine. Voilà qui lui semblait du jamais vu, du moins pas dans ses jeunes souvenirs. De quoi jaser, grommeler encore plus, imaginer milles tortures... de quoi occuper ce petit monde, en somme.

Son regard perdu dans les nuances changeantes du feuillage, - quelques perches avait été épargnée par le bûcheronnage mais pour combien de temps ? - , elle profitait d'une pause bien méritée. Et puis le projet d'Estainoise était loin de susciter son enthousiasme. Ni sur l'eau, ni sous terre, vous ne retrouverez la Duchesse. Rien ne valait le plancher des vaches!

_________________
--Arthur_de_nogel
Idem


* Le jeune garçon avait reçu ordre de son Duc de battre la campagne afin de rattraper la Baronne de Valençay, à qui il devait apporter une réponse d'Alleaume à sa missive privée, dont il n'avait nullement eu connaissance.

Il avait pu tout au plus lire au dessus de l'épaule du Duc lorsqu'il rédigeait sa longue réponse..

Il arriva enfin à proximité d'un lieu de résidence, et fit transmettre après avoir tapé *


B'soir, je viens amené une lettre pour la Baronne, de la part du Duc de Berry, élu et reconnu par les urnes. Et Couronné par les Grâces du Très Haut.


Citation:
De Nous, Alleaume de Niraco, Duc de Berry,
A Vous, Baronne Zoyah Aurel Novotny,



Ma première réaction à la lecture de votre lettre, avez été de ne pas vous répondre. Non pas par mépris, ou par lâcheté. Simplement de devoir me justifier là où j'ai apporté maintes réponses, et surtout nier certains faits que vous tendez comme solide.
Alors même qu'il n'en est rien à l'Assemblée de la Noblesse Berrichonne.


Pression dites vous ? Comme vous y allez fort.
Replacez vous dans le contexte, la Reyne de France appel à la levé de Ban de ses sujets, et à l'arrière ban des provinces vassales.
Je ne reviendrai pas sur la paix honteuse de soumission qu'on a demandé de signé à mon peuple à travers ma personne, ni l'instrument que j'ai été afin de servir de levier à ce que cette guerre ce généralise.
Vous le reconnaissez vous même, c'était une paix honteuse. Vous voulez un Berry honnête et droit, mais l'opprobre ne vous fait donc rien ?

Donc, si la Reyne place les nobles du Berry sous son aile, cela veut dire que vous êtes invité à participer au ban Royal, le nier serait pure calomnie. A quoi sert le ban Royal ? A aller en guerre contre note province à vous et moi.

Ce n'est pas moi qui fait pression sur vous, mais la Reyne de France, ce que vous niez une fois encore comme Vroqu et Icyblue.
S'il vous plait à croire que je suis un homme qui ment, et fait pression, alors soit, je n'ai plus envie de me battre avec vous.


De même, comment pouvez vous parler du fait qu'aucune lettre n'a été proposé ? Vous n'êtes pas revenu depuis, et si lettre devait paraître avec les signatures des Nobles Loyaux au Berry, elle serait présenté avant.

Vous avez une bien étrange idée de ma personne, dans vos paroles, je ne vois que le reflet de l'anti-fiérisme récurent, là où il y a encore quelques années vous me tutoyez, et nous avions des relations cordiales.

Encore une fois, vous vous fourvoyez, si vous étiez revenu en Salle de la Noblesse, vous auriez su, que nous avons déposé un projet, d'autonomie TEMPORAIRE jusqu'à ce que la Reyne revienne à la raison, ou qu'un nouveau Souverain veuille arrêter cette mascarade.

Non, je ne le pense pas, vous me pensez incapable de fédérer le Berry ? J'ai été élu avec une coalition représentant 80 % des Berrichons, bien plus que tout ceux de votre parti l'ont fait ses derniers temps. Plusieurs de votre parti, plusieurs personnes de l'opposition approuve la politique intérieur que je mène, et cela vous ne pouvez pas le nier.

Unir tout le Berry est une utopie, et vous le savez comme moi, mais je pense avoir unie bien plus, là où vous n'avez de cesse de le diviser avec vos amis en mettant sans cesse de l'huile sur le feu, mais en ne bougeant pas le petit doigts.

Que dire de la liste de vos amis mené lors des dernières élections ?

Vroqu qui veut les postes qu'elle veut sinon rien, attention hein !! Sinon elle mord ! Vroqu qui passe ses jours a insulter au conseil, a pratiquer la sorcellerie en parlant de "forem", "d'axé", et je ne sais quoi d'autre encore.

Blackhorn, présent une fois tout les quatre jours, qui se met en retraite quant ça lui chante. Qui oublie par deux fois de verser l'argent au Prévôt le dimanche matin, mettant en péril la défense de nos villes.
Prétextant une fausse blessure à la jambe pour ne pas défendre la capitale.

Josybabas qui participe aux débats et aux fonctions In Gratebus, quant elle est là, finalement c'est celle qui s'en sort le mieux.

La seule qui n'a pas trahie son engagement envers le Berry.

Quel fine équipe que vos amis, en effet. Il est bien beau de critiquer sans cesse les fieristes, mais je ne représente pas tout les fieristes, et vous avez du mal à ne pas faire cet amalgame.

Vos différentes listes non jamais fédérés, la preuve, la plupart de vos Ducs restaient cachés dans leur château, là où je reste avec mon peuple, nous n'avons pas les mêmes valeurs morales. Je ne suis pas un noble qui se pavane avec sa couronne sur sa tête pour son prestige. Je préfère être au milieu de mon peuple, et combattre fièrement au prêt de mes soldats et des volontaires pour L'HONNEUR et LA LIBERTÉ.


Vous vous trompez en parlant de dictature. Combien de procès politique ont eu lieu durant mon mandat ?
Le seul procès contre Vroqu était du à son vol d'une de mes missives, qu'elle a elle même reconnue, et j'ai donc demandé sa relaxe, quel dictature !

Pourquoi concevez vous que le traité était injuste, mais n'accordez pas crédit au fait que je n'ai pas voulu engagé le Berry dans cette voie ? Je vous avoue que je ne saisis pas, j'ai pris la décision avec le Conseil Ducal, donc 9 personnes sur 10 ont approuvés le fait qu'il ne fallait pas signer ce traité, MAIS celui proposé par le Comte Jake.

Traité, qui vous le savez a été validé par la Reyne, déposé à la Curia en attente de nos signatures, signatures qui jamais ne vinrent, et pour cause, à peine étais-je rentré de Paris en Berry afin de faire la proposition au Conseil la guerre était déclaré.

Vous vouliez donc que je décide seul ? Et bien non, je ne suis pas un despote comme vous le pensez. Pour moi c'était un choix trop important pour que les conseillers de tout partis ne donne leur avis la dessus.


Je n'étais pas Duc lors de tout ceci, j'étais même en retraite, il est facile de m'accuser pour des faits que je n'ai pas commis. La facilitée de l'amalgame.. Tous Fieristes, tous pourris.

Le conflit n'oppose pas la Reyne au Berry Fier comme vous le dites, et vous vous faites mensonge en disant cela. Il y a des RP dans les rangs des armées, il y a des USB, il y a des BIL.... Pourquoi donc toujours tout ramener tout au fier ?

Il n'y a qu'une bande d'aigris qui refuse de voir les choses en face et se fourvoie en fermant les yeux. J'espère qu'un jour où l'autre, vous vous rendrez compte que notre combat était honorable, et juste.

Ce n'est pas à vous de dire NON à ce Berry, qui n'est pas le mien, pas plus que le votre. Vous avez tendance à oublier que le Berry appartient aux Berrichons. Si les Berrichons désapprouvent mes choix, ils le feront savoir lors des élections.
Mais je connais l'éternel refrain des marionnette qui nous font gagner les élections, ne vous en faites pas.
Étrangement, aucune marionnette n'est sortit de mon placard, et nous sommes arrivé largement en tête des élections. Bizarre comme c'est bizarre.

Sombrez vous donc dans la folie ? Je suis Duc depuis bientôt un mois et demi, combien de jaspinades y a t-il eu ? Moins que dans tout les mandats de vos Ducs, et dans ceux des autres Duc du Fier.
Vous niez la réalité qui est devant vous Baronne, et cela me peine, je vous ai connu beaucoup plus ouverte et objective, là où je vois que depuis maintenant plusieurs mois vous semblez poussée dans les extrêmes.

Parler de Vroqu c'est bien amusant, c'est une traître, et je le dis haut et fort. Elle a décidé de prendre les armes contre le Berry en gardant ses terres. Vous osez dire que ce n'est pas de la trahison ?

Ah.. Par contre quant un Duc Fieriste dit non à un traité honteux, tout de suite c'est mal.


Une visions minoritaire en Berry, dont vous faites parti aimerais pouvoir tout diriger, faire du Berry ce qu'ils veulent qu'ils soient. Le Berry ne vous appartient pas, si les électeurs ne veulent pas de vous, c'est qu'ils ont compris que votre politique inutile ne servait à rien.

Le Berry que vous présentez est le Berry que j'aime, et le Berry que nous voulons tous fonder, mais vous vous basez sur des anciennes rancœurs qui vous empêchent d'être objective.
Ne pas reconnaître que les tensions politiques sont moins acerbes depuis que le nouveau conseil a été élu, est déplacé.

Vous avez bon dos de parler du codex.... Revoyez donc la règle de "le vassal de mon vassal n'est pas mon vassal", et allez taper sur les doigts de vos stupides amis qui se disent nobles, mais ne sont nobles que pour se pavaner.

Non vous vous trompez, et vous le savez, vous dites cela car se sont vos amis, et vous vous sentez trahie par leur choix. Hors elles font honneurs au Berry en défendant leur Duché, là où vous nous abandonné par lâcheté. C'est vous ( moins qu'eux je le concède ), et vos amis qui avaient peur de vous voir destituer. Comme cette lèche trône de Vroqu qui a prêté allégeance à la Reyne en Gargotte.

J'aurai honte d'être noble à la place de certains de vos amis.

Vroqu, qui n'a JAMAIS obéit à aucun des ordres de son Suzerain lors de la levée de Ban. Je lui ai dis d'aller ici, elle allait là bas. Je lui dis de défendre, elle travail.

Et ce n'est pas une traître ? Vous me faites perdre mon temps et ma patience à lire de tels propos aussi honteux afin de couvrir vos amis.

Parlons d'Icyblue, en retraite une bonne partie de la levée du ban. Puis lorsqu'il est revenu, ordre lui a été de créer un corps d'armes afin d'intégrer une armée.
Pendant trois jours, j'ai attendu qu'il le fasse, l'avant dernier jour, il me dit que le maire lui a donner l'ordre de défendre. De qui se moque t-on ? C'est le Maire le Suzerain des nobles du Berry à présent ?

Ensuite, je lui demande de dissoudre et d'entrer dans l'armée, une fois encore, il ne le fait pas, pire encore il ne me répond même pas.
Quel noblesse honorable en effet nous avons là.

Deux anciens Régnants du Berry, belle leçon de vassalité que nous avons là.

Le dictateur que je suis aurais sans doute du faire une demande de destitution depuis bien longtemps. Le dictateur n'y a point pensé.


Je ne vous souhaite pas bon courage, après le flot d'insanité que vous avez déversé sur moi avant de partir, peu m'en faut, je suis lisse et les mensonges ne m'ont jamais déstabilisés.

Puissiez juste trouver ailleurs l'amour pour une province que vous avez perdue depuis bien trop longtemps maintenant.
Puissiez ouvrir les yeux sur la monstruosité dont à fait preuves ceux à qui vous accordez aujourd'hui caution.

Puissiez un jour revenir en vos terres, et ne pas y trouver le sang à la place de l'eau de vos rivières, des corps démantelés à la place des fleurs de vos jardins.. Puissiez revenir en Berry où celui ci fait bon vivre.

Mais je doute, que même ce jour, vous ne le reconnaîtrez.

Fait à Chenonceau, le 29 août de l'an de Paques 1459.

Alleaume de Niraco,
Duc de Berry.

Fcpa79
Bon, bon. Il paraitrait qu'il y avait une explosion à préparer et comme il semble que ce soit avec la poudre. Il c'était arrangé pour ce mettre superviseur. Il avait le bon rôle ! Il se présenta avec ses compagnons et s'assit sur un rocher.

Allez y ! je vous supervise.

La galerie semblait profonde. Il se souvenu qu'il avait une mission ! Bon il fallait qu'il se dépêche au risque de rester coincé pour l'éternité au fond de cette galerie. Il sortit le vélin avec écrit dessus :
"bisous" signé "la Touraine" "PS : à plouche, les Bibis".

Il fonça au fond de la galerie et couru le plus rapidement. Arrivé à un cul de sac, il cloua le vélin. Il regarda les alentours en ce précipitant à la sortie. Une fois arrivé, il se réinstalla sur son rocher et les regarda.

J'avais un petit message à faire passer.

Il sourit et espéra que ce qu'il venait de faire aller servir à quelque chose. Parce que là il était à bout de souffle, bah oui ça faisait longtemps qu'il n'avais pas couru. Bon maintenant il pouvait faire tout péter. Chacun son boulot !
Estainoise
Mission Miner la Mine par l’enece morticinus

C’était surement ce temps pourri qui avait tout fait foiré….
Parce que la poudre noire était de bonne qualité….les mèches aussi…..ses compagnons, il ny’avait pas mieux…..

Ils avaient pris leurs charges, ils s’étaient engouffrés dans les boyaux de la terre, dans les plus profondes galeries….
Ils avaient disposés au mieux le bazar et tout aurait du bien pété…..
Mais ….
Alors que tout était prêt….
Que chacun s’apprêtait à mettre le feu aux mèches et partir en courant….Une pluie diluvienne se mit à tomber….
En quelques minutes à peine, un torrent se forma, et se faufila entre les galeries….
Tout alla très vite, trop vite….
Les quelques mèches allumées qui avaient pu atteindre la poudre, ne produisirent qu’un pet foireux….avec une forte odeur de souffre.
Tous remontèrent difficilement, certains glissant et tombant dans cette rivière devenue boue….

Esta, elle aussi, remontait, non sans mal et vexée de son échec cuisant. Elle avait fini par glissé à de nombreuses reprises, elle était couverte de boue.
A la sortie de la mine, en attendant les autres, elle tenait encore bien haut sa torche éteinte ?
Elle vit Jérémi sur un rocher, en train d'attendre..
.Ah tu es encore là! Ou tu es déjà revenu?
De son autre main, elle s’essuya le visage, étalant un peu plus la boue…..La noiraude n’avait plus trop d’allure……
La pluie continuait de tomber ….et tous maintenant sortaient un par un…..

La Mission Miner la Mine n’était pas une réussite…..

Une fois tous réunis…..L’air tous aussi piteux les uns que les autres, Esta prit la parole….en regardant le ciel….

Deos a voulu aujourd’hui que nous épargnons cette mine….
Mais ce n’est qu’une épreuve qu’il a voulu nous faire passer pour que nous prouvions notre persévérance…..
Regardez
…..Esta montre les nuages qui se détachent, un rayon de soleil qui luit…et l’arc en ciel qui se forme…..

Demain, sera un autre jour…et nous vaincrons, nous aurons la peau de ce tas de cailloux.
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Angelyque
La duchesse avait écouté patiemment écouté les ordres, puis avait regardé Falco tranquillement

Il est hors de question que j'aille me casser un ongle dans la mine. Je n'ose déjà même plus me regarder dans un miroir! si je vous obéissais, au sortir de ces boyaux malodorants fréquentés par des berrichons, je ressemblerais à Breiz, la procureur de Bourgogne.

Il n'était pas son genre de critiquer dans le dos des gens, mais puisque l'autre ne se privait pas en Bourgogne en son absence, la duchesse ne voyait pas pourquoi elle devrait se gêner, et elle restait gentille tout de même.

Je désirer...non j'exige pouvoir décrasser mon visage, me recoiffer, et même me parfumer au lilas!!!

Elle agita son index sous le nez de Falco et reprit de plus belle

Et si vous osez mettre votre menace à exécution, j'écris illico au Magnifique pour lui raconter que je subis de véritables tortures.

Pour le calmer un peu, parce qu'il lui faisait tout de même peur, -et aussi pour éviter d'avoir un javelot planté entre les omoplates- elle rajouta

Ensuite je ferai ce que vous voudrez en y mettant de la bonne volonté.

Un petit mouvement de menton indiqua qu'elle ne plaisantait pas.
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http://img148.imageshack.us/img148/9315/19690614.png[/img]
Linexiv
[Ad Honores, 28 août, Bourges]

Des remparts. Il y avait toujours des remparts. Un parfait résumé de son existence. Des murs qui n’avaient jamais cessé de s’élever devant elle. Pourtant, Line en avait franchi plusieurs, de fille de forgeronne à dame de Touraine.
Sauf que celui-là, elle doutait de pouvoir le surmonter. Elle releva la tête, tout près, juste hors de portée des machineries se dressait Bourges, encore ensoleillée dans ce jour couchant.

Par moment venaient jusqu’à elle des échos, ordres et injures mélangées auxquelles répondaient leurs soudards. Bruits de siège, vacarme ordinaire. Les remparts rougeoyaient, semblant la narguer. Toutefois, ce n’était pas ces remparts là qui la tracassaient ce soir-là. Ce n’était que des échelles à gravir et des portes à enfoncer, rien de neuf.

Elle se retourna vers la tente de l’État Major qu’elle venait de quitter un instant plus tôt. Les palabres continuaient, les capitaines débattaient encore du prochain mouvement. Des pions sur un échiquier. Elle avait écouté puis elle était sortie, dans sa main un bout de papier froissé. Un nouveau mur. Peut-être le dernier.

La nuit venant, elle se décida à vérifier son équipement avant de reprendre sa position. Les chandelles avaient été allumées. La décision n’était toujours pas tombée. Pourquoi avait-il fallu que son promis soit désigné capitaine d’armée ? Avant la guerre servait à les rapprocher. Maintenant elle ne faisait que les éloigner. Elle serra davantage le poing. Le mot de Falco était laconique. Deux jours que Pierre était inconscient. Était-il déjà avec le Très-Haut ?

Elle doutait prendre du repos cette nuit. Pourquoi n’était-elle pas à ses côtés ? La jeune femme errait aux côtés de ses noires pensées lorsqu’un tumulte la fit sursauter. Des mouvements du côté des piquiers. Elle se leva inquiète. Et aperçue alors le signal que les soldats n’avaient pu manquer. Rien à signaler. Le code était clair. Arrivée d’une armée alliée. Enece Morticinus même.

Elle en oublia d’inspirer. Le message. Ce n’était pas possible. Des cris lui firent comprendre qu’elle n’était pas la seule à avoir remarqué la supercherie. Mais il était déjà trop tard et tout s’enchaîna trop vite. L’espace d’un instant elle se vit dégainer son épée et l’autre elle repoussa déjà un premier ennemi. Leur campement était assailli. Enfoncé sans doute. Trahison. Comment ? Il fallait tenir. Les corps commencèrent à joncher le sol. Elle tenait encore debout.

Au gré des engagements, elle se retrouva devant lui. Qu’elle n’avait jamais vu de visu mais dont elle ne pouvait ignorer les portraits officiels ou encore le blason. Sa chance ? Il était déjà blessé. Il était à sa portée. Elle s’avança et après quelques coups réussit à trouver la faille. Il s’effondra.

Elle resta statique. Brusquement bête. Autour d’elle la clameur avait changé, à la lueur des tentes incendiées, elle vit qu’ils repartaient se mettre à l’abri sous leurs remparts. C’était terminé. Elle ne bougea pas.

Un soldat le cria, annonçant à la ronde que le Poilu était tombé. Très vite la rumeur se propagea dans tout le camp.



"George le Poilu est mort!" "On a plumé le Poussin!"


Elle pensa à Pierre, duc de Montlouis amateur de plumes couleur poussin sur son cimier depuis la dernière guerre Berry-Touraine… Le saurait-il ?

La fumée retombait et ils commencèrent à ramasser leurs blessés. Même à la lueur d’une torche, Ellana de la Rémonière semblait bien trop pâle.

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Falco.
Berry. Sa Mine. La Crève Charogne

La différence entre un moment de gloire et un instant de desespoir est mince comme un fil d'épée.
Ou plutot comme le fil qui retient l'épée de Damoclès.
Encore un jours à veiller le Capitaine et le temps est chiatique.

La bonne nouvelle? Une bonne partie des armées amies sont passées leur rendre visite.
Il fallait bien.
La trahison de Phenix avait compromise tout les codes et plans de l'Etat Major.
La nescessité d'un regroupement et de convenir de nouveaux protocoles de bataille étaient vitaux.
Il ont dialogué une bonne partie de la journée sur la suite de la guerre, sur les pertes, avec forces jurons parfois.

Dehors, les troupes fraternisent, se retrouvent, s'abritent de la flotte dans le fortin pour s'enfiler la bière infâme ou le vin acide offert par la Créve Charogne.

Il observe du coin de l'oeil, non sans inquiétudes, les travaux de Sape..
Ca galope, ça trimballe de la poudre et des bougies..ça brinqueballe dans les galeries.
S'ils finissent pas tous devant Dieu sous les coups du Ponant se sera par un feu d'artifice sous leurs bottes..Brrr..

Un léger chuintement de pet foireux.
Il soupire de soulagement.
Puis se reconcentre sur les nouveaux plans de campagne et codes inter alliés de bataille.




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Furette
Furette n’avait déjà pas trouvé l’idée d’aller faire sauter la mine fort alléchante, elle n’aime pas les endroits exigus, mais en plus si le ciel s'y mettait… ça devenait un cauchemar.

Toute contente d’être arrivée à mettre tout en place, elle se préparait à mettre le feu à la mèche lorsqu’un roulement sonore se fit entendre suivit d’un torrent d’eau boueuse et de pierres qui dévala dans la galerie. Prise de panique, elle lâcha sa torche et se précipita vers la sortie.
Une fois hors de la galerie, elle se pencha les mains appuyées sur ses cuisses, reprenant un peu haleine.


Elle regarda ses compagnons tous aussi boueux qu’elle :

On dirait que nous sommes un peu maudits pour le moment, tout se met contre nous….pfffff

Elle écouta les paroles de son chef Esta :

Citation:
Demain, sera un autre jour…et nous vaincrons, nous aurons la peau de ce tas de cailloux.


Furette s’approchat d’Esta s’essuyant le visage avec le pan de sa chemise :

Dis moi Esta…pourquoi on ne tire pas quelques coups de couleuvrine sur la mine hein ? ça serait moins dangereux pour nous non ? …et puis ça ferait du dégat aussi !

Faut dire que depuis qu’elle savait manier la cracheuse de feu, elle l’utiliserait bien pour tout !

Furette remarqua Jeremy assis sur un rocher, un peu mouillé oui, mais bien propre comparé aux autres :

oooh Jeremy..tu as eu le temps de prendre un bain ???

Elle se doutait bien que c'était impossible mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle le nargue.
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Miss.
[Toujours près de la Mine. Crève Charogne.]


Alors que la belle se réjouissait de tout faire péter, cet échec n'a fait qu'enfoncer son moral encore un peu plus.
Elle était prête et plus motivée que jamais. Avait écouté les conseils d'Esta à la lettre pour les dosages de poudres, l'application des mèches et tout le reste.
Appliquée à la tâche, agenouillée dans la galerie de la mine elle se concentra sur ce qu'elle avait à faire.
Fière d'elle, elle s'apprêta à y mettre le Feu quand la pluie et la boue se mirent à tomber dans la mine.
C'est un regard désespéré qu'elle lança à Esta et Furette.

Misère … Nous sommes maudits, c'est certain ..

La brune se tapa le front avec la paume de la main. Tant pis pour la boue, si elle s'écoutait elle resterait même au fond de cette galerie pour s'y noyer.
Elle soupira un grand coup, et, d'une humeur massacrante rejoignit les autres dehors. La pauvre avait la même allure que ses compagnons : pleines de boues, presque méconnaissable.
Se ramassant plusieurs fois au passage et buvant la tasse plus d'une fois elle arriva enfin hors de cette mine de caillasse dans un état lamentable.

J'en ai marre, mais alors marrrrrre !! Elle cracha le reste de boue qu'elle avait dans la bouche.

Furax la brune, elle se secoua les guiboles pour faire tomber le maximum de boue. Jetant un regard mauvais au ciel. Persuadée d'être maudite, sa vie tournait au cauchemar de jour en jour. Le Très-Haut lui en voulait, c'était certain.
Serrant les dents elle se passa les mains sur le visage pour s'enlever un peu de terre.
Même un bain ne lui faisait pas envie, elle voulait simplement tout détruire sur son passage.
Cette inactivité la rendait dingue .. Il lui fallait une occupation, et vite ! Quelque chose qui ne lui laisse pas le temps de penser, surtout, ne pas penser.

Demain … Il y a intérêt à c'que demain on arrive à faire quelque chose !!

La situation pouvait être marrante pour certains, voir la brune s'énerver toute seule, pas tellement impressionnante dans le fond. Quoi qu'une Bourguignonne dans cet état, ça peut faire du dégât, si si !
Miss regarda les autres après avoir fini de râler.

J'suis désolée .. Mais ça m'énerve cette situation.

Oui, c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase – la mine- .

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Alleaume
[ L'arrivé devant Bourges, la cité en pleure. ]



* Bourges, fier cité du Berry, Bourges la belle, Bourges la grande. Bourges où résidaient tout les Ducs du Berry, les plus grands comme les plus petits.
Les meilleurs, comme les plus mauvais. Bourges n'avait jamais été épargné ne serait ce qu'une fois de voir tout et n'importe quoi s'installer dans ses quartiers.

Et c'est ce qui faisait son charme, après tout. La diversité faisait du Berry le Pays qu'il était.
Tellement l'enviait, tellement le détestait. On ne pouvait pas rester neutre finalement.

Alleaume avait eu discussion en fin de matinée avec le Phénix, qui lui avait assuré que tout était en œuvre, le jeune homme avait galopé jusqu'à Chenonceau afin d'avoir un lieu discret, en dehors de tout regard nuisible..
Le Tourangeaux lui avait assuré qu'il fallait lui faire confiance, le Duc avait écouté, les arguments surtout, car qu'est ce qui lui prouvait que celui ci n'était pas en mission par Llyr ? Il avait la responsabilité entre ses mains de presque 150 soldats, si jamais il était trompé, il les enverraient à une mort certaines.. Il lui fallait agir vite sans connaître la personne, encore moins les tenants et aboutissants.

Quelques peu sceptique, il lâcha quelques mots :
" Soit, je vais tenter de croire en votre parole. Mais je veux recevoir dans la nuit la preuve que ceci sera fait. Que Dieu nous préserve d'une tromperie. "

Amen. *

~

* Les armées du Ponant arrivèrent en direction des lignes ennemis, le jeune homme, du haut de son destrier tenait son épée en main, prêt à battre la campagne avec ses hommes pour en découdre et sauver la capitale, sauver ses habitants au massacre qui les attendaient.

Il était en première ligne des Lions du Berry, qui allait combattre ensemble dans l'adversité, un de ses pages, se tenait droit à ses côtés, portant fièrement dans la main, l'étendard personnel du Duc.

Il savait que d'un moment à l'autre, la cavalerie chargerait, les flèches voler des deux sens, les lames s'entrechoqueraient, et les premières gouttes de sang tomberaient..

Le Duc se tourna vers les hommes de sa garde, les regarda dans les yeux avec le calme qui lui était connu dans ses situations, nul doute qu'il ne faire pas autant le malin dans les minutes qui allaient suivre. *


Mes Lions.. Nous arrivons enfin devant Notre Bourges.
Le Berry nous appartient, il est un et indivisible, et nos ennemis ne le comprendront jamais.

Nous sommes le dernier rempart de la liberté avant que la tyrannie ne s'écrase sur nos peuples. Dieu nous a confié la mission de faire garder un équilibre sur notre Royaume.

Que la Reyne revienne à la raison, ainsi dans son Royaume, nous reviendrons !


* Une fois la palabre finit, il était le moment de l'action, les tambours battaient, les troupes commençaient à courir en direction de l'ennemi, ouvert par la marche de la cavalerie Ponantaise..

Le Jeune Duc était de cette cavalerie, il ne craignait pas la mort. Tout simplement car la mort, est l'accomplissement de la vie, tôt ou tard, tous nous finirons par mourir, et il n'y avait que Dieu pour décider, quant il allait enlever la vie aux hommes.

Ils rencontrèrent enfin la horde ennemis, ils étaient nombreux, moins qu'eux certes, mais déterminés à ne pas quitter la place forte de Bourges, le Ponant n'avait pas le choix, il fallait les forcer à reculer une bonne fois !

Alleaume frappa, usa de ses coudes pour se dégager des adversaires, la mêlée était grande, mais il n'avait encore tué, ni blessé personne, alors que plusieurs de ses compagnons en avaient occis !
Des Berrichons, des Ponantais étaient aussi en train de tomber de son côté, il semblait bien qu'ils n'auraient pas l'avantage encore une fois.. Malgré la lourde perte de leur côté.

Le Duc regarda autour de lui, il leva le bras et fit signe à ses hommes de reculer, il fallait se vouer à l'idée que ce ne serait pas encore pour se soir.. Il y avait de lourdes pertes d'un cas à l'autre, et les soldats avaient bien besoin de repos.

Les armées ennemis avaient l'avantages d'être des soldats aguerris, là où la plupart des Berrichons n'étaient que des civils.
Ils arrivent enfin sur une zone libre, où ils pourraient se reposer et penser les quelques maigres blessures que certains avaient réussis. Ceux qui étaient en danger avaient été rapatriés rapidement...*

_________________


Saint Louis... Pardonne lui !
Lucterios
Saint Aignan – Berry

On leur avait donné ordre de charger une nouvelle fois ce soir la, l'ennemi se trouvait aux abords de Bourges, alors charge fut donné. Le fracas des armes sonnait brillamment au firmament d'une nuit sans lune. Nombre de soldats tombèrent en cette ode divine mais la encore Esus ne rempli point les espoirs d'un de ces disciples acharné, le sang sur son épée ne ruissela pas plus que lors des autres combats.

Depuis l'Anjou, pas un bipède ne passa assez prêt ou assez longtemps en son champ d'action pour que coup fatal fut porté et c'est bredouille de tout acte d'éclat que notre guerrier revint en son campement d'origine.

Félicitations d'usage aux chanceux portant trace de combat, que cela soit de victoire ou de défaite peu importait, seul le combat en lui même est digne d'intérêt, gagner ou perdre ne sont que qualificatifs dérisoires devant la beauté d'un combat bien mené.

L'amour des armes et du sang donné dans l'honneur et le respect des dieux échappe a la plupart des hommes, petitesse des trophées et comptes de marchand étalant en des tablettes de pacotille nombre de coups portés ou de corps rassemblés, comme d'un match de soule des points a compter. Mais l'art de la guerre est bien loin de tout ca, nul besoin d'immenses armées ou d'oriflammes dorés, juste d'un adversaire enflammé par l'amour du fer suffit a le pratiquer …

Il plongea sa tête en l'eau froide d'un ruisseau coulant non loin de la, noyant ainsi les larmes d'un soldat accablé et prit le chemin bien connu d'une attente insoutenable d'entendre cors raisonner ...

_________________
Marineblanche
[ Enece morticinus- Près des mines ]

Marine Blanche avait suivi ses compagnons d'armes, en prenant les charges, elle rentra dans les profondes galeries, un sentiment d'oppression l'envahit, elle n'aimait pas les endroits fermés mais elle ne le montra pas. La gamine les aida a mettre tout le bazar mais c'est alors qu'il se mit à pleuvoir, un torrent se faufila et la rouquine attrapa son chiot qui l'avait suivi dans ses bras. Elle essaya de remonter, difficilement. Elle glissa pleins de fois en grimaçant.

En sortant, elle mit son chiot à terre, un peu à l'écard pour enlever toute ses boues. Elle est sans doute méconnaissable. Marre, elle en a. Marre d'être piégée dans ce trou à rat et surtout que cette mission n'est pas une réussite. Elle respira lentement pour se calmer. Après tout, ça arrive. Si le Très Haut en a décidé ainsi, c'est qu'il y'a sans doute une raison. Si les autres pensent qu'ils sont maudits, ce n'est pas le cas de la gamine car parfois, elle a pensé que le Très Haut lui en voulait mais au final, c'était bien mieux.

Marine Blanche écoute Esta puis elle hoche la tête, convaincue que Dieu a fais tout ça pour qu'ils montrent leur persévérances. La petite fille regarde Miss en train de s'énerver. Dans d'autres situations, la gamine l'aurait nargué mais là, elle sait que ce n'est pas le moment. Cette situation commence à peser sur le moral des autres grands aussi.La rouquine commence à craquer aussi, elle a envie de fuir tout ça mais quelque chose l'en empêche. Elle sait qu'il y'a des ennemis, elle sait que si des personnes commencent à déserter, ça va rendre encore plus mal la Enece Morticinus qui est déjà "mal" à cause de cette immobilité.

Passive, Marine Blanche sait que ce jour, ils ne feront pas pêter la mine. Demain est un ordre jour, oui. Elle s'éloigne un peu plus pour enlever la boue de Roxy.
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