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[RP/IG] Bericons, brecons, potons, TOURANGEAUX

Maud
[Un escargot de Bourgogne dans le Berry]

Demain on bouge
On ne bouge pas
Demain on bouge
On ne bouge pas
Demain on bouge
On ne bouge pas
Demain on bouge
On ne bouge pas


Maud aurait pu chanter à tue tête couplet et refrain.
Elle y comprenait goutte à ce qui se décidait en haut lieu dans la tête du capitaine Wolfar ou de leur chef d'armée Ragon, mais ça devait pas être triste.

La jeune paysanne au sang chaud et à la langue bien pendue ou sans doute trop, pour certains, essayait d'apprendre la patience.
Essai raté. Elle faisait tourner son frère basilic Ragon en bourrique.
Maud ne savait pas attendre. Ou alors pas aussi longtemps.
Elle avait oublié depuis longtemps ce que sa mère lui disait toujours:
"Maud, tourne la langue 7 fois dans ta bouche avant de causer" ou pire" La patience est mère de toutes les vertus".

Le seul avantage à ce silence imposé , c'était que d'un seul homme, tous suivaient Ragon et qu'à part leurs bruits de pas et de sabots sur les chemins, personne ne les attendait plus.
Ragon avait bien choisi le nom de son armée: "Celle-là-tu-l'auras-pas-vu-venir" .

Le jour béni arriva.


On bouuuuge!

Maud en était à ne plus se lever ou à préparer son paquetage en entendant l'ordre répercuté par les chefs de section.
Et elle faillit manquer le départ.

Ils étaient en campagne berrichonne. On lui avait dit.


Haaaaaaalte!

Ca aussi elle avait compris.
Et les frissons annonciateurs de combat commençaient à la reprendre. Berry égale guerre égale plumage de poussins avant de les rôtir.
La journée s'annonçait belle et un cavalier surgi de nulle part les rejoignit du Sud.
D'un bond, elle se leva :


Ami ou ennemi?

Plissant les yeux, elle scrutait le moindre indice... Et elle oublia toute prudence en criant :

Un corbeau Noir… c’est un Blanc Combaz.. je l’reconnais.

S'agirait pas non plus qu'on le tue.
Et le cœur de Maud de battre à toute vitesse. Ce serait Jusoor ? Cassian ? Griotte ? Ou… son Grand Monsieur ?


Maud calme-toi.. ça peut pas être lui.. Il est en Guyenne Maud.. Loin.. très loin…

Allez donc la raisonner la Maud. Elle court donc vers le cavalier qui stoppe net devant elle. Au moins, ce cheval là., elle le stopperait à mains nues.
Prenant les rênes, elle le dévisage :


Zetes qui vous d’abord pour porter les armes des Blanc Combaz hein ?

Ah ben oui.. S’agirait pas d’usurper le nom et les armes de la famille qu’elle chérit le plus au monde en Bourgogne. Sautant de cheval à peine épuisé, voilà t’y pas qu’il se met à rire le bougre !

Ah Maud, je parie. Mon maître m’a parlé de votre caractère bien trempé et de votre mise.. Mmmmm.. Charmant.. Charmant. ;

La pucelle, parce qu’elle l’est toujours et que Falco s’est bien gaussé de son état quand elle l’avait capturé en Bourgogne, et donc la pucelle eh bien elle aime pas les regards appuyés sur ses formes. Faudrait pas confondre gueuse qui se couche dans la paille et elle.
Donc d’abord, un air outré, remplacé presqu’immédiatement par de la surprise et un sourire béat.


C’est mon Grand Monsieur qui vous envoie ? Mais vous pouviez pas l’dire plus vite, abruti !

Et le soudard de rire encore plus fort en lui donnant une missive :

Si fait demoiselle et que je devais attendre réponse avant de repartir.

C’était mieux qu’un repas de fête ou que le jour de la saint Jean. Maud s’empara de la missive et la but goulûment comme un Nuit Saint Georges.
Elle se reprit pour faire bonne figure


Faut pas m’en vouloir m’sieur.. Mais bon.. enfin.. vous voyez.. Là-bas, installez-vous près d’mon balluchon, vous y trouv’rez du pain et du boudin.

Et Maud de rédiger la lettre la plus longue de sa courte vie

Citation:
Mon Grand Monsieur,

Si vous saviez comme votre lettre me fait du bien.
Elle me redonne courage et bonne humeur.

D’abord que vous êtres revenu en Bourgogne.
Vous la trouverez bien changée du temps de votre mandat Ducal, mon Grand Monsieur.
J’ai pas assez de parchemin pour tout vous raconter.

Mais d’apprendre que vous allez entrer en guerre remplit mon cœur de joie.
Voyez-vous, je me suis engagée dans l’armée dans un premier temps juste après l'annonce de la mobilisation contre le Berry.
Forte des promesses et du discours bourguignon contre le Vilain Poilu.

Et puis le temps a passé, mon Grand monsieur, passé.. et rien ne se passait.
Pire qu’un orage qui attend et que la nature est toute en émoi en attendant qu’il se déclenche en éclairs et coups de tonnerre.
La foudre n’a pas frappé la Bourgogne , mon grand monsieur et c’est bien plutôt comme une vilaine somnolence qui s’est emparée de tout l’Ost.

Vous me connaissez assez pour savoir que je chercherai par tous les moyens à me battre.
Suis donc montée dans l’armée de mon frère basilic Ragondindam.
Et je crois bien que de temps en temps il regrette.
Je n’ai fait que le houspiller pour savoir quand nous allions nous battre et tout un temps il n’osa même plus me promettre des lendemains qui chantent tant je devenais infernale.
« Chieuse » qu’il m’a même dit un jour en taverne à Montluçon.

Vous voyez, mon Grand Monsieur, suis pas de votre famille ni de votre sang mais je crois bien que j’ai toujours gardé l’esprit de Baffe dans ma tête.

Tout ça pour vous dire que sans nourriture pendant plus de dix jours à Montluçon et après avoir grièvement blessé la Duchesse du Bourbonnais Auvergne et son époux en bougeant, j’osais même plus sortir en taverne tant j’avais la honte.
Même si , je me souviens bien que Sofio a pas un passé qui est pas tout propre et que Ragon lui-même ne sait pas comment tout s’est passé.

Eh bien comme des guerriers, nous sommes tous passés sur la Duchesse et son époux. Enfin moi, c’est un homme que j’ai touché et j’ai du frapper très fort. Mon bâton s’en est allé en mille morceaux.


Maud de relever la tête et de se relire. Vais pas avoir assez de place...

Citation:
Alors donc, mon Grand Monsieur, vous suivez toujours hein ?

Donc, plus rien à manger. Le Baron Wolfar aurait oublié de prendre le mandat en partant.
Et toute ma fortune sur le dos.
Ragon mon frère me dit de sortir comme d’autres de l’armée pour travailler un peu. Le marché de Montluçon, vendait du pain presqu’au prix du beau tissu que Madame Angélyque elle achète pour ses robes, vous voyez ?

Et là mon grand Monsieur, je décide de rentrer en Bourgogne après le énième non ordre du jour.
Un coup de sang monsieur.

Et là, le Baron Wolfar qui m’écrit pour me demander pourquoi. Eh bien, je lui ai dit tout ce que j’avais sur le cœur mon Grand Monsieur, tout baron et ancien qu’il est , j’ai tout sorti . Sans l’insulter hein ? Vous savez comme je suis.

Il me répond qu’il ne me reprendra plus dans l’armée.
Que si c’est comme ça, je peux rentrer en Bourgogne et me ferme la porte de Savigny.
J’avais déjà démissionné de la garnison, mais là, tout est fermé.

Ca ne me fait ni chaud ni froid mon Grand Monsieur, mais je décide quand même de rester à Bourbon en attendant l’armée et Phebus, autre frère basilic qui avec Bramus et Lenanda avaient apporté le mandat oublié.

J’ai bien fait d’attendre et de me poster pas loin du campement de Ragon. Je savais qu’ils cherchaient des recrues. Parce que faut pas croire que j’étais la seule à avoir quitté l’armée , mon Grand Monsieur, mais je crois bien avoir été la seule à vouloir y remonter.

Coup de chance , le soir très tard, un soldat a affiché une offre d’embauche pour un soldat.
Je me suis jetée dessus comme la faim sur le monde.
Et vous savez le plus drôle, je suis dans la section du Baron Wolfar.


Maud regarda le bout de sa plume complètement écrasé à force de couvrir le parchemin et d’un coup de couteau la trancha net.

Citation:
Ah mon Grand Monsieur, comme j’aimerais vous voir bientôt.
Nous allons rejoindre les armées alliées. J’ai entendu dire que Falco était chef d’armée, mon Grand Monsieur. Vous vous souvenez du tricoteur que vous aviez déjà laissé pour mort au bord d’un chemin, eh bien, il est là dans le Berry.


Mon grand Monsieur, puisse cette lettre vous arriver avant que je ne parte au combat ou après, peu importe. Je n’ai pas peur.

Bien à vous

Maud Saint Anthelme
Votre dévouée.


Une moue.. elle en avait des choses à lui dire à son protecteur.. des millions , même.
Soupirant, elle plia la missive comme elle le pouvait et revint vers le cavalier :


Ben, j’vois qu’vous zavez d’l’appétit hein ? Misère, presqu’une miche entière et un coude de boudin.
Ca va vous donner des forces pour remettre ce pli au Duc Eusaias aussi vite que si une horde de poussins dégénérés vous poursuivait.


Goguenard, l’homme ne s’en laissa pas compter :

Maud, je resterai bien avec vous pour les embrocher jusqu’au dernier, mais je porte votre réponse .

Un cavalier.....

( Edit: fautes de frappe et ortho)
_________________
Alleaume
* Alleaume avait reçu la lettre du ducaillon, aussi après l'avoir lu il la chiffonna et préféra prendre son attention sur celle du maire de Châteauroux, qui ne semblait pas tout à fait avoir comprit le sens de ses propos. Il secoua la tête ayant encore dans la tête les mots de celui qu'il croyait sincère dans ses propositions de paix. Finalement, il était aussi faux que ce que le Berry disait de lui, et malheureusement pas que le fier.. Le travail était une chose, la sincérité une autre.

Après avoir terminé, il attacha la lettre à la patte de son pigeon.*


Allez Cuicui vole !

Citation:
De Nous, Alleaume de Niraco, Duc de Berry

A vous, Messire Fanfanlarose, Maire de Châteauroux,
A tout ceux qui la présente se feront lire,

Salut !

Nous étonnons de vos propos, et pensons à une entière méprise de votre part,

Nous allons donc nous en expliquer.

Nos propos à votre encontre était ironique, non contre vous, mais pour Messire Icyblue, qui c'est plaint en salle de la Noblesse de recevoir des ordres de vous, et que soit disant, nous vous aurions ordonnés de vous occuper de la Noblesse et de son corps d'armes.

Corps d'armes qui nous le rappelons était composé de lui, Zoyah, Vroqu, Tadek et nous même. Donc tous nobles du Berry.

Nous avons usés d'ironie, car nous trouvons stupide de devoir se cacher derrière votre personne pour ne pas répondre à des ordres de leur Suzerains.

Nous réfutons vos accusations informant de la mise au ban de l'opposition de Châteauroux.
Nous avons oeuvrer avec vous, et avec tant d'autres pour réussir à sauver votre ville. Nous trouvons fort déplacer d'oser dire le contraire.

En effet, défendre châteauroux, comme défendre Bourges ou Sancerre, c'est défendre le Berry, permettez nous de préciser, que lorsque des armées attaques hors de la ville, les personnes dans les murs ne servent à rien, il faut combattre devant les remparts pour protéger votre ville, comme nos armées l'ont fait, là où la noblesse n'a point voulu le faire.

De ce fait, déclarons que oui, nous reconnaissons la vaillance et le courage des défenseurs de Châteauroux étant rentrés dans l'armée des Renards afin de protéger leur ville avec les armées ducales.
Déclarons que non, nous n'avons pas à nous excuser pour des propos qui ont été réellement tenue, à savoir: Que vous donniez des ordres à la noblesse. Preuve en est au château si nous devions le prouver.

Déclarons en sus, que jamais nous n'avons mis au ban une quelconque opposition, avec qui nous n'avons jamais rechigné à travailler, tant que la bonne volonté est présente, peu importe les opinions de chacun.


En espérant avoir pu vous éclairez, nous excusons juste de l'incompréhension de notre lettre à votre encontre, qui ne méritez sans doute pas de votre part un pamphlet là où vous auriez pu nous voir directement afin d'avoir réponse.

Fait à Saint-Aignan, le 31 août de l'an de Pâques 1459.

Alleaume de Niraco,
Duc de Berry



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Saint Louis... Pardonne lui !
Drunk
[ Enece Morticinus : Mission miner la Mine ]

Saper la mine ?
Drunk n’en ferait rien.
Non pas qu'il ne voulait pas la détruire, bien au contraire, il sera au première loge quand elle pétera.
Mais c'était plutôt qu'avec Nem ils avaient failli laisser leurs peaux dans une galerie du Rouergue.
Cette date fut d’ailleurs le début d’une longue descente aux enfers pour l’ancien Jargorois.
Moults incompréhensions l’avaient écarté de Rix et du Jargor malgré les efforts de Némésis...
Tous ces problèmes l’avaient conduit aux portes de Touraine et l’avaient plongé dans cette guerre.
Il y était venu étudier, mais c’était de ses talents de guerriers dont on avait besoin.
Alors il fit ce qu’il savait faire, guerroyer.
Pour l’heure, tel un centaure, il ne quittait plus son destrier, il partait seul patrouiller, certainement aux grands désespoirs de ses chefs.
Il regardait aller et venir ses compagnons de fortune qui avaient pour mission de faire exploser la mine.
Tous prenaient leur tâche à cœur comme si ce pied de nez à l’endroit du Berry était pur bonheur.
Ensuite tous se trouvaient le soir en taverne afin de se remonter le morale.
Bonne ambiance, malgré la lenteur des événements et l’incompréhension due à la position de leur Capitaine.
Les hommes et les femmes de Touraine attendaient patiemment et dans une étrange folie, de défendre bec et ongles ce satané trou.

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Kayhan
BERRY : SAPER UNE MINE SANS SE SAPER LE MORAL

Désœuvrée. Depuis qu'ils avaient atterri dans cette foutue mine, elle était désœuvrée. Et elle aimait pas ça, être désœuvrée, la brune. Déjà parce que c'est comme ça qu'on finissait par picoler, s'empiffrer frénétiquement de ses rations de bouffe agrémentées d'apports personnels, et qu'on se retrouvait avec un derrière de la taille d'une comporte. Pis surtout parce qu'après on commençait à broyer du noir. Il fallait qu'elle s'occupe, et fissa.

Voir s'activer Estainoise et sa petite troupe finit de la convaincre que le maniement de la poudre manquait grandement à son éducation, tout à fait sommaire par ailleurs, ayant rapidement compris que les cours à l'université étaient presque aussi assommants que les messes du dimanche matin, bien que les premiers tapent plus dur au porte-monnaie. Elle avait d'ailleurs fini par choisir de déserter les deux. Elle s'était donc jointe à l'équipe de sape, avec l'idée qu'un jour, à coup de poudre, elle pourrait faire sauter deux ou trois plumards, avec leurs occupants dedans, cela va de soit. Kay écoutait donc sagement les consignes d'Estainoise, pour être sûre de pas se louper.
Citation:
Vous autres…Tenez la garde et refoulez tous mineurs zélés et perdus…..On ne veut pas faire de cette mine un caveau…..

Kay leva un sourcil. Sérieusement ? Des mineurs sont venus alors que depuis des jours, on met un bazar à tout péter depuis la taverne improvisée à l'entrée de la grotte ? Motivés, les gars...
Citation:
Là……
Et Esta de désigner des étais perchés à plusieurs mètres de haut...
Citation:
On va y accrocher les charges….allez y…
Alpha, tu as pris ton échelle, j’espère ? Ou alors, faites vous la courte échelle, ou encore poser marine sur vos épaules pour qu’elle puisse fixer les charges dans les hauteurs….enfin, débrouillez vous….
.
Petite moue dubitative de la brune, annonçant : Je préfère être portée que porter hein, si j'ai le choix, surtout si c'est pas la p'tiote qu'il faut soulever... Petit coup d'œil circulaire pour voir ce que les autres décidaient. Spontanément, Marine sollicitait déjà Miss pour une courte échelle. Et merdoum... Restait plus qu'à prier pour pas se retrouver à faire le monte-charge d'un lourdeau pesant 2 quintaux...
Furette
BERRY : c’est pas une mine qui fera la loi !

Après une bonne nuit de repos et une journée qui s’annonçait lumineuse, la petite troupe se retrouva à nouveau devant cette maudite mine.
Esta avait déjà préparé les charges, une partie du travail était bien avancée comme ça.
Cette fois rien ne pouvait plus empêcher le bon déroulement des opérations, enfin… ce que chacun espérait en tout cas.
Une partie du groupe irait poser les charges et l’autre partie surveillerait l’entrée de la mine empêchant l’accès à quelques inconscients qui auraient un excès de zèle.
Furette fut surprise de voir Angelyque résignée à participer malgré son refus catégorique le jour précédent. De nouveau la Duchesse réussit encore à la faire rire :


Citation:
Esta, en réalité le souci est que je risque d'avoir des hauts le coeur en entrant trop loin dans la mine. Ca sent la transpiration.
Les autres soldats risquent de se demander ce qui m'arrive et je ne souhaite pas que mon état soit connu de tous. C'est gênant.
Le Vice chambellan de Bourgogne m'a envoyé des macarons, c'est bon les macarons, j'en ai assez pour tous.


Y a peut être une solution Angelyque…respirer l’odeur de vos macarons, ça passera mieux !

Tout en riant, Furette huma discrètement ses aisselles.

Une charge fut remise à chacun et le petit groupe s’engouffra ainsi dans la mine suivant Esta pas à pas. Furette fixa le soleil un instant avant de pénétrer dans cet enfer.
Silencieusement ils suivirent tous la lueur de la torche d’Esta quand enfin elle annonça qu’ils étaient arrivés à l’endroit idéal pour poser les charges.
Furette leva la tête tout en écoutant Esta parlant de faire la courte échelle. Kay avait très vite compris la situation :


Citation:
Je préfère être portée que porter hein, si j'ai le choix, surtout si c'est pas la p'tiote qu'il faut soulever...


Ah ben oui…j’avais pas pensé à ça moi !

Très vite, Furette agrippa Alpha :

Viens ici toi ! tu vas avoir le grand honneur de me porter sur tes épaules… héhé

Elle s’était permise ce geste car elle savait très bien qu’Alpha rendait service avec plaisir.
Tout en grimpant sur ses épaules, elle fit un clin d’œil à Kay et lui dit à voix basse :


Attrape Jeremy !!!

Une fois hissée à bonne hauteur, Furette accrocha sa charge et celle d’Alpha un peu plus loin et descendit aussitôt.

Voilà Esta, c’est bon pour nous.
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Miss.
[Opération saper la mine : Deuxième partie.]


Moral toujours dans les chaussettes, la brune tentait de faire bonne figure pour ne plus se prendre des reproches tel que « Petite chose éplorée » qui l'avait bien fait râler. Toujours le mot pour plaire ce Falco, et elle comptait bien lui montrer que ce n'est pas parce qu'elle n'avait pas le moral qu'elle était incapable, au contraire.

La brune écoutait Esta, plus ou moins distraite. Pourvu que cette seconde tentative ne connaisse pas le même échec...
Elle se dirigea avec ses compagnons dans la galerie un peu moins boueuse que la veille et observa les lieux. Elle allait bien finir par s'écrouler un jour, cette mine !
Miss regarda la gamine, puis le haut de la mine. Vrai que le seul moyen de suspendre les charges c'était la courte échelle.
Sans répondre, elle s'accroupit au sol et aida Marine à lui monter sur les épaules, grimaçant un peu en remontant. Elle était habituée au poids plume de Enora, la brune, une gosse d'une dizaine d'années sur les épaules, ça lui change.
La bourguignonne tenait bien les jambes de la fillette, elle pouvait lui faire confiance et se servir de ses bras sans avoir peur de tomber.

Tu y arrives ?

Une fois que le tout serait en position … Il n'y aura plus qu'à courir... et vite !

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Kayhan
La voix de furette qui résonne pendant que Kay est perdue dans ses pensées.
Citation:
Attrape Jeremy !!!

C'est ça ou porter quelqu'un plus lourd que la p'tite brune. Ni une ni deux, elle empoigne le bras de son voisin. Aller hop, mon p'tit gars, baisse la tête, je grimpe sur tes épaules ! Une main sur l'épaule, une botte sur la hanche du Jérémi, et plus vite qu'un petit singe, la voici perchée, avec le matériel sous l'aisselle. Fais pas l'andouille, et ne t'avise pas de trembler. Je fais pas du canevas là, je pose une charge, hein !

Et Kay de poser la charge, le nez plissé, les cheveux collés et la trogne pleine de boue séchée, en priant que dessous, ça tienne bon, parce que le temps filait trop vite et allait bientôt manquer.

Edit "coquillette"
Marineblanche
Marine Blanche grimpe sur les épaules de Miss, pas très rassurée quand cette dernière se relève. Roxy penche sa tête sur le côté, se demandant ce qu'elles font et remue la queue, pensant que c'est un jeu. La rouquine, quant à elle, tenait les charges, la sienne et celle de Miss. C'est alors qu'une lubie fit son apparition. Bah oui, hein...Même dans les situations les plus rudes, ça peut arriver ça.

Toi, l'Très-Haut, si tu nous aides, j'te promet qu'avant d'te voir, ze me laverais car comme ça, t'devras pas supporter mon odeur quand ze ne me lave pas durant 4 mois...

La sale mioche sourit en coin. Elle sait très bien que le Très-Haut est bon et saura lui pardonner ses paroles. Après tout, le comas du Capitaine, le fait qu'il a plu durant la première tentative, qu'ils sont restés coincés dans ce trou à rat, tout ça c'est pour les tester et sans doute qu'il n'est pas déçu car ils supportent l'insupportable. Bien des gens auraient désertés. Elle-même y avait pensé.

Bref, elle soulève les charges en grimaçant, c'est que pour ses petits bras, c'est lourd. Une grande inspiration et elle les dépose sur les tenants de bois. Voila qui est fait.


Miss ! T'peux m'redéposer par terre.

Une fois qu'elle est par terre, elle attend le signal pour partir en vitesse.
Estainoise
Berry…Mission Miner la Mine : Acte II.

Ils étaient enfin prêts….
Même Angelyque, qui avait essayé d’éviter la mission avait finalement accepté….
Non, Esta n’était pas insensible à son état.
D’ailleurs, elle l’admirait sans lui dire. Aller à la guerre en portant un enfant, c’était faire preuve d’un grand courage ou d’une grande inconscience.
Esta essayait de ne pas penser à cet enfant à venir, tant cela la replongeait dans un passé douloureux où elle avait mis au monde une petite fille toute bleue de froid, alors qu’elle-même luttait pour garder la vie.
Finalement, Esta s’était remise de ses blessures contre toute attente. Deos n’avait pas voulu d’elle lui signifiant certainement qu’elle avait encore pas mal de chemin à faire avant de ne se présenter devant lui. Cependant, il lui avait pris sa petite Espoir.

Quand Angelyque lui dit « Esta, en réalité le souci est que je risque d'avoir des hauts le cœur en entrant trop loin dans la mine. Ca sent la transpiration. » Esta se mit à rire, en se sentant un peu visée.
Et c’est Furette qui sut trouver la solution…. « Y a peut être une solution Angelyque…respirer l’odeur de vos macarons, ça passera mieux ! »…

Oui, c’est une très bonne idée….et puis, on ne peut pas se passer d’un boutefeu de votre qualité….
Allez, suivez nous Angélique….La mèche sera longue…..
Vous n’irez pas jusqu’au fond de la galerie….


Elle tendit une autre torche à Angelyque et entraina le petit groupe, portant sa torche bien haute, Marine sur ses talons, et les autres qui suivaient…..
Alors qu’ils allaient emprunter la galerie la plus éloignée, Esta stoppa en levant l’autre main…..

Angelyque, vous allez attendre ici….et nous, c’est par là qu’on va, au fond de cette galerie…on va poser les charges et on va faire une belle tresse de mèches…..jusqu’à vous…..
Vous aurez l’honneur Duchesse, d’y mettre le feu…..


Arrivés sur les lieux, chacun trouvait une solution pour fixer les charges en hauteur….
Marine, sur les épaules de Miss, Furette sur les épaules d’Alpha qui avait du mal à ne pas chanceler et Kay sur celle de Jérémi….
Esta inspecte, les regarde faire…..Marine, Furette et Kay fixent comme il faut les charges…..

Ca me semble bien comme ça…..

Et tous se rassemblent autour d'Esta....

Esta tend sa torche à Marine….

Prends la torche Marine et tu vas nous guider jusqu’à Angélyque!


Des charges fixées en hauteur, Esta rassembla les mèches en les tressant…..puis tout en maintenant cette longue tresse en l’enduisant de bonne poudre reçue ce jour par un convoi exceptionnel venant de Touraine, elle retrouva les autres en suivant de loin l'éclat de la torche que tenait maintenant Marine…..

A peine arrivée, Esta dit en lui montrant la longue tresse de mèche qu'elle ramener avec elle....
Angelyque, c’est à vous de jouer….
A nous le feu d’artifice…..

Sitôt la mèche allumée, après s’être assurés que la mèche ne s’éteignait pas, ils tournèrent les talons pour sortir de dessous la terre.
Arrivée à la sortie, tous tendaient l’oreille et la terre se mit à trembler légèrement…..
_________________
Kilia
[ Saumur ]
Deux jours avant l'attaque.

Elle ne croyait pas ce qu'on venait de lui dire, c'était trop beau, trop bon, enfin un coup d'exception, cette guerre allait enfin tourner à leur avantage.

Mais vous êtes certains qu'il ne va pas se faire repérer? Qu'il ne nous mène pas en bateau? J'imagine très bien Namay dire au capitaine de Touraine de nous contacter pour nous donner de faux plans, et qu'on se retrouve tous dans un piège.

Méfiante elle l'était, pas née de la dernière pluie. Elle s'était faite menée en bateau part quelques uns et la méfiance régnait.
Depuis deux jours, elle tournait en rond avec son oriflamme levé. Elle avait des projets et pas des moindres. Cela devait rester secret ce n'était peut être pas un grand combat qu'elle avait en tête mais au moins il serait symbolique et l'Anjou ces dernier temps manquait de symbole.
Le duc d'Anjou l'avait retenu la veille l'empêchant de partir.
La duchesse avait pris son mal en patience mais durant les guerres elle en manquait souvent.

Les explications de Lucius l'avait rassurées, il était tellement certain de lui qu'elle non plus ne pouvait avoir de doute. Elle aurait bien aimé communiquer avec cet homme sortit d'un chapeau comme un lapin, mais elle avait dû se rendre à l'évidence, il ne fallait pas qu'il puisse être soupçonné et il était compréhensible qu'il ne veuille traiter qu'avec une seule personne.
C'était trop beau pour être vrai. Sourire machiavélique d'une duchesse devant une porte qui s'ouvre en grand devant ses yeux. Enfin il y avait une issu dans cette guerre et pas des moindre.
Quelques heures avant la bataille ils avaient devant leur yeux, toutes les stratégies, tous les codes entre armée. Ils auraient qu'à mettre au courant leur propre chef d'armée pour contrer le moindre mouvement des armées ennemis.

Elle lisait et relisait les plans, tous avait dans le regard cette petite flamme de sadisme. On va leur faire manger la poussière.

Les chevaux piaffaient autour d'eux, les hommes avaient tous ce regard d'une certitude de victoire.
Cependant, ce jour là, elle les regarda tous passer devant elle, sachant qu'elle ne les suivrait pas. Dans son fort intérieur elle pestait sa mission qu'elle s'était elle-même fabriqué se retournait contre elle, et l'épée elle ne pourrait la lever. Seule avec ses hommes elle regarda l'oriflamme quelle portait d'un bras tonique. L'Anjou, que ne ferait-elle pas pour ce drapeau...

Les combats, elle les verrait de loin de très loin, priant le Très-Haut pour qu'il guide les bras de tous ses Ponantais qui vaillamment partaient au combat. Ils avaient besoin de cette victoire ce jour marquerait les annales, elle en était persuadée.

[ Matin des combats entre Saumur et Chinon]


Elle avait passait une nuit à tendre l'oreille. Elle aurait tout donner pour être à quelques lieux de là, devant Chinon. Ne s'arrêtant pas de grogner, tournant en rond autour du feu de camp.
Aux premières lueurs du jour, les bruits de sabots se firent entendre. Elle sauta sur son cheval et rejoignit un point sur-élevé. A l'horizon des cavaliers, des hommes... peu à peu des oriflammes... ils revenaient. Incompréhensible. Elle ne voulait pas y croire. Elle dû attendre les capitaine d'armée pour arriver à se résigner et réaliser. La victoire tant annoncée n'avait été qu'une bataille de plus, une sans vaincu ni vainqueur. Ils avaient perdu des hommes, Chinon avait résisté. Le rêve devenait cauchemar. Le sort s'était encore acharné, le doute la ravageait. Étaient-ils s'y mauvais combattant que cela. Comment n'avoir pu percer la défense avec autant d'information et le capitaine de Touraine de leur ouvrant les portes.
Peu de parole avaient été échangées ce jour du dimanche Sans Nom.

C'est la mort dans l'âme qu'elle acheva sa mission, et même si elle était contente d'avoir remis en place ce qu'il devait, en rentrant à Saumur elle était plus épuisée qu'heureuse.

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Dict Lumière de l'Anjou,EX-Paire. Future Reyne! FORUM GUERRE
Angelyque
Ce fut Furette qui trouva la solution. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt? Tout comme il lui arrivait d'humer un mouchoir parfumé à l'oignon afin de provoquer quelques larmes qui savaient toucher les coeurs les plus endurcis chez la gent masculine. Respirer le parfum des macarons du Gisors l'aiderait à entrer dans cette foutue mine et à oublier les miasmes qui lui donnaient tant de hauts le coeur.

Estainoise proposa en plus de poser une mèche longue, ce qui dissipa les dernières réticences de la Mirandole
.

C'est bon, je descends avec vous!!

Respirant un grand coup une dernière fois, elle les suivit dans les boyaux souterrains, une main remplie de macarons odorants plaquée sur son nez. Si elle fermait les yeux, elle pouvait s'imaginer en Bourgogne, sur ses terres charolaises, choyée par ses valets, en train de feuilleter des revues de mode. Le courage lui revenait peu à peu.

A un moment un sentiment d'oppression lui étreignit le coeur, pour se donner de l'énergie, elle se dit qu'elle était dans ses caves, contre les murs ce n'étaient d'énormes blocs de pierres prêts à s'effondrer, mais des rangées entières de grands crus. D'ici peu de temps ce ne serait plus de la bière douteuse que les soldats de la Crêve Charogne boiraient, mais du MontreCul millesimé.

Petit à petit elle avançait à la suite des autres, la mission de sapage de la mine touchait à sa fin, après cela, ils pourraient enfin mener grand train et se rendre en ville.


Plus longue la mèche! il faut tout de même qu'on ait le temps de sortir avant que tout n'explose!! Il est hors de question que tout s'écroule sur nous! Déroulez! Déroulez encore!!

Elle ferma les yeux et inhala profondément l'odeur de ses macarons avant de se concentrer sur l'allumage de la mèche.

La Mirandole toucha bien le bout afin de vérifier qu'elle était bien sèche et demanda à Marine de lui donner la torche. Puis elle l'approcha lentement de la mèche et attendit qu'elle s'enflamme. Un crépitement se fit entendre et les étincelles filaient vers le ventre de la mine à une vitesse folle.


Sortons vite d'ici avant que ça pète!!!!!

Tel un seul homme ils s'activèrent à sortir de cet endroit, veillant chacun sur l'autre afin d'être certains de ne laisser personne dans cet enfer qui ressemblerait sous peu au Tartare après le passage de la Enece Morticinus.

Alors que la terre commençait à trembler sous eux, la Charolaise grimpa sur son cheval à l'aide du seau qui se trouvait à proximité. La selle était non seulement rembourrée de laine mais était parée d'un bonnet à deux têtes, tricoté par Falco, il était hors de question que son fessier soit tanné comme celui d'une de ses vaches
.

Bourges!!! Nous arrivons! apprête toi à nous accueillir!

La Duchesse poussa un haut cri, enivrée d'être allée au bout de cette nouvelle mission, Ils en avaient tous bavé, coincés durant tant de jours sur cette mine, et elle espérait que le succès serait au rendez vous.

Une fois en ville, elle pourrait enfin prendre le temps de s'occuper d'elle et de se faire chouchouter. Elle posa la main sur son ventre où une vie était en train de se former. Le père de cet enfant hurlerait s'il savait tous les risques qu'elle avait pris. Il valait sans doute mieux qu'il ne soit pas à ses côtés. Bientôt, il serait temps de le retrouver, le temps des explications viendrait bien assez tôt.

Tandis que les chevaux étaient lancés au galop, la Charolaise n'avait plus qu'une idée en tête. Celle du choix de sa tenue. Il était hors de question qu'elle reste confinée dans le camp. Et veillerait à ce que Falco la sorte et l'emmène dans des receptions. La vie de château lui manquait
.
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Marineblanche
[ Enece Morticinus, en route pour le Berry ]

Marine Blanche attrape la torche pour les amener vers Angelyque, son chiot la suit de près. La gamine retrouva enfin la mamelue, lui donne la torche et la laisse allumer la mèche lentement. La petite fille s'arrête de respirer en la regardant faire mais c'est alors qu'elle ouvre grand les yeux. Le feu sur la mèche glisse à une vitesse folle. Sans attendre, elle siffla son chiot et suivant le mouvement, elle sortit en vitesse.

Vite Roxy !

Le sol tremble.
Il ne faut pas rester là.
Ses deux mains se posent sur le chiot et le dépose dans le panier. D'un mouvement rapide, elle se met sur sa selle. Un coup de pied attérit sur le flan du destrier qui se met à galoper avec une vitesse, au passage, elle attrape sa lance non loin de là . Et voila que Marine Blanche se met à rire ! Libre, elle est ! Enfin, ils sortent de maudit endroit. Et surtout, elle a hâte d'engager un nouveau combat. Pour la Reyne. Surtout de retrouver ses parents qui sont du côté du Ponant ! Les retrouvailles risquent d'être des plus mouvementées.


Berry ! T'vas savoir qui sont les gens de la Enece Morticinus !

Là, pour le coup, la petite fille est excitée et sent une ivresse l'envahir. Elle est pleine d'énergie pour le coup, prête à se jetter sur l'ennemi. Et les voila en train de se diriger vers le Berry...
Falco.
Mine de Pierre -La Enece Morticinus (Crève Charogne pour les intimes)

Nonne en salopette...Ah les démons! Les goupils! Les...EN SELLE!!!Capt'aine! EN SELLE!


Une sourde ondulation fait danser les pieux encore frais des fortifications, osciller la tour de bois.
Il a compris en voyant débouler à toute allure l'équipe de sape.
Fallait s'en douter...Pire que des écureuils devant une noisette enfermée dans un bocal!
Ils ont retenté le coup et cette fois c'est tout un bout de Berry qui va disparaitre dans les profondeurs...Ou filer vers la Lune!

Le Capitaine venait de revenir à lui, encore salement hébété.
Lui, en bon second, était en train de l'aider à renfiler son harnois, ses bottes tout en lui énumérant la liste à rallonge des trucs à faire ou déjà faits...
Prendre connaissance des nouveaux codes militaires(L'agrément)
Vérifier le journal des "Cibles et armoiries tuables à volonté" à transmettre aux chefs d'escouades.(réglages d'armée)
La liste des oriflammes et bannerets amis, ennemis..
L'état de l'intendance, des troupes, des chevaux et armements..

Bref, il était en train de filer une bonne migraine à un type revenant tout juste des limbes..Quand la sol commença à vibrer sur fond de soldats sautant en selle avec joie et ivresse furieuse.

Heureusement que l'escouade de commandement était toujours parée, chevaux sellés, prête à faire une sortie en cas d'incursion adverse! Sinon ces sauvages les auraient plantés la au milieu de la génése d'un nouveau paysage!
Il aide, en fait propulse, le Capitaine sur sa monture et empoigne l'Oriflamme.

Avez déjà vu un état major galoper derriére ses propres soldats le mors aux dents?
La Crève charogne est une file échevelée de cavaliers tractant en longe leurs chevaux de bât ou de remontes, d'attelages tressautant portant couleuvrines et poudre.

In petto , prenant du recul vis à vis de la situation il rigole, alors que branches basses et hautes herbes heurtent des jambières.

Le dernier à Bourges sera un andouille! uh!uh!


Force est de constater que c'est lui qui cloture l'endiablée chevauchée...

A cette vitesse, ce sont les murailles de bourges qui vont vibrer s'ils n'arrivent pas à freiner à temps!

Derriére eux les mineurs ejectés manu militari se cramponnent aux arbres, aux souches, à leurs genoux ou appelent leur mère.

De la galerie de mine sort des flots de fumée et des sons inquiétants d'explosions, d'éboulement, de madriers qui rompent..
Mais tout ça, ceux de la Enece ne peuvent le voir.

Déjà Bourges se profile, avec sa superbe Cathédrale, droit devant.


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Lily-es
Cela faisait des jours et des jours dans les dédales de la mine, les mines des filles, elles, viraient au marron... marron de boue et de poussière bien sur.
D'avoir à répété le mot de passe une dizaine de fois avant d'entrer dans la taverne nouvellement construite, les rendaient marteau, à la limite de l'hébétude, tournée en rond finissait de les aliéner.

L'armée restée en retrait était lasse d'attendre, mais tous attendaient. Personne n'aurait lacher le chef même endormi, même empêché et Lily pas plus qu'une autre. Elle n'avait pas le culte du chef pourtant... était plutot dure à mener à la baguette. Mais puisqu'elle était là avec les autres, elle restait avec les autres et puis elle n'oubliait pas le jour radieux où Pierre lui avait accroché la salamandre d'airain autour du cou en récompense de ses loyaux services.
Mais Dieux que c'était long. Aussi lorsque l'ordre de "miner la mine" avait été transmis, tout le monde avait applaudi. Les charges avaient été distribuées sous les blagues plus ou moins fines des uns et des autres.
Lorsqu'enfin tout était prêt et que le

" BRANLE BAS DE COMBAT - TOUT LE MONDE SORT EN COURANT'

avait retenti, les bruits des briquets avaient été comme autant de signaux de courses et la cavalcade dans les boyaux avait été l'apothéose.

Lily court très vite une fois sa mèche allumée, elle aide les plus jeunes ou les plus fatigués comme à son tour on l'aide si elle glisse. Les yeux brillants à l'idée de revoir le ciel, elle cherche Pika, Se rassure de le voir pas très loin d'elle, courant lui aussi sa charge prete à exploser. Ils n'ont pas pu beaucoup se retrouver malgré l'espace confiné où ils étaient cloitrés mais cette expérience difficile pour les nerfs de tous, a conforté leur amour, leur vision identique d'un monde juste et droit.

A la sortie du boyau, un dernier effort pour se trainer dehors vers la lumière du jour tant attendue, tant espérée. A peine le temps de respirer une grande goulée d'air frais, que Lily reprend sa course vers un cheval du groupe. Déja on entend un sourd grondement dans les entrailles de la terre nourricière.
Le travail de sape a été couronné de succès, et on dirait que les galeries s'écroulent les unes après les autres dans un déluge de madrier, de pierre, de poussière mélangés.

Un cri sort de toutes les poitrines à la fois :


A BOURGES !!!!!!!!!!!!!!!

D'un mouvement sur, elle s'approche de son amour, lui claque un baiser boueux et pret de lui lance son cheval à toute allure.
Tous ses amis sont là et c'est une horde sombre aux yeux brillants de rage qui fonce vers la ville berrichonne.
De multiples pensées traversent l'esprit de Lily malgré la concentration nécessaire à la conduite de son cheval fougueux. Mais une, surtout, après l'espoir de la victoire, s'impose à elle de façon incontournable...

Pouvoir se laver...
pouvoir éliminer toute cette saleté, cette poussière et cette boue mélangée.
Faire sortir de sa peau jusqu'au souvenir de ce temps passé sous terre.


Déja Bourges approche au rythme fou de son cheval puissant. On aperçoit les remparts, la cathédrale à l'abri derrière ces murs protecteurs. Lily se concentre pour saisir les consignes et espère pouvoir se s'échapper rapidement pour se plonger dans un cuveau ou au pire dans une petite rivière.

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Marineblanche
[Enece Morticinus...Direction auberge ]

Marine Blanche doit chouchouter Angelyque mais ça ne lui déplait pas après tout et ainsi Drunk peut se reposer, surtout s'occuper des priorités. Ainsi donc toutes les deux quittent la taverne et se dirige vers une auberge, la petite fille regarde l'aubergiste qui ne semble pas vouloir les héberger car oui, c'est mal vu d'avoir comme client les soit disant " envahisseur ". La gamine laisse la duchesse négocier le truc car si elle s'écoute, elle lui enfonce l'épée dans l'estomac tellement qu'il l'énerve. Angelyque payera t'elle l'auberge avec les écus de son tonneau que la mairie du Bourges lui a acheté?

Une fois l'affaire négociée, la petite fille attrape la clé et regarde l'aubergiste.


Pourriez apporter une étuve, s'il vous plais?

L'homme fait un signe de tête à son employé de s'exécuter et voila que les deux se dirigent vers une chambre. Marine Blanche ouvre la porte et laisse l'employé remplir les étuves. Une fois qu'elle est sortie, elle laisse la Mirandole se deshabiller et surtout rentrer dans l'eau. La petite fille attrape le savon et commence à la savonner doucement.

T'vas voir toutes les femmes berichonne vont être zalouse de toi. Et tellement qu'elles l'seront...Bé...Elles seront destabilisées... et Bam ! On va les avoir !

Un sourire se dessine sur le visage de la petite fille. Elle essaye de rendre le moment un peu plus agréable tout en continuant de frotter le corps de la Mirandole. Ah si les bruns voyaient ça... Elle, la teigne...Sans respect...En train de laver une noble.

Et les z'hommes, ils auront la langue qui va pendre.

Elle s'attaque maintenant aux cheveux de la femme, s'appliquant à lui masser doucement sa tête. Elle avait appris ces gestes là de Garrett, celui qui l'avait accueilli fût un temps, avant qu'elle ne suive les bruns. Ses doigts, elles passent derrière les oreilles de la Mamelue en douceur puis descendent vers la nuque puis sur les épaules. C'est qu'elle lui a promis un massage quand même... Et c'est qu'elle fait.

T'devrais quand même un peu t'reposer, c'est que z'êtes deux maintenant...

Marine Blanche sourit, finissant son massage et se redresse pour la rincer doucement puis elle la laisse se sécher. Bah oui, hein...La gamine est quand même de petites tailles et elle ne peut pas tout sécher donc elle attend qu'elle ait fini.

- Ze vous coiffe et après vous z'habille?
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