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[RP/IG] Bericons, brecons, potons, TOURANGEAUX

Dragones
{…Chinon…Aide infirmière acte III et fin…}

La Brune le regarde sortir incrédule, il allait vraiment récupérer un bout d’os sur un autre cadavre !...
Elle dégluti et secoue la tête, regard vers Falco…Allez vous survivre à ça ?...
Dragones retourne près de Maud laissant Falco là où il est.
Ca va Maud et oui je me souviens de toi…Lui sourit…
T’inquiète pas, Arth est fort.

Tout en parlant avec la petite, elle vérifie comment respire l’écossais, lui humecte les lèvres.
Tu peux lui parler tu sais, ça va l’aider.

Mouvement vers l’entrer, le médicastre revenait tenant un morceau d’os…
Dragones se rapproche et le regarde faire, il taillait, vérifiait et enfin il fit la finition puis l’emplacement définitif…
Pourriez-vous mettre votre cataplasme sur les jointures et recoudre les chairs ?
Car c'est point trop ma partie.

Oui, je peux…Vous partez déjà ? Mais…
L’homme reparti sans plus de cérémonie la laissant avec les blessés et surtout à terminé le travail sur Falco…
Encore une hésitation, puis finalement, la Brune prend un de ses pots contenant le cataplasme avec les œufs et l’applique sur les jointures en y mettant une bonne dose.
Elle va chercher de quoi le coudre, ramène les chairs et commence à le coudre en faisant des points minutieux et petit pour que la cicatrice au final ne soit pas horrible…
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Babak29
babak se reposait quand elle entendue un pigeon frappé à son carreau, elle se leva difficilement et pris la missive accrochait à la patte du volatile. Elle se réinstallera dans son fauteuil à bascule et lu la missive de son gendre et de sa fille. Elle attrapa un parchemin et répondue a leur missive

Citation:
Mes chers enfants,

Je viens vous rassurer quand à ma santé. J'ai été gravement touchée comme vous l'avez entendu mais je vais mieux Davia s'est occupée de moi et m'a recousu du mieux qu'elle à eut, maintenant je me repose, la convalescence va être longue, il faut dire que je n'ai plus 20 ans non plus. Quand à Lothar ses blessures ne sont que superficielles. Nous nous reposons et buvons en taverne pour ne pas souffrir. J'espère que tout va bien de votre côté et que vous vous portez bien, je pense que la famille à déjà subit beaucoup de dommage alors prenez soin de vous. J'ai moi même hate de vous voir.

Je vous embrasse prenez soin de vous

Mère ou belle mère

Babak29 de Salière baronne de Villandry


babak rattache la parchemin à la patte du volatile et le regarda partir vers Tours
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babak de Salières baronne de Villandry
Davia
[Chinon: Soldat, infirmière, mendiante...]

Une petite masse informe qui tombe de sa couche et un hurlement fit sauter en l'air la tente ou logeait Davia avec quelques unes de ses soeurs blanches.

NOOOOOOOOOOOOONNNNNN!!!!!!

Depuis la dernière nuit de combat et la journée qui précédait, la jeune blanche avait l'air de faire des rêves qui ressemblaient sacrément à des cauchemars. Une grand-mère ensanglantée, percée de part en part et qu'il faut recoudre à tout prix, un vilain méchant qu'elle éborgne pendant la nuit alors qu'elle constate, avec effroi que l'une de ses soeurs est en train de tomber sous les coups des assaillants. Horreur! Cauchemar ou réalité?

Ses rêves de jeunes filles romantiques étaient bien loin, envolés avec son père, le valeureux guerrier qui prenait toujours soin d'elle et avec un poète romantique au teint pâle dont elle ne pouvait s'empêcher de rêver.

Ce matin là, donc, elle s'extirpa de sa couche en s'écrasant sur le sol froid et humide et se releva ronchon, enfilant négligemment braies et chemises pour cacher sa semi-nudité.

Elle lance un regard perdu à la couche de Saku. Bien rangée, sa soeur blanche avait déjà levé le camp du jour et devait déjà vaquer à ses occupations. La honte.

Elle s'assit à une table de fortune et, à moitié réveillée, elle entreprit de faire la liste des choses à accomplir pour la journée, d'une main mal assurée.


Citation:
MANGER - aïe il reste plus rien dans ma besace -

Ranger mes affaires

Aller prêter main forte à mes soeurs pour les tâches quotidiennes - flûte aujourd'hui je suis de corvée de vaisselle -

Aller voir Babak pour être sûre qu'elle est encore en vie et constater que ses points de suture tiennent toujours.

Vérifier que Oncle Lothar n'a pas la gangrène.

Ecrire à ma mère.

Remplir ma besace de victuailles.

M'entraîner au combat.


La liste était faite. Constatant avec désespoir qu'elle n'avait même pas un bout de miche à se mettre sous la dent, elle décida d'écrire à sa mère, le ventre vide, tâche très ardue.



Chinon, le 28 juillet 1459

Ma très chère mère,

Je suis à Chinon depuis quelques jours et nous avons eu nos premiers combats. C'était... assez terrifiant, mais je n'ai rien et j'ai même botté les fesses d'un vilain du Ponant!

Bab est en petits morceaux mais je l'ai recousue, elle va mieux. Enfin, hier, elle allait mieux! Oncle Lothar lui est accroché au tonneau des caves, il y trempe sa jambe pour qu'elle ne pourrisse pas, mais ça devrait aller aussi.

J'ai retrouvé une grande partie de mes soeurs blanches et quand on ne s'entraîne pas, ou qu'on ne combat pas, on joue au pilier de comptoir, c'est très amusant!

J'espère que vous allez bien, de même que mon cher beau-père. Embrassez-le pour moi.

Je vous envoie toute mon affection et que le Très-Haut vous garde.

Votre fille qui vous aime tant.

Davia.


Missive faite et envoyée. Elle raya donc la première chose de sa journée qu'elle avait faite. Maintenant, elle devait se mettre en quête d'un petit quelque chose à grignoter: Dure vie de soldat!
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Arthanagor
{...Campement de "la Béatritz", Chinon... toujours entre deux mondes...}

Une voix...des voix...lointaines ou proches cela dépendait.
Certains timbres étaient familiers, d'autre moins. Sensation étrange d'être à la croisée des chemins. Une qui résonnait encore dans sa tête, mais l'avait-il revé?...ou vécu?. Une voix d'outre tombe qui lui disait: "..il trop tôt pour toi, highlander...ton tour viendra,..mais pas encore".
Entre conscience et inconscience...entre la vie et la mort.
L'écossais s'entendit murmurer...Les écossais sont immortels..en y faisant attention, on aurait presque put voir un sourire en coin sur ses lèvres alors qu'il prononçait cet "adage"
.

Oui, il lui fallait quitter ce lieu, si cela en était un et revenir parmi les vivants. La mort attendra encore un peu... et même plus. Arth poussa un grognement, comme pour montrer qu'il s'accrochait a cette rive du Styx. Sa main se crispa sur la poignée de sa Claymore qu'il n'avait pas lâché malgré les évènements. Il ouvrit un oeil. Visions floues, jeux d'ombres et de lumières qui flottaient autour de lui. En bruit de fond, toujours ces voix, ses bruits, ses gémissements. Il a encore le goût du sang dans la bouche..son sang. Il a cette sensation de plus en plus précises de fraîcheur de temps en temps sur le visage.

Il grelotte. Est-ce de froid?....ou est la fièvre qui prend possession de son corps, même et surtout dans cette état. Il tente de se redresser, mais il est a bout de forces et a tout juste la force de redresser un peu la tête. Il maudit intérieurement ces bretons, la Bretagne, le Chouchen, les menhirs....et soupire en pensant "...et dire qu'ils croient savoir jouer de la cornemuse"
:

Tha mi duilich, bàs....feumaidh mi fuirich (*) murmure -t-il dans un râle.

(*) Je suis désolé, Mort...je dois vivre. (gaélique )

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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Drunk
[Soirée du 25 juillet : Nouvel assaut pour l’ensemble des armées positionnées autour de Chinon.]

Drunk était revenu auprès de Phyladelfia.
Il ne lui pipa mot, il attendait patiemment sur son canasson.
De loin on aurait dit une statue tellement il était immobile.
Le seul détail qui le différenciait d’une sculpture était ses cheveux qui ondulaient au gré du vent.
Visage inexpressif, les sens aux aguets malgré tout, le breton devait accomplir une nouvelle mission.
La Vivum avait pris une sacré claque lors du premier assaut et le fou furieux savait dès lors pourquoi le très haut l’avait épargné.
Il devait retrouver celui qui avait pris le blason de son Maître.
Lors de la mêlée, tandis qu’il était encerclé par la piétaille, il avait du coin de l’œil aperçut le Seigneur Falco de Cartel tomber au sol et un homme lui avait enfoncé l’épée dans le crâne.
Ce devait être un officier, il dégageait une certaine présence, Drunk avait figé son image dans sa mémoire, la vision de l’assaillant était incrusté à jamais dans son esprit.
Ou était-ce dans celui du Seigneur d’Oserez ?

L’heure du combat sonna enfin.
Tandis que les belligérants commençaient à se mettre dessus, le breton chercha l’homme.
Quand il l’aperçut enfin, il oublia toutes les instructions de ses chefs.
Il n’était plus de la Vivum, il était le bras vengeur employé par le très haut.
Sur son cheval, il se fraya un chemin parmi les combattants, distribuant coup de pieds par-ci, coup d’épée par-là, coup de bouclier à cet endroit.
A l’approche de la cible, un soldat assena un violent coup d’épée, Drunk le para avec son bouclier et s’en écarta tant bien que mal.
Citation:
Legrandkent vous a porté un coup d’épée. Vous avez été secoué, mais vous n’êtes pas blessé.

Le destrier semblait se guider tout seul, il se dirigea de lui-même sur l’homme et le bouscula du poitrail.
Celui-ci fit face à Drunk et put certainement déceler dans le regard du breton, une sorte de folie, le vieux fou paraissait en transe.
Le jargorois pointa son épée sur l’assaillant et hurla:

« Je suis en mission, vous êtes mon objectif »

Puis il distribua de terribles coups d’épée mais l’ennemi avait du répondant.
Le gars attrapa le pied du breton pour le faire tomber du cheval.
Drunk étant piètre cavalier, bascula et tomba sur le dos.
Fort heureusement il dégagea les pieds de ses étriers à temps.
La chûte fut rude et pendant une fraction de seconde, le souffle quitta le breton.

L’homme prit son épée à l’envers, il la leva au-dessus de sa tête pour tenter de perforer le crâne comme il l’avait fait à Falco.
Drunk connaissant l’attaque, roula sur le côté et tout en se relevant, tourna sur lui-même pour donner un coup d’estoc sur le flanc découvert.





Citation:
Vous avez frappé Cestcoyote. Ce coup l’a probablement tué.


L’épée transperça l’armure juste à la jonction des parties avant et arrière de celle-ci, l’homme vacilla sur le côté. Drunk posa son pied sur le blessé pour retirer son épée.
Il aurait pu la tourner dans le corps mais ne le fit pas.
Il se pencha sur le meurtri et lui prit son blason.

« Ça c’est pour mon Seigneur »

Puis il se remit à cheval et quitta rapidement le combat, il devait rendre compte du résultat de sa mission.
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--La_maud
[Chinon…à la cour des miracles]

…..Maud lui tenait les mains et Arth se mit à les serrer à un tel point qu’elle crut que ses phalanges allaient se rompre. Croyait-il tenir encore sa claymore en main alors qu’elle avait été brisée ? Etait-il en train de batailler contre celle qui porte la faux?

Un peu plus loin, Dragones assistait le réparateur de tête. Celui ci se penchait avec une petite cuillère sur le crane défoncé de cette homme gisant. Il extirpait de cette boite crânienne une sorte de bouillie frémissante, pleine de vie encore. Il la déposa, cuillère après cuillère, dans cette petite coupelle.
Maud, au chevet de son père, alors que ses larmes avaient cessé de couler, observait ce qu’il se passait à coté par coup d’œil furtif.
Puis elle regardait Arth…..
C’est qu’il délirait le p’tit père Arth.
Il se mit à parler en sa langue natale…et ça, ce n’était pas vraiment bon signe vu son état.
Ne dit-on pas que ceux qui approchent de la mort revivent les instants les plus éloignés, parfois même oubliés, comme ceux de son enfance ?
C’est alors que le regard du médicastre fou s’arrêta un instant sur Arth. Il demanda à Dragonnes un petit quelque chose que Maud ne put entendre…mais il fut bien évident que Dragones n’en était pas d’accord.
Elle fut catégorique, haussant le ton, faisant même rempart entre Arth et ce « tritureur » de cervelle….. A tel point que le savant fou s’en alla chercher parmi les vrais morts, la rustine nécessaire à la guérison de cet autre être couché.
Ce gisant semblait lui aussi mener un combat démesuré avec les forces invisibles. Il était seul face à elles.

Dragonnes avait fini par se rapprocher d’eux et rassura enfin Maud de sa voix calme ….

Ca va Maud et oui je me souviens de toi
Tu peux lui parler tu sais, ça va l’aider


Puis elle était allée chercher ce dont elle avait besoin pour faire les cataplasmes.

Cet autre homme effrayant, portant blason sous son bras reposait maintenant seul, la coupelle à ces cotés…..

C’est alors que la jeune fille de treize ans qu’était Maud eut une idée lumineuse. Cette matière grise ne saurait elle pas donner plus de vigueur à celui qui trépasse ? Très vite, elle alla prendre la coupelle puis se rapprocha d’Arth. D’une main légèrement tremblante, elle plongea cette petite cuillère dans le liquide cérébral, puis elle le laissa couler entre les lèvres de l’écossais. Enfin elle cacha le tout alors que Dragonnes et le chirurgien retournaient au chevet de l’homme à la tête éclatée.
Enfin Maud se pencha vers Arth et lui dit…..
Faut qu’tu tiennes le coup…..sinon qu’est ce qu’on va devenir sans toi….Tu m’entends, c’est Maud…..

Alors que Maud approchait son oreille vers Arth pour entendre le moindre son qu'il aurait pu prononcer, le moindre souffle vie, elle vit le chirurgien la regarder un instant puis tour,er les talons pour s'en aller très vite, laissant Dragones faire les finitions.

Désolée, si j'avais posté juste avant votre poste, ça aurait été mieux...
Arthanagor
{...Chinon, campement Memento...}

Prisonnier de son corps...

Voila ce qu'il ressentait. Il voulait se dresser, avoir une vision net des choses qui l'entourait mais chaque mouvements lui vrillaient les entrailles. Et toujours ce goût de sang dans la bouche.
Il rêvait d'hypocras...de vin chaud...de tisane, même aux gingembre...ou de l'eau. Tout !!...Tout pour chasser de sa bouche cette sensation.
Sa vision se faisait plus nette, mais uniquement quand il était a bout de forces, comme si le corps ne pouvait assumer deux fonctions en même temps: tu vois....ou tu bouges, mais pas les deux.

Il arrivait presque a discerner le ciel clair de ce matin triste par moments. Ses lèvres desséchées bougeait a peine, lorsqu'il murmurait en Gaélique ce que certains pouvait prendre comme un prière , mais qui n’était qu'en fait une simple demande
:
Gilmore....athair,...trobhad gu faic thu do mac....(*)

Un sourire faible naît sur son visage. Il se voit, parcourant les landes de bruyère et de tourbes, chasser le cerf ou le renard, nager dans les eaux sombres des lochs. Éclaire de lucidité... L’écossais sent qu'on lui fait couler entre les lèvres une matière visqueuse que dans un réflexe de survit il vomit, dans un flot de sang, balayant, d'un geste du bras qui lui arrache un grognement, presque un cri, ce qui est autour de lui...


(*) Gilmore....pére, viens voir ton fils..
.
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Bretteur, philosophe, rimeur, tetu, raleur ,de mauvaise foi et mysanthrope...
Quel aspect hétéroclite que le sien..

" delanda Britania est "
Medietroll
{…Chinon… dans une tente qui sent comme la boucherie trolle }


Attirée par l'odeur de la barbaque écorchée, le troll entre dans une tente d'où sortent des gémissements, des bruits incongrus, des donzelles en pleurs et un soldat l'air inquiet avec un maillet dans la main ....

M'a l'air louche celui là

En entrant elle aperçoit une drôlesse penchée sur un pauvre bougre qui même à cette distance parait bien amoché.

Sluuuuuuuuuuuuuuups

le troll manque se vautrer glissant sur une trainée d'une matière visqueuse


punaise y'a de la cervelle qui traine, c'est dangereux, z'auraient pu mettre un panneau !

Trollesque curiosité, la velue s'approche du semi macchabée ...

Par les poils de ma barbe ! on dirait le Falco !

L'infirmière paressait se démener avec du fil

Le troll essaie d'attirer l'attention de la femme sans lui faire rater son travail

Euh à mon avis ça tiendra jamais... Vot' fil à pêche est tout juste bon à ramener du goujon... Un éternuement et ...
Le troll imite le bouchon d'une bouteille de vinasse qui saute

La velue se réflexionne

Tiens je sais !

Elle lève un bras et entreprend d'arracher quelques poils de son aisselle........
......Et tend la touffe à l'infirmière


Prend ça. J'ai un cousin lointain qui les utilise pour la pêche au gros des r'quins j'crois et sur les dents de sa mère qu'il m'a dit
En plus avec la sueur c'est au poil c'est bien lubrifié !
Dragones
{…Chinon…Herboriste à infirmière, il n’y a qu’un pas…}


La Brune est concentrée sur le crane de Falco, elle sent par moment son souffle sur son bras.
Contrairement avec l’Ecossais, elle lui parle peu, elle n’arrive pas à diminuer sa rage contre lui…
Par moment elle regarde vers Arth et Maud pour voir si tout va bien.
Il murmure et semble légèrement agiter…
Maud, parle lui il faut qu’il se calme sinon il va rouvrir sa blessure.
La petite se penche sur Arth et lui parle, la Brune hoche la tête et reprend la couture.

punaise y'a de la cervelle qui traine, c'est dangereux, z'auraient pu mettre un panneau !
Regard bref pour voir qui râle, le geste s’arrête une fraction de seconde et l’aiguille entre dans la chair…
… Euh à mon avis ça tiendra jamais... Vot' fil à pêche est tout juste bon à ramener du goujon... Un éternuement et ...
Dragones regarde l’arrivante…
Cela tiendra, ne vous en faites pas.
…Prend ça. J'ai un cousin lointain qui les utilise pour la pêche au gros des r'quins j'crois et sur les dents de sa mère qu'il m'a dit
En plus avec la sueur c'est au poil c'est bien lubrifié !...

Dragones grimace et regarde la touffe de poil tendu…
Merci mais cela ira, j’ai de toute manière bientôt fini.
Joignant le geste à la parole, elle fini la couture, prend un linge humide et rafraichit le visage du scélérat…
La Brune reporte son attention sur la troll…
Puis-je vous aider ? Vous êtes blessé ?

Alors qu’elle enchaine les questions le bruit de vomissement la fit se tourner…
Elle se précipite vers Arth et trouve étrange de voir ce qu’il a vomi.
Serait-il entrain de vomir ses boyaux ?...
Maud, tu veux bien aller me chercher des seaux d’eau ?
Dragones vérifie la blessure et se penche.
Reste calme, tu es en sécurité ici…
Elle lui serre la main essayant de le rassurer avant de reporter son attention sur la Troll…
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Falco.
Chinon. Reveil

Les poils du Troll..L'Os de l'inconnu..Et ce sera parfait..


Premiers mots distincts qui sortent de sa bouche parcheminée.
Il discerne le profil de qui le suture et bien malgrés lui, à un sourire.

Toujours pas de douleurs.
Le parfum de la vanille.
Le rose d'un macaron.
Le frolement d'un sein sur sa paume.
Les milles cris d'une bataille oubliée.

Il lui manque quelquechose pourtant. Quelquechose remplacé par une autre. Sensation agréable, car il a la certitude d'être plus entier qu'avant.
Paradoxe.
............................

Trés loin de la deux adversaires devant l'Echiquier ont repris leur partie.
Dieu a ravalé sa Colère de s'être fait floué par le Sans Nom, car Dieu ne peut longtemps être imparfait.
Et comme il a crée la Terre pour que l'Homme triomphe du Mal par son Amour pour Lui, ..Il se demande avec curiosité pourquoi Sans Nom a ainsi élaboré un écheveau si tortueux pour que le Divin Lui même remette en jeu une Piéce qu'il avait retiré de toute partie..
Cavalier Noir, soit.
Mais cette fois il porte un nom autre que Cartel ou Oserez.
Alors par acquis et précaution, il laisse tomber un Pion Blanc à la suite.

Ce petit pion qui était insignifiant a pourtant cotoyé le Cavalier et presque prédit sa nature au moment du trépas.


Othilie. Pieuse Othilie. Ne le quitte pas des yeux!


............................

Il clos son sourire, les sens se réordonnent et le tiraillement de l'aiguille et du fil apparaissent.
Mirandole...Tu me soignes?
Hum...Vrai que j'ai déjà ma Nemesis..Tu ferais doublon...Merci.



Il ferme son oeil ouvert.
Il n'a rien oublié avant d'être rejeté ici, dans ce corps un peu plus mutilé à chaque fois.
Les connexions dans son cerveau malmené étincellent, se disloquent, se modifient car il est dans la nature de la chair de tenter de survivre et se réparer.
Dormir un peu.
Et pour cela rien de mieux que laisser défiler le Livre des Vertus.
L'Eclipse. Livre II. Par exemple.


Dehors Chinon grouille d'oriflammes, les escouades changent de capitaines, les troupes se rangent tout comme à Saumur Ponant se réorganise.
Poitou, Anjou, Artois, ne manquait plus que Bretagne.
les jeux sont fait.
Si la Couronne persite a ne voir qu'une guerre privée dans ce conflit qui enfle, alors le Royaume sous cette forme ne mérite plus d'exister.

Et aux pieds de la Tour de Coudray, porte de Chinon face à l'Anjou, des Blasons sont apportés.
Si noblesse de Touraine et ses alliée paye un lourd tribut, il en va de même en face.




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Tayabrina.reudi
[28 juillet : Tours la Capitale, c’est morose]

Ce matin la châtaigne aurait aimé ne pas se réveiller. Sortie de la couche en sueur la peur au ventre, peur oui car depuis deux jours elle voyait le mal partout, surtout depuis que le Capitaine quitta Tours avec le Cry Havoc pour foncer sur Chinon. Dormir était devenu pour elle qu’un rêve maintenant qu’elle avait pour responsabilité de protéger la capitale et de ne pas perdre vue de ce qui se passé sur les routes qui mènent à Tours. Sur les remparts elle guette les arrivées, la lettre de sa Zoulie entre ses doigts. Encore une raison pour elle de s’inquiéter d’avantage de cette guerre. La famille éparpillée aux trois coins de la Touraine. Sa mère, Lothar son frère chéri et sa fille Davia à Chinon. Elle était soulagée que la Jeune Corsu prenait un grand soin de la santé physique de la Baronne et de l’héritier de Villandry. Pour Katso c’était tout une autre histoire, lui surveillait que Loches ne manquait pas des pains en ces temps troubles. Il profitait de son immobilisation sur Loches pour se rendre souvent au monastère veiller à ce que Altiero supporte bien le fait d’être séparer de sa môman. Monastère car, le jeune Reudi donnait bien des soucis aux domestiques en l’absence de la famille. Un soupire, elle regagna sa tente, ce lieu où désormais elle passe tout son temps. Mais qui allait changer prochainement. Elle avait décidé de profiter de son époux tant qu'elle le pourra.

Plume à la main tremblante, elle avait froid l’épouse Reudi. De haine ou par ce temps pluvieux, elle ne posa pas trop des questions. Elle se décida à écrire à sa famille.

Citation:


Ma chère fille,

Fière ta mère est de toi. Je suis rassurée de te savoir près de mère et que tu la soignes, je n’ose imaginer son état, rassure moi que son beau visage fut épargné lors de ce massacre. J’ai ouie dire que celui qui s’est jeté sur mère sauvagement a était abattu par l’un de notres. On cherche qui l’a fait tomber ce chacal.

Je me doute bien que Lothar doit être chouchouté et qu’il profite de toutes les tavernes Chinonaise et de ses donzelles. Quoi qu’il en soit j’espère de tout mon être que mon frère n’est pas atteint gravement.

Porte toi bien ma fille et surveille bien ce qui se passe autour de toi lors d’un combat, si il t’arrivait malheur je ne me le pardonnerais jamais.

Nous, ici a Tours on tente de garder le morale, loin de vous on s’ennuie. Maga passe son temps au soleil et ses cheveux sont sont devenus d’une blondeur, on tente de la guérir mais difficile quand la nouvelle blonde commence à aimer sa nouvelle teinte.

Ma chérie, nous prions pour vous qui être le plus en danger et nous prions que cette guerre se termine afin que nous puissions nous réunir pour nos réunions de famille animées certes mais qui nous procurent tant des joies.

Nous t’embrassons.
Hans & Taya



Voilà, une chose de faite. Elle confia la lettre au coursier et regagna les remparts où elle retrouvera certainement son époux, puisque ce jour il sera de garde, elle en profitera pour roucouler un peu avec lui. Car, oui, elle avait décidé de rester collé à son époux, abandonnant sa tente qui était devenu la proie des prédateurs fourbes. Et la châtaigne était de celle qui était très prévoyante. Elle ne voulait pas rejoindre les victimes de ces visites imprévues qui comportaient aussi une Baronne très connue. Mieux valait rester auprès de son éternel protecteur et ainsi rester alerté de ce qui se passe autour de la capitale, au diable le sommeil ! Elle dormira après la guerre. La guerre, elle attendait l’action depuis bientôt un mois. Arrivera-elle a brandir l’épée contre la félonie ne serait-ce qu’une fois ?

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Othilie
[En son logis confiée aux bons soins de la Dondaine ]

Othilie. Pieuse Othilie. Ne le quitte pas des yeux!

-Seigneur? Je vous entends, suis je donc sur le chemin qui me fait quitter cette vie terrestre?

La Dondaine ouvrit de grands yeux.

-Pff!Le pavot! j'crois bien qu'il était un peu fort!

Meuh! nan! Suis mon doigt , bécasse! Allez fais un effort ! Ouvre les yeux , et suis mon doigt.

-Non! le Sans Nom est là! Tout proche! Il rôde, le Sournois.

Il complote....

-Hé bé ! Mes aïeux! On n'est pas rendu!


Eulalie avait nettoyé , pansé les blessures.Le temps ferait son œuvre.
La Veuve , souffla quelques bougies puis s'installa dans le coin de la chambre. Elle dévida quelques longueurs de laine et repris son tricot"...
Estainoise
Même si la Vivum avait essuyé de lourdes pertes, les forces d’élite qui la composaient avaient combattu avec fierté et efficacité.
A la fin du premier combat sanglant, les survivants avaient porté les blessés dans la chariote qui devaient les ramener à Chinon pour les soigner.
Puis, ceux qui étaient encore vaillants, battirent encore campagne, prêts à affronter l’ennemi.

Esta avec les autres se tenait prête. Son canon canonna, annonçant la venue de l’ennemi….
Toutes les forces en présence chargèrent alors et beaucoup de ces envahisseurs tombèrent alors.
Par contre ce deuxième assaut ne provoqua aucune perte à la Vivum et Falco fut venger. Cet étrange guerrier qu’on appelait Drunk avait eu raison de celui qui avait éclaté la tête à Falco.
L’honneur était sauf même si Esta n’avait pas fait de miracle ce jour là, elle était satisfaite.
Elle était encore en vie avec son chef de section Alpha. Elle se devait de rester à ses cotés, celui ci se battant maintenant à mains nues. Elle se l’était promis. Elle le fit.

Cependant, il fallait bien se résoudre à rentrer sur Chinon, car quand l’intendance ne peut plus suivre du fait de la perte de falco, les ventres commencent à crier famine.
L’ordre de marche avait été donnée par la commandante et c’est au petit jour qu’ils arrivèrent et installèrent leur campement, à ce même endroit, à deux pas du fort Coudray. Ce fut vite fait !

Alors le commandant Phyladelphia ordonna à Esta d’aller quérir la nourriture qui manquait et de distribuer double ration pour ce jour !
Esta s’empressa de s’exécuter.
Elle alla au village et tout en trouvant les victuailles nécessaires elle s’enquit aussi des nouvelles des blessés.
Lilouz se portait mieux lui avait-on dit. Tinou se remettait doucement. Dame Othilie divaguait encore mais ils avaient bon espoir….La troll était bien résistante….Fullmétal….ça devrait aller….quand à Falco, on lui avait refait un crâne tout neuf…..
Tous se portaient donc à merveille et c’est le cœur en joie qu’elle revint très vite avec un chariot à bras rempli de victuailles.

Tout en perçant un tonneau de vin, elle cria alors à la cantonade !


Double ration pour tout l’monde aujourd’hui ! Compagnons, ramenez vous ! Alpha, Keane, commandant et les autres aussi ! On graille !

Le repas fut ce qu’il fut….On n’était pas à la noce mais le sourire se posait sur certains visages, heureux de se sentir encore en vie. L’inquiétude était pourtant encore de mise car la guerre était loin d’être finie.
Après s’être décrottée, Esta souhaita se rendre au chevet de Falco.
Mais l’avait-on ramené dans sa demeure ?
Le Fort était juste là, pas difficile d’y rendre.
Devant les lourdes portes de l’enceinte, Esta s’annonce….


Estainoise….je voudrais voire votre maitre ! Est-il là ?
Hansreudi
[ Tours – 30 juillet. Quand le balafré rejoint la tente de la commandante de la Semper Fi]

Sa décision avait été prise. La réponse du Vicomte de Rigny Ussé à sa mise en garde ne contenait que dénégations, mensonges et menaces non voilées à son encontre mais aussi et surtout à l'encontre de son épouse. Ce qui lui hérissait fortement les poils du corps.

Il quittait donc la garde civile pour rejoindre les rangs de la Semper Fi. Il logerait sous la tente de la Reudi et serait ainsi témoin si de tels faits venaient à se reproduire. Mais il ne lâcherait pas l'affaire pour autant. En bon sergent de police qu'il était, il menait sa petite enquête privée et foutre les mains dans la fiente pour la remuer ne l'effrayait pas. Le sieur anobli depuis moins d'un an devait bien trainer quelques casseroles accrochées au cul qu'il suffisait de mettre à jour. Quitte à ce que l'ours qu'il était redevenu finisse au bout d'une corde. Tout le monde en traine. Plus il grattait, plus il en apprenait et des comportements similaires commençaient à lui être dispensés. Donc terminé, plus question de laisser sa Châtaigne se faire emmerder, l'époux ferait à présent son gros dodo, ou pas, à ses côtés, l'oeil vigilant et la main sur le pommeau de l'épée. Il en avait traversé et c'est pas maintenant qu'il allait courber l'échine et accepter de se faire chier dans les bottes sans broncher. Certes sa Belle savait se défendre elle-même. Il passa instinctivement la main sur sa lèvre encore douloureuse rappelant combien elle savait effectivement. Mais il fallait tout de même faire mine que c'est l'époux qui en assure la sécurité.

Son maigre baluchon récupéré à la taverne « Semper Fi » et direction le campement de l'armée. Il savait sa Belle organisée mais l'image qu'elle donnait de sa troupe était au-delà de la tenue correcte d'une unité militaire. Pas une arme qui traine, pas une chiure de cheval au sol, pas une tente qui pue le mâle négligeant sur l'hygiène corporelle. Elle aurait voulu la faire passer pour une armée s'apprêtant à défiler pour le jubilé de sa Seigneurie qu'elle ne s'y prendrait pas autrement.
La tente de sa Belle retrouvée il y entra. Vide. Si le reste du campement était sans reproche, le logement de l'épouse était le phénix des bivouacs. Et en plus son parfum qui flottait dans l'air ne faisait qu'accroitre la félicité que le balafré éprouvait à s'y installer. Il ne souhaitait plus qu'elle ne rentre pour confirmer l'impression qu'il avait eu lors de leur dernière étreinte. Était-ce le parfum qui donnait ce goût sucré à sa peau ? Non ce n'était pas possible ou bien c'est qu'elle s'en mettait partout puisqu'il n'avait épargné aucun centimètre carré de son corps des caresses de ses lèvres. C'était toujours la même délicatesse miellée qui s'en dégageait.
Oulahhh !!!! Il fallait qu'il se remette rapidement de l'émotion provoquée par ce titillement nasal ou il allait de nouveau devoir filer chez le tailleur se faire recoudre les braies qui finiraient explosées au niveau de la couture centrale.

Il s'agissait à présent de trouver une cache pour y déposer sa piètre bourse. Treize écus, c'est tout de même pas la panacée mais il tenait à les garder intact des fois qu'il puisse de nouveau offrir à son épouse une de ces belles pierres merveilleuses qu'elle affectionnait tant. Il pourrait toujours prier l'ange en cas de nécessité, mais il y tenait à ses treize écus. C'était la preuve qu'il n'était pas un tir au cul et surtout qu'il ne s'était pas enrichi en assurant la défense de la capitale.

Il s'assit sur la couche de sa Belle, se pencha à l'avant, tête dans l'entrejambe, pour glisser sa bourse dans un petit renfoncement du sommier. Il se redressa puis tapa deux trois fois du cul pour voir si la précieuse possession était bien accrochée. Il remarqua avec satisfaction que le lit ne faisait pas « couic..couic ». Voilà un signe du Très-Haut pour la nuit à venir.

Les paupières lourdes, les yeux qui commencent à piquer. Après tout pourquoi ne pas attaquer un petit roupillon ? La logistique de l'armée ne présentait pas de caractère urgent et ses lettres à envoyer pouvaient bien attendre une petite heure ou deux. Il avait fait sa garde et manquait de sommeil. Il s'allongea sur le lit puis ferma les yeux. Au bout de quelques minutes seulement il entendit même ses propres ronflements, c'est dire à quel point il était crevé. Deux petits jours de calme et de repos avant de repartir pour une semaine des plus active.

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Dragones
{…Chinon…Le pas est franchit…}

La Brune fini de nettoyer le vomi de l’écossais attendant la réponse du Troll qui ne disait mot.
Mouvement du scélérat, qui lui fait tourner la tête, elle se rapproche et passe un linge humide sur le visage, vérifiant la couture.
Elle avait oublié quelques points, l’aiguille est reprise…
Mirandole...Tu me soignes?
Hum...Vrai que j'ai déjà ma Nemesis..Tu ferais doublon...Merci.

Grimace de Dragones et soupire.
Je n’ai pas eu le choix…
Elle lui met du baume sur la cicatrice et met en place le bandage.
Si vous vous en sortez, remerciez votre médicastre.

Dragones le regarde et s’oblige à l’aider pour libérer la table.
Appuyez-vous sur moi.
Elle l’aide à se redresser doucement, le fait s’assoir tout en vérifiant qu’il n’est pas de haut le cœur.
La Brune passe un bras autour de ses épaules et l’aide à se redresser pour l’amener à une des couches de fortunes.
Une fois alité, elle retourne faire le tour des autres blessés…
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