Falco.
Chinon -Fort de Coudray
Cette porte est scellée, Esta...Suivez moi..
Il est à demi assis sur un brancard porté par deux solides gueux.
Le crâne rasé, tuméfié, aux coutures effrayantes et jonctions approximatives.
Rester dans le bourg parmis les malades alors que son antre permet de reprendre une vision d'ensemble sur la guerre..Peuh!
Sourde migraine et parfois une sensation incongrue qui occulte sa perception normale des choses, il est taquin en s'adressant à Estainoise lui tournant le dos.
La Semper Vivum campe en contrebas, réduite à une poignée ridicule de survivants coriaces.
Au moins si les choses se corsent auront ils Coudray pour refluer...D'une pierre deux coups, il montre la direction à ses porteurs et à la sapeuse.
Le Donjon originel fut enclos de murailles et de tours. Séparé de la forteresse principale par une douve profonde.
Mais de ce coté, une porte , la scellée, permet de fondre vers l'Anjou au besoin.
Au pied des murs évasés la craie du coteau est clairement visible.
Ainsi que de petites cavités ou troglodytes.Ce sont les caves et appentis des terres d'Oserez prosperant sur la pente et le cimetière.
Aucun d'eux assez profond pour servir de site de sape, cependant..Au contraire..Des surprises feraient rire jaune d'éventuels amateurs de poudre.
Coudray est bati sur un gruyére de soutterrains et de caves, soit.
Mais pour parvenir à une des entrées, il faut connaitre l'endroit.
Ils descendent une combe d'éboulis d'où s'écartent des vipéres nombreuses.
Au fond, une poterne.
Pas fermé...Poussez juste...Gaffe..Bas de plafond...Et j'sais pas si Medietroll a déjà emménagée..Ou non..
Son rire s'éteint dans une quinte de toux. le sang fait ruisselet dans sa barbe de quelques jours.
Traits pâles, le Seigneur d'Oserez revenu de trés loin.
Le trajet est escarpé, humide et traitre. Le denivellé est important .
Quand ils sortent en plein soleil, ils se retrouvent dans le Donjon aux murs couverts de gravures anciennes.
Jacque de Mollay..et ses proches furent enfermés ici avant d'être jugés et brulés à Paris..J'aime cet endroit.
Sommet du donjon rond qui se révéle doté d'un toit conique et de hourds le rendant lumineux.
Il se fait aider pour être assis sur un banc .
Sous le plancher, le vide.
Vous voici dans l'aire de Falco..Le faucon..Faites comme chez vous, Sapeuse.
Il se doute bien qu'elle doit avoir des questions et des raisons.
D'un geste il désigne une table étroite ou des monticules de parchemins encombrent des plateaux de fruits secs, de cruchons et de gobelets propres ou pas..
Il regne une forte odeur d'oiseaux.
Dans les solives et les lourdes poutres une poignée de corneilles leuciques regardent l'invitée de leurs yeux en billes noires.
Aimez vous la vue?
Chinon borde les forteresses, ville coincée entre la Vienne et des tours austères.
Face à l 'Ouest, battent les pavillons des armées.
On entend même les cris des marchands, des soldats, du bétail.
On voit bien aussi que face à Coudray, une fois la pente, le cimetiére et les champs escarpés franchits, une fois les palisses, pieux et fossés passés, un large essart à été dégagé de longue date.
Prairie encombrée de souches et de talus, de maigres épines.
Si Ponant débouche face à Coudray, il n'aura rien pour se planquer alors qu'il cavalera vers la Vivum puis Coudray même.
Seul hic.
La Vivum est loin d'être une grosse troupe.
Elle fait même naine à coté des autres.
Mais au moins ses chevaux sont alignés, les défenses nettes, et l'abiamce bonne.
Il aurait son mot à dire maintenant que les stratéges calculent et ourdissent des feintes ..Il aurait suggéré quelques idées folles pour bien employer cette escouade de cavalerie devenue en un temps record émérite et vétérante.
Abandonnant ces pensées la, il se tourne vers Estanoise.
_________________
Cette porte est scellée, Esta...Suivez moi..
Il est à demi assis sur un brancard porté par deux solides gueux.
Le crâne rasé, tuméfié, aux coutures effrayantes et jonctions approximatives.
Rester dans le bourg parmis les malades alors que son antre permet de reprendre une vision d'ensemble sur la guerre..Peuh!
Sourde migraine et parfois une sensation incongrue qui occulte sa perception normale des choses, il est taquin en s'adressant à Estainoise lui tournant le dos.
La Semper Vivum campe en contrebas, réduite à une poignée ridicule de survivants coriaces.
Au moins si les choses se corsent auront ils Coudray pour refluer...D'une pierre deux coups, il montre la direction à ses porteurs et à la sapeuse.
Le Donjon originel fut enclos de murailles et de tours. Séparé de la forteresse principale par une douve profonde.
Mais de ce coté, une porte , la scellée, permet de fondre vers l'Anjou au besoin.
Au pied des murs évasés la craie du coteau est clairement visible.
Ainsi que de petites cavités ou troglodytes.Ce sont les caves et appentis des terres d'Oserez prosperant sur la pente et le cimetière.
Aucun d'eux assez profond pour servir de site de sape, cependant..Au contraire..Des surprises feraient rire jaune d'éventuels amateurs de poudre.
Coudray est bati sur un gruyére de soutterrains et de caves, soit.
Mais pour parvenir à une des entrées, il faut connaitre l'endroit.
Ils descendent une combe d'éboulis d'où s'écartent des vipéres nombreuses.
Au fond, une poterne.
Pas fermé...Poussez juste...Gaffe..Bas de plafond...Et j'sais pas si Medietroll a déjà emménagée..Ou non..
Son rire s'éteint dans une quinte de toux. le sang fait ruisselet dans sa barbe de quelques jours.
Traits pâles, le Seigneur d'Oserez revenu de trés loin.
Le trajet est escarpé, humide et traitre. Le denivellé est important .
Quand ils sortent en plein soleil, ils se retrouvent dans le Donjon aux murs couverts de gravures anciennes.
Jacque de Mollay..et ses proches furent enfermés ici avant d'être jugés et brulés à Paris..J'aime cet endroit.
Sommet du donjon rond qui se révéle doté d'un toit conique et de hourds le rendant lumineux.
Il se fait aider pour être assis sur un banc .
Sous le plancher, le vide.
Vous voici dans l'aire de Falco..Le faucon..Faites comme chez vous, Sapeuse.
Il se doute bien qu'elle doit avoir des questions et des raisons.
D'un geste il désigne une table étroite ou des monticules de parchemins encombrent des plateaux de fruits secs, de cruchons et de gobelets propres ou pas..
Il regne une forte odeur d'oiseaux.
Dans les solives et les lourdes poutres une poignée de corneilles leuciques regardent l'invitée de leurs yeux en billes noires.
Aimez vous la vue?
Chinon borde les forteresses, ville coincée entre la Vienne et des tours austères.
Face à l 'Ouest, battent les pavillons des armées.
On entend même les cris des marchands, des soldats, du bétail.
On voit bien aussi que face à Coudray, une fois la pente, le cimetiére et les champs escarpés franchits, une fois les palisses, pieux et fossés passés, un large essart à été dégagé de longue date.
Prairie encombrée de souches et de talus, de maigres épines.
Si Ponant débouche face à Coudray, il n'aura rien pour se planquer alors qu'il cavalera vers la Vivum puis Coudray même.
Seul hic.
La Vivum est loin d'être une grosse troupe.
Elle fait même naine à coté des autres.
Mais au moins ses chevaux sont alignés, les défenses nettes, et l'abiamce bonne.
Il aurait son mot à dire maintenant que les stratéges calculent et ourdissent des feintes ..Il aurait suggéré quelques idées folles pour bien employer cette escouade de cavalerie devenue en un temps record émérite et vétérante.
Abandonnant ces pensées la, il se tourne vers Estanoise.
Pour les amateurs d'histoire: Fort de Coudray, ou Tour de Coudray sur un moteur de votre choix
_________________