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[RP/Deuil Royal] Hommage aux défunts & veillée funèbre

Yolanda_isabel
Elle aurait pu attendre longtemps, la nuit, la vie. Elle aurait pu attendre beaucoup, tout un océan de tristesse, une montagne de désolation. Elle aurait pu et la Fauve d’Anclair arrive en silence qui lui arrache un gémissement en lieu et place du sursaut bien plus bienséant. Une main tendue, une main qui invite à aller plus avant, plus loin vers l’acceptation. Marraine n’est plus, et là-bas devant, les catafalques le prouvent.

Pas sur un prie-dieu, pas sur un fauteuil, juste là, debout. Est-ce gênant, est-ce dérangeant ? Qu’importe.. Il n’y a que ce coffre là, ce coffre recouvert de bleu, comme un ultime adieu, un ultime pied de nez, le bleu du Lauragais, cette terre de cocagne, cette richesse, ce bleu qui lui allait si bien parce que tout va aux brunes, et surtout à celle-ci. Ce bleu royal, ce bleu de Béatrice, il pique les yeux derrière la voilette noire. Aucun, aucune ne portera plus jamais le bleu comme Béatrice alors et par delà la mort.

Et Yolanda de rester à fixer ce bleu comme une promesse d’ailleurs. Ailleurs, c’est bien, on y pleure moins.

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« Les envieux, les haineux, tous ceux-là n'auront pas de cadeaux à la Saint-Noël. C'est tout. »
Jacklepetit


Jack arrivait dans la Chapelle, habillé selon les ordres, mobilisé pour ce jour funeste, il avait avec la Garde Royale suivit la Reyne au Sacre et le voici à la fin d'un règne bien court.

Il avançait lentement, de manière droite, vers la Capitaine et ses autres collègues.

Il était fort attristé de voir cette journée moribonde, ces personnes tristes elles aussi, et surtout le deuil lourd qui régnait désormais.

Il aperçu des têtes connus dont il espérait croiser le regard, ne serait-ce qu'une seconde, pour s'échapper de cette atmosphère mortifère...

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Marco_castello


Ah, non, absolument pas en deuil. Au contraire, il s'en foutait Royal. Mais vous savez, quand quelque chose vous est totalement indifférent, mais vraiment complétement, totalement, absolument, complétement, uniquement, franchement,réellement, extrêmement, magnifiquement, incroyablement, abusivement, grandiosement, zélament ( neologisme inventé pour l'occasion), INDIFFÉRENT. Le Recteur s'en foutait totalement. Néanmoins, il fallait jouer le jeu.

Arrivé dans son carrosse d'apparat noir, l'homme descendît en posant un pied et en regardant devant lui, avec un air effondré, comme un biche perdue dans une foret au milieu de l'hiver. Il posa ensuite l'autre pied, avançant lentement toujours avec son air perdue. En ouvrant les deux portes de la Chapelle , avec toujours son art digne de la Comédie Française, il regarda à droite et à gauche, avant de voir la bière!

C'est vrai, alors!


Il prit alors, telle un acteur , l'attitude d'un homme détruit par la douleur. Il était vraiment trop bon, vraiment trop bon. Il mit sa main droite sur son front, en faisant un peu tomber le bras, comme si le monde lui était tombé sur la tête. Il n'avait pas été invité, mais on ne refusait pas un ecclésiastique de son rang la possibilité de voir la dépouille. Les gardes l'avaient laissé passé. S'appuyant avec l'autre main au mur le plus près, il prit un air encore plus détruit. Oh, ciel, oh astres!Que ce que je m'en... eeeeeeuh, quel terrible drame! La mine torturée n'aurait éveillé les doutes de personne, tellement il était bon. L'homme, ensuite, s'en alla lentement, vaguant comme une ombre vers le monde des morts.... allait il arriver au carrosse?

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Souveraine



La Gascogne avait revêtu sa tenue de deuil, mais cette fois pour un triste événement royal.

Sa tenue aussi blanche que neige frappée du blason des GR et de son propre blason, son épée, tout en elle respire l'élégance. loin de l'esprit de la jeune fille d'attirer l'attention sur elle . mais comment peut-on ignorer cette beauté virginale, se teind laiteux, ces grands yeux bleus gris selon son humeur. ses cheveux couleurs de blé créaient une auréole autour de son port altier.

Elle salue d'un geste ses collègues présents. puis s'avance dans la salle à moitié pleine. des murmures donnaient plus d'envergures à l'atmosphère lourde.. les essences brulées au tour des corps royaux. cette odeur lui rappel son enfant, passait dans un couvent aux régions de Labrit, elle sentait certaines personnes incommodée par l'air ambiant..on voyait bien la différence entre les bals mondains et frivoles, et les enterrements.. d'autres montraient un visage impassible, parfois on croise un regard douloureux, d'autres insouciants.

La jeune Garde déambule discrètement parmi les nobles venues rendre un dernier hommage au couple Royal.

Elle croisa le regard de Jack, l'un GR, il avait l'air de chercher quelque chose...ou quelqu'un... elle esquisse un sourit à son égar , très discrète vue la situation, puis laisse glisser ses yeux sur l'assistance .
ses pas la manne aux grandes porte ouvrant sur les jardins

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Petrasis


La jeune femme arriva devant les portes de la chapelle, simplement vêtue d’une robe tunique au décolleté en V profond qui sans son tassel noir (* vêtement cachant la chemise intime) du dessous, on devinerait alors les charmes généreux et naturels ,ce qui réveilleraient, assurément, les ardeurs de certains.

L’ensemble de son habit était resserré à la taille par un bandeau blanc comme la couleur de sa longue tunique, elle portait aussi un couvre-chef en étoffe fine, sorte de voilette enveloppant ses cheveux, ses oreilles et son menton.

Petrasis prit la suite de la file déjà composée de beaucoup de gens venant de toutes les contrées, ensuite elle avança d’un pas lent, parfois interrompu, quand le groupe de gens qu’elle suivait ne bougeait plus.

Ne sachant pas rester tranquille au milieu des notables, la jolie jeune femme dandinait sur place ou alors de temps en temps comme une curieuse, elle se penchait de droite à gauche, quand sans s'y attendre, les yeux de Petrasis tombèrent par hasard sur la silhouette si reconnaissable de sa tante, l’apercevant de dos, elle devina en la voyant si courbée combien le chagrin devait lui peser.

Soudain en se penchant un peu plus, elle baissa subitement la tête, car cette fois-ci , elle venait de voir son éminence, une femme si sévère que le sang de la jeune Petrasis se glaça , laissant place à une multitude de frisons, la mettant dans un état de peur incontrôlable, et donc pour en oublier sa frayeur, elle se retourna rapidement et avec l’une de ses mains, elle ramena discrètement l’ étoffe qui recouvrait sa tête sur son visage , espérant ainsi ne point être reconnue.

Pour cette funeste occasion, de nombreuses chandelles avaient été allumées ce qui rajoutait avec l’écho des prières murmurées, une sentiment mystique, c’est donc dans cette atmosphère , que l’ Ambassadrice Adjoint Royale de France se recueillit en faisant ses derniers adieux devant la défunte reine de France .


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Alexandre*
Le Premier Huissier de France vit bonbon rose s'avancer, elle était effondrée bien évidemment qui ne l'était point en ce Royaume. D'ailleurs que viendrait on faire icilieu si on ne regrettait pas la mort tragique de la Reyne de France. A part si certain puisse confondre une veillée funéraire avec un salon ou il fait bon se pavaner.

Alexandre vit un homme qui s'appuyait à un des murs de la chapelle. Il se demanda si il n'allait pas défaillir et tomber tellement sa souffrance était visible. Il s'approcha de lui, il ne semblait pas aller si mal que cela. Mais l'homme ne portait point la tenue de deuil. Alexandre se présenta face à lui. A voix basse il lui dit


Messire votre tenue n'est point convenable en période de deuil. Le Royaume de France vient de perdre Sa Majesté la Reyne. Je vous pris de sortir de cette chapelle, vous offensez la Couronne.

Alexandre vit également un Garde Royal qui ne semblait pas non plus porter une tenue de deuil convenable mais il ne pouvait être partout. Surement la Capitaine de la Garde Royale lui en ferait la remarque.

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Scoldt



Ayant revêtu la tenue de cérémonie blanche de la Garde dédiée aux cérémonies funèbres, blanche à la ceinture noire.
Scoldt arriva au château du Louvre, épée au fourreau et hallebarde à l'épaule. Il traversa la Cour, pour terminer devant la Chapelle Royale.
Ses collègues étaient pour la majorité déjà arrivés.
Avant de pénétrer dans le lieu Sain, il déposa son arme d'hast à l'entrée de celle-ci, un garde avait déjà pris ses fonctions et surveillait les entrées.

Il pénétra dans la Chapelle, tête baissée.
La France était en deuil.
L'homme voulut se recueillir quelques instants dans la chapelle avant d'aller assurer sa garde.
Scoldt traversa l'entrée, salua ses frères d'armes et le Capitaine de la Garde.
Il reconnut quelques visages parmi la foule endeuillée, des plus récents, tout comme des plus anciens, comme des fantômes surgissant du passé.
Le jeune homme regarda Camille se diriger vers un prie-dieu, mais il n'alla pas la déranger pendant ses recueillement.
Il croisa ensuite un autre garde, Akmer, habillé en tenue de combat blanche. Scoldt ne dit rien, leva un sourcil puis se dit qu'après tout, on pourrait considérer la vie comme un combat de tout les jours. On ne sait jamais ce qui pourrait nous tomber dessus dans des périodes aussi troubles .. cela ne valait surement pas la peine d'aller faire la remarque ..

Le Garde croisa une conversation entre deux personnes, l'une ne semblant que peu se soucier du deuil et du recueillement auprès des corps de ses Majestés, ne respectant pas les demandent vestimentaires ..
Il reconnu la voix de l'Homme le réprimandent. Il tourna son regard vers celui-ci, richement habillé.
Scoldt se dit qu'il devait occupé une fonction très importante.. lorsque l'homme se tourna vers lui, il reconnut aussitôt l'ancien Capitaine de Guyenne ... mais bon ce sont des événements remontant il y a plus de deux ans .. ce serait idiot d'aller se présenter il ne se souviendrait certainement plus de lui.

Après s'être recueillit quelques instants, Scoldt retourna à l'entrée où se trouvait le Capitaine de la Garde, pour lui signifier sa prise de Garde. Scoldt repris son hallebarde en sortant de la Chapelle, se dirigea dans la Cour, et commença à patrouiller dans celle-ci, des écuries aux portes de Garde.
Deedlitt


Deedlitt se rendit au Louvre vêtue tout de blanc, voile masquant son visage.
Elle s'approcha des cercueils, elle n'avait pas connue l'époux de la Reyne, Guise, si ce n'est de réputation. Elle n'avait guère connue la Reyne également. Alors pourquoi était-elle là?

Pour rendre grâce à une Reyne qui avait fait beaucoup pour le royaume. Souvent contre vent et marrée elle avait fait ce qu'elle croyait juste. Elle avait tenue bon, telle ces indestructibles héros de la mythologie.
Personne n'est parfait pensa la Comtesse, et c'était car la majorité s'attendait à la perfection de sa part, c'est sans doute pour ca qu'elle fût la cible d'attaque incessante.

Aussi car tout travail et don de soi mérite respect et hommage la Comtesse s'avança et se saisi d'un goupillon pour bénir les cercueils. Pendant son signe de croix elle adressa quelques mots au très haut.

"Aristote prend soin de cette Reyne comme tu veilles sur Levan II et III, ainsi que sur la grande Catherine Victoire."

Une fois le signe de croix terminé elle s'inclina une dernière fois, et fît demi-tour. Elle ne pleurait pas, car la Reyne était un personnage public, auquel on ne s'attache pas. Point de peine, et le coeur serein d'avoir accompli ce qui devait l'être la Comtesse s'en retourna. Elle aperçu au loin le Comte Consort du Rouergue, elle la salua d'un discret signe de la tête avant de sortir.

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Aymeric_de_mistra
Aymeric, tout en livré de blanc, arriva au Palais. Des personnes étaient déjà présentes pour la cérémonie de recueillement. Le jeune homme chercha son supérieur, qu'il vit non loin. Il se dirigea vers ce dernier afin de prendre ses directives.
Mariealice
Etait-elle en deuil parce qu'elle était triste ou parce que la Reine n'était plus, tout simplement? Triste? Oui sans doute un peu, parce que le Royaume perdait sa tête, qu'on l'eut aimée ou pas, parce que des enfants perdaient eux bien plus important, leur mère après avoir perdu leur père. Non parce que même si elle l'avait côtoyée, elle n'en avait jamais été proche.

La brune ne pleurait donc pas ce jour là en arrivant, en robe noire et voile, comme indiqué par le nouveau Grand Chambellan. Mais elle vint se recueillir et saluer la femme qui avait régné, bon gré mal gré, avec qui elle avait parfois eu des différences de point de vue mais qu'elle avait servie comme elle l'avait toujours fait pour la couronne. Bientôt un nouveau régnant prendrait sa place, qui prendrait de nouvelles décisions, toutes ne satisferaient pas l'ensemble de la population, mais qui pouvait se vanter d'y arriver. Long soupir, il n'était pas temps encore de faire autre chose qu'y penser et ce n'était pas le lieu.

Ployant la tête, elle salua les deux corps reposant là puis se retira. Elle avait du mal à prier pour les défunts, se demandant toujours pourquoi bon nombre des siens lui avaient été retirés.

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Ayena




Elle était arrivée tôt, très tôt. Peut être bien en même temps qu'Ingeburge qui par son magnétisme naturel imposait aussi le respect du deuil.

Vêtue de blanc, totalement, Ayena avait bénit les cerceuils, avait prié un long instant, se demandant bien pour quoi prier : pour que les âmes royales soient sauvées, pour que le peuple s'en remette, pour que le Royaume ne reste pas trop longtemps sans Souverain... Aussi, elle fit un tour complet des sujets à aborder, pour ne pas commettre d'impairs envers le Très Haut. Il devait veiller au grain. Nan ?

Depuis sa place assise sur un côté discret de la chapelle, elle regardait les gens. La petite Yolanda fit d'ailleurs son apparition et Ayena s'en émut. La petite, privée de Marraine, semblait ne plus avoir d'attaches. Il faudrait qu'elle retrouve rapidement la joie de vivre propre à son âge ou alors elle deviendrait une personne froide, ce qui ne convenait pas à sa vivacité d'esprit.

L'Alquines ferma un instant les yeux. Emotion, quand tu nous tiens.

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Vanwolk




L'Eveque d'Agen avait été prévenu du deuil qui frappait le royaume et la cour de France. SM Beatriz avait débuté son chemin vers le royaume de l'éternité à la rencontre du créateur. La chorale de la Sainte Chapelle avait donc répéter quelques hymne et cantiques pour accompagnée les cérémonies de deuil et de recueillement que le Royaume de France allait vivre dans les jours qui arrivaient.

Mgr Vanwolk s'inclina devant les dépouilles et invita les enfants de la chorale a venir autour de lui pour entonner un chant de méditation les voix alors montère et une atmosphere de recueillement venait se poser sur les personnes


Citation:
Mon âme se repose en paix sur Dieu seul
De lui vient mon salut ;
Oui, sur Dieu seul mon âme se repose,
Se repose en paix
Aymeric_de_mistra
Comme sieur Alexandre, lui avait dit, le jeune huissier alla se présenter aux côtés des cercueils de Ses Majestés, sans avoir au préalable fait une génuflexion et un signe de croix. Le jeune homme était très pieux, en se relevant, il continua d'adresser une prière en son for intérieur pour Ses Majestés qui avaient été si bonnes pour leurs royaumes.

Après s'être repris, Aymeric alla prendre place comme il se devait, afin de vérifier que le deuil était bien respecté.
Ingeburge


15 juillet – jour 2


Si la veille le soleil avait laissé aux Parisiens le loisir de le contempler quand il daignait se montrer entre les filets nuageux, aujourd'hui, en ce deuxième jour de recueillement consacré à l'hommage des dépouilles des souverains, il avait fait relâche et l'azur du ciel de Paris, comme celui des armes des Rois de France, s'était paré d'obscurité, se mettant lui aussi en deuil. A l'intérieur de la chapelle castrale, fidèles au poste, se trouvaient toujours divers membres des Maisons Civile et Ecclésiastiques Royales, répartis sur les prie-dieu et sur les sièges garnissant chœur et abside, autour du dais surplombant les catafalques royaux.

La nuit, pour la duchesse d'Auxerre, avait été à la fois courte et longue. Brève quand elle songeait à tous les détails qu'elle devait encore régler et qu'elle dressait, en son esprit agile malgré le choc, des listes, des notes, des catalogues et qu'elle dénombrait ce qui avait été fait de ce qui restait à accomplir. Parfois, elle se retirait quelques minutes, pour rédiger une lettre ou prendre connaissance d'une qui venait de lui arriver; il lui fallait alors, en cette occasion, se concentrer davantage, pour écarter les émotions qui lui revenaient par vagues et se focaliser sur ce qui pouvait être tiré des missives dont les lignes arrêtaient de bouger devant ses yeux quand elle parvenait enfin à faire le vide. Interminable sinon, quand elle s'arrêtait justement de réfléchir à la procession, aux funérailles publiques, aux obsèques privées, à la mise en caveau, au voyage vers Nevers; elle était alors emportée par le flot des souvenirs, les passant en revue sans le vouloir et son regard habituellement indifférent se faisait fixe, choqué, pétrifié car elle prenait à nouveau conscience, à chaque fois, du vide occasionné. Elle s'agenouillait alors sur son prie-dieu, raidie, et nuque ployée en avant, adressait à Celui auquel elle avait consacré sa vie, des prières confuses, indistinctes, mêlant suppliques ardentes pour que sa peine s'éteignît et intercessions pour le bon accueil des défunts. Courte, longue, brève, interminable, la nuit passa.

Le Grand Maître des Cérémonies de France revenait à son fauteuil, tôt en cette matinée, après avoir passé l'office des laudes dans l'oratoire, à l'écart et avoir déjeuné frugalement en prenant connaissance des dernières nouvelles. Dans la chapelle, des domestiques étaient en train de jeter au sol de l'herbe fraîchement coupée, afin de contribuer au rafraîchissement des lieux car si le ciel était endeuillé et le soleil retiré, l'on n'en était pas moins en juillet. Dans le même temps, des clercs rechargeaient les cassolettes de vermeil en encens et d'autres disposaient de nouvelles provisions de chandelles vierges. Ingeburge, caducée de velours noir en main, s'assit, non sans avoir salué de la tête les gardes de faction.

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Ayena




Étrangement, malgré la charge de travail qu'elle accumulait et sa présence sans lacune au premier jour de veillée, Ayena avait passé une très bonne nuit, sans préoccupations, comme du sommeil du juste.

La matinée avait été occupée aux commandes de lés de tissus violets destinés à parer les voitures qui feraient la procession. Elle s'était mise d'accord avec les fournisseurs pour la couleur exactes des dais, pour les lys à broder dessus, pour les endroits où les armes royales figureraient. Normalement, pour la semaine prochaine, tout serait prêt.
Mais un autre soucis était venu assombrir cette matinée. Quelques jours plus tôt, alors que le deuil était annoncé, la Demoiselle avait fait ordonner qu'en son fief et en celui de son suzerain, le deuil soit respecté à la lettre et que des messes soient dites régulièrement. En retour, un messager venait de lui porter annonce qu'une pluie de grêle avait mis à sac les futures récoltes, ce qui aurait des conséquence désastreuses pour la saison. La décision fut prise de partir ce soir vers l'Artois pour constater les dégâts et remotiver les paysans sur qui reposaient la prospérité des terres. Elle serait, elle le devait, être de retour pour les funérailles.

Après une petite collation de mi-journée, elle repris donc son poste de la veille après avoir salué d'une signe de tête les acteurs du jour.
Son voile cachait une barre soucieuse sur son front. L'été ne serait pas bon. Fichues augures.

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