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[RP/Deuil Royal] Hommage aux défunts & veillée funèbre

Icie


Elles s'étaient peu croisées, éloignées bien sur comme l'était bien souvent la noblesse des provinces de France. Mais la reyne en connaissait certainement plus sur elle que l'inverse puisqu' elle l'avait choisie pour Dauphine. Quel triste destin que cette reine dont elle avait perçu la grande solitude. Agenouillée, en prière, la Régente de France, pensait à aussi à Sa Majesté Catherine Victoire. Une reine devenue proche au point d'être la marraine de son fils. Elle aussi était bien seule, et le malheur avait frappé lourdement. Etait ce là le lot des Grands de ce monde? A n'en pas douter.

La régente leva les yeux vers les catafalques.

Au moins sont ils en paix désormais, pensa t elle
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Paix à nos amis disparus! Trop nombreux hélas........
Aimelina
La jeune infirme était venue avec son père, mais bien vite, s'en alla trouver sa cadette et amie, Yolanda Isabel de Josselinière. Elle-même, la Languedocienne, n'était pas triste. Elle comprenait mal que l'on pleurât quelqu'un que l'on n'avait pas connu, fréquenté ou aimé. Elle comprenait mal que l'on aimât sans connaître.
Elle comprenait mal qu'il fallût se mettre en deuil, en grand dol, en gris, pour la mort d'une femme si importante soit-elle, quand au sein de sa famille, on n'avait pas pleuré avec tant d'emphase l'homme qui l'avait élevée à demi, l'époux de sa mère, l'homme que son père avait tué. Les circonstances étaient-elles vraiment différentes ? Qu'importe ?

Le deuil, c'est un mystère, pour cette fleur de lin, pour la Linèta. Mais elle sent que Yolanda, elle, pourrait perdre pied. Ce n'est pas le moment de perdre cette amie, elle en a encore besoin.
Alors à pas lents, elle s'est approchée, elle a posé sa main sur l'épaule, ignorant si la petite Burgondo-angevine lui permettrait de lui prendre la main.

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Meileen
C'est au bras de sa grande soeur que Meileen entra dans la chapelle. La tenant fermement comme seule accroche pour ne pas sombrer, le pas mal assuré dans l'allée, avant d'aller s'assoir et souffler.

Vêtue d'une robe blanche, très simple, à la coupe droite et aux manches longues, sans dentelles, ni perles, ni motif. Pas de bijoux bien sur, même si cela ne changeait pas beaucoup de d'habitude, puis un voile pour cacher ses larmes.

Pleurer une Reine, elle simple petite poitevine, un peu Pupille de la monarque mais l'ayant peu cotoyée, la déchirure était pourtant bien là. Son coeur saignait et il lui était difficile d'expliquer pourquoi. Peut-être d'avoir perdu celle qui lui avait offert l'occasion, sans le savoir, de s'échapper des griffes de son père. Celle qui peut-être à terme aurait pu compenser l'absence de sa défunte mère, bien que la gouvernante fut plus à même de jouer ce rôle.

Pleurer une femme, tout simplement, qui sans le savoir lui a redonné un peu d'espoir.

Et peut-être aussi pleurer par peur du futur. Ce "et maintenant, que va-t-on faire de moi?" si inquiétant. Pleurer les incertitudes et les doutes, et pleurer pour tout ce que cette mort lui rappelle...

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Malone
Que le temps filait ... à peine la blonde avait-elle laissé sa jeune cadette à la Reyne de France, faisant de Meileen une Pupille de la Reyne, que déjà la Reyne n'était plus.

Etait-ce pour Béatritz, ou pour Meileen, que la jeune poitevine était revenue au Louvre ? Autant des deux, très certainement. Bien sûr, Béatritz avait tant fait pour son Royaume, qu'elle méritait au moins que chacun de ses sujets vienne lui rendre hommage. Bien sûr, cela était impossible, mais elle qui en avait la possibilité tenait à le faire. Mais évidemment, l'aînée protectrice à l'excès ne pouvait refuser sa présence à la brunette grandissante qu'était Meileen, et quand celle-ci avait demandé la présence de sa grande soeur, Malone avait accouru aussi vite que faire se put.

C'est donc de blanc vêtue, et voilée, comme le voulait le deuil, qu'une poitevine de plus rejoignit l'ombre du lieu Saint. Sombre, violacé, et peuplé, sans compter les odeurs fortes, à s'en demander comment personne n'étouffait. Impressionnant ... Une main qui se voulait rassurante vint donc se placer sur celle de Meileen, à son bras.

Entre l'ombre et le voile, difficile de savoir si elle tenait le choc, la petite ... Plus si petite, d'ailleurs.


C'est impressionnant, ce que tu as grandi, tu sais ?

Le murmure résonne bien plus que prévu, et son auteur le regrette instantanément. S'excuser empirerait les choses, la blonde fait donc le choix de se taire et d'observer. Tout au bout de l'allée, deux cercueils, le Roy serait donc mort, lui aussi ?

Les gardes Royaux les entouraient, et veillaient à la sécurité du lieu. Parmi eux, une tête connue. Penser à le saluer discrètement, quand les soeurs poitevines passeraient à sa portée. Et au bout de la colonne qui se pressait, les gens s'agenouillaient, plus ou moins longtemps, avant de repartir.

A son côté, la jeune Pupille fait un pas vers le banc, et la Dame de l'Isle d'Olonne suit. Discret reniflement. La petite pleurerait ? Probable. D'une manche sort un mouchoir, blanc lui aussi, mais brodé "MFMN", s'il est difficile de murmurer sans déranger trop, au moins peut-on avoir quelques petits gestes.
Argawaen






Le Senher de Lugan avait été affecté à la garde de l'entrée, le meilleur endroit pour lui, disons qu'il n'était pas très cérémoniel... Le Dehuit de Malemort n'avait jamais côtoyé la défunte Reyne et il se demandait bien comment elle pouvait être.
Il avait entendu beaucoup de choses à son encontre mais n'avait jamais pu le vérifier. Calant sa hallebarde contre lui il retira son casque, passa sa main dans sa chevelure afin d'éviter que cela tire avec le casque puis le remit.

Tandis que certains membres de la Garde Royale étaient en train de pénétrer au sein du Louvre l'homme se plaça à l'entrée puis fit le piquet surveillant les allers et venues des gens du Royaume.
Parmi eux on pouvait voir du "gratin" mais également des personnes plus modestes.
Le Dehuit de Malemort pensait qu'on lui ferait pas tant lorsqu'il rendrait l'âme, esquissant un sourire à cette pensée il imaginait une foule en pleure devant sa tombe.

Secouant légèrement la tête afin d'arrêter ce genre de pensées stupides l'homme cherchait du regard sa compagne, elle devait venir elle aussi afin de surveiller la cérémonie avec les autres de la GR.
Curieusement il se demandait comment était l'ambiance au sein de la chapelle, il avait du mal à imaginer comment le peuple pouvait pleurer son représentant. Peut-être était-ce le fait qu'il n'avait jamais rencontré la Reyne et qu'il n'avait pas d'affinité... Sans doute...

Dans sa vie il avait connu réellement qu'un seul enterrement, il avait vu des gens mourir, souffrir, mais les seuls funérailles qu'il avait connu étaient celles de son défunt père.
Cela avait été largement suffisant pour lui, c'était pour ça qu'il avait également préféré garder l'entrée.
L'homme plaçait sa hallebarde correctement et ne bougeait plus, parfois il faisait un petit tour de ronde à proximité de l'entrée vérifiant que quelques gamins ou autres gueux n'essayaient pas de rentrer. Bah oui il fallait quand même être bien habillé et avoir un minimum de tenue pour rentrer malgré qu'il n'y avait pas que des nobles ici.

Garder, faire des rondes, ça lui rappelait le temps où il faisait partie de l'armée, bien qu'à l'OSS il en faisait aussi c'était quand même moins fréquent.

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Yolanda_isabel
15 juillet – Jour 2

Avait-elle quitté les lieux durant la nuit ? Non. Bien sûr que non, toujours plantée là, les yeux cernés, le petit corps tremblotant de fatigue et des nerfs qui telles d’admirables pelotes de laine, s’entortillent, s’entortillent pour ne tisser finalement qu’un semblant de tissu, et quel tissu, c’est une cape rose, une cape rose et d’hermine, chérie, mais qu’il lui faudrait jeter car elle réalise soudain que dans cette chapelle, il n’y a pas de rose, il n’y a jamais eu de rose au Louvre, et Marraine ne l’aimait que pour elle. Jeter la cape.. Mais pas maintenant, pas tout de suite.

Tout de suite, il y a la réponse aux questions que l’on se pose à cet âge. La première entre toutes, la plus douloureuse surement : Pourquoi Marraine ? Oui, pourquoi elle, quand tant de personnes auraient du payer de leur vilenie, n’est-elle pas là, la preuve s’il en est encore besoin, que leur foutu Dieu n’existe bien que dans leur gros bouquin de contes pour adultes ? Une odeur fraîche qui la tire de ces interrogations, une odeur qui réveille le nez et la bouche. L’herbe coupée, une odeur qui fait ouvrir la bouche pour comprendre que la langue est pâteuse de n’avoir pas bougé, même pas pour boire ou pour manger. Un fauteuil qu’on dégotte et sur lequel, on se laisse glisser, les deux mains soutenant le menton, soutenant le regard qui ne lâche pas ce coffre recouvert de bleu.

Elle n’aurait jamais du partir pour l’Armagnac, elle n’aurait pas du croire que Marraine ne l’aimait plus, qu’elle lui préférait les Pupilles. Elle aurait du rester avec elle, l’emmener à Corbigny, lui faire aimer comme elle, l’odeur simple de l’herbe coupée qu’on déverse dans la cour pour en garnir les pièces, l’odeur douceâtre de l’angélique confite. Elle aurait dû beaucoup de choses, et notamment dormir, pourtant les yeux tentent de rester grands ouverts, bercés par les chants, par l’odeur de l’encens. Elle aurait dû aimer plus encore Marraine, voilà tout.

Une main qui la tire de ses rêveries, du sommeil qui vient doucement mais qu'elle repousse, une main qu'elle saisit de son épaule pour la poser sur sa joue. Une caresse, un petit peu. La tête bascule en arrière pour fixer du regard celle qui lui tend la main, qui lui offre sa main, sa seule vraie main. Amies si différentes mais amies quand même.

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« Les envieux, les haineux, tous ceux-là n'auront pas de cadeaux à la Saint-Noël. C'est tout. »
Valeryane


[A l'entrée sur le Parvis]




Val était arrivée à son poste d'entrée, petit coup d'oeil à son tendre , qui lui aussi était devant l'entrée, il avait comme elle revêtu la tenue deuil de la Garde Royale, tout deux étaient plus que fière d'être dans cette garde, ils avaient fait ce choix ensemble, ils faisaient tout ensemble une vie pleine d'aventure et de danger, de belle rencontre tout ce que Val avait toujours voulu.

Mais en ce jour de deuil tout le monde avait grande peine, tout le royaume était en berne, les coeurs en berne, c'était ainsi la vie, naissance et décès, une début et une fin, un cycle. Val se rappela d'avoir croisé la reine un soir en taverne dans une ville qu'elle détestait à présent, elle avait parlé de robe, de tissus c'était bien avant son couronnement, Val l'avait déjà appréciée, cette femme notre Reine car avant tout elle était une femme, une mère et une épouse, avait dû sacrifié beaucoup de chose simple pendant son règne, protocole oblige, ce protocole qui vous met les chaines et vous empêches de simple moment de bonheur.

Val fit un petit soupir et continua sa garde, croisant et recroisant son tendre devant l'entrée, il se fait de petit clin d 'oeil discret personne ne le voyait, c'était la première foi que son futur époux la voyait en tenue de cérémonie.

Des têtes connues et moins connues rentrée, seule luminosité de ce jour noir, ou l'ombre des âme planaient sur tous, ou l'ombre de la mort montrait qu'elle était là et pouvait frapper n'importe quel mortel aussi vite qu'Aristote avait donné la vie, cette luminosité était des rayons de soleil qui perçait entre les charnières et autre orifice du lieu.

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LesFées Tisserandes
Axel2fersen
[Plus que jamais en deuil]


Axel avait repris la route de Paris dès qu'elle avait su, elle était sous le choc, retrouver sa fille et la serrer dans ses bras était son seul vœu. Elle fit un détour afin de prendre dans son coche sa douce et jeune cousine dont le chagrin était immense. Ensemble, les deux femmes firent une halte à l'atelier des Doigts d'or, afin de rencontrer Jehanne leur aïeule, celle-ci leur fit confectionner des tenues de deuil convenables pour elles-mêmes et leurs filles.La dauphinoise alla chercher Léane pensionnaire du collège Saint-Louis, la demoiselle perdait un modèle plus qu'une souveraine, la situation était insoutenable pour ses frêles épaules. Elle se consola le mieux qu'elle put dans les bras de sa mère qui lui présenta sa nouvelle tenue avec moins d'entrain qu'elle l'aurait fait habituellement.
Le jeune Salvaire , frère cadet , d'Axel ne fut pas oublié ce dernier après un long périple à travers le royaume vint retrouver son ainée aux portes du Louvre habillé comme un prince de la lune.
C'est donc en famille que la maison Castelmaure se présenta à la veillée funèbre, les Irissarri et les Castelnau-Montmirail unis dans la douleur.

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Béanours forever!
Darkangeluna
La famille Castelnau de Montmiral, la tête base et les bras entrelacé avec la famille Irissarri. En route vers Paris, sont but, serrer dans ses bras sa grand mère..
Elle resta les larmes au bord des yeux, trop fière pour les montrer mais pas assez forte pour les oublier.
C'est alors qu'ensemble sa douce et belle cousine l'accompagna elle et toute les familles dans l'atelier pour y avoir de belles robe pour rendre hommage a sa défunte cousine.

Angéle deposa un doux regard sur Elizabelle




...Jenifael



Qui tenait la main à la plus jeune.. Esperance..




Angèle resta donc pres d'eux et tous réstèrent soudé a la famille Irissarri

Jenifael..luna
La Jeune Jenifael tenez la main à sa petite soeur.La brune aux yeux vert-marrons étaient brillant de larmes.
Elle n'avait rencontrée que peu la Majestée qui était sa " Tata Béa " comme elle disait autrefois avec son petit prince Nathan.Elle voulait simplement se serrait contre sa mère.Sa splendide mère qui n'était plus la même depuis la mort de cette cousine.Cousine que la petite Jenifael trouvez aussi belle que la belle brune aux yeux vert qu'était sa maman.Sa maman rien qu'a elle et ses soeurs.
Du haut de ses 8 ans la jeune fille faisait comme ont lui avait toujours dit : Retenire ses larmes et faire honneur à la famille.Prenant exemple sur Elizabelle sa grande soeur.

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Dotch


La Duchesse de Saint Florentin s'était rendue pour se recueillir un court instant. Elle n'avait entretenu avec la Reyne que des relations purement professionnelles, elle ne connaissait pratiquement rien de sa vie si ce n'est qu'elle avait deux enfants...

La blonde se dirigea vers le cercueil, le bénit et se signa murmurant quelques paroles. La Duchesse depuis l'identification du corps revoyait sans cesse ce corps sans vie meurtri. La pauvre femme était morte dans des circonstances bien affreuses... Le poste semblait être maudit d'abord sa cousine Catherine Victoire puis Béatrice Ier...


Puissiez vous reposer en paix

La paix elle l'aurait certainement maintenant, plus harcelée par certains, plus obligée de rendre des comptes aux uns et aux autres, plus obligée de subir les incessantes critiques... « On dit "La critique est aisée...", parfois on aimerait pouvoir dire : "Si la critique se taisait..."»*

Et le grand maître de France se retira préférant se recueillir à l'abris des regards.


*: Vincent Roca extrait de la chronique La Ford vous siéra
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Keridil


Bréméan, la nouvelle du deuil arrive en même temps que celle de la mort. L'Amahir souffre encore de sa récente blessure, de son récent échange avec une épouse qu'il a méprisée un instant, au sujet d'une Reine qu'elle n'aimait que trop.
L'inquiétude avait gagné son coeur. La Reine morte, sa femme avec. Vite, il avait été rassuré, un peu, et il n'était pas veuf.
Dans une tenue blanche, il avait été prier. Prier. Prier.

Très Haut, Vénéré Christos, Bienheureux Aristote.
Que l'âme de Béatrice repose en paix en votre soleil, en sa chaleur, et qu'elle y rejoigne les bras d'un époux aimant.


Le baron de Seignelay n'avait pas connu Guise Von Frayner, mais avoir été officieusement secrétaire de la Reine lui avait permis d'en savoir un peu - quoi que vraiment pas beaucoup - sur la Castelmaure, qui, même dans l'intimité d'un cabinet composé de deux secrétaires, ne se laissait pas aller aux confidences.

Que notre Royaume ne sombre pas dans la folie, dans le chaos, dans l'anarchie, dans la tyrannie. Éloigne ces êtres malsain du trône, et refuse leur la couronne.

Inutile de préciser à qui pense alors le jeune diplomate.
Tant de félons, et d'abrutis se disputaient déjà le trône.

Seigneur, fais que mon épouse aille bien, permet nous de perpétuer notre lignée, ramène la sur le chemin de l'amour, que parfois elle partage à tort, avec d'autres que son bien aimé.

Etc. Etc.
Le brun resta un après midi en prière, chantant, se confessant, pleurant peut-être. Se faisant aider lorsqu'il désira se relever, il se retira en sa chambre, où il s'endormit après sa prise d'herbes, après s'être laissé envahir de bien être. Douce drogue. Les morts étaient, après tout, sans doute très heureux.

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--Blanche30..
C'est le coeur serré que la blonde gouvernante des Pupilles de la Reyne s'avança, pour rendre un dernier hommage à feu la régnante. Elle accompagnait Cassandre Louna, la plus âgée des Pupilles, celle qu'elle connaissait le mieux aussi. Un voile recouvrait le pâle visage de la comtesse.

Elle avait rencontré la Reyne en une unique occasion, un entretien destiné à éprouver sa capacité à diriger un groupe de jeunes filles nobles. Sa Majesté s'était montrée spontanée, accessible, et non hautaine comme certaines personnes de la noblesse. Il s'agissait d'une grande perte pour le Royaume. Et à regarder les nombreux visages striés de larmes autour d'elle, c'était également une grande perte au niveau personnel pour de nombreuses femmes et de nombreux hommes.

La jeune femme passa un bras autour de Cassandre. Elle savait que de telles circonstances étaient assez éprouvantes quand on venait d'autant par sympathie, et d'autant plus quand on était profondément touché. Des mouchoirs étaient cachés dans ses longues manches.

Blanche reconnut quelques visages, notamment celui de Meileen, une autre Pupille, de Yolanda, la filleule de la Reyne, et quelques autres.
La flamande se demanda ce que les Pupilles feraient après. Elle resterait au Louvre, au moins tant que des jeunes filles y seraient aussi, mais que déciderait le prochain régnant ? Pourvu qu'il, ou elle, continue l'éducation de ces jeunes filles. Blanche se promit de plaider leur cause, quand le moment serait venu.

Mais l'heure était à la tristesse, aux regrets, aux pleurs du départ trop rapide de cette grande femme. Ce serait dur pour Cassandre, mais elle devait rester jusqu'au bout. Blanche la soutiendrait.


avec accord de ljd blanche30
Stephandra


Blanc ou noir, noir ou blanc, cela a presque une signification musicale, chacun a eu le choix de revêtir l'une ou l'autre des deux couleurs.... Le Capitaine, elle, a fait le choix pour 'ensemble de son office, n'en déplaise à certain mal-embouché, toujours prompt à faire histoire.

Pourquoi le blanc? En mémoire, aux longs gants blancs de Sa Majesté, gants qui ne l'ont point quitté lors de leurs déplacements au travers le Royaume. Chacun ses souvenirs, chacun sa façon de porter le deuil, mais tous respectent ce dernier.

Plaire ou ne pas plaire, qu'est ce qu'elle s'en tape la jeune femme, du moment que ses hommes et femmes font leur travail comme demandé, dès l'instant où elle a confiance en eux, d'ailleurs le Grand Maitre des Cérémonies est la première à leur accorder sa confiance.

Azurs balayant l'endroit, vérification que chacun occupe son poste, inclinaison de tête discrète à ses GR, Val, Arg, Souveraine, Jerémi , Jack... Salut également à ceux qui la connaissent...

Chacun y va de son petit mot, ou de sa pensée, elle est là proche du corps de Sa Souveraine, elle aussi a ses pensées, ses souvenances, ses opinions, elle aussi lui parlera peut-être ou pas, en tous les cas nullement devant les autres, forme de pudeur face à la mort.

Les jours à venir vont lui sembler longs... Mais elle fera une fois encore simplement, son travail comme elle a toujours tenté de le faire au mieux.
Kami.


Kami était arrivé quelques jours avant comme il en avait l'habitude même si cette fois, c'était légèrement différent...le voyage lui avait semblé plus long...une éternité même...enfin bref...
Il était là pour surveiller comme d'habitude...surveiller...il savait qu'il n'allait rien se passer alors il se mit dans l'entrée et regarder les gens passer...sans bouger...
De temps en temps, il tournait la tête pour regarder à l'intérieur et vérifier que tout allait bien là bas aussi...quoique plus pour se dégourdir...pas les jambes vu qu'il bouge pas...mais le cou. Et puis le Cap' passa...un petit signe de tête pour répondre au sien...et il reprit sa petite surveillance...
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