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[RP/Deuil Royal] Hommage aux défunts & veillée funèbre

Salvaire_d_irissarri
Il ne pouvait s'empêcher de s'accrocher à sa soeur ; il ne lui lâchait pas le bras et faisant effort pour paraitre et maintenir bonne figure, il était défait au tréfonds de son âme et se sentait à peine capable de se tenir debout.
Les jours passés lui avaient été souffrance pure et il fermait les yeux afin de garder en mémoire le sourire de sa cousine, dans les jardins du Louvre.

Nombre de personnes s'affligeaient près de lui. Sincère désespoir ou souffrance de circonstance, il ne savait point. Trop de gens inconnus, trop de sombres pensées, trop d'intrigues sans doute déja en cours.
Il serra encore plus fort le bras d'Axel en inclinant la tête, toujours muet, pour saluer le reste de la famille et les proches.

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Doble baron en Gévaudan, païs do Lengadòc.
“ Se ne vos pas sentir la fret, te cal minjar un caçolet ”.

LJS a écrit: "si on a pris le temps de coder les révoltes et les bandits, c'est pour que les joueurs se révoltent et jouent les bandits."
Alexandre*
[Deuil Jour 2 ]





L'homme qui n'avait point affiché une tenue de deuil s'en était allé sans rien dire.

Alexandre, qui avait repris sa position au devant des deux cercueils, regardaient les uns les autres plus ou moins touchés de par leur proximité avec la Reyne et le Roy. Mais tous parce que c'était leur Reyne venaient se recueillir montrant ainsi le profond respect qu'ils avaient pour elle.

Il vit un de ses huissiers venir le rejoindre et lui murmura de se poster devant le cercueil du Roy , pendant que lui même s’occuperait de celui de la Reyne défunte.

Les personnes défilaient les unes après les autres sans bousculade et sans débordement.

La Grand Maitre de France passa et se recueillit un moment. D'autres viendraient à sa suite. La file était longue...

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Agnes.carpadant


Une page s’était tournée. Cette page fut écrite pas une feue Béatrice qu’elle avait apprit à connaitre puis a servir à travers la Chambre. Toujours dans son ombre avec les gens de la chambre lors des événements publics. Se qu’elle savait de cette Reyne ? Si peu de chose au final hormis ses goûts que toujours ils s’étaient appliquer à respecter.

Silencieusement la Grand Chambellan avait observé depuis la veille les allées et venues des sujets du royaume, très proches ou totalement inconnus, de cette reyne. Tous avaient un point commun en ce respect qu’ils avaient pour se qu’elle avait été et se qu’elle restera dans les mémoires. Elle eut une triste pensée pour les deux jeunes orphelins que faisait la perte du couple royal. Cela lui rappela une autre perte qu’elle avait subit il y a encore si peu. Et ce jour la jeune Blackney digne héritière de sa mère venait l’accompagner pour se recueillir.
La demoiselle arrivée, elles s’en furent en la Chapelle Royale donner un adieu silencieux pour l’une à une reyne qu’elle avait servit avec dévotion.

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Grand Chambellan de France
Dame de Causses même que vassale de l'alouette contrainte de lui refiler tout mon vin.
[Bannière en construction]
Lisandru_michiel
Il avait fallu du temps à la pucelle pour se faire à l'idée, beaucoup de temps pour ouvrir les yeux et se rendre compte que la reyne n’était plus de ce monde.
La nouvelle sonna comme une mauvaise cloche dans sa tête, après avoir perdu sa mère et son père il y'a encore quelques mois voilà qu'elle perdait à présent sa Reyne.
il est vrai que la pucelle ne connaissait pas beaucoup sa majesté enfin peut être plus que la plupart des gens de ce royaume pour avoir vécu dans le même château ainsi qu'avoir été conviée à ses sorties mais elle s'attachait vite trop vite peut-être.
Elle avait beaucoup prié dans sa chambre et fermé les yeux avant de les rouvrir à plusieurs reprises comme pour espérer qu'elle se réveille comme pour espérer qu'il s’agissait là que d'un cauchemar ....
Mais elle était plus adolescente que enfante maintenant et il fallait mettre les pieds sur terre et malheureusement revenir à la dure réalité: celle que le royaume avait perdu sa Reyne.

Vêtue d'une longue robe blanche avec les manche en dentelle elle entra accrocher aux bras de sa gouvernante pour se recueillir . Elle avait les mains moites et regardait un peu dans toute la salle pour voir si elle reconnaitrait des gens. Heureusement ce fut vite le cas une autre pupille avec qui elle avait appris la mort de la reyne était là, un léger signe très discret de la main pour la saluer espérant que celle-ci daigne s'approcher car la pucelle était bien trop timide pour le faire.

Qu'allait -elle faire après ? Rentrer à Harlegnan dans un premier temps, au calme, voir comment les choses se passent , essayer de reprendre pieds de cette triste nouvelle.
Oui pour elle la décision était prise elle attendrait quelques jours et elle rentrerait en Flandre si quelqu'un demande ce retour au Louvre alors elle reviendrait car il en est de son devoir ! Mais après tout sa mère l'avait envoyé pour la reyne alors pourquoi resterais t'elle puisque celle-ci avait rejoint le très haut...

Le très haut rien qu’en pensant à cela on pouvait voir quelques goutes coulées sur le visage de la blonde, elle allait pleurer c'était sûr, mais elle ne pouvait s'empêcher de pensé ce qu'aller devenir le bacon rose sans sa moitié....

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Legrandalsacien
Il y avait sans doute plus agréable circonstance pour se rendre à Paris ; le destin avait fait un choix tragique et conduit le Grand Commandeur de l’Ordre Royal du St Sépulcre à rejoindre en petite escorte au Louvre.
A mesure que les lieues défilaient sous les sabots de sa monture, le cortège augmentait si bien qu’il fût presque impossible de passer au trot tant la foule s’amassait à l’approche de la dernière demeure de Leurs Majestés. Il ne reconnaissait personne , le visage caché sous son heaume , il décida de mettre pied à terre imperturbable mais non moins attristé pour la circonstance. Badauds , manants , roturiers où nobles, la France défilait sous ses yeux. Derniers hommages à une Reyne..
Il y a encore quelques mois, il avait eut honneur de l’accompagner avec le Capitaine de la Garde Royale et ses membres lors d’une escorte. Il se souvînt alors du sentiment de fierté et de dévouement qui l’avait accompagné de la Champagne en Normandie, en passant par l’Artois.
Perçant en cette fin de journée un voilage duveteux, le soleil renvoyait ses dernières lueurs rougeoyantes chargeant encore davantage l’atmosphère.
A l’approche de la Seine , il laissa son destrier dont il confia la charge à l’un de ses accompagnateurs puis regagna une auberge afin de se toiletter et de se parer de façon appropriée. Revêtu d’un mantel noir, symbole de la privation de la vie et de la lumière.
Regagnant le premier poste de garde, il salua les Gardes Royaux dont pour certains d’entre eux , il avait déjà eu loisir de rencontrer. La cours du Louvre s’offrait à lui à présent, l’esplanade devant la Chapelle chargée de silhouettes nombreuses, il cherchait du regard quelques connaissances, son visage se décrispant lorsque qu’il distingua le Malemort et son épouse qu’il salua amicalement.
Réajustant sa vêture, il s’approcha de la Chapelle , traversant le porche. La sollenité de l’édifice était particulièrement imposante , agrémenté de teintures pourpres et violettes. Les effluves d’encens et d’onguent naviguaient entre les piliers massifs.
Enfin l’approche définitive était plus délicate et plus impressionnante, de sa stature il avait déjà pu observer les dépouilles allongées sur leurs catafalques funéraires. Peu à peu la file dans laquelle il avait pris place s’avançait dans un long cérémonial , certains se montrant plus impatients que d’autres , obligeant les huissiers à se montrer , cacher qu’ils fussent derrières les colonnes.
Dans cette attente, il laissa son esprit se remplir de souvenirs de voyages, de ses instants privilégiés au cours desquels il s’était attaché à accompagner le convoi Royal après l’assaut de Mortagne.
Biensûr, il n’avait pu approché personnellement sa Majesté , hormis lors de l’adoubement de son Frère le Chevalier Dandolo de Pola.
Quelques pas le séparait à présent du cordon au délà duquel reposait les souverains . A leurs chevets , les Gardes Royaux et plus en retrait le Grand Maître des Cérémonies de France.
A présent seul devant Sa Majesté, le Grand Commandeur déposa un genou à terre et récita en silence



Sub tuum præsídium confúgimus,
Sancta Dei Génetrix ;
nostras deprecatiónes ne despícias
in necessitátibus
sed a perículis cunctis líbera nos semper,
Virgo gloriósa et benedícta.
Amen


A l’issue de son recueillement, il se dirigea vers son amie Stephandra

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Lanfeust86
Le Duc de Souvigny ne portait des couleurs dont il avait l'habitude, ou plutôt il ne portait aucune couleur puisqu'il avait choisit le blanc.
Bijoux, broderies d'or, tout cela avait été mis de côté pour le deuil du couple royal.
Les deux têtes couronnées de France venaient de rejoindre le Soleil avec quelques semaines d'écart et surtout un assassinat, celui de la première Reyne de France élue.

Lanfeust pénétra dans la Chapelle Royale, où beaucoup de monde circulaient lentement et silencieusement.
Des gardes, des nobles, des grands officiers royaux, tous venaient veiller ou rendre hommage au couple royal.
Le rouquin était en deuil juste de part sa fonction car il ne la connaissait absolument pas et tous ses actes n'étaient pas forcément appréciés dans le milieu royaliste auvergnat.

Il s'approcha du premier huissier et attendit des instructions.

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Alandrisse
La mort voilà qui revenait comme un glas à ses oreilles. Plus, ses pas la rapprochaient de la chapelle royale, plus son envie de faire demi-tour fourmillait dans ses entrailles. Il y avait eu tellement de pertes autour d’elle dernièrement. Des blessures qui ne se refermaient pas et puis vint son incident au Berry… Sa main gantée passa sur son ventre, écrin qui désormais ne gardait plus de perle. La douleur c’est tout ce qui nous restait à la fin.

Elle entra à l’intérieur où des ombres silencieuses passaient devant son regard voilé. Il fallait dire adieu à la représentation de la France, avant d’en acclamer une nouvelle. Le cycle de la vie disait-on, un moyen d’avancer pour d’autres. La Montbazon se mit à genoux devant le couple qui siégeait là, en paix. Un baiser sur le bout de ses doigts avant de le déposer au pied du tombeau. Une prière se glissa sur ses lèvres, un adieu d’une ère avant de saluer celle qui venait.

La jeune femme se releva et se dirigea vers la sortie. Un adieu au couple, un adieu à cet enfant qui n’était pas né. Dernier regard en arrière et la brune passa la porte.

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Camille.
[Deuil Jour 2 ]

Calme et silencieuse, silhouette discrète dans les traverses. Depuis la veille, l'ombre égrainait des prières sur son chapelet, sans discontinuer, juste arrêtée quelques instants par un des clercs des lieux qui l'invitait à boire un peu pour tenir le temps de cette veillée funèbre. Il serait temps plus tard de dormir, de manger, de travailler et de continuer à vivre. Pour le moment, le temps suspendait son vol dans la vie de l'enlumineuse pour laisser s'échapper les litanies immuables aux gisants, afin de guider les deux âmes sur le chemin du paradis solaire.
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Ingeburge


16 juillet – jour 3


D'azur la voûte céleste était passée au gris et aujourd'hui, en cette troisième journée de veillée funèbre publique, le ciel, bas, sombre, semblait pleurer sa Reine et son Roi disparus. L'ondée avait commencé à tomber à la fin de la nuit et l'aurore succédant à l'aube avait vu cette pluie se renforcer, celle-ci se répandait maintenant, constante et régulière, rafraîchissant l'air extérieur. Des flaques d'eau se formaient çà et là dans la cour du palais du Louvre et le flot ininterrompu des visiteurs charriait avec lui humidité et traces mouillées à l'intérieur de la chapelle castrale. Des domestiques, de temps à autre, s'affairaient à nettoyer le sol débarrassé de son herbe dans la nef centrale et les allées latérales et l'édifice religieux, plongé dans un demi-jour violet, demeurait propre. Il faisait plus sombre à l'intérieur maintenant que les rayons du soleil ne jouaient plus avec les vitres colorées mais pour autant, pour conserver une atmosphère relativement fraîche malgré l'encens et les chandelles, il avait été décidé de ne pas allumer de bougies supplémentaires. L'ambiance était à l'unisson de ce ciel en peine, de cette lumière en retrait, les prières se faisaient plus graves, les mines plus recueillies, les mouvements plus lents; c'était la dernière journée octroyée au peuple, aux officiers royaux, à la noblesse pour rendre hommage personnellement aux souverains. Les cercueils seraient ensuite retirés aux regards et conservés à l'abri de tous et de tout avant, pour celui de Béatrice, l'exposition en pleine lumière, lors des funérailles solennelles. Le recueillement se ferait alors collectif, presqu'impersonnel, à l'image de ce qu'était la vie d'un monarque quant il avait été touché par la grâce et ceint de sa couronne. Et ensuite, après les pompes des obsèques, celles de la procession où le peuple, une dernière fois, pourrait apercevoir les catafalques supportant les dépouilles du couple royal. La représentation s'achèverait avec la descente des bières dans l'un des caveaux de la nécropole royale de Saint-Denis et pour l'éternité, Béatrice et Guise reposeraient ensemble, dans leur prison de pierre et de prestige.

C'était à cela qu'était en train de penser le Grand Maître des Cérémonies de France, agenouillé sur son prie-dieu, les mains jointes, la tête penchée en avant en position de pénitence, les yeux clos. Ingeburge ne priait pas, elle ne priait plus, tant son esprit était focalisé sur ce qui suivrait la veillée et qui se préparait en ce moment-même. Elle réfléchissait aux lettres à faire mander, aux faire-part, au trajet, à l'escorte, aux bannières, aux chevaux, réglant un point pour en voir surgir un autre, aussitôt. Elle pensait à tout, ne négligeait rien, passant des quarteniers aux rois, songeant aux voitures et bannières, recomposant encore et encore les textes à faire enluminer, faisant, encore et encore et inlassablement le trajet entre l'Ile-Saint-Louis et Saint-Denis, envisageant les embûches, écartant la traversée d'un village hostile quitte à rallonger le chemin et cette intense activité mentale la laissait sans force et fébrile. Elle mangeait à peine, s'effarant de la marche du temps tout en se nourrissant de ses réflexions ininterrompues; elle dormait encore moins, tenue éveillée par le sentiment qu'elle oublierait quelque chose et qu'elle oubliait déjà quelqu'un et elle posait sur tout et sur tous un regard vide, l'esprit irrémédiablement ailleurs. Malgré sa fatigue, elle se concentrait de toutes ses forces, s'encourageant en se rappelant qu'après toutes les cérémonies, elle quitterait enfin Paris et peu importait que cela ne fût pas pour rentrer en Bourgogne. Et elle bénissait cet affairement démentiel car penser à tout lui évitait de penser à eux puisque penser à eux était proscrit; si elle se laissait aller au relâchement, elle ne pourrait plus rien pour eux et c'était bien la dernière fois qu'elle serait en mesure de faire quelque chose les concernant. Lentement, ne retenant pas la grimace qui lui échappa sous le coup de l'effort, la muse de l'Ingarchie promue par Guise von Frayner se rassit.

Deux jours et deux nuits s'étaient écoulés depuis l'ouverture de la chapelle castrale, c'était la troisième et ultime journée consacrée à l'hommage aux dépouilles.

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Della

C'est bête, hein, si elle était venue la veille, elle aurait peut-être croisé son époux.
Mais elle avait été tellement mal, la veille, que seule sa dame de compagnie, la fidèle Leha, avait réussi à lui faire passer son mal de tête à force de compresses chaudes et froides et de tisanes à l'écorce de saule, toujours un peu plus fortes.

Elle avait passé une partie de la nuit à regarder tomber la pluie, assise sur un coussiège et enveloppée d'un grand châle. Elle imaginait pour chaque goutte qui retenait son attention, une vie avant la pluie et une vie après la pluie. Elle avait fini par s'identifier à ces gouttes qui ne se rendaient pas compte de la chance qu'elles avaient d'encore vivre en compagnie de la bise jusqu'au moment où...PLOUF ! c'en était fini de la goutte qui s'écrasait sur le sol...Della s'écrasait...elle plongeait doucement mais sûrement dans une léthargie qui si elle lui faisait oublier les cris et la mort de sa Reyne, n'en serait pas moins dangereuse pour son avenir.

Lorsque le jour pointa, à l'horizon estival, elle quitta son point d'observation et sans réveiller Leha qui s'était endormie dans un fauteuil, elle prit la direction de la salle d'eau...Encore des gouttes...Elle se lava à l'eau froide, frissonnant sous le déluge glacé des gouttes d'eau. D'une façon machinale, elle se sécha, s'enduisit le corps de cet onguent acheté à un marchand oriental et qui en vantait les mérites "Bon pour tout", disait-il...Est-ce que cela rendait imperméable aussi ? Puis, optant pour le noir, elle enfila une robe toute simple. Ses cheveux furent sévèrement relevés et attachés de façon à masquer les blessures, et coiffés d'un voile qui lui cachait le visage, les marques sur les joues et sur le cou.
Lorsqu'elle se regarda dans son miroir, elle se trouva trop belle, souhaitant ne pas avoir ces yeux bleus qui attiraient trop les regards, ne pas avoir ces lèvres qui semblaient avoir été dessinées pour plaire ! Elle aurait voulu être laide, que plus personne jamais ne la regarde, qu'on ne lui parle plus, qu'on la laisse...mourir de chagrin ! Dans un mouvement de colère et de désespoir teinté de peine, elle envoya les fioles et flacons disposés sur la coiffeuse, valdinguer aux quatre coins de la pièce, ce qui réveilla Leha !

Et dans l'heure qui suivit, Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor, née Volvent, première vassale de Béatrice, triste comme une pierre, était présente dans la chapelle, droite, raide comme la mort, postée devant sa Reyne, les yeux taris...
L'on entendit sa voix, monter doucement...

Ma Reyne...Demain, je ferai préparer les malles et nous partirons pour la Bourgogne, avec Charlemagne. Il va l'aimer, notre Bourgogne !
Oh, je l'emmènerai, avec votre permission bien sûr, dans les vignes de Railly. Petro lui expliquera comment on fait pousser la vigne...Petro est un très bon intendant, savez-vous. Il s'est marié en hiver, peu après la saint Noël...Il serait fier de parler au Prince Charlemagne...Je l'ai trouvé bien grandi, le Prince...Il sera fort comme son père et beau comme sa mère...

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Yolanda_isabel
15 juillet – jour 2.

Peut-on décemment rester plusieurs heures, un jour entier, sans dormir et sans boire, sans même manger quand on a que huit ans ? Peut-on se permettre de faire endurer de telles souffrances à un corps si jeune qui ne veut que grandir et s’épanouir ? Cruelle infante pour un corps qui n’a rien demandé, cruelle enfante qui s’était la veille assoupie, finalement, contre le corps de la petite fleur de lin languedocienne avant que d’être raccompagnée dans les appartements de son père, contre toute sagesse, puisqu’elle était censée avoir quitté la Capitale.

Et l’inexorable était arrivé. La pleine réalité
.

16 juillet – jour 3


Se réveiller et comprendre qu’il ne s’agit pas d’un cauchemar.

Se réveiller et prendre toute la douloureuse mesure de cette réalité qu’elle ne veut pas, qu’elle ne veut plus. Se forcer à boire, et à manger, parce qu’il le faut, mais point trop n’en faut, car le peu qui parvient jusqu’au corps malmené et privé deux jours, rejette tout au point de la laisser revenir à la Chapelle Royale, rhabillée de noir, toujours voilée et chancelante.

La tête dodeline qui essaye de voir les présents. Elle souffre, elle songe, elle repense à cette cape rose et d’hermine qui a fait les frais de cette capricieuse fillette qui comprend que le monde change mais pas comme elle le voulait.

Elle attend, bercée par la voix de la Volvent qui parle.. A qui ? Mais elle est morte Marraine ! Et Charlemagne n'est plus au Louvre, Charlemagne est caché, dissimulé aux yeux de ceux qui ont attenté à la vie de la Reine. Elle attend..

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« Les envieux, les haineux, tous ceux-là n'auront pas de cadeaux à la Saint-Noël. C'est tout. »
Elena_ruth


Le voyage avait été longueur, et sans doute épuisant. Depuis que la Reine castillane savait de la mort de Béatrice, elle n'avait pas fait une autre chose que mettre de l'ordre à l'intérieur de sa Cour. "La mort, la mort avance entre la royauté!" disent certains, les plus superstitieux que renversés étaient repris dans ses demeure et ils se désintéressaient de tout celui qu'il pouvait passer. Mais c'était certain, la Mort touchait chaque fois plus de victimes, plusieurs d'elles à l'intérieur des Maisons Réelles de toute Europe. Et voilà qu'il manquait peu pour qu'il emportât Elena.
Mais elle était immergée dans ses pensées, en se réjouissant du paysage castillan, en jouissant après l'Aragonais et finalement étant fait à l'idée de ce qu'ils marchaient déjà sur un sol français. Ils étaient dans un été, mais non par cela la brise allait être plus chaude dans ce jour obscur. Toute la Suite Réelle s'est arrêtée aux portes de la veillée, et dans un silence le plus scrupuleux, la Souveraine de la Castille et du Léon est descendu du véhicule noir, dont les armes se trouvaient dessinées dans un pain d'or sur les portes. Les six chevaux, tous noirs, à peine ont eu une valeur pour hennir ou pour s'agiter, et ainsi, suivie de ses nobles et des parents, elle a pris de la main sa fille Alanna, habillée de noir, et à son fils Byron, habillé de noir aussi. À son signal ils ont avancé vers l'intérieur de l'édifice, couvert d'une atmosphère chargée par des sanglots et les tristesses qui ne trouvaient pas de consolation.

Elena était perdue. Dans une autre situation, Béatrice serait sortie pour la recevoir, mais tôt elle a réagi et a compris que dans cette veillée il était pleuré par la Reine de la France, parce qu'elle ne serait déjà plus. La castillane aurait à consentir à avancer jusqu'à l'intérieur, que certains reconnaissaient ses armes et peut-être bien qu'elle se trouve une connaissance. Et ainsi elle est été. Habilée de noir, comme toute sa suite assistait, s'est approchée et aidée par son cousin Carolum elle a laissé une bouquet d'oeillets rouges au pied de l'autel. Après elle s'est retourné, et après l'avoir fait s'est trouvée avec la douce et petite Yolanda.


- Ne pleurez pas, douce Yolanda... - elle l' a dit, avec la tristesse en encadrant ses yeux verts, et en essayant de lui faire une signe de qui partageait sa douleur, elle l'a pris des nouvelles de Ségur. - Et le petit léopard, Excellence ?

Elle ne savait pas comment alléger la peine de la petite. De fait, elle ne s'était jamais chargée de ses propres enfants. Être Reyne faisait qu'elle avait beaucoup de personnes à son service et qu'elle ne fallait jamais préoccuper par les choses qui n'étaient pas à l'État. Mais celle-ci la fois, qui voyait la peine d'une douce petite fille, n'a pas su réagir. Et par cet instant, elle s'est trouvée capable de comprendre beaucoup que Yolanda aimait la douce et jolie dame de France.

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El viaje había sido largo, y sin duda agotador. Desde que la Reina castellana supiera de la muerte de Béatrice, no había hecho otra cosa que poner orden dentro de su Corte. "¡La muerte, la muerte avanza entre la realeza!" rugían algunos, los más supersticiosos, que aterrados se recogían en sus mansiones y se desentendían de todo lo que pudiera pasar. Pero era cierto, la Muerte cada vez cobraba más víctimas, muchas de ellas dentro de las Casas Reales de toda Europa. Y poco faltaba para que se llevara a Elena.
Pero ella estaba inmersa en sus pensamientos, regocijándose del paisaje castellano, disfrutando después del aragonés y por último haciéndose a la idea de que ya pisaban suelo francés. Estaban en verano, pero no por ello la brisa iba a ser más cálida en aquel oscuro día. Toda la Comitiva Real se detuvo a las puertas del velatorio, y en el más escrupuloso silencio, la Soberana de Castilla y León descendió del vehículo negro, cuyas armas yacían dibujadas en pan de oro sobre las puertas. Los seis caballos, todos ellos negros, apenas tuvieron valor para relinchar o revolverse, y así, seguida de sus nobles y familiares, cogió de la mano a su hija Alanna, vestida de negro, y a su hijo Byron, vestido de negro también. A su señal avanzaron hacia el interior del edificio, cubierto de un ambiente cargado por sollozos y tristezas que no hallaban consuelo.

Elena estaba perdida. En otra situación, Béatrice habría salido a recibirla, pero pronto reaccionó y comprendió que en aquel velatorio se lloraba por la Reina de Francia, porque ella ya no estaría más. La castellana tendría que conformarse con avanzar hasta el interior, que unos pocos reconocieran sus armas y tal vez con encontrarse algún conocido. Y así fue. Cubierta de negro, como toda su comitiva asistía, se acercó y ayudada por su primo Carolum dejó un ramo de claveles rojos al pie del altar. Después se volvió, y al hacerlo se encontró con la dulce y pequeña Yolanda.


- No lloréis, dulce Yolanda... -le dijo, con la tristeza enmarcando sus ojos verdes, y tratando de hacerle señas de que compartía su dolor, le preguntó por Ségur en un susurro.- ¿Y el pequeño leopardo, Excelencia?

No sabía cómo aliviar la pena de la pequeña. De hecho, ella jamás se había encargado de sus propios hijos. Ser Reina hacía que tuviera a muchas personas a su servicio y que jamás se tuviera que preocupar por cosas que no fueran de Estado. Pero ésta vez, que veía la pena de una dulce niña, no supo reaccionar. Y por aquel instante, se vio capaz de comprender lo mucho que Yolanda quería a la dulce y bella señora de Francia.
Carolum
Carolum viajó hasta Francia junto con su reina, Elena, y el esto del séquito castellano que iban a presentar sus respetos a la difunta reina Beatriz. Ayudó a la reina a bajar del carruaje, seguidos de sus dos pequeños hijos. El cardenal, siempre unos metros detrás de su reina, acompañó a la comitiva hasta la capilla ardiente.

Carolum llevaba en sus manos una corona de claveles blancos, rodeados de una cinta negra de seda. Se acercó con reverencia y dejó la corona floral junto al féretro de la difunta reina de Francia. En susurros dijo brevemente: - Que el Todopoderoso te acoja en el Paraíso Solar junto a los ángeles, santos y demás hombres y mujeres justos.-

Después del ofrecimiento, se sentó junto con la reina de Castilla en un banco de madera para rezar por el alma inmortal de Beatriz.


***

Carolum a voyagé jusqu'à la France avec sa reine, Elena, et ceci de la suite castillanne qu'allaient présenter ses respects à la reine défunte Beatriz. Il a aidé à la reine à baisser de la voiture, suivis de ses deux petits fils. Le cardinal, des mètres derrière sa reine, a accompagné toujours au cortège jusqu'à la chapelle ardente.

Carolum portait dans ses mains une couronne d'oeillets blancs, entourés d'un ruban noir de soie. Il s'est approché avec révérence et a laissé la couronne florale avec le cercueil de la défunte reine de la France. Dans des chuchotements il a brièvement dit : - Qui le Tout-puissant te reçoit dans le Paradis Solaire avec les anges, saints et autres hommes et femmes justes. -

Après l'offre, il a été convenu avec la reine de Castille dans une banque de bois pour prier par l'âme immortelle de Beatriz.
Ruy_tristan


Regresé a Francia, donde había estado recientemente después de pasar cuatro años enseñando a su sobrino el arte del combate. El castellano iba con la familia para despedirse de la reina de Francia que acababa de fallecer.

Al entrar en la capilla, con toda la comitiva, procedió a sentarse con su primo Carolum, su hermana Elena, y sus sobrinos Byron y Alanna y orar por el alma de la reina Beatriz.


-Ahora pido al Altísimo que tenga misericordia de todos nosotros y que dé a la reina Beatriz un lugar en su paraíso solar, mi señor.
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-_-_-_-_-_-

Je suis retourné en France où il venait récemment retourné après avoir passé quatre ans à enseigner à son neveu l'art du combat. L'entourage castillan et la famille, est allé faire ses adieux à la reine de France qui venait de mourir.

En entrant dans la chapelle avec tous l'entourage commence à siéger avec son Carolum cousine, sa soeur Elena, et ses neveux Byron et Alanna et de prier pour l'âme de la reine Beatrix.


Je prie maintenant pour le Très-Haut ayez pitié de nous tous et à la reine Beatrix une place dans ton royaume solaire, mon seigneur.
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Yolanda_isabel
Et attendre que la vie passe, comme la mort d’ailleurs, car c’est bien de cela qu’il est question dans cette attente silencieuse. Attendre que la douleur vive qui lui broie le cœur cesse, comme ce mauvais temps dehors, qui passera pour laisser sa place au soleil. Mais le sourire ne viendra pas aussi vite que le soleil, loin de là, car comme les nuages, il y a ces jupons noirs qui la frôlent, jusqu’à la rejoindre tout à fait, pour lui faire relever le visage sur un fond sonore aux accents castillans.

Un pas, deux pas, qui la conduisent près de la reine, contre elle. Adieu la bienséance, bonjour l’enfance. Pourtant, ce sont les leçons qu’elle a reçu qui reviennent en force quand elle s’adresse à la reine, le visage dans son giron.

-« No lloro, Su Majestad. No lloro, pero estoy triste, más triste que si llorara »*

Oui, depuis les premières larmes dans les jupes de l’Alquines, il n’y en avait plus eu d’autres. Plus de larmes, alors qu’elle aurait voulu pouvoir pleurer abondamment, à s’en oublier. Enfin, la robe noire est lâchée, enfin pour reculer et lâcher dans un murmure.

-« Se oculta. Con los Príncipes de Francia.. »**

Elle est si vieille d’un coup, cette enfant qui a participé à la fuite des Fils de France. Oui, Ségur et les Princes sont cachés loin du Louvre, un regard fatigué est offert à la Reine, fatigué d’avoir vieilli si vite.

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Y esperar a ver pasar la vida, al igual que la muerte, ya que bien es sabido que esa es esta espera silenciosa. Esperar que el vivo dolor que machaca al corazón cese, como el mal tiempo afuera, que cesará para dejar su lugar al sol. Pero la sonrisa no vendrá igual de rápido que el sol, ya lejos de allí, ya que como las nubes, hay enaguas negras que la rozan, hasta incorporársela totalmente, para hacerle destacar el rostro sobre un ruido de fondo de acentos castellanos.

Un paso, dos pasos, que le conducen cerca de la reina, frente a ella. Adiós al decoro, hola infancia. Por tanto, esas son las lecciones que recibió y que regresan a la fuerza cuando se dirige a la Reina, el rostro en su regazo.


-« No lloro, Su Majestad. No lloro, pero estoy triste, más triste que si llorara »

Sí, desde las primeras lágrimas en las faldas de Alquines, allí ya no había otras. No más lágrimas, mientras que habría querido poder llorar abundantemente, olvidarse. Por fin, soltó el vestido negro para retroceder y liberarse con un murmullo.

-« Se oculta. Con los Príncipes de Francia.. »


Es tan mayor de un golpe, ese niño que participó en la fuga de los Hijos de Francia. Sí, Ségur y los Príncipes se ocultan lejos del Louvre; ofrece una mirada cansada a la Reina, cansada de haber crecido tan rápidamente.


* Je ne pleure pas, Votre Majesté. Je ne pleure pas, mais je suis triste, plus triste que si je pleurais.
** Elle est cachée. Avec les Princes de France..

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« Les envieux, les haineux, tous ceux-là n'auront pas de cadeaux à la Saint-Noël. C'est tout. »
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