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[RP/Deuil Royal] Hommage aux défunts & veillée funèbre

Nicolino
El viaje había sido largo para la comitiva castellana, y el tedio provocado por el no hacer nada más que permanecer sentado y mirar el paisaje, mil veces recorrido por el valenciano, era el peor enemigo a combatir durante las largas horas y largos días que duró llegar desde el Alcázar de Toledo al Louvre.

La muerte de un Rey, era nada más ni nada menos que el fin de una era. Concluía una etapa a la que le sucedería otra, y en el caso de su tierra, no había mejor momento que el Interregno. Contaba los días, y en ello pensaba cuando atravesaron los Pirineos. De todos los monarcas que se sucedieron en Aragón tras Alfonso V, habiendo sido cómo cuatro o cinco los que se hubieron sentado en el trono del Palacio de la Aljafería en los últimos seis años, ninguno fue digno de restaurar el respeto y la gloria de la Corona, que cómo conjunto meramente nominal en que se solían incluir aquellos tres territorios sin relación alguna, ahora se hallaba hundida en la más póstuma decadencia, y las luchas internas la desangraban. Y aquel acceso al vacío trono por parte de la Generalitat del Principat, había marcado un cambio total en la consideración de la monarquía.

Era una afronta para él ver tomar más importancia a la Corte que a las Cortes, así como la consolidación de la burguesía, que se demostraba más poderosa que los antiguos linajes: tanta pomposidad y palabra ornamentada, tanta intención entrevista, y tanto séquito poco desinteresado. Contra todo aquello venía pugnando el Borja entre conspiraciones y guerras, y su opinión, prejuiciosa, no cedía ante razones, y era trasladada a cualquier instancia. El otrora Barón de Daroca, y que aún mantenía Jarque bajo la bandera de su Casa, ahora Prefecto Adjunto de Vidames en su tierra, nunca se había mantenido ajeno a aquellas razones, e incluso las llevaba consigo al extranjero.

Suspiró, recordando porqué y en nombre de quién estaba allí. Aquel no sería día para más asuntos de nobles, que acababan tornándose monótonos tras un tiempo. De entretenerle la vida de palacio, pasó a tenerle aversión en unos años. En todo momento pesaba aquello sobre él, incluso cuando descendió del carruaje tras su prima, la Reina, debiéndose mantener incluso algo detrás de su hermano el Cardenal, a quién saludó con una inclinación de cabeza. No le hacía demasiada gracia el tener que ceñirse al protocolo castellano, mas sin embargo, se le hacía grato el poderse considerar cómo parte de la "Familia Real". Y también vestía de negro.

Dio dos pasos hacia adelante, sin alejarse de su prima, contemplativo. Se mantuvo con el máximo respeto, y casi llegó a palpar el dolor de la gente a la muerte de su Reina. Suspiró, y santiguándose, realizó una genuflexión ante el féretro, juntó las manos, y rezó en silencio por el alma de la difunta y el futuro de su condolido pueblo.


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Le voyage avait été longueur pour la suite castillane, et le dégoût provoqué par le fait de ne faire rien de plus qui rester assis et regarder le paysage, mille fois parcouru par le valencien, était le pire ennemi à combattre durant les longues heures et les longs jours qu'a duré arriver de l'Alcazar de Tolède au Louvre.

La mort d'un Roi, c'était rien de plus ni une rien moins que fin d'une ère. Il finissait une étape à laquelle l'autre lui succéderait, et dans le cas de sa terre, il n'y avait pas de meilleur moment que l'Interrègne. Il racontait les jours, et ilpensait à cela quand ilsont traversé les Pyrénées. De tous les monarques qui se sont succédés à l'Aragon après Alphonse V, ayant été comment quatre ou cinq ceux qui se furent assis dans le trône du Palais de l'Aljafería dans les six dernières années, aucun n'a été digne de restaurer le respect et la gloire de la Couronne, qui comment je rends cohérent simplement nominal dans que ces trois territoires avaient l'habitude d'être inclus sans aucune relation, maintenant se trouvait enfoncée dans une décadence la plus posthume, et les luttes internes la saignaient. Et cet accès au trône vide de la part de la Generalitat du Principat, avait marqué un changement total dans la considération de la monarchie.

C'était l'une il affronte pour lui voir prendre plus d'importance à la Cour qu'aux Cortes, ainsi que la consolidation de la bourgeoisie, qui était démontrée plus puissant que les lignées anciennes: tant de pompe et mot ornementé, tant d'intention entrevue, et tantune suite peu désintéressée. Contre tout ce le Borja luttait entre des conspirations et des guerres, et son opinión ne cédait pas devant des raisons, et elle était déplacée à n'importe quelle instance. Autrefois le Baron de Daroca, et que toujours Jarque maintenait sous le drapeau de sa Maison, maintenant le Préfet Adjoint de Vidames dans sa terre, il ne s'était jamais maintenu étranger(d'autrui) à ces raisons, et même il les portait j'obtiens à l'étranger.

Il a soupiré, en s'éveillant porqué et au nom de qui il était là. Ce ce ne serait pas un jour pour plus de affaires de nobles, qui finissaient par devenir monotones après le temps. D'amuser la vie de palais, il s'est mis à avoir une aversion dans quelques années. À chaque instant ilpesait cela sur lui, même quand il est descendu de la voiture après sa cousin la Reine, on en devant maintenir même un peu derrière son frère le Cardinal qu'il a salué d'une inclination de tête. Ilne lui faisait pas une grâce trop nombreuse le fait d'avoir que ceñirse au protocole castillan, plus cependant, il lui devenait agréable a pu considérer comment il part de la "Famille royale". Et aussi habillait d'un noir.

Il donné deux pas en avant, sans s'éloigner de sa cousin, contemplatif. Il s'est maintenu du respect maximal, et presque est arrivé à palper la douleur des gens à la mort de sa Reine. Il a soupiré, et en faisant le signe de la croix, a réalisé une génuflexion devant le cercueil, a joint les mains, et a prié en silence pour l'âme de la défunte.

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Astaroth_14


Estaba como ausente, sin percatarse del mundo que le rodeaba. Del dolor de quienes conocieron estimaron a Beatriz. O de quienes, simplemente, le rendían el respeto del vasallo. Recordó apenas un instante a un hombre vestido de negro arrodillado en la nieve que caía sobre Toledo, y a una pequeña Reina pelirroja. Sí, sabía cómo se sentían, en realidad.

Tardó un poco más que el resto en arrodillarse y rezar. Apenas una fracción de segundo que, esperaba, Elena no hubiese percibido. Simplemente, su cabeza no estaba allí. Y, de pronto, oyó su voz llamándole. Visiblmente sorprendido, giró la cabeza para encontrar a una también sorprendida Blanche.

¿Gwenn?-¿Qué hacía allí? Nunca había conseguido explicarse por qué una bretona pertenecía al círculo de la difunta Reina. Era curioso.

Elena se había ofendido por un tratamiento que consideraba demasiado cercano, y el Armiño hizo un gesto con la mano, mientras bajaba la voz hasta que sólo la Reina pudiese oirle.

Nos conocemos, Elena. No os ofendáis, estoy seguro de que no ha sido su intención hacerlo.




He was absent, he didn't notice the world arround him. Or the pain of those whose knew and loved Beatriz. Or the ones who jut gave her the respect of a vasal. He remembered for a moment a man dressed in black, kneeled in the snowfall in Toledo, and a little and red haired Queen. yes, he knew what they felt, to be honest.

He kneeled late to pray. Not more than a fraction of second, hoping Elena hadn't noticed. His head was just not there. And, suddenly, he heard her voice calling him. Surprised, he turned his head to find a surprised Blanche.

Gwenn?-What was she doing there? He had never understood at all why a breton belonged to the closest circle of the former Queen. It was curious.

Elena had considered the way she spoke her rude, too close, and the Ermine did a movement with the hand, as he spoke with a soft voice, so just the Queen could hear it.

Nos conocemos, Elena. No os ofendáis, estoy seguro de que no ha sido su intención hacerlo.




Il était absent, il n'a pas remarqué le monde arround lui. Ou la douleur d'entre ceux dont connaissait et a aimé Beatriz. Ou ceux qui la saillie lui a donnés le respect d'un vasal. Il s'est rappelé pour un instant un homme paré dans noir, s'est mis à genoux dans la chute de neige à Tolède et un peu et la Reine cheveux rouge. Oui, il savait ce qu'ils se sont sentis, être honnêtes.

Il s'est mis à genoux tard pour prier. Non plus qu'une fraction de seconde, espérant Elena n'avait pas remarqué. Sa tête n'était pas juste là. Et, soudainement, il a entendu sa voix l'appelant. Étonné, il a tourné sa tête pour trouver Blanche étonnée.

Gwenn ? - que faisait-elle là ? Il n'avait jamais compris du tout pourquoi unne Bretonne a appartenu au cercle le plus proche de l'ancienne Reine. C'était curieux.

Elena avait considéré la voie qu'elle a parlée elle grossier, trop proche et l'Hermine a fait un mouvement de la main, comme il a parlé avec une voix douce, si juste la Reine pourrait l'entendre.

Nos conocemos, Elena. No os ofendáis, estoy seguro de que no ha sido su intención hacerlo.

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Shoulder to shoulder, we'll answer Ireland's call!
Clemence.de.lepine
Le troisième jour arriva, l’ultime journée qui permettrait à chacun de se recueillir une dernière fois devant leurs souverains. Feus, leurs souverains. Elle avait attendu cet ultime instant, donc. Non : elle ne l’avait pas attendu, elle l’avait redouté. Tout se termine, à un moment ou à un autre, et sa lâcheté avait fui avec l’aurore qui avait annoncé ce troisième jour. Parce qu’il le fallait, de toute façon, parce qu’il fallait être là-bas et que ne pas s’y trouver ne gênerait sans doute personne mais elle le savait bien : elle le regretterait plus tard et les regrets, cela vous rongeaient les tripes jusqu’à vous en faire vomir.

Elle était en blanc parce-que le noir lui pesait et qu’elle ne s’était jamais sentie aussi misérable de toute sa vie. Porter du noir ne l’aurait pas rendue plus noble et plus fière, car noblesse et fierté se portent avant tout sur le visage. Porter du blanc la forcerait à sourire davantage et à relever plus haut le menton et la nuque, pour contrebalancer la médiocrité de l’étoffe, pas même teinte, d’une banalité déplorable. On ne remarque pas l’invisible, c’est le sens même du mot. Ça n’est pas qu’on l’ignore c’est simplement qu’on ne le voit pas. On ne fait pas attention à ce qui est commun. Commune, la robe, commun, le blanc au milieu de ce damier blanc et noir, commune, la chevelure blonde sobrement relevée et retenue par des dizaines d’épingles invisibles, aussi. Communs, les traits tirés que l’on tente de détendre. Communes, ces larmes pudiques qui ne viendront pourtant jamais.

Clémence de l’Epine est invisible. Et pour une fois, cela lui va bien. Elle veut se fondre dans l’oubli et ne ramener l’instant qu’à elle-même, se l’approprier et ne pas le partager. Elle ne regardera personne d’autre que ce couple qui dort. Cette Reine Bleue et ce Roi Rouge parce que le bleu et le rouge toujours feront bon ménage. Elle songera davantage à la Reine, et on ne lui en voudra pas. C’est une amie, qu’elle perd. Une autre. Elle en avait trois. Il ne lui en reste qu’une. Au moins, elle aura aimé celle-là depuis le début et elle n’aura pas à regretter de ne jamais lui avoir avoué.

Béatrice, nous penserons à toi et nous porterons ton souvenir avec nous.

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Luckylachance
Lorsque la nouvelle était tombait, sa tendre Eloïce l'avait très mal vécue. Elle était attaché à celle qui été pour elle, sa Reyne, la Reyne, The Reyne ? Aussi la jeune blonde avait été très présente pour son amie dont la tristesse était palpable et très présente dans les yeux de celle qui avait l'habitude d'être si heureuse et joyeuse.
Le temps était passé où les deux jeunes femmes avait mangé des sucrerie, pleurer, tenter de se raconter des blagues.
Lucie avait finalement réussi à convaincre Elo de reprendre ses habitudes. Ses belles robes, se coiffer, se laver ? Quoi ? Rester en nuisette toute la journée n'est pas forcément une régime adéquat pour deux jeunes femmes de leur âge, jeune et qui plus est à la Cour. S'étant mutuellement soutenu elle s'était préparées, afin de se rendre à la veillé funèbre.

La porte de la chambre passée, le trajet, leur semblèrent interminable. Lucie avait pourtant peu connu la Reyne mais elle l'approuvait, et de voir sa tendre amie si mal en point la paralysé, la rendait très triste. Il est vrai que l'ambiance ne serait guère à la joie, mais la mort fait aussi partie de la vie. Et c'est aujourd'hui que les deux jeunes femmes devaient passer par cette épreuve.
Prenant le bras d'Elo elle entrèrent dans la pièce. Lucie pu y voir Della, effondrée, et cela lui fit mal au coeur. Elle regarda Elo et attendit la marche à suivre. Elle resterait avec elle, la sentant encore fragile.

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En travaux.
Jehan_djahen
Après avoir récité un dernier crédo, je me lève et vais rejoindre la Grand Maître des Cérémonies, me plaçant à quelques pas d'elle, j'incline la tête, puis vais à ma place, à savoir dans son sillage.

J'observe autour de moi, le visage blême. Ce deuil me rapporte celui qui pèse sur mes épaules depuis des années maintenant. Quatre ans que mes parents sont morts. Quatre ans que je survis comme je peux. Intérieurement, je prie pour les enfants des défunts. Ils vont avoir besoin du Très-Haut pour surmonter cette épreuve.

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François85
A peine était il engagé dans les rangs du guet que le jeune Baron de Meslay devait répondre à l’appel de sa supérieur.
Sa première mobilisation lui laissera un souvenir fort et surtout amer. L’impression d’un échec avant même d’avoir commencé. Il avait suivit de prêt l’annonce du décès du couple royal et l’enquête puis l’arrestation suite à l’assassinat de la reyne. Lui qui s’était engagé pour protéger sa souveraine et l’intégrité du royaume …
Mais il ne devait pas se laisser abattre et aujourd’hui, après s’être recueillit devant les dépouilles royales, il participerait , avec les autres membres du guet , à la procession qui s’en suivrait.

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Ciaram
La veillée des dépouilles de la Reine de France Béatrice de Castelmaure et de son époux, Guise von Frayner durait déjà depuis deux jours et deux nuits et le troisième et ultime jour débutait à présent , la garde du corps royale commençait à fatiguer tout en ne laissant rien paraître bien évidemment

Elle avait gardé et servi la défunte souveraine de son vivant , elle se devait bien maintenant de repousser fatigue , crampes et torpeur pour honorer une dernière fois Béatrice I ère , Reyne de France ainsi que son époux .

Sa Capitaine avait vérifié tous les coins et recoins du lieu et avait pris place à la tête de ses hommes près des dépouilles royales , Ciaram avait donc commencé la longue veillée aux côtés de ses frères d'arme et ainsi il en serait jusqu'à la fin
Optat
[Près des cercueils depuis le début de la veillée.]


Le vieux soldat se tenait debout près des cercueils depuis le début de la veille funèbre. Il avait assuré la protection de la personne royale à son couronnement à Reims. C'était hier. La jeune femme reposait maintenant, aux côtés de son époux, dans le dernier véhicule qui les abriterait dans la crypte, leur dernière demeure. Il assurait encore la protection à cet ultime instant. Mais qui voudrait troubler de tels instants ?

A ses côtés, le Grand-Maître, des frères et des sœurs de son ordre ; à peu près les mêmes qui avaient également tenu la garde dans le moment de suprême gloire de la disparue. L'instant était aussi solennel, seule la vie manquait à la personne que l'on honorait.


Adieu reine assassinée. Est-ce le sort qui guette chaque souverain ? Je prie pour que tu puisses rejoindre le Très-Haut et pardonner aux tristes personnages qui ont tendu l'embuscade fatale.
Repose en paix désormais.

murmura-t-il dans sa prière immobile.

Le cortège des sujets de la défunte n'en finissait pas. La cérémonie promettait d'être longue. Il observait des larmes sincères mais aussi des visages de circonstance qui venaient plus se montrer que rendre hommage. Ainsi en allait la vie de la cour, mélange de grandeur et de farce cruelle.

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Ingeburge
L'affluence était plus importante en cette troisième journée, ce qui n'avait rien d'étonnant. Il avait fallu le temps aux messagers, aux hérauts, aux crieurs publics d'atteindre les coins les plus reculés, les contrées les plus inaccessibles, les endroits où personne ne vient jamais, si ce n'est pour annoncer de funestes nouvelles.

Elle détestait la foule, elle l'avait en horreur et c'était là l'un des nombreux paradoxes de sa vie; devenir officier royal au sein de la Maison Royale et de fait vivre à la Cour était de loin sa plus brillante idée. Mais, en ce troisième jour de veille, en ce dernier acte d'un triptyque consacré au recueillement, elle ne les voyait pas ces personnes venues rendre un ultime hommage aux souverains, elle ne les distinguait pas ces anonymes, elle ne les reconnaissait pas ces visages familiers qui se mêlaient aux autres; à peine percevait-elle que l'on parlait en différentes langues, indifférente aux accents étrangers qui affleuraient malgré les murmures. Et elle ne le voyait plus tout ce noir dont la plupart étaient vêtus, ce noir qui emplissait sa vie, ce noir pour lequel elle engloutissait des sommes folles pour qu'il fût plein et profond, ce noir qui n'était en fait pas le sien tant il était terne et qui bientôt, disparaîtrait de sa vue. Plus que quelques jours avant le terme du Grand Deuil, fin des cérémonies honorant les trépassés et les couleurs reviendraient; elle seule resterait prise dans son noir riche et éternel.

Lentement, elle se redressa, quittant son prie-dieu pour son siège et elle vit Jehan la rejoindre pour la saluer et ensuite se placer derrière elle. Elle lui dédia un regard compréhensif, songeant d'un coup qu'il était orphelin comme l'étaient Charlemagne et Franc Claude et que même s'il était là car il était attaché à la Maison Royale, en quelque part, cela devait réveiller de douloureux souvenirs en son for. Doucement, elle lui murmura :

— Placez-vous donc tout à fait à mon côté.
Elle ne pouvait faire davantage, n'étant pas de ceux qui s'épanchent et c'est parce qu'elle ne pouvait lui proposer mieux que la réplique sonna comme un ordre; ainsi, elle était sûre il ne refuserait pas lui qui avait toujours à cœur de remplir ses obligations.
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Aymeric_de_mistra
[ Troisième jours ]

Aymeric était cette fois ci dans une tenue tout de noir. Etant arrivé très tôt en cette journée afin que la veillée puisse continuer, il avait pris le temps le se recueillir sur la tombe de Ses Majestés. Un profond sentiment s'empara de lui, de douloureux souvenirs remontaient à la surface, les tombes de ses défunts parents.

Peu de temps dans la journée, il vit son jeune ami Jehan, et son coeur se serra un peu plus à la pensée de ce qui se déroulait dans la tête du jeune garçon.
Puis il entrevit le petit geste, accompagné de paroles, de Son Excellence Ingeburge. Un léger sourire apparu sur ses lèvres. Une certaine satisfaction lui vint à l'esprit, son jeune ami était bien entouré malgré tout.
Jehan_djahen
De loin, en m'approchant de Son Altesse, je vis Aymeric. Un petit signe de tête pour le saluer, alors que je m'approche du Grand Maître des Cérémonies de France. Je ne peux faire plus, cela ne se fait pas. Même si je rêve d'aller voir mon ami, de chercher réconfort par une poignée de main, ou une accolade près de lui. Mais cela ne se fait pas.

C'était donc près d'Ingeburge que je m'étais un peu réfugié, comme certains pourraient le dire. Le coeur lourd, à son invitation/ordre, je me place à ses côtés, reconnaissant. Je me sens un peu moins seul, et regarde les enfants de France, partageant sans le dire, cette douleur, la haine envers ceux qui ont osé nous quitter, la douleur de les avoir perdu, et de ne jamais plus les revoir, l'envie de tuer ce qui ont fait ça.

Un long soupir m'échappe, et je vire au rouge coquelicot, me reprenant rapidement. La haine ne sert à rien, elle est vaine, stérile, je l'ai appris avec le temps, et la vie qui coule en nos veines doit nous aider à aller de l'avant, et non poursuivre des vindictes personnelles. Justice devra être rendue, mais j'envie quelque part Charlemagne et son frère. Eux, ils ont les corps, ils peuvent se recueillir, moi, je n'ai rien que des gisants vides dans la chapelle d'Exat, quelqu'un s'étant chargé de prendre les corps de mes parents, et d'en disposer.

Près du Grand Maître de France, je me sens tout petit, mais sa présence me réconforte un peu. Je réprime l'envie de glisser ma main dans la sienne, parce que cela ne se fait pas. Mes yeux sont secs, depuis le temps, je n'ai plus de larmes, et puis un grand garçon, presque un homme de 10 ans, ça ne pleure pas.





(édit pour correction des enfants de Béa. Merci au jd qui m'a prévenu. Mes excuses cette erreur.)
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Maud


Et c'est le temps qui court.. court..

Et la peine était toujours là.. Un trou dans le ventre bordé de honte. Maud s'en voulait jusqu'au sang de ne pas avoir pu défendre la Reyne.. Sa Reyne .. elle portait en elle le regard de Beatritz juste avant de mourir. Comme un Adieu.. sans se battre ni tenter de se dégager de l'étau de cette furie brune qui serrait et serrait et Maud qui voulait arracher ses griffes d'aigle du cou si gracile et si blanc. Incrédule et furieuse. Et le noir..

Des jours entiers elle avait repassé la scène en tête.. entendu que les assassins avaient été attrapés. L'abattement , un état si inconnu à la jeune paysanne laissa place à la colère . Vengeance.. vengeance..

Il ne lui manquait que quelques pas avant de faire face à la mort indiscutable de cette majesté tant aimée et Maud regardait le sol de la chapelle. Ses jambes avançaient mais sa tête refusait d'admettre l'indiscutable. Elle était morte.. Là.. plus loin.. allongée..Près de son époux lui avait t'on dit. Maud s'en fichait de son époux.
Oh, elle ne le dirait pas à haute voix, mais pour elle, le seul mérite de cet homme était d'avoir été aimée par cette jeune femme claire au coeur aussi noble que son titre.

C'était le dernier jour..pour dire un adieu dérisoire. Maud leva la tête au dernier moment, dévisagea le masque royal et pressa le pas pour ne pas sangloter devant la foule assemblée.

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Hersent
Elle avait été abasourdie par l'annonce de l'assassinat de la Reyne...d'ailleurs tout le Guet avait été atterré par l'horrible nouvelle.

Elle avait répondu à l'appel de sa supérieure Dame Kalimalice pour prendre part au service d'ordre mis en place pour la procession. Dans la foule qui commençait à affluer autour de la royale dépouille, elle aperçut un autre membre du Guet, le Baron de Meslay, François85; elle lui fit un signe discret de la main, s'avança pour se recueillir devant le catafalque royal avant de rejoindre le baron.

Sans cesse, elle laisser errer son regard sur la foule, à l'affût du moindre geste suspect: le Guet était garant de l'ordre public, tout comme la Prévôté, et ce n'était pas le moment de baisser la garde, malgré la fatigue due à la traque sans fin du complice des régicides.

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Goddefroy



Tout nouveau à la garde royale ayant été nommé il n'y a de celà même pas deux semaines, l'annonce de la mort de sa Majesté la Reyne Béatrice l'avait frappé sur le coin de la tête au moment où il ne s'y attendait point du tout, lui qui connaissait pourtant que très peu la Reyne de France, il avait été surprit devant une population triste en deuil total.
C'est la première cérémonie à laquelle il assitera et certainement pas la meilleure par les circonstances, et pour le fait il s'était vêtu de la tenue de funéraille demandée, il se plaça près de Ricco qu'il cherchait non loin de là avant de se placer près du corps où il se tiendra tout au long de la veille funèbre.

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Tolanhdruth





La veillée des dépouilles de la Reine de France Béatrice de Castelmaure et de son époux, Guise von Frayner durait déjà depuis deux jours et deux nuits et le troisième et ultime jour débutait à présent , Tolanhdruth était sur ses garde comme pour le premier jour a surveiller tout les personne présent

Il avait escorté et protégé la défunte souveraine de son vivant , Il se devait bien maintenant de protéger son corps ,Il avait décider d'être présent pour honorer une dernière fois Béatrice I ère , Reyne de France ainsi que son époux .

Stephandra avait vérifié tous les coins et recoins du lieu et avait pris place à la tête de ses hommes près des dépouilles royales , le jeune de Sars avait donc commencé la longue veillée aux côtés de ses frères d'arme et ainsi il en serait jusqu'à la fin
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