Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Un hostel particulier.

Jehan_djahen


J'étais de retour depuis un moment, et l'Hostel de ma famille était poussiéreux.

Après avoir fait ouvrir les grilles, la voiture s'arrête dans la Cour Intérieure, et un garde ouvre la porte qui donne sur la demeure. Ce fut donc avec beaucoup d'appréhension que j'entrais entouré d'une fourmilière. La Garde d'Exat était présente, et quelques serviteurs de la forteresse, pour aérer. Cela fait étrange, je suis là, seul, à marcher lentement, posant les yeux partout, alors que les serviteurs, entrent, sortent, courent presque pour rendre aux lieux, un peu de la beauté d'antan. Les bois sont retirés des fenêtres afin de laisser entrer la lumière du soleil, et que les nuages de poussière accumulée depuis des années sortent. J'entre et découvre les pièces, lentement au milieu du balet vif des serviteurs qui sortent tapis et autres tentures pour les dépoussiérer à l'extérieur.

Cela parle fort, cela rit, et pour ma part, c'est une découverte, un voyage d'exploration dans ce qui fut l'hostel de mes aïeux. Je regarde, fouille, et passe d'une pièce à une autre, frôlant des doigts des trophées de chasse ou encore des parchemins.

Au rez-de-chaussée se trouve une boutique pour vendre les productions du domaine. Les affaires entreposées là sont vieilles, et poussiéreuses. En y regardant de plus près, j'interroge un des serviteurs.


- Paul ? Ces affaires sont-elles moisies ? Tout ce qui se trouve ici, dans la boutique ?

- Non, Senher Jehan. Elles peuvent encore être vendues.

- Bien, alors pas de ventes, il faudrait les laver, et vous aurez fort à faire. Offrez-les aux miséreux. Ils pourront se vêtir décemment.

- Mais Senher, cela provient des ateliers de confections de votre Grand-Père.


- Oui ? Eh bien, ils auront chaud l'hiver prochain en portant ces vêtements. Je ne vais pas faire concurrence à Mestre Zirgouflex.


Je ne lui laisse pas le temps de répondre, poursuivant en me dirigeant vers l'autre partie, des armes, certaines rouillées d'autres encore intactes. Là, on m'avertit qu'elles sortent des ateliers de Couffoulens et de Marseillan. Je demande au Capitaine de la Garde de les faire porter à la forteresse. Elles serviront pour les entraînements.

Me dirigeant vers l'étage, les appartements de mes aïeux, ma gorge se serre. Quelles seront les surprises, les trésors, les tranches de leurs vies que je vais découvrir ?

_________________
Felinia
Félinia aimait à flaner en ville, elle adorait ça, on y croisait de tout, fascinant.

Elle avait entendu parler de l'hostel des noblions du coin, elle s'en amusa en repensant à la longue conversation à ce sujet de Messire Arnaut de je sais plus quoi et l'avait endormie.

Elle s'avança et pénétra dans la propriété en effervescence.
Cherchant quelqu'un en particulier, le Maître des lieux sans aucun doute.

Elle arrêta un bougre qui se trouvait là


Excuses moi mon brave je cherche Messire Jehan_Djahen, où puis le trouver ?

Il lui fit un signe rapide et vaqua à ses occupations prestement.

Elle se dirigea donc vers le lieu indiqué et l'aperçu

Bien le bonjour, comment vas ?
Ca bouge ici dites moi ?
Auriez vous besoin de moi, par hasard, garde du corps, palefrenier, dites moi et je serais ravie de vous venir en aide.

_________________
Jehan_djahen
Alors que j'étais à découvrir ma demeure, les appartements de mes aïeux, on vient me déranger.

La jeune femme qui s'introduit me trouve donc devant le lit de ma mère, caressant une peau de cuir, contenant un parchemin couvert de son écriture. Je me retourne, les larmes aux yeux, une boule dans la gorge, et des noeuds à l'estomac. D'une voix blanche, je murmure :


Palefrenier, peut-être, voyez à la Tour du Loup à la forteresse. Sortez. Je ... veux être seul.


Je me lève, et joints le geste à la parole. Je veux pouvoir me recueillir dans le lieu qui fut la vie de mes aïeux. Les membres d'Exat sont tous ou presque restés en bas, ils ont compris sans que je le dise que je voulais explorer le passé de ma famille. Seul mon précepteur Arnaut, quand je suis dans cet état, peut m'approcher et me parler.

Trouvant qu'elle ne sort pas assez vite à mon goût, j'appelle à la Garde.


EXAT ! A LA GARDE !!! JE VEUX ETRE SEUL !!!! METTEZ-LA DEHORS DE L'HOSTEL ! ET SORTEZ DES APPARTEMENTS DE MA MERE !

Alors qu'un garde la sort, manu militari, je m'enferme dans cet appartement, en ouvre la fenêtre, et regarde le ciel. Puis, de guère lasse, vu que le ciel ne me dit rien, que la voix de ma mère, je ne l'entends plus, ayant oublié le son de sa voix, tout comme celle de mon père, qu'il ne me reste que les tableaux avec leurs visages, j'ouvre les placards. Trouvant une statuette étrange, sur une étagère, je tente de la prendre, mais n'y arrive point. Elle ne fait que pivoter sur elle-même, et je sens soudain un filet de vent.

Me dirigeant d'où il vient, je découvre un passage, qui mène vers les appartements de mon père, et murmure pour moi-même.


Les coquins ! Ils ont fait comme à Exat !

Je regarde un peu plus, et devine une ouverture vers le bas. A tâtons, je découvre un escalier, pentu, étroit. Ne voulant pas m'aventurer plus sans une bonne lumière, une torche, et sans la présence d'Arnaut, qui je suis sûr, connait l'existence de ce passage, je remonte vers les appartements de ma mère, pour en poursuivre l'exploration.

Sur un coffre, je vois une bouteille, et en l'ouvrant reconnais aisément l'odeur : du Hibou. Je la repose, et ouvre le coffre. J'y découvre ses vêtements : des braies, et des chemises, rien d'étonnant, ma mère n'était pas féminine. En y regardant de plus près, cachés entre les piles de linge, des souvenirs... Une poignée de terre dans une bourse de cuir, un galet, et moults "trésors". Je déglutis et hèle une servante, sans me préoccuper de la donzelle qui s'est faite virée, car quoi, allez tenir tête à huit hommes d'armes, sans compter les serviteurs qui même s'ils ne sont pas entraînés, partagent ma douleur de venir sur ces lieux qui sont autant de souvenirs pour eux aussi. Je réouvre la porte, après une bonne heure à humer les parfums du passé de ma famille.


Agnesòta, veuillez faire livrer ce coffre qui est là, dans mes appartements en Exat, près de mon lit. Faites que personne ne l'ouvre. Dites à la Garde de veiller sur ce coffre comme sur moi-même.

Ma voix est blanche, mes yeux rougis, et la vieille gouvernante, qui n'est plus bonne à grand chose qu'à instruire les nouvelles servantes, peut mesurer ce que ce coffre représente. Après tout, elle était celle qui habillait ma mère.
_________________
Felinia
Elle qui était venue dans le seul but de vouloir donner la main fut vertement remise en place.
Non, jetée dehors comme une malpropre serait plus juste.
Elle n'eut pas le temps de réagir qu'elle se retrouva entourée de deux gardes et sortie plus vite qu'elle n'était rentrée.
Elle, dont sa confiance en l'Humain était déjà plus que précaire, avait fini de l'achever, malgré le chagrin et la détresse qu'elle avait senti.
Mais se faire ainsi rabrouée, ne lui avait pas plus du tout.
Il était clair que ça n'était plus la peine de compter sur elle, ni aujourd'hui......ni demain...........ni jamais.........

Elle s'en retourna, le coeur encore plus mauvais qu'avant.

_________________
Jehan_djahen
Tout à ma tristesse, à la découverte de ce monde inconnu, du passé de mes parents, je n'ai pas pris garde à la jeune femme. Elle avait osé profaner par sa présence ce lieu sacré, que je découvrais à peine, cet hostel où ils vécurent. Sa présence m'avait fait mal, blessé plus sûrement qu'une dague. Pour me parler, elle était forcément entrée dans les appartements de ma mère, les découvrant en même temps que moi. Elle m'avait volé cet instant, violé mon intimité, vu mes yeux rougis.

Les poings fermés, j'avertis la garde.

Si quelqu'un veut me voir, ils restent en bas, dans les parties publiques ! Ici, c'est privé !

Je me tourne alors vers une autre porte. Qu'y aura-t-il derrière ? J'ouvre, et entre, découvrant un monde étrange, des maquettes d'églises, et quelques parchemins sur la table de travail. Une signature : Lakhdar. Qui était-il ? Je me lance alors à la recherche, et à la découverte de cette chambre, découvre des livres de prières. Lakhdar fut diacre. Mais encore ? J'avais bien lu des parchemins de ma mère, elle disait qu'il n'était pas son frère. Il me restait à poursuivre l'exploration pour savoir qui il était.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)