[RP] Bal du printemps à Angers

La belle continuait de virevolter au bras de son cavalier, plus si mystérieux que ça, étant donné qu'elle avait reconnu un de ses bons amis, grâce à sa douce voix familière et l'intensité de son regard.
Ils tournoyaient encore et encore au milieu des autres couples de danseurs, et la blondine balançait la tête en arrière, savourant avec délice les pas de danse de son compagnon d'un soir.
Soudain, il se détacha d'elle, la maintenant d'une main à bout de bras, puis il la rapprocha de lui et vint mettre son visage près de son oreille.


"Je suis impressionné par la façon dont tu tiens l'alcool. Je tenais aussi à te présenter mes excuses pour n'être passé plus tôt, alors que je m'étais promis de le faire. Merci pour cette danse ma tendre amie."

La jeune Naelyh se mit à rougir légèrement, et se sentit soudainement envahie par une agréable chaleur. Elle s'arrêta lentement de danser et plongea ses yeux dans ceux du beau cavalier. La blondine approcha alors son visage du sien et pressa doucement ses lèvres contre les siennes, dans une étreinte incontrôlée...

Aieuuuuuuuu

Les pieds d'Herminette, enfermés dans du satin de soie très souple ne résistèrent pas aux bottes du cavalier blanc.

La douleur lui fit venir les larmes aux yeux, mais elle reprit vite contenance car elle avait suivit l'expression des yeux de Monseigneur de Bergerac, captivé par ceux d'une noire danseuse, qui passait tout prêt d'eux.

Elle comprit que celui ci préfèrerait, et de loin, les tourments de l'enfer que lui ferait vivre cette apparition, aux douceurs extrêmes qu'elle même était capable de dispenser.

La nature est ainsi faite, il fallait aux guerriers des tourments mille fois pire que ceux des champs de bataille pour qu'ils se sentent un tout petit peu vivre, en temps de paix, et le bonheur n'était pas fait pour eux.

Soit, Messire, allez vite rejoindre votre tourmenteuse, je sais maintenant que vous en mourrez d'envie et que je n'ai servi qu'à la faire revenir plus vite vers vous, car, on ne désir rien tant que ce qu'on pense être sur le point de perdre.

Herminette se dirigea vers le buffet, y déposa la rose qu'elle avait apporté avec elle, puis attrapa un bon godet de vin d'anjou, et une belle portion de poirée, et s'en régalât .

Syriane regarde plus attentivement Estrellia.
Regarde, regarde, mais n'arrive vraiment pas à mettre de nom dessus.

Vous pouvez m'aider ?
J'suis censé vous appelez comment ?

Un peu gênée par la situation. Elle penserait bien à un nom, mais dans le doute...
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Naelyh se rendit compte tout de suite qu'il ne lui rendait pas son baiser, et elle se sentit plus que mal à l'aise, complètement honteuse. Le geste de recul de son cavalier et ses quelques mots ne firent qu'empirer le mal-être.

"Dame Naelyh, voyez vous une rose à ma boutonnière qui pourrait vous indiquer que je suis célibataire ?"


La jeune blondine devint rouge pivoine, ne trouvant rien à dire pour s'excuser de ce baiser à sens unique. A cet instant précis, elle aurait eu envie de disparaître très loin. Surtout qu'il ajouta autre chose dans un murmure.

""Je crois bien que tu m'as reconnu ... tu sais que ce n'est pas possible entre nous ... Je suis désolé mais ..."

Il s'arrêta dans son élan puis la prit doucement par le bras pour l'accompagner jusqu'au buffet. Profitant d'un moment d'inattention de la part de son cavalier, Naelyh se faufila dans la foule et sortit de la grande salle en courant et en sanglotant. Elle s'en voulait tellement de ce qu'elle avait fait, surtout qu'elle savait que ce ne serait pas réciproque...mais quelle idiote elle faisait ! Elle grommela et alla s'asseoir dans le recoin d'un long couloir pour laisser aller sa tristesse et se cacher loin des convives.

Vous pouvez m'aider ?
J'suis censé vous appelez comment ?

Estrelia rit en se disant que son costume était vraiment très réussi puisque Syriane ne la reconnaissait pas..

Elle lui rechuchote: non je n'ai pas maigri

Cette fois ci Syriane la reconnaitra.
Mais il se fait déjà tard et Estrelia sent la fatigue la prendre. Elle regarde son compagnon et lui dit:

Mon tendre je suis épuisée...Je vais rentrer.Vous restez ou vous m'accompagnez?

Et elle prend la direction de la sortie du bal.

Plaimet arriva au Bal de Printemps tardivement. Il avait mis du temps à trouver un marchand qui avait un masque à lui vendre. Arrivée au lieu de la fête, il vit tout plein de monde. Un peu surpris, il regarda autour de lui, cherchant quel'un qui ressemblait à une de ces connaissances. Il vit alors Syriane qui n'était pas déguisée. Mais il ne tenait pas à se trahir alors il décida de ne pas l'approcher tout de suite.

Bonjour, je me présente, je suis Plaimet pour la soirée.

Plaimet regarda autour de lui pour voir si quelqu'un viendrait se présenter à lui.

L'enfant regarda derrière lui, chercha des yeux si sa nourrice ou sa mère, ou pire, Mamounette était dans la salle. Il chercha des yeux longuement, crispé, immobile, puis rassuré, il regarda sa cavalière

Je me suis échappé du poulailler belle dame. Je voulais y rencontrer des belles poulettes comme...

Il retint ses dernières paroles en se disant que si sa mère l'avait entendu parler ainsi, elle l'aurait disputé. Il se ravisa, et continua à danser avec sa cavalière en lui tenant les mains,

Je voulais participer au bal parce que j'aime danser. Je suis très content de danze avec vous belle dame.

Il lui attrapa la main droite et la baisa avec délicatesse.
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Dans les bras de sa Mamou, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou

Dahlia avait passé un temps fou devant sa coiffeuse, elle n’aurait pu dire combien d’heures elle avait accumulé pour se préparer. Une robe lui avait été confectionnée pour son plus grand plaisir, elle avait recouvert son visage d’une poudre blanche comme la neige, d’ailleurs celle-ci tombée dernièrement durant l’hiver, elle avait attaché ses cheveux noirs, les tirant correctement pour enfiler une perruque blonde des plus amusantes à son goût. Elle s’était même amusée à positionner une mouche sur une de ses joues. C’était un bal costumé, elle n’avait pas très bien compris en lisant l’affiche sur un des panneaux de sa ville, si il était masqué ou non, finalement, elle avait choisi de cacher à souhait son identité. Ce soir, elle désirait oublier et vivre la soirée pleinement. Effectivement, son quotidien devenait épuisant tant par le travail que par des histoires de cœur, ainsi, elle serait une totale inconnue, ce qui lui changerait de sa vie de tous les jours. Enfin prête, elle traversait les ruelles animées de la capitale avec un fin sourire sur ses lèvres, croisant des passagers parfois admirateurs, d’autres étonnés, et les badauds rieurs. Elle soulevait les pans de sa robe évitant la crasse des pavés. Elle était méconnaissable mais elle avait toutefois peur qu’on la reconnaisse à cause de ses mimiques ou expressions qu’elle avait toujours eu du mal à cacher. Après tout, si il en venait qu’elle soit découverte, là n’empêcherait pas que la soirée serait un divertissement libérateur.
Elle arriva en plein songe devant cette posture en pierre, le château d’Angers, elle laissa ses pas la guider vers la salle de bal, se demandant si elle n’était pas trop en avance, mais elle était toute folle à l’idée de tournoyer dans la vaste pièce, de rire avec d’autres convives, d’échanger avec des Angevins. Les identités misent de côté, la vie devenait si simple et facile à vivre. C’était une soirée ou elle en était sûre, elle savourerait chaque seconde d’être seulement Dahlia, femme toutefois attirante vêtue de cette sublime robe au ton gris qui dévoilait ses douces épaules, autour de son cou gracieux se trouvait un collier d'or qui rehaussait son teint fraîchement poudré aux senteurs d'iris. Avec assurance, elle pénétra dans la salle, restant bouche bée du travail accompli, se mêlant déjà à l’ambiance qui y était instaurée.

Elle avait passé un long temps à se préparer. Un beau costume qu'elle avait fait venir par un ami d'un endroit très loin au Sud. Elle se présenta discrètement à l'entrée, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas été fait la fête. Elle sourit émerveillée de voir de beaux costumes. C'était une si bonne idée de faire un beau bal pour la venue du printemps. Elle regarda autour d'elle et tout en saluant élégemment les convives, elle se dirigea vers les boissons pour se désalthérer un peu.

Un carrosse arborant les armes de Gascogne si fraichement que la peinture en coulait encore s'arrêta devant le château dans un grincement des essieux qui n'augurait rien de bon. Les serviteurs accoururent mettre le marche pied pour que de ce carrosse bon marché puisse descendre un homme tout de blanc vêtu.

Des bas de soie jusqu'a la plume de son chapeau en passant par son pourpoint, l'homme était d'un blanc immaculé, même son baudrier sa cape et ses bottes ne faisaient pas exceptions. Le tisserand avait eu bien du mal avec cette tenue, "un ensemble d'une blancheur parfaite tel une première neige, mais pas trop voyant tout de même". D'ailleurs les lavandières en devant le laver pour et le parfumer pour qu'il soit fin prêt pour ce fameux bal avait pris peur.

L'homme s'avança vers le château et le carrosse put repartir, brisant son essieu quelques pas plus loin mais cela est une autre histoire. L'homme donc car il s'agissait bien d'un homme s'avança jusqu'a l'annonceur de ce bal et se présenta avant d'entrer dans la salle, accompagnant le geste d'une petite courbette.



Je suis messire... De Bergerac, oui comme le vin tout a fait... Non ce n'est point une tâche bougre d'idiot c'est une rose. Je sais qu'elle est noire, il y avait indiqué de porter une rose, pas de quelle couleur elle devait être...
Tenez pour votre peine...

Quelques écus glissé dans la poche, l'annonceur annonça donc messire de Bergerac, et oui un annonceur ça annonce et ça dénonce même énormément... En parlant d'énormités, le souci de ce convives était cette incongruité qu'était son nez, énormités aurait peu suffit à le décrire, il fallait plutôt ici parler d'une sommité... Heureusement pour l'homme, ce nez n'était qu'un postiche qui allait de pair avec le masque qu'il portait et la couleur de ses cheveux qui n'étaient pas naturelle. Néanmoins cette fois ci il avait choisi une de ces fameuses teintures dont l'on parlait tant qui n'irait pas tacher son blanc costume.

Une fois dans la salle il ne put que laisser échapper un sifflotement admiratif devant le travail accomplit, délestant dans sa grandeur d'âme un serveur d'un verre de vin il s'avança. Les couleurs faisaient tourner la tête et avec ces femmes si jolies on ne savait ou en donner de la tête...

Le Chevalier sourit sous son masque et répondit:

"Détrompez vous, mes conquêtes ne sont faites que de terres. Il s'agit d'un Bal de Printemps me semble-t-il... Je serai heureux de danser avec la plus douce des fleurs..."

Le Chevalier s'incline reculant devant le Rouge Chaperon.

"Je vous laisse donc danser avec votre Chevalier servant et ne manquerai pas d'insister plus tard."

Seingalt se tourna vers son cavalier.

"Merci Messire et enchanté. Le vôtre vous va à ravir"

Il fit alors trois pas arrière, balaya le sol de son tricorne avant de se redresser, sourire sous son masque et rejoindre d'autres convives à cette soirée qui s'annonçait des plus charmantes.

Zorro et sa cavalière étaient enfin entrés dans la salle de bal. Cette dernière se révélait immense, spacieuse et bien éclairée. Elle était aussi fort bien accommodée pour célébrer le printemps.

On y voyait en effet sur les tables des bouquets de fleurs encore en bouton, suspendus aux murs des volières remplis d'oiseaux qui piaillaient, certains endroits du sol étaient recouverts de paques de gazon bien vert ...
On voyait que la fête avait pris du tempsaux organisateurs, qu'il n'oubliera pas de remercier.

Les gens commençaient à affluer, un sire de Bergerac, de jolies femmes, des badauds qui s'affairaient à rendre la fête agréables. Et la fête de devenir de plus en plus enjouée. Il ne manquait plus que les danses.

Les troubadours et les musiciens se mettaient à jouer. Alors il se tourna vers Rouge et se courba un peu devant elle en lui tendant la main :

"Vous m'accordez cette danse ma chère? Que nous ouvrions le bal ..."

Le Chevalier de Seingalt s'approcha de la charmante blonde qui portait un simple loup noir.
Il voulut lui proposer de danser avec elle afin de se mettre en jambes de faire connaissance avec elle.

"Bonsoir, je suis le Chevalier de Seingalt"

Il tira son tricorne et s'inclina devant la jeune femme. Il se redressa avec une grâce digne de la noblesse Italienne et l'observa.

"Accepteriez vous d'ouvrir le bal à mon bras et d'effectuer une première danse? "

Le Chevalier lui tendit la main.

La blondine s'était réfugiée derrière une plante géante, évitant de croiser les regards. Elle vit une femme vêtue d'une robe et d'une capuche rouge, celle-ci la fixait en souriant. L'aurait-elle reconnue ? Arf, elle qui voulait passer inaperçue, apparemment son amie andégave ne s'était pas laissée avoir. La blondine la regarda et lui fit un clin d'oeil pour lui montrer qu'elle l'avait également reconnue et qu'elle était contente de la voir icelieu.

Alors que la jeune femme essayait tant bien que mal de cacher son minois aux autres convives, un charmant homme s'approcha d'elle et l'aborda.

"Bonsoir, je suis le Chevalier de Seingalt"

La belle sursauta un instant, elle ne s'attendait pas à ce qu'on vienne l'aborder dans son coin. Il la salua d'une galante façon et poursuivit.

"Accepteriez vous d'ouvrir le bal à mon bras et d'effectuer une première danse? "

La blondine était un peu gênée, elle n'osait pas lui avouer qu'elle se cachait de la foule et que danser au milieu de tous ces gens pourrait la rendre mal à l'aise. Ne sachant que faire, elle arrêta de réfléchir puis lui adressa son plus beau sourire en lui tendant la main.

Enchantée Messire, je suis...je suis Damoiselle Naelyh et je serais ravie de vous accompagner pour cette première danse.

Le Chevalier sourit sous son masque et lui tendit la main qu'elle prit.
Il sentit qu'elle était mal à l'aise et lui dit avant d'entamer cette danse.

"Voulez vous que je vous avoue un secret?"

Naelyh le regarda intriguée, et ne sut que répondre. Seinbalt se positionna le corps proche du sien et prit ses mains pour entamer la danse.
Il approcha son visage masqué du sien et lui murmura.

"Je suis moi-même peu à l'aise. Mais, vous comme moi, nous sommes cachés derrière notre masque. Nul ne peut nous atteindre."

La jeune femme croisa son regard et aperçut le clin d'oeil du Chevalier.
Il entama alors la danse, l'emportant dans le flot des costumes, se mêlant aux autres couples qui avaient débuté.

La danse prenant fin, Sad chuchota à l'oreille de son cavalier :

- Cette danse fut un plaisir, tu as du talent. Je vais aller de ce pas me désalterer, j'ai une de ces soif! et en plus j'ai perdu mon masque pfff.

Elle lui sourit et deposa un baiser sur sa joue. Elle se dirigea vers une table ou de delicieuses victuailles attendaient les gourmand(e)s mais elle avait deja repéré un vin qui l'appellait. Au passage elle mit une petite calbotte dans le dos de sa blonde taverniere flêchoise et passa derriere elle en siflottant. Elle s'assit dans un coin, observant les invités et tentant de les demasquer un à un. Ce chevalier italien ne lui disait rien, cet homme tout de blanc vêtu non plus, pas même cette espece de sorcière.... Quoi que.. Elle avait une vague ressemblance avec... Hhum non, elle chassa ses pensées medisantes en riant toute seule. elle rajusta son chaperon et mit dans son petit paniers quelques douceurs attrapées çà et là sur l'immense table. observant le balet de couples et les masques colorés elle se detendit.
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en reconstruction personnelle, sur les routes ici et là

Le Chevalier de Seingalt acheva sa danse sur la dernière note. Il sourit sous son masque et dit à sa danseuse blonde préférée.

"Vous êtes une danseuse très douée."

Il aperçut le Rouge Chaperon passer derrière eux pour se diriger vers le bar. Il prit la main de sa cavalière et s'inclina.

"Merci pour cette danse. Veuillez m'excuser"

Il retira son tricorne, reculant d'un pas inclinant la tête puis se dirigea vers le bar.
Il s'approcha de la jeune femme brune dont les traits étaient découverts.

"Je vous offre un verre?"

Son ton était toujours aussi avenant quoiqu'un peu essoufflé. Il détourna un peu le regard...

Une damoiselle bien esseulette s'en vint au bal.

Elle parcourut tout d'abord les alentours, prenant plaisir aux sons des flonflons, timide, et hésitant encore à faire son apparition.

Les dames étaient toutes plus belles les unes que les autres

Et ses atours lui semblaient bien léger.

Elle remit un peu d'ordre dans la tenue de ses bas, qui décidement ne voulait tenir en place.

Par tous les grands tisserands de cette terre, quand donc auront nous des bas qui tiennent tous seuls sur nos jambes ? !!!

Sadnezz observa le chevalier quittant son amie . Elle prit un air détaché mais ne pouvait s'empêcher de le jauger d'un oeil suspicieux.


Il s'approcha de la jeune femme brune dont les traits étaient découverts.

"Je vous offre un verre?"

Sad tenait a savoir qui etait ce mysterieux personnage.
Sans prendre la peine de repondre elle porta doucement sa main au masque de ce dernier tout en disant:


- Maintenant que je suis decouverte, je vous propose d'être mon egal. Bas les masques chevalier.....
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en reconstruction personnelle, sur les routes ici et là

L'homme continue à courir tout ce qui porte jupon et le spectacle en deviendrait presque lassant lorsqu'un éclat du coté du buffet ramène un peu de vie en ce bal. Un verre renversé et un costume éclaboussé voilà une ravissante blonde qui telle cendrillon s'empresse de disparaitre avant la fin des festivités.

Le costume est tombé au passage révélant d'ailleurs une jolie brune bien connue a Angers, pas de quoi émoustiller monsieur hiver malgré tout, au contraire même.
Son verre vidée il s'en retourne vers le buffet le troquer contre un plus rempli et donc plus intéressant a ces yeux, deux noisettes a l'air bien vide.

Il se saisit au passage d'une seconde coupe avant de se diriger vers Herminette a laquelle il la tend avec un léger sourire.

Bien le bonsoir mademoiselle, me ferez vous le plaisir de boire un verre en ma compagnie en discutant avant de peut être virevolter au milieu des autres danseurs ?

Isarie avait choisie de ne pas se masquer pour le bal. Par contre, elle avait choisi sa tenue avec soin. Un souvenir des voyages que ses parents avaient faits, il y a si longtemps, en terres orientales.



Elle s'était donc composé un costume de princesse chinoise vespérale.

En arrivant, un peu en retard, Isarie avait espéré apercevoir des visages connus, mais la plupart avançaient masqués. Pourtant, il lui avait bien semblé reconnaître, ici ou là, quelques figures.

Par contre, elle avait bien aperçut Ricks, un peu plus loin. Fendant la masse des couples qui tournoyaient, elle s'approcha un peu de lui, histoire de commencer la soirée en joyeuse compagnie.

En avançant, elle ne pouvait s'empêcher de regarder à gauche et à droite, cherchant des yeux un visage qu'elle espérait. A chaque masque masculin qu'elle croisait, elle se demandait si c'était lui qui était caché derrière...

Elle arrivait près de Ricks, et l'apostropha d'un ton joyeux.

Bonjour messire.. Alors, tu n'as pas trouvé de table de ramponneau à ton goût? J'ai grand soif, il fait déjà chaud ici. Je voudrais bien un verre de quelque chose...

Ses bas enfin réajustés, Herminette se dirrigea vers les nappes immaculées sur lesquelles des verres empourprés étaient déployés.

Mais elle n'eu pas à se servir, un verre arriva jusqu'à elle, ainsi que celui qui le lui tendait

toucha d'un doigt délicat le bord de son masque pour s'assurer de sa présence, Herminette adressa un léger sourrire , et tendit donc sa main pour accepter le verre offert.

Le bonsoir à vous Messire, j'accepte avec plaisir votre verre, et votre danse.
Quelle soirée délicieuse ne trouvez vous pas ?

Elle piqua un fard, le compliment lui alla droit au coeur.

Rougissante, Herminette se dit que leur costume étaient bien assorti, lui, immaculé comme un lilla blanc, et elle, mauve pale comme un lilla , aussi l'invite de passer au jardin lui paru fort à propos.

Posant sa main sur le poignet de cavalier qui venait de s'offrir à elle, quelques pas de conserve, et les voilà tout deux au dehors.

Comme vous avez raison, Messire, les jardins fleurent bon déjà le printemps

Comment l'avez vous devinez ?

Lui répondit-elle ingénument, tout en portant le verre à ses lèvres pour dissimuler un peu sa voix

Incline doucement la tête, et frémit en sentant le léger souffle du baise main.

Herminette se remémora un certain vicomte parcourant les allées d'une cathédrale puis lui déposant délicatement un baisser fort semblable à celui ci.

Mais le reste des manières sont toute autre, et le sieur n'est pas ce vicomte là.

Vous pouvez me nommer Herminette pour cette nuit, c'est mon nom pour la nuit. Au jour il deviendra autre, mais l'aurez vous devinez d'ici là ?

disant cela, elle fit quelques pas rapidements descendit les marches de la terrasse puis se dissimula derriere une plante grimpante dont l'odeur était enhivrante,

Tout cela si rapidement qu'elle espéra que le galant n'aurait de cesse que de la rattraper.

Encore essoufflée d'avoir descendu les marches aussi vite, Herminette fut surprise par la promptitude de réaction de l'homme en blanc.

Elle se départit de sa cachette végétale pour apparaitre en pleine lumière,

hummmmmmm, un homme à ses pieds, et qui plus est à genoux,

elle profita encore un peu de cette divine apparition et fini par tendre la main .....

Venez, allons nous promener, ne restez pas ainsi à genoux,

je n'ai pas envie que cette nuit finisse et je pourrai le prendre pour plus qu'une simple invitation de bal costumé,


dit - elle mi serieuse mi joyeuse

Une main serra la sienne.

Le rouge lui vint aux joues.

Le loup sur son visage faisait son office, et sa gène passagère ne se verrait probablement pas.

Tout à coup prenant conscience que l'ambiance devenait trop pesante, elle se fit badine, en jouant avec les rubans de sa tenue d'une main tout en appuyant une pression sur la main du galant.

Elle tourna son visage vers Monseigneur de Bergerac, et continua sans plus de gène,

Et vous Messire,
je ne sais rien de vous en dehors de ce costume qui vous grandit,
ce nez qui vous défigure comme un masque,
et ce couvre chef portant fourrure au lieu de plume,
êtes vous aussi d'Anjou, où venez vous nous rendre visite ?

Un frisson parcourt son échine sous cette main qui serre la sienne, ils continuent à avancer vers la roseraie jusqu'a disparaitre aux yeux des convives dans ce lieu calme. Un mur de rose les cachant de la salle de bal, Rowenda enlève alors tranquillement son masque pesant pour sourire legerement a la jeune femme.

Je n'ai rien a vous cachez demoiselle...
Je ne suis en Anjou depuis peu, j'y ai déménagé pour être plus proche de celle qui avait volé mon cœur. Mais j'ai commis un faux pas de trop et depuis je n'y suis que pour expier, pour la voir dans les bras d'un autre et pour sentir mon cœur subir milles tourments.
Ce soir je suis venu espérant pouvoir sourire un peu comme je ne l'ai fait depuis longtemps et votre compagnie est je dois dire un baume qui allège un peu ma douleur.
Excusez moi, je vous embête avec ça, maintenant vous savez tout, nous pouvons passer a des sujets plus agréables...

Hyacinthe arriva un peu tard dans la soirée, elle avait mis du temps à convaincre un ami de l'accompagner et à trouver son costume. Un masque qui lui permettrait de rester anonyme le plus longtemps possible, de danser comme un pied et boire à volonté. C'est donc au bras de cet homme aussi masqué qu'elle entre dans la salle de bal, les organisateurs avaient fais du très bon travail, ça promettait une belle soirée.

Elle balaye la salle du regard et sourit en reconnaissant certaines personnes puis se penche vers son cavalier, qui serait Harpagon pour la soirée

Dites et si commençait par boire quelque chose hein?...le buffet a l'air bien appétissant...

Ayant été avisé de l'organisation du bal par son amie Hyacinthe, Harpagon avait chargé celle-ci de lui trouver un costume. En échange de quoi, il l'accompagnerait au bal pour la soirée. Arrivé en la salle de bal, il contemple la foule des participants, surpris. Il ne s'attendait pas à autant de monde...

Il n'a pas encore fini de parcourir la foule des yeux que son amie se penche vers lui, lui proposant d'aller boire. Il acquiesce, trop heureux de se désaltérer aux frais d'autrui.

Chère amie, vous avez raison. La soirée promet d'être chaude sous nos costumes. Autant repérer le buffet immédiatement.

Aussitôt dit, aussitôt fait, il s'avance avec sa compagne, fendant la foule, et tentant de se repérer d'après les boissons plus ou moins remplies des autres invités.

Une jeune femme, qui ne semblait pas connaître la ponctualité, finit par arriver dans la salle. Celle-ci était déjà fort animée, certains sous l'effet de l'alcool parlaient fort et la nouvelle venue pouvait remarquer les joues rosissantes des dames, ainsi que les yeux qui brillaient.
D'un pas léger, elle se dirigea vers son lieu de prédilection, là où se trouvaient de subtils nectars. Non qu'il s'agît de rattraper les autres, mais il fallait bien se désaltérer.

Zorro avait à peine eu le temps de prendre un verre au buffet et de le siffler, qu'il vit s'enfuir son chaperon Rouge, enfin Sadnezz car elle avait perdu son masque. Elle semblait passablement énervée et en même temps un peu horrifiée. Il vit qu'elle le cherchait du regard et c'est donc tout normalement qu'il s'en alla à toutes jambes pour la rejoindre. Il eu juste le temps d'apercevoir Isarie qui lui lança :

Apparemment, elle savait qui il était. Il ne put lui répondre, car Sadnezz arrivait déjà presque aux portes de la salle de bal. En courant, il la rejoint. Elle lui expliqua alors que, comme elle le lui avait dit en acceptant son invitation, elle ne pouvait rester plus longtemps.

Il revint donc parmi les convives, qui étaient toujours plus nombreux, et chercha Isarie du regard. Il vit le belle blonde au buffet, sûrement désirait elle un verre. Il s'approcha d'elle et avant toute chose, il lui souffla :

"Ne révèle pas mon identité, peut être y en a t-il encore qui ne m'ont pas reconnu."

Comme son verre était vide et qu'Isarie semblait avoir soif elle aussi, il demanda donc deux verres d'hypocras et en tendit un à Isarie. Il lui dit alors :

"Ton costume est bien beau, sans flatterie aucune. Il fait ressortir tous tes charmes. Tu m'accordera une danse lorsque nos verres auront été vidés de leur contenu ?"

Porphyre monte les marches de la grand salle du bal. A son bras, se tient sa cavalière Estrelia.

Elle est magnifique dans sa longue robe blanche. Mystérieuse derrière son loup ne laissant apparaître que ses yeux couleur émeraude.

Arrivés en haut des marches, ils entrent dans la salle.

Déjà, beaucoup de monde est présent. Il remarque qu'Estrelia cherche du regard des connaissances.

venez Estrelia, avançons un peu

Son cavalier ne se fait pas prier, de la boisson, à l'oeil en plus, le masque ne change pas la personne... La voilà qui le suit jusqu'au buffet, en laissant son regard se promener sur les autres convives, cherchant à savoirqui peut se cacher derrière chaque masque. Arrivée au buffet elle sourit en reconnaissant la princesse chinoise, puis une dame (Elisande) qui devait avoir aussi soif qu'elle, si ce n'est plus, elle ne les regarde pas trop longtemps, tenant à son anonymat. Elle se sert un verre d'hypocras et en tend un à Harpagon

Tenez, par contre ne buvez pas trop...Vous avez une promesse à tenir hein!

Elle lui sourit largement, pas tous les jours qu'il sortait Harpagon.

Haussement de sourcil, Hyacinthe prend tout de même le second verre proposé par son compagnon. Elle aurait presque envie de taper du pied, il se moquait d'elle, il lui avait promit autre chose que de lui offrir à boire, elle se retient de ne pas crier, respirant un bon coup avant de lui répondre le plus calmement possible

Merci bien pour le verre, mais sachez messire.... Hum Harpagon qu'une promesse est une promesse, et que tous les verres que vous m'offrirez, et que vous ne payez d'ailleurs pas, n'effaceront pas cette promesse!!

Elle regarde les personnes qui dansent avec envie, soupire longuement avant de tenter une autre méthode, plus douce celle là, l'air abattue

S'il vous plait Harpagon, faites moi danser... L'hypocras ne fuira pas et vous pourrez toujours vous désaltérer par la suite

Il était enfin arrivé auprès d'elle, la soirée pouvait enfin commencer. Il espérait qu'elle serait inoubliable .

Il saisit la coupe qu'elle lui tendit, et essaya de porter le breuvage à ses lèvres. Malheureusement il ne put le déguster car la rigidité de son masque l'en empêchait .
Passer toute la soirée sans boire, cela risquerait d'être long.

Ils marchaient désormais cote à cote, bras dessus bras dessous dans l'imposante salle.

Au moment où il entendit ces mots, son regard scruta toutes les personnes environnantes. Il lui était parfois difficile de reconnaitre certaines personne lorsqu'elles n'étaient pas costumées car sa mémoire lui jouait parfois des tours, alors avec tout ces costumes resplendissants, il ne parvenait à reconnaitre personne.

Et bien ma chère, avec toutes ces lumières, toutes ces couleurs, tous ces costumes, il n'est pas aisé de mettre un nom sur un corps.
J'espère que vous serez plus doué que moi pour identifier toutes ces personnes. Mais si ce n'est pas le cas nous pourrons toujours passer cette soirée rien qu'entre nous.

Abraca souriait sous son masque, il aimait tant passer de bons moments avec celle qui était sa cavalière.

Puis il observa le costume de celle qui l'accompagnait

J'ai failli oublier de vous dire que vous êtes ravissante ce soir, votre masque vous donne un petit coté félin qui vous sied à ravir .

Elle porta un regard à son cavalier. Il ne buvait pas ce soir ? Cela était étonnant, il était vrai que son masque était peu commode. Sa soirée promettait d'être un peu longue, et elle essayerait de la rendre aussi agréable que possible.

A ces mots, un sourire s'étendit sur son visage, Passer la soirée qu'avec lui. Oui c'était une idée. Ils n'en avaient jamais passé qui pourraient se comparer à la soirée qui se projettait.

A dire vrai, je n'ai eu le temps de reconnaître aucune des personne ici présentes avant votre arrivée époustoufflante dans votre beau costume. Nous pourrions peut-être accoster l'un de ces couples pour chercher à savoir qui ils sont.

Elle leva les yeux vers son compagnon de soirée, il avait l'air de ne pas avoir énormément écouté ses dires, il reprit d'ailleurs.

Acanthe rougit un peu à ce compliment et fût heureuse que son masque cache cette petite faiblesse face aux compliments qui la surprenaient. Et venant de lui, c'était plutôt surprenant.

Cher Abraca, je vous remercie de votre flatterie, cela me touche, même si vous saviez déjà que j'avais un côté félin. Elle sourit les yeux pétillants de malices avant d'ajouter. Je dois avouer que vous n'êtes pas si mal non plus dans votre tenue. Et je me dis que peut-être la soirée est propice aux inédits.

Elle s'écarte un peu pour faire une réverrance devant Abraca, et en lui tendant la main, elle l'invite à danser.

Je sais que c'est habituellement aux hommes d'amener sur la piste de danse. Mais, je me dis qu'entre nous cela n'a que peu d'importance. Autant profiter de cette soirée. Ensuite nous pourrons jouer aux détectives en slalommant parmi les invités.

Elle le regarde dans les yeux guettant sa réponse, avec un petit sourire.

Ils s'avançaient tout les deux dans la salle, guettant les convives, essayant de les reconnaitre.
Malheureusement elle était au même point que leur quête de découvrir l'identité des invités.
Cependant si il lui était possible de passer cette soirée avec la seule presenc de sa cavalière, il ne s'en priverait pas.

Lorsque ces mots parvinrent à son oreille, un sourire s'afficha sur son visage, sourire que son masque ne laissait pas filtrer. En effet il était heureux, heureux que son costume soit à son gout, il avait passé de nombreuse minutes à chercher dans tout Angers le costume, qui il l'espérait serait le bon, celui qui lui permettrait de plaire à sa cavalière, et il semblait ne pas s'être trompé

Pour ce qui est des inédits, il en attendait autant qu'elle de cette soirée, il savait de toute manière que chaque moment passé avec elle était unique et apportait son lot de nouveautés.

Le moment tant redouté était arrivé. Il se savait piètre danseur, mais il ne pouvait refuser une telle demande, danser avec une si charmante demoiselle, cela ne se refuse pas.
Son regard croisa le sien, il remarqua le sourire qui s'affichait sur son visage et il ne put que répondre.

C'est avec grand plaisir que j'accepte votre invitation à danser, cependant j'espère que vous saurez me pardonner mes quelques maladresses car mes capacités en cette activité sont quelques peu limitées.

Il saisit sa main et l'entraina sur la piste.
Il espérait que les leçons de danse que son amie Isarie lui avait donnée plus tôt dans la journée allaient porter leurs fruits.
Il posa délicatement sa main au niveau du rein de sa cavalière, glissa les doigts de son autre main entre ceux d'Acanthe et ils commencèrent à danser.

Hortensse arriva tout de seul,elle vit Alph lui fit un coucou et s'approcha de Isarie pour la félicité du travaille qu'elle avait fournit.









(C'est la seul que j'ai réussis a faire,et c'est ma 1er alors soyez pas méchant merki....)[[/img]

Varna voyait nombreux convives entraient dans la salle de bal, la plupart étaient venus accompagnés, si elle avait su elle aurait fait de même, car ce soir elle se sentait bien seule entourés de tous ses convives qui festoyaient.
Mais cette solitude tout compte fait était une chose positive, elle se ressourçait ainsi, et décida donc de s'amuser seule.
Elle finit son nectar en se pourléchant les lèvres pour ne pas perdre une goute.
Et c'est ainsi qu'elle se mit à danser en tournant autour de Isarie et de Zorro qu'elle avait reconnu.
Elle laissa un murmure s'échappait.

Isarie et Ricks... Vous êtes sublime ce soir!
Je me présente Varna...

Sadnezz qui était sortie de la grand salle pour prendre l'air et tenter de se détendre avait été rejointe par le chevalier masqué qui n'était autre que Eriadan Wolback. Elle était sur le ponton et lui tournait le dos. Il avait bien senti qu'elle ne lui parlerait pas et avait simplement oté sa rose en boutonière et l'avait déposé pres d'elle, avec sa dague. Cette dague qu'elle avait refusée de garder avant de partir d'Angers , elle la retouva encore à ses pieds quand elle se retourna et ne s'étonna pas de constater qu'Eriadan avait disparu. Elle était toujours aussi en colère contre lui, entre rage et tristesse elle avait envie de balancer la dague par dessus le ponton ou elle s'etait postée, mais elle ne le fit pas et elle la ramassa en soupirant. Elle reprit la direction de la salle de bal et chercha son cavalier du regard. Cette fois il était temps de se retirer pour de bon, aprés avoir vu celui qu'elle ne s'attendait pas à voir de cette manière et ces emotions innatendues elle n'avait plus envie de rester danser. Elle prenait la route le lendemain à l'aurore et l'heure des aurevoir avait sonné. Dans la foule des couples tournoyants elle trouva son garde-chasse dansant avec une femme qu'elle ne connaissait point. Elle lui fit un petit signe pour lui parler.
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en reconstruction personnelle, sur les routes ici et là

Harpagon serre doucement la main de sa partenaire, avant de pencher vers elle et de l'effleurer de ses lèvres.

Madame, je vous remercie de m'accorder cette danse. J'essaierai de me montrer à la hauteur.

Il entraine ensuite son amie vers la piste de danse, contournant les quelques personnes qui gravitaient encore autours du buffet. En croisant plusieurs d'entre elles, son regard se fait méditatif. La démarche de celui-là, la forme du village de celle-ci, ou encore la sollicitude de telle autre... Prudent, il ne s'attarde pas, mais salue chacun d'une brève inclinaison de tête.

Arrivé à la piste de danse, il s'arrête pour céder le passage à une femme à la robe éblouissante. La suivant des yeux, il voit qu'elle se dirige vers Isarie. Reconnaissant enfin quelqu'un, Harpagon lui adresse un grand sourire.

Nuit tombée et ciel parsemé d'étoiles. Nul doute que l'engouement des gens pour de telles festivités n'étaient sans doute pas aussi pur que le ciel ce soir. L'avidité du peuple est de mise dès qu'il s'agit de son propre intérêt, d'autant plus lorsque l'on vous offre un repas gratuit.

Masque de mise... enfin la vérité éclate. Les faux-semblant, les hypocrites, tout semble enfin pouvoir évoluer dans un environnement des plus sûrs, sans la contraire de se forcer pour paraître... normal.

Caché dans l'ombre, il observait depuis un bon moment maintenant. Il rentrerait en scène, adorant suscité l'intérêt du plus curieux. Ils sont tous curieux. Ils veulent tous savoir... mais ce soir, c'est lui qui a pu s'empiffrer de la vraie nature du peuple.

Le garde -chasse arriva à Sad et demanda:

"Alors tu n'es pas partie ? Mais pourquoi cette si longue absence alors ?" Puis en souriant "Heureusement, j'avais bonne compagnie"

Elle haussa les épaules pour ne pas entamer le sujet.

- Ho... une histoire peu interessante. Je venais juste te dire aurevoir et te remercier, la soirée et la danse me fut agreable grace à toi. Je pars demain, ça y est. Debut du grand voyage.

Elle deposa un baiser sur sa joue avant d'ajouter:

Ecris moi si tu as des soucis avec ton bébé, et surtout fais attention, ne le quittes pas des yeux, il est deja tres vif. Je te l'ai donné car je sais que tu sera un "papa" attentionné. Elle sourit.

Portes toi bien, prend soin de ta belle Ptitlot et....

Sad jette un oeil aux dames auprès desquelles il venait de s'absenter.

Sois sage.

Elle sourit et tourna les talons, se faufilant dans la masse humaine. Son cheval attendait sagement dehors, elle attrapa sa bride et apres une furtive caresse, le monta. Elle pris le pas vers la route obscure puis apres un petit passage au trot elle se mit au galop, préssée d'arriver à Saumur rejoindre son amie et prendre la route de Marseille.
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en reconstruction personnelle, sur les routes ici et là

Herminette danse dans les bras de son cavalier, au centre de la roseraie, cependant, la soirée est bien fraiche et sa tenue fort légère, tout à coup un frisson lui parcouru le corps, et elle se serra un peu plus .

Messire, je vous en conjure, il fait si froid ici ........!!!!!!

lui dit elle d'une voie ténue, transit par le froid

il est fort plaisant pour moi de voir que vos bras m'entourent et me réchauffent, mais je crois que cela ne suffira pas, j'ai vraiment trop froid

pourrions nous regagner la grand'salle de bal ?

les danseurs sont tous costumés, vous ne reconnaitrez pas celle qui vous fait tant souffrir, et puis dans tous les cas, vous lui montrerez que vous n'êtes pas seul ce soir

S'il vous plait dite oui ?

Isarie achevait sa danse avec Zorro, alias Ricks lorsque une jeune femme se présenta à eux.



Isarie détailla la nouvelle venue. Le masque cachait trop bien son visage, mais la voix, l'allure de la jeune femme lui étaient famillières.
Ricks, lui semblait l'avoir reconnu tout de suite.
Mais avant qu'ils se sépare, Ricks lui glissa à l'oreille :



A ces mots, Isarie regarda son cavalier en riant. Celui-ci n'était jamais en retard d'une galanterie. Mais elle aimait cela, et tout naturellement, elle répondit :
Oui, mon cher Zorro, je vous le dois, et vous le garde... et dans les conditions dont nous avons convenues. Je ne voudrais pas me faire une ennemie de ta charmante compagne!

Ricks prit congé et alla vers une autre femme. Isarie le suivit des yeux en souriant, trouvant qu'il y avait fort de plaisirs à converser avec des hommes aimables...
Elle se tourna alors vers Verna :

Ma chère Varna, puisque nous sommes sans hommes, il ne nous reste plus qu'à nous rapprocher du buffet. Cette danse m'a donné grand soif. Et je pourrais boire la mer entière... Acceptez-vous un verre en ma compagnie? A moins que vos responsabilité ne vous empêche de trop goûter à ces plaisirs alcoolisés... ajouta-t-elle en faisant un clin d'oeil à la jeune femme.

Herminette suivit avec empressement son cavalier qui venait de se masquer à nouveau.

Elle pensât qu'un bon verre, et une gourmandise les réchaufferaient assez pour continuer la soirée fort agréablement.

Hummmm, voyons voyons, que vous dire ...

Ho, oui, je sais je vais vous étonner.

Nous nous sommes déjà croisés, ........ en période guerrière..... vous portiez une tenue toute différente, une tenue de pirate,
quand à moi, ma tenue était certainement moins agréable à regarder qu'aujourd'hui, et je gage, qu'en armure, vous n'aviez pas pu remarquer ma féminité

lui dit elle en pouffant de rire à l'évocation des temps de guerre, et de ses rondes de Prévôts .

D'ailleurs si je porte une rose aujourd'hui pour signaler que je suis célibataire, c'est sans doute parce que j'ai passé plus de temps en Robe de juge, de procureur, en armure de prévôt, de connétable, de capitaine, en habit de mineur, qu'en vêtements d'apparats, et que les yeux masculins n'ont jamais décelé sous tous ses accoutrements, les charmes qui pouvaient s'y dissimuler .

finit elle par dire en lui lançant un regard plein de gaité

Zorro avait reparlé à Sadnezz, qui n'avait pas voulu lui révéler la cause de sa sortie. Mais il semblait à notre garde chasse que rien que l'évocation de cette sortie lui refaisait monter la moutarde au nez.

Elle lui fit un baiser sur la joue et évoqua le petit renardeau qu'elle lui avait donné. Il aimait déjà jouer au 'papa' avec celui-ci prenant son rôle très au sérieux, assisté de Ptitlot.
Après lui avoir souhaité un bon voyage et l'avoir regardé filer, il retourna vers Varna et Isarie.

"Me revoici gentes dames !" leur dit-il en leur adressant un large sourire. Il prit un verre et remplit à nouveau les leurs.

Il s'approcha de la belle blonde et lui glissa 'En ce qui concerne le baiser, je suis à ton entière disposition, et je crois que tu as reçu la missive de mon aimée.' Il ajouta plus haut "Je suis aussi disponible pour une dernière danse."

Il avait parlé juste assez fort pour que Varna l'entende.

Zorro ne se fit pas prier pour danser lorsqu'il entendit les phrases de Varna :

Il l'enserra par la taille d'une main et en profita pour caresser ses beaux cheveux noirs. De son autre main, il accueillit la sienne et ils se laissèrent aller au gré des sons produits par les instruments.

Zorro éprouva bien du plaisir à cette troisième danse, il savait que la fin du bal approchait. Ainsi, il prolongea leur valse sur deux séquences d'affillée, ce qu'il n'avait jamais fait auparavant.

Desserrant Varna de l'étau qu'il avait formé autour de sa taille, il la remercia pour la danse :

"Merci pour cette danse, je l'aurais bien continuée encore mais mes pieds ont été trop sensibilisés par cette soirée. Je ne rêve que d'une chose, c'est d'un verre de vin mêlé à du miel pris en votre compagnie. Retournons auprès d'Isarie voulez vous ? Ou peut être voulez vous voir quelqu'autres personnes de votre connaissance ?"

Il lui offrit son bras avant de retourner auprès du buffet afin d'y retrouver Isarie.

Quelle ne fut la surprise de la jeune femme quand son cavalier l'entraina sur la piste, le cachotier savait danser. Elle sourit ne regrettant pas de l'avoir invité, une petite moue se dessine sur son visage cependant quand son attention se porte sur une dame à la robe violette, non pas que la demoiselle soit jalouse, elle a juste peur pour ses pieds...

Dites donc mon cher Harpagon, je vous connaissais point cet autre talent... Je vous inviterai plus souvent. Vous avez réussi à reconnaitre certaine personne?

Elle lui sourit avant de poser son regard sur un couple qui lui parait familier, du moins le messire (Abraca), elle est presque sure d'avoir trouvé qui se cache ce masque doré.

Isarie entendit Varna lui murmurer :



Alors Isarie sut qui se cachait derrière ce masque. Elle lui répondit sur le même ton, en toute complicité :

Et bien ma chère Varna, ça ne fera qu'une traînée de plus dans ce décor.

Et elles éclatèrent d'un rire léger toutes les deux.
Ricks, déjà, revenaient vers elles, tout sourire. Il baissa la tête pour mettre sa bouche tout près de son oreille et lui murmura



Elle lui chuchota à son tour :

Oui, je l'ai reçu... Et je rend hommage à ta compagne. Il faudra que tu me la présentes. Le veux-tu tout de suite, ou bien plus tard, en taverne? dit-elle en le regardant malicieusement.

Mais Varna, déjà, l'entraînait dans une nouvelle danse...
Isarie resta à les regarder, évoluant gracieusement sur la piste. Elle se reservit un verre de vin et tourna ses yeux vers la salle. Les convives semblaient s'amuser. Ce bal était une vraie réussite. Mais elle restait impatiente de voir qui était derrière les masques.
Ricks et Varna, enfin, celle qui se faisait appeler Varna, semblaient avoir terminé, et revenaient doucement vers elle, tout en devisant amicalement. Isarie les regardait s'approcher, lorsque son regard fut attiré par un bouffon qui semblait rendu fou par la faim. Le buffet était déjà bien entamé, et il s'appropriait les restes avec une rage surprenante.

Isarie regarda le attentivement et hoqueta de surprise:

Cat, c'est bien toi?... Mais que t'est-t-il arrivé? Qui t'as mis dans cet état? D'où sors-tu?
Tout le monde s'étonnait de ton absence....

Elisande sentit un frôlement contre sa robe, inclinant gracieusement la tête, son regard rencontra celui de l'enfant échappé de sa demeure. A sa demande, elle répondit par un large sourire, et de sa voix douce répondit

Jeune homme, vous me faites là un grand honneur et c'est avec joie que j'accepte telle invitation.

Faisant un clin d'oeil :

Je ne pouvais rêver meilleure compagnie que la vôtre.

D'un geste gracile, elle lui tendit alors sa main.

Syriane passe le bout de son nez de l'autre côté de la porte.

Tiens !
Mais oui il y a un bal !

Elle regarde sa tenue et se dit qu'elle ne peut pas entrer comme ça.
Remarque aussi que beaucoup sont déguisés.

Attendez-moi je reviens !

Sans se soucier que personne ne l'entende. Un sourire malicieux sur les lèvres, elle court chercher de quoi se vêtir plus proprement.
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Enfin une connaisseuse. Elle lui avait fait un clin d'oeil, il souriait, ravi d'avoir trouvé une cavalière.

Il attrapa sa main d'un geste un peu vif, ses mains d'enfant trop petites pour les mains de la Dame. Il l'entraîna vers la piste de danse et tenta de se coller à elle pour la faire tourner et avancer dans la danse. Il écartait de la dame, et comptait ses pas avec application. Son maître de danse lui apprenait les principales, mais il était encore un peu gauche. Puis, se rappelant des leçons de son père, il commença à onduler son corps à la manière du Poulet. Il invita sa cavalière à faire de même.
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Dans les bras de sa Mamou, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou

HErminette commençat à déguster son verre d'hypochras, lentement, savourant autant les parole de l'homme masqué tout de blanc vétu à ses cotés, que les coulées divines qui lui chatouillaient la gorge.

Elle prit aussi le temps de regarder autour d'elle, mais aucun autre masque ne semblait lui rappeler .......... quoique, une femme emplumée, aussi belle qu'originale dans ce décors, un gamin malicieux, et déterminé comme il n'y en fut qu'un seul qu'elle connaissait ainsi,

mais que faisait il là se diable de gosse?

et qu'avait - il donc bien pu faire à sa nounou pour échapper ainsi à la vigilance des adultes de sa maisonnée ?

D'autre figure aussi sous les masques desquelles il lui semblait voir, un tel ou une telle, mais les chandelles des bals, faisaient vite s'évanouir les quelques impressions de déjà vu .

C'est alors que "" Monseigneur de Bergerac"" lui adressa à nouveau la parole

hummmm, le seul dont je suis certaine ne pas me tromper est ce jeune garçon hardi en diable, et débrouillard comme pas deux, forcément, il ne s'est pas grimé, mais l'aurait-il fait que je l'aurait reconnu entre mille, je l'ai aidé à naitre ....... il est venu au monde dans mes bras.

Estralia danse avec son compagnon Porphyre....Tous deux masqués. Elle lui sourit, heureuse...Peut être peut il percevoir ce sourire sous le masque???

Au bout de la troisième danse Estrelia lui dit:

Mon ami, cessons un instant..un peu de répit!!!allons boire!!

Elle l'entraine, le tirant par la main vers le buffet.

Elisande suivit de bonne grâce le petit dans sa danse. La jeune femme regardait l'enfant s'appliquer, souriant légèrement. Il lui sembla qu'il avait reçu une bonne éducation. Le tissu de sa robe virevoltait dans un doux froufrou, Elisande oubliait les responsabilités et s'amusait, comme si elle était redevenue, elle-même, enfant. Lorsqu'il commença à onduler, elle le trouva très drôle mais se mordit la lèvre inférieure pour ne pas rire et le vexer. La dame, songeant qu'après tout un peu d'anti conformisme ne ferait pas de mal, le rejoignit dans cet étrange mouvement, laissant ses hanches chalouper au rythme de la musique. Le garçonnet l'intriguait, et elle ne put s'empêcher d'ouvrir la bouche pour poser une question :

Jeune gentilhomme, mais d'où vous êtes-vous échappé ainsi ?

Sourire satisfait quand son cavalier enchaine sur une seconde danse, Hyacinthe appréciait malgré la fatigue qui se lit dans les mouvements d'Harpagon et la fin de la danse doit être pour lui source de soulagement puisqu'il s'empresse de se diriger vers le buffet. La jeune femme grimace sous son masque lorsqu'il lui sert à boire, une moitié de verre et il garde le cruchon, il faudra décidément lui apprendre à se tenir en public, mais pas le temps de dire quoi que ce soit qu'une dame les aborde en compagnie de l'homme qu'elle croit reconnaitre. Harpagon leur répond, et les doutes de Hyacinthe se dissipent en entendant la voix de la jeune femme, elle l'avait reconnue.

Elle hausse un sourcil en regardant son cavalier, lui était discret et elle? Elle fait semblant de ne pas le voir poser son cruchon, enfin. Inutile de soulever ce détail qui ne ferait que gêner ce messire si discret. Elle saisit tout de même le cruchon et sert à boire au couple qui les rejoins

Bonsoir dame, c'est un plaisir de vous avoir avec nous, vous et votre cavalier... et contrairement à ce que dit mon cavalier de la soirée, je suis aussi d'un naturel très discret.

Naelyh était partie de la soirée car elle s'y ennuyait un peu et s'y sentait trop seule. Elle était restée dehors devant la grande bâtisse, d'où elle voyait les ombres danser et entendaient les rires éclater.
Elle resta debout sans vraiment bouger à se demander si elle devait y retourner ou pas.
Soudain, elle se rappela que les boissons au buffet étaient gratuites et après tout, elle devait en profiter un maximum, et puis ça lui ferait oublier sa triste solitude.
Elle remit son loup en place sur son nez et pénétra de nouveau dans le grand salon, se faufilant discrètement entre tous les couples de danseurs, pour atteindre rapidement le buffet et s'y asseoir lourdement.

Estralia et Porphyre vont boire.

Estrelia a bien reconnu Harpagnon, par contre elle ne voit pas qui peut être sa cavalière...Et elle voudrait bien savoir.

Elle aperçoit Syriane derrière un masque....

Elle chuchote à l'oreille de son compagnon:
Voyez vous là...C'est Syriane je crois!

Puis discrètement elle se rapproche l'air de rien de la jeune femme.Elle déguise un peu sa voix!

Bonsoir!

Syriane salua la dame (Naelyh) qui venait de s'asseoir au buffet et qui lui rappelait un air familier sans vraiment réussir à mettre de nom dessus.

Elle se retourne vers la dame masquée (Estrelia) qui vient de la saluer.

Ah... euh... Bonsoir.

Sans réussir à mettre un nom devant le visage. Hé! elle n'est là que depuis à peine dix minutes !

Ah elle, elle connaît !

Bonsoir m'dame flêchoise aussi.
Pas encore amusée, je viens à peine d'arriver. Mais ça ne saurait tarder.

Un petit sourire.

La jeune blondine était toujours accoudée au comptoir du buffet, enchaînant les verres de vin les uns derrière les autres.
Sa tête commençait à tourner mais elle ne comptait pas s'arrêter là, ces derniers temps, elle avait pas mal de choses à oublier, des mauvaises pensées qui la rongeaient depuis un moment.
Un verre à moitié vide à la main, elle se faufila à travers la foule en titubant, essayant tant bien que mal de mettre un pied devant l'autre. Elle se rendait compte du ridicule dont elle faisait preuve et se mit à rire toute seule, rire jusqu'à en pleurer.
Arrivée au centre de la salle, elle étendit les bras et se mit à tournoyer sur elle-même, dansant au milieu de tous les couples, en bousculant certains, mais ne s'en souciant guère. Elle avait les yeux fermés et riait aux éclats, complètement saoule, oubliant complètement qu'elle n'était pas seule...

Isarie avait suivi les mouvements de Cat, tout en sirotant son verre. Elle détourna un instant la tête pour répondre à Syriane :
Ne t'en fait pas, je suis sûre que tu trouveras un cavalier. D'ailleurs, je te conseille de danser avec Ricks, c'est un excellent danseur.

En détournant la tête, elle constata que Cat avait disparu de son champ de vision. Le bouffon jaune et vert n'était plus visible nulle part.
Soudain elle sentit une main se poser sur sa hanche.


En se retournant, elle découvrit un Cat métamorphosé. Il avait pris la peine de se débarasser de son costume dépenaillé, et s'était fait un brin de toilette pour se rafraichir.
Isarie prend appui sur son bras, et se laisse aussitôt entraîner dans un tourbillon vertigineux, autant dû à son plaisir d'être là, qu'au rythme de la musique.
Pour ne pas perdre pied, elle s'accroche aux bras et aux épaules de Cat, ce qui lui permet aussi de presser son corps contre le sien et se laisse emporter par le plaisir de la danse.

Naelyh dansait toujours au milieu de la foule en titubant et en buvant de temps en temps de longues gorgées de vin. Les gens ne semblaient pas comprendre et beaucoup avaient les yeux rivés sur la blondine, se demandant sûrement combien de verres elle s'était déjà enfilés.
Elle tournait en chantonnant et en sifflotant lorsqu'elle sentit une main la prendre par la taille et une autre par la main, l'entraînant un peu à l'écart des danseurs. Elle plissa les yeux et tenta de reconnaître l'homme masqué face à elle. Elle se mit à pouffer de rire, se moquant un peu du costume de l'inconnu, lorsque celui-ci s'approcha de son oreille.

"Hylenä, tu me sembles avoir bu assez ce soir non ? Dansons ensemble pour oublier les malheurs de la vie, le temps d'une soirée, le temps d'une valse ..."

La blondine reconnut tout de suite cette douce voix et essaya de reprendre son sérieux, en ne le quittant pas des yeux. Elle avait un peu honte de se comporter ainsi devant son ami...et malgré tout, il était venu vers elle et voulait l'aider à oublier ses malheurs en la faisant danser comme tous les autres couples.
Les joues rosies, elle n'osait le regarder dans les yeux et se laissait aller à la valse qu'il prenait soin de mener d'un pas lent. Sa main se serra dans celle du cavalier, ses dents se serrèrent, la belle ne voulant pas laisser aller ses sanglots...Dans un murmure, elle réussit quand même à glisser un Merci... à l'oreille de son cavalier.

Estrellia semble avoir reconnu une connaissance, Syriane. Elle murmure à l'oreille de Porphyre :

Porphyre accompagne Estrellia vers Syriane. Estrellia déguise sa voix et lui lance un "bonsoir".

Le déguisement d'Estrellia est parfais, Syriane ne semble pas l'avoir reconnu. Porphyre se rapproche d'Estrellia :

Je crois bien qu'elle ne vous a pas reconnu.

Il sourit, car si Syriane savait

La belle continuait de virevolter au bras de son cavalier, plus si mystérieux que ça, étant donné qu'elle avait reconnu un de ses bons amis, grâce à sa douce voix familière et l'intensité de son regard.
Ils tournoyaient encore et encore au milieu des autres couples de danseurs, et la blondine balançait la tête en arrière, savourant avec délice les pas de danse de son compagnon d'un soir.
Soudain, il se détacha d'elle, la maintenant d'une main à bout de bras, puis il la rapprocha de lui et vint mettre son visage près de son oreille.


"Je suis impressionné par la façon dont tu tiens l'alcool. Je tenais aussi à te présenter mes excuses pour n'être passé plus tôt, alors que je m'étais promis de le faire. Merci pour cette danse ma tendre amie."

La jeune Naelyh se mit à rougir légèrement, et se sentit soudainement envahie par une agréable chaleur. Elle s'arrêta lentement de danser et plongea ses yeux dans ceux du beau cavalier. La blondine approcha alors son visage du sien et pressa doucement ses lèvres contre les siennes, dans une étreinte incontrôlée...

Aieuuuuuuuu

Les pieds d'Herminette, enfermés dans du satin de soie très souple ne résistèrent pas aux bottes du cavalier blanc.

La douleur lui fit venir les larmes aux yeux, mais elle reprit vite contenance car elle avait suivit l'expression des yeux de Monseigneur de Bergerac, captivé par ceux d'une noire danseuse, qui passait tout prêt d'eux.

Elle comprit que celui ci préfèrerait, et de loin, les tourments de l'enfer que lui ferait vivre cette apparition, aux douceurs extrêmes qu'elle même était capable de dispenser.

La nature est ainsi faite, il fallait aux guerriers des tourments mille fois pire que ceux des champs de bataille pour qu'ils se sentent un tout petit peu vivre, en temps de paix, et le bonheur n'était pas fait pour eux.

Soit, Messire, allez vite rejoindre votre tourmenteuse, je sais maintenant que vous en mourrez d'envie et que je n'ai servi qu'à la faire revenir plus vite vers vous, car, on ne désir rien tant que ce qu'on pense être sur le point de perdre.

Herminette se dirigea vers le buffet, y déposa la rose qu'elle avait apporté avec elle, puis attrapa un bon godet de vin d'anjou, et une belle portion de poirée, et s'en régalât .

Syriane regarde plus attentivement Estrellia.
Regarde, regarde, mais n'arrive vraiment pas à mettre de nom dessus.

Vous pouvez m'aider ?
J'suis censé vous appelez comment ?

Un peu gênée par la situation. Elle penserait bien à un nom, mais dans le doute...
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Naelyh se rendit compte tout de suite qu'il ne lui rendait pas son baiser, et elle se sentit plus que mal à l'aise, complètement honteuse. Le geste de recul de son cavalier et ses quelques mots ne firent qu'empirer le mal-être.

"Dame Naelyh, voyez vous une rose à ma boutonnière qui pourrait vous indiquer que je suis célibataire ?"


La jeune blondine devint rouge pivoine, ne trouvant rien à dire pour s'excuser de ce baiser à sens unique. A cet instant précis, elle aurait eu envie de disparaître très loin. Surtout qu'il ajouta autre chose dans un murmure.

""Je crois bien que tu m'as reconnu ... tu sais que ce n'est pas possible entre nous ... Je suis désolé mais ..."

Il s'arrêta dans son élan puis la prit doucement par le bras pour l'accompagner jusqu'au buffet. Profitant d'un moment d'inattention de la part de son cavalier, Naelyh se faufila dans la foule et sortit de la grande salle en courant et en sanglotant. Elle s'en voulait tellement de ce qu'elle avait fait, surtout qu'elle savait que ce ne serait pas réciproque...mais quelle idiote elle faisait ! Elle grommela et alla s'asseoir dans le recoin d'un long couloir pour laisser aller sa tristesse et se cacher loin des convives.

Vous pouvez m'aider ?
J'suis censé vous appelez comment ?

Estrelia rit en se disant que son costume était vraiment très réussi puisque Syriane ne la reconnaissait pas..

Elle lui rechuchote: non je n'ai pas maigri

Cette fois ci Syriane la reconnaitra.
Mais il se fait déjà tard et Estrelia sent la fatigue la prendre. Elle regarde son compagnon et lui dit:

Mon tendre je suis épuisée...Je vais rentrer.Vous restez ou vous m'accompagnez?

Et elle prend la direction de la sortie du bal.

Plaimet arriva au Bal de Printemps tardivement. Il avait mis du temps à trouver un marchand qui avait un masque à lui vendre. Arrivée au lieu de la fête, il vit tout plein de monde. Un peu surpris, il regarda autour de lui, cherchant quel'un qui ressemblait à une de ces connaissances. Il vit alors Syriane qui n'était pas déguisée. Mais il ne tenait pas à se trahir alors il décida de ne pas l'approcher tout de suite.

Bonjour, je me présente, je suis Plaimet pour la soirée.

Plaimet regarda autour de lui pour voir si quelqu'un viendrait se présenter à lui.

L'enfant regarda derrière lui, chercha des yeux si sa nourrice ou sa mère, ou pire, Mamounette était dans la salle. Il chercha des yeux longuement, crispé, immobile, puis rassuré, il regarda sa cavalière

Je me suis échappé du poulailler belle dame. Je voulais y rencontrer des belles poulettes comme...

Il retint ses dernières paroles en se disant que si sa mère l'avait entendu parler ainsi, elle l'aurait disputé. Il se ravisa, et continua à danser avec sa cavalière en lui tenant les mains,

Je voulais participer au bal parce que j'aime danser. Je suis très content de danze avec vous belle dame.

Il lui attrapa la main droite et la baisa avec délicatesse.
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Dans les bras de sa Mamou, ou en train de bouger son bodycorps avec son Papou

Syriane rit en reconnaissant enfin Estrelia, et n'eut pas de doute par rapport à son compagnon.

Bonne fin de soirée!

Avec un petit clin d'oeil malicieux.
Elle aperçut l'arrivée d'un messire au loup blanc. (Plaimet)
Se retrouvant seule et désoeuvrée, elle alla le saluer.

Bonjour messire.
Vous arrivez tard dans la soirée.

Elle sourit.
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Naelyh marchait lentement dans le couloir, la tête un peu basse, lorsque son cavalier la rattrapa par le bras. Surprise, elle se retourna soudainement.

"Si tu le veux bien, on repasse dire bonsoir à Syr' et je te raccompagne, je lui avais promis une danse mais là je suis trop fatigué. Ce bal fut charmant, mais la nuit est trop avancée pour moi. Demain je travaille ..."

La blondine lui adressa un sourire et se frotta un peu les yeux en grimaçant.

Et bien, c'est gentil mais j'pense reprendre directement le chemin vers ma bicoque, j'vais pas r'passer par la salle. Désolée, mais moi aussi j'suis vraiment fatiguée et la foule va m'rendre dingue. Par contre, embrasse Sysy pour moi si tu veux bien, merci.

La belle posa sa main sur l'épaule de son cavalier d'un soir et lui sourit, les traits tirés.

Allez, rentre bien et passe une bonne nuit. A bientôt.

A sa question, l'enfant parut s'inquiéter, comme guettant une personne. Elisande observait. Puis il finit par lui répondre :

Voyez-vous ça ! des poulettes ! songea la jeune femme. Son nez se plissa légèrement, elle n'était point habituée à un tel langage en sa présence, en général, on la craignait. Mais le masque dissimulait bien des choses, et la candeur du petit ne faisait pas de doute. Le garçonnet tenta de se rattraper, par quelque compliment probablement acquis en cours de maintien, langage de courtisan, sur lequel elle ne s'attarda guère, elle préféra rebondir sur la notion de poulailler :

Dites-moi ? ne seriez vous pas de la maison Dénéré ?