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[RP]L'arrivée tardive (mais plus tôt que prévue) d'un Breton

Guigoux
Il redescendit de la montagne en courant, et il traversa la ville aussi vite qu'il le put malgré un point de côté. Les nonnes lui avaient dit que Lu était sortie, alors il couru jusqu'à l'auberge et la trouva assise sur le perron, la tête des mauvais jours.

-Bonjour Chérie...Il récupéra son souffleCela n'a pas l'air d'aller bien?

Il s'assit à ses côtés et l'enlaça...
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Ellura
Elle s'était pourtant bien préparée. Avait répété ses phrases terribles dans sa tête, décidée à rester forte. Mais au fur et à mesure que le temps passait elle se sentait faiblir.
La déchirure de son coeur s'ouvrait et c'est les yeux plein de larmes qu'elle vit arriver Gui, presque courant.


Oh mon amour, mon amour !

Elle se laissa serrer dans les bras de l'homme qu'elle aimait, blottie dans le creux de son épaule. Les larmes s'échappèrent malgré tous les efforts qu'elle mettait en oeuvre pour les repousser.

Gui, mon amour...

Elle se recula et s'efforça de le regarder. Les yeux brouillés elle plongea le regard dans le sien, dans le bleu si beau de ses yeux.
J'ai une chose à te dire.

Elle baissa la tête et ferma les yeux.
Nous serions peut-être mieux à l'intérieur.

Sans plus attendre elle se leva et lui tendit la main, affrontant avec courage le regard inquiet de Gui. Elle entra et s'assit, face à lui, leurs mains enlacées sur la table.

Gui... Mon coeur, je... je ne peux pas te suivre en Bretagne. Je.. non je t'en prie, laisse-moi finir.
Le regard suppliant de Gui allait venir à bout de son courage si elle le laissait l'interrompre, elle le savait. Elle serra un peu plus fort ses mains et reprit avant qu'il n'essaie de parler.

Je dois retourner à Vesoul mon ange. Une obligation que... que j'avais oubliée.
Comment lui dire, comment trouver les mots justes ? comment faire pour éviter cette cruauté, cette injustice... Elle se mit à trembler, et ses yeux déversèrent des flots ininterrompus.

Mon ange, je... je ne peux pas t'expliquer, pas aujourd'hui. Mais pars, pars sans moi, ne m'attends pas mon amour.

Les hoquets qui entrecoupaient ses paroles l'étranglaient presque à présent. Elle ne pouvait plus parler, plus le regarder, plus bouger. Tout allait disparaître, plus rien n'allait exister dorénavant.
Guigoux
Cela commençait plus que très mal... Il fronça les sourcils, entrainé par Lu vers l'intérieur. C'était certains, il avait bien fait de revenir. Et de laisser le drôle de couple dans les montagnes. Enfin bien fait... Cela semblait de plus en plus à une catastrophe... Lu avait ses beaux yeux emplis de tristesse, et les larmes étaient au bord du gouffre de la paupière.

Tout allait si vite, toutes ses informations, tout ces mots... Il n’eut pas le temps de parler, et... Il avait l'impression qu'on le giflait. Encore, et encore, et encore, et encore, et encore, et toujours.... Son aimée le laissait... Non... Ce n'était pas croyable à ses oreilles.

Il l'enlaça tendrement, complètement abasourdi.... Complètement étourdi...


-Te reverrais-je un jour Chérie?

Mille questions lui traversaient l'esprit à cet instant... Pourquoi? Quand? Où? Il ouvrit la bouche mais fut incapable de parler plus que de nature...

-Pourquoi....
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Ellura
Pourquoi... pourquoi !! elle se laissa aller contre lui, le front sur son épaule, le coeur battant la chamade. Pourquoi... comment lui dire, quels mots seraient les moins cruels...

Aucune explication n'était suffisante pour justifier la séparation qu'elle leur infligeait.

Ne... ne me demande pas mon coeur. Je prie pour qu'un jour je puisse te retrouver, te rejoindre là où tu seras, et jamais plus m'éloigner de toi.

Elle avait l'impression que le sol se dérobait sous ses pieds. Tous les projets qu'ils avaient faits ensemble, tout l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre... Comment était-ce possible.
Elle se serra plus fort contre lui, laissant leurs coeurs se parler.


La bouche dans son cou, elle lui murmura : Mon amour, je serai là encore cette semaine. Je vais rester près de toi aussi longtemps que je le pourrai. Comme si ce répit pouvait être suffisant.
Guigoux
Petit à petit tout l'édifice tombait... Brutalement. C'était l'horreur.

Citation:
Ne... ne me demande pas mon coeur. Je prie pour qu'un jour je puisse te retrouver, te rejoindre là où tu seras, et jamais plus m'éloigner de toi.


Une nouvelle claque tomba sur sa tête...

-Écris moi si tu peux venir mon cœur.... J'aimerais que ce soit vite vite...

Plein de choses lui traversaient l'esprit. Et si il tombait amoureux d'une autre? Et si il mourrait? Et si... Et si... Il n'arrivait pas à contrôler ce qui se passait, ni ce qu'elle disait, ni ses pensées, ni ses... larmes? Sa vision devint floue et tant de choses se passèrent, quelque chose de chaud coulait le long de ses joues.

Citation:
Mon amour, je serai là encore cette semaine. Je vais rester près de toi aussi longtemps que je le pourrai.


Pourquoi pas toute la vie... Pourquoi encore une fois? Il se força à sourire, et l’étreint encore plus fort pour masquer ses peurs, il serra fort la mâchoire.

-Profitons de cette semaine comme si c'était la dernière mon cœur...
Cela été d'ailleurs certainement le cas à son désespoir...
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Ellura
Tout s'effondrait autour d'elle, elle n'avait plus que le cou de Gui pour se retenir. Son coeur allait s'arracher de sa poitrine, c'était sûr.
Elle leva le regard vers les yeux de son ange et resta pétrifiée. Des larmes innondaient ses joues.


Oh mon amour, mon amour...

Elle posa les mains sur le visage tant aimé, la bouche sur la sienne, et resta ainsi de longues secondes.

Elle souffrait physiquement. S'arracher à lui serait terrible, elle le savait.
Mais elle avait beau chercher elle ne voyait aucune issue possible.
Elle ne pourrait le suivre, c'était certain.
Des frissons lui glacèrent le sang quand elle l'entendit parler. La dernière semaine... C'était un véritable cauchemar. Vite qu'elle se réveille, par pitié !!

Elle s'écarta de Gui et plongea son regard mouillé dans le sien, guère plus sec.


Mon coeur, je ne peux pas, je n'ai pas le droit de te demander de m'attendre.
Là elle était certaine que c'était une autre personne qui avait parlé, pas elle, c'était impossible !
Si ... si ... si je mourrais en route... Elle fut incapable de continuer, le son de sa voix s'étrangla dans un lourd sanglot. Elle s'assit, la tête entre les mains, secouée de pleurs. Tout ceci était si injuste.

Elle marmonna, pour elle-même, espérant qu'il entende sans avoir besoin de le répéter :
Je vais repartir dans quelques jours...
Guigoux
Elle le libérait de tout? Non... C'était beaucoup trop lui demander... Pourquoi tout se dérobe à chaque fois?

-Je crois que je n'ai pas le choix... Et je ne veux pas que tu meures en route... Et je veux que tu fasses très attention sur les chemins... S'il te plait...

Il essayait de se faire le plus fort possible, mais une carapace vide... Voilà ce qu'il était. Une carapace vide. Il se plaça aux côtés de la jeune femme, et l'enlaça tendrement.

-Je veux profiter de toi tant que tu es là... Je veux t'avoir pour moi avant que tu t'en ailles... Je t'aime Lu...

Il passa son pouce pour cesser un instant que le flot de larmes ne coule. Et l'embrassa tendrement, non pas qu'il soit indifférent, mais il voulait être fort jusqu'au bout... Avec elle...
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Ellura
Elle se blottit contre lui, et reprit ses esprits, puis son souffle. Le calme revenait. De toutes façons il n'y avait pas d'autre issue.

Je resterai près de toi jusqu'au bout mon amour. Chaque instant, chaque seconde.

Elle le regarda, les yeux accrochés au regard bleu de Gui.
Je t'aime Gui. Je t'aime de tout mon coeur. De toute mon âme.
Mais ce que je veux, c'est que tu sois heureux.


Elle baissa la tête, n'en revenant pas de ce qu'elle s'apprêtait à dire à celui qu'elle s'était jurée de suivre tant que son coeur battrait.
Si ce doit être sans moi, que ta vie doit prendre un autre virage, alors je le respecterai.

Elle posa le front sur l'épaule de Gui et ferma les yeux.

Au loin elle entendait les cloches du couvent sonner l'heure. Bientôt, très bientôt, elle les entendrait de bien plus près.

Elle se reprit et se leva doucement, prenant les mains de Gui dans les siennes.
Viens mon amour, allons ... ailleurs. Profitons de nous.
Guigoux

Avant l'intervention d'Ellura, sur les chemins, dans les montagnes.


Aphrodyti a écrit:
Les jardins ducaux embaumaient ! Il faut dire que les roseraies étaient non seulement magnifiques mais également délicieusement odorantes. Et les couleurs étaient d'une telle variété que c'en était un ravissement pour les yeux. La jeune femme marchait d'un pas léger, l'esprit perdu dans ses pensées, vagabondant de-ci, de-là. Que cette promenade aurait été parfaite si ...

Non .. Elle se retourna et jeta un œil à Gui qui semblait vouloir mémoriser tous les détails qu'il percevait. Elle lui sourit alors qu'ils arrivaient à la grille et qu'ils devaient prendre la direction de l'ouest. Les chemins étaient à eux, la journée était belle et la compagnie plaisante !

Elle lui montra au loin les montagnes, en les désignant par leurs noms.


Le plus proche de nous est le mont de Corsuet .... Celui derrière, est le mont du Chat ... Nous passerons le pont du Diable puis celui de l'Abime et nous ne serons guère loin d'Albens, où j'ai mon manoir.

Elle continua ainsi à marcher et à lui expliquer ce qu'elle avait appris à connaitre et à aimer au cours de ces six dernières années.


Guigoux a écrit:
Oui, en effet... Gui voulait se souvenir de tout. Il admirait les plantes, et savourait le travail des jardiniers. Il aimait voir un petit monde épanoui, comme ses ami(e)s. Bien entendu, il trainait un peu en retard, où alors c'était la jeune dame devant lui qui était transportée de bonheur? Puis ils se retrouvèrent à la sortie du jardin sur un chemin. Il avait écouté Aphro lui parler des montagnes et de son manoir.

-Tu vois, j'ai écrit à une amie à Fougères en Bretagne, et comme la Bretagne est un pays relativement plat, la montagne est toujours impressionnante. Elle m'a dit d'y faire attention et de respirer l'air pur. Et bien... L'air de la montagne fait du bien, presque autant que celui de l'Océan.

Ils prirent la route lentement, et Gui ne résista pas à envoyer un regard au couvent qui s'éloignait. Puis il se porta au niveau de la blonde, et continuait de s'imprégner de ces montagnes, de cet horizon qui fend le ciel en lambeau. Il appréciait cette compagnie, il appréciait de l'avoir pour guide.

-En venant j'ai trouvé des Edelweiss. Je m'étais un peu égaré je crois, et j'ai eu beaucoup de chances, elles sont très belle. On a pas de ces Pieds de lion en Bretagne.

Il suivait le paysage du regard, et pensa qu'encore heureux qu'on ne puisse pas prendre le cheval, puisqu'il ne savait pas monter à cheval. Il sourit à cette idée et plaça un regard discret sur la montagnarde qui avançait à un bon rythme, avant de se retourner et de regarder s'éloigner Chambéry lentement. Il reprit la marche dans le bon sens, sous la chaleur montante.


Aphrodyti a écrit:
L'air de la montagne est aussi bon que celui de l’océan ! Et pourtant ! Comme la mer lui manquait, comme son pays lui manquait !

Passant sur le premier pont, Aphrodyti en profita pour s’arrêter un peu et admirer les flots courants de la rivière, eau qui venait de la montagne et s'en allait à la mer ... Comme elle aurait aimé suivre ce courant ! Elle jeta quelques petits cailloux dedans qui firent taire une poignée de grenouilles bavardes, puis ils reprirent leur promenade. Ils sortirent de la route principale pour suivre des sentiers plus escarpés mais plus ombragés, car le soleil commençait à donner sur leurs têtes.


Oui, il y a pleins de magnifiques fleurs en montagne. Et en ce moment c'est la floraison des "safrans", des tapis de minuscules fleurs colorées, c'est magnifique dans les pâturages !

Elle décida d'orienter la discussions sur des sujets plus personnels, si Gui y voyait un problème, il saurait surement esquiver la question.

Alors, avec Ellura, c'est du sérieux ? Tu vas l'emmener en Bretagne ?


Guigoux a écrit:
Il n'avait pas entendu parler des "safrans", peut-être en verraient ils sur la route?

Citation:
Alors, avec Ellura, c'est du sérieux ? Tu vas l'emmener en Bretagne ?


Ah oui.... Direct... Il fut surpris un instant et sourit avant de répondre.

-J'espère que c'est sérieux! Je l'aime vraiment, et je pense que cela est réciproque. Oui nous restons un mois ici puisque elle doit se retirer trois semaines, puis nous partirons à son retour vers la Bretagne. Nous serons probablement rejoint par ma nièce ici avant le départ. Vous avez l'air radieuse aujourd'hui, rayonnante. Auriez vous trouvé un de ces gens bien?

Bouille innocente forcément.








Aphrodyti a écrit:
Voila que sa propre curiosité se retournait contre elle.

Vous avez l'air radieuse aujourd'hui, rayonnante. Auriez vous trouvé un de ces gens bien?

Le vouvoiement la déstabilisa à nouveau et la question la laissa un moment pensive. Un de ces gens bien ? Assurément, il en était un, mais l'avait-elle trouvé, rien n’était moins sur vu ses fonctions. Bref, comme toujours elle s'emballait mais n'avait aucune certitude.

Aphrodyti toussota avant de répondre, cherchant le meilleur moyen d’échapper à "l'inquisition" du jeune homme.

Hmmm oui peut être .... Je crois que nous devrions nous arrêter au pied de ce gros arbre pour boire un peu d'eau ...

Et de se diriger aussitôt vers le lieu en question !


Guigoux a écrit:
Cela avait été inconscient et il avait reglissé vers le vouvoiement, et il ne l'avait pas remarqué. Mais il sourit lorsqu'elle eut répondue en contournant trop rapidement sa question. Amusé il suivit la jeune femme jusque sous l'arbre. Il espérait cependant qu'elle continuerait à lui poser des questions.

-Excuse moi si ma question était mal venue.

Il s'assit au pied de l'arbre et regarda la grecque avec un certain embarra. Pourquoi l'avait-il prise au dépourvue. Il aurait simplement put dire qu'elle était radieuse et s'abstenir de tout commentaire.


--Silhouette a écrit:
A une dizaine de mètres de là, un bruit de pas se fit entendre. Trop à l'intérieur du précédent virage, le jeune couple ne pouvait distinguer la silhouette en marche. Sauf qu'il portait un beau pourpoint de velours noir et des chausses blanches.

Quand l'un des deux demanderait qui va là, seul le bruit de pieds qui s'arrêtent serait audible.






Aphrodyti a écrit:
Elle sourit à Gui qui semblait gêné par sa non réponse, il était simplement trop tôt pour qu'elle en parle, même si elle passait son temps à y penser.

Le regardant s'asseoir, elle sortit la gourde d'eau et deux fruits, bu une longue gorgée d'eau avant de la lui proposer.


Si tu as un peu faim, mange un fruit. Ça va grimper encore après ... Et ne t'excuses pas, ça ne me dérange pas, juste que .. que je ne sais pas quoi répondre.

Elle s’arrêta un instant, semblant voir une ombre sombre entre deux arbres dans le virage qu'ils venaient de dépasser,mais elle jeta un œil à Gui qui semblait serein, après tout un voyageur ne devait pas leur procurer de crainte.

Finalement la jeune femme croqua à pleines dents, jetant un rapide coup d’œil de temps en temps vers ce qu'elle avait cru apercevoir.


Guigoux a écrit:
Les ombres passent et Gui porte peu ou pas d'attention aux ombres, il préfère apprécié les courbes du paysage. Les voyageurs passent. Il sentait que quelque chose de mauvais allé arriver, mais il ne dit rien. Il se saisit de l'outre que lui tendait la belle blonde.

-Oui je veux bien s'il te plait Aphro.

Il lui sourit et prit le fruit et croqua à plein dents en profitant du brin d'ombre.

-Assieds toi cinq minutes, tu me fais mal aux jambes.

Il sourit en se levant lui même, dégustant toujours son fruit et tendant la gourde après avoir bu un peu d'eau.


Aphrodyti a écrit:
Aphrodyti lui sourit, vrai qu'il avait l'air fatigué le breton, pas l'habitude de l'altitude et de la marche forcée surement.

Écoute Gui, si tu es fatigué, retournes à Chambéry. Nous avons pris des chemins de traverse mais si tu prends la grand route, tu peux y être en une petite heure.

Elle le laissa boire son comptant et se reposer suffisamment.

Tu sais mon manoir est à quelques lieux plus loin, je vais rentrer chez moi et , toi tu seras à Chambéry avant l'heure du déjeuner. Ça te convient ou tu penses pouvoir monter plus haut ?

En plus de la fatigue, se lisait une certaine inquiétude sur son visage, peut-être pour son amie, il avait surement hâte de la retrouver.


--Silhouette a écrit:
La créature dont le visage restait caché laissa les deux êtres s'écarter l'un de l'autre avant...

Pere.synesios a écrit:
de révéler le visage bien connu que celui du frère d'Aphrodyti.
Synésios avait abandonné sa grossière tunique blanche de clerc et arborait un léger mantel porté le plus souvent par les notables des bourgs. De même ses braies blanches étaient impeccables, sûrement neuves.


-Tout va bien ici ?, il accompagna la question d'un petit geste de la main. Pardon si je vous ai fait peur mais ayant cru reconnaître la voix d'Aphrodyti, je me suis arrêté, persuadé d'entendre des voix. Enfin des fausses, quoi.

Les cheveux fouettant son visage rosi par la marche, il éclata d'un rire enjoué.


Guigoux a écrit:
Il sourit et fit une bise à Aphro.

-Je pense que je vais redescendre, je viendrais te chercher à ton manoir si je le trouve.

Il fit un bond de 15 mètres 50 au moins quand l'homme arriva.

-Hmm, je m’apprêtais à redescendre, je suis un peu fatigué, et j'ai une mauvaise impression. Sur ce, vous m'excuserez... à plus tard Aphro! Messire.

Révérence brève et il s'en va au pas de courses absolument tourmenté.

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Guigoux
Retour dans le présent

Ses yeux se posèrent sur, non dans, ceux de sa compagne l'écoutant parler, mais il se sentait vide...

Citation:
Je resterai près de toi jusqu'au bout mon amour. Chaque instant, chaque seconde. Je t'aime Gui. Je t'aime de tout mon coeur. De toute mon âme. Mais ce que je veux, c'est que tu sois heureux. Si ce doit être sans moi, que ta vie doit prendre un autre virage, alors je le respecterai.


"Seul l'avenir le dira" aurait-il répondu... Mais il ne put, ou ne voulut le dire. Si bien qu'il se serra contre elle. Et à son tour il ferma les yeux son front contre le sien.

-Ne m'attends pas alors... Si quelqu'un enlève ton cœur, alors oublies moi... Je veux aussi que tu sois heureuse... Jusqu'au bout. Je t'aime ma Lu. Je t'aime vraiment sincèrement. Je respecterais ta vie aussi et tu le sais...

Puis il se laissa entraîner avec elle. Ses esprits revenants à mesure que ses jambes bougeaient. Entrainé, il se colla à sa compagne et lui murmura doucement:
-Où allons nous ma Belle chérie?
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Guigoux
[Quelques jours après....]

Il commençait déjà à se préparer à son départ, mais avant de partir, il aurait aimé revoir Aphrodity, et il savait que Zabou, sa sœur allait arriver avec sa clique. Mardi soir il s'en irait, laissant derrière lui son Amour et beaucoup plus que ce que certains pouvaient penser.

Il avait fait énormément de rencontres. Il s'était séparé de son livre préféré, mais peu lui importait, il le connaissait par cœur. C'était vraiment une ville agréable quoi qu'un peu morte, mais cela est dut aux retraites estivales.

Il revint dans cette taverne où il avait été accueilli par la belle Hélène (qui est loin de ressembler à une poire ceci dit) qui ne se souvenait pas de lui. Il s'assit et commença à lire Perceval, en espérant que la Grecque revienne, ou Mini, ou sa sœur.... Il n'allait pas tarder à dire au revoir à Chambéry. Même les choses les meilleures avaient une fin. Parfois de la plus douloureuse des façons.

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Aphrodyti
Alors que la jeune femme venait de fermer le bureau du tribun après avoir fait ses derniers écrits, elle se dirigea vers le Divin Nectar, préparer quelques nourritures pour les rares clients de la journée. Mais pas si rares puisqu'un était déjà assis à une table ! Un sourire se dessina sur le visage d'Aphrodyti lorsqu'elle reconnu Gui.

Bonjour Gui ... J’espère que tu vas bien ... Elle se mordit la lèvre, question un peu idiote vu que quelques jours auparavant il l'avait quittée au milieu de la route dans un trouble des plus inquiétant. Hmm .. Tu veux boire quelque chose ? Peut-etre veux-tu ..parler ?

Elle le regarda un instant avant d'aller dans la cuisine se débarrasser de ses courses et de revenir vers lui pour s'asseoir tout près.
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Guigoux
Il n'avait même pas fini sa première page que surgit de nulle part un aigle noir... Non c'est pas ça... Que surgit de nulle part, la demoiselle qu'il attendait depuis un court instantounet tout piti. Il sourit alors et la regarda passer, il répondit une fois qu'elle s'était assise à côté de lui.

Citation:
Bonjour Gui ... J’espère que tu vas bien ...Hmm .. Tu veux boire quelque chose ? Peut-etre veux-tu ..parler ?


-J'ai eu raison de redescendre l'autre jour... Enfin plusieurs raisons me laissent à penser. Ellura et moi allons nous séparer quand je m'en irais Mardi soir. Elle n'est plus sûre de sortir du couvent.

il lui sourit tristement.

-Oui je veux bien s'il te plait, mais autre chose que du vin rouge... Quelque chose de local je te pries.

Il finit par poser son livre au centre de la table, et regarda la blonde le servir. Il esquissa un petit sourire en coin, retenant les mots de sa curiosité. Il avait remarqué sa réaction quand son "frère" était arrivé. Elle avait beaucoup changée.

-Je crois que c'est l'une des dernière fois en taverne avant mon départ, il y a peu de monde en ville, et je me langui d'Ellura... Elle va me manquer terriblement tu sais.
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Aphrodyti
Aphrodyti grimaça franchement à la mauvaise nouvelle. Devait0elle ou non s’enquérir des raisons ? Peut-être pas, bien que incompréhension soit totale. Si Gui souhaitait en parler, il le ferait surement de lui même.

La jeune femme s’avança vers un placard, en sortit deux verres et une bouteille de génépi , puis revint vers lui.


Génépi ...Alcool local ... A grandes doses, fait oublier les moments les plus durs !

Elle lui sourit et lui tendit un verre, s'asseyant en face de lui, elle plongea son regard clair dans celui du jeune homme.

Tu repars alors ? Seul ? C'est vraiment dommage .... Tu sais, tu peux rester ici autant que tu veux ou revenir quand tu veux, tu seras toujours le bienvenu !

Elle bu une gorgée de son verre avant d'ajouter.

Enfin .. Si je me souviens de toi !

Et son rire clair de cristal résonna dans la taverne vide.
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Guigoux
Elle avait fendue son visage d'une grimace qui avait amusé Gui, mais il haussa les épaules et dit:

-Je ne boirais pas à outrance, même si ce n'est pas l'envie qui me manque. J'ai déjà gouté au génépi à St Claude.

Il traça un fin sourire sur son visage, à peine perceptible si on ne le regardait pas dans les yeux. Il regardait d'abord le verre devant lui, puis il croisa ses azurs avec les siens.

-Oui... Je repars, avec Kopfi peut-être, sinon seul.

Il pencha la tête sur le côté, et ajouta:

-Je serais bien resté mais je suis attendu en Bretagne. Je reviendrai, sois en certaine. Mais si tu veux tu pourras venir aussi, les portes de chez moi te seront ouvertes, comme pour ta soeur et tout Savoyard qui voudra visiter Breizh et me revoir...

Il faisait bon de la voir rire...

-J'espère que tu t'en souviendras quand même...

Il parlerait d'Ellura un peu plus tard, quand il aurait un peu bu...
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