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[Rp ouvert] La grande vadrouille à la champenoise

Maltea
[Hors des remparts de la ville de Sainte-Ménehould - Campement de l'armée "Toujours bleu"]

Le galop d'un cheval dégageait un nuage de poussière sur le chemin menant jusqu'au camp ou les soldats composant l'armée « Toujours bleu » de la duchesse de Brienne avaient monté le camp. On pouvait aisément reconnaitre la cavalière à sa longue chevelure couleur or .... en fait non, c'était plutôt grâce à ses armes portées par le cheval, mais bon...Les tourelles, les bélier, les catapultes tout y était... sauf que.... Arrivant sur place la duchesse ouvrit de grands yeux et hurla après le général. Oh il allait l'entendre celui là, ça c'était certain! S'ils devaient se déplacer, ce serait amusant tiens! Celui-ci arriva, le nez rouge et aussi imbibé que feu Masterj l'était à une époque.... mon dieu, mais on lui avait refilé le bas de gamme là....


GENERAAAAAALLLLL LERAT AU RAPPORT!!!! dites moi si je me trompe mais avez vous déjà fait partie d'une armée? Non parce que c'est une armée défensive pas une armée offensive, on ne fait pas le siège de la ville là! On la défend! Ils vont nous servir à quoi vos béliers là? À défoncer la porte d'une taverne quand le tavernier vous virera pour abus de bibine? Oui d'ailleurs je vous interdis de vous promener en ville, pas l'envie de payer les dégâts de ma poche!

Droite sur son cheval, son regard se déposa un peu partout dans le camp. Ce qu'elle cherchait? Sa tente bien sur... mais elle ne la voyait nulle part.... elle avait beau faire tourner son cheval, elle ne distinguait pas la tente ou devait flotter l'oriflamme de ses armes. Elle ne voyait qu'un pauvre piquet planté au milieu d'un emplacement vide...

Lerat, où est ma tente? Ne me dites pas que vous n'avez pas encore monté l'endroit le plus important du camp! C'est l'état major ça mon petit vieux, abruti va, appelez des soldats et montez moi ça de suite! Faut tout faire soi même dans cette armée c'est pas possible ça! Moi je dis qu'il sera temps qu'on se foutent tous à la prière oui parce que si on nous attaquait maintenant tout de suite, ce serait la mort assurée. Le général ivre, les soldats... enfin le peu de soldats que je vois, d'ailleurs où sont ils tous passés ceux là?

La duchesse n'en pouvait déjà plus et après on s'étonnait qu'elle ne reste pas plus longuement au campement... mais pour y faire quoi? On lui avait gentiment laissé des abrutis, ils voulaient sa mort, oui voilà, c'était ça la raison de cette demande d'armée.... on lui avait refilé les plus mauvais éléments de Champagne sachant qu'elle ne pouvait dégarnir les défenses de Brienne de Rethel et de Beaufort afin qu'à la première embuscade, elle se fasse massacrer et cette fois pas louper! Poussant un énorme soupir, la duchesse fit demi-tour en adressant ses derniers mots au général avant de repartir comme elle était venue.... la pauvre, si elle savait où étaient tous les soldats.... elle aurait fait un massacre....

Lerat, je repasse dans une heure, si ma tente n'est pas montée, je vous fais écarteler, je vais d'ailleurs la zécarteleuse de la Bourmont de ce pas, BOUGEZ-VOUS!
_________________
Général Lerat, incarné par Maltea


Olala, un petit pas à droite, un petit pas à gauche, haut le coeur, fallait qu'il fasse sisite le bougre, ce qu'il fit d'ailleurs, mais ce ne fut pas volontaire. Chopant dans un bout de bois, il termina les quatre fers en l'air et y resta un bon moment avant de réaliser qu'un cheval arrivait à brides rabattues vers le campement.... oh ça sentait pas bon ça, ça non, ca devait être la chienne de blondasse qui se ramenait afin de voir l'avancée du campement. Essayant de se redresser, il roula pour se mettre sur le ventre et essayer de s'aider de ses genoux, se mettant à quatre pattes et avançant un moment comme ça avant de trouver un tonneau sur lequel prendre appui. Juste à temps, il venait de dépoussiérer son uniforme que son chef d'armée arrivait. Morte couille, elle pouvait pas hurler hurler ailleurs celle-là? Fronçant les sourcils, ayant envie de mettre ses mains sur ses oreilles comme pour empêcher l'écho de se répercuter dans sa tête bien vide, il écoutait du mieux qu'il le pouvait.... hein quoi une tente? Et quoi ses béliers? Qu'est ce qu'elle lui chantait la nobliarde là?


les béliers? Bah faut bien qu'on bouffe nous aussi m'dame, vous m'faite rire vous, pour ça qu'ils sont là les béliers.... aaaaaaahhhh vous m'parlez des bouts de bois là.... savais po que c'était comme ça qu'ça s'appelaient!

Olala misère, quelle teigne quand même....on va pas rire tous les jours avec celle là... et les gars? Bah les gars, ils étaient un peu plus loin.... des besoins à satisfaire, mais fallait pas lui dire, elle aurait viré séance tenante la matrone et les 3 jolies donzelles qui étaient venues leur tenir compagnie.... oh la Marie, un beau ptit morceau celle là, le cuissot bien ferme, les mamelles... bon les mamelles un peu tombantes mais y avait de quoi tripoter, c'était le plus important!

bien Mar... m'dame, tout à fait m'dame, sera fait m'dame, à la revoyure m'dame....

Oufty elle était enfin partie. Il se dégonfla comme une baudruche et tout en titubant alla jusqu'à la tente d'Ernest. Il l'avait vu revenir tout guilleret, il pourrait commencer à monter la tente... arrachant au passage la tenture qui servait de porte, il arriva à destination....

Eurnesss, y a la tente de l'autre blonde à monter, et que ça saute, veut venir nous zécarteler si c'est po fait! Bouge tes fesses Eurneesss allez mon gars, j'te refile un coup de main dès que j'aurais cuvé!

Délogeant le dénommé Ernest, il s'affala sur la couche de celui-ci et s'endormit aussi vite dans un sommeil peuplé de chopes géantes, de sanglier, de gâteaux.... tout en ronflant on pouvait entendre des bribes de mots... quand l'appétit va tout va.... il en tenait une sévère Lerat, c'était certain!
--Ernest..


[Hors des remparts de la ville de Sainte-Ménehould - Campement de l'armée "Toujours bleu"]


Des cheveux blonds comme les blés, des yeux noisettes... comme les noisettes... une corpulence normale, un tant soit peu que la normalité existe nous dirons donc un jeune gars dans les cinq pieds * ... et demi ... il y tenait à son demi, pour une soixantaine de kilos, et le tout portant souvent un sourire de ravi sur le visage, voici Ernest. Chose importante à souligner qui n'était pas souvent à son avantage, ni à celui de ses interlocuteurs d'ailleurs, le jeune homme avait une nette tendance au begaiement, surtout lorsqu'il était en proie à l'énervement ou à l'émotion.

A ce moment même, le blondinet était allongé sur sa couche, son sourire de ravi sur le visage, les yeux fermés et la tête reposant sur ses deux mains. Des images, jolies certes mais pas forcément à mettre entre toutes les mains, défilaient dans sa tête. Des bouches et des mains, des seins et des .. stop ! restons pudiques m'enfin ! Il en était donc là de ses rêveries lorsqu'une voix douce et fluette l'en tira.


Eurnesss, y a la tente de l'autre blonde à monter, et que ça saute, veut venir nous zécarteler si c'est po fait! Bouge tes fesses Eurneesss allez mon gars, j'te refile un coup de main dès que j'aurais cuvé!

l'au.. l'au... l'autre b.. bl.. blonde ? Le temps de fermer la fenêtre de son rêve et d'ouvrir celle de la réalité il fronça les sourcils, manie sans doute attrapée du jeune Seigneur chez qui il était employé, et qui pour un temps l'avait mis à disposition de la Duchesse de Brienne.

me zé .. zé..cart.. teler ? pa.. parait qu..q .... soupir exaspéré du blondinet qui avait un peu de mal à faire chauffer le moulin ... q... que ça.. f.. fait mal.

Son collègue garde à Etampes lui avait une fois expliqué comment on écartelait les manants et le bruit que ça avait fait lorsqu'il avait cassé une branche de bois avait fait s'ouvrir grands les yeux d'Ernest qui s'était juré de ne jamais se faire écarteler, du moins de son vivant.

Il se leva, un peu aidé par Lerat et le fixa d'un air de reproche.


p.. pas.. Eu.. eu.. eurn..nest... Er.. er.nest

Il en avait un peu marre par moment que l'on déforme son prénom. Ernest c'était pourtant pas difficile à dire. Entre le Seigneur Aimelin qui l'appelait Erernest et la Dame de Lasson qui semblait s'être alliée avec lui pour l'appeler ainsi, voila que Lerat l'appelait Eurnesss.

Il regarda le général s'affaler sur la couche et s'endormir d'un profond sommeil ronflant avant d'hausser les épaules et de sortir de la tente, pour se diriger vers un tas de toiles et de piquets, sensés être dans quelques moments, une tente. Et pas n'importe quelle tente, celle de la Duchesse de Brienne, femme Ô combien pulpeuse, mais surtout femme à la latte facile.

Planté devant le tas de matériel, un air un peu perdu sur le visage, il jeta un regard aux alentours, voir si le lieutenant Radussol n'était pas dans le coin.



* environ 1,67 ==> 1 pied = 0.304 m
--Lieut.radussol


[Hors des remparts de la ville de Sainte-Ménehould - Campement de l'armée "Toujours bleu"]


Eurnesss, y a la tente de l'autre blonde à monter, et que ça saute, veut venir nous zécarteler si c'est po fait! Bouge tes fesses Eurneesss allez mon gars, j'te refile un coup de main dès que j'aurais cuvé!

Le lieutenant Radussol ouvrit un oeil aux éclats de voix provenant de la tente à côté de la sienne, dans laquelle il prenait un repos bien mérité après avoir fait quelques exercices militaires, prenant grand soin de s'entraîner à l'épée afin de travailler sa garde, son esquive et son attaque. Ne jamais se laisser surprendre par l'ennemi, surtout lorsque ledit ennemi était une femme, et donc son entrainement chez la matrone et ses guerrières étant terminé, il prenait quelques repos.

- mmm.. se pass' quoi à côté c'est l'rassemblement ?

Il tendit un peu l'oreille et afficha un sourire ironique en comprenant que le soldat Ernest était désigné volontaire pour aller dresser la tente de la blonde duchesse chef de l'armée "Toujours bleu". Un soupir.

- faut j'aille voir, le Ernest est bien capable de finir emmêlé dans la tente et la blonde va encore gueuler sur Lerat qui va gueuler sur moi. Bon moi j'peux gueuler sur Ernest et les autres mais ç'fait pas bonne impression si on gueule tous.

A contrecoeur il se leva, enfila son casque pour pas avoir l'air trop décoiffé, d'autant qu'il était souvent surnommé "le cailloux", à cause de ses cheveux qu'il laissait à peine dépasser les cinq millimètres, s'étira un peu et souleva le pan de la tente, jetant un oeil dehors en direction de l'emplacement vide, sur lequel devrait se trouver la tente de la chef d'armée.
Tout en se dirigeant vers le blond qui semblait en proie à de grandes réflexions et lui tournait malencontreusement le dos, Raduss remit un peu d'ordre à son uniforme.

Gabarit relativement grand et peu fluet, visage carré au sourire carnassier, voix assortie au tout, le lieutenant Radussol était lui aussi un homme prêté par un certain ébouriffé afin d'aider à l'intendance de l'armée, et surtout à l'armement ce qui expliquait son entrainement intensif auquel il avait d'ailleurs obligé le blondinet afin qu'il soit expert en maniement d'arme blanche, pour défendre la Duchesse si le cas se présentait.

Un sourire machiavélique sur les lèvres, il s'avança sans bruit et se campa à quelques centimètres derrière Ernest, et se mit à crier d'une voix relativement forte, ne prêtant pas attention à qui se trouverait aux alentours.


Sus à l'ennemi !!
ne laissons pas ces manants envahir le campement des bleus !
--Ernest..


[Hors des remparts de la ville de Sainte-Ménehould - Campement de l'armée "Toujours bleu"]


Son sourire de ravi l'avait quitté pour laisser place à un visage crédule et angoissé. Si Aristote ne se montrait pas trop margoulin avec lui, dans quelques heures, ces tas de toiles et piquets ressembleraient à une tente. L'en avait de bonnes Lerat de lui faire monter une tente à lui tout seul. Chaque fois aux joutes, lorsqu'il accompagnait le jeune seigneur, il se faisait aider pour installer les oriflammes, alors une tente... c'était bien pire qu'un oriflamme, bien plus grand, et suffirait d'un coup de vent pour que le blondinet aille visiter la Lorraine, Duché dont il était originaire.

Trouver le bon sens, les bons piquets et se débrouiller pour ne pas finir enseveli sous la toile, tel était son défi du moment et à voix basse, il fit donc l'inventaire de ce qu'il avait sous les yeux.


- là un tas de toiles, là un tas de piquets, là un tas de cordage, là un tas d...
- Sus à l'ennemi !!
ne laissons pas ces manants envahir le campement des bleus !


Le blondinet sursauta, envoyant par la même occasion la petite massue qu'il venait d'attraper, voler à quelques pas de lui, massue qui retomba au beau milieu de la caisse d'ustensiles divers, à priori des chopes et écuelles de fer, ce qui provoqua un raffut de tout les diables, comme un bruit de ferraille dévalant un escalier au triple galop pour charger un ennemi prêt à en découdre.

- li.. lieut.. t.. te.. nant .. v... v... v
- alors tu démarres ou je donne une bonne claque à ton cheval soldat !
- v..
silence accompagné d'un geste d'impuissance en montrant les piquets et divers matériels
- mmm ?
- b.. ben.. c.. c... c'difficile
- si tu montes les tentes aussi vite que tu te fais comprendre la Duchesse ne va peut être pas dormir au campement d'ici que la neige recouvre la Champagne.


Air contrarié du jeune soldat en regardant son supérieur qui lui donna une petite tape sur l'épaule.

- puis si on traine trop, on va avoir moins de temps pour aller voir nos guerrières
- ou.. oui.. le.. le.. général a .. a .. dit... q.. que..
- il a dit quoi ?
- qu.. qu'on.. se.. serait .. zé.. car.. t.. telés s.. si l'était.. p... pas.. m.. monté . v.. vite
- zécartelé ? ouillle.. ça fait moins de bien que les guerrières ça ...


Grattement du casque qui tomba légèrement sur ses yeux.

- j'vais t'aider comme ça on se f'ra.. rectification apres un petit sourcillement... TU te f'ras pas écarteler comm' il a dit le général
- ou.. oui


Le oui voulant dire qu'il était d'accord pour que Raduss l'aide et pour pouvoir aller voir les filles de la matrone. C'était bien plus facile de répondre oui ou non en fait, même si cela accrochait quelquefois

Avisant un tas de piquets de bois qui ne semblait attendre que lui, le jeune blondinet s'arma de courage et commença à planter ce qui serait sensé soutenir la toile... et solidement il l'espérait.
--Riton
Depuis quelques jours le vieux Riton voyant une armée qui campait aux abords de son village, cela lui rappelait sa jeunesse et les guerres contre les Artichauts. Ces derniers jours il avait été très occupé entre son incontinence et ses parties de pêche sur le lac, quoique les deux n'étaient pas incompatibles... et n'avait donc pas eu le temps d'aller visiter le camp.

Ce matin il avait attrapé deux beaux poissons et changé trois fois de braies, il était donc libre de faire ce qu'il voulait de son après-midi. Il se rendit donc en trottant à son rythme en direction du campement.

Il vit au loin une femme s'agiter, sans doute qu'elle gueulait sur les pauvres soldats, saleté de noblichons pensa-t-il ! Il était maintenant à l'entrée du campement, deux soldat montait une grande tente, il les ignora et continua sa visite du camp. Un fumet lui titilla les narines, apparemment quelqu'un cuvait dans le coin, ça sentait la vinasse à dix mètres... Il suivit l'odeur et arriva devant une tente d'aspect banale. Il entra et vit un homme ronfler dans un lit, avachit comme pas permis... Il fouilla un peu partout à la recherche de quelque chose à boire, il tâta de sa canne un peu partout, répandant des objets par terre, en cassant d'autres, de toute façon le picton ne se réveillerait pas pour si peu.

Ne trouvant rien, il s'énerva légèrement. C'était quoi ce camp sans rien à boire ?! Il se rendit auprès du soldat et le réveilla à coups de canne.


Débout gros tas !! Hurla-t-il.
--La_gertrude



[Hors des remparts de la ville de Sainte-Ménehould - Campement de l'armée "Toujours bleu"]

Le bruit d’un galop de cheval fit émerger la Gertrude de la tente d’intendance dans laquelle elle était en train de goûter au contenu de chacun des tonneaux de bière qui avaient été livrés le matin même afin de pourvoir l’armée en victuailles indispensables et nécessaires à sa bonne tenue et au remplissage des estomacs.
A quiconque lui aurait fait remarquer que la bière, c’est la bière, elle aurait rétorqué qu’il était hors de question qu’elle ne vérifie pas la marchandise. Toute la marchandise. C’est qu’elle était consciencieuse, elle !

La grosse femme avait été réquisitionnée quelques jours plus tôt en tant que cuisinière officielle de l’armée "Toujours bleu" de la duchesse d’elle ne savait plus trop où, de toute façon les nobles ça l’avait jamais intéressée, du moment qu’ils la laissaient tranquille dans sa cuisine.
C’est qu’elle était pas peu fière de ses talents de cuisinière, la Gertrude. Depuis plus de quarante ans qu’elle officiait, soit depuis qu’elle avait commencé à officier en cuisine alors qu’elle avait une douzaine d’années, jamais personne ne s’était plaint. Faut dire aussi que certains avaient péri d’intoxication alimentaire dans le meilleur des cas. Pour ça maintenant qu’elle tenait à tester chaque produit qui passait par elle, enfin surtout ce qui était liquide.

Et puis elle cuisinait comme personne, c’est qu’elle en connaissait, des recettes diverses et variées, mitonner le brouet sous toutes ses formes. Au porc, au cochon, au porcelet, au goret, au verrat… C’est que c’était vachement compliqué à faire, couper les morceaux de viande et les faire cuire dans une marmite d’eau. Et quand elle était de bonne humeur, c’est-à-dire assez rarement quand même, fallait bien le reconnaître, elle rajoutait au ragout un peu de bière ou de bibine, voire quelques légumes, ça c’était le luxe ultime.

Regard légèrement embrumé donc, vers le cavalier qui s’approche. La cavalière plutôt. Semblait bien que ce soit le chef d’armée, et sourire narquois en entendant la gueulante que se prend le général Lerat. La Gertrude l’avait dans le nez, lui, depuis qu’il s’était approprié quelques uns des tonneaux qu’elle avait pourtant essayé jalousement de se garder. Bien fait pour lui, tiens !
Et le regard qui essaye de se faire plus attentif vers la cavalière, avant que le visage de la Gertrude n’affiche une grimace. L’était bien maigre, la blonde, l’allait devoir lui mitonner des repas aux petits oignons. ‘Fin aux petits oignons c’était façon de parler, y’en avait pas. Bah ça serait brouet comme tout le monde alors, mais l’aurait au moins le privilège d’avoir double ration !

Et grand sourire aux lèvres avant de rentrer dans la tente continuer son examen attentif des tonneaux, lorsque quelques instants plus tard un grand cri suivi immédiatement après d’un vacarme, bruit de ferrailles, ne l’en fasse à nouveau sortir.
Poings sur les hanches, sourcils froncés en signe de colère, la bonne femme regarda la caisse contenant les récipients pour les repas dans laquelle trônait une sorte de maillet. L’avait rien à faire là, lui, dans SA caisse ! D’ailleurs comment ça se faisait qu’elle était pas rangée, elle ?

Quelques pas lourds pour s’approcher des deux soldats occupés à elle ne savait quoi, c’était pas son problème de toute façon, avant de s’arrêter, jambes écartées et les poings toujours sur les hanches, arquebusant les deux hommes du regard (bah oui, les fusils existaient pas à l’époque !)
Léger arrêt sur le blondinet, l’était assez à son goût, lui, l’en aurait bien fait son quatre heures, la Gertrude, toujours vérifier la qualité de la marchandise ! Mouais… non en fait, l’était quand même trop gringalet. Regard gourmand vers l’autre soldat. Hummm… Hmpf, t’égare pas, la Gertrude, t’as une soufflante à passer, là.
Donc, voix douce qui s’apparente davantage au corbeau qu’au rossignol, mais ça faut pas lui dire, ça va la vexer, l’a toujours cru qu’elle avait un joli brin de voix.


Dites tous les deux, z’avez pas un peu fini de casser mon matériel et mes zoreilles en faisant les pitres ????? Z’avez intérêt à m’ranger ça tout d’suite si v’voulez grailler c'soir !!!

Et un bras qui se détache des hanches pour aller se mettre à l’horizontale, doigt pointé en direction de la tente de laquelle elle vient de sortir.

Et au trot !!!
--Lieut.radussol


[Campement de l'armée "Toujours bleu" - avec Ernest]


Si t'as pas réveillé le camps avec ce tintamare j'm'appelle plus Baltazar !

Il n'avait jamais supporté ce prénom donné par ses parents sans doute pour se venger de quelque chose qu'il n'avait pas fait, et se faisait appeler Bal, laissant le tazar reposer en paix.

Laissant Ernest se charger d'un tas de piquets qui l'encombrait, Radussol se concentra sur les emplacements des futurs piquets. Il allait se tourner vers le blondinet et lui indiquer un emplacement lorsqu'il poussa un cri.


rhaaaaaaaa ! c'était le cri.

Face à lui, debout bien campée main sur les hanches, la gertrude était là.
Il connaissait son nom du Paul qui lui avait dit qu'il y avait là un beau morceau et il resta planté comme un piquet de tente sans toile, la regardant, bouche ouverte, et yeux assortis pour faire plus joli.


Dites tous les deux, z’avez pas un peu fini de casser mon matériel et mes zoreilles en faisant les pitres ????? Z’avez intérêt à m’ranger ça tout d’suite si v’voulez grailler c'soir !!!

Son regard suivit le doigt qui indiquait la tente des cuisines... puis se posa sur Ernest.

t'attends quoi pour aller ranger c'te caisse et faire plaisir à la dame ?
allez oust soldat !


Le privilège des chefs, recevoir des ordres et les refiler aux soldats. Un petit sourire narquois s'afficha sur son visage tandis qu'il lui murmurait.

la contrarie pas, elle serait capable de te foutre dans la marmitte pour le prochain ragout. et d'ajouter à l'attention de la Gertrude, avec une petit sourire ressemblant davantage à une grimace qu'à un sourire. désolé pour l'bruit mais Ernest est maladroit.
si j'avais sû qu'cette caisse vous fas' défaut j'l'aurais porté moi même.


Ce qu'il pouvait mentir ce Raduss quand il s'y mettait, mais il n'avait jamais su résister à une femme, surtout lorsqu'elle avait l'air d'être un vrai chef de guerre.
Tout en parlant il suivit le soldat du regard lorsqu'il lâcha les piquets dans un grand bruit pour attraper la caisse.
--Ernest..


[Campement de l'armée "Toujours bleu" - avec Radussol]


Il faisait ce qu'il pouvait le blondinet et pour le moment il s'appliquait à essayer d'enfoncer un piquet dans le sol à l'aide d'une grosse massue sous l'oeil du lieutenant et heureusement avec l'aide de deux soldats l'ayant pris en pitié.

Il reprenait le tas de piquets lorsqu'un cri lui fit lâcher à nouveau le contenu de ses bras, suivi d'un deuxième cri.


- Dites tous les deux, z’avez pas un peu fini de casser mon matériel et mes zoreilles en faisant les pitres ????? Z’avez intérêt à m’ranger ça tout d’suite si v’voulez grailler c'soir !!!
- rhaaaaaaaa !

Qu'il accompagna d'un bond en arrière, qui le fit se retrouver assis au milieu des piquets, le casque descendu à moitié sur les yeux.

- t'attends quoi pour aller ranger c'te caisse et faire plaisir à la dame ?
allez oust soldat !

- p... po.. pourq.. q.. quoi m.. moi... murmura t il en se relevant se frottant le postérieur et remettant son casque correctement.

Il jeta un regard à ses piquets disséminés au sol comme des mikados et regarda la caisse. Il l'attrapa et la posa sur son épaule avec un bruit de ferraille qui s'entrechoquait et haussa les épaules aux paroles du lieutenant, enfin une seule l'autre étant trop chargée.

Le mettre dans le ragoût ! qu'elle essaye de poser ses mains sur lui et le jeune blondinet lui montrerait de quoi il était capable.... fuir à toutes jambes.

Il jeta un coup d'oeil à la Gertrude, se disant qu'il devait pas faire bon lui désobéir et se dirigea tant bien que mal vers la tente des cuisines en priant pour ne pas se débarasser de son fardeau dans un bruit bien pire que ce qu'il venait de faire.
Général Lerat, incarné par Maltea


Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z Z , RRRRRRRR, ZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ, RRRRRRRRRR, GLOUPS LA MARIE, GREU , GREEEEEUUUU

Avachi sur la couche, le général Lerat s'en donnait à coeur joie. Les ronflements et grognements emplissaient la tente. Parfois un gémissement se faisait entendre ainsi que des bribes de mots.... Il était tellement imbibé qu'il n'entendait pas le carnage fait par l'intrus qui fouillait la tente à la recherche de vinasse. Ce n'est que lorsque celui-ci le frappa à coup de canne en hurlant que le général se leva tel un beau diable en hurlant, les bras devant son visage comme pour le protéger.

PAS LA ZECARTELEUUUUUSSSSEEEE NOOOOOOOONNNNNNNNNNNN!

Il comprit rapidement cependant que ce n'était pas la patronne qui venait de le tirer de son sommeil réparateur mais un petit vieux qui brandissait sa canne pour le frapper. Reprenant de sa superbe il apostropha son bourreau.

Hey vieux machin, t'sais à qui tu causes là?

Bombant le torse pour fanfaronner et se faire remarquer, il ne put néanmoins laisser un rot. Le général fit semblant de rien alors que son haleine putride alla caresser les narines du vieux...

BREUU...tu n'as jamais entendu parler du merveilleux général Lerat? c'est moi le plus grand, le plus merveilleux général, regarde mon ptit vieux, ouvre bien tes mirettes, sinderlindebin je te vide un tonneau Avale ce qu'il se trouve dans un petit tonnelet. hi hi hi, j'aime semer le macabre et la terreur, ce n'est rien pour moi, car je suis le magnifique, le merveilleux gé... général Lerat... Est ce que tu sais que je sais même changer de taille, que je peux devenir énoooorme.... à l'infini.... montre son ventre en le gonflant ou bien aussi ivre qu'une barrique nanananana nanananana .... pardon je m'égare... bon qu'est ce qu'tu fiches sur le campement l'avorton? Pour un engagement j'parie! Viens avec moi, t'es engagé!

Le général sortit de l'endroit où il se trouvait et vit Ernest s'occuper d'une caisse au lieu de monter la tente alors que Radusol faisait de l'oeil à la Gertrude

Et vous deux, c'te foutue tente, elle va se monter toute seule? Allez bougez vous bande de mollusques, vous voulez gouter à la zécarteleuse de l'autre blondasse? Elle paie pas de mine la vipère mais elle serait capable de vous embrocher si elle voit que vous zavez rien fait!

Se tournant vers le vieux...

Toi tu viens avec moi, faut passer un examen d'entrée ici, on va voir la Marie et ses copines, tu m'en diras des nouvelles!

Le général Lerat parti en direction des roulottes des filles de joie non sans avoir claqué les fesses de la Gertrude au passage.... rien de tel pour se remettre en forme! Il ne fit même pas attention si le petit vieux suivait ou pas, c'était le cadet de ses soucis après tout, il n'était qu'un prétexte pour aller rendre visite à la Marie.
--La_gertrude



[Ben toujours au même endroit, pas de raison qu’elle en bouge pour l’instant, la Gertrude]

Celui qui lui avait tapé dans l’œil donnait des ordres au blondinet, donc c’était le chef. ‘Fin non, le chef c’était l’autre soiffard de Lerat, donc lui c’était le petit chef. Quoiqu’il avait pas l’air si petit que ça. Et puis c’était quand même le chef du blondinet. En même temps, du moment que SA caisse était rangée, s’en moquait de savoir qui était qui, la Gertrude.

Sourire qui se veut aimable quand même -exercice ô combien difficile et inhabituel pour elle- s’agirait pas de le faire fuir, pouvait toujours servir, elle redescendit son bras pour le tendre, et la main au bout avec, vers le petit-chef-pas-si-petit-que-ça.


J’m’appelle Gertrude, j’spère qu’vous aimez la nourriture gatrosnom… gastornom… gastrornom… la bonne bouffe quoi, pasqu’avec moi, z’allez être servi !

Avant d’attraper au passage un gobelet dans la caisse, fallait quand même vérifier si le matériel était toujours en état après le sort qu’il venait de subir.

si j'avais sû qu'cette caisse vous fas' défaut j'l'aurais porté moi même.

Mortecouille, si elle avait su, l’aurait désigné volontaire plutôt que de laisser sa précieuse cargaison au gringalet. L’aurait pu aussi en profiter pour lui faire visiter la tente des cuisines, et plus si affinités. Et des affinités justement, sentait bien qu’y en avait !

Elle en était là de ses réflexions, la Gertrude, quand le pan de toile fermant la tente du général s’ouvrit, laissant le passage à un Lerat au ton aimable comme à son habitude. Là où ça changeait, c’est qu’il s’adressa ensuite à quelqu’un sous la tente.
La bonne femme fit quelques pas pour mieux voir l’occupant, avant d’écarquiller les yeux en constatant qu’il s’agissait d’un petit vieux. Eh beh, l’était quand même plein de surprise, le soiffard, l’aurait jamais imaginé qu’il penchait par là.

Bouche ouverte sous le coup de la surprise avant de la refermer pour pas attirer les mouches, encore que celles-ci auraient sans doute plutôt fui rien qu'à l'odeur de l'haleine avinée, et d’afficher un rictus gouailleur , puis courroucé lorsque Lerat osa tâter de sa croupe rebondie.
Et de balancer le gobelet dans sa direction.


Monteront la tente quand z’auront terminé d'ranger ma caisse, namého, sinon j’fais grève, et pourrez v’serrer la ceinture !!!

Nan mais c’est vrai quoi, entre le plaisir de la chair et celui de la chère, allait falloir qu’ils apprennent à gérer leurs priorités, les chauds lapins !
--Lieut.radussol


[Campement de l'armée "Toujours bleu"]


Pensait qu'elle allait lui donner quelque chose la Gertrude mais non juste el' lui tendait le bras avec la main au bout alors il la pris, ben qu'il aurait préféré la prendre toute entière tant qu'à faire.

- J’m’appelle Gertrude, j’spère qu’vous aimez la nourriture gatrosnom… gastornom… gastrornom… la bonne bouffe quoi, pasqu’avec moi, z’allez être servi !

La nourriture gastornom il connaissait pas alors l'aimait pas le Raduss mais la bonn' bouffe oui donc il rétorqua, un sourire carnassier qui se voulait enjôleur sur les lèvres.

- Lieut'nant Radussol pour vous servir Gertrude si vous z'avez b'soin

Il était presque au garde à vous lorsqu'il la vit se pencher, un godet à la main, pour faire la curieuse du côté de la gouaille qui se faisait entendre. erat... ah ça pour sûr lui il le prendrait nul' part et puis même qu'on pourrait lui donner des écus sonnant et trébuchant il le laisserait aux pauvres. Froncement de sourcils en voyant un vieux sortir de la tente apres Lerat. S'rait y pas que le Général il avait des moeurs com' qui dirait bizarres ? Quoi que la main posée sur la croupe à la Gertrude n'y avait pas échappée aux yeux, et il ne put s'empêcher de rire grassement lorsque le gobelet vola vers le Général comme une armée fondant sur l'ennemi.

Ctait bien fait pour lui ça lui apprendrait à tater avant Radussol. Fallait pas profiter d'ses grades pour passer le premier qui s'disait le Lieutenant, tout en se penchant sur le côté afin de voir où était passé le blondinet.

Puis il se retint de rire à la gueulante qu'elle poussa, se contentant d'apprécier le coffre de la bonne femme qui laissait deviner une faculté à une bonne inspiration pour prendre son souffle, et ça c'était une information que le Raduss mit dans un coin de son cerveau, enfin ce qui était assimilé à un cerveau dans sa tête, afin de ne pas l'oublier, ça pouvait toujours servir.
--Riton
Riton n'avait pas senti l'haleine putride du général, tout simplement qu'à son âge on ne sentait plus grand chose...

Comment ça engagé ? Face de porc ! J'm'en vais te...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que déjà le bougre sortait à la recherche de femmes à petite vertue. Riton le suivit pour protester malheureusement cette saleté de général marchait plus vite que lui malgré son zigzaguement d'alcoolique... Riton leva sa canne d'un air menaçant et s'évertua à le suivre quand il arriva devant la bonne femme...

M'enfin qu'est-ce que c'est qu'ce machin là ? Visant la Marie de sa canne.
Général Lerat, incarné par Maltea


Et un lancé de gobelet un! Une chance, le général ne se le prit pas en pleine poire et pour cause.... ça avait du bon d'être ivre du soir au matin et du matin au soir, la démarche n'étant guère très droite, l'assaillant avait du mal à deviner de quel côté viser! A vrai dire il ne l'avait même pas remarqué trop accaparé à vouloir se rendre chez la Marie et ses copines.

Hey oh le vieux, il va se calmer, c'est à moi que tu parles? C'est à moi que tu parles? C'est à moi que tu parles? ON M'APPELLE MONSIEUR PORC! C'est compris? Et tu critiques pas la Marie, ma future épouse, oui oui, c'est ma femme. D'ailleurs elle m'est fidèle, elle fait la chose qu'avec moi! Elle fait semblant de travailler, la preuve, l'est pas dans la roulotte!

S'approchant de la Marie, il voulut déposer un baiser bien baveux sur les lèvres de celle-ci qui tourna la tête afin de pouvoir observer le petit vieux....
la Marie, incarné par Maltea


Enorme soupir en voyant arriver le général... la Marie prenant à témoin une autre fille de joie ne put retenir quelques grossièretés....

Et vlà l'autre poivrot de Lerat, j'avais encor' d'voir supporter son haleine fétide et ses grosses pattes boudinées sur mes miches... oue d'ailleurs il a du êt' boulanger c'lui là avant d'être soldat! Corne de bouc, il m'dégoute c'lui là.... oui d'ailleurs, cette fois c'est toi qui t'y colles, marre de devoir me le farcir.... par contre, le vlà accompagné... pas mal le ptit vieux, me plait bien celui là....

Le général arrivant à devant elle, elle détourna la tête pour éviter sa bave sur ses lèvres et s'intéressa de plus près à son accompagnant... pas mal, tout à fait son genre.... elle aimait bien les vieux, ça lui faisait penser à son pépère Fernand, l'était gentil lui, il lui donnait toujours de quoi manger quand elle était petite.... bon fallait qu'elle se débarrasse de Lerat et vite....

Ce machin c'est la Marie et vous? C'est quoi vot'ptit nom mon mignon?
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