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[RP] Quand la foudre s'abattit sur Lenay

Linon
Une petite pointe douloureuse lui perça brièvement le coeur en entendant qu'il était marié. Marié... évidemment qu'il l'était après tout ce temps... et les prétendantes n'avaient pas dû manquer. Une fraction de seconde, elle haït celle qui avait pris sa place, lui avait donné les enfants qu'elle avait rêvé porter.

Mais non, c'était bien ainsi... la vie avait passé, chacun d'eux s'en était arrangé et elle avait eu la chance de rencontrer le seul homme sans doute capable de lui faire oublier Maël. Pourtant elle sentait que les retrouvailles ne pourraient pas en rester là. Si ils étaient à nouveau réunis, et dans de telles circonstances, Linon voulait y voir un signe du Très-Haut. Et si ils ne pouvaient plus être amants, ils seraient autre chose. L'amour d'antan dont elle sentait bien qu'il ne demandait qu'à exploser se transformerait en autre chose. Il y avait juste ce doute épouvantable...

Doute que le colosse dissipa enfin, ramenant un début de sourire sur le visage de la jeune femme. Le soulagement était immense... ils étaient vivants ! Et en tout cas, Maël n'y était pour rien. Imperceptiblement, ses épaules se redressèrent, ses cils battirent pour chasser les dernières larmes. Elle s'était reprise et écoutait attentivement les explications sur la situation. D'ailleurs Maël semblait heureux d'en parler. Ses mains tenaient toujours les siennes... transmettant une chaleur qui réchauffait la brune malgré la pluie. Elle hocha la tête en soupirant légèrement d'inquiétude à l'évocation du possible sac à venir de Saumur, la hocha encore fermement quand il ré-affirma n'avoir tué personne.

Je te crois... qui d'autre pourrait-elle croire si ce n'était lui?

Son coeur se serra à nouveau en entendant la douleur de son amour perdu, mais le colosse s'interrompit et ses yeux la quittèrent, ses mains la lâchèrent.

Linon suivit son regard et découvrit son mari qui les fixait, blanc comme un linge, triturant son cher chapeau. Le regard terrible de douleur de Titi.... Elle se décomposa en comprenant ce qu'il imaginait. Maël essayait déjà de s'expliquer, mais elle le sentait prêt à se battre. Se battre? tous les deux? Sûrement pas !

Elle quitta immédiatement Maël pour rejoindre son époux en boitant un peu, essuyant d'un revers de manche ses joues mouillées autant de larmes que de pluie.


Titou, tu es rentré...
comment continuer, que lui dire... je... nous... je... voudrais te présenter quelqu'un. Quelqu'un que j'ai connu dans ma jeunesse, Il y a fort longtemps... à Constantinople.

Elle s'écarta un peu pour présenter Maël du bras.

Je te présente Ma... euh... le Duc de... Rhuys. Maréchal de Br.... maréchal, quoi.

Elle se replaça face à Titi, plongea le regard dans le sien.

Titou, il nous apporte des nouvelles du château, de grandes nouvelles... ! Le colporteur m'a menti ! Kilia va bien, tout le monde va bien, personne n'est mort ! C'est plus la peine de raser la Bretagne !


Elle tenta de glisser sa main sous son bras, autant pour le toucher que pour s'appuyer un peu. Les émotions des dernières heures, l'agitation en tout sens, la pluie et ces derniers chocs commençaient à avoir raison de sa jambe encore faible, elle la sentait trembler, se sentait épuisée.

Elle reprit à voix plus basse, le suppliant du regard.


Mon aimé... cet homme ... cet homme m'a sauvé la vie à Constantinople. Je t'en prie, accueillons-le.

Et elle continua précipitamment

Et si on envoyait du monde sur les traces du colporteur, on pourrait lui faire couper la langue et l'écarteler ! c'est pas possible de raconter de telles horreurs !
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Letiti
Il ne comprit pas grand chose, fermé qu'il était sur lui même. Il saisit juste que Linon et Maël se connaissait, ce qui ne fit rien pour arranger les choses. Tous les muscles de son corps étaient contractés. Ses yeux fous croisèrent ceux de sa femme. Encore une fois il sauta aux conclusions: elle avait été abusée, le bonhomme lui avait menti. Il fallait que ce soit cela, et non pas pas qu'elle ne mentisse pour lui... surtout pas cette possibilité.

Une seule chose s'imposa à l'esprit du Maje. Il attrapa Linon par le haut du bras et la fit reculer sans ménagement pour se planter sur le pas de la porte devant l’intrus. La situation aurait pu être risible: petit homme d’à peine 5 pieds de hauts, trempé, les genoux et coudes écorchés, face au colosse blond en armure. Mais les sentiments étaient bien trop violents :


Les bretons ne sont pas les bienvenus à Lenay.

Le seigneur de ces terres ne donne pas l’attaque sans sommation comme vous autres, alors déguerpissez !


Il lança un regard glacé à Linon.

Vous avez tué ma femme, je m’aperçois que j’ai soigné une étrangère.

Pour revenir planter ses yeux sans aménité dans ceux du maréchal :

Ne remettez plus jamais les pieds ici ou sur ma vie il vous en cuira.

A sa connaissance, l’homme en face de lui était au moins en partie responsable de la tentative d’assassinat sur sa femme adorée, du meurtre de sa marraine soutiens de toujours et du comportement incompréhensible de Linon sur le pas de la porte que son imagination débridée n’arrêtait pas d’interpréter de la pire des façons qui soit.
L'accueillir?! Pour rien au monde!

Quelque part au fond de sa folie il savait qu’il n’avait aucun moyen de forcer ce colosse armé et encore moins ce groupe de soldat à obéir, mais la raison était étouffée par la trahison de son épouse. Il se tenait la, raide de fureur, interposé entre le chef breton et Linon. Ses dents semblaient crisser l’une contre l’autre de crispation. La main tenant la porte d’entrée serrait si fermement le battant qu’il en avait les phalanges blanches. Il avait juste suffisamment de clairvoyance pour ne pas tomber aveuglément dans la violence et l’oubli. Il n’est même pas certain qu’il puisse voir venir un coup dans sa direction ivre qu’il était de sa colère.


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Coldtracker
Il écouta sans ciller....

Dans l'esprit du colosse cela allait très vite, il sentait la colère de l'homme en face de lui, cela sonnait comme un signal d'alerte...

Plus de dix ans à faire la guerre et entraîné par les meilleurs mestres d'armes d'occident ...
Cela laissait des traces comme scarifiées au fer rouge...

Le schéma était clair dans l'esprit de Maël, sous attaque et sans armes l'un comme l'autre, il lui aurait fait sauter la rotule droite et aurait frappé la gorge au niveau de l'artère...Pour l'attraper en 'pancrace' et lui briser la nuque...

Il pensait combat comme il respirait....

Mais il fallait pas, il ne pouvait pas...
Cela aurait été un meurtre, ce n'était pas un combattant de métier...

Cependant, cependant, les deux dernière phrases le firent tiquer...

Aussi parla t-il d'une voix glaciale:
-"Je puis comprendre vostre haine envers moi, je suis peut-être l'image de gens ou d 'une politique que vous ne pouvez supporter...

Mais ne me menacez pas, surtout pas ou ayez les moyens de l'action que vous souhaitez entreprendre...Ou il vous en CUIRA"

Le colosse appuya sciemment sur le dernier mot...

Comprenez moi bien, je n’ai pas envie de vous faire du mal, ne m'y forcez pas par une stupidité...

Et je souhaiterais rajouter ceci"




Et sa voix tonna :
-"Vous êtes un crétin...Parler de vostre femme ainsi est une honte...

Oui,vous devriez avoir honte, elle n'a rien fait qui puisse justifier une quelconque ire à son encontre...

Elle vous a épousé, j'en déduis que vous devez être quelqu'un de bien

Ma Doué, comportez-vous comme tel!!!

Quant on a vostre chance, on ne se permet pas ce genre de remarque...

Aussi, je partirai quand ELLE le décidera, de vous deux, il semble que ce soit la seule adulte..."


Il pensa à sa propre famille, jamais il n'aurait eu ce genre de remarque pour son épouse, ce genre de mots assassins étaient réservés à une épouse en qui on avait plus confiance,...

Pus de confiance, plus d'amour...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Miel.
[Souris qui redevient humaine]

Humaine? C'est peu de le dire. Ne nous voilons pas la face, le minois de la Fée se voit teint par toutes les couleurs.

Du rose niais en voyant à la porte un breton -donc ami de l'Anjou, car Elle, Elle sait la vérité-.
Du blanc livide en notant cela dit l'épée, bien rangée dans son fourreau, mais visible pour un oeil aiguisé, pendant à la ceinture de l'inconnu.
Du rouge, sauce Linon Dragon en colère, devant ce tableau niais à souhait. C'est quoi cette prise de mains ?!? HEIN?!
Du noir, intense, devant ces menaces faces à son père.

Bondissant de sa cachette, la demoiselle s'enhardit et n'en a strictement rien à cirer que le gars devant elle soit un colosse (encore un, l'Anjou en est elle donc envahie?). Rien à foutre non plus qu'il soit soldat. Elle ignore son grade, ainsi que son titre de noblesse. Rien à taper que l'homme semble être plus que copain avec sa mère.


NAN MAIS VOUS VOUS CROYEZ OU LA?
PAS TOUCHE A P'PA!
DEJA QUE M'MAN ELLE EST TROP GENTILLE AVEC TOI!


Eh hop. Elle s'interpose entre les deux bonhommes. Déjà que, pas assez vive (grblbl*), elle n'a pu interrompre l'entortillage de mains.
De près, la Majicienne se rend compte de l'immensité du type, mais ne se démonte pas pour autant.


T'es gentil, hein, t'es chez nous, alors tu te calmes.
Moi j'ai pas peur des colosses, y en a un à Saumur qui est plus effrayant que touâ!

Si t'aimes ma maman, dans ce cas, T'ARRETES DE CRIER SUR PAPA.


Wé, elle a de la voix, la môme, et des trempes. Chose qui lui faut de nombreuses baffes en taverne, mais elle n'en a cure. Pas parce que c'est une enfant qu'elle se taira. 6 ans, et toutes ses dents, et un caractère bien trempé. Linon le Dragon. Telle mère, telle fille.

Nez froncé et yeux en mode "arbalète", elle attend une réaction de l'inconnu. Invoquant spirituellement l'Esprit de la Nature, qu'il lui insuffle courage pour rester de marbre face au breton.




* grblbl Mais euuuuh c'est po juste. Z'êtes trop rapide héhé.

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Princesse féerique de Linon & Letiti. Môme de 6/7 ans.
Apprentie Maje, sur-douée mais pas encore douée. Trop dans la lune... Bcp trop.

Créatrice officielle du fan club "Rikiki powaaaa"
Coldtracker
Maël regarda le jeune fille puis linon puis la jeune fille à nouveau...

Le visage dur changea et une certaine forme de tristesse passa sur son visage...

Une tristesse qu'il effaça d'une chiquenaude mentale, en lieu et place apparut un sourire, un vrai sourire...

Il dit alors:
-"Je vais m'arrêter de crier quand il s'arrêtera de crier, comprends moi s'il crie, il ne m'entend pas donc je suis aussi obligé de crier...Voila tout...

Je ne vais pas lui faire de mal, pourvu qu'il n'essaie pas de m'en faire..C'est très simple en vérité...


Il dit tout bas pour que la jeune fille soit la seule à l'entendre:
-"Je ne suis pas méchant en fait...J'ai une petite fille qui te ressemble un peu mais elle est plus jeune....

J'ai simplement l'air méchant pour faire peur aux personnes qui sont vraiment mauvaises...Il ne faut pas le dire..."



Son ton était calme et il lui parla comme à une jeune fille un peu plus âgée, elle semblait bien à même de comprendre...

Il pensa à sa propre fille au pays...Depuis quand n'avait-il pas vu Anne?

Il aimait les enfants, il les considérait comme le trésor d'une vie et vivre loin de sa famille par devoir était un véritable sacrifice...

Il fit alors semblant de tiquer, de s'interroger et prit un air surpris en disant:
-"Quoi, qu'est-ce que j'apprends?
Il y a un colosse plus effrayant que moi à Saumur?
Alors là je ne sais que dire...Je puis comprendre que je ne n'arrive pas à t'effrayer alors, c'est râpé..."


Tout en disant cela il regarde le mari en se demandant s'il va continuer à faire de l'esclandre et à se comporter comme un bœuf devant son enfant...

Il était content de la venue de la petite, cela avait le mérite de détendre l'atmosphère...

Des cordes continuaient à tomber et il dit à Linon..:
-"Elle va prendre froid...Non?"

La situation était un brin surréaliste...
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Linon
Brutalement repoussée en arrière alors qu'elle essayait de glisser la main sous le bras de Titi, Linon stupéfaite se cogna l'épaule contre le mur. Mais elle sentit à peine le choc tant elle fut effrayée par la colère de son mari.

Et d'un regard, d'une phrase, Titi la crucifia. Livide, Linon entraperçut l'avenir qui l'attendait. Vieille et seule, dans une chambre glacée, à attendre un époux qui l'aurait répudiée pour... pour quoi d'ailleurs ?

Dans un souffle, elle tenta encore de lui expliquer.


... mais personne n'est mort...


Mais l'homme était comme fou, verrouillé sur Maël qui en réponse, lui tonnait dessus. Complètement abasourdie, Linon n'eut pas un geste pour arrêter sa fille surgie au milieu de ce désastre. Comme enveloppée de brouillard, elle regarda Maël sans comprendre ce qu'il lui disait, ramena un regard perdu sur Titi qui l'avait reniée, et ferma les yeux.

Elle avait perdu l'un des années plus tôt, elle perdait l'autre maintenant ... elle perdait tout.

Lentement, son corps commença à s'affaisser le long de la pierre mouillée.

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Letiti
Le breton se mit à le menacer à son tour. Comme si c'était le premier: Eicork, Maleus, Klessiange, Milo, Ifrit. Tous ces hommes fort et rompus à l'art du combat il les avait affronté un moment ou un autre... Il était loin d'avoir gagné à chaque fois cependant...
Gonflé de sa colère il ne trembla pas, un coin de ses lèvres se releva en un sourire fourbe. Pour sur il ne l'affronterait jamais de face, mais sa vision de l'honneur était bien particulière. Il était champion de coups tordus.

Le regard resta noir lors de la leçon que lui offrait cet étranger sur le pas de sa porte. Il avait commandé d'une voix blanche de rage, il répondait en hurlant. L'escalade de violence verbale continuait. Le maje se prépara à répondre plus que vertement quand sa fille déboula.

Il sursauta de surprise. Brave et merveilleuse fille. Son intervention avait réussie à remettre en marche la boite à cerveau du petit bonhomme. La boite à inquiétude également. Il craignait cet étranger.

Il passa un bras protecteur par dessus l'épaule de Miel, la main gauche sur son torse. L'autre bras était caché dans son dos. La main droite gratta ainsi discrètement la poche secrète cousue dans la manche de sa chemise.Il cacha le petit sachet trouvé dans le creux de sa main. C'était de la poudre de Cynorrhon, du poil à gratter, une fichue poudre irritante qu'il prévoyait de lui envoyer dans les yeux tandis qu'il choperait Miel par sa tunique pour la cacher derrière lui. La surprise.. la surprise devait permettre d'avoir le temps de claquer la porte au nez du colosse blond.

Mais tout se déroula relativement bien, le maje tendu au possible d'inquiétude pour sa progéniture. La menace immédiate semblait avoir disparue.


Groumpf!


Le malotru apostrophait à nouveau Linon, ce qui fit remonter la colère chez Titi, mais dans une dimension tout à fait classique.
Il se tourna vers sa femme pour lui manifester sa désapprobation, mais il la vit... glisser, tomber.

Le bonhomme pâlit, se rappelant ses horrible mots envers elle. Il bondit à ses pieds malade d'inquiétude. il glissa sa main droite dans la sienne, l'autre sur sa joue:


Trognon!
Trognon!
Mon amour, mon aimée réveille toi!
Reviens moi!


Elle ne bougeait pas... aucune réaction...
Comment les choses avaient elles pu en arriver la?!


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Coldtracker
Il fit deux enjambées quand il en aurait fallu quatre pour quelqu'un d'autre et s'agenouilla près de Linon en même temps que son mari....

Il avisa immédiatement ses blessures maugréa :
-"Foutue mission de sécurisation, vautours de politicards .."

Il regarde attentivement et ne constate pas de saignement...

Le torse se soulève régulièrement...

Si elle respire, le cœur bat...

La pluie tombe toujours..

Il se tourna vers le mari et lui dit...:
-"Transportez-là à l’intérieur, avez-vous des sels, nous avons du matériel mais c'est fait pour la chirurgie....

Linon est simplement affaiblie, fatiguée....Il faut la réchauffer..."


Il s'attendait à nouveau à de l'agressivité du mari mais il fallait dire les choses...

Il attendit la réaction de celui-ci...

Et lui, lui, il essayait de cacher ses émotions...
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Miel.
[Quand les vieux démons s'attaquent au Dragon]

Elle avait attendue la réaction de son père avant de parler de nouveau. Bin oué, hein, elle est pas bête non plus. Elle a parfaitement compris qu'IL était l'homme de la maison, et qu'il aurait pu mal prendre son attitude.

Car Miel n'offrit au géant qu'un sourire immense, son minois illuminé par cet instant de gentillesse. Elle savait bien que les bretons étaient les amis de l'Anjou. L'ex sauvageonne devenue pilier de taverne était au courant des troubles angevins plus que ses parents. Le comble.

Cela dit, elle n'eut le temps que de chuchoter au seigneur, sur le même ton des confidences... Après tout, il semblait bien paternel, mine de rien. Encore moins effrayant que Eik.


"Oué, un Colosse énoooorme, qui casse les tavernes, et qui mange les enfants, y parait. Mais moi, il m'a juste balancé dans les bras d'un autre méchant. J'ai eu quelques bobos, mais rien de grave, hein. Tu dis rien aux parents, sinon ils vont râler et m'enfermer dans la Tour."


Le moulin à paroles aurait bien continuer sur sa lancée, poser pleins de questions sur ses relations avec sa mère, s'il pouvait lui apprendre le breton, et s'il aimait manger des tartes aux pommes ... Des questions futiles, enfantines. Mais elle n'en eut le temps. Ni l'envie. Un drôle de bruit derrière elle la fit tourner sur ses talons, à 180° (très exactement). Le Dragon s'effondrait, à nouveau. Après les blessures physiques, les blessures mentales prenaient le relai.

A quand une M'man complètement rétablie?


La majicienne ne réalisa pas de suite qu'elle avait pensée à voix haute.
Comme les deux hommes, la mioche se dirigea vers elle, mi inquiète, mi blasée de tous les blessés qu'elle voyait ses derniers temps à Saumur. A croire qu'elle attirait le mauvais oeil sur tous ses proches.


Laissez, j'm'en occupe. J'suis majicienne, après tout hein. J'ai bien soigné Fourmi, j'vais faire de même pour M'man.
Qui qui m'aide à la relever et l'allonger près de la cheminée? Pis faudra faire une potion majique pour la retaper.

Sans attendre, elle souleva -à demi, l'est brillante du ciboulot, mais elle reste une brindille à la force de mouche- sa mère, du côté droit, et commenca à la trainer vers l'interieur. Heureusement qu'ils étaient tous sur le seuil de la demeure... Et qu'un bon feu les attendaient dedans.

Dommage juste que Linon ne lui serve pas de cobaye pour la chirurgie, elle aurait appelé une Fourmi pour avoir des cours pratiques. Ouais, dommage.


Edit : oubli de la zic. -_-'
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Princesse féerique de Linon & Letiti. Môme de 6/7 ans.
Apprentie Maje, sur-douée mais pas encore douée. Trop dans la lune... Bcp trop.

Créatrice officielle du fan club "Rikiki powaaaa"
Letiti
Le petit homme n'avait heureusement pas vu le colosse détailler sa femme. Il n'avait d'yeux que pour elle. Il lui décocha un regard torve quand celui-ci fit mine de prendre les choses en main. Non Mais pour qui il se prenait cet ennemi?! Au moins se contenta-t-il de quelques conseils...
Et voila que Miel s'y mettait et s'apprêtait à soigner elle même sa mère.
La journée à peine commencée était déjà trop longue pour lui.
D'agacement le petit homme prit Linon dans ses bras et s'adressa à sa fille:


A quand une gamine qui fais ce qu'on lui dit?!
C'est vraiment pas l'moment Miel!
Attrape mon chapeau et mon baluchon et suis moi.
Vous la l'indésirable, ouvrez donc la porte du salon.


Il déposa délicatement sa femme dans un fauteuil. Il vissa ensuite son chapeau sur sa tête. Le chapeau faisait le Maje et le Maje le chapeau. C'était ainsi. Le petit bonhomme au couvre chef fatigué ayant les inscriptions "MAJE" brodées, farfouilla rapidement le baluchon pour en extraire une petite fiole. Il grommela comme pour ne pas oublier la situation malgré son attention occupée ailleurs:

C'est la demeure d'un Maje ici, on va faire mieux que de simples sels.
Miel, bouche toi le nez, c'est agressif comme sort!
Il doit pouvoir réveiller les morts une fois au point.


Il déboucha le petit flacon sous le nez de Linon, prenant bien garde de ne pas respirer l'odeur acre et forte qui s'en dégageait. Le contenu avait était obtenu par distillation de purin et de fumier: de l'ammoniac. Il psalmodia, la main gauche ouverte sur la joue de Linon pour lui maintenir la tête tandis que la main droite agitait le façon lentement:

Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d’un
Par la médiation de ce un, je fais mourir ce qui vit, respirer l'inerte.
La terre fut sa nourrice et désormais le vent le porte
Respire mon aimée car il monte de la terre au ciel
La conscience redescend chassant l'obscurité de toi


Il reboucha le flacon et embrassa tendrement sa femme sur le front. Les mots, diraient certains ne servent à rien. Ils ont pourtant une force propre. Comment voulez vous être pris pour un maje sans incantation?!
Qu'ils en fussent la cause ou tout simplement les vapeurs d'ammoniac, Linon commença à remuer.
Le petit flacon fut prestement rangé dans une poche tandis que sa main gauche caressait tendrement celle de son épouse. Il s'adressa à Miel:


Va chercher une couverture à Maman s'il te plait mon p'tit troll.


Puis il tourna un regard sarcastique vers le breton:

Le maitre de céans vous déclare que vous n'êtes pas les bienvenus et vous sommes de partir.
Et vous... vous entrez sans y être invité...
Voila bel et bien un foutu soldat!


S'il y avait bien une chose de sure c'est qu'il détestait toujours autant ce breton. Les priorités avaient seulement du être revue. Ah les bonnes femmes! Quelle idée de tomber ainsi en pâmoison?!

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Coldtracker
Maël suivait les choses inquiet mais quand la petite passa à côté de lui il dit sur un murmure...:
-"Promis je ne dirai rien, je scelle ce secret par une petite dégustation..."

Chose paradoxale, le colosse en armure avait une escarcelle attachée à la taille sur la courroie du baudrier qui portait le fourreau garnie d'une énorme éspée bâstarde qui serait passée pour une éspée à deux mains pour un homme de taille normale...

Il plongea une main dans la dite escarcelle et sortit un fruit qui était peut-être inconnu à la petite et le lui posa dans une main...

Il en prit à son tour et reprit en murmurant:
-"Cela s'appelle une datte, elle est séchée pour pouvoir voyager car elle vient d'orient, c'est bon et sucré...Cela ne pousse pas dans nos contrées..."

Il mangea sa datte afin de montrer qu'il n'y avait pas de danger et reprit:
-"Sacré colosse quand même ..."

Il avait ouvert la porte du salon et avait laissé le mari agir...

Le colosse s'était relevé et le mari dit:
Letiti a écrit:

Le maitre de céans vous déclare que vous n'êtes pas les bienvenus et vous sommes de partir.
Et vous... vous entrez sans y être invité...
Voila bel et bien un foutu soldat!



Il savait que n'était pas un compliment mais posa ses main sur ses hanches et répondit:
-"Merci..."

Il sourit et dit:
-"Je fais rarement ce que l'on attend de moi...
D'un point de vue militaire, cela fait de moi quelqu'un de plus performant....

Un tueur plus compétent en somme...

D'un point de vue humain, il paraît que je suis un sacré emmerdeur...

Je n'irai pas dire le contraire..."


Ses yeux allaient vers Linon et revenaient vers le mari sans arrêt et il reprit:
-"Comment va t-elle?"
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Linon
A peine avait-elle touché le sol que l'enfant prenait les choses en main et essayait de la traîner par terre pour se livrer sans doute avec jubilation à des expériences définitives pour la santé de sa mère. Heureusement, Titi la sauva d'une mort certaine en la récupérant et en testant sur elle sa dernière épouvantable invention. Allez donc survivre dans une famille pareille !

Cependant, le remède fut efficace et la jeune femme agita la main devant elle pour chasser l'odeur épouvantable qui l'agressait. Le visage plissé de répulsion, elle cligna violemment des yeux et se mit à tousser, toutes les muqueuses irritées.

Une fois qu'elle put distinguer le visage inquiet de son mari, elle comprit qu'il était redevenu l'homme aimant et attentif qu'elle avait épousé. Elle sourit tendrement en le regardant.


Alors... tu essaies de me tuer à ton tour? Ça devient une fâcheuse habitude dans ce pays...
Elle eut un petit rire de gorge pour marquer la plaisanterie, et se dépêcha de prendre sa main pour la serrer contre sa poitrine. Tu m'aimes donc encore un peu...? Question idiote, les yeux de Titi ne laissaient pas d'équivoque, à son grand soulagement.

Sans lâcher sa main, elle osa alors diriger légèrement le regard vers le colosse campé là, les mains sur les hanches et visiblement inquiet lui aussi. Du regard, elle le rassura... je vais bien...

A en juger par l'attitude des deux hommes, la situation n'était pas encore apaisée. Seule Miel, les joues gonflées d'on ne sait quoi, semblait ravie de la présence de Maël. Telle mère, telle fille, n'est-ce pas?
Titi était sûrement décidé à jeter le breton dehors, mais Linon venait à peine de le retrouver, et il n'était absolument pas question qu'elle le voit déjà disparaître. Il était temps qu'elle explique à son mari l'importance de cet homme dans leur vie à tous. La main de Titi toujours contre son coeur, elle entreprit de le lui expliquer d'une voix grave.

S'il-te-plaît Titou, écoute moi... je me doute que tu détestes cet homme et que tu lui en veux terriblement de ce qui m'est arrivé. Mais... ce n'est pas si simple... il compte beaucoup pour moi. Petit soupir en essayant de trier le récit à venir.

J'ai connu Ma... enfin le duc, dans des circonstances terribles. Je vivais à Constantinople au moment où les ottomans ont saccagé la ville. J'aurais dû mourir ce jour-là. Maël a surgi et m'a sauvée, emmenée sur un bateau et m'a conduite à Venise. Là-bas, nous avons été attaqués... j'aurais dû encore mourir... mais il m'a déposée dans un couvent où j'ai reçu les meilleurs soins. Et... je ne l'ai plus jamais revu jusqu'à aujourd'hui. Tu comprends? Tu comprends à quel point il est important pour moi? Pour nous trois? Car sans lui Titou... je ne t'aurais jamais rencontré.

Elle laissa passer un petit silence pour que Titi mesure les implications de sa rencontre avec Maël avant de reprendre.

Ce qui s'est passé il y a quelques semaines est une terrible méprise, pour nous deux, j'en suis convaincue. Maël ignorait que c'était moi, il ne savait même pas que j'étais en Anjou... Et moi je ne l'ai pas reconnu. Je l'aurais peut-être fait s'il avait levé la main sur moi, mais ce n'est pas lui qui m'a frappée...

Elle évitait de regarder Maël pour que Titi n'ait pas de doute sur sa sincérité. Ce qui s'était passé entre le colosse et elle des années plus tôt ne regardait qu'eux, et il aurait été complètement déplacé de raconter ça à son époux, surtout devant Maël. Dieu ou le destin avait choisi pour eux, elle aimait son mari et ne voulait pas laisser prise au doute. Mais d'une manière ou d'une autre, elle ne perdrait plus Maël...

Titou... mon tendre époux. Je t'en prie... laisse-moi le retrouver, laisse-le rester un peu. Je voudrais aussi savoir ce qui se passe dans le duché, et il est sûrement le plus à même de nous le dire.

Serrant un peu plus fort la main

Mon aimé, s'il te plaît... et j'ai encore un peu froid, crois-tu que tu pourrais me trouver une couverture? Et cette charmante enfant, qui ne serait pas née si j'étais morte en Orient... pourrait peut-être prendre la clef de la resserre dans ma poche et nous préparer du vin chaud? Avec des épices, ou du miel... ou ce qu'elle veut.

Linon lança un petit sourire complice à sa fille et glissa la main dans sa poche pour en sortir la précieuse clef. Parce quand on vit dans une famille de majes, on met tout les comestibles sous clef. Question élémentaire de survie.

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Letiti
Les yeux rivés sur sa femme il grommela au breton:

Ca je dirais pas le contraire.

Puis après le trait d'humour de sa femme arrachant un sourire en coin du Maje autant que de soulagement il ajouta:

Elle va bien.

Il n'osa pas répondre de vive voix à la seconde question de sa femme. Il y avait trop de monde, trop d'étrangers. Comment dire ainsi tout haut et sans intimité:
Bien évidemment que je t'aime mon amour.
A en mourir.
Aujourd'hui j'ai frolé la folie à cause de mon amour pour toi.

Il ne put que lui serrer plus fort la main et lui murmurer silencieusement un "je t'aime".

Puis revinrent les hostilités. Elle savait y faire avec lui la bougresse. Usant d'artifice tout féminin l'empêchant de réfléchir ou de riposter. Il ne put que l'écouter jusqu'à la fin. Déjà bien perturbé et fatigué il ne tiqua aucunement sur les trous laissés dans l'histoire.
Dans un soupir las il passa une main sur son visage:


Trognon... Pourquoi faut-il donc toujours que tu me demande des choix impossible?!

Parce qu'il t'a sauvé la vie à l'époque il aurait droit de vie et de mort sur toi aujourd'hui?!
Il aurait le droit de tuer d'autres angevins? Kilia?


Il passa sous silence les familiarités qu'il avait vu au pas de la porte estimant que les arguments purement objectifs auraient plus de poids. Titi était bien loin d'être un saint, il se savait jaloux et possessif. Il devait donc passer dessus. Difficilement. Encore une bonne raison de le mettre rapidement dehors.
Mais Linon avait déjà pris les choses en main pour que le duc breton reste. Elle voulait même lui servir du vin chaud. Son vin!
Il ne put s'empêcher de lâcher un nouveau grognement.
Tenant toujours la main de sa femme, il se releva et se tourna vers le maréchal et répondit après quelques instants de réflexion:


Je n'ai pas encore la fierté suffisamment mal placée pour refuser à mon épouse un souhait contraire à mes désirs.
Mais je ne vous fais toujours aucune confiance.
Allez donc dire à votre petite troupe de ce mettre à l'abri de la pluie. L'entrée vers les cuisines au sous sol se fait par le côté ouest de la tour. Au moins seront ils au sec.
Ensuite... ensuite je vous conseille d'être au moins aussi bon orateur que soldat pour me convaincre que vous n'êtes pas le foutu salopard que vous paraissez.
Les gens changent, ma femme est faible par votre faute, ma fille est ici et je tiens à leur sécurité.


Sa fille? Ah oui c'est vrai! Nooon, il n'avait pas oublié sa fille un instant. jamais. Quelle idée?! Elle devait être allé chercher une couverture. Il se tourna vers Miel:

T'as de quoi réchauffer maman?


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Coldtracker
La première chose qu'il fit avant de répondre fut de sortir et de donner des instructions à se hommes:
-"Allez abriter les chevaux et allez vous mettre au sec, garde à tour de rôle, on nous a signalé des rôdeurs, on ne sait jamais si les sbires de Thoros traînaient dans le coin..."

Les hommes acquiescèrent du chef, prirent la monture du Maréchal, qui auparavant décrocha son armet et ses gantelets qui étaient sanglés à la selle de guerre, et contournèrent l'édifice ...

Le colosse rentra alors de nouveau dans les lieux et referma la porte devant lui...

Il avisa une table et y déposa le armet et les gantelets du même noir de jais que le reste de son harnois ....

Il sourit à Linon et à la petite et ensuite regarda le mari et lui dit:
-"Ha, la-dessus, je ne peux pas vous détromper, je suis un foutu raclure et un du meilleur acabit à ce qu'il paraît...

Il ne me reste pas assez d'espérance de vie pour compter à voix haute le total des gens que j'ai occis...

Mais c'est mon métier, l'office des armes passe par le sang versé...
Vous dire que j'aime cela, c'est moins sûr mais j’excelle dans ce domaine..

Bien sûr je l'ai fait pour une bonne cause..Certains se battent pour le pouvoir, l'argent ou que sais-je encore...
Je me suis battu pour l'argent fut un temps et même là je choisissais soigneusement pour qui je combattais...
Mais depuis des années, je me bats que pour une seule chose, ma liberté , celle de ma terre et la protection des Bretons...

Cela fait un peu ronflant dans le style mais c'est ma vérité..."


Il fit une pause afin de bien montrer que ce n'était que la présentation des choses et qu'il devait préciser la situation....:
-"La Bretagne est devenue indépendante, nous avons gagné, gagné à force de massacrer les françoys, il faut dire que ces abrutis ne comprennent que le langage des armes et ce n'est pas faute de leur avoir demandé de nous foutre la paix, excusez l'expression...

Mais non, lévan avait trop soif de pouvoir et ses pairs encore plus pour nous laisser tranquille et ils ont préféré voir le sang couler, Doué les maudisse tous...

Oui, nous avons gagné et fait des alliances, l'Anjou en fait partie, elle en faisait partie bien avant d'ailleurs, nous avons toujours été proches de nos frères angevins et je connais vos terres pour y avoir combattu bien souvent....

Cette alliance se résume par 'je te donne la main et tu me donnes la tienne 'et elle s'élargit au Ponant...

Récemment, vous avez eu des soucis de politique interne et vous avez fait appel à nous pour vous aider...
Mon Roy m'a désigné un gouvernement légitime et une mission d'appui et de sécurisation de la terre d'Anjou....

Une situation bien difficile, ce n'était pas une guerre à proprement parler, escarmouches, embuscades et autre joyeusetés étaient de la partie et chaque jour j'avais de nouveaux rapports désignant des ennemis qu'il fallait stopper...

Le jour où mes hommes ont attaqué Linon, il visait en priorité une autre personne mais elle était dans 'le lot ' aussi...
J'ai fait mon devoir mais sans savoir qui elle était...

Pour dire toute la vérité, je la croyais morte..
Il m'a fallu voir son visage inconscient pour que mon esprit réalise peu à peu ce qu'il se passait et ce ne fut pas sans douleur.
Se dire qu'on a retrouvé quelqu'un après de si longues années et qu'on vient peut-être de la faire tuer n'est pas à proprement parler un bon moment à passer...."


La chose avait été dite avec sérieux à la façon d'un compte rendu de mission...
Sans artifice aucun, ce n'était pas dans le genre de Maël qui reprit:
-"Vous, angevins avez réussi à vous entendre tous ensemble sur votre politique intérieure et nous avons pu rentrer chez nous heureux pour vous et pour nous car ce type de mission ne nous convient guère...

Nous sommes une troupe d'élite taillée pour l'offensive avec des objectifs clairs et un ennemi clairement défini..
Et dans cette mission, tout était flou, en permanence...

Aussi sommes-nous rentrés en Bretagne....
Peu à peu mes soupçons concernant Linon grandissaient et il me fallait en avoir le cœur net..."


Grimace et :
-"Vu que le coin est une véritable poudrière du genre Sainte-Barbe, je n'ai pas eu à attendre longtemps pour être renvoyé ici afin de protéger vos frontières d'un éventuel élargissement du conflit en Berry....

Et avec raison...Il suffit de voir où se localisent les combats à présent...
mais me concernant les choses sont maintenant claires, l'Anjou est unie et tous veulent notre présence et je travaille main dans la main avec les adversaires de la dernière mission...

Etrange et paradoxal mais c'est ainsi, les grands périls unissent souvent les adversaires...."


Il engloba d'un geste les lieux et reprit:
-"Depuis mon arrivée, j'ai dépêché des limiers pour retrouver la trace de Linon et cela m'a conduit ici...
Je devais venir....Demander pardon..."


Voilà, il avait tout dit ou presque et rajouta:
-"Kilia va bien, très bien même....Vous n'avez pas à vous inquiéter pour elle..."

Il n’avait pas donné de détail sur son passé commun avec Linon ce n'était pas nécessaire pour expliquer la situation...

Il espérait avoir été clair...
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Miel.
C'est donc ainsi que Miel se retrouva muette, la bouche pleine de dattes séchées, qui au passage, furent délicieuses, et elle ne demandait qu'une chose : en ré-avoir. Elle commencait à réellement apprécié le breton. Eh ouais, il en faut très peu pour amadouer la majicienne -super crédule en plus-

S'en vient le père, qui la gronda de nouveau. Allons bon. Sage elle a été, attendant qu'il parle avant de mettre son grain de sel. Ses prunelles s'agrandir, vlà qu'il l'engueule de nouveau car elle est prompt à réagir et à aider ?! Décidément, l'apprentie maugréa contre son Maître favori, qui avait la facheuse habitude de ne plus rien supporter venant de sa part.

De mauvaise humeur, elle obéit. Même attraper au vol le Chapeau Majique, cadeau suprême qui a le don de lui faire oublier toutes ses pensées noires, n'eut d'influence sur elle.
Seul l'apprentissage du sort de réanimation, la fiole et le rituel, lui arracha un franc sourire, et un petit cri d'admiration. Elle allait surement passer niveau 3, si elle réussissait à son tour de le faire, la prochaine fois que quelqu'un s'effondrerait devant elle.

Enthousiasme qui s'évapora en une phrase. Partir chercher cette satanée couverture. Comme si le feu n'aurait pas suffit. Comme si elle n'était bonne qu'à ca. Elle allait protester, mais Linon retrouva ses esprits. Miel écouta (tenta serait plus exact) attentivement le discours, lâcha très rapidement le fil, tant la mère fut prolixe.

La seule chose qu'elle en retenu, grosso modo : le type était duc, son prénom était chelou, Maël ... Ils se connaissaient très bien, il était un sauveur, et donnait de superbes dattes séchées.

Seule la dernière phrase la réveilla. Chercher à boire, en plus d'une couverture. Couverture réclamée pour la troisième fois, en moins de cinq minutes et trente secondes...

La demoiselle s'executa, bon gré, mal gré. Après tout, c'était pour le bien de sa mère. Seule et unique raison de son obéissance silencieuse... Silencieuse... Oui et non, elle tenta transmettre ses pensées par télépathie. Mais vu son niveau 2, c'est vraiment pas dit que ca marche.


J'y file, j'y file. Couverture et vin chaud. Faudrait vraiment qu'on ait des servantes ici ... hein... j'dis ca, j'dis rien.


Rhaaa maudites pensées qui ne restent pas dans la caboche! =)

Le discours de Mael passa à la trappe, forcément. Elle ne peut pas être dans le cellier, à dévorer quelques saucissons à l'ail ... Mhmm, à chercher des bouteilles de vin, et dans le salon en même temps!
Direction la cuisine, où elle réchauffa avec attention le breuvage majique, rajoutant les épices -majiques- : miel, cannelle, clous de girofle, et gingembre. Un hypocras digne de ce nom.

Le nez un chouilla rosé (seulement 2 godets qui sont passées dans le gosier de la demoiselle), et la bouche parfumée à l'ail, la majicienne revint, bien souriante. Toute mauvaise humeur disparut sous l'effet de l'alcool. Elle était juste gaie, certainement pas ivre. (J'vous vois venir, les parents!)


Tiens, j'ai fait le meilleur hypocras que t'ai jamais bu, et euh ... han, j'ai oublié la couverture dans la cuisine! Faut que j'y retourne!


Volontairement. Histoire d'y revenir, le saucisson à l'ail n'est qu'à demi entamé. Faut bien le finir, sinon il sera immangeable, et gâcher de la nourriture, c'est maaaaaal.

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Princesse féerique de Linon & Letiti. Môme de 6/7 ans.
Apprentie Maje, sur-douée mais pas encore douée. Trop dans la lune... Bcp trop.

Créatrice officielle du fan club "Rikiki powaaaa"
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