Mariealice
[..... Au voleur ! A lassassin ! Au meurtrier ! Justice, juste ciel ! Je suis perdu, je suis assassiné ! On ma coupé la gorge, on ma dérobé mon argent ? Qui peut-ce être ? Quest-il devenu ? Où est-il ? Où se cache-t-il ? Que ferai-je pour le trouver ? Où courir ? Où ne pas courir ? Nest-il point là ? Nest-il point ici ? Qui est-ce ? Arrête ! (Il se prend lui-même le bras.)* (Rends-moi mon argent, coquin !... Ah ! Cest moi. Mon esprit est troublé, et jignore où je suis, qui je suis, et ce que je fais. Hélas ! Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on ma privé de toi ! Et puisque tu mes enlevé, jai perdu mon support, ma consolation, ma joie ; tout est fini pour moi, et je nai plus que faire en ce monde ! Sans toi, il mest impossible de vivre. Cen est fait, je nen puis plus, je meurs, je suis mort, je suis enterré ! Ny a t-il personne qui veuille me ressusciter en me rendant mon argent, ou en mapprenant qui la pris ? Euh ! Que dites-vous ? Ce nest personne. Il faut qui que ce soit qui ait fait le coup, quavec beaucoup de soin on ait épié lheure ; et lon a choisi justement le temps où je parlais à mon traître de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice et faire donner la question à toute ma maison : à servantes, à valets, à fils, à fille, et à moi aussi. Que de gens assemblés ! Je ne jette mes regards sur personne qui ne me donne des soupçons, et tout me semble mon voleur. Eh ! De quoi est-ce quon parle là-haut ? De celui qui ma dérobé ? Quel bruit fait-on là-haut ? Est-ce mon voleur qui y est ? De grâce, si lon sait des nouvelles de mon voleur, je supplie que lon men dise. Nest-il point caché parmi vous ? Ils me regardent tous et se mettent à rire. Vous verrez quils ont part, sans doute, au vol que lon ma fait. Allons, vite, des commissaires, des archers, des prévôts, des juges, des potences et des bourreaux ! Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après !
Molière, L'avare.]
[Campement des Ordres Royaux]
Le campement commun avait été dressé, depuis le temps les habitudes étaient ancrées, chacun connaissait son rôle, y compris entre chaque ordre. Là certains s'occupaient des toiles, les dépliant tandis que d'autres avaient planté les piquets pour la soutenir. Ici certains avaient fini l'enclos pour les chevaux tandis que d'autres s'occupaient maintenant d'y mettre les montures. Là bas encore les charrettes étaient déchargées tandis qu'on s'affairait à faire le compte des armes, des vivres, de tout ce dont auraient besoin pour vivre et se battre - si bataille il y avait - les membres présents.
Au-dessus de la palissade flottaient les oriflammes des ordres présents, pour l'heure ils pendaient plutôt mollement puisque nulle brise ne venait les soulever. Mais en bons gardiens ils veillaient sur la vie grouillant entre son armure de bois. Les voix s'interpelaient, se croisaient, se répondaient d'un bout à l'autre. Des retrouvailles, des allers et venues entre qui entraient et sortaient, des rires, de la sueur, bref, un campement tout ce qu'il y avait de plus normal.
Du moins normal jusqu'à ce qu'un cri retentisse plus haut que tous les autres, un cri à faire glacer les sangs.
AU VOLEUR! Raaaaaaaaaaah qui est le rat, le chapon maubec, le fot-en-cul qui a fait ça!
Une Marie en furie venait de sortir de la tente ravitaillement tenant à la main un petit tonnelet, sans vide vu comment elle l'agitait. Ca commençait bien ce petit camping.
_________________
En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Molière, L'avare.]
[Campement des Ordres Royaux]
Le campement commun avait été dressé, depuis le temps les habitudes étaient ancrées, chacun connaissait son rôle, y compris entre chaque ordre. Là certains s'occupaient des toiles, les dépliant tandis que d'autres avaient planté les piquets pour la soutenir. Ici certains avaient fini l'enclos pour les chevaux tandis que d'autres s'occupaient maintenant d'y mettre les montures. Là bas encore les charrettes étaient déchargées tandis qu'on s'affairait à faire le compte des armes, des vivres, de tout ce dont auraient besoin pour vivre et se battre - si bataille il y avait - les membres présents.
Au-dessus de la palissade flottaient les oriflammes des ordres présents, pour l'heure ils pendaient plutôt mollement puisque nulle brise ne venait les soulever. Mais en bons gardiens ils veillaient sur la vie grouillant entre son armure de bois. Les voix s'interpelaient, se croisaient, se répondaient d'un bout à l'autre. Des retrouvailles, des allers et venues entre qui entraient et sortaient, des rires, de la sueur, bref, un campement tout ce qu'il y avait de plus normal.
Du moins normal jusqu'à ce qu'un cri retentisse plus haut que tous les autres, un cri à faire glacer les sangs.
AU VOLEUR! Raaaaaaaaaaah qui est le rat, le chapon maubec, le fot-en-cul qui a fait ça!
Une Marie en furie venait de sortir de la tente ravitaillement tenant à la main un petit tonnelet, sans vide vu comment elle l'agitait. Ca commençait bien ce petit camping.
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J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....