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[RP Ouvert] Au voleur !......

Walan
La réaction de Walan avait détonné un peu, à en voir toutes les mines sérieuses autour de lui. Mais au moins la taquinerie avait eut l'effet escompté, si tant est qu'il y en ait eut un autre que simplement de saisir une perche tendue, et il pouvait donc reprendre une mine plus sérieuse pour réfléchir à l'affaire. Du moins s'il arrivait à se retenir de taquiner la brune violette. Ce qui ne serait pas simple, vu tout le potentiel comique et toutes les opportunités de taquineries qu'offrait la situation.
Au pire, à défaut d'être une importance cruciale -il ne s'agissait que d'un tonneau de vin, et bourguignon en prime, après tout-, cette affaire fournirait quelque distraction rompant avec la monotonie d'un camp militaire.

Marie Alice entrée dans la tente, Sans Repos eut un léger haussement d'épaule en réponse à l'interrogation de Semnos tout en répondant tranquillement.


Je suppose que oui, elle ne le dirait pas sinon.

Car bien entendu, et malgré toutes les taquineries qu'il ne manquerait pas de faire sur le sujet -d'ailleurs l'une d'elle, toute trouvée et déjà énoncée par Stephandra en l'absence de Marie, il allait la faire sous peu- il n'en pensait absolument rien. La vin bourguignon lui était tout à fait plaisant, il ne pensait pas sérieusement que Marie avait vider le tonnelet elle-même, mais il était tout simplement plus amusant de faire comme si c'était le cas, par simple plaisir de la faire tourner -gentiment- en bourrique.
Pourquoi ? Et bien ... "Qui aime bien châtie bien", et à défaut d'autres marques qu'il n'était pas possible de faire tout le temps ou dans certains circonstances, il demeurait les taquineries. Et puis il aimait ça de toute manière, après tout.

Bref, entrant à son tour dans la tente, Walan observa un peu son contenu avant de s'approcher un peu de la furibonde Marie pour venir provoquer l'envoi de bouchon/chausse/tonnelet ou autres projectiles disponibles qui permettrait à la brune de réagir. C'est donc tout naturellement, l'air presque innocent, qu'il lui glissa à mi-voix.


Tu es sûre que tu ne l'as pas vidé toi même hier ?

Hop, banderille plantée, plus qu'à se préparer pour esquiver la charge maintenant -non non Marie, on ne parle pas de vaches, même pas vrai-.
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Marineblanche
Courageux le voleur ! Si c'est bien un voleur ! Voler du vin de Bourgogne, ça peut-être une cause de guerre ça ! Et vu la Marie Alice, il valait mieux qu'il ne traine pas le coin ! Marine Blanche le plaignait un peu le bougre quand même. Elle suivit du regard Marie Alice qui se dirigea sous la tente pour faire ce qu'ignore la gosse. Elle se mit à observer les personnes présentes, elle reconnut Arambour qu'elle a connu à Dijon et dont elle ne garde pas un bon souvenir. Après, les autres, elle ne les connaissait pas du tout.

Elle ouvrit de grands yeux en écoutant son voisin et ne pût s'empêcher de rire à la question de Stephandra. Après tout, cela pouvait être marrant si c'était le cas, quand même.


- C'est une bonne idée ! Pis il faudra fouiller dans l'coin t'sais ! Parce que si l'bougre a tout bu, il doit cuver quelque part ! T'en penses quoi?

Après la légère appréhension qui est passée, vient ensuite l'envie de jouer. Pour elle, cette situation, c'est un peu comme une chasse au trésor donc elle se prend au jeu comme on dit donc c'est tout docilement qu'elle prend la main de la femme pour l'entrainer jusqu'à la tente, hésitant un peu à rentrer car Walan y était aussi et tant il avait posé la question fatidique.
Elle craignait que Marie Alice s'énerve encore.
Mariealice
[Sous la tente]

Oh si elle lui mettait la main dessus à ce jean foutre, pour sûr qu'elle lui ferait passer l'envie de rapiner. Non parce qu'elle était certaine qu'il s'agissait de bien plus que du vidage d'un tonnelet. Morbleu il avait dû s'en donner à coeur joie, c'était chose acquise avant même qu'elle ne se remette à faire l'inventaire.

Et voilà que Walan en remettait une couche. Oh le... Oh le... Elle allait le chaffourrer de vinaigre, le tympaniser, lui geler le bec à la fin. Ou alors....


Roh, heureusement que tu es là. Quel dol que je n'y ai pas pensé avant. Cela doit être la réponse en effet, je l'ai bu et je ne m'en ramentevois plus. Et regarde quel gargamel j'ai, je suis toujours debout. Pourtant il était plein.

Et dis-moi...


Oui parce que tant qu'à faire elle continuait à fouiller dans les réserves. Et de lever d'un air effarée un jambon bien entamé.

D'après toi j'ai aussi mangaillé les trois quarts de ceci? Mordieu mais il va me falloir consulter un médecin meshui.

Air affligée à s'y méprendre, inquiétude, tout ça. A se gausser d'elle, c'était son tour. Regard sur la gamine et Stephandra, sur les suivants à arriver, air toujours aussi contrite.
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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Stephandra
Écoute la réponse de l'enfant, mais avant de fouiller où cuve le voleur, Stéphandra veut avoir le coeur net sur le reste de l'inventaire, aussi elle pénètre dans la tente et odit les propos échangés entre Marie Alice et Walan.

Nom de nom! Certes qu'elle aurait eut bu et mangé autant, elle serait pleine de chez pleine à n'en pas douter. Le jambon à bout de bras, peut-être bien qu'elle va assommer Walan avec? Froncement de sourcils sans lâcher la main de Marine


Mortecouille! Vin, Jambon a-t-il touché aux miches?

Stéphandra balaie du regard la tente et s'approche de l'endroit où sont rangés les pains, bon bien entendu elle ne va point les compter c'est que bah y en a un paquet... Par contre au sol, une miche se trouve, s'accroupit et ramasse le pain

M'est avis qu'il n'y ait pas que cela Marie Alice... Bien je vais commencer à faire le tour du campement, avec tout ça d'ingurgité notre "voleur" doit pas en mener large, ou doit être occupé en pleine digestion!

Repose le petit pain, près des autres, puis tire sur la petite main de Marine Viens allons chercher ce pleutre! Et je suis certaine qu'une fois trouvé on lui fera sa fête! A défaut d'autre chose!

Regard déterminé, inclinaison de tête à l'attention de Marie Alice et Walan, pas besoin d'être cinquante dans la tente et encore moins d'escagasser plus encore le Chevalier.
Legrandalsacien
Alex termina sa ronde. Il inspecta méthodiquement chaque tonnelle afin de s’assurer que chaque membre de l’Ordre de Royal du St Sépulcre ne se trouve démuni de couchage , même si la période pouvait inciter certain à ronfler au clair de lune .
C’était pour ainsi dire une habitude , mais l’intendance était devenu au fil du temps et des mobilisations un point majeur auquel il ne dérogeait pas .
Aussi n’était il point surpris de voir quelque attroupement se former lorsque dans la précipitation on égarait quelques malles. Evènement ô combien dramatique lorsque à l’aube il fallait se vêtir pour regagner les remparts et que l’on trouvait dans la malle à côté de son couchage les effets personnels et de petites toilettes d’une donzelle ou d’une dame, et que dans l’instant on se sentait bien seul au monde.
Ainsi finissant son parcours, il rejoignit le Capitaine de la Garde Royale en pleine discussion , apercevant la gamine, et s'inclinant devant sa Seigneurie


Bonjour , a-t-on égaré quelque chose du côté de la Licorne ?
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Marineblanche
Tout ce que l'on peut dire, c'est que le voleur s'est fais un sacré casse-croute ! Vin, Jambon ! Eh bien ! Il en a de la chance le voleur car là, la gamine en salivait et même, elle en était un peu jalouse ! Mais en tout cas, Marie Alice ne pouvait pas avoir bu et mangé autant, c'était tout bonnement impossible ! Même Marine Blanche ne pourrait pas même si ça fait un mois qu'elle n'a pas mangé. Un homme? Un gros mangeur? Possible ça.

Toujours en tenant la main de Stephandra, elle suivit la scène sans rien dire et la jeune femme posa une question qui était des plus sencées. Et le pain? Fort probable qu'il ait utilisé du pain pour son casse croûte ! Suivant Stephandra, elle vit la miche se trouvant au sol. Et voila... Certains que l'homme là devait être en train de cuver là et de bien digérer, il ne devait pas être loin. Vu tout ce qu'il a ripaillé, même les cris de Marie Alice n'aurait pas dû le réveiller donc elle suivit Stephandra quand elle lui tira la main, bien heureuse d'aller chercher ce bougre qui a tout mangé ! En plus, c'est un gros égoiste car il n'a pas partagé ! Ou alors ils sont peut-être deux ? Ca pouvait être possible ça mais ça reste la même situation, ils ne doivent pas être loin et ils vont s'en prendre pour leur grades !


- Ze te suis.

Elle incline la tête vers Marie Alice et Walan en signe de politesse puis allant toutes deux dehors, elles croisent Alex qui ne semble pas être au courant de la situation donc c'est tout naturellement qu'elle explique la situation à l'homme.

- Quelqu'un a bu tout l'vin de Bourgogne de Marie Alice pis il a bien ripaillé ! Avec du jambon et des miches, apparemment ! On cherche l'bougre là ! T'viens?
Melusine34
Un cri, du mouvement puis rapidement un attroupement et des discussions animées ; la mini-muse curieuse comme une chatte ne pouvait décemment pas rester sagement dans sa tente à fourbir ses armes, que nenni ! Il avait fallu qu’elle sorte pour savoir ce qui provoquait autant de remue ménage dans le camp.

Ce qui provoquait le tumulte, elle n’avait pas été assez preste pour arriver a temps et en connaître le détail, mais en s’approchant elle avisa un petit groupe hétéroclite (homme-femme-enfant p’être une famille encore que au vu des saluts valait mieux qu’elle s’évite la gêne de poser la question)


Bonjour , a-t-on égaré quelque chose du côté de la Licorne ?

Léger salut poli de la tête au trio, (sa cape frappée d’une Dame Blanche à l’Ecu Vert leur indiquerai de toute façon la raison de sa présence dans le camp et son appartenance à un Ordre Royal), avant que la voix calme et quelque peu narquoise de la flamande ne lâche

Il semblerai Meneer… j’ai d’abord cru à une attaque mais nos états majors respectifs nous en auraient informés et organisés en fonction.

- Quelqu'un a bu tout l'vin de Bourgogne de Marie Alice pis il a bien ripaillé ! Avec du jambon et des miches, apparemment ! On cherche l'bougre là ! T'viens?

Son regard de glace coula ensuite vers la voix juvénile

Du vin ? du pain et du jambon ? … avec du fromage s'eut été bien meilleur –elle sourit en coin- mais je comprends mieux les cris et l’attroupement. Vous êtes assez nombreux pour une battue ou toute aide est la bienvenue ?
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Krystel_martin
[Dans l'camp]

Elle essayait de se relire pour la troisième, mais pas moyen. Elle ? Mais qui, elle ? Krystel, bien sûr ! Seulement voilà... Entre le tumulte à l'extérieur de la tente et celui de l'impatience qui résonnait dans sa petite tête butée, elle avait bien des difficultés à relire la bafouille qu'elle désirait adresser à une vanillée.

L'impatience, elle n'y pouvait mie. Il était des choses impossibles à régler, lorsqu'on était jeune, et flamande de surcroît. Mais le vacarme hors des tentes, lui, pouvait être facilement résorbé, voire - Ô Félicité ! - carrément éradiqué. Il suffisait, d'abord, de satisfaire sa curiosité et de voir ce qui se passait. Puis, éventuellement, d'aider à résoudre l'éventuel problème. L'apprentie Blanche laissa donc à regrets son encre fraîche et son vélin de qualité moyenne, remit la cape aux couleurs de son Ordre (cape verte et écu à la Dame Blanche) puis sortit de sous la tente. Elle avisa alors une mini-muse coincée au milieu d'une petite foule hétéroclite. En s'approchant de l'attroupement, Krystel constata l'amusement sardonique de la mini-Muse.

Mélusine proposait son aide pour une battue. Ignorant pour l'heure de quoi il était question, et pour quelle raison le campement était si bruyant, Krystel sourit en coin, posa sa menotte sur l'épaule de sa Sœur d'armes, et ajouta simplement :


J'ignore ce qu'on va rabattre, et pourquoi, mais si mon aide peut vous être utile, j'en suis également.

Et de darder de ses pâles prunelles la rousse jeunette qui lui faisait face.
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J'attendrai, le jour et la nuit...
J'attendrai toujours... un mari !
Legrandalsacien
Le regroupement bien que déjà significatif comptait bien à présent une bonne dizaine de convives, auquel venait se rajouter différentes personnes que le Grand Commandeur s’empressa de saluer avant de se tournée vers la gamine.
A son interrogation de départ , la jeune rouquine semblait déjà bien informée de la raison

Citation:
Quelqu'un a bu tout l'vin de Bourgogne de Marie Alice pis il a bien ripaillé ! Avec du jambon et des miches, apparemment ! On cherche l'bougre là ! T'viens?


Décidemment cette jeune enfant avait un don inné pour se trouver de façon curieuse ( par ailleurs ) mêlée à l’affaire. Aussi fallait il ,selon les premiers éléments de l’enquête, se mettre à la recherche d’un maraud doté sois de faculté intellectuelle significativement en deçà de la moyenne pour oser commettre pareil larcin en plein campement Royal , soit plus rusé et obtenant information et complicité ce qui bien entendu ne pouvait être le fait d’un résident de ce campement.
Plus étonnant encore fût la réaction de la jeune enfant à vouloir « masculaniser » l’identité du personnage. Déduction infantile ou aveu innocent , il ne fallait pas sous estimer l’affaire, d’autant qu’elle semblait afficher une certaine impatience à sonner la battue , peut être pour mieux protéger son auteur dans sa fuite.
De façon innocente , il mit genoux à terre puis regardant l’enfant


Dites moi jeune fille quelles sont les éléments dont vous disposez pour assoir que c’est un bougre que nous devons rechercher ?
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Sindanarie
[Toujours dans le même campement - "Bon, eh bien [censuré]"...]

Du monde s'était attroupé, des plaisanteries avaient fusé, Marie, Walan et d'autres étaient rentrés dans la tente d'où avait disparu le contenu du tonnelet, les questions, réponses, explications et hypothèses fusaient... Génial. Passionnant. La Carsenac, elle, bouillait. Le plus simple, c'était de passer en revue l'inventaire de ce qu'il devait y avoir et de comparer avec ce qu'il y avait réellement... Pour autant qu'un tel inventaire ait été tenu et ne repose pas uniquement sur une mémoire qui pouvait faillir. Et avec ça en main, pas besoin de s'énerver, de pousser des éclats de voix terribles, de rameuter la moitié du camp et de faire se casser la figure aux gens surpris.

Inspiration, expiration. On reste calme... Facile à dire. Les nerfs à vif, Sindanarie avait bien peur de ne pas se contenir longtemps. Finir l'arrière-train dans la poussière après avoir laissé s'échapper une monture qu'elle connaissait aussi bien que la garde de sa bâtarde avait rajouté une couche d'agacement à celle, née de diverses circonstances exposées précédemment, qui n'attendait qu'une bonne occasion pour s'extérioriser, et si elle restait là plus longtemps, le couvercle de la marmite sauterait sous la pression de la vapeur d'eau (en l'occurrence, donc, Sindanarie était dans un état de cocotte-minute sans soupape de sécurité... On a les comparaisons qu'on peut). Le seul répit dans l'augmentation de la pression de vapeur (filons donc la métaphore, tant qu'on y est) avait été l'apparition de Semnos, toutes cicatrices dehors. Même en en connaissant l'existence, voir celle qui lui barrait le flanc gauche était impressionnant et amenait à relativiser, au moins temporairement, les raisons que l'on pouvait avoir de s'énerver tout seul. Bref, ce moment de relativisation passé, bouillonnement sur bouillonnement s'étaient accumulés, et la Carsenac finit par lâcher :


Vous me ferez signe si vous avez besoin de moi. J'vais...

Où ? Bonne question. Elle n'en avait aucune idée, ce qui se traduisit, en plus d'un haussement d'épaules, par un fort élégamment grommelé :

Oh et puis m*rde, j'sais pas où je vais. Vous saurez bien me trouver si y'a besoin.

De mauvais poil, la Carsenac ? Si peu... Alors qu'elle se détournait de l'entrée de la tente pour prendre un chemin quelconque, son regard accrocha un court instant les azurs orageux de l'Artésien, dont l'état ne semblait pas s'être amélioré depuis qu'ils s'étaient croisés dans une taverne de Vendôme. Au moins, elle avait une assez bonne nouvelle à lui apprendre, même si cela ne serait sans doute pas suffisant pour lui remonter pleinement le moral. Alors qu'elle passait à côté du Vif, elle marqua un court arrêt pour lui glisser à mi-voix :

Tu devrais peut-être te couvrir. Mais il y a au moins une bonne nouvelle, apparemment l'Artois n'enverra pas de troupes officielles. Souris, la troisième fois ne sera pas pour tout de suite...

Et sur une ombre de sourire, la jeune femme tourna les talons dans une volute d'azur et d'argent (pourquoi bouder un effet sympathique quand on peut s'en permettre un ?), direction... Direction quoi, déjà ? Ah oui. Non spécifiée. Direction la tente dressée peu avant avec Elric histoire de faire l'inventaire de son contenu ? Pourquoi pas, après tout... Elle avait encore des vivres à ramener vers les tentes prévues pour leur conservation. Allez, va pour un inventaire personnel. Ca peut toujours servir. En prime, ça occupe l'esprit et empêche de penser aux désagréments que l'on a à combattre les siens ou à se trouver pris entre deux loyautés, ou deux personnes, ou... 'Fin bref, ça occupe.
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Blason en cours de révision.
Alfgard
[La lance de Julios entre dans Chinon]

U ne rumeur au galop.
Sous titrage : qui qu'a volé ?


La rumeur... C'est souvent la pire des catins, rarement la meilleure des amies. Et un jour ou l'autre chacun y est confronté.
La rumeur : elle louvoie, repte et pique ou bien elle vole et quand elle se pose et qu'on croit la tenir , elle s'échappe pour prendre l'air de nouveau. Ou bien elle ricoche et rigole, se goinfre, grossit et éclate pour accoucher … De quoi ?

La lance de Julios pénètre au pas dans les rues étroites de Chinon, le Chevalier d'abord puis les autres derrière le meneur. Le premier qui suit, c'est Rems, écuyer Unicorne, dont la charrette est grosse d'un unique tonneau d'où s'échappent des effluves persistantes de carottes qui viennent chatouiller les narines des trois autres suiveurs : Mathilde, mystérieuse jeune femme, Fool, tout fraîchement écuyer Unicorne lui aussi et Alfgard, Errante et Unicorne itou.
Cette dernière déteste la carotte, son jus et Jub parce qu'il pue la carotte. Et pourtant Jub n'est pas un lapin, c'est un curé. Alors me direz-vous - ou pas – comment se fait-il qu'un curé pue la carotte ? Réveillez le curé qui est dans le tonneau et demandez lui. 'Fin bref elle ne comprend toujours pas pourquoi on se trimballe depuis Nîmes avec le Curé dans son tonneau. Mais comme Julios seul s'en approche et s'en occupe, tout le monde fait comme si le Curé n'existait pas. Ce qui est peut-être vrai... Et pourtant ça pue !

Les chevaux vont donc au pas dans Chinon, des charrettes brinquebalantes au cul de certains et sur leur dos, des Licorneux à la mine maussade et poussiéreuse, hodés par des jours et des jours de voyage sans halte depuis le Languedoc. Et pour fignoler un tableau déjà peu reluisant pour les représentants d'un Ordre Royal, l'estomac dans les talons et le gosier sec comme un coup de trique... Pas bachelereux, pas beaux et pas de bonne humeur non plus.

Hé toi, sais- tu où se trouve le campement des Ordres Royaux ?

La rouquine s'adresse à un groupe plutôt qu'à un homme en particulier, un petit groupe de villageois ou de loudiers, elle ne sait. L'homme sur lequel elle vient de poser les yeux laisse échapper un crachat en jet, qui après être monté, retombe en un magnifique demi- cercle au pied de la monture d'Alfgard.
Foutredieu, je suis tombée sur l'artiste du coin, le spécialiste du crachat en arc de cercle !
Elle retient son cheval qui n'apprécie guère qu'on lui crache aux naseaux et fait un écart en hennissant sa colère.

- Alors mon brave, ce campement ?

L'homme éclate de rire et se tourne vers les autres, qui à leur tour manifestent bruyamment une joie quelque peu incongrue au regard de la question posée.

- Z'êtes avec eux ?

- Ben oui qu'elle est avec les zordres, t'as d'la fiente dans les zieux et le ciboulot qui fuit mon pov' Pierre !

Celui qui parle a la bouche noire, le verbe zézéyant et postillonne tellement qu'il se retrouve aussitôt isolé.

- Nous cherchons nos frères et Soeurs qui sont déjà installés dans le coin. Vous les avez vus ?

- Vus ? Ah pour sûr qu'on les a vus... Je dirais même qu'on les a plus « entendus » que « vus ».. Surtout une femme … Paraît qu'on lui a volé tous ses bijoux et que si le fredain se fait attraper, c'est les siens qui vont tomber. Même qu'elle a dit – j'le tiens d'ma femme, c'est une connaissance qui lui a raconté qu'elle a entendu – elle a dit : « Qu'on me l'amène : je vais le hongrer, lui ôter les pruneaux à ce malfaisant »

Rires gras, rires aigus , un festival !

Une voix sort des rires et commente avec une certaine délectation teintée de méchanceté
:
Ah la la, sont bien costauds les z'Ordres, se faire voler si vilainement !

Les rires redoublent, moqueurs.

Alfgard, d'abord interloquée par l'histoire si joliment illustrée, grimace face à la médisance assenée à l'encontre des OR. Mais en même temps, faut avouer que l'expression rapportée la met en joie « le hongrer... « fichtre, c'est beau ! Faut qu'elle la retienne, Rems va apprécier. En attendant les Ordres passent pour des gros crétins !


Un vol de bijoux dites-vous ? Elle fronce les sourcils : des bijoux emportés en mission... Drôle d'idée mais pas impossible après tout. Un coup d'oeil rapide par dessus son épaule lui apprend que la lance est maintenant au loin et qu'elle doit mettre fin à sa halte très instructive.

Oui Dame, un vol de bijoux ! Et des beaux, des luisants, des gros ! De l'or et des pierres ! Ma femme m'a dit qu'on lui avait raconté que …

Hola mon ami, assez d'histoires, je dois me hâter ! Peux-tu orains m'indiquer le chemin ?



Elle a brusquement levé la main pour signifier qu 'elle mettait fin à la discussion et que sa question demandait une réponse sans fioriture ni tergiversation.

Un bras se tend et montre la direction qu'ont déjà pris ses frères et la donzelle :
Suivez- les, sont sur la bonne route, continuez jusqu'au bout et à dextre, vous pouvez pas les louper vos z'Ordres !

Alors que l'ex lieutenant lance son cheval au trot pour rattraper le groupe, dans son dos des éclats de rire, encore. Quand même, cette histoire … Mais qui donc s'est fait laronner sa cassette en plein milieu d'un campement d'Ordres Royaux ?
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Stephandra
Sortant de la tente, elles croisent Alex, inclinaison de tête respectueuse puis ouvre la bouche et la referme en entendant Marine s'exprimer. Sourire amusé de voir l'enthousiasme de la gamine à rechercher un brigand, la jeune femme imagine mal l'enfant commettre pareil délit, aussi sourit largement en voyant Alex se mettre à hauteur de l'enfant et lui signifier

Dites moi jeune fille quelles sont les éléments dont vous disposez pour assoir que c’est un bougre que nous devons rechercher ?

Hochement de tête amusée, puis répond avant même que la petite ait le temps de répondre

Ahem Alex! Picoler un tonneau entier, se goinfrer d'une grosse part de jambon, sans compter les pains, j'ai bien ma petite idée mais j'ai pas vu la femme à la peau d'ours tourner dans le coin! Légère grimace en pensant à Russocarine, puis main qui vient se plaquer sur le ventre de Marine

Ou alors la petite cache bien son jeu! Ou elle sait où son les bougres, quoi qu'il en soit quelque fois la vérité sort de la bouche des enfants!

Clin d'oeil entendu à Alex et sourire à Marine, convaincue que la petite voleuse en herbe n'est pas l'auteur de ce larcin là.
Drizzten
Drizzten revenait de la forêt. il était allé chercher du bois pour le feu. Il avait entendu des cris venant du campement et avec hâte, il se précipita vers celui-ci. Il avait même oublié le bois qu'il avait empilé sur un tas.

Il ne savait pas ce qui se passait, il vit plein de monde qui couraient partout. Ce n'était pas la panique mais tous avait l'air de rechercher quelque chose ou quelqu'un. Drizzten croisa son Grand commandeur de l'Ordre du saint Sépulcre qui semblait calme. Sans hésiter il lui demanda:


Mazette!!!
C'est quoi ce boucan Alex?
Il y en a qui ont vu un fantôme ou quoi? De la forêt, j'ai cru à une attaque!!


Drizzten regardait autour de lui et ne comprenait rien. il attendait impatiemment la réponse de Legrandalsacien.
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Si Vis Pacem Parabellum!!!
Clotillde
Clotilde était dans les personnes réunies autour de la tente de la capitaine. Elle tenait toujours sa fourche bien droite, mais ne savait que dire. Apparemment, en plus, le brigand avait fait bombance, il avait mangé aussi une bonne part de jambon. Elle était ébahie par l'objet du larcin. Fallait bien être plusieurs pour avoir un tel appétit... Elle regardait tout le monde, et acquiescait en silence, regardait untel ou untel, mais ne disait rien. Elle cherchait sa capitaine des yeux, mais ne la trouvait point. Elle préférait ne rien dire, son papa n'était point là non plus pour la guider.

Elle vit une soeur qu'elle avait vue en taverne débouler, s'énerver et repartir. Elle préféra ne point prendre le risque de lui parler ou de la suivre, sous peine de se prendre un retour de vapeur. Et puis finalement, qui avait commencé à donner des ordres ? Personne... Que devait-elle donc faire... Demander ? Ben non, faut pas, sinon, elle va se faire disputer, oui, mais bon, faut aussi parfois se faire remarquer, sinon, elle va toujours jouer au fantôme du campement. Et puis que risquait-elle ? Le gniouf ? Y'avait à boire là-bas ? Allez, Clo, t'es une future Licorneuse, peut être... T'as connu pire, la colère de ton papa, alors là, c'est rien à côté... Elle s'avança d'un pas, la fourche à la main.


Ecuyère Clotilde au rapport ! Je n'ai rien vu, j'ai rien entendu, et je n'ai rien dit, mais il faudrait peut être qu'on ait quelques ordres, non ? On commence par chercher où ? On fouille les tentes ? Vous croyez qu'il a tout mangé tout seul ? A ce moment-là, il doit être en train de pioncer sous un arbre, et là, faut fouiller les arbres alors.
Marineblanche
Marine Blanche se blottit un peu plus contre Stephandra en voyant les personnes arriver, tout d'abord il eut une femme dont le regard lui glaça un peu l'échine mais elle esquissa un léger sourire à la remarque qu'avec le fromage, ça aurait été meilleur. Elle allait répondre à la question de la femme mais une jeune fille arriva entre temps, elle la salua aussi d'un signe de tête. Sauf que voila, les deux personnes l'observent et la gamine se demande ce qu'elles veulent mais elle ne dit rien d'autant plus que Alex met genou à terre pour lui demander pourquoi elle pense que c'est un homme.
Elle fronça légèrement les sourcils avant d'ouvrir la bouche pour répondre mais Stephandra fût bien plus rapide qu'elle.

Vrai que la gamine a tout de la coupable idéale, elle a vécu dans la rue, elle a déjà volé, elle picole comme jamais. Et c'est le genre de ripaille qu'elle affectionne particulièrement mais voila, ce n'est pas un peu trop facile?

Sa main se pose sur le bras dont la main s'est plaquée sur son ventre et affectueusement, elle le caresse tout en regardant Alex, elle ne prit même pas la peine de répondre car Stephandra a raison. Une telle quantité d'alcool, la gamine serait à moitié ivre morte par terre et dans son vomi vu la quantité de jambon qui a été mangé.

Un homme arriva en questionnant Alex et Clotillde qu'elle avait croisé, fit à son tour, son apparition qui posa une question sencée.


- Pour l'retrouver, il faudrait peut-être répartir les rôles, nan?
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