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[RP Ouvert] Au voleur !......

Loupameth
Il était arrivé depuis peu , mais comme à son habitude , Loupameth va faire un tour en taverne pour un ,,, se rafraichir le gosier ,,, il avait pas mal voyager avec sa collègue Liloia et tous les deux avaient ingurgité « moulte poussière « 

Et deux s'encanailler ,,,, ben oui quoi et alors ? Il avait bien le droit non ? Force est de voir que le résultat n'avait pas été probant , déçu et après avoir donc enfiler quelques bons pichets de pinard , il sort de la taverne pour aller rejoindre le campement des « OR « 

En arrivant au dit campement il entend comme des cris de poules effarouchés, il aperçoit Frère Drizzten qui à l'air de se poser des questions , puis une écuyère avec une fourche à la main ,au loin
Soeur Stephandra qui sort d'une tente à ses basques la petite Marineblanche

Perplexe et ne sachant de quoi il en retourne il se met à courir ,,, maladresse , précipitation il ne savait point , résultat voilà t'il pas qu'il butte sur un trou de taupe ,,, et « patatra » le voilà le nez dans l'herbe .

Penaud il se relève en jurant : Corne de bouc , ventre dieu, sottard , ta l'air malin. Il regarde autour de lui voir si on l'avait vu , tape sur ces habits pour enlever la terre et se refaire une contenance vis à vis de ces collègues .

En arrivant à la hauteur de Drizzten il lui demande ,

Alors mon frère que se passe t'il ? Pourquoi tout cette affolement et cris ?

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Drizzten
Drizzten vit Alex s'en aller. il avait l'air pressé; mais son ami Loupamth vint le rejoindre et lui demander:


Alors mon frère que se passe t'il ? Pourquoi tout cette affolement et cris ?

Ayant quelques peu entendu les gens autour de lui. Et aussi grâce à sa déduction et sa perspicacité, Drizzten fit un sourire à Loupameth et lui répondit.

Ma foi, je ne sais pas exactement mais en analysant la situation, je crois avoir compris qu'il y a eu un vol de commis ici et que tous sont en train de rechercher le coupable de ce vil acte.
Qu'est-ce qui a été volé, je ne le sais guère! cependant mon ami, je pense qu'il nous faut questionner les autres car si les gens ont l'air pressé de trouver le voleur, c'est qu'à mon avis l'objet dérobé est de grande valeur.


Drizzten fit un signe de la tête à son ami et ajouta:

On y va!! allons questionner Stéphandra! Je l'ai aperçu par là!!

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Si Vis Pacem Parabellum!!!
Actarius
[Acta I - Les retrouvailles]

Voilà bien des mois en Languedoc, un certain Actarius d'Euphor, puissant et riche Vicomte avait assisté à un des plus grands désastres de son existence. Un ou deux troubadours - l'épisode l'avait à ce point marqué qu'il ne s'en souvenait plus - lui avait composé deux ballades. L'épisode avait plutôt mal tourné au point que le ou les artistes avaient été menacés puis congédiés. Le Phénix pensait néanmoins ce douloureux incident sonore clos. Il était loin de se douter que ce ou ces amuseurs, après un bref retour dans la péninsule hispanique où ils avaient connu un succès terrible, sillonnaient les routes de France et se trouvaient précisément dans l'auberge où il avait décidé de demeurer le temps de recevoir des ordres.

Aussi foudroyante qu'une morsure de serpent, la surprise vint lui déchirer l'échine. Ses yeux s'écarquillèrent, la cuisse de volaille qu'il dévorait avec appétit lui glissa des doigts. Il se figea comme si la mort venait de le frapper en plein coeur. Le cauchemar recommençait et à un degré autrement plus innoportun que dans un mas perdu sur le Mont Lozère.


Là-haut, Là-haut très loin dans le nord
Entre la Seine et les Halles,
Le Louvre garde encore la trace
Du Pair Actarius !


Sa gorge se noua, ses yeux de Sienne fuyèrent ceux, sans doute interrogatifs de sa fille. Non, ces perles s'étaient repliées honteuses sur la table. Quant à ses mains, elles s'étaient jointes machinalement remerciant le Très-Haut de lui avoir insufflé l'idée de ne porter ni son manteau, ni son armure...

Il rêvait d'un vrai Royaume,
La belle France,
Dont il espérait la lumière
Dans cent milles lieux.


L'agonie se prolongeait. La reconnaissance épousait certes l'avantage de caressait l'orgueil, mais il suffisait de retourner cette médaille pour y apercevoir un revers difficile à porter. Ce revers avait pour la circonstance revêtu l'apparence de deux troubadours, l'un chantant, l'autre rythmant avec une espèce de calvacade reproduite en entrechoquant deux morceaux de bois.

Là-haut, Là-haut loin dans la Pairie
Le grand duel éclata.
Et ce fut l'assaut final,
De tous les diplomates.


Aïe ! Aïe ! Lui qui rêvait d'une entrée glorieuse en Touraine pouvait se repaître désormais. Si ces bougres venaient d'arriver à Chinon, le pire serait peut-être évité, mais s'ils étaient là depuis des jours. Non, les paroles ne devaient dater que de quelques jours au mieux, mais comment ils avaient su ? Nouveau frisson.

Actarius alors s'enfuit,
Vaincu, solitaire,
A travers les vastes prairies,
Du domaine royal.

Sur son merveilleux cheval,
Pour la guerre scellé,
Ce chevalier des temps nouveaux
Se bat pour l'humanité.

Actarius approche du Ponant,
Voici la légende
Que l'on va vous raconter.


Les tuer... oui, voilà la solution. En finir après la prestation. Son regard noirci se releva, sa tête se tourna et là... il vit une espèce de danse désordonnée offerte par le soliste aux morceaux de bois - soliste qui avait pris du poids lui semblait-il et qui semblait franchement alcoolisé - à ce point ridicule qu'elle le convainquit d'abandonner son funeste projet. Un vrai et pur démenti offert à ceux qui pensaient qu'il ne faisait aucun cas de la souffrance.

Là-haut, Là-haut loin dans la Pairie
Le grand duel éclata.
Et ce fut l'assaut final,
De tous les diplomates.

Actarius alors s'enfuit,
Vaincu, solitaire,
A travers les vastes prairies,
Du domaine royal.


Non, c'en était trop, plus de pitié. Il se leva alors sans crier gare, dégaîna son épée et trancha la tête de deux Hispaniques sous les regards médusés des autres personnes présentes.

Un champ ? Mais que faisait-il dans ce champ, couché, nu et cette chanson. Noooooooooooooooooooooooon.

Ses paupières se levèrent soudainement, livrant à la lumière des iris tétanisées d'effroi. Un cauchemar... il lui fallut du temps pour s'en rendre compte, le temps notamment de reprendre ses esprits, de s'assurer qu'il s'agissait bien de la réalité. Le soupir de soulagement qu'il laissa échapper trahit avec une limpidité détonnante l'ampleur de l'horreur côtoyée dans son songe. Non, ces deux bougres avaient dû véritablement avoir et ne reviendraient jamais sur le sol français. Enfin horreur, les paroles n'étaient pas si mauvaises... Et ce fut à cet instant fatidique que le Phénix prit la décision de payer un véritable artiste pour lui composer une ballade de qualité.



[Acta II - Double Pair]

Il avait été décidé la veille que Mélisende intègrerait un ordre de chevalerie, selon son propre désir. Soucieux de répondre favorablement à cette aspiration, le Pair marchait en compagnie de sa jeune demoiselle de fille. Direction le campement des ordres royaux.

Et ce campement, ils le trouvèrent dans un état d'agitation tel que le Vicomte crut un instant que les combats avaient été engagés. Mais la donne distribuée était tout autre, il le comprit en percevant des bribes de conversations en pénétrant dans la cité de toile. Un vol donc... Quoiqu'il en fut, il posa son regard sur la première personne qui croisa son chemin. Après une légère inclinaison du chef en guise de salut, il offrit, héraut d'une sobriété chantonnante de son accent d'oc.


Sa Seigneurie ?

Le doigt se pointa vers une tente. Le Vicomte jeta un coup d'oeil sur la jeune Mélisende. C'était maintenant ou jamais... Après une nouvelle inclinaison du chef en guise de merci, il ouvrit la marche de son pas fier et éminemment décidé, le regard fixé sur l'ancien Grand Maître de France qu'il avait distingué une fois face à l'ouverture béante. Visage fermé et sérieux, il progressa précédant toujours sa fille. Pour l'occasion, il arborait son manteau pairial. Inutile de rompre cette petite réunion avec des paroles, on le remarquerait suffisamment tôt. N'importe quel être finissait toujours par ressentir un regard rivé sur lui. Aucune raison que son com-pair fit exception. A priori du moins...
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Raphael83
Le Grand Chancelier Raphael remarqua une certaine agitation au campement .

Ses frères Drizzten et Loupameth était en grande disucssion

Que se passait il donc pour que tout le monde s'agite de la sorte ?

Il alla donc à leur rencontre.


Mes amis, bien le bonjour....Mais se passe t il donc ? Je vous vois bien remontés....

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--Jean_cache_misere
[Campement des Ordres royaux - "J'vous ai bien eu, hein ? Bon, j'étais peut-être pas l'seul sur le coup, mais quand même."]

La prochaine étape, ce serait un destrier. Une bête de grand prix, comme toutes celles qui attendaient calmement dans l'enclos. Une bête qui serait sans doute prisée de l'autre côté de la frontière, auprès des Ponantistes. Et puis, dans un camp de chevaliers, quoi de plus naturel qu'un servant se trimbalant en tirant une monture par la longe, hmm ? C'était vraiment le bon plan par excellence, le vol d'un destrier. Si un servant disparaissait deux jours, personne ne s'en rendrait même compte : il y avait tant de monde pour courir de droite et de gauche, tant d'hommes d'armes, de serviteurs, d'intendants appelés en renforts de leurs maîtres... Il n'était qu'une goutte d'eau dans un océan, et il comptait en jouer.

Pour l'heure, le gaillard s'était contenté de menus larcins. Cinq ou six miches de pain par ci, un bout de jambon par là. Rien de bien méchant, rien de remarquable si l'on ne pointait pas chaque jour, assidûment, tout ce qui sortait ou entrait dans les tentes-entrepôts. Après tout, puisque tous ces chevaliers, tous ces cavaliers, tous ces gens qui se ruaient au secours d'une Touraine dont il n'avait strictement rien à carrer étaient pour beaucoup nobles, ils avaient du foin dans les bottes, ils avaient des domaines qui pouvaient leur envoyer tout ce dont ils avaient besoin, et pas que de la bouffe : des armes, des habits et des produits de plus grande valeur comme de l'alcool. Se mettre à leur service à leur arrivée en Touraine avait été le coup de génie de Jean Cache-Misère, comme on le surnommait pour quelque obscure raison.

Un coup de génie en une vie, me direz-vous, n'est justement pas la marque d'un grand génie. Cependant, on ne pouvait guère en attendre beaucoup plus. Le spécimen avait été aidé par Mère Nature au sens où celle-ci avait daigné lui conférer une carrure suffisante pour camoufler les larcins dont il vivait et dont il faisait vivre la Madelon, sa femme, et ses trois ou quatre petiots. Cependant, l'intellect et l'habileté n'avaient pas suivi. Renvoyé avec moultes cicatrices, dont la plus remarquable s'étalait de son coude droit à la jointure de l'index et du majeur de sa main droite en une lente torsade, de chez trois maîtres forgerons au cours de ses quinze premières années, il s'était résolu à ne travailler qu'aux champs, sur commande pour ainsi dire. Pas tout à fait serf, puisqu'il n'avait pas un seul maître, pas tout à fait vilain, puisqu'il ne possédait rien et vivait dans la demeure familiale de son épouse (dont il finirait bien par tuer le frère, à force qu'il lui tape sur le système), il avait un statut aussi bâtard que le mouflet qu'il avait fait à une voisine pendant la dernière grossesse de la Madelon.

Enfin bref... Jean Cache-Misère, depuis peu entré au service des Ordres royaux par opportunité (puisqu'il y avait du monde à servir et que ça paierait sans doute bien, pourquoi se priver d'aller servir là-bas ? Si ça s'trouve, ils offraient même à manger !) autant que par calcul (pensez donc, un tel camp, c'est un truc à pouvoir se trouver un maitre qui aurait besoin d'un garde façon armoire normande et à se mettre à l'abri pour ses vieux jours), fomentait son petit coup et repérait la bête qu'il allait barboter incessamment sous peu quand un grand cri se fit entendre. Ach. Un de ses vols aurait-il été découvert ? Ignorant royalement (le comble pour quelqu'un qui n'avait rien à cirer de la royauté ou du Royaume) la Licorneuse qui venait de se casser la figure et se trouvait nez à nez avec sa jument, il se mêla aussi discrètement que possible au petit groupe qui se forma presque instantanément. L'arrivée d'un gaillard avec une énorme épée en main le refroidit encore plus. S'ils réagissaient comme ça à un vol, il aurait intérêt à être loin quand ils se rendraient compte de l'absence d'un destrier. Alors, ils avaient trouvé quoi ?

Un tonneau vide. Stupeur et détente dans l'esprit du Cache-Misère. Un grand sourire, peut-être un peu niais, se peignit sur son visage avant d'être réprimé sévèrement, pour prendre une figure de croque-mort. C'était bien la meilleure, n'empêche ! Lui piquait du solide, du mangeable, et il s'était fait doubler par un autre quand il s'était agi de faire disparaitre de la boisson... Un comble, vraiment. Lui qui claquait des sommes faramineuses dans les diverses tavernes de la ville en mauvaise bière n'avait pas encore trouvé le moyen de vider discrètement tonneaux et tonnelets. Et quelqu'un d'autre l'avait fait à sa place ! Faudrait qu'il voie ce gars, n'empêche. Devait être foutument doué... Il pourrait sans doute lui apprendre quelques trucs utiles.

Et ça papotait autour de lui, ça allait, venait, discutait, regardait, tempêtait, murmurait, piapiatait, piaillait (pourquoi y'avait une gamine dans l'camp, d'ailleurs ? C'est quoi, c'délire, depuis quand les gosses sont admis ?)... Lui veillait d'un oeil qu'il essayait de faire le moins amusé possible sur l'entrée de la tente dans lequel une Seigneurie et son amant (bah quoi ? C'était d'notoriété publique, hein, les bruits des z'Ordres couraient au moins aussi vite qu'eux) s'étaient engouffrés, suivis par d'autres et ressortis. Il n'avait pas tellement tapé dans celle-là pour le moment, une autre avait été le terrain premier de ses vols. C'était vraiment pas de bol, juste quand il abandonnait un réservoir de nourriture pour éviter qu'on remarque que son contenu baissait anormalement, il fallait que celui sur lequel il se rabattait soit cambriolé... Et pas par lui ! Tss. N'importe quoi, ces voleurs. On peut jamais leur faire confiance.

Sur ces joyeuses entrefaites (car, malgré l'insécurité, pour lui, du garde-manger qu'il s'était choisi, le Cache-Misère se régalait de la situation et s'amusait comme un fou, même s'il tentait de garder son sérieux et son air accablé), un bonhomme à l'air sévère, suivi d'une petite demoiselle en âge d'être sa fille, se mit à fixer la Seigneurie qui avait dû être quelqu'un d'important. Même pas un mot. Tss, les Grands, de nos jours... Comme la scène promettait de continuer d'être intéressante, Jean se recula quelque peu, croisa les bras pour mieux jouir du spectacle... Et attendit l'acte trois. Après l'introduction et l'élément perturbateur... Qu'on lui donne l'intrigue !


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Walan
Se reculer un peu, sait-on jamais, un coup de jambon est si vite arrivé. Elle avait beau dire ne pas avoir bu le contenu du tonnelet, et il la croyait bien volontiers, Marie n'en avait pas moins une attitude pas tout à fait normale. La colère sans doute, ou alors son attachement au vin bourguignon était bien plus important que ce que Walan supposait, pour la mettre dans un tel état.

Finie la taquinerie donc, pour l'instant en tout cas, l'heure était à la recherche du ou des voleurs et d'autres commençaient déjà à s'y coller. Le regard gris acier vint se poser sur la brune, tandis que d'une voix calme, plus sérieuse, il reprenait.


Vu les quantités, soit le vol a été fait en plusieurs fois, soit il y a plus d'une personne à l’œuvre. Ou alors c'est un redoutable mangeur et buveur ...
N'a-t-on aucune personne capable de nous dire quels ont été les allers et venues sous cette tente entre maintenant et ... hier ?


Du monde continuait d'entrer et sortir dans la tente, et à en juger au bruit l'alerte se répandait dans tout le camp. Et bien, à défaut d'utilité réelle de mobiliser tant de monde pour un vol, ça aurait fait un bon exercice de mobilisation en cas de problèmes plus graves.
A une femme et une enfant succédaient maintenant un homme -Pair visiblement- et une jeune femme, attirant brièvement sur eux le regard de Sans Repos, avant qu'il ne se tourne vers Marie. La rencontre risquait d'être intéressante à voir, entre l'état de colère avancé de la Violette et l'abordage d'un formel "Sa Seigneurie", c'était potentiellement tout à fait explosif.

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Mariealice
[Campement, sous la tente...]

Plus besoin de se gausser de lui, visiblement il avait compris. Et la brune continuait elle à chercher quelle pouvait être l'ampleur du larcin, comptant et recomptant, marmonnant à chaque découverte que ce houlier avait ripaillé à leurs frais. La liste de la rapine était longue comme son bras qui aurait tenu une lance. Non mais c'était un troll des montagnes avec un estomac de la taille de Paris qui était sur place?

Ca fatrouillait à qui mieux mieux devant la tente mais il fallait faire quelque chose. Petite moue et regard sur le brun.

Je pense également qu'il doit s'agir d'une bande de malandrins. La question est depuis quand cela dure.

Et cette fois un autre regard lui fit tourner la tête. Tiens, un Com-Pair, languedocien de son état, comme feu son ami Legueux. Des mots vinrent chanter à son oreille, surtout un, mamòis et un sourire éclaira le visage de celle qui portait ce surnom là.

Benvenguda.

Ouh qu'ils étaient loin ces cours d'occitan.... Signe de tête à l'homme et à la jeune fille à ses côtés.

Vous arrivez en pleine découverte d'une coquefabue. Un ou des maroufles se sont généreusement servis dans nos provisions. Du moins c'est tout ce que j'ai trouvé pour l'instant. Vous joigniez vous à nous pour emberlucoquer à son intention?

Ah et... Voici Walan de Meyrieu, Actarieus d'Euphor.


Et d'entrainer tout le monde dehors.

Bien... Nous avons une bande de truandailles qui s'amuse à prendre nos réserves pour leur garde-manger. Fini de jouer, je compte bien jouer les tourmenteurs une fois qu'on les aura. Qui vient?
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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
--Jean_cache_misere
[Campement des OR, devant la tente cambriolée - "Et moi je joue ma vie à pile ou face"]

Et la situation se complique un petit chouïa. La Seigneurie qui avait disparu dans la tente en ressort, poussant plus ou moins tout le monde à l'extérieur, et accueille l'autre Seigneurie, puisqu'il semble que c'en est une vu le bleu de son manteau (et puis de toute façon, tous les Parisiens sont des Seigneuries par principe pour Jean, "comme ça, si c'est pas l'cas, au moins ils sont flattés"), avec force expressions de colère. Ca promettait d'être du joli si elle lui mettait la main au collet. Donc faudrait qu'il dérive les soupçons qui pourraient lui coller aux basques... Et pour ça, il pourrait p't'être essayer quelque chose. Ni une ni deux, le grand bougre s'avance, bras de chemise roulés jusqu'aux coudes, fourrageant d'une main dans sa tignasse encore sombre quoique veinée de fils d'argent, et commence d'un air un peu embarrassé :

Y'a une 'tite brunette, 'fin une dame brune j'veux dire, qu'est partie en disant qu'fallait aller la trouver si y'avait besoin d'aide... Mais comme j'sais pas où elle est, j'peux la remplacer, si vous voulez.

Intuition débile, gueule quelque chose dans l'esprit du Cache-Misère. Non mais t'es malade, pauv'[censuré] ! Tu t'jettes toi-même dans la gueule du loup, 'fin d'la Violette, sombre abruti. Ah oui mais non. C'est plus subtil que ça, mon gros. Si j'suis dans la place, je cours moins de risques parce que j'ai toujours un coup d'avance sur eux. T'es vraiment bête, faut suivre un peu ! Allez, on tente. D'ailleurs, c'est bien connu, qui ne tente rien n'a rien, et en l'occurrence, il n'est pas question de moins que de gagner la confiance d'une femme aussi puissante qu'en colère et de rester dans l'ombre jusqu'à avoir réussi le coup du destrier. Double enjeu, donc. Sur un espèce de coup d'oeil d'excuse aux deux gars qui flanquent la Marie, le gueux se rapproche pour continuer, murmurant presque sa question finale :

J'm'appelle Jean et j'suis un d'vos servants, vot'Grandeur, 'fin vot'Seigneurie, j'm'occupe d'trimballer un peu tout dans l'camp. Donc j'connais pas mal les réserves et ceux qui s'en occupent... Vous voulez qu'j'vérifie si y'a personne de pas autorisé dans l'camp, ou si y'a rien qui manque dans les aut'z'entrepôts ?

Coup d'oeil appuyé vers la petiote repérée plus tôt. Bah oui, ça aurait pu être elle... A cet âge-là, c'est petit, fluet, ça se glisse partout, ça incarne l'innocence et ça sait en jouer ! Qui est le gamin qui n'a jamais dit "C'est pas moi, c'est mon frère" ? Et on oublie les enfants uniques, ça ne compte pas ! Décidément, cette petite était une véritable aubaine, elle faisait un coupable parfait. Avec un peu de chance, ça marcherait tout seul, et la Licorneuse partirait avec un a priori positif pour l'homme et un a priori négatif pour la gamine. Cache-Misère un, enfant zéro.

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Virginia_
[Etrange est la vie... ]

Elle avait quitté la Touraine suite à des combats, elle y revenait pour combattre. Loches, Tours, Vendôme, Chinon … elle s’était promis d’y revenir un jour, le temps d’un voyage. Jamais elle n’aurait imaginé que le retour se ferait dans ces conditions, ni pour ces raisons et encore moins dans le campement d’un Ordre Royal Militaire.

Avec l’aide de sa cousine qui la suivait partout pour surveiller les enfants, bien qu’elle en ait laissé deux sur quatre s’enfuir pour retourner à Sarlat, elle avait aidé à ranger les provisions et à organiser la tente qui servait de cantine. Suite à cela, elle avait été rejoindre son compagnon pour une promenade dans les bois alentours. Un retour aux sources en quelque sorte.

La balade fut agréable, la noiraude montrant et racontant les souvenirs qui remontaient. Chinon, son lac, le lac où elle avait appris à nager, où elle avait pêché sa première truite, où elle éclaboussait son cousin, son presque frère, Pierrig. Elle ne pouvait se souvenir et encore moins fouler le sol de Touraine sans penser à lui parti rejoindre trop tôt le Très Haut.

Le bras tenant celui de Groch, la tête posée sur son épaule, ils marchaient d’un même pas, elle laissa ses pensées vagabonder vers le camp et ses frères et sœur de la Licorne puisqu’elle pouvait le dire à présent, après bien des efforts, elle était fille de l’animal mythique.

Vinou n’avait jamais eu de problème pour se mêler aux gens, pour discuter de tout et de rien mais plus le temps passait, plus la vie l’avait marquée des cicatrices de la trahison, plus elle éprouvait des difficultés à le faire, plus elle se mettait en retrait et plus elle préférait observer que parler.

Il y avait déjà quelques mois maintenant qu’elle avait franchi les grilles de la Forteresse, elle avait récemment prêté serment et était à présent fille de la Licorne mais elle s’était rendue compte il y a peu qu’en fait elle avait eu beau croiser quelques Licorneux ça et là elle en connaît très peu pour ne pas dire qu’elle n’avait pas besoin d’une main pour compter ceux qu’elle connaissait réellement au sein de l’Ordre. De plus, si ce n’était pas sa première bataille, c’était sa première mission avec eux.

Elle avait remarqué que plus le groupe était soudé, plus il était difficile pour un nouvel arrivant de se faire un place au sein de celui-ci. Chose qu’elle était en fait, une nouvelle venue parmi eux et les frères et sœurs étaient plus que soudés pour certains. Le doute et les questions l’avaient envahie comme bien souvent.

A force d’observer en retrait, elle réfléchissait parfois trop, les mêmes pensées tournaient et retournaient dans sa tête pratiquement toujours en train de fonctionner. Parfois elle aurait donné tout ce qu’elle avait pour arrêter de penser ne serait-ce que quelques heures, pour pouvoir se mettre au repos quand elle le désirait et non quand la fatigue la prenait par surprise.

Groch avec sa délicatesse habituelle l’avait laissée parler, répondant quand cela était vraiment nécessaire, il l’avait laissée s’épancher, se souvenir, se confier. Les heures avaient filé sans que la noiraude s’en fut rendu compte et il était temps de rentrer au campement. Arrivés sur place, un cri retenti, un cri sorti de nulle part ou presque. Différents frères et sœurs et pas que des frères et soeurs d'ailleurs s’approchèrent de Marie dont le cri appartenait pour voir et savoir ce qu’il se passait. La noiraude pencha la tête sur le côté et comme à son habitude observa la scène.

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Stephandra
[Au rendez-vous des amis...]

Après Alex, c'est Loupa et Drizz qu'elles croisent, même un homme qui regarde étrangement la petite, Stéphandra maternellement resserre la gamine contre elle... Elle n'aime pas ce regard qu'il lui lance presque en la pointant du doigt, n'odit pas ce qu'il raconte à Marie Alice, mais apprécie pas ses yeux... Bref, elle tente de chasser ses viles idées de son esprit et explique à ses frères ce qu'il se déroule ici.

Expliquant les vols et qu'il faille commencer à se bouger pour mettre la main sur le ou les voleurs, qu'on ne peut pas laisser impunément les vivres des OR se faire emporter ou dévorer... Qui vole un oeuf vole un boeuf nope? Qu'en sera-t-il si on ne fait rien?

Elle leur sourit et leur signifie qu'elle va avec Marine Blanche commencer à fouiller dans les tentes. Sans plus attendre, elle tire la gamine loin de la tente d'intendance et surtout du personnage qui ne lui attire pas du tout de confiance.

Marine et la novice commence à entrer dans une tente, Stéphandra reconnait là ensuqué ou endormi un de ses frères, elle lui secoue doucement l'épaule en s'adressant à lui


Héé! Frère Nergal! Réveillez-vous!

Le pauvre sursaute presque et la fixe avec de gros yeux, la jeune femme fait une petite moue et entame de lui expliquer la situation, s'excusant d'ainsi l'avoir remué alors qu'il a été de garde toute la sainte nuitée et doit avoir besoin de sommeil.

Plutôt que de l'envoyer balader, il les regarde toutes les deux et se redresse rapidement, il semble prêt à lui aussi partir en quête du voleur, nomého vous croyez quoi tous là? Qu'on peut boire le vin des gens comme ça? Et vont boire quoi les membres des ordres royaux ensuite hein?

Stéphandra esquisse un léger sourire à Nergal et reprend


Permettez qu'on fouine un peu votre tente, on trouvera peut être un indice...Vous n'avez vu personne en rentrant de votre garde?

Bah vi qui sait? Peut être aurait-il pu croiser quelqu'un...
Nergal
[Lève-toi et marche!]

Héé! Frère Nergal! Réveillez-vous!

Rooooh ! Pour une fois qu'il faisait un rêve agréable, il faut qu'on le réveille ! Eh pis pile au moment où la blonde allait lui dire son nom en plus, c'est vraiment pas de bol... Mais bon après tout il s'agissait d'un vol dans un campement d'ordres royaux, et pas un vol de rien du tout, non ! Du pinot de chez nous ! ...Hein ?! Mais attendez...

Le Frère du Saint Sépulcre se redresse, saute illico de sa couche et soupèse le petit tonneau à moitié planqué entre sa paillasse et l'angle de la tente.

Gros soupir de soulagement en constatant que le tonnelet pèse toujours le même poids que ce matin à la fin de sa garde. Bah oui quoi : si c'est un voleur de vinasse de bourgogne, pour sûre qu'il passera tôt ou tard pour s'approprier le contenu des réserves du Nergal !


Permettez qu'on fouine un peu votre tente, on trouvera peut être un indice...Vous n'avez vu personne en rentrant de votre garde?


Aheum... la nuit, tout les soldats des ordres royaux sont gris, pas facile de remarquer quelque chose de suspect dans l'enceinte même du camps, il surveillait surtout les alentours à vrais dire... Quoi que en y repensant...

Si vous souhaitez fouiller allez-y je n'ai rien de compromettant pour ma réputation, mais je vous préviens les deux tonnelets de bourgogne sont de ma cave personnel de ma propriété de Chalon !

Je n'ai pas vue grand chose mais il me semble avoir vue à plusieurs reprise des mouvements suspects de silhouettes rodant près des tentes mais le plus souvent il ne s'agissait que de servants vacant à leurs occupations nocturnes...


Se gratte la tête, pensif.
Melisende_
La route menant à Chinon s'était faite en silence, Mélisende chevauchait à la suite de son père. Ses pensées étaient ailleurs, le matin même, après une mûre réflexion, elle avait fait part au Vicomte de sa décision de rejoindre un ordre de chevalerie. Cette décision n'avait pas été facile à annoncer.Depuis l'assassinat de sa mère, un fossé s'était indéniablement creusé entre elle et lui. Certes, on ne pouvait pas dire qu'ils étaient proches avant cela, ce dernier avait été un père absent, pris par ses nombreuses fonctions, mais il avait toujours été là pour prendre soin de sa famille, à part ce jour-là... le jour où des assassins s'en étaient pris à sa mère et l'avaient sauvagement tuée, la laissant gisante dans son sang au bord de cette route bourbonnaise. Dès lors, la jeune fille en avait voulu à son père, elle lui en avait voulu de ne pas avoir pu protéger sa mère, et elle lui en avait également voulu de ne pas l'avoir vengée. D'où ce fossé qui s'était creusé un peu plus chaque jour entre eux et cette décision qu'elle avait prise d'intégrer un ordre de chevalerie.

Toujours perdue dans ses pensées, la jeune Mélisende se rendit à peine compte qu'ils étaient arrivés à destination. Elle était lasse et n'avait qu'une envie, se retrouver seule dans une chambre de cette auberge et se reposer. S'excusant donc auprès de son père, la jeune demoiselle prit congé et se rendit dans la chambre qu'on lui indiqua.

Elle posa sur une chaise la cape qu'elle venait de retirer de ses épaules. Son regard se perdit sur ce vêtement qu'elle reprit entre ses mains avant de le serrer contre son cœur. Se laissant tomber sur la couche à ses côtés, elle ferma les yeux. Cette cape était un des effets personnels qu'elle avait gardés de sa mère après l'avoir trouvée dans ses affaires. Elle ne la quittait que très rarement, avait ainsi l'impression que sa mère demeurait auprès d'elle.
"Mère, vous me manquez tellement..."

Puis Mélisende repensa à la conversation qu'elle avait eue le matin même avec son père. Il lui avait bien fait comprendre qu'elle devait abandonner son désir de vengeance, qu'au final, celui-ci lui ferait plus de mal que de bien. Comme elle le lui avait dit, elle lui faisait confiance, elle s'en remettrait à son expérience. Elle était heureuse de leur échange, ils avaient pu communiquer enfin, alors que depuis des mois, il l'ignorait. C'est donc sur ses pensées, le cœur plus léger, serrant sa cape dans ses bras que la jeune fille s'endormit.

Au matin, comme promis, son père l'a conduisit dans un campement où plusieurs Ordres Royaux étaient rassemblés. Le campement était en pleine agitation, de-ci de-là des hommes et des femmes et même une enfant courraient. Que se passait-il? Ils étaient déjà prêts pour le combat? Mais à tendre l'oreille, ils comprirent que toute cette agitation était dû à un vol, sans plus de précision, cela devait être un vol important pour mobiliser ainsi autant de personnes. Mais pas le temps de se poser plus de questions, la jeune Mélisende tentait de suivre son père qui sûr de lui, comme toujours, on ne le prénommait pas le Magnifique pour rien, marchait d'un bon pas. Après s'être renseigné sur l'endroit où se trouvait la personne qu'ils étaient venu voir, tous deux se dirigèrent vers une tente. La jeune demoiselle prit une grande respiration et se redressa légèrement, elle était encore une innocente et naïve jeune fille, mais elle voulait faire bonne impression auprès de "Sa Seigneurie" comme l'avait appelée quelques minutes plus tôt son père.

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Marineblanche
Un homme semble avoir un coup d'oeil appuyé sur la gamine, elle croise son regard et il faut dire qu'elle n'aime pas du tout ça, son intuition lui dit de se méfier et seul le Très Haut sait combien de fois, elle aurait dû écouter ce petit signal, ça lui aurait évité bien des ennuis. Pourquoi cet homme qu'elle ne connait absolument pas lui jette un coup d'oeil bien appuyé après avoir parlé à Marie Alice? D'ailleurs il a dis quoi à la femme? Ne serait-il pas en train de l'accuser par hasard? Son intuition lui dit que oui mais encore une fois, elle ne l'écoute pas. De toute façon, elle le saurait bien vite mais au cas où, Marine Blanche lui jette un regard glaçial. Le genre de regard qui veut dire " Fais attention à ce que tu fais parce que je saurais t'attendre au tournant, tu ne me connais pas. "
L'avertissement passée, la rouquine ferme les yeux pour se resserrer un peu plus contre Stephandra, rechercher sa douceur et elle écoute la jeune femme expliquer à ses frères ce qu'il s'est passé.

Stephandra l'attrape pour l'emmener loin de la tente de l'intendance mais Marine Blanche lance un nouveau regard sur l'homme en l'avertissant de nouveau. Qu'il ne s'amuse pas à l'accuser à tord sinon il risque de s'attirer quelques foudres. Elle est même prête à l'accuser, même si ce n'est peut-être pas lui. Quand on vit dans la rue, il faut apprendre que toutes les armes, les ruses sont bonnes pour survivre.

La rouquine et la jeune femme rentre donc dans une tente où un homme roupille et rit de voir comment Stephandra réveille ce pauvre bougre. Elle écoute alors la discussion avec interêt mais c'est alors qu'une phrase attira son attention et elle fronça les sourcils.

Elle se posa alors une question..Si elle veut voler dans un camps où il y'a pleins de Chevaliers dedans...Comment s'y prendrait-elle? Marine Blanche irait directement dans une tente et irait se servir...Elle est petite et elle peut se faufiler mais si c'est un homme ou une femme adulte? Comment ferait-elle? Soit elle prend la cape d'une des personnes pour faire croire qu'elle fait partie du campement Royal. Non quand même pas...Il faut avoir de sacré tripes pour ça...Et c'est pas donné à tout le monde. Silencieuse, elle se met à réfléchir aux moyens qu'elle utiliserait pour voler quelque chose dans un camps rempli de gens d'armes...


- Hmmm...
Loupameth
Raphael les ayant rejoins et après les explications de Stephandra sur ce foutu vol il regarde Frère Drizzten .

Mon frère ,en voyant tout le monde courir dans tous les sens , je pense qu'il y a assez de monde pour trouver le ou les voleurs , donc je vais vous laisser et moi je vais installer la tente médicale , car après tout je suis le médecin ici .

Avant de chercher un endroit pour installer la tente il adresse un petit sourire amical à Marineblanche
en lui passant la main sur la tête .

Fait attention à toi ici tu pourrais te faire renverser par un cheval fou ne t'égare pas d'accord ?

Le voilà prendre la direction de la tente de Frère Nergal , tout en maugréant ,car il vient d'apprendre qu'il ne participera pas aux opérations , mais contre fortune bon coeur il se dit qu'il servira à soigner , consolider et remettre sur pieds les futurs blessés .
La tente installée, il prend un temps de repos ,sort quelques bonnes bouteilles , en ouvre une puis se sert un bon godet du nectar , en regardant d'un air amusé tout ce petit monde courir dans tous les sens .
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Actarius
[Acta III - Ouais, mais en fait...]

Les salutations ne tardèrent pas à venir. Et les présentations également. Enchanté Messer. Il allait alors procéder lui-même à la présentation de sa fille, mais la fortune avait vicieusement décidé de ne pas lui sourire en ce jour puisque les circonstances plutôt tendues ne prêtaient vraiment pas à l'introduction de sa fille auprès de Sa Seigneurie d'Altérac.

Face à tant de malchance, il se contenta d'un "oc" en réponse à la proposition de sa com-pair et suivit naturellement le mouvement vers l'extérieur. Il en profita pour glisser discrètement un mot à sa fille.
Une fois cette affaire réglée nous passerons aux présentations, il ne sert de rien de les précipiter maintenant, son esprit est tout entier tourner vers ce vol.

Et donc, bien malgré lui, le Phénix fut pris dans cette terrible et sombre histoire de vol. Son expérience à la prévôté et justice languedociennes lui donnait un petit avantage, mais il n'avait rien d'un fin limier, malgré un instinct assez affûté et rarement trompeur. Cela suffirait-il pour être d'une quelconque utilité ? Rien ne paraissait moins sûr. Pourtant, il opina du chef à la dernière question de sa licorneuse com-pair. Oui, il irait. Après tout, puisqu'il était là...

Ce fut à cet instant que son regard balaya les alentours, regard qui ne s'attarda guère sur le personnage qui avait approché de Marie Alice, "sans doute de la valetaille". Ce regard s'était en effet posé sur une vieille connaissance rencontrée en Provence... Vinou... Et cela constituait réellement une bonne surprise. D'un signe amical de la dextre, il la salua et l'invita à se joindre à eux.

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