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[RP Ouvert] Au voleur !......

Pierre_louis
[HRP je rappel que ce que TOI JOUEUR tu peux lire, n'EST PAS ce que TON PERSO SAIT. Pas de mélangisme merci /HRP]

[Campement des ORs, Tard dans la nuit]

La nuit était belle et le temps plus clément que ses derniers jours permettait à la lune d'inonder la plaine de ses lueurs. De nombreuses tentes avaient été dressées dans la plaine par des membres des ordres royaux. Ils avaient répondu à l'appel à l'aide de la Touraine et venaient joindre leurs lames à celles déjà présente de la coalition. Sous les rayons de la lune les pavillons flottant au grès du vent se révélaient peu à peu. Ici la Licorne, là bas la dame blanche à l'écu vert, et d'autres oriflammes que pierre avait du mal à distingué.

Emmitouflé dans sa cape, capuche couvrant son front pour plus de discrétion, il marchait discrètement entre les tentes, évitant les les nombreux fils de ces dernières, sans compter sur tout le bardas lié à une campagne militaire. Il cherchait une tente en particulier, celle d'une vicomtesse limousine et membre de la Licorne.
Il avait eu le malheur de succomber une fois à ses charmes et s'en voulait depuis. Ayant reçu lettre de sa fiancée, inquiète de leur éloignement, il s'en était encore plus voulu et décidait de clarifier la situation.
Bien qu'il n'ai s'agit que d'une nuit, il devait à la vicomtesse de l'informer de la situation.

Ayant reçu vague description de l'endroit où la tente devait se trouver, pierre cherchait sans trop d'espoir depuis un moment. Intérieurement il maudit le bougre d'âne de planton qui ne connaissait pas le campement et qui à moitié endormis n'avait pas su le renseigner. Pour sur au retour il prendrait pour son grade celui-là.

En attendant il fallait être discret et rapide. Tournant au coin d'une tente et évitant de justesse le balot de paille qui eu vite fait de le faire tomber dans la boue, il arriva devant les armes de la limousine en question.

*Bon, ça doit être là, allons y... *

Ecartant le pan de l'entrée, il avança dans la tente.


Vicomtesse? Etes vous là?
Krystel_martin
[Dans l'campement, mais bien à la ramasse hein !]

Le regard de la Blanche passa sur chaque protagoniste. Elle avait fini par comprendre, de bribes en bribes, qu'un vol de nourriture avait eu lieu. Elle avait même saisi que la petite rousse était suspecte aux yeux de bien des gens. Cette petite rousse... Par Dieu ! Krystel était persuadée de l'avoir croisée, sans vraiment l'avoir rencontrée. Où, mais où ? Et en quelle occasion ?

Qu'importait ! Le regard de la Blanche continua à jouer, au gré des gens qui allaient et venaient, et prenaient la parole. Elle avait l'impression d'être ballotée dans un courant, au milieu d'un fleuve. Une battue ? Pourquoi pas. Se mettre en groupe ? Ma foi !

Alors, ça finit par se disperser, par chercher voire... par abandonner. La petite rousse, entrainée par Dame Stephandra, s'éloignait et entrait dans une tente. Et Mélusine, comme Krystel, restaient là, offrant toujours leur service. Ignorées, les Blanches ? Ou peu entendue, petites voix dans cette marée écumante. Lassitude, d'attendre une réponse qui ne viendrait pas. Il faudrait donc prendre l'initiative, ou de la proposition, ou de la fuite. Dans le doute, et parce qu'après tout, c'était avant tout à son ainée de décider, Krystel souffla à sa Sœur et compatriote Mélusine :


Et nous, de quelle façon allons-nous courir chercher une amphore pleine de vin et de jambon ?

Parmi la marée grouillante, la jeune fille était un peu perdue. Voire... carrément inutile. A quoi diable s'était-elle attendue en délaissant un pli à vanillée contre... contre quoi au juste ? Une présence bien futile en plein milieu d'une ruche ?

Krystel soupira. Son impression ? Avoir l'impression qu'on se fichait d'elle, qu'elle ne servait à rien, alors qu'on l'attendait vraiment à des lieues de là. Un coup de mou, un certain découragement, c'était tout ce qu'elle ressentait en cet instant où le camp bourdonnait une mélopée qu'elle n'arrivait pas à déclamer. Il lui faudrait pourtant relever le front, et le défi. Et pourquoi pas ? Chercher le voleur à la panse pleine.

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J'attendrai, le jour et la nuit...
J'attendrai toujours... un mari !
Melusine34
Et nous, de quelle façon allons-nous courir chercher une amphore pleine de vin et de jambon ?

Si tant est que l’on cherche… vu l’agitation qui règne dans le camp et compte tenu du fait que plus l’information circule plus celle ci s’accroit je commence à douter que l’on trouve quoi que se soit.

Défaitiste la brune, non mais un peu froissée sans doute de l’indifférence de l’homme tant de la rousse devant sa proposition d’aide. De deux choses l’une : où ils ne les avaient pas vu ni entendus mais elle en doutait fortement ; soit, hypothèse plus vraisemblable, ils s’en fichaient comme d’une guigne et préféraient mener leur enquête de leur côté.

Les deux flamandes échangèrent un regard : sentiment partagé mais quelque chose dans l’expression de la paradisiaque trahissait autre chose que le seul manque de savoir vivre de leurs interlocuteurs ne pouvait expliquer totalement. Aussi l’écuyère s’efforça-t-elle de nuancer sa pensée première et de remotiver sa compatriote.

Je comptais mettre à profit ces quelques temps de libre pour inspecter les environs et la sécurité du campement. Tout ce ramdam m’a interrompu mais après tout nous pourrions faire d’une pierre deux coups. En toute sincérité je pense que le quidam à d’ors et déjà quitté le camp ; en tout cas s’il a deux sous de jugeote sitôt son larcin effectué il a du prendre le large , mais sais-t-on jamais, l’appât du gain et la perspective de remettre ça l'on peut être convaincu de rester un peu et dans ce cas il doit se terrer quelque part aux alentours. Peut être qu’en effectuant notre ronde de routine nous trouverons des traces de son passage ou quoique se soit qui puisse aiguiller les recherches.

Petit mensonge ne nuit pas... elle était en aucune façon sortie de sa tente pour ce motif mais sa soeur d'arme n'en savait rien, et vu les circonstances... elle n'allait tout de même pas avouer que seule sa curiosité était responsable de sa présence sur les lieux. En revanche la perspective de faire cette tournée d'inspection avec Krystel lui plaisait beaucoup. D'ordinaire elle l'effectuait seule, dans le silence du petit matin; s'exerçait à déambuler sans bruit et sans se faire remarquer, s'éloignait pour pratiquer ses ablutions avant que le camp ne bruisse de mille et uns bruits et que les ordres du jour ne fusent.

Si le cœur t’en dit je serai ravie d’être accompagnée pour une fois.
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Clotillde
[Campement Licorneux]

Des gens arrivaient de plus en plus, Sindanarie était déjà partie depuis longtemps. MarieAlice était rentrée dans la tente avec Stephandra suivie d’une petite fille dont Clo se demandait ce qu’elle faisait ici et un messire écuyer comme elle, apparemment, mais qui portait les armes de la Licorne. Et pis des dames Blanches, et un pair, et que de monde ici… C’était pas une petite mission pour laquelle ils venaient. Elle n’aurait pas pensé que dans l’ordre de son papa, on puisse cotoyer des personnes si illustres. Elle se faisait de plus en plus petite avec sa fourche. Elle n’avait même pas osé se moquer du messire qui arrivait et qui s’était rétamé de tout son long, sinon, on l’aurait certainement disputée. Elle attendait toujours hors de la tente, mais elle se demandait ce qu’il s’y disait. Elle s’approcha doucement, à pas de loup, un pas après l’autre, comme pour ne pas montrer qu’elle allait écouter aux toiles, elle vit que l’enfant et la dame qu’était pas Licorneuse en sortaient. Y’avait du monde qui entrait et qui sortait dans cette tente, et elle, elle était toujours dehors, avec sa lance.

Même le crapé* qui parlait mal y était ! Nan mais je te jure, elle se fait doubler par tout le monde, parce qu’elle a peur de faire une bêtise. Si Ed était là, il se moquerait d’elle. Il lui dirait qu’elle est qu’une trouillarde, et qu’elle n’arrivera jamais à rien faire dans la vie. Et il ne l’aimerait plus comme avant. Ben non, ça, c’était déjà fait, il lui avait préféré une hospitalière qui devait lui dire ce qu’il voulait entendre et faire tout ce qu’il voulait. Cette dernière pensée, à imaginer SON Ed avec une autre la mit en colère et elle entra dans la tente avec sa fourche en avant, prête à embrocher le premier qui se mettrait sur son chemin. Elle recula d’un pas, tout le monde sortait. Elle rabattit sa fourche au bon moment, en plus, c’était même pas le paysan qui sortait en premier. Elle aurait cru pourtant qu’il serait viré plus vite que son ombre… Elle se redressa, au garde à vous, la fourche bien droite.

[quote="Mariealice]Bien... Nous avons une bande de truandailles qui s'amuse à prendre nos réserves pour leur garde-manger. Fini de jouer, je compte bien jouer les tourmenteurs une fois qu'on les aura. Qui vient?[/quote]

Elle surveillait le puant du coin de l’œil, il voulait être trop proche de la capitaine MarieAlice. Ca cachait certainement quelque chose de pas clair. Son papa et la dame Deedlitt lui avaient toujours appris qu’il ne fallait point se fier aux gens trop polis pour être honnête. Et lui ne lui inspirait pas confiance. Elle retourna la tête vers la capitaine pour lui brailler bien fort en tenant sa fourche comme une lance.


Moi ! Je viens ! On va pas se laisser amaigrir par des goinfres, non ? On a besoin de bien manger pour nos entraînements ! Sus aux ripailleurs !


*Homme sale et qui sent mauvais souvent (terme patois, pardon )
Mariealice
[Devant la tente mais c'est quoi ce bazar?!]

A peine le temps d'ouvrir la bouche qu'un homme s'avançait pour prendre la parole. C'était un de ces anciens bedels devenu croque-lardon tout ça pour ne plus être un culvert sans doute. Pouvait-il être de confiance? De toute façon.


Hum.... Pourquoi pas. Et autant faire des recherches à plusieurs. A la fois pour voir si ces larrons ont volé autre chose et pour ne pas se trouver en fâcheuse position une fois qu'ils seront découverts.

Le coup d'oeil n'avait pas échappé à Marie sauf que cela n'allait pas aider le Jean à entrer dans les bonnes grâces de cette dernière. Parce que la pucelle était connue. Pour avoir la main leste oui mais pas ce genre de volerie là.

Donc qui fait quoi, va avec qui?

Ses yeux se promenaient sur les personnes présentes, un petit coup de tête pour saluer les nouveaux comme Vinou et d'en voir certains filer déjà pour commencer les fouilles. Moui, pas comme cela qu'elle l'aurait vu hein mais voilà, une fois les oiseaux envolés.


Bien déjà deux volontaires. D'autres?


Nouveau regard sur Vinou, les Dames Blanches, Actarius etc... Bref, en gros, c'était bien mignon mais elle ne se sentait pas vraiment chef de mission non plus là. Un peu d'aide aurait été la bienvenue.
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En cours de mise à jour.
J'attendrai... Le jour et la nuit, j'attendrai toujours....
Sindanarie
[Campement des Ordres royaux, tente de la Carsenac]

Elle bouillait un peu moins déjà en s’éloignant du lieu où se faisait, comme l’exprimerait si merveilleusement un poète anglais, beaucoup de bruit pour rien. Ou pour pas grand chose, parce qu'après tout, les méthodes pour remédier à un vol étaient aussi simples que radicales. Puis elle laissa filer le temps. Pas en inactivité, non, puisque c'était quelque chose dont Sindanarie n'était guère coutumière. Il s'agissait plutôt de vérifier l'état de son équipement, d'être prête à partir au moindre signe de (vraie, aurait-elle volontiers grommelé si elle en avait parlé à qui que ce soit) alerte, et surtout de vérifier que rien, parmi le ravitaillement qu'elle avait transporté du Limousin jusqu'au camp des Ordres royaux n'avait disparu. Parce qu'une armée, si puissante soit-elle, à court de nourriture ne valait plus grand chose, force était de le constater... Heureusement, pour le moment, il semblait que le rat qui grignotait les réserves Licorne n'en était pas arrivé à celles que Boucanier avait confiées à la Limousine. Cela laissait de la marge... Pas tant que ça, mais c'était toujours mieux que rien.

Et finalement, quand la nuit arriva, la jeune femme s'octroya gracieusement un arrêt. Prendre le temps d'aller respirer, d'aller voir Vengeance, vérifier que tout allait à peu près correctement... Se résigner, vu la tête du ciel, à oublier d'aller retrouver son amant à l'intérieur de l'enceinte de Chinon, puisqu'il devait sans doute déjà dormir. Retour à la tente... Avec une silhouette qui se profile à son entrée. Qui y pénètre, même. Le voleur ? Serait-ce si simple ? Par réflexe, la dextre de la Carsenac s'approche de la fusée de l'épée qui attend à son côté, quand quelques mots lancés à l'intérieur eurent raison de toutes ses interrogations. Rien à craindre. S'engouffrant à la suite de l'homme, elle laisse retomber le tissu derrière eux. Seule au monde, avec...


Pierre !

Radieuse, d'un coup, elle va à lui, sa main s'éloigne du pommeau de sa bâtarde. Oubliés, les nuages. Tout va beaucoup mieux. Après tout, il est là, non ? Le monde est beau, les petits oiseaux chantent, la vie est sublime. Eh oui, une femme conquise peut devenir un être particulièrement, comment dire... Bisounoursique. Et c'était exactement dans cet état que le Vicomte de Château-Renault mettait Sindanarie, si curieux que cela puisse paraître. Et je vous donne la réaction logique en mille : le visage éclairé par un sourire immense (n'imaginez pas), la Cavalière s'avance vers le Tourangeau et, sans autre forme de procès (après tout, sous sa tente, que craindre d'un regard indiscret ?), elle l'embrasse. Tendrement, même. Et pas comme une soeur, oh que non... Je ne vous ferai pas de dessin, pas la peine de demander.

Cette salutation passée, le bras de la jeune femme glisse naturellement vers la taille de son amant. Des mois d'une sorte de cour aussi discrète qu'ardente laissaient des traces... Et des habitudes dans le comportement. Le sourire n'a toujours pas disparu quand elle lui demande :


Que fais-tu là ? C'est bien la première fois que tu viens jusqu'ici... Tu voulais voir à quoi ça ressemble ?

Sans autre forme de procès de nouveau, elle glisse un baiser ans son cou, et murmure :

Peu importe. Je suis heureuse de te voir.

Je vous l'avais dit : ça l'atteint, la Sindanarie, de tomber amoureuse (car oui, on peut mettre ces termes dans la même phrase)...
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Blason en cours de révision.
--Boule_de_poils
[Devant la tente glissé entre deux personnes]



Le petit chien s'est glissé tranquillement pour écouter ce qu'il se passe entre les hommes. Ca s'attroupe, ça crie, ça parlemente... Quoi qu'il y'a encore ? Pas un bout de jambon qui traîne ? Il avait réussi à se frayer un chemin dans cette tente, caverne d'ali baba à elle toute seule, des jambons, des saucisses, et autre viandes encore, à volonté... Il ne regrettait pas d'avoir quitté son boucher. L'autre était bien plus intéressant. Pis il lui en donnait des morceaux, quand il piquait dans la tente.

Rémunéré pour juste surveiller si quelqu'un arrive, et aboyer. Une belle tranche, jambon, lard, et parfois même un nonosse. Et pas un petit, hein, l'homme savait bien lui trouver ceux qu'il pouvait mâchonner pendant des heures. Puis pendant la journée, le gros sommeil. Fallait pas plaisanter avec ça. Parce qu'il était exigent, le type. A toute heure, il l'attrapait par la peau du coup, et hop ! On marche, et on surveille, et on aboie. Même chasser des lapins, lui... M'enfin, il ne disait rien, la récompense était à la hauteur.

Sauf que... Apparemment, les humains qui couraient partout dans le campement avec des armes, des vêtements en métal, pendant qu'ils venaient vider les tentes de leurs surplus, avaient découvert qu'ils étaient soulagés de leurs provisions. Et ça n'avait point l'air de leur plaire beaucoup... Il restait assis, sagement, et dressait l'oreille. Le plus dur serait de faire comprendre tout ça à son maître.
Alfgard
… jusqu'au bout et à dextre... Une indication un peu légère de la part du friquet qui les a précédemment renseigné mais la flote Licorneuse avance sereinement, menée par le chevalier Julios. Encore quelques lieues et la palissade aux oriflammes des Ordres Royaux, battant mollement dans le ciel tourangeau apparaît enfin.

Ahhhhhhhhh ça sent la détente, la bouftance et les retrouvailles !

Un sourire satisfait apparaît sur le visage hodé de l'Errante. Elle se lève sur ses étriers, essayant d'en voir plus et en même temps elle soulage discrètement son fondement. La rouquine a beau avoir maintenant l'habitude de la route, son derrière lui, toujours pas ! A croire qu'il a signé pour l'indépendance !


Mais quel bordeau icelieu !
La lance ondoie entre les gens, les charriots et les tentes montées ou en train de l'être, vers les enclos : leurs chevaux seront les premiers récompensés de leur peine, c'est la coutume : qui veut aller loin ménage sa monture, comme dirait l'autre.

Un bref repérage de l'endroit mène son attention vers une tente devant laquelle se presse moultes agités de tout bord et plantée à l'entrée, une Mariealice qui paraît … comment dire, « submergée » ?

Décompte rapide des têtes d'elle connues : Marie donc, Walan, tiens Sa seigneurie et "pays" Actarius d'Euphor pour lequel Alfgard a eu l'occasion de travailler comme expert militaire et en sa demeure Montpellieraine de surcroît.

M'étonnerait qu'il s'en rappelle...

La jeune Clotillde est là aussi, des Dames Blanches..

D'ici quelques minutes, elle viendra faire un tour par là, histoire d'en savoir plus sur ce qui se passe, toute cette agitation lui chatouille la curiosité. Et puis les loudiers de Chinon ont parlé d'un vol de bijoux, au nez et à la barbe des Ordres, ça ne manque pas de piquant !

Tiens, Vinou !
Alfgard vient soudain d'apercevoir l'ancienne femme d'Armes fraîchement promue écuyère, qui, un peu en retrait, observe la scène. L'occasion est trop belle et tant pis si elle lâche la lance : ça lui vaudra certainement une remontrance bien sentie d' El Dictator-Le-Sublissime mais elle est trop impatiente d'en savoir plus. Elle pousse la voix pour être sûre de se faire entendre en même temps qu'elle saute à terre :

Rems, pouvez-Vous Vous occupez de Tancrède ? J'ai à faire pour l'heure.

Un passage de rênes plus tard, la rouquine se plante devant la nouvelle, tout sourire :

Bonser Soeur Vinou, comment allez-vous ? Elle porte aussitôt son regard dans la direction de la tente assaillie et enchaîne :
Mais merdaille, qu'est-ce qui se passe ? Une loterie avec à la clé un panier garni ? Y a une dinde à gagner ?
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Rems
Pouf pouf pouf pouf pouf.

La monture d'Alfie salua sa maîtresse qui s'éloignait en érigeant un petit tas de crottin digne de Saint Touraifaile.
Rems, les rennes de Tancrède entre les doigts, regardait s'éloigner sa Brûlante Louve, avec un sourire : décidément, même sur un cheval qui avance, elle ne tient pas en place.

Le Nîmois sauta à terre avec la grâce désuète d'un comédien grec qui simule une chute à la fin de l'acte 3. Il cessa de sourire en marchant d'un bon pas - gauche, ouf - dans l'hommage rendu par Tancrède.

Foutredieu, jura-t-il entre ses dents, des centaines de lieues dans les forêts sans qu'une fiente d'oiseau ne vienne salir mes bottes et me voila assailli en touchant au but !

Il oublia l'incident en essuyant discrètement la botte hippiquement excrémentée dans l'herbe et remercia in petto ceux qui avaient un jour décidé que la plus noble conquête de l'homme serait le cheval et non la vache.

Sur ces entrefaites, Alfie avait atteint le but où Elle avait à faire : saluer Virginia. Rems, peu avare de hiérarchie, consulta le Luxueux Sublissime du regard. Toujours auréolé de sa lumière immanente - mais en plus joli - ce dernier lâcha un
Groumf lourd de signification. Rems obéit immédiatement en roulant le tonneau suant la carotte poilue (pas Rems, le tonneau) vers un coin du camp. Retenant sa respiration malgré l’effort, il lança au chevalier Julios :
Mon Dictator, je me demande si nous ne pourrions pas utiliser ce tonneau comme arme lors de notre prochaine bataille… C’est vraiment infect.
Refrénant un haut-le-coeur, il conclut :
Il nous faudrait trouver un tragédien habile qui puisse ajouter un treizième travail à Hercule : laver Jub !

Rems avait une physionomie moyenne et rouler un tonneau de cet accabit relevait plutôt d’un quatorzième travail pour Hercule. Le tonneau roula pourtant sans encombre jusqu’à un emplacement désert entre deux tentes, ce qui était rare vu l’animation qui régnait circonstans. Les choses se gâtèrent lorsque l’Ecuyer voulu redresser le contenant. Alors qu’il empoignait les fers du couvercle, un rot sonore – qu’on pourrait qualifier d’outre tombe alors qu'il était in dolium - se fit entendre ; le couvercle se souleva et une vague de liqueur de carottes passablement éventée se déversa dans la botte précédemment souillée.

Un coup d’œil par-dessus l’épaule lui apprit qu’il était temps de rejoindre Alfie avant qu’elle parte vers de nouvelles aventures. Il s’assura de la bonne fermeture du tonneau, vida sa botte martyrisée, se demanda si son pied risquait de fondre, et rejoignit sa Louve, nanti d’une odeur persistante, quoique difficilement identifiable pour un non-Nîmois.

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Fool.deboishardy
C’est avec un plaisir non feint que le nouvel écuyer Deboishardy posa pied à terre au sein du campement des ordres royaux, concentration rarissime d’activités fébriles semblait-il. Il pris un moment pour regarder autour de lui et prendre ses points de repère : Intendance, foyer, écuries, tente de commandement…

Fort bien…

La route l’avait affamée. Il était arrivé à saturation du pain de voyage et la perspective d’un bon repas chaud lui mettait l’eau à la bouche.

Vite débarrassons nous des corvées…

Rems emmenait la monture d’Alfgard, il se dit qu’il pouvait proposer au chevalier Julios de s’occuper de sa monture.
Se tournant vers le chevalier Julios


Chevalier, Souhaitez vous que je m’occupe de votre destrier ? j’emmène ma monture aux écuries.

Il posa la mains sur les rênes du canasson n’attendant que l’assentiment de son propriétaire pour l’emporter au paradis des chevaux ou fourrage et pansage étaient dispensées avec générosité.
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Ricco
[en train de errer au milieu du campement des OR]

Ricco était dans la ville, il devait trouver où dormir ! Il s'était dit que les campements à l'extérieur, surtout ceux des ordres royaux lui conviendrait mieux. Une fois dans le campement, ils regardait les oriflammes pour savoir où dormir. Le choix était difficile mais il finit par aller chez les Dames blanches. La veille, en taverne, une personne qu'il appréciait lui avait rappeler un événement assez comique qu'il aurait bien voulu oublier à tout jamais.

Il s'approcha de la tente, elle semblait vide, personne dans la tente. Déposant son barda, Ricco s'assit près du feu. Ricco attendit tranquillement le retour des dames tout en faisait bruler quelques brindilles de pailles de temps en temps.
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L'alcool ne résout pas tous les problèmes, mais bon, l'eau et le lait non plus.
- citation Amy Winehouse
Krystel_martin
[En plein milieu du bazar]

Et pourquoi Krystel souriait bêtement à sa Sœur, maintenant ? Parce que pour le coup, l'apprentie se sentait moins seule, plus.. utile ? Oui, c'était cela. Utile, moins perdue. Rassurée. Et si Mélusine ne proposait cela que par gentillesse, et qu'elle préférait, au fond, être seule ?

La flamande (bis) balaya l'interrogation d'un geste, et dit simplement à l'Ecuyère Blanche :


Je te suis pour une ronde.

A ce moment-là, Marie revint en cherchant des volontaires. Ses yeux s'arrêtèrent un instant sur les deux Blanches, les interrogeant du regard. Regard que Krystel soutint un instant, sans même frémir ni ressentir la moindre colère. Etrange, comme ses sentiments à l'égard du Pair-Chevalier avaient évolué, passant de la froide colère au respect poli. L'affaire Argael était loin maintenant, et d'infimes détails avaient émoussé certaines convictions de l'Angélique. Le comportement de chaque protagoniste de l'affaire n'était pas étranger à cela.

Krystel ouvrit la bouche et répondit poliment à Marie :


Mélusine et moi voulions faire une ronde. Histoire de vérifier s'il n'y avait pas des traces du voleur.

Faire une ronde, faire parler les empreintes et vérifier la consistance des restes du déjeuner. Krystel sourit distraitement, toute à la pensée de ce qui pourraient les attendre, Mélusine et elle, derrière une tente.
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J'attendrai, le jour et la nuit...
J'attendrai toujours... un mari !
Virginia_
L'animation était au rendez-vous, ça il n'y avait pas à dire. On courait dans tous les sens, on criait, on se saluait, on arrivait, on repartait ... C'était à ne plus rien y comprendre si ce n'est qu'il y avait bel et bien eu vol, pas de n'importe quoi ! Vol de boisson alcoolisée ! Comme si tout était fait pour que la digne représentante du sud qu'elle était ne put lever le coude à son aise. Pas le Très Haut si elle tenait le mécréant qui a osé faire cela, elle lui ferait passer un sale quart d'heure pour lui apprendre les bonnes manières. Ben oui pour la joueuse de soule, l'hystérique n°7, le pilier de comptoir à la "taverne des anges" de Sarlat, il n'y avait pas pire sacrilège que celui-là. Pas pour rien qu'elle avait une charrette partout où elle allait, c'était pour avoir des provisions pour le cas ou ... et le cas ou semblait être bel et bien arrivé.

Elle n'était pas contente la noiraude, loin de là. Elle allait même se mêler à la bataille pour dire sa façon de penser sur un tel agissement lorsque ses prunelles azurées se posèrent sur un visage n'appartenant pas à l'animal mythique mais ô combien connu. Le Phénix... Lui aussi était donc en Touraine, elle répondit à son signe de la main et fit un pas dans sa direction. Elle croisa le regard qui semblait interrogateur de Marie, elle allait se rapprocher plus encore lorsque son ancienne responsable arriva vers elle pour la saluer et enchaîner sur une série de questions.

Bonsoir Soeur Alfagard, tout va bien, je vous remercie. J'espère qu'il en est de même pour vous et que votre voyage s'est bien passé.

La noiraude rit doucement en entendant le vocabulaire fleuri qu'utilisait la rousse.

Pour vous répondre, ce n'est pour un panier garni dont il s'agit mais bien d'un vol important ! Figurez-vous qu'un tonneau de vin a été dérobé. Par qui ? Mystère... Approchons-nous si cela ne vous dérange pas, nous en saurons peut-être plus et j'ai une ancienne connaissance à saluer.

Aussitôt dit, aussitôt fait, Vinou s'approcha enfin du groupe et plus particulièrement du Phénix qu'elle salua à nouveau d'un signe de la tête orné d'un large sourire.

Messer Actarius, c'est un plaisir de vous revoir après tout ce temps.

Ils pouvaient dire qu'ils avaient fait la Provence ensemble, qu'ils s'étaient mutuellement aidés durant cette campagne et ce jusqu'au rapatriement de tous les blessés en terre française. Ils étaient passés plus d'une fois au nez et à la barbe des gardes du Château provençal sans être une seule fois inquiétés, la noiraude en riait encore. D'autres souvenirs revinrent, Insanius, le Tressé, vassal du Phénix, blessé, amnésique sur le champ de bataille. La très jeune Ysaure qui n'avait pas hésité à les secourir avec sa charrette et ce bien qu'elle les savaient habitants du Royaume. Elle s'était promis de garder des contacts, elle avait écrit une missive à son retour puis le temps faisant son oeuvre, elle avait perdu le fil qui les reliait mais pas le souvenir. Qu'étaient-ils devenus ? Elle ne le savait pas. Il était temps de revenir au présent.

Cela serait certainement indiscret de vous demander ce que vous faites ici...
_________________
Julios
[à l'entrée du campement avec le reste d'une lance languedocienne]

Le Chevalier avait observé les étranges comportements de certain membre de sa lance. Peut être la joie d'être arrivé à destination qui exaltait les cœurs et les esprits.

En pensant aux "membres" qui l'avaient accompagné, il lança un regard noir vers le tonneau encombrant qui ne les avait pas quitté depuis Nîmes. Il en détourna les yeux en lâchant un
"Groumpf !" dont les multiples et sibyllines significations n'échappèrent cependant pas à l'écuyer Rems.

Pendant que le brave s'échinait à effectuer son homérique mission, Julios se pris à réfléchir à sa proposition... La ligueur de Jub comme arme ? Ce serait assurément une attaque qui dérouterait les ennemis autant qu'elle les détruirait mais, ce serait là une mort trop horrible pour être honorable. Ainsi finit-il par répondre :

Non, mieux vaut éviter cela. Nous ne sommes tout de même pas des monstres. Et puis, si sa liqueur est comme lui, je doute qu'elle soit très "stable" et son utilisation pourrait toucher nos propres soldats.

Il reporta ensuite son attention sur le campement qui les entourait : beaucoup d'animations, de bruits, mais pas tellement d'ordre semblait-il à première vue, un comble se disait-il avec un petit sourire au moment où l'écoyer Fool l'interpelait.

Comment ?
Les écuries ?
Euh... Oui pourquoi pas.
Et celui de Matheline aussi.
Ajouta t-il en posant pied à terre.

Il s'éloigna ensuite pour mener la demoiselle qu'ils avaient escorté jusqu'à ses connaissances.

_________________
--_carmilla_

[Une noiraude peut en cacher une autre …]

La tête qui tourne, l’impression de flotter sur un petit nuage, la vision trouble, quelques hoquets peu agréables, la démarche chancelante, le pas incertain, la voix pâteuse … tout cela était synonyme d’un certain état d’ébriété pour ne pas dire un état d’ébriété certain. La seconde noiraude de la famille Lignareix, ben oui sont tous noirauds dans la famille sauf le petit Audrick qui est poil de carotte à la grande fascination de sa mère, allez savoir pourquoi ! Donc la seconde noiraude de la famille Lignareix se promenait tant bien que mal dans le campement de la Licorne tout en chantant peu discrètement.

Du vin, des hommes et d’la poire nom de Dieu
Un luth pour danser tant qu’on veut
Du vin, des hommes c’est ça qui rend heureux
Que l’diable nous emporte, on n’a rien trouvé d’mieux
Oh oh oh oh oh on n’a rien trouvé d’mieux.

Ça fait une paye qu’on a quitté nos terres
Et même une paye qu’on s’fait
Des mecs dans nos rêves
Tant pis pour celui qui s’pointra aux barrières
J’lui démonte la guérite
Lui montre l’entrée d’ma tanière.

Du vin, des hommes et d’la poire nom de Dieu
Un luth pour danser tant qu’on veut
Du vin, des hommes c’est ça qui rend heureux
Que l’diable nous emporte, on n’a rien trouvé d’mieux
Oh oh oh oh oh on n’a rien trouvé d’mieux.

Tout est gravé quelque part sur ma peau
Tell’ment qu’j’impatiente
Comme une pucelle pour son premier saut
Vertiges amoureux, mots doux murmurés,
Tant qu’y’aura des boudoirs
On aura des brasiers.

Du vin, des hommes et d’la poire nom de Dieu
Un luth pour danser tant qu’on veut
Du vin, des hommes c’est ça qui rend heureux
Que l’diable nous emporte, on n’a rien trouvé d’mieux
Oh oh oh oh oh on n’a rien trouvé d’mieux.*


On l’aura vite compris, la jeune Carmilla, puisque tel est son prénom, cousine de Vinou avait un penchant plus que marqué pour la boisson et pour les hommes ainsi qu’une façon parfois peu élégante de le déclarer. Elle avait aidé à l’installation sans rien prendre, avait vu tous ces hommes déambuler autour d’elle sans rien toucher, elle avait surveillé les mioches sans broncher. D’accord, elle en avait laissé s’enfuir deux sur les quatre mais en avait quand même gardé la moitié après tout. Elle méritait bien une récompense et puis, puisqu’il n’y avait qu’à se servir, pourquoi s’en priver ?

Ouch … ma tête …

Sur ces seules paroles non chantées, elle se laissa choir à l’endroit où elle se trouvait.


[*Très librement inspiré de Soldat Louis]
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