[Au camp]
La soirée avait été agité. Robin n'avait eu aucunement l'intention de faire du mal à Zakarine sa mère adoptive. Et pourtant c'était bien ce qu'il venait de se produire. En faisant semblent de rejeter Mordreed le compagnon de sa mère, il l'avait fait pour de vrai.
C'est avec ses idées tourmentées qu'il regagna le camp tôt dans la soirée. Éprouvant le besoin de se retrouver seul à nouveau.
Longeant les rues fraiches du village de La Trémouille, le pas silencieux mais rapide de l'ancien rôdeur et voleur. Son ombre épousant les formes abstraites de la nuit noir. Le visage caché sous son capuchon de cape, comme à son habitude. Robin regagna le camp Breton, ou les Hommes s'affairaient à leur besogne. Depuis quelque temps déjà l'animation régnait à l'annonce de la bataille imminente. Les chevaux étaient préparé, les épées aiguisées, les lances affutées, les flèches vérifiaient, les côtes de maille, les armures, les heaumes. Traversant le brouhaha, Robin rejoignit sa tente. Relâchant les muscles de ses épaules, il s'avança vers sa couche, entreprit de défaire sa ceinture ou pendait son épée dans son fourreau, il la déposa tout prêt de lui, et s'allongea sur la paille fraiche. Les sens au début en alerte, par tout se bruit et cette agitation environnante, puis peu à peu il se laissa prendre par le sommeil léger...
[A la guerre comme au champ]
Robin se réveilla en sursaut, l'alerte venait d'être donné. Il se leva d'un bon souple, entrainé depuis temps d'année à le faire, puis enfila sa ceinture et son épée d'un mouvement expert. Sortant en courant de sa tente, il vérifia que ses Hommes étaient présent, puis rejoignit les rangs où la bataille faisait rage. Robin observa ses soldats un à un, s'arrêtant plus longuement sur Helwena. Puis il reprit sa concentration observant l'armée adverse il étudia le terrain, l'armée Bretonne en hauteur, avait l'avantage de la charge.
- Archer ! A vos poste ! Position 3!
Robin s'avança d'un pas, monta son arc, puis prit d'un mouvement souple une flèche dans son carquois, respirant calmement comme le lui avait apprit son mentor, les battements de son cur se faisant régulier, il glissa la flèche en position, puis banda son arc, le pointant vers le haut. L'espace d'un instant Robin revit le visage de son père. Emplit de colère et de haine envers le fils qu'il était. Inlassablement il lui répétait :
Tu ne comprendra donc jamais!
Robin ferma les yeux au son de cette voix, qui au fil du temps c'était tût dans son esprit.
-Tirez !!!
Revenant soudainement à lui Robin ouvrit les yeux et lâcha le trait de sa flèche au devant de l'ennemi chargeant. Répétant l'opération plusieurs fois, vidant son carquois.
La charge allait débuter, le jeune homme lâcha son arc, car il était aussi avant tout un homme de terrain, malgré sa position d'archer, il empoigna son épée, la sortant de son fourreau, se préparant à charger à son tour.
Il jeta un coup il à ses compagnons de voyage. Laissant une fois de plus son regard s'attarder sur la plus jeune. Secouant la tête, il regarda ses ennemis, en cette nuit sombre, personne ne serais Humain.
Le cri d'un officier retenti, ordonnant de charger, tel un troupeau, se fut la cohue, Robin essaya de garder un il sur sa protéger, mais se fut peine perdu. L'assaut laissa place à des entrechoques d'armes, et d'armures, les hurlements de rage et de douleur se faisant entendre.
Prit par l'élan de la descente, Robin se précipita dans la mêler, l'horreur de la guerre cédant à la place au courage et l'adrénaline des guerriers.
D'un geste sûr, il s'engagea dans un combat, déployant son énergie dans se dernier, cette énergie qui ne tarda pas à s'éteindre, fasse à la hargne de son adversaire. Redoublant d'effort Robin se défendit du mieux qu'il le put, mélangeant la haine, la tristesse, et la colère qu'il refoulait en lui depuis le début. Mais son corps épuisé finit par avoir raison de lui, et il faillit, se faisant son adversaire lui affligea un coup à la hanche. Se qui mit l'homme à terre, n'ayant plus envie de se battre, il leva son regard vers son ennemie, un voile blanc se mit en travers de sa vue. Clignant des yeux, il aperçut le visage de sa femme, les traits fins, le sourire charmeur d'une jeune femme innocente et mystérieuse à la chevelure noir et pétillante, de doux yeux vert émeraude qui se sont fait souvent dur envers lui, mais comme il aimait sa... cette façon qu'elle avait de le regarder et de le sonder jusqu'au plus profond de son âme impur. Cette jeune femme si timide à ses premiers pas en Bretagne, mais pourtant qui sont devenues aussi sûr que ceux d'une femme mûr. Puis le visage de sa fille lui apparue à l'esprit. Une larme coula sillonnant la joue de Robin. Reprenant ses esprits revenant brutalement à la réalité il esquiva le coup de grâce qu'aller lui infliger son adversaire, en roulant sur le côté, avec un grognement sourd de la douleur, puis avec le peu de force qui lui restait il referma la prise de sa main sur la garde de son épée, et l'enfonça dans son assaillant. Le souffle court il le regarda tomber à terre, s'effondrer sur le sol, le murmure qu'était son cur, se fit assourdissant à ses oreilles, ne laissant place qu'à ceux son doux, se laissant aller, il reposa sa tête sur le sol boueux, portant son regard vers les étoiles, qui lui sont familière. Le sang coulant abondamment de sa plaie, sa vue se troubler, sa bouche devint amer, le sang y coulant aussi, lui laissant un léger gout de rouille et de fer dans la bouche. Il ferma les yeux, se laissant aspirer dans le vide.
[L'aube né, mais nous ?]
Le soleil vint illuminer le visage de Robin. Visage autrefois d'un jeune homme courageux et fier, qui au fil du temps, laissa un visage abimé et fatigué. Quelque cheveux grisonnant avait aussi prit leur place. En ouvrant les yeux Robin fut ébloui par la lumière naissante. Il essaya de se redresser, mais se ravisa aussitôt, prit d'une forte douleur. Il grimaça, et grommela d'inaudible parole. La fatigue et la douleur reprenant le dessus il se rendormit dans un sommeil de semi-conscience. Sa convalescence dura une journée, entre temps il fut soigné à la va vite, étant donné le nombre de blessé, qui arrivaient.
A nouveau il ouvrit les yeux, cette fois ci pleinement conscient, une nouvelle aube se fit. Il se redressa avec précaution, la légère couverture placé sur son corps fiévreux glissant. Transpirant sous la chaleur ambiante, et sous l'effort. Il balaya de son regard la tente des blessés, puis un peu vacillant posa ses pieds à terre, se tenant assis sur sa couche de paille, les infirmières occupées avec d'autre blessé ne le virent pas se lever. C'est avec précaution qu'il se mit debout, légèrement haletant, il vit ses affaires posés au pied de sa paillasse. N'étant muni que de ses braies, il enfila sa chemise tâché de sang, l'enfilant lentement, fermant les yeux sous l'effet de la douleur, il récupéra son épée et sa cape, laissant sa côte de maille, puis sorti d'un pas titubant, le souffle lourd de sens.
Regagnant sa tente, il déposa ses affaires à terre, il se dirigea d'un pas trainant vers le vasque contenant de l'eau propre. Il y glissa ses mains et approcha son visage pour se le nettoyer et se rafraichir les idées. Grimaçant sous la morsure du liquide froid. Il attrapa un linge propre et se sécha le visage. Tout d'un coup une idée vint lui traverser l'esprit finissant de le sortir de sa transe. Il prit son épée et la remis à sa place initial, il sorti de sa tente aussi vite que sa blessure le lui permis, et fouilla le camp à la recherche de sa protéger. Il ne la vit pas à son emplacement habituel, il revint alors dans la tente des blessés, pour savoir si elle était parmi eux, fouillant de son regard la tente, il ne la vit pas. Il empoigna alors sous l'effet d'une colère subite une infirmière pour savoir où elle se trouvait. La pauvre infirmière ne pouvant répondre, et ne comprenant pas un mot de ceux dont l'homme racontait car il lui parlait en anglais sans sans rendre compte, le regarde avec peur. C'est alors que Robin sous le regard de l'infirmière apeuré prit conscience de son acte et la relâcha. Il s'en retourna pour se rendre au champ de bataille. Il ne se pouvait qu'Elle ne soit tombé au combat. Parcourant le champ ou s'était déroulé la bataille, pendant des heures, il chercha sans rien trouver. Il dût se rendre à l'évidence... Il baissa la tête et rentra à sa tente.
Pendant la journée qui suivit, il ne sortit pas.
-Est-ce que sir Robin est par là ?! Si oui on a quelque chose pour lui ! Et quil se bouge les miches, le colis va pas attendre longtemps !
Fronçant les sourcils, Robin se leva de sa couche péniblement, mal rasé comme à l'habitude, il remit son capuchon de cape et sorti de sa tente. Il vit les deux hommes, l'un tenant une masse sombre dans ses bras. Il s'avança vers eux.
D'un son rauque il réussit à parler :
-Je suis Robin.
En regardant plus attentivement la masse sombre dans les bras du croc-mort, il découvrit le visage inerte de Helwena, et s'empressa de la récupérer dans ses bras. Appréciant le geste des deux Crocs-morts il leur offrit une bourse pleine d'écus. Ses salaires entiers, puis se précipita à la tente des blessés, avec le corps de sa protéger dans les bras.
Elle fut immédiatement prise en charge et il insista pour veiller. Insistant sur le fait qu'il soit parent. Il veilla ainsi...