--La_cac_qui_glandouille
Petit recadrage: ce topic est ouvert à tous dans la mesure où vous respectez l'esprit de départ "décalé", et bien sûr la trame du rp.
Les rôles de conseillers sont "réservés", mais bien sûr vous pouvez interagir avec eux.
Merci d'en tenir compte dans vos posts. En cas de doute, passez moi un petit mp...
Les rôles de conseillers sont "réservés", mais bien sûr vous pouvez interagir avec eux.
Merci d'en tenir compte dans vos posts. En cas de doute, passez moi un petit mp...
Elle émergea péniblement des draps, et s'étira comme un gros chat. Le soleil, aussi fainéant qu'elle, n'avait pas pris la peine de se montrer et de gros nuages gris se pressaient et s'amoncellaient dans le ciel de Poitiers. Cependant, la journée était déjà bien avancée.
Elle sonna sa soubrette, qui vint lui apporter son petit-déjeuner, l'aider à s'habiller - et oui, une chemise et des braies, pas toujours si facile à mettre -, et elle fila à la vitesse de l'escargot décérébré en direction du château, où se tenaient les instruments de sa torture: les bureaux.
Oui, torture, et sans exagérer, car apparemment ces choses étaient conçues pour travailler, ouh le vilain gros mot. Enfin, je vous rassure, notre CaC qui ne se s'était présentée que pour se faire mousser et avoir son nom au château, c'était pas son genre ces fadaises-là. Nan, elle, son truc, c'était plutôt de faire des siestes entre deux piles de parchemins, ou aller s'empiffrer en cuisine.
En arrivant, elle croisa deux conseillers qui partaient - et oui, c'était comme ça au château de Poitiers, ceux qui arrivaient en retard croisaient ceux qui partaient en avance... Elle eut du mal à passer les portes du château - faut dire que depuis sa prise de fonction, elle avait chopé la grosse tête. Elle passa par acquis de conscience à son bureau, et jeta un oeil désinvolte sur la trésorerie qui dégringolait gaiement. Bah, quelle importance, on collerait des impôts plus élevés, et voilà tout. Pourquoi s'en faire...
Un conseiller trainait d'ailleurs dans son bureau, tiens. Elle s'en étonna, et il lui jeta un regard complice. Apparemment, il venait de s'en mettre plein les poches. Elle haussa les épaules, et chassa l'inopportun. Quelques minutes plus tard, on pouvait entendre des ronflements provenir du bureau, à travers la porte close. Sur celle-ci, un écriteau indiquait:
Citation:
CaC débordée. Ne pas déranger !