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[RP Tréssss ouvert] La caravane d'Ahmes : Escale Tourangelle

--Eunuque_hepi
Dans la tente des étoffes, atmosphère de secrets, de mystères, et d'envoutement....


Aller doucement, guider vers le beau, vers le rêve, vers l’unique, pour que le prix paraisse dérisoire en rapport au trésor proposé, ridiculement bas en comparaison du plaisir procuré.

Son visage bonhomme et heureux, sa voix mielleuse, enjoliveuse conduisait lentement la vente vers les étoffes rares et précieuses.
Il observa le jeune homme se diriger vers une soierie lourde et ouvragée.
Son visage renvoya une grimace critique.


Celui ci ?
Est-ce pour une Dame Monsigneur ?
Car le tissus ipais, pas bien tomber sur le corps, pas faire belle ligne à grande Dame !


Sans laisser parler son acheteur il ouvrit une grande mâle d’où il sortit une soie peignée aux senteurs épicées, brodée de fines fleurs en fil d’or, déployant l’étoffe dans un geste ample, envahissant l'espace de senteurs sucrées, puis la laissant retomber face à lui.

Rigardez beau drapé, li suivre mouvement du corps pour femme gracieuse…

Accompagnant ses mots, il tournoya rapidement montrant l’étrange souplesse de la toile, son aspect aérien, enchanteur.

Si sentira belle dedans, très léger mais très chaud ! Soie pignée !
Pas cher 50 Icus li mètre monseigneur.
Cadeau pricieux, unique, elle être reine dans étoffe comme ça !


Il avait posé son regard humble de serviteur dévoué sur le jeune homme.

500 Icus, les 10 mètres, mais moi pour rendre belle Dame faire moins, pricieuse Dame mériter !
350 Icus, pas moins sinon Prince me couper langue.


Il avait pris une intonation basse, le ton de la confidence, du secret, de la confidentialité….
--Enmoutef
Enmoutef, Celui qui ne mourra pas, était un homme de presque deux mètres. Imposant, au muscles saillants et jouant sous une peau dorée. Habillé d'une tunique blanc, un turban de la même couleur sur la tête. Il portait par dessus une armure de cuir légère, ainsi qu'un cimeterre au côté, tout comme une rondache dans le dos.
Mais qui était-il réellement, cet homme de l'ombre? Il était tout simplement le capitaine de la garde d'Ahmès. Son bras droit, son homme de confiance. Bien qu'il ne l'inspire pas, la confiance. Un visage fermé, où une barbe de quelques jours traînaient, ainsi qu'un oeil blanc. Une cicatrice allait de son oreille gauche pour rejoindre la commissure de ses lèvres, souvenirs de temps bien moins agréables

Arraché des mines où il était censé finir sa vie par Ahmès, il se vit offrir une vie bien plus qu'agréable, sans fouet, sans travail trop dur et physique. Juste surveiller et s'occuper que tout reste en ordre. Et aussi et surtout veiller sur son maître, et lui empêcher d'être la victime de quoi que ce soit. Le prince était un homme bon, et en tant que tel, il méritait le respect de tous.
Cependant, le Prince semblait excessivement occupé, ces derniers temps. Occupé, et inquiet. Il restait enfermé dans sa tente, laissant soin aux autres arabes de commercer. Mais le jeu en valait la chandelle. Si Enmoutef avait bien compris, bientôt... Tout changerait radicalement. Ahmès attendait l'arriver de plusieurs félins venant tout droit d'Egypte, dont deux servals, issus de la même portés. Dans quelques jours, il recevrait la visite des envoyés de son grand frère, le Sultan Geb le Luxueux, chargés de leur apporter les animaux si rares. Avec les servals, quelques jeunes chats gris et moucheté de noir.

Le Capitaine de la garde avait reçu comme ordre d'empêcher quiconque de venir déranger le Prince. C'est ainsi que pas moins de trois hommes étaient postés à l'entrée de la tente, alors que l'imposant arabe marchait parmi le bazar. Ses yeux d'un noir profond ne perdait rien du spectacle. Il avait remarqué Errance, bien entendu, celle qui partageait très souvent la tente de son maître, et qui était pressentie pour être une excellente épouse auprès de lui. Il fronça légèrement les sourcils en regardant la jeune femme à laquelle la rousse tenait la main. C'est que le prince commençait à refaire un harem avec la caravane et ne faisait même pas profiter ses hommes si dévoués...
Un grommellement s'échappa de sa gorge, alors qu'il continuait de marcher, s'arrêtant lorsqu'il vit Théo, la saluant d'une révérence superbe pour un homme de cette puissance. Théophanie, surnommée aussi Princesse, pour l'intérêt certain que lui portait le Prince, et aussi les fiançailles... Elle allait ainsi devenir la femme de son maître, et lui devrait autant à elle qu'à lui obéissance.

Avisant plus loin, il s'approcha du gros Hépi, cet espèce de gros phacochère tellement doué en affaires et flagornerie que jamais le maître n'avait voulu lui couper la langue... Cependant, le capitaine lui vouait une certaine méfiance. Il faut toujours se méfier des eunuques, ces comploteurs manipulateurs se servant de leur langue comme ils se servaient de leur virilité avant qu'elle ne soit joyeusement tranchée.
Il le regarda rentrer dans la tente aux tissus, avec un autre homme local. Ce pauvre homme allait sûrement repartir avec ses bourses bien plus légères. Non pas qu'à cause des tendances sodomites de l'eunuque, mais pour sa langue si bien pendue et agile qu'il vendrait une peinture à un aveugle en réussissant à rendre ce dernier heureux de son achat...

Le Titan continuait sa marche, reposant son attention sur tous les arabes et les quelques clients proches. Nall dine oumouk, que c'était calme...
--Relateur
Au fil des jours ....


Les affaires étaient faites, Hépi n’avait pas vendu à hauteur de ce qu’il espérait, mais avait vendu tout de même et bien au-delà des tarifs normaux. Il espérait ainsi flatter son maitre qui semblait le bouder depuis plusieurs jours.
Les gardes s’activaient, a démonter les tentes, dans de grands cris.
Errance pétillante et sucrée inondait le camp de son rire et de sa joie de vivre, Grenade dans son sillage plus discrète et mystérieuse.
Théo plus loin, terminait ses esquisses.
Le Prince restait invisible, dans une attente énigmatique.
Tout ce petit monde s’agitait comme des petites abeilles autour de la tente princière, comme un rituel bien rôdé, ils reprenaient la route, repartaient ravir d’autres familles, de leur visite de leur mystère, et de leur exotisme.
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