Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4   >   >>

[RP] F-Rigide ou Orgasmique ?

--Robert_arctor


Acte II – Scène 1

La taverne, en terrasse

Arctor s'était installé auprès des amis d'Istanga, à une place idéale, d'où il pouvait à la fois suivre les conversations parfois savoureuses, et surveiller les préparatifs de la représentation.
Il se livrait de temps en temps à un étrange manège, se levant précipitamment, pour aller prendre l'air, et on pouvait le voir filer au bout de la place, choisissant tantôt une rue sur sa droite ou une ruelle sur sa gauche, et revenait quelques sabliers plus tard, hochant la tête d'un air entendu,

Il venait donc de revenir de l'une de ces courses mystérieuses quand il se décida à parler,


Les crieurs des rues sont déchaînés, mes Dames ! Dit-il s'adressant à Musartine et Istanga,
Et l'on dirait que les mésanges ont envahi le duché, j'en ai vu qui s'écrasaient sur les vitres de la demeure de votre frère.

Istanga leva la tête étonnée.
Mon frère est en voyage, et personne ne sait que je suis chez lui...
Qu'elles s'écrasent donc, ces mésanges !
Je n'aime pas les cancans, ni les dessous de table, ni les fausses promesses, ni l'intimidation par la moquerie !


Robert sourit, il s'attendait à cette réponse. Il avait bien compris la démarche de ce nouveau Parti.
Si tractations il devait y avoir, elles se feraient avec toute la publicité qu'il faudrait. Il était si facile de flouer le peuple, en ourdissant dans l'ombre, sans se préoccuper réellement des desiderata des électeurs.

Il fut un temps où il aurait combattu cette façon d'agir, au vu et au su de tous, mais il avait révisé son opinion en assistant au mépris grandissant des élus pour ceux qui les avaient portés à leur place, en particulier ceux qui étaient muets et n'osaient s'exprimer que dans leur intimité.

Au premier tableau du spectacle, il avait souri devant l'air fasciné de Gontrant, Marguerite, Omar et Zouyi à l'écoute du dindon, et avait applaudi avec eux.

Un autre figurant arriva, dans lequel Robert crut reconnaître Miroslav, le jeune frère d'Istanga mais, quand le dindon ôta son costume, c'était un jeune homme, inconnu de lui, qui avait la même silhouette.

Il applaudit longuement cette scène, attendant avec impatience la suite, tout en dégustant une bonne bière.



_________________
- Il a si bonne mine pour un intendant que Je me fais quelque scrupule de le prendre ; n'en dira-t-on rien ?
- Et que voulez-vous qu'on dise ? est-on obligé de n'avoir que des intendants mal faits ?
--Le_baladin
Acte II – Scène 2
[Dans les rues de Lyon]


Le baladin se baladait dans la capitale dauphinoise... Il voyait par endroits des attroupements...quelle pouvait bien en être la cause???il se faufilait, et tentait d'intercepter différentes conversations...
Arrivant devant un panneau, il y vit les listes pour les prochaines élections ducales... Il lu... Il ricana... Il pensa :
"Ah enfin de l'animation!!! Voila 4 partis avec 4 bonnes têtes de listes... Je sens que les débats vont être extrêmement intéressant... D'un côté une gamine qui se prend pour la duchesse d'Aquitaine, de l'autre, une vieille qui n'a jamais rien fait, encore après, un vieux militaire borné comme ses pieds qui n'en fait qu'à sa tête et le comble du comble, un nouveau parti composé de personnes de bonne volonté, mais totalement incompétentes..."

Ah oui, ça promettait vraiment de rire aux prochaines élections... le baladin n'attendait plus qu'une chose : le conseil!!!
Car avec de telles personnes, sans parler des autres sur les listes, on allait assister à ce que le baladin attendait depuis plus d'un an: la chute du duché!!!
C'est sur qu'avec de telles personnes qui manient langue de bois, discreditation, complot, diffamation, mensonges, avidité de pouvoir, on allait enfin s'amuser en Lyonnais Dauphiné, et l'arrivée d'ORGAMSE était inespérée pour couler complètement ce duché...

Tout content d'avoir compris d'où venait ces rumeurs et de savoir qu'il pourrait enfin assister à quelque chose d'animer dans ce duché, il reparti joyeux en gambadant à droite à gauche...
Huna
Acte II – Scène 3

[Damoiselle Didascalie, interprétée par Huna]

Entre, au fond de la scène, un dindon différent, armé d'une planche de bois, dégoulinant.



Que faisait-il là déjà?

Ah oui! C'était lui le Paria arrivé sur une planche de bois, maigre restant d'un navire parti à la dérive.
Ils arrivèrent enfin sur la terre ferme du Lyonnais-Dauphiné, lui, son bout de bois gonflé par l'eau et sa guitare mauresque.
Une voix masculine, à l'extérieur, glougloutant sur Paria se fit entendre.


- c'est qu'vla mon ami Paria! Celui qu'est arrivé sur une ch'tite caisse en prov'nance d'ailleurs! Qu'sé qu'tarrive 'core pour être trempé jusqu'à la caroncule? Bon, j'sais ben qu'parait qu'y a une loi qui dit qu'on a l'droit de circuler librement mais tu d'vrais faire gaffe, yen a qu'veulent pas qu'ç'applique la loi royale! Pis 'vec ton air d'sortir d'loin, pas d'un ch'teau d'noble, va pas finir dans c't'une d'leur cass'role!

Paria, approchant à plumes nommées : - ah! libre circulation! Libre circulation des pattes, libre circulation des marchandises!
Tiens, en parlant de marchandises, tu sais qu'il y en a qui m'ont piqué tous mes vers?! Plus rien à becqueter! Rin, rin, rin du tout!
Après, en Paria libre, jsuis allé dans un verger! Pfiou, plus rien! Que fouif! Rem, comme diraient les pieux des saintes écritures. Alors me voilà parti sur ce navire, rempli de grains.
Les paysans gagnent plus grand chose alors ils gardent au frais leur récolte. Tant mieux, comme ça je peux manger un peu. On se partage entre nous quelques restes, comme ces pauvres gueux.
Mais il a fallu rentrer. Et là, impossible d'accoster! Les paysans ont tourné, viré à bâbord toute, la voile tantôt à droite, tantôt à gauche et puis ils ont failli chavirer au bout de quatre jours!
Je sais pas trop ce qu'il s'est dit, mais il parait qu'on leur a empêché l'accès au port. Pourtant, ils étaient du duché! Peut être trop pauvres pour en faire parti!
Il y avait des cris, non non pas ceux de mon estomac mais de vrais cris, tu sais ceux de la voix humaine! Des matelots sautaient par dessus bord sur des tonneaux, d'autres sans rien, et moi, je me suis trouvé un morceau de planche et me voilà!


Montrant ensuite du doigt un endormi, puis sa guitare : Bon allez mon ami, je vais aller en réveiller quelques uns.

Paria, s'avanca sur le devant, grattant son instrument, et chanta Le pouvoir :

Jme souviens on avait des projets pour l'duché et ses hommes loin des vieilles battures
Faire tomber les barrières, les murs, sans devoir s'serrer la ceinture

Fallait voir imagine notre espoir on laissait nos coeurs aux pouvoirs sans censure
oh vie heureuse des noblieux, oubliant leur devoir, laissant leur peuple en patûre
Remplis de fiefs, planant, ah qu'ils sont loin de leur fiente laissé sur le sol,
changer tout ça, changer les esprits, changer les choses, envoler les pigeons de titres
changer les oiseaux, fiers et contents, sans qu'on est ni esclave, ni pître

jme souviens on avait un vassal du royaume, qui sortait de son palais, aucun désir de vol
servant un peuple qu'écoutait en rêvant la petite fille, loin des soucis de faim,
Plutot que de se servir! Le parfum, imagine leur parfum,

Mais si on ne fait rien, demain c'est pareil
Sans le biais du mérite, l’élévation de corneilles
changer avec la sagesse et le juste, soumis au respect de tous, garde-fous des dérives!
Les ducs doivent obéir aux ordres et aux directives du propriétaire de la terre, la Couronne de France tant qu'ils vivent!

changer les coeurs pour pas empêcher d’évoluer des villageois et sans se prendre une lance.
car comme disait la reyne : "Un duché équilibré est un duché qui intègre les différences
de ses membres & les valeurs morales de la société."
il y aura des foulards blancs, des chemises d'été
même si l'amour est parti ce n'est que parti remise, plus décevoir
tu verras, tu verras, tu verras, le pouvoir.

_________________
Tiryon
Tiryon salua tout le monde présent d'un signe de tête, et remercia Istanga, qui lui confiat le tonneau. Il passa les bras autour de sa barrique, il s'assit à la table, et répondit à Ghell.

"Bon, je veux bien t'en donner un peu. Et puis peut-être aux autres gars qui accompagnent Istanga. Mais pas aux femmes! Tu sais bien qu'on ne peut jamais leur faire confiance!"

Il jeta un regard suspicieux à la gente féminine qui oeuvrait autour de lui.

"De toute facon, elles sont occupées, alors buvons!"

Il se servit une chope, avant d'en servir une à Ghell, et la vida, écoutant le spectacle qui se déroulait devant ses yeux.
_________________
Tout le monde sait que Tiryon paie toujours ses dettes.
Ghell
Ghell sourit a son ami Tir...

Il lui chuchote^^ Oui buvons avant qu"'elles ne reviennent^^
Elles seraient capable de tout boire^^

_________________
Macdes
Acte au choix ! Scène pareil !

Mac passe et se sert une ch'tite bière fraiche.

Un oeil aux alentours ... Pas de baleine naine en vue, il se détend et s'assied.

Dans sa barbe de trois jour pile il marmonne en vieux bougon qu'il est ...
"Bon ben ! Y"a pas de question, on a donc raison ! c'est réglé ! On vote O.R.G.A.S.M.E. ou on se tait à jamais ?

A vaincre sans gloire ...
on triomphe sans péril nan ?"


D'un sourire étrange il regarde la foule passer ...
Musartine
Acte II, scène 5

Muse debout, prête à partir, son époux arrive. Après avoir fondu sous le baiser non chaste de celui-ci.

- Te voilà enfin mon Aimé. J'espère que tu n'as pas mangé tout les pots de miel... c'était la réserve que j'avais prévu pour la semaine.


Arrivée d'Huna, et de sa tournée.

- Bonjour Huna. Tu m'as l'air bien en forme ! Je sens que le moment à venir sera un pur moment de détente.

Entendant cette dernière phrase, Marguerite semble blêmir une fois de plus...

- Madame Musartine ... Est-ce toujours ainsi à la ville ? Il y a ... vraiment ... mais vraiment beaucoup de monde.

- Mais non Marguerite, il n'y a pas tant de monde que ça, et nous sommes entres amis. La ville, c'est la vie. Voir tout le monde rire, parler, débattre. Vous verrez que les discussion iront bon train, c'est le meilleur moyen d'avoir réponse à vos questions ... Et ne soyez pas si ... timide, il ne vous arrivera rien.

- Mais si ... si .. si l'on me rudoie parce que ma question n'était pas la bonne ?
...


- Si tel était le cas Marguerite, quelle que soit la question, qu'elle nous dérange ,mes amis et moi, ou non, nous serions là pour vous défendre. Toute question est toujours, par nature, judicieuse et intelligente. Elle ne peut donc être l'objet de moquerie. Sauf bien entendu si votre interlocuteur a quelque incompétence. Dans ce cas, il ne sera en mesure de répondre, et vous fera passer vous pour incompétente. Mais vous pensez bien que nous ne laisserions faire une chose pareille.

Tentative d'un sourire rassuré sur le visage de Marguerite.
Le spectacle commence. Muse participe de bon humeur à la valse des dindons, applaudit à chaque prouesse scénique.

Intervention de l'intendant d'Ista. Muse sourit, elle s'amuse grandement de toutes les provocations qui lui reviennent aux oreilles.

- Ista ? Je crois qu'il va falloir trouver un moyen de limiter la prolifération de ces volatiles. Ils se développent de plus en plus. Leur discrétion semble assurer à leur propriétaire le confort de pouvoir être mesquins, arrogants, à la limite de l'insultant, sans craindre de ternir leur image. Sans parler que leur utilisation facilite le fait de tout cacher au peuple. J'envisage de prendre un chat ou deux afin de rétablir l'équilibre de la faune locale. Qu'en dis-tu ?

Oh !!! qu'il est drôle ce Paria !!! Je l'aime beaucoup !


Un coup d'oeil vers les hommes qui parlent de bière...

- je prendrais bien une bière bien fraîche. c'est gentil de nous proposer les hommes !

Retour du regard vers l'espace scénique.
_________________
Istanga
Nouveau tableau – Pas de numéro c'est trop le souk ! Dit la voix off

Avec :
Lola de Valence*, interprétée par Istanga

La Bêêêêête, interprétée par Anonyme, qui tient à sa tête

Décor : une chaise à dossier haut, un banc, un boulier


Lola griffonne une missive à l'attention du conseil ducal. Obligée par la suite des évènements, elle passe la nuit sur le banc.

La Bête arrive, glougloutant déjà de joie, il va pouvoir utiliser la Paternelle Attitude mise au point pour le traitement des doléances 
.


Mon petit, afin d'avoir une base pour votre réflexion je me suis permis de vous ramener un tableau réalisé par notre commissaire aux mines, qui comme tout le monde le sait adore jouer avec ses boul...iers.

Lola, les yeux ronds :

Gné ? Des jeux de mots graveleux ? Se tournant vers l'auditoire ; ben oui, tout le monde sait qu'une bonne paire de corones, faut la mettre en avant, par tous les temps !

Le jabot se plisse, mais le dindon poursuit sa brillante démonstration.

Vous constaterez que la différence n'est pas énorme donc la perte ne l'est pas non plus.

Ah donc, vous avouez ! Il y a bien une perte !

Grognements. Ah non flûte, pas grogne, pas grogne, la Valise n'est pas là...

Patelin, le dindon, un vrai Raminagrobis.

Je suis sûr qu'en y réfléchissant vous comprendrez le bien fondé de cette révision. Jamais je ne remettrais votre système de réflexion en doute je vous rassure une nouvelle fois. Vous n'avez me semble-t-il pas compris toute la portée de la révision de la grille.

Lola se gratte la tête, perplexe.

Euh...

Accusateur, le dindon :

Vous prenez donc les personnes élues par les dauphinois pour des amateurs.

Euh... pourquoi ? Vous êtes payé  pour conseiller ?

Puisque je vous dis que vous n'y comprenez rien ! Glouglou et vous n'écoutez rien glouglou et pis c'est nous qu'on a raison, GLOUGLOU, na !

À voix basse :
Spice de catin qu'attend l'client !

Il croise les bras, se rengorge, fier de lui.

Vous prenez vraiment les gens pour des abrutis ! Relisez donc votre grille !

Vois off :
miam, je f'rais bien griller quelques merguez !

Vous obligez les paysans à vendre en dessous d'un prix que vous avez fixé, et vous donnez aus artisans des prix indicatifs, sans obligation de les respecter.

Reniflage de dindon, clin d'oeil à l'assistance.

Vous ne sentez vraiment pas la différence de traitement ?
Mais merci, je sais maintenant, je ne vous retiens pas plus .


Parmi les spectateurs, une voix s'élève :

Il a une tête a calomnier les gens comme nous !

Rires.

Houla, le dindon est en colère ! Crime de lèse majesté pour la Lola lascive qui se lasse à si viles paroles.

Vous ne me retenez pas ? Glou glou glou Je passerai sur ce manque de glougloutesse de votre part.
Afin que vous ne repartassiez point dans l'ignorance sachiez qu'on ne congédigeonne pas un noble. gloui je suis glounoble et je n'aime pas en faire étalagloutage mais au vue de votre attitude dégloutante je suis dans l'obligation de vous glouglouter que je suis le seigneur des terres de Gloutigny-sur-Crac.
Alors la prochaine fois avant de vous glouglouter à quelqu'un de cette façon pour le congédier assurassiez-vous bien qu'il est du même statut social que vous.


Tout bas :
Paf ! Dans ses dents à la morue !

Lola, plus rastaquouère que jamais :

Houlalalalalala, mille excuses, Saigneur de Gloutigny-sur-Crac ! Comment vouliez-vous que je devinassasse que vous fussoyez partie de la pitite noblesse ?

Vous n'avez pas de signe distinctif, et votre faciès... hum...ressemble à s'y méprendre à celui de tout gueux ou tout bourgeois, excusez moi du peu, Saigneur de Gloutigny-sur-Crac...


Lola s'arrête, le regarde, compatissante :


Je ne comprenais pas pourquoi l'on disait « petite noblesse », mais je commence à saisir la nuance en vous entendant vous églousiller ainsi, Saigneur de Gloutigny-sur-Crac

Gloups... il déglutit, respire un grand coup.

Euh et pis d'abord je ne parlais pas de vous mais de moi lorsque je vous ai parlé des élevages de cochons... Vous allez finir de confirmer que vous n'écoutassez pas les autres lorsqu'ils vous parlotent.

Rhooooo, mais si voyons ! Mais si, je vous ai écouté, vous avez parlé de vos cochons, j'ai parlé des miens, comme deux mères compareraient l'évolution de leurs enfants...

Sourire narquois.

Bien, revenons donc à nos dindons.

J'aimerais tellement vous entendre me glouglouter la différence qu'il y a entre un prix IMPOSE et un prix INDICATIF.... car vous semblez mélanger! Je peux vous y aider, si vous le voulez.


Je ne prendrais pas ici le temps de vous expliquationner la différence car quoique je vous glougloute vous ne comprendrez une nouvelle fois rien à mes mots comme c'est le cas depuis votre arrivée en cette salle.

Déçue, la Lola !


OOOoooh !


Mais elle se reprend vite.

Très bien, Saigneur bailleur, mais avant de terminer, avant que vous ne repartiez visiter l'arrière train des vaches pleines, je vais vous faire un cadeau, qui vous évitera le déplacement à l'Acariâtre Egide, je vais chanter. Oui, chanter pour vous !

Déshabillez moi !


* Merci à Baudelaire et à Jd Huna
_________________
Ami Bourgeois = Rôliste au service du Tamago
Huna
Huna n'avait pas pu aller à l'université aujourd'hui, les cours encore mis à des heures indécentes pour elle.
Au moins, elle n'avait pas perdu tout son argent! C'est pourquoi, elle se dit que tant pis pour les prix indicatifs! C'était sa tournée!


- Bonjour Huna. Tu m'as l'air bien en forme ! Je sens que le moment à venir sera un pur moment de détente., lui dit Musartine.

- J'apprécie les entrées de personnages! Ils sont tous différents, un peu comme notre duché, on cultive nos différences! Chacun est à sa place! Oh en parlant de place, j'ai accepté le rôle de Damoiselle Didascalie au pied levé! J'y retourne! Garde moi une chopine!

Acte II, scène 6

Dans un coin de la scène, Damoiselle_Didascalie, interprétée par Huna, commentant :

Une image de désolation.
La scène se vide.
Et à l'extérieur, plus un bruit. Les villageois restaient chez eux, affamés. Ils s'étaient fait avoir sur les prix annoncés, et se sont vite retrouvés sans un écu, une épine plantée dans le pied à force de marcher sans chausse.

Au loin, pourtant…
Seul, au fond de son château, comptant ses écus et ses carottes, se parlant à lui-même, d’une voix stridente...



[Une voix extérieure intervient]

- Non, non Damoiselle_Didascalie ! Tu te trompes de scène !

[Damoiselle_Didascalie]


Je reprends.

Marmot arriva sur la scène.
Elle sema des carottes en chantant pour des prunes, passant pour une-je-ne-sais-quoi.
Quand soudain arrivent en courant un couple qui hurlait :

- A nous le poste! Ces idiots ils n'ont pas voté pour une personne mais pour deux à la fois! C'est moi qui y vais le premier, je te ferai une petite place sur mon siège!

- Et pourquoi toi d'abord? Rien n'a été décidé, rappelle toi! Ils ont voté pour nous deux sur le même poste!

- A oui, c'est vrai! Oh comme je t'aime! C'est beau un couple qui est sur le même poste!Ah ces idiots!


Ils riaient d'un rire à faire glacer le sang et écrasèrent sur leur passage les carottes fraîchement plantées.

Et, Marmot s'exclama d'une voix fluette :

Sacré de &"%*!!

Pauvre enfant, elle avait la phobie de certains mots plus gros qu'elle.


Pendant cette scène, qui se passait dans un coin, se déroulait un nouveau tableau, avec une Dame Lola De valence, chantant pour un Saigneur Bailleur.
Paria entendant, un chant, refit son entrée.




- Ah tant de beautés dévoilées, on ne peut que comprendre que le désir balance! Allez une ch'tite chanson : La réputation

Au duché, sans prétention,
J'ai mauvaise réputation
Qu'j' me démène ou que j'reste coi
Je passe pour un je-ne-sais-quoi!
Je ne fais pourtant de tort à personne
En aidant sur mon chemin les petits bonhommes
Mais les grands chefs n'aiment pas que
L'on suive une autre route qu'eux
Leur mauvaise foi médit de moi
Sauf leur garde muet, ça va de soi!

_________________
Musartine
Tableau 3



Les faits ne cessent pas d'exister parce qu'on les ignore.*


J'aime tous les hommes politiques
Ils sont si sincères et si sympathiques
Oh ! oui j'les aime j'les aime
**



Reine en son poulailler, la Reine Armelle reinise. Pour reiniser, mais néanmoins briller, il lui faut, comme à toute Reine reinisante... une cour. Le dindon favori de la Reine renisante est tout naturellement choisit en fonction de son glougloutemment. Cela va de soit.

S'approchant de la Reine reinisante, un frêle dindon tente discrètement de la mener derrère un arbre, les cachant probablement aux yeux de tous.


- Moa ! Moa ! Moa ! J suis accord avé vous Reine !

- bien. Vous organisez les jours de pontes alors.

- oui oui !!! je frais avec ma femme.

- Nous allons donc organiser une réunion un peu à l'écart du poulailler avec quelques dindes, , mais pas toutes, cela donnera la sensation que tout le monde à le droit de glouglouter, mais vous aurez la place.

- Vous avez raison ma reine !

Le temps de glouglouter à quelques dindons, la plupart amis, un ou deux qui ne sont pas amis, et voilà une réunion improvisée.

- Dans ma grande glouglouterie magnifiscience, je vous permet de me glouflatter ce jour-ci. Il va falloir organiser les jours de pontes. Pour organiser, seriez-vous d'accord que deux des membres de notre poulailler s'en occupe ?

- euh ... deux dindons pour ça, ça veut glouglouter que toute l'organisation du poulailler sera revue ? il faudrait peut être que nous parlions de cela avant ? et c'est naturel de pondre, pourquoi vouloir nous imposer des jours de pontes ?

- GLOUGLOU ! nous vous faisons venir, c'est que vous êtes libre de pondre !

- Comme je vous ai glougloutter en privé, votre Glougloutterie, je peux m occuper tout comme je vous l ai glougloutter !

- mais donc tout est déjà fait ? pourquoi nous demander notre avis alors ?

- GLOUGLOU ! je vous demande de vous taire ! passons au vote !

- euh ...

Quelques jours plus tard, ne sachant où trouver les jours de pontes, un dindon ose demander où lire ces informations.

- il est affiché sur l'arbre au fond du poulailler !

- Mais il est tout petit cet arbre, et tout ne le monde ne le connait pas ! il faudrait afficher cela au milieu du poullailler, que tout le monde le voit !

- il est affiché ! Ca me glougloutte de glougloutter ! alors on glougloutte comme avant ! moi je suis organisateur des jours de ponte du poulailler ! Glou !

* aldous Huxley : note sur le dogme
** Eddy mitchell : lèche-botte Blues

_________________
Miette, incarné par Istanga



Miette, une miette d'humanité, jolie miette...
Tout comme la fille de Muse, elle n'a pas vraiment compris l'Orgasme, mais l'intuition lui fait pressentir l'essence même des idéaux partagés par sa maîtresse et ses amis, partagés par ses propres compagnons.

Servir, qui peut mieux qu'une jeune servante comprendre ce que cela implique : le dévouement, l'attachement, l'abandon de soi pour les autres ?
Confusément, elle sent qu'elle assiste là à une révolution profonde, balbutiante encore, mais pourtant si réelle, des comportements.

Poser les germes de la vertu...
Si elle le pouvait, c'est ce qu'elle penserait. Elle se contente juste de sentir, et elle trouve que ça sent diablement bon, que ça réchauffe, qu'un avenir peut s'avérer rieur.

Et, comme elle le sent, et que Dame Istanga leur a accordé le droit d'exprimer leurs pensées et leurs sentiments, elle se lève soudain et annonce :


Dites ! J'peux jouer l'rôle de l'Armelle ?
J'suis sûre que j'saurai faire ! Passe que les latrines ducales, ça m'connaît !
Des étrons, j'en ai vu ! Des gros, des p'tits, même des flottants, les pires ! Y z'échappent à mon épuisette à brin ! Y z'ont pas d'matière ! Y s'appuient sur rien !

J'peux, dites ?


Lorrenzzo
Enzzo errait dans les ruelles Lyonnaises, venu accompagner sa pestouille de femme pour faire suivre sa grossesse, le lâcheur pris bien vite le chemin des taverne.
Allant de droite et de gauche au hasard des ruelles, ses yeux remarquèrent plusieurs fois la présence d'une drôle d'affiche.
Attiré par sa curiosité des volatiles il s'en approcha.

Dame Istanga.... Diantre où qui sont donc ceux là, un peu de compagnie et quelques choppes ne seraient pas pour me déplaire.

Ce n'est plus du tout au hazard, et le rythme plus avertit qu'il retrouva ses amis. Les yeux collés à la fenêtre, il hésitait un moment à prendre part au spectacle, jusqu'à ce qu'il reconnu malgré le manque de lumière un blondinet qu'il n'avait pas vu depuis bien longtemps déjà, trop longtemps....
Sans plus réfléchir il se lança dans l'arène, l'air plus assuré qu'il ne l'était en fait.


Yop les amis!!! ça traine la capitale??? Dites vous m'faites une tite place vers vous?


Sans attendre la réponse, Lenzzo d'un coup de fesse trouva un espace près du blondinet, s'installant tranquillement avant d'essayer de comprendre ce qui se jouait ici.
_________________
Istanga
Grand sourire à Enzzo qui file s'asseoir aux côtés de l'impertinent blondinet, avant de voir arriver en courant mon amie Louison qui surveille le pigeonnier du relais, brandissant une lettre.

Lecture faite, je reviens vers mes amis en taverne et la leur lis à haute et intelligible voix :


Citation:



Titre : Message de la Prévôté

Bonjour Istanga,

J'ai le regret de vous envoyer cette lettre, mais la maréchaussée vient d'apprendre une infraction à nos lois.
En effet, vous êtes accusé de vente au-dessus du prix maximum autorisé pour la vente de demi-quintal de carcasse de cochon à 16 écus au Sieur Binette56 qui était manaté par la mairie.



En effet, le prix maximum autorisé pour cet objet est de 15.30 écus.
Afin de réparer cette erreur, je vous propose de me racheter l'objet vendu trop cher et de le remettre en vente à un prix autorisé, ainsi que le reste de votre production.

Attention !!! En cas de récidive, ce rattrapage ne sera plus possible et vous serez directement jugé à la cour du duché.
Si vous ne faites pas le nécessaire dans les 48 heures, votre dossier sera transmis en procure et il ne tarera pas à vous juger.
Cette médiation a pour but de vous éviter d'avoir des ennuis alors saisissez votre chance.

Cette lettre n'est qu'a titre informatif, mais je vous conseille fortement d'y répondre positivement si vous voulez éviter tout problème avec la justice Dauphinoise.
Je vous rappelle que les règles sont disponibles sur le panneau d'affichage de la mairie et à la cour de justice du Dauphiné.

Cordialement.

Bonissima, Sergent en Valence.


Si mon frère était près de nous, il ne manquerait pas de vous conter ceci :

C'est l'histoire du policier maire qui écrivait à son conseiller, dont le conseiller proc avait été mandaté par le maire policier pour lui acheter un produit au prix interdit tel qu'affiché par le maire policier sur le tableau municipal des lois ducales soumises aux lois royales, que le conseiller vendeur avait dénoncé au conseiller proc et au maire policier, afin que le policier maire fasse remonter à elle-même et à sa hiérarchie de proc conseiller ducal, pour mise en conformité avec le droit royal...quoi?

Je ris de bon coeur à ces facéties et, m'armant de ma plume la plus douce, réponds au Sergent Maire Bonissima, qui est tout de même mon amie.

Bien, alors....

Citation:


Bonjour Bonissima!

Je refuse la médiation qui m''est proposée et qui indiquerait que je reconnais mes torts.
Or, il n'en est rien.
Je me contente d'essayer de gagner correctement ma vie en vendant mes carcasses à un prix égal à la qualité de mon élevage et des soins apportés à mes bêtes, sans compter les salaires de 20 écus que je paie pour les faire abattre.

De plus, je rappelle ce qui est dit à la Cour d'Appel du Royaume de France :

"Une loi royale est toujours supérieure a une loi provinciale, donc si la loi royale existe c'est elle qui sera appliquée, que ce soit en CA ou dans la province d'ailleurs, une loi provinciale ne pouvant être en contradiction avec la loi royale."

Tout aussi cordialement,

Istanga de Lendelin


Lecture faite à haute voix, toujours, je roule le parchemin et le confie à mon amie Louison pour l'apporter à qui de droit.

Un petit verre de clairette, les amis? dis-je en exhibant dans un grand sourire mes longues dents de louve qui rayent malencontreusement le plancher de la taverne.
_________________
Ami Bourgeois = Rôliste au service du Tamago
Musartine
Enzzo pointait le bout de son nez également, décidément l'après-midi se déroulerait entre amis. Marguerite ne put s'empêcher un commentaire.

En fait à la capitale ... y a surtout des valentinois ... c'est moins terrifiant qu'il n'y parait

euh ... oui Marguerite ... mais vous sortez de votre timidité ?

petit sourire taquin adressé à la secrétaire, puis l'ex-lieutenante se retourna vers enzzo

Bonjour Enzzo, toujours là où il faut toi ! amuses toi avec nous !
Muse écouta la lecture du courrier, puis l'histoire ... là, son front se pliassa, elle était perdue depuis à peu près "C'est l'histoire du policier maire qui écrivait à son conseiller" ... enfin bon elle écouta la réponse d'Ista.

Inutile de dire qu'un immanse sourire s'afficha sur son visage lorsque le verre de clairette fut proposé ...


Moui, le tableau de la mairie... faut dire aussi qu'elle stipule toujours la loi du dimanche, donc je suppose qu'elle n'a pas été mise à jour depuis euh ... le 29 Mai c'est ça ? pas sur qu'un tableau si bien mis à jour soit fiable ... menfin j'dis ça, j'dis rien. Quoique ... comment donc les gens du peuple, les voyageurs peuvent-ils savoir à quelle loi se fier si le panneau n'est pas mis à jour pendant 2 mois ? Menfin.

_________________
Anghell
[Quelque part de la forêt de Valence ]

Elle avait longuement marché. Ses pas défilaient encore et encore jusqu’à trouver un gros arbre qui pourrait cacher sa petite silhouette. Décidément, Anghell supportait de moins en moins sa nourrice et prenait un malin plaisir à lui en faire voir de toutes les couleurs !

La petite avait eu le temps de sortir avec ses deux poupées favorites. Marguerite dict Margareth, avait du se rendre compte de son absence maintenant et devait sans doute, tourner dans tout les sens pour la retrouver. Cette idée amusa l’enfant qui jouait. La jeune enfant savourait sa maigre victoire. Plus on lui donnait des ordres et plus elle aimait à désobéir. Margareth, elle, profitait de sa situation, pensa la petite. Oui, pour elle, elle se permettait de lui imposer bon nombre de devoirs tout ça parce qu'elle n'était pas du même niveau, tout ça parce qu'elle était une adulte et Anghell, une enfant ! Mais pour la petite teigne, il en était hors de question de se laisser asservir de la sorte !

Bon, là au moins elle viendra pas m’embêter ! Z’en ai marre moi hein. Touzours à me gronder et donner des z’ordres ! En plus elle le fait messament !!!


La petite rouspétait dans son coin quand tout à coup un jeunot arriva. Il devait sûrement avoir un ou deux printemps de plus qu’elle. Sans attendre et surtout parce qu'elle s'ennuyait toute seule elle se permit de lui adresser la parole:

Bonzour, tu veux zouer avec moi ?


Le jeune homme la dévisageait de haut en bas, examina ses vêtements soignés avant de s’asseoir près d’elle et de la toiser du regard. Il était juste venu pour se reposer un peu avant de reprendre son dur labeur mais voilà qu'il tombait sur cette petite créature.

Bonjour, dites donc toi t’serais pas rejetonne de nobliard par hasard?


Anghell, regardait ce nouvel inconnu et au lieu de l'harceler de questions comme elle le faisait d'ordinaire, elle se contenta d'être brève pour une fois.


Une quoi ? Moi c’est pas Rezetonne, ze suis Anghell, fille d’Hell !Alors tu zoues ou pas ?


Il la regardait toujours avec cet air de méfiance après tout, c'était une enfant de noble et ça sautait aux yeux. Pas besoin d'avoir un brin de jugeote pour le deviner. Peut être était elle envoyé par son patron ou un ami de son patron pour surveiller leur travail. Avec eux, il faut s'attendre à tout, pensa t il.

Mouais… mais avant, dis moi voir ce qu’tu fous par ici ?


Ze me suis enfuie ! Ma nourrice ben elle m’énerve ! Z’en peux plus, elle me donne des z’ordres à tout va !


Tout à coup, le regard du jeune homme se radoucit. Il avait perçu dans la voix de cette enfant une pointe de tristesse mêlée à une colère sourde. Surpris de voir qu'elle pensait la même chose que lui, il comprenait ce qu'elle ressentait. Lui, pauvre orphelin, jeune serf, devait subir les humeurs de ses patrons sans rien dire ! Combien de fois avait il voulu expliquer qu'il faisait ce qu'il pouvait, qu'il ne pouvait pas être partout à la fois ? Qu'importait pour eux.... Il avait toujours eu de la rancœur pour ces nobles qui ne se mettaient jamais à la place des travailleurs mais là... . Il lui sourit et lui répondit d'un ton léger :

Ben t’sais c’est un peu pareil pour moi…


Anghell, qui avait commencé sur cette voix, se déchaîna et en profita pour se soulager de ce qu'elle pensait. Elle ne prit pas la peine de le laisser terminer sa phrase qu'elle enchaîna:

Oui mais ya aucune gratitude ! C’est po pasque z’ai pas le même rang qu’elle, c’est po pasque ze suis plus petite qu’elle, qu'elle doit oublier le respect ! A ssaque fois elle vient pour me dire "fais ci fait pas ça ... ou alors tu as mal fais ça !" "Rhoo mais tu ne sers à rien toi dis donc !" Y a jamais de "s'il te plaît" ou de "merci". Moi z'aime bien quand on me le demande zentiment même qu'après ze m'applique pour faire ce qu'on me demande mais quand on me le dit en me grondant oh ben non alors z'aime po du tout et même que je fais tout de travers parfois exprès.


Le jeune homme rit aux éclats en la voyant ronchonner : « Drôle de nobliarde que voilà » se dit il…

Bon t’sais quoi jveux bien jouer un peu avec toi ! Mais j’dois vite retourner aux champs…


Anghell sourit, elle venait de se faire un ami et qui plus est un ami qui la comprenait !

Bon alors voilà ce qu’on va faire. Moi ze zoue le rôle de Margareth et toi ben euh… tu feras moi !

Quoi, ah non j’fais pas une pisseuse moi !

Aussitôt dit, aussitôt, la petite étoile lui fit les yeux doux. Regard que personne jusqu’ci n’arrivait à résister…


Bon d’accord, va pour être la pisseuse… marmonna-t-il.

Alors voilà, on va se venzer de la Margareth ! C’est elle qui sera sous mes z’ordres !!!
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)