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[RP] F-Rigide ou Orgasmique ?

Huna
Huna avait terminé sa prestation en tant que Damoiselle Didascalie. Elle avait tant parlé qu'elle en était assoiffée. Elle vint alors aux côtés de Musartine, en espérant qu'elle lui avait gardé une chopine!
Guettant le niveau de liquide dans les fûts se demandant s'il était assez haut pour pallier à son dessèchement temporaire, son regard s'arrêta sur un nouvel arrivant.


Yop les amis!!! ça traine la capitale??? Dites vous m'faites une tite place vers vous?

Elle lui adressa un sourire.

Bonjour! Lui fit elle simplement, tout en ne perdant pas de vue une chopine remplie, posée sur le comptoir. En se faisant, elle entendit une conversation en cours.

policier maire... conseiller proc, parvint elle à comprendre. Quant au reste, elle n'en saisit pas la signification. Elle donna un coup de coude à un villageois situé à proximité, lui chuchotant :

Vous avez compris quelque chose, vous?


Le villageois, navré : - Non mais j'ai bien compris le reste! Il paraitrait que la prévôté n'est pas au fait que toute loi promulguée par le code royal prévaut sur les lois de notre coutumier.

A cette écoute, une ride de lion ternit le front d'Huna et elle manqua de s'étouffer avec le peu de salive qui lui restait encore. Car Huna qui avait lu toutes les lois royales, celles de son duché, le duché promulguant de nouvelles lois si fréquemment, qu'en tant que procureur adjointe, elle passait des nuits sans dormir, enfermée dans son bureau n'ayant pour seule compagnie que des articles de loi.

Ainsi, elle ne put que s'exclamer :


Il faudrait que la prévôté soit formée de telle sorte qu'aucune loi soit occultée, ni les lois royales, ni les lois ducales. De même qu'elle sache l'intéraction qu'il existe entre elles. Il y a peut être eu un manque de communication quelque part à leur niveau. Et puis, les lois changent si souvent qu'il est parfois difficile de tout connaître à moins de veiller nuits et jours. Enfin, je ne le conseille pas, regardez! Lui désignant ses cernes creusées par la fatigue.

Le villageois lui sourit et la rassura : Mais non! Vous avez encore la peau d'une jeune damoiselle!

Huna sourit à son tour au flatteur, puis finit par saisir la chopine dont personne n'avait l'air de se soucier, se disant que c'était sûrement la sienne qu'elle avait laissé là avant de jouer.
_________________
Istanga
Je souris à Muse et Marguerite, amusée de constater que le discours Mirobolant a du mal à être compris... c'est normal, ce sont les faits eux-mêmes qui sont incompréhensibles. Anghell, qui était en retrait depuis un moment, s'est enfin décidée à y aller de sa saynète.

J'applaudis à tout rompre la pestouille, digne fille de ses parents.

Bravo Anghell! Tu as bien mérité une énorme chope d'Org... euh de bière! Muse ne m'en voudra pas, n'est-ce pas, Muse?

Tandis que le tavernier s'active, ma Louison arrive à nouveau, essouflée et me tend une nouvelle missive.

Istanga! ça vient de la Cour d'Appel! j'ai pensé que c'était important!

Je lui souris et l'invite à s'asseoir près de nous, tandis que je prends connaissance du message.

Eh bien mes amis! voilà la réponse que j'attendais!

Je lis à haute voix :



Citation:
Bonjour,

les nouvelles loys royales fondammentales ont été promulgués avant votre vente de carcasse donc elles s'appliquent de plein droit à toutes provinces. Je cites l'article tres explicite:


Citation:
Article 3 :
Qu'il soit gravé dans le marbre, dit & entendu, que la hiérarchisation naturelle du Droit se décline ainsi :

1- Le Droit institutionnel, autrement appelé Loi fondamentale, ayant valeur juridictionnelle supérieure et prévalant sur tout autre type de texte juridique royal, provincial ou particulier dans le royaume de France.
2- Tous les textes juridiques dûment scellés & promulgués par la Couronne royale prévalant à leur tour sur tout autre type de texte juridique que le précédent cité, & juridiction de quelque nature & origine que ce soit, dans le royaume de France.
3- A leur tour, les codex, lois, décrets & chartes des provinces du Royaume de France ayant valeur juridictionnelle supérieure en valeur, aux traités diplomatiques des provinces & arrêtés municipaux de leurs cités.
4- Qui eux-mêmes (tout corps réunis) surpassent les règlements « privés » (donc non-héraldiques) particuliers ou autres contrats entre deux tiers (personnes ou groupe moral).
5- La coutume & l’usage ayant autorité morale d'être suivis en cas de vide juridique à tous les niveaux juridictionnels existants.


Point besoin donc d'un décret ducal, les alineas 1 et 2 sont tres clairs à ce sujet. La souveraineté d'un duché n'a rien à voir avec le respect des lois fondammentales et par la même de la charte de justice.

Concernant le commerce, plus particulierement votre vente d'une carcasse, je renvois à nouveau vers l'article suivant:

Citation:
Article 4ème : Marchander, commercer.
Tout un chacun est libre de marchander, de faire commerce de ses propres produits In Gratibus sur les marchés de France. Le marché est donc de nature « libre », & se doit d'être régulé non par la coercition, mais par la communication & l’ajustement du niveau des prix par rapport au volume des achats. Les réglementations municipales ou provinciales ne sauraient entrainer des mises en accusation de personnes faisant acte de vente & d’achat de marchandises de leur production ou pour leurs besoins personnels, quelles que soient les circonstances de ces ventes en prix ou volume.
Si les vénérables & immémoriales lois condamnent la déstabilisation d'un marché à grande échelle (notamment la spéculation massive), c'est avec bon sens & recul qu'il faut considérer les règlements destinés à empêcher ces comportements déviants ; devant une cour de justice & notamment devant la Cour d'appel, une autorité locale devra faire la preuve de la nécessité réelle de ses règlements & du comportement réellement dangereux pour l'économie de celui qui aura commercé contre les décrets locaux.
Dès lors, il est fortement conseillé aux élus locaux de mettre en place des réglementations indicatives plutôt que coercitives, de favoriser le renseignement & la communication auprès des populations & visiteurs sur les besoins & les problèmes éventuels, plutôt que de mettre en œuvre des textes arbitraires aussi bien pour le commerce que pour la prospérité du royaume.


Comme vous pouvez le constater, tout est affaire de volume et de déstabilisation de marché. Si vous ne vendez que votre production et que vous pouvez le prouver, vous ne pouvez pas être inquiétée.

Neanmoins, si une conciliation n'est pas trouvé, c'est devant le tribunal local, seul compétente qu'il faudra plaider. Il ne peux y avoir d'arbitrage préalable si le poste de médiateur n'existe pas dans votre Duché. Avec de bons arguments cités plus haut, nul doute qu'un juge sérieux saura respecter les loys royales.

cordialement

Aldin de Thau
Juge à la CA















Istanga
Il est tard . La fatigue nous tombe sur le dos, Darius et Marguerite étouffent un bâillement discret .

Il est temps de remballer les décors et les mettre à l'abri quelques jours dans la taverne.

Nous allons faire relâche ! Il est l'heure d'aller se reposer : demain du travail nous attend au parti.
Nous reviendrons jouer la suite lundi. Bonne nuit à tous !



Lundi 1er août

Retour au jeu

Epuisés des querelles intestines qui minent chacun d'entre nous, nous nous rendons tous ensemble sur la place.
Ensemble, nous réinstallons les tréteaux, les rideaux. Zouyi dispose quelques caisses vides, figurant un bureau et des sièges.

Je frappe dans les mains, dans une tentative de rassembler tout ce petit monde, me donnant la sensation d'être une poule appelant ses poussins, pour rester dans le style basse-cour.

J'invite Tiryon à annoncer la reprise du jeu de rôle.

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Ami Bourgeois = Rôliste au service du Tamago
Tiryon
Bombant le torse, il s'exprime d'une voix forte :

Mes Dames, Mes Sieurs, voici venu le temps de reprendre le cours de notre spectacle!
Nous avons le plaisir de vous annoncer l'arrivée de nouveaux personnages qui, nous l'espérons tous, vous divertiront !
J'ai nommé Houla et son Piépaké, interprétés respectivement par Istanga et Darius.


Il se tourne pour accueillir les acteurs, balayant l'air de la main dans une révérence parfaitement exécutée .




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Tout le monde sait que Tiryon paie toujours ses dettes.
Istanga
Voix off :
Houla est assise, copie un texte, quand Miette arrive, toute contente,

M'dame ! M'dame ! Y avait des fraises sur l'marchaye ! Z'étotent un poil mûres mais j'les ai toutes prites ! J'en f'ra d'la marmouillade !

Houla se courrouce, on le serait à moins, Dressée sur ses ergots, cul bien serré ne laissant surtout pas passer le moindre pet, foireux ou non, elle glougloute d'un ton furieux :

Il suffit ! Si vous ne parlâtasses pas un français moliérien, qu'il vous fusseoit interdiction faite de parler,

Ah,,,, bon,,,, et écrivailler, j'peux ?

Surtout pas ! Songez donc ! Il faut manier la langue, ses subtilités subtiles pour pouvoir songer un jour à écrire ! Ou alors, engagez un correcteur ! Faites appel à l'élite, comme moi, pour vous dictateuriser l'écrivaillage !


Ah,,,,

Et,,, euh,,,, Piépaké ? Y sait causer lui ! P'têt grassavou ? Passe qu'il dit des mots que j'comprends pas, Maso, ou bien méso, chais pas, Y dit : chuis pas mes os, ça veut rin dire, non ? Alors ?


Taisez vous donc, impudente ! Vous n'êtes qu'une ignare !


Bon, bin moi j'déduis qu'si vous êtes élue, bin vous interdirez aux gens qu'ont pas été instruits de s'essprimer, sauf que ceusses qui vous disent qu'vous êtes la plus belle, la plus ci, la plus ça, eusses, y z'auront l'droit ! M'patronne al dit : deux poids, deux m'sures !

Votre patronne ? Ah oui ! Celle-là ! J'ai quand même le droit de vouloir que tous s'expriment de manière châââââtiée !

Quelqu'un dans la foule : R'tir' l'balai qu't'as dans l'fond'ment !

Châtiée ? Faut parler comme un chat ? Ben m'patronn' al dit qu'vous vous voulez élitiste !

IL SUFFIT ! JE NE VEUX PLUS VOUS ENTENDRE, NI VOUS PARLER !

Miette sort, Houla reste seule avec Piépaké qui glougloute doucement pour la consoler de tous ses malheurs,

Tiens, regarde, mon tendre Pié, je vais envoyer une missive à des gens haut placés, On ne peut laisser en liberté une femme telle qu'Istanga ! Et puis, nous allons prier,

Les deux s'agenouillent et commencent à prier.

Vous qui dirigez ce monde,
Vous qui faites la pluie et le beau temps,
Vous qui faites apparaître les charrettes,
Vous qui avez droit de vie et de mort,
Je vous prie instamment d'agir :
Elle m'a insultée, agressée, conchiée !
Faites la craaaaaaaaaaaaaamer !


Miette revient juste à la fin,

OOOh ! Du macramé ? J'adore !

La foule : non! pas du macramé! un Orgasme!!!
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Ami Bourgeois = Rôliste au service du Tamago
Huna
Huna, à son voisin :

Ce qu'il y a de bien dans une pièce de théâtre c'est le caractère imaginaire des personnages qui jouent une réalité improbable, en tenant des discours provocants, accusateurs. On sait qu'ils jouent un rôle!


Huna était toujours présente, écoutant la pièce. Puis son voisin dit :


Moui, enfin je crois qu'il y en a qui mélangent les propos de leur vraie vie avec les propos inventés pour la pièce.
Et puis, à part une succession de critiques, de dénonciations de rien et de tout, dans tous les genres, ça ne ressemble vraiment plus à rien. ça part dans tous les sens! Les personnages se succèdent sans interaction entre eux, comme égoïstes, se parlant à eux mêmes, s'écoutant plus parler que les autres. La pièce n'était pas constructive mais destructrice. Le peuple a besoin d'entendre de belles choses plutôt que calomnies. Qu'est ce que vous en pensez?


Huna se demandait comment s'appelait cette pièce :
Ce que j'en pense? Je pense qu'à ce rythme, je ne serai pas surprise d'en voir un venir avec une épée! Je m'interrogeais au titre de la pièce, je ne crois pas que ceux à l'initiative de ce texte d'une noirceur sans contexte lui ont donné un nom. L’école du mensonge, peut être, en 5 actes comportant respectivement des scènes irrégulières et en prose?

Puis, l'homme s'exclama :
Ne serait ce pas plutôt l'Atrabilaire politique?

Entendant un nom familier, elle parla à son voisin : Ah! Tout ça pour de la politique! Vous croyez? Et quelle politique serait ce? Le mouvement pour les fourberies du pouvoir? Si on me l'avait dit plus tôt, je ne serai pas venue jouer le rôle de Didascalie! Certains hommes sont semblables par les paroles; et par leurs actions, pour prêcher leur cause, sont capables du pire!

- Je ne vous le fais pas dire, la semaine dernière, un médecin malgré lui, un avare pour ne rien vous cacher, pour se mettre plus d'écus dans la poche, il a fait venir un malade imaginaire. Il confondait les propos de sa vraie vie avec les propos entendus dans la pièce. Il semblait atteint de confusion de personnalités multiple. Plus aucun repère!
Pour vanter ses pouvoirs de guérison et épater un peu les villageois et ramener de la clientèle à lui, il a simulé une guérison rapide et simple ! Il nous a franchement pris pour de vrais tartuffes! On a bien compris que c'était une fourberie! Surtout cette femme brune qui venait de Dié! Elle a pris son baluchon et elle est vite partie!


- Ah les femmes savantes! Se moqua un peu Huna.
Bon, il est temps pour moi de quitter cet illustre théâtre et de rejoindre ma propriété à Valence, mon ami Jean-Baptiste m'attend pour pêcher! Il ne faudrait pas qu'il attrape un poisson sans moi!

Mais venez à l'occasion, ça mord bien! Vous ne serez pas déçu!

Elle le salua et partit.
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--_darius


Darius accompagne sa mère, où qu'elle aille, pour la protéger des intempéries.
Et il trouve qu'on lui en fait subir beaucoup trop, mais elle... elle sourit, se moque des messages anonymes des crieurs des villes, continue son bonhomme de chemin, son regard ironique glissant sur l'indicible bassesse.
Plus il avance en âge, plus il comprend pourquoi son père l'a épousée, faisant fi des convenances.

Au Parti, il reste dans un coin, à écouter, et le départ de celle qui pérore là, huit jours après son éviction, a rendu la vie et les débats bien plus sereins.
Nul doute que, à la place de sa mère, il lui aurait tranché la langue... « Trop barbare, bad pesar *! » lui a répondu Istanga lorsqu'il lui a proposé cette solution.

En tout cas, il est heureux d'être ici, surpris par l'imitation réussie de sa mère, amusé par les pitreries de Miette.

Lorsque le tableau se termine, il applaudit bruyamment, debout, comme tous les autres, couvrant la voix désagréable et les relents pestilentiels de la précieuse ridicule qui tente de faire croire qu'elle a été obligée de jouer dans ce spectacle...

Il se penche vers Tiryon et lui dit :


Tir ! Il paraît que tu as des qualités de videur ?
Un coup de pied aux fesses lui ferait le plus grand bien !
Cracher dans la soupe, c'est son credo !

En tout cas, je suis jeune et inexpérimenté, mais je constate que, même si elle a retourné sa veste sur tous les sujets, elle n'accorde même pas sa confiance à nos adversaires pour nous casser, il faut qu'elle le fasse elle-même!
Etonnant, non?
Tout en parlant, il désigne du menton celle qui s'était plainte à eux d'être toujours seule. On comprend pourquoi...

Demain ce sera le tableau final, ajoute-t-il.
Et il y aura des cracheurs de feu, des jongleurs, des montreurs d'ours !
Tu as déjà vu des ours, toi ?




* "mauvais garçon"
__________________
Un jour, je serai prince des étoiles, comme mon père.
Le_Voisin, incarné par Huna
Finissant sa choppe tranquillement, avant de lui aussi partir - il allait lui aussi pêcher - , Le voisin écoutait ce qu'il se disait autour de lui. Et là, un enfant avait un comportant bien belliqueux et étrange pour son jeune âge.

Tir ! Il paraît que tu as des qualités de videur ?
Un coup de pied aux fesses lui ferait le plus grand bien ! [b]

Le voisin ne put qu'exclamer, horrifié à son fils : [b]Quelle violence! Tu le connais mon fils? ça se passe aussi comme ça dans le parti de sa mère? Tout ceux qui pensent différemment, on les menace d'un coup?
Tu vois mon fils, quand je te parlais la dernière fois de faire régner le silence et le calme, je ne veux pas que tu le fasses en menacant les gens ou en les frappant. La violence est un outils de manipulation, elle n'a pour objectif que de faire mal ou de faire souffrir. Offre une carotte du jardin, fais leur un beau sourire, tourne les talons et éloigne toi de ces gens. Ils ne pourront que te tirer vers le bas.


Le fils répondit : [color=green]Ne t'en fais pas, jamais je ne me battrais! Pas envie de prendre un bouc émissaire et de verser sur lui toute ma frustration. Je préfère prendre un autre chemin, bien plus beau.

Le Voisin sourit, fier de son fils et ajouta : Allez, fils, n'écoutons plus les viles paroles, allons prendre une barque et naviguer sur des eaux calmes, loin du tumulte.
Musartine
Acte II, scène 10 faut suivre un peu !!



Marguerite la timide, intriguée par l'attitude d'Huna, se penche vers Muse pour lui parler, en toute timidité bien entendu.

- Madame Muse, il lui arrive quoi à Madame Huna ? pourquoi change-t-elle ainsi de discours ?

- Hmmm Si je savais quelle mouche l'a piquée. Du jour au lendemain, elle a commencé à tenir des propos incohérents, elle a menacé l'un de nos membres du bûcher, elle a invectivé à tout va ...

- Mais pourquoi ? Pourquoi tant de colère ?

- ah ça ... il y eu une divergence de point de vue ... et de là ... houlaaaaaaaa... nous avons compris plusieurs choses qui ne sont pas dans les lignes de notre parti : elle préfère sauver son poste de procureur-adjointe, plutôt que de défendre l'opprimé, ou encore ... menfin il semblerait que sur certains points maintenant elle tient un discours complétement opposé à celui qu'elle a tenu pendant des semaines.

- mais, Madame Musartine, ne peut-elle pas communiquer sans se disputer ?

- ben ... je me pose la question, dès lors qu'une personne appelle au bûcher lorsque l'on n'est pas d'accord avec elle ... Tenez, ces tableaux auxquels nous assistons... ils sont à vocation humoristique. Des scènettes isolées, dans lesquelles nous voyons des dindons glouglouter ... elle disait aimer la formule, elle a même applaudi de bon cœur semble-t-il ... et là, elle attend une trame apparemment ... si tel avait été le cas, une pièce de théâtre aurait été écrite ... ça me semble logique...

Gontrant, toujours a observer ce qu'il se passe autour de lui, enfin surtout dans une capitale.

- Ma Mère-Grand m'racontait qu'y a des gens y vivent avec la lune.

Musartine sursaute, puis se signe plusieurs fois, de façon frénétique

- ah vous êtes toujours là vous ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire de lune ? N'allez pas nous évoquer le Sans Nom maintenant !

- Non M'Dame, mais ma Mère-Grand, elle disait qu'y a des gens, suivant comment qu'on voit la lune, ben du jour au lend'main, y changent d'humeur. même qu'elle app'lait ça des unatic.

- ah ... je vois. Je ne sais si c'est le cas d'Huna, mais l'on m'a dit, et vous savez à quel point je n'écoute pas les rumeurs, que par le passé, elle agissait déjà avec une telle véhémence.
Elle a été mise en procès pour diffamation, et reconnue coupable. Elle a demandé à ce que son dossier soit revu par la cour d'appel, ce qui fut fait, et elle fut relaxée, non pour les faits, mais pour un vice de procédure. D'ailleurs, il paraîtrait même que son avocat s'est dessaisi de l'affaire pour avoir subi des insultes de la part de sa cliente ... mais n'écoutant pas les rumeurs, et même si elles étaient fondées, tout le monde a le droit à une seconde chance, je lui ai tout de même accordé toute ma confiance...


- Peut-être que c'est l'air de la capitale qui la rend comme ça ? y a beaucoup de monde vous savez en capitale ...

- Marguerite ... vous êtes désespérante à ainsi avoir peur de tout. Mais il y a peut être du vrai dans ce que vous dites ... Elle est peut être tout simplement malheureuse.
Enfin, nous sortons de l'instant comique de ces tableaux, et je veux rire !

Quel est le prochain tableau ?

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Huna
Un villageois assistant à la scène courra voir Huna et lui dit :

Huna, il parait que tu as fait des menaces?

- Heu, où donc?

- Ba la dame là bas elle a dit que...

- Et bien, on m'a appris à m'appuyer sur des faits, pas sur des ragots ou des on-dits. De même, que, quand on m'insulte, véritablement j'entends, effectivement après ça je vais changer de direction et partir loin de ceux qui le font!

- Et ce n'est pas tout, la dame a ressorti un vieux dossier sur toi!

- Attend! Je sais de quoi il s'agit! c'est celui par lequel un brigand reconverti, se vantant de son passé de brigand en taverne, m'a accusé de diffamation en janvier 1457? Et que le procureur qui était juge à la fois m'a déclaré coupable? Et de plus, en manquant de respect à la justice en faisant intervenir son chien?

- Oh mais comment vous avez deviné?

- Ils le font tous pour me discréditer quand ils ne sont pas d'accord avec moi en politique et comme ils n'ont rien d'autres, ils vont dans le grenier!
Et bien au moins tout le royaume sait que je suis innocente et qu'on cherche à me faire du tort en sortant un vieux dossier.
ça me fait bien plaisir! Ils voient que j'ai un casier vierge et que j'ai attendu des mois sur place en attendant un verdict rendu neuf mois plus tard.


- Des mois? Neuf mois? Mais quelle patience!

- Oh au début, j'ai manqué de patience, attendre comme ça pour un vice de procédure! D'ailleurs, j'ai attendu si longtemps que j'ai demandé à mon avocat de prendre congé. Au bout de deux mois d'inactivité totale, voyant ma jambe s'agiter, il en a eu marre lui aussi. Et il est parti. Et j'ai encore attendu. La procédure est longue, mais c'est normal en cours d'appel. ça prend du temps! Sans compter que j'étais innocente! Quand un procureur est juge à la fois, généralement, il va aller dans son sens et dire coupable à la fin.

- Et bien! quelle affaire!

- Oui, en effet! Mais au moins, je n'ai rien à cacher! Je pense être honnête et le procès en est la preuve! Tout ce qu'il y a sur moi se trouve là. Je n'ai jamais spéculé sur un marché, jamais été brigand, jamais été l'auteur de révolte en mairie ni été à la tête d'une prise de château. Peut on en dire autant de tout le monde? Sincèrement je ne sais pas!
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Tiryon
Tiryon se tourna vers Darius.

"Bon, je sais pas si ta mère est d'accord, mais à la tienne!"

Il lui servit une choppe qu'il lui tendit avant de s'en servir une et de la vider d'une traite, en claquant le dos du jeune homme d'une petite main, quand même assez puissante.

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Tout le monde sait que Tiryon paie toujours ses dettes.
Istanga
Je regarde autour de moi distraitement, lorsque mon oeil s'arrête sur Tiryon trinquant avec Darius. Je songe un moment à leur tomber dessus, à tous les deux, puis je m'arrête. Après tout, nous sommes là pour nous amuser!

Anghell s'approche de moi et me parle tout bas, à l'oreille. Je lui souris :

Bien sûr, Anghell! Nous l'attendions avec impatience!

Je me lève et annonce :

Voici maintenant Anghell, et son théâtre de l'opprimé! Faites lui bon accueil!
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Ami Bourgeois = Rôliste au service du Tamago
Anghell
Anghell était satisfaite de l’effet qu’elle faisait. Ce n’était pas des caprices comme pouvaient le croire certains juste une enfant avec assez de jugeote et un petit caractère bien trempé ! Sans prétention, elle savait jouer de ses charmes naissants et profitaient de son jeune âge et de la candeur que reflétait son visage. Quand on veut quelque chose, il faut s’en donner les moyens ! Voilà ce qu’elle avait appris .
Le jeune inconnu jouait le jeu et était bien obligé de reconnaître que la gamine était à croquer. Au début, il ronchonnait à l’idée de jouer le rôle d’une pisseuse mais il en retira vite un avantage : il jouerait le rôle de l’oppresseur cette fois et non de l’oppressé !
Anghell le regardait et haussa les sourcils en apercevant ce demi sourire qui se lisait sur les lèvres de son interlocuteur.


Eh mais non, c’est moi qui zoue mon rôle ! Toi tu fais Margareth !


Le jeune homme rit en voyant la tête de la petite. Elle venait de se rendre compte qu’elle s’était fait avoir.

Trop tard p’tite pisseuse ! Les nobliards prétendent n’avoir qu’une parole…. Tu ne voudrais pas faire défaut à tes parents haha !


Anghell fronça les sourcils. La petite teigne était belle et bien vexée. Alors là tu vas voir ce que tu vas voir ! Ze vais te le faire regretter ! Se dit elle tout bas.

Moi ze dis qu’on commence par le matin. Après on zoue tout le fil de la zournée !


Le jeunehomme acquiesca et jouait à la perfection son rôle.



* Jeu des poupées*


TOC TOC TOC :



Mademoizelle Hell il faut se réveiller !


Le sommeil lourd la petite avait du mal à se réveiller. Mais la nourrice perdit vite patience. Pas de câlins, pas de mots tendres,.. Rien…

Bon allez on se lève et fissa !! Vous z’avez une dure zournée qui vous attend !


Elle ôta les draps de l’enfant d’un geste vif. Anghell sursauta et bien évidemment se leva de mauvaise humeur ! Elle ronchonnait contre sa nourrice et quand cette dernière entendu ses vagues murmures elle la toisa du regard et lui lança :

Les flemmards on n’ en pas bezoin ! Alors du nerfs ! Votre petit dézeuner vous z’attend !

La petite s’assied boit son petit déjeuner en rechignant légèrement. Elle demanda où était ses parents et un silence lourd lui répondit .

Quand vous z’aurez fini de boire votre tit dézeuner vos corvées matinales vous z’attendent et vous z'avez intérêt à vous dépesser!


La petite essaya de rouspéter mais en vain. Apparemment elle n’avait pas son mot à dire …On ne manque pas de respect aux adultes ! Ils sont là, pour nous guider, nous gérer, et nous nous ne sommes que les marionnettes qui font tourner leur tit monde. Alors Anghell s’enquit de ses tâches tandis que la nourrice vaquait à ses occupations : broder, papoter avec ses amies, se prélasser et manger comme une… .
De ses petites mains, elle lavait la lessive, frotter encore et encore. La nourrice regardait, surveillait et parfois faisait des allers retours pour vérifier que les parents de la gamine n’arrive pas plus tôt que prévu. Margareth était une insatisfaite, jamais contente de ce que faisait Anghell. Chaque acte était bon pour une brimade. Aucun mot d’encouragement, aucun merci, aucun s’il vous plaît rien… .


La prossaine fois, il va falloir être plus rapide sinon vous serez punie !!

Son autorité rendait les journées de l’enfant triste et elle devenait de plus en plus rebelle. Déjà à son jeune âge, elle éprouvait de la rancœur envers ses adultes qui faisaient de ce monde leur appartenance. De ces adultes qui profitait de leur puissance pour asservir les enfants !

Plus vite dépessez vous !!

Anghell au bord de la crise de nerf tenta le tout pour le tout. Elle se posta devant sa nourrice qui devrait elle aussi mettre la main à la patte au lieu de se prélasser en attendant que les autres fassent le « sal » boulot à sa place !

Oui ben je fais ce que je peux ! Puis d’abord vous avez qu’a m’aider !!! Vous faites rien depuis tout à l’heure !! (Poupée à l’effigie d’Anghell jouée par le jeune homme^^).
Déconcertée par cet affront, la nourrice resta un moment à bredouiller avant de trouver une excuse banale.

Ze vous surveille … .

Puis sans attendre une réplique de trop elle s’enquit de continuer :

Bon moi en attendant ze vais euh… dans mon bureau enfin ma ssambre ! ze veux qu’en attendant vous finissiez ce que vous z’avez à faire !! Et finis les zérémiades sinon ze sévis et vous serez privée de souper !

Margareth était vexée par les propos tenus par une enfant. On ne revient pas sur la parole d’un adulte. Ils ont toujours raison tel était la marche à suivre, même quand ils ont tord, ils ont raison ! La nourrice supporta mal l’affront de la petite, son égo en pris un sacré coup et elle se promit qu’elle lui apprendra les bonnes manières à sa façon !
En attendant, Anghell travaillait, nettoyait la maison sans rien dire mais au bout d’un moment à bout de souffle, elle s’assit pour se reposer mais là encore une voix dans sa tête résonner « Plus vite que ça !! » « Au boulot » « Pas le temps de bailler aux corneilles ! »

Elle ne mettait plus du tout du cœur à l’ouvrage et bâclait la plupart de ses taches qu’importe les conséquences ! Mais cette fois ci, la goutte d’eau déborda le vase. Elle l’avait appelé pour un renseignement tout petit soit il, mais, un renseignement quand même. Elle voulait juste savoir où elle devait ranger cette partie du linge et aucune réponse. Anghell attendit, prit son mal en patience mais en vain. Elle avait beau toquer à sa porte … rien ! C’était comme si elle n’existait plus, comme si elle n’était pas là.

Alors, Anghell en profita pour tout saccager. Tout ce qu’elle avait tant refoulé ressurgit pour lui donner une force inouïe ! Dorénavant, elle n’obéirait plus ! Elle ne se laisserait plus maltraiter de la sorte ! En tant qu'humain, elles avaient la même place en ce bas monde et si elle l'avait oublié, Anghell se ferait un plaisir de le lui rappeler !
En fin de journée, quand il fut trop tard, la nourrice réapparut et se tira les cheveux devant tout ce remue ménage et cria d’une voix hystérique :

ANGHELLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL

La petite restait maître d’elle-même. Elle ne se laisserait plus impressionnée ! Elle resta impassible aux cris, c’était comme si elle était seule.

Que s’est il passé ??? Qu’avez-vous fait là ??? C’est la criiiizzzzzzzzeeeeeee? Que va-t-on faire ?!

Au tour d’Anghell de la toiser du regard.

Maintenant on demande mon aide ? Débrouillez vous ! Plus jamais je ne saurais votre pantin ! Dorénavant c’est vous qui devez vous débrouiller toute seule !

Le corps chancelant, Margareth la suppliait du regard mais en vain.Mais rien n'y faisait. La nourrice était seule sur la berge, et son bateau couler sous les yeux ravis d'Anghell. Alors elle tenta de l'amadouer d'une manière ou d'une autre :

Il faut que vous m'aidiez... Allez on va tout ranzer enssemble et après ze vous prépareris une bonne tarte !!!

Anghell rit aux éclats. Les rôles s'inversaient pour sûr et elle en savourait la situation:

Vous essayez de m'acheter ? Mais c'est trop tard !! Vous n'aviez qu'à être là pour moi ! Vous n'aviez qu'à me respecter et non me prendre pour votre objet ! Maintenant vous êtes seule dans votre chute ! Vous vous croyez plus malin hein ? Vous croyez avoir tout à vos pieds à vous enfermer dans votre tite bulle pendant que je faisais tourner la maison hein ? Et vous teniez le beau rôle ! Hahaha, on paie tous nos erreurs... un jour ou l'autre la roue tourne ....


* Fin du jeu des poupées*

Le jeune homme savourait ce dernier discours, il en profitait pour éructait ce qu'il avait au fond de lui. Anghell souriait, elle savait que ça lui faisait du bien et elle croyait en ses paroles.... la roue tourne tôt ou tard. Leurs regards se croisèrent et la petite lui lança son plus beau sourire et ils se mirent à rire.

Et voilà... hihi, c'était bien hein

Le jeune homme acquiesca d'un signe de tête avant de lui rendre sa deuxième poupée.

Mouais pas mal jte l'aurais bien fait mon esclave c'te vache de nourrice

La petite le regarda hagard, comment savait il que s'en était une ?^^
Ils restèrent un moment silencieux puis elle le rompit bien vite


Un zour c'est ce que ze ferais ....

Le jeune homme la regarda de ses yeux couleur d'un ciel bleu azur:

Ouaip, moi aussi ... ils n' s'en rendent pas compte parce qu'il sont derrière leur bureau à jouer les importants ! Pfffffffff qu'ils viennent y mett' la main à la patte on va voir s'ils vont faire les fières. Pour ça faut qu'ils pointent le bout d'leur truffe.

Il se leva et lui décocha son fameux sourire en coin avant de lui dire :

C'est pas l'tout belle tite pisseuse mais faut que j'me décampe ! Ma pause est finie

Anghell releva le menton pour croiser son regard et fit une mine boudeuse à ses paroles mais garda son air toujours aussi fière :

D'accord, moi ze vais encore rester, ça va lui foutre les zetons de pas me trouver, hihi. Merci d'avoir zoué avec moi...Ptet à plus tard...

A peine lui a t il répondit un "ouaip" avec de l'entrain qu'il s'élança sur le chemin menant à son travail. Il était à une petite distance d'elle quand il se retourna pour lui crier de sorte qu'elle entende bien :

Oh passage moi c'est Reydan, au plaisir charmante p'tite pisseuse nobliarde il imita une révérence et rit avant de partir définitivement...
Ghell
Ghell sourit a sa Fille Anghell...

Il se leve et applaudit...
Il est si heureux de sa fille et de ses amis...

Il n'aimerais pas que quelqu'un vienne detruire ce qu'ils ont fait avec leurs coeurs...

Bravo ma petite Teigne... Je t'adore^^

Il se retourne et epie le moindre mouvement de la foule amassée..
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Anghell
La petite toujours à l'aise avec les adultes esquissa un sourire timide et alla faire un grooooos poutou à ses parents. Y avaient pas à dire elle était fière d'être une Hell....
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