Sulfura
La brune vagabondait à la recherche de son berger. Elle avait gouté au vrai bonheur et aujourdhui elle ne retrouvait plus aucune trace de lhomme qui hantait ses jours et ses nuits. Tout à coup, ses pas la guidèrent sur un tas dimmondices. Le ciel et la terre sassombrirent, ils sunirent pour envelopper cette ville dune immense tristesse.
Jadis elle brillait sa gloire aujourdhui était son temps de la déchéance.
Lair lourd oppressait la brune mais elle sentêtait malgré tout à crier et appeler son berger sans succès.
THOMUUUUUS !!! Où es tu ?!
Elle nentendait que lécho de sa propre voix qui lui glaçait les sangs. SulfurA bifurqua sur une petite ruelle et se retrouva nez à nez devant un bâtiment en ruine. Elle inspecta les lieux et voyant un panneau daffichage pourri par les bestioles, elle comprit très vite quil sagissait là de la mairie. Quand SulfurA pénétra lenceinte de létablissement, elle fut stupéfaite par létat de la demeure. Des débris jonchés le sol, des toiles daraignées décoraient les murs à moitié ruinés.
Il y a quelquun ?! Ohé, vous mentendez ?
Un silence lourd lui répondit. Elle resta là immobile se demandant où elle avait atterri. Quétait devenu la capitale du Lyonnais Dauphiné ?
La brune entreprit de quitter cette ville qui un temps était fière de sappeler Lyon. Ainsi, tout le duché était devenu un sinistre territoire où le sol se fissurait. Le comté était comme un champ de bataille où des corps inertes tapissaient la terre poussiéreuse sauf que là il ny avait pas âmes qui vivent !
La sulfureuse sapprêta à faire demi tour vers une autre contrée dans lespoir de retrouver son berger et ses amis mais tout à coup, elle vit un vieillard assis contre un gros rocher. Chance pour elle ce nétait pas un simple mirage ! Elle alla vite à sa rencontre de peur quil disparaisse de son champ de vision. Un nouvel espoir lenvahit : celui de revoir lhomme de sa vie, celui de retrouver ses amis, celui de refouler les rues de sa ville.
Bonjour la jeune femme regarda autour delle comme pour sassurer que personne dautres ne se cachaient dans les parages.Euh, je recherche quelquun mais je ne trouve personne on dirait une ville morte.
Le vieil homme las, la contempla sans mot dire pendant plusieurs secondes qui semblait durer une éternité pour la jeune femme. Puis dun grand soupir il murmura :
Oui une ville morte, cest exactement cela. Notre Duché a sombré dans la folie.
SulfurA avait du mal à le croire et pourtant tout autour delle prouver les dires du vieillard.
Mais de quoi parlez vous ?!
D'un signe de la main, il lui indiqua de regarder les ruines qui décoraient le paysage.
Regardait par vous-mêmes !
Loin dêtre patiente, la brune lui demanda de sexpliquer une bonne fois pour toute . Lhomme saida dun bâton en bois qui lui servait de canne pour se déplacer et fit quelque pas vers lancienne mairie. Il séclaircit la voix avant déclairer la visiteuse.
Il ya encore deux mois tout allait bien. Les élections filaient bon train sauf que comme dhabitude il y avait des tensions entre les partis. Chacun essayait de trouver la bonne parade pour essayer de redresser la barre. Le marché commençait à chuter, les familles criaient la faim . Mais personnes ne les écoutaient. Ils restaient dans leur bureaux feignant de les entendre mais ils les ignoraient tous. Le marché a commencé à s'effondrer... la famine nous envahissait. Quand les dirigeants sont sortis de lombre, il était déjà trop tard Oh ya bien un groupe de personnes qui a tenté de sauver notre peau mais ces hommes là ils sont boucher ! A croire quils ont de la cire dans les oreilles. Ils voulaient rien changer prétextant que cétait juste une mauvaise passe qui allait sarranger avec le temps. Ils ont rejeté ces nouvelles têtes . Et se sont entêtés à nécouter personne d'autres que leur propre voix
SulfurA le regardait, elle avait du mal à comprendre comment on pouvait ignorer son propre peuple, comment on pouvait les laisser crever de faim . Une inquiétude sourde lenvahit en pensant à ses amis, à son homme . Elle linterrompit ny tenant plus
Mais où sont les villageaois ?! Où est ma sur ? Où est mon frère ? Où est mon homme ? Où sont-ils tous ?!!!
Le regard scrutant un horizon lointain, le vieillard avait lair davoir perdu cette étincelle de la vie. Il avait été témoin du désastre et attendait sa fin
Il ne reste plus personne ils sont tous Il neut pas le temps de finir sa phrase et posa ses yeux en direction du ciel.
Un trou noir mit fin à ce cauchemar, la brune se réveilla en sursaut. La sueur perlait son front et elle du attendre de bien reprendre son souffle avant de regarder à gauche puis à droite et un soupire de soulagement séchappa de ses lèvres en sapercevant que Thomus était toujours là. Il avait les paupières clos et dormait profondément. Elle regarda avec tout lamour quelle ressentait pour lui en espérant que ses rêves étaient baignés de bonheur Puis elle se leva doucement pour sassurer que sa « petite » famille de cur était toujours là. SulfurA laissa ses pas la guider vers la petite pièce de théâtre qui avait déjà commençait. Elle s'assit et sourit rassurée de voir Muse là et tout le monde et alla les saluer comme si elle ne les avait pas vu depuis une éternité.
Jadis elle brillait sa gloire aujourdhui était son temps de la déchéance.
Lair lourd oppressait la brune mais elle sentêtait malgré tout à crier et appeler son berger sans succès.
THOMUUUUUS !!! Où es tu ?!
Elle nentendait que lécho de sa propre voix qui lui glaçait les sangs. SulfurA bifurqua sur une petite ruelle et se retrouva nez à nez devant un bâtiment en ruine. Elle inspecta les lieux et voyant un panneau daffichage pourri par les bestioles, elle comprit très vite quil sagissait là de la mairie. Quand SulfurA pénétra lenceinte de létablissement, elle fut stupéfaite par létat de la demeure. Des débris jonchés le sol, des toiles daraignées décoraient les murs à moitié ruinés.
Il y a quelquun ?! Ohé, vous mentendez ?
Un silence lourd lui répondit. Elle resta là immobile se demandant où elle avait atterri. Quétait devenu la capitale du Lyonnais Dauphiné ?
La brune entreprit de quitter cette ville qui un temps était fière de sappeler Lyon. Ainsi, tout le duché était devenu un sinistre territoire où le sol se fissurait. Le comté était comme un champ de bataille où des corps inertes tapissaient la terre poussiéreuse sauf que là il ny avait pas âmes qui vivent !
La sulfureuse sapprêta à faire demi tour vers une autre contrée dans lespoir de retrouver son berger et ses amis mais tout à coup, elle vit un vieillard assis contre un gros rocher. Chance pour elle ce nétait pas un simple mirage ! Elle alla vite à sa rencontre de peur quil disparaisse de son champ de vision. Un nouvel espoir lenvahit : celui de revoir lhomme de sa vie, celui de retrouver ses amis, celui de refouler les rues de sa ville.
Bonjour la jeune femme regarda autour delle comme pour sassurer que personne dautres ne se cachaient dans les parages.Euh, je recherche quelquun mais je ne trouve personne on dirait une ville morte.
Le vieil homme las, la contempla sans mot dire pendant plusieurs secondes qui semblait durer une éternité pour la jeune femme. Puis dun grand soupir il murmura :
Oui une ville morte, cest exactement cela. Notre Duché a sombré dans la folie.
SulfurA avait du mal à le croire et pourtant tout autour delle prouver les dires du vieillard.
Mais de quoi parlez vous ?!
D'un signe de la main, il lui indiqua de regarder les ruines qui décoraient le paysage.
Regardait par vous-mêmes !
Loin dêtre patiente, la brune lui demanda de sexpliquer une bonne fois pour toute . Lhomme saida dun bâton en bois qui lui servait de canne pour se déplacer et fit quelque pas vers lancienne mairie. Il séclaircit la voix avant déclairer la visiteuse.
Il ya encore deux mois tout allait bien. Les élections filaient bon train sauf que comme dhabitude il y avait des tensions entre les partis. Chacun essayait de trouver la bonne parade pour essayer de redresser la barre. Le marché commençait à chuter, les familles criaient la faim . Mais personnes ne les écoutaient. Ils restaient dans leur bureaux feignant de les entendre mais ils les ignoraient tous. Le marché a commencé à s'effondrer... la famine nous envahissait. Quand les dirigeants sont sortis de lombre, il était déjà trop tard Oh ya bien un groupe de personnes qui a tenté de sauver notre peau mais ces hommes là ils sont boucher ! A croire quils ont de la cire dans les oreilles. Ils voulaient rien changer prétextant que cétait juste une mauvaise passe qui allait sarranger avec le temps. Ils ont rejeté ces nouvelles têtes . Et se sont entêtés à nécouter personne d'autres que leur propre voix
SulfurA le regardait, elle avait du mal à comprendre comment on pouvait ignorer son propre peuple, comment on pouvait les laisser crever de faim . Une inquiétude sourde lenvahit en pensant à ses amis, à son homme . Elle linterrompit ny tenant plus
Mais où sont les villageaois ?! Où est ma sur ? Où est mon frère ? Où est mon homme ? Où sont-ils tous ?!!!
Le regard scrutant un horizon lointain, le vieillard avait lair davoir perdu cette étincelle de la vie. Il avait été témoin du désastre et attendait sa fin
Il ne reste plus personne ils sont tous Il neut pas le temps de finir sa phrase et posa ses yeux en direction du ciel.
Un trou noir mit fin à ce cauchemar, la brune se réveilla en sursaut. La sueur perlait son front et elle du attendre de bien reprendre son souffle avant de regarder à gauche puis à droite et un soupire de soulagement séchappa de ses lèvres en sapercevant que Thomus était toujours là. Il avait les paupières clos et dormait profondément. Elle regarda avec tout lamour quelle ressentait pour lui en espérant que ses rêves étaient baignés de bonheur Puis elle se leva doucement pour sassurer que sa « petite » famille de cur était toujours là. SulfurA laissa ses pas la guider vers la petite pièce de théâtre qui avait déjà commençait. Elle s'assit et sourit rassurée de voir Muse là et tout le monde et alla les saluer comme si elle ne les avait pas vu depuis une éternité.