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[RP] Auberge de l'Etoile gourmande

Mikaphile
La personne rencontrée en taverne entrait, sourire aux lèvres.

Bienvenue ! Cinq vous dites ? voyons... j'ai deux chambres doubles, et deux chambres simples, cela vous convient-il ?

ça ira très bien ! je prendrai une double avec la petite, Mag, le vieux et Ozane prendront chacun une des autres, à moins que vous ne préfériez garder une chambre libre, auquel cas Mag et le vieux se serreront dans une double.
J'ai trouvé une embauche à la mine, j'y fonce, je reviens m'installer au retour !

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Carte des tavernes de campagne : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=529174
Aude


Aude lui sourit

Aucun souci, les chambres sont là pour être occupées, j'afficherai complet voilà tout !

Et la brunette fila en cuisine, pour préparer les repas...

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Mikaphile
Après avoir cassé des cailloux à la mine toute le journée, la Bretonne encore plus fatiguée était retournée à la taverne, où elle avait pu rencontrer la dernière des personnes à qui elle devait passer le bonjour de son ami Dom.
Elle était ensuite venue s'écrouler sur le lit qui lui tendait les bras, et avait passé une fort bonne nuit, appréciant le moelleux du matelas et le gonflant de l'édredon.
Le matin venu, elle serra ses affaires dans son balluchon, vérifia que la petite n'oubliait rien, et se remit en route, non sans être passée saluer son hôtesse dans sa taverne.

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Carte des tavernes de campagne : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=529174
Aude


La porte pivota sur ses gonds dans un couinement assez désagréable... Note : penser à graisser les gonds. Aude entra dans la salle principale, où parfois, quelques voyageurs venaient se sustenter... mais personne n'y dormait plus.

Elle posa son petit panier sur le comptoir et alla directement dans le petit jardin... Hmm.. elle l'avait plus que négligé là... des mauvaises herbes avaient envahi les plants d'aromates, un liseron s'était entortillé dans les fleurs et les bûches s'étaient effondrées, on ne sait comment.

Toujours pieds nus, elle entra rapidement dans la salle, grimpa le premier étage, puis se rendit au grenier... Aménagé en sorte de refuge de fortune... un malle avec quelques vêtements, un coffre de bois avec un matelas de laine, recouvert d'un drap et d'un couverture, quelques bougies.
Elle sortit de la malle une vieille robe jaune un peu passée, usée aux les coutures, qu'elle se hâta de troquer contre sa robe bleue. Hors de questions pour elle d'imaginer abîmer cette robe... pourquoi y tenait elle autant ? mystère.

Refermant la porte, elle descendit les marches presque comme une enfant, le coeur... léger...

Une fois dans le jardin, elle entreprit tout d'abord de remettre les bûches correctement, sous l'abri.... et là... ses pensées jaillirent... passée la douleur, passé le chagrin.. futile sentiment qui vous serre le coeur et vous empêche d'avancer... un peu de recul... et l'on s'aperçoit au final... que ça n'en valait peut-être pas la peine... même si les moments de joies étaient forts. Pas assez complices ? Pas assez de tout... aucun regret... si ce n'est de ne pas avoir... dit... plus tôt. Même elle aurait du...

Puis voilà que les jours passent ... et elle reprenait le dessus... ses amies, ses rencontres... cette rencontre...

Satisfaite, elle se releva. Le jardin avait retrouvé son éclat... tout comme une fleur éclose... tout comme son coeur s'ouvrait de nouveau...


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Alixane
[Des remparts à autre part...]


Une Alix guérie, c'est une brune qui râle après autre chose que son inutilité, même si par les temps qui courent, on n'a pas vraiment le temps de chômer, même quand on est éclopé.
Courir après les affamés pour leur proposer pitance, rassurer les nouveaux arrivants en leur jurant qu'ils ne sont pas tombés en enfer, s'inquiéter des amis et voisins éparpillés de ci de là, les occupations ne manquent pas.

Mais... Mais retrouver le giron des Piliers, c'était ce qu'elle attendait depuis tous ces longs jours passés en convalescence.
Aussi avait-elle fait fissa pour réintégrer le petit groupe dès que l'occasion avait pu se présenter, reprenant son droit à la chope du courage, qui s'arrêtait rarement au premier spécimen, surtout lorsque le Chef n'était pas là.
Las, ils l'avaient perdu en route ainsi que quelques autres, une nuit pas comme les autres où ils ne s'était pas contentés de faire comme la sœur Anne à ne rien voir venir.

Depuis ce temps d'ailleurs, elle ne l'avait plus revu et seul le vol incessant de messagers tant ailés que zélés lui permettait de suivre le cours de la vie dans la capitale.
Le sort, épicé d'un soupçon de stratégie, avait en effet mené la petite troupe jusqu'à LT, au grand dam de la Blune que ce départ sans tambours ni trompettes avait laissée dans l'embarras.
Pas de fûts préparés à l'avance, pas le temps de dire au revoir, et encore moins celui de faire ce à quoi elle s'attachait tous ces jours derniers.

Fort heureusement, la ville ne lui était pas inconnue, et plutôt que de camper au froid et dans une intimité toute relative, se souvenant que son amie gérait le genre d'établissement qu'il lui fallait, elle s'empressa de terminer sa part de travail dans l'installation du camp, pour s'éclipser et se rendre à l’Étoile Gourmande sans en référer à quiconque.
D'une part pour ne pas risquer de se voir piquer une éventuelle dernière chambre, de l'autre pour en réserver la surprise à son Irlandais.
Qu'il faudrait qu'elle prenne l'habitude de ne plus nommer ainsi d'ailleurs.
Après tout il était officiellement Poitevin désormais!

C'est donc pleine d'espoir qu'elle fit son entrée dans l'Auberge, avec tout la discrétion dont elle était coutumière.



AUUUUUUUUUUUUUUUUUUDE!! T'es lààààà?


Question purement rhétorique.
Là ou pas, Alix avait bien l'intention de laisser reposer ses petons endoloris par une marche forcée d'une rare ampleur.
A croire que leur Chef avait pris un coup sur la tête! Ils avaient vu le soleil se coucher, et il était déjà de nouveau à pied d’œuvre depuis longtemps lorsqu'ils eurent enfin permission de faire halte.
Aucune pause, volontaire ou non, n'était admise, ce qui n'avait pas manqué de faire marmonner la soldate de fortune à chaque buisson accueillant qu'ils longeaient.

A sa précédente visite, c'est au dispensaire qu'elle avait cherché Aude, pour un autre genre de service ; elle espérait que son amie n'y était pas coincée avec tous les blessés qui devaient nécessiter ses bons offices.
L'endroit semblait calme, mais ne pas trouver porte close devait signifier qu'il remplissait son office.

Elle profita de sa solitude provisoire pour ôter ses bottes qui lui semblaient peser au moins une charrette chacune, et soupira d'aise en en faisant gigoter ses doigts de pieds ankylosés.
Dès qu'elle aurait la grande joie de voir une chope devant son nez et la clé du futur paradis vespéral dans une main, sa satisfaction serait à son comble.. Ou du moins serait bien engagée sur le chemin de la félicité.

Yeux mi-clos, elle savourait à présent toutes les options envisageables à telle perspective, sourire de béatitude flottant sur ses lèvres quelque peu desséchées.

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Aude


Temps partagé entre dispensaire, auberge, taverne... les occupations ne manquaient pas, malgré les tornades absentes et qui lui manquaient. Chaque matin, elle se levait avec l'angoisse d'apprendre que ses amis partis au front s'étaient fait blessés ou.... même pire... Mais chaque matin, il fallait continuer, avancer dans cette cohue qui n'avait plus de sens... ou presque.

Sursaut... encore ! Ca, à toujours être dans ses pensées, forcément ! Mais elles ont quoi à hurler comme ça ?! elle allait mettre une cloche... oui c'est ça, une belle grosse cloche d'une de ses vaches tiens ! juste au dessus de la porte... ainsi, elle épargnerait aux voyageurs un effort supplémentaire.... Secouant la tête pour chasser cette idée saugrenue, elle sourit toutefois, ayant reconnu la voix de la tempétueuse mais non moins amie, brune pictave, avant de lancer :

A la cuisiiiiiiine ! j'arriiiiiiiiive !

laissant donc lapin mijoter et autres tourtes cuire, elle se lava rapidement les mains et rejoignit la salle principal, sourire aux lèvres. Contournant le comptoir, elle découvrit une Alix, déchaussée, ou débottée c'est selon... Qui semblait déjà prête à dormir debout.

Bonjour Alix.

On allait éviter les questions du genre : tu vas bien ? parce que dans le contexte actuel, tout le monde allait comme il pouvait, puis également, qu'est ce que tu fais ici ? parce qu'il semble que si on vient dans une auberge, outre pour en trouver la propriétaire, c'était au moins pour boire et/ou manger, sinon y trouver une chambre !


Tu t'es enfin décidée à venir ! installe toi, je t'apporte à boire... tu m'as l'air d'en avoir bien besoin.

tout en joignant le geste à la parole, elle se dirigea vers le comptoir, pour y remplir une chope du liquide ambré tant convoité, et de l'apporter à son amie, souriant doucement.

Voilà pour toi. Je te montre ta chambre ensuite ?

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Alixane
Court instant de rêvasserie interrompu par un "A la cuisiiiiiiine ! j'arriiiiiiiiive ! " qui faillit bien la faire dégringoler de sa chaise.

Son passager émoi disparu, Alix voit apparaître celle-par-qui-tous-ses-ennuis-s'envolent.
La pauvrette devait être bien débordée pour n'avoir pas remarqué qu'elle était déjà installée, malgré son rattrapage in extremis, et Alix sourit en songeant qu'elle n'était pas la seule à bouillir du ciboulot.
Elle confirme à son amie sa grand-soif d'un hochement de tête que la tavernière ne voit pas pour cause de demi-tour vers ce petit coin magique salvateur de gosiers en feu.



T'peux pas t'imaginer à quel point j'en ai besoin!


La chope posée devant elle lui apparait comme un miracle de Noël, un oasis en plein désert, bref, comme L'évènement du siècle.
Elle la siffle en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, poussant un immense soupir de satisfaction avant de répondre à la question qui lui était posée.



Alors, oui... Une chambre, si t'as...Parce que les tentes c'est bien, mais bon... Pis s'il te plaît, euh...-sourire gêné à l'appui- si tu en as une avec un grand lit...La taille de la chambre m'importe peu mais m'faut plein d'place pour me... reposer et... dormir!


Elle décide d'arrêter là sa liste d'alibis, sentant son visage s'empourprer plus que de mesure dans l'attente du verdict de l'aubergiste.
Une tentative de diversion lui semblant bienvenue, elle rajoute innocemment :



Et toi tu t'en sors avec tout ce bazar?
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Aude


La brune sourit, amusée par la vitesse à laquelle fut descendue la chope… même pas le temps de penser à l’accompagner avec un verre de vin framboisée… délicieux alcool au goût de framboise, on s’en serait douté… qui faisait oublier que c’était de l’alcool… autant dire que c’était une boisson dangereuse pour Aude…

Yeux plissés… elle regardait son amie tenter de se dépatouiller d’un explication, qui au final… n’en était pas une.

Ben m’enfin Alix… tu es dans une auberge… donc oui, chambres il y a. Là, elle souriait encore plus large…

Un grand lit.. Mhm.. pour dormir, évidemment, quoi d’autre sinon ?! Hochement de tête pour signifier qu’elle comprenait bien la demande, puis, feignant le sérieux avec grande difficulté, ajouta : Un de deux places, c’est suffisant ?

Elle fit un clin d’œil à son amie, en allant chercher la clé de la chambre double donnant sur le jardin, alors que cette dernière tentait de dévier la conversation.


Oui je m’en sors, avec un peu d’organisation, ça fonctionne pas trop mal… bon puis faut dire aussi, c’est pas les voyageurs qui se bousculent pour dormir ici, alors c’est rapide. Je fais quelques repas pour quelques uns, et voilà !

Et elle agita la clé devant les yeux de la pictave

La clé de ton paradis !

Elle lui sourit et la précéda dans l’escalier… et comme à chaque fois, elle adorait sentir la légère odeur de cire sur la rampe, entendre le bois des marches craquer, pour enfin arriver sous le puits de lumière que diffusait la fenêtre côté rue du pallier, avant de s’engager dans le couloir, pour ouvrir la première porte sur la gauche…
Le battant pivota sur les gonds, et Aude s’effaça pour laisser passer Alix.

Cette chambre n’avait jamais été ouverte… la seule sur les quatre à ne jamais avoir reçu quiconque, mais Aude venait régulièrement la nettoyer… le chevet au côté du lit, l’armoire à disposition pour les pensionnaires… on sentait l’odeur du bois amassé près de l’âtre, mêlée à une subtile fragrance d’huile parfumée pour éloigner les insectes indésirables.

Voilà vo.. ta chambre ! je te laisse te reposer, si tu as besoin de quoique que ce soit, je suis en bas !

Déposant la clé sur le chevet, elle sourit à Alix

Je te laisse te reposer.

Puis, sur le pas le porte, elle se retourna, visage fendu d’un sourire taquin :

Il arrive quand ton Irlandais ?

Elle lui tira la langue en riant, et laissa Alix prendre ses aises. Repartant en cuisine, son esprit se mit à vagabonder de nouveau…

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Alixane
Il arrive, il arrive.. quand je l'aurai trouvé, pardi!
J'sais pas c'qu'il a foutu l'a dû rester à la traîne avec le train qu'on a mené, l'pov'.
On lui aura demandé une mission à remplir qui l'a éloigné de plus que la normale tolérable!
Bref, c't'une surprise donc j'vais me mettre en quête, dès que j'aurai testé ce lit qui me parait tout à fait fabuleux!
En fait la chambre dans son entier est paaaaaarfaite!



La Blune avait vraiment hâte de retrouver un peu du confort qui n'était plus guère de mise ces derniers temps.
A défaut d'espérer menu gastronomique, au moins pourrait-elle, pourraient-ils, même, dormir sans craindre les courbatures.
A tout le moins celles qu'on récolte en dormant à la dure, en tous cas.

Pour ne pas être en reste, elle tira la langue en retour, juste avant qu'elle ne disparaisse, à son amie qui n'était pas née de la dernière pluie, ce dont Alix n'avait jamais douté d'ailleurs.

Elle prit le temps de faire le tour complet de la pièce, caressant de la main le mobilier parfaitement assorti, humant l'air aux parfums mêlés, soupirant d'aise enfin à l'idée que cette merveille soit sienne pour le temps de son séjour.

Pour finir, elle lorgna à nouveau sur ce lit qui lui tendait les bras d'une manière aussi affriolante qu'aurait pu le faire celui pour qui battait son cœur.
Son regard, soudainement devenu dubitatif, se porta alors vers le couloir.
Il ne lui paraissait pas juste de profiter seule des bienfaits de ce lieu, de profaner en quelque sorte la surprise qu'elle avait concoctée... Bref, toute envie de repos s'était envolée à la pensée d'en user égoïstement.
Elle devait conserver la surprise intacte ; elle ravala le soupir de regret qui menaçait de poindre et que la perspective d'un plus tard beaucoup plus fructueux relégua aux fins fonds de ses préoccupations.

Il était temps de mettre la main sur l'Elu, pour que la fête commence!
Et c'est toute ragaillardie qu'elle se dirigea droit sur la porte.

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Cleia
Des chopes qui défilent, des discussions qui s’animent, cela faisait longtemps que la brune voyageuse n’avait connu cela, si tant est qu’elle l’ait connu un jour. Comment la discussion s’était déroulée pour en finir à parler de l’auberge, elle ne s’en souvenait plus. Toujours est-il que Margaux et elle avaient décidé d’y trouver refuge, moyennant si ce n’est quelques piécettes, au moins la corvée de vaisselle, ce à quoi si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, Alixane en était ressortie perdante.

La soirée s’était poursuivie entre rires et chopes, entre sourires et regards, une ambiance et des sentiments qu’elle ne pensait jamais retrouver. Durant une soirée elle avait oublié ses craintes, ses chagrins et ses inquiétudes, durant une soirée elle avait été de nouveau heureuse, et l’espoir renaissait enfin.

Il était finalement assez tard quand il l’avait raccompagnée jusqu’à la porte de l’auberge, mais elle espérait bien y trouver encore quelqu’un debout, se disant qu’au pire une nuit de plus à la belle étoile ne serait pas un drame. Hésitante elle en poussa la porte qui ne semblait pas fermée, et se glissa à l’intérieur du coquet bâtiment. Le seuil à peine franchi, elle essaya de se faire entendre sans pour autant réveiller toute la maisonnée.


Bonsoir … il y a quelqu’un ?

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Margaux..
Citation:
Bonsoir … il y a quelqu’un ?

Margaux reconnut la voie murmurée de Cleia et sans bouger du fauteuil dans lequel elle patientait devant la cheminée, elle leva le doigt le faisant dépasser du dossier et murmura :
Y a moi !!
Puis elle se leva souriante et alla rejoindre la jolie damoiselle au bar.

Il semblerait que Aude soit occupée, nous allons sans doute passer la nuit dans ces deux confortables bergères, les pieds devant le feu. Jai connu des nuits plus difficiles.

Margaux avait toujours le coeur chaviré, mais elle avait décidé de ne pas se laisser envahir par une peine dévastatrice. Elle avancerait, ne serait jamais plus la même, mais elle serait. "Tout ce qui ne tue pas rend plus fort lui avait on dit" .... Oui, sans doute, mais elle, ça la rendra plus aigrie, plus détachée, plus amère.
Mais la soirée avait été exceptionnellement gaie, Margaux avait bu pour la première fois, plus que de raison. C'est sans doute à cause des effets de la boisson qu'elle s'était laissée aller à la vie, mais sans perdre pied pour autant
.

Vous venez me rejoindre devant l'âtre ? la douceur du feu y est agréable. Nous ne ferons la vaisselle que demain ...

Margaux riait doucement en se dirigeant vers les sofas.
Cleia
Regard qui se tourne vers la voix qui vient de murmurer, elle sourit en voyant le doigt de Margaux pointer au-dessus du fauteuil.

Ah heureuse de vous revoir Margaux, je vois que vous m’avez devancée.

Elle observe la jolie jeune femme qui se dirige vers elle, décelant dans ses yeux une ombre triste qu’elle n’avait pas remarqué plus tôt en taverne. Mais la brune n’avait pas pour habitude de se mêler de la vie des gens qu’elle croisait, et fit comme si de rien n’était. En réalité elle ne savait comment réagir, elle avait perdu depuis bien trop longtemps l’habitude du contact humain, encore plus auprès de gens aussi chaleureux que ceux qu’elle avait rencontrés depuis son arrivée hasardeuse dans ce village.


Il semblerait que Aude soit occupée, nous allons sans doute passer la nuit dans ces deux confortables bergères, les pieds devant le feu. Jai connu des nuits plus difficiles.

Elle sourit à son hôtesse improvisée, en acquiesçant d’un signe de tête. La chaleur qui régnait dans la demeure la changerait grandement des nuits passées à l’abri des murs en ruine qu’elle occupait depuis maintenant de nombreux jours.

Ce sera parfait même je dois dire, je regrette juste de ne pas avoir poussé la porte de l’auberge plus tôt.

Répondant à l’invitation de Margaux, elle lui emboita le pas jusqu’au fauteuil qui baignait dans la douce lumière chaude de l’âtre, et s’installa à ses côtés, repliant ses jambes contre elle.

Oh oui pour la vaisselle je ne serais de toute façon pas d’une grande aide ce soir, nous verrons ça demain en effet.

Elle lui sourit, hésitant à la questionner plus avant sur les raisons qui l’avaient poussées à envisager de quitter le village. D’autant plus qu’elle était elle-même perdue dans ses propres émotions, partagée entre l’inquiétude grandissante quant à la disparition de sa sœur, et le trouble des sentiments qu’elle ne pensait plus jamais ressentir. Son regard se perdit dans les flammes de l’âtre dont la chaleur commençait à l’envelopper, et elle se laissa bercer à l’idée d’un avenir inattendu.

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Naevus
[De passage...]

La Trémouille! Descendez moi tout ça!
C'est alors que les archers s'étaient alignés, avaient bandé leurs arcs et laissaient filer leur traits meurtriers. Naevus quand à lui, voyant toutes ses flèches prêtent à lui trouer le corps, ferma les yeux et fit une dernière prière à Aristote, le suppliant de l'accueillir au Royaume des Justes.

- Et bah alors mon gars! On s'est endormi? La Trémouille c'est par là. D'ici une heure vous devriez être arrivé. Allez gamine, laisse ce pauvre homme!

Naevus ouvrit les yeux, étendut dans la paille que transportait le fermier. Il écarta d'un revers de main la brindille avec laquelle la gamine(6ans et quelques, deux tresses noires encadrant son visage d'enfant) le titillait. Se redressant, il se frotta les yeux, émergeant doucement de son rêve. Lors de son dernier passage à La Trémouille, c'est d'une armée qu'il était accompagné.
Merci bien mon brave. Prenez soin de vous.
Et il se dirigea vers La Trémouille.

La ville, occupé, désoccupé, déconfite et désenchantée semblait promettre un marché où Touuuuut est chaooooos. Touuuut les idéauuuux, des moooots abiméééééés!
Naevus cherchait une âme quiiiiiii pourra l'aider et écrivit au bourgmestre pour lui faire part de son fardeau.

En attendant la réponse, la nuit approchant, il chercha également une auberge pour une nuit ou deux: l'Auberge de l'Etoile Gourmande semblait encore ouverte et il tenta sa chance.



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Les fans de Mylène Farmer auront reconnu.
Aude


Il était tard... Margaux et Cleia avaient investi les lieux avec bonne humeur, participant de bon grès (si si je vous jure) à l'entretien de l'auberge contre échange d'un lit. La brune les avait trouvées endormies il y a trois jours de ça, devant l'âtre lui même ensommeillé...

Aude descendait de l'étage après s'être assurée que les quatre pensionnaires n'avaient besoin de rien, quand elle trouva un homme dans la salle principale... premier réflexe en ces temps troublés, sonder l'inconnu, chercher à savoir si il était avec ou contre le Poitou... mais... ce n'était pas judicieux... Aussi, elle afficha un sourire accueillant, s'approchant de sieur.

Bonsoir sieur, Bienvenue à l' Etoile Gourmande. Je suis Aude. Vous cherchez gîte certainement vue l'heure tardive ?

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Margaux..
Margaux avait repris le chemin de l'auberge. Elle s'était anormalement attardée en taverne. La soirée avait été agréable, égayée par la surprise d'y rencontrer un ami qui avait quitté La Trémouille depuis plusieurs semaines. Tous ces "petits plaisirs de la vie", elle avait appris à les saisir, car chacun d'eux atténuait une partie de son chagrin. C'est donc le sourire aux lèvres et le coeur léger qu'elle arriva un peu en retard. Elle s'était tout d'abord, par habitude, dirigée vers sa maison et ce n'est qu'en sortant du village qu'elle se rendit compte de son erreur et dut faire demi-tour. Elle entra dans l'etablissement sans faire de bruit et fut surprise de voir l'ami en question, au comptoir, attendant une chambre sans doute. Elle s'approcha souriante et après avoir bisouillé la propriétaire :

Bonsoir Aude, puis-je avoir ma clé ? Je crois que tu peux donner une chambre à mon ami, sans aucune crainte.
Et se retournant vers Naevus :
Je vous disais tout à l'heure que je n'avais plus de maison, mais je ne pensais pas que nous dormirions dans la même auberge. Elle est agréable vous verrez, l'aubergiste est un peu négrière, mais très accueillante.

Margaux riait doucement en regardand Aude.
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